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Le vrai plaisir des disputes, c'est la reconciliation
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FICHE DE PERSO
Caer Cynfeirdd, manoir perdu sur des falaises rocheuses appartenant à la famille du même nom. J’avais été heureuse que @Maeve Cynfeirdd , me propose d’y passer les vacances de Noël avec eux. J’avais été impatiente de pouvoir retrouver l’impressionnante salle de musique avec ces nombreux instruments. Et j’étais tout autant désireuse de pouvoir écouter de nouveau les contes du vénérable Gerain. Enfin ça, c’était avant le bal, avant que @Blodeuyn Cynfeirdd me laisse toute seule pour la soirée.
Je m’étais fait des illusions à son propos. J’avais cru que c’était une amie, que je pouvais compter sur elle, mais elle était comme toutes les autres. Elle ne valait pas mieux que les filles à l’orphelinat. Elles aussi avaient été gentilles et avenantes au début… Jusqu’à ce qu’elles me prennent pour une menteuse puis pour une folle. Je revoyais dans le comportement de Blo, le même schéma qu’à l’orphelinat. Combien de temps se passerait-il avant que tout Poudlard sache que j’avais un suivi psychologique hebdomadaire, qu’ils me prennent pour une tarée et que cet endroit devienne un enfer ?
Et que dire de @Nina Parker qui complotait pour éloigner Blodeuyn de moi ? Elle avait certainement planté les graines de cette discorde chez Blo. Pourtant elle aussi, j’avais cru pouvoir lui faire confiance. C’était tout de même ma collègue au Trois Balai. Madame Hope, me donnait des entraînements de quidditch particulier. J’étais certaine que Nina faisait ça par jalousie.
Il était hors de question pour moi que j’aille à leur devant. Je faisais tout pour les éviter. Il m’était évident qu’il était inutile d’aller au-devant des problèmes. Ils me tomberont dessus bien assez tôt. Elle pouvait aller se faire des batailles de boules-de-neige ou des bonhommes de neige sans moi. Pour ma part, j’étais bien mieux au chaud à l’intérieur.
J’avais donc laissé les deux complices ensemble pour me réfugier dans la musique. Au moins, ici, personne ne m’empêchait de jouer, de me libérer de cette mauvaise humeur en la déversant dans une mélodie se composant de note grave. Quiconque avait un minimum d’empathie pouvait ressentir la colère palpable. Quelques notes aiguës, synonymes de tristesse venaient ponctuer cette complainte musicale. Cette étrange symphonie saccadée représentait à elle seule parfaitement ce que je ressentais actuellement.
Je m’étais fait des illusions à son propos. J’avais cru que c’était une amie, que je pouvais compter sur elle, mais elle était comme toutes les autres. Elle ne valait pas mieux que les filles à l’orphelinat. Elles aussi avaient été gentilles et avenantes au début… Jusqu’à ce qu’elles me prennent pour une menteuse puis pour une folle. Je revoyais dans le comportement de Blo, le même schéma qu’à l’orphelinat. Combien de temps se passerait-il avant que tout Poudlard sache que j’avais un suivi psychologique hebdomadaire, qu’ils me prennent pour une tarée et que cet endroit devienne un enfer ?
Et que dire de @Nina Parker qui complotait pour éloigner Blodeuyn de moi ? Elle avait certainement planté les graines de cette discorde chez Blo. Pourtant elle aussi, j’avais cru pouvoir lui faire confiance. C’était tout de même ma collègue au Trois Balai. Madame Hope, me donnait des entraînements de quidditch particulier. J’étais certaine que Nina faisait ça par jalousie.
Il était hors de question pour moi que j’aille à leur devant. Je faisais tout pour les éviter. Il m’était évident qu’il était inutile d’aller au-devant des problèmes. Ils me tomberont dessus bien assez tôt. Elle pouvait aller se faire des batailles de boules-de-neige ou des bonhommes de neige sans moi. Pour ma part, j’étais bien mieux au chaud à l’intérieur.
J’avais donc laissé les deux complices ensemble pour me réfugier dans la musique. Au moins, ici, personne ne m’empêchait de jouer, de me libérer de cette mauvaise humeur en la déversant dans une mélodie se composant de note grave. Quiconque avait un minimum d’empathie pouvait ressentir la colère palpable. Quelques notes aiguës, synonymes de tristesse venaient ponctuer cette complainte musicale. Cette étrange symphonie saccadée représentait à elle seule parfaitement ce que je ressentais actuellement.
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FICHE DE PERSO
Nina, Mayline & Blodeuyn - 28 décembre 2022
Le bal de Yule avait été un bon moment d’amusement, même si la tenue que je portais me donnait encore l’impression d’avoir eu de l’urticaire, mais @Wendy Andersen m’avait trouvé jolie, de toute beauté et c’était un fait important. Mais si je dois porté une robe pour plaire à une fille à chaque fois c’est nul. Je peux très bien être appréciable à la vue en portant une tenue beaucoup moins féminine. Heureusement aujourd’hui, je portais une salopette en jean avec un haut mariné en dessous, tenue totalement décontracte pour le château c’est tout ce qu’il me fallait. Bien que grand-mère va encore vouloir que je porte une de ses robes de mondanités pour le réveillon du 31 décembre, faut que je trouve un plan, une occupation pour ne pas être présente ce soir-là. Mes pensées divaguent et j’en viens à penser à la petite rousse (@Mayline Smith) que j’ai rencontré cet été. Tante @Maeve Cynfeirdd l’avait invité à passer les vacances ici, je l’aurais fait aussi, si elle ne m’évitait pas comme si j’avais la dragoncelle.
Allongé dans mon lit à lire une énième fois la même phrase de mon dernier magazine sur la métamorphose, je finis par le fermer et le jeter un peu plus loin dans ma chambre. Inspirant fortement, je tourne ma tête vers ma meilleure amie, @Nina Parker qui avait accepté de passer quelques jours à Caer Cynfeirdd, évidement j’avais demandé l’accord au préalable à ma marraine puis elle avait demandé à ses parents. « Je ne comprends pas pourquoi elle m’évite. Depuis qu’on est revenu au lendemain du bal c’est ainsi. Tu sais quelques choses ? » Nina travaillait avec elle au trois balais, elle devait certainement savoir pourquoi la rousse m’évitait comme la peste. Cela m’énervait un peu parce que je ne lui avais fait aucun mal.
Ce que cela pouvait m’énerver, si bien que je tape des pieds et des mains sur mon lit avant de m’asseoir les cheveux tout décoiffé, mais ce n’était pas le plus important. « On va la voir, faut que je comprenne ce que j’ai fait de travers. » Je me mets debout sur mes deux pieds avant de tirer Nina par le bras. « Viens, je sais où elle se trouve. » Je la traine avec moi dans les couloir pour aller dans cette pièce, elle est forcément dans cette pièce, c’est un peu comme un refuge pour elle. En arrivant au niveau de la salle de musique, je peux entendre des notes de la harpe qu’elle devait jouer. J’ouvre doucement la porte et lâche l’avant-bras de ma meilleure amie pour me positionner contre le mur dans la pièce près de la porte dans un silence glacial. Juste les notes raisonnaient.
Allongé dans mon lit à lire une énième fois la même phrase de mon dernier magazine sur la métamorphose, je finis par le fermer et le jeter un peu plus loin dans ma chambre. Inspirant fortement, je tourne ma tête vers ma meilleure amie, @Nina Parker qui avait accepté de passer quelques jours à Caer Cynfeirdd, évidement j’avais demandé l’accord au préalable à ma marraine puis elle avait demandé à ses parents. « Je ne comprends pas pourquoi elle m’évite. Depuis qu’on est revenu au lendemain du bal c’est ainsi. Tu sais quelques choses ? » Nina travaillait avec elle au trois balais, elle devait certainement savoir pourquoi la rousse m’évitait comme la peste. Cela m’énervait un peu parce que je ne lui avais fait aucun mal.
Ce que cela pouvait m’énerver, si bien que je tape des pieds et des mains sur mon lit avant de m’asseoir les cheveux tout décoiffé, mais ce n’était pas le plus important. « On va la voir, faut que je comprenne ce que j’ai fait de travers. » Je me mets debout sur mes deux pieds avant de tirer Nina par le bras. « Viens, je sais où elle se trouve. » Je la traine avec moi dans les couloir pour aller dans cette pièce, elle est forcément dans cette pièce, c’est un peu comme un refuge pour elle. En arrivant au niveau de la salle de musique, je peux entendre des notes de la harpe qu’elle devait jouer. J’ouvre doucement la porte et lâche l’avant-bras de ma meilleure amie pour me positionner contre le mur dans la pièce près de la porte dans un silence glacial. Juste les notes raisonnaient.
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FICHE DE PERSO
Le vrai plaisir des disputes, c'est la réconciliation
ft @Mayline Smith & @Blodeuyn Cynfeirdd
28 décembre 2022
Caer Cynfeirdd. On lui en avait tant parlé de cet endroit que Nina avait encore plus hâte d'y aller rien que pour voir à quoi ça ressemblait. Alors quand @Blodeuyn Cynfeirdd l'avait invitée à passer quelques jours là-bas, bien sûr qu'elle avait dit oui. D'après ce que la Parker avait cru comprendre, elles ne seraient pas seules. Aucun problème. Enfin pour elle en tout cas, parce que @Mayline Smith n'avait pas l'air de trop portée la gryffondor dans son cœur et Nina devinait pourquoi. Enfin l'heure n'était pas de tergiverser sur le négatif mais de penser aux supers moments qu'elles allaient passer ensemble. Sa valise était bouclée, prête à partir rejoindre sa meilleure amie.
(...)
La demeure avait de quoi impressionner la banlieusarde qu'elle était. Nina n'avait jamais vécu dans l'opulence mais entre son père ( @Jesse Treadway) que la brune venait récemment de faire connaissance et des Cynfeirdd, elle était gâtée. Les deux filles s'étaient posées dans la chambre de Blodeuyn après avoir présentée celle où allait dormir Nina et rangé quelques affaires. Sans surprise, le sujet de la jolie rousse revint sur la table. La distance entre les deux avait l'air de particulièrement l'affecter et sincèrement, ça la peinait de la voir ainsi.
« Qui ça, Mayline ? Je crois avoir ma petite idée. »
C'était même évident, pour l'avoir déjà vécu. Mais la lionne pensait que c'était mieux pour sa meilleure amie de comprendre par elle-même qu'il y avait une histoire de jalousie dissimulée derrière ce froid ambiant. Et le sujet de discorde, c'était Nina. Sa camarade suggéra d'ailleurs d'aller voir la Smith et de lui parler. Sage décision. Enfin, elle l'espérait. Se faisant trainée par Blodeuyn dans les couloirs où résonnaient des notes jouées à la harpe, elles s'arrêtèrent derrière une porte, là où la musique était la plus forte. Rien d'étonnant, c'était la salle de musique. Mayline s'y était visiblement isolée comme si elle cherchait à les éviter. Non, c'était même sûr.
Tant pis, les deux amies entrèrent quand même.
« Salut ! » Balança Nina dans tout son naturel. Aucune réponse.
Bah alors ? Celle-ci s'avança et insista dans sa salutation en se penchant vers elle. Peut-être ne que la Serdaigle ne l'avait pas entendue ?
« ...Hellooo...? » Ou alors, elle l'ignorait.
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FICHE DE PERSO
Du coin de l’œil, je vis la porte de la salle de musique s’ouvrir. Je n’avais pas besoin de tourner la tête pour savoir qui venaient interrompre mon passe-temps. Elles devaient venir ici pour savourer leurs victoires. M’avoir humilié avant le bal ne leurs suffisait donc pas. La harpe en appui sur mon épaule, je laissais résonner quelques notes telle une question en suspens ou comme si j’allais arrêter de jouer, mais avant que les vibrations moururent, mes doigts se mirent de nouveau à danser sur les cordes à un rythme effréné.
Je n’avais aucune envie de leurs parler. Pour l’avoir déjà subi, je savais pertinemment que le moindre mot qui sortirait de ma bouche pourrait se retourner contre moi. Je préférais encore me taire et les laisser se lasser de ma présence. Elles finiraient bien par tourner les talons et trouver quelque chose à faire toutes les deux. À son apostrophe, je ne leur accordais qu’un froncement de sourcil plus qu'évocateur.
Je pensais déjà à tout ce que cette nouvelle relation malsaine impliquait. Je devrais donner à Madame Hope ma démission et subir d’interminable mesquinerie à Poudlard. Je n’avais aucune envie de devoir travailler avec une fille qui n’allait cesser de me faire des crasses. Avec un peu de chance Neith pourrait me prendre comme assistante et me proposer une chambre.
Sans y prêter attention, je déchargeais sur les fines cordes de boyaux tendus, tout ce qui me passait par la tête ; mes doutes, ma colère, mon dégoût et ma déception. La mélodie qui s’en dégageait en était étrange, limite perturbante. Non pas que les notes sonnaient faux, bien au contraire, mais le rythme et la tonalité n’avaient rien d’harmonieux : cacophonie de notes qui n'avaient de sens que pour moi.
Et dire que j’avais même fait un effort pour Blo, pour ne pas avoir l’air déplacer durant le bal. J’avais demandé conseil à la parfumeuse quant à une tenue convenable pour cet événement. Je m’étais donc mise en robe alors que je ne supportais pas ce genre de vêtement pensant que mon amie viendrait me chercher ou au moins m’attendrait à l’entrée. Mais alors qu’embarrassé par ces habits inhabituels, je l’ai avait aperçue toute les deux à glousser mon sang n’avait fait qu’un tour. Cette foutue robe avait finit dans la cheminée en moins de temps qu’il m’avait fallut pour l’enfiler.
Je n’avais aucune envie de leurs parler. Pour l’avoir déjà subi, je savais pertinemment que le moindre mot qui sortirait de ma bouche pourrait se retourner contre moi. Je préférais encore me taire et les laisser se lasser de ma présence. Elles finiraient bien par tourner les talons et trouver quelque chose à faire toutes les deux. À son apostrophe, je ne leur accordais qu’un froncement de sourcil plus qu'évocateur.
Je pensais déjà à tout ce que cette nouvelle relation malsaine impliquait. Je devrais donner à Madame Hope ma démission et subir d’interminable mesquinerie à Poudlard. Je n’avais aucune envie de devoir travailler avec une fille qui n’allait cesser de me faire des crasses. Avec un peu de chance Neith pourrait me prendre comme assistante et me proposer une chambre.
Sans y prêter attention, je déchargeais sur les fines cordes de boyaux tendus, tout ce qui me passait par la tête ; mes doutes, ma colère, mon dégoût et ma déception. La mélodie qui s’en dégageait en était étrange, limite perturbante. Non pas que les notes sonnaient faux, bien au contraire, mais le rythme et la tonalité n’avaient rien d’harmonieux : cacophonie de notes qui n'avaient de sens que pour moi.
Et dire que j’avais même fait un effort pour Blo, pour ne pas avoir l’air déplacer durant le bal. J’avais demandé conseil à la parfumeuse quant à une tenue convenable pour cet événement. Je m’étais donc mise en robe alors que je ne supportais pas ce genre de vêtement pensant que mon amie viendrait me chercher ou au moins m’attendrait à l’entrée. Mais alors qu’embarrassé par ces habits inhabituels, je l’ai avait aperçue toute les deux à glousser mon sang n’avait fait qu’un tour. Cette foutue robe avait finit dans la cheminée en moins de temps qu’il m’avait fallut pour l’enfiler.
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Nina, Mayline & Blodeuyn - 28 décembre 2022
Je tournais ma tête vers Nina alors qu’elle me demandait si je parlais de Mayline. Par merlin, de qui voulait-elle que je parle ? De la fée Morgane ? De la directrice de Poudlard ? Bien sûr que je parlais de la petite rousse qui s’évertuait à faire comme si je n’existais pas depuis le début des vacances. Cependant je tournais quand même la tête en direction de ma meilleure amie alors que je m’étais assise quelques secondes plutôt. « Raconte. C’est quoi la raison ? » Oui j’étais pressante, mais c’est normal, je veux vraiment connaitre les raisons du pourquoi du comment et il semblerait que ma colocataire de chambre à Poudlard en sache quelques choses. J’attendais qu’elle balance les informations mais la bouche de Nina restait fermer comme si ses lèvres étaient collées par un charme magique. « Franchement ce n’est pas très gentille de me dire que tu as une petite idée et de ne pas partager l’information. »
Frustrée à l’idée de ne toujours pas avoir de réponse que ce de l’une ou de l’autre, j’avais opté par la façon la plus simple confronter directement la rousse. C’est pourquoi on avait pris la direction de la salle de musique avec Nina. En entrant dans la pièce, je m’étais apposé contre le mur avant de fermer les yeux pour apprécier le rythme des notes. Seulement la voix de Nina a brisé le charme du moment. J’ouvre les yeux avant de lui lancer un regard noir, elle ne pouvait pas attendre quelques minutes ? Non, il a fallu qu’elle fasse sa Nina. Je l’adore mais parfois j’apprécierais qu’elle soit moins boute-en-train. Je baisse la tête regardant mes pieds armé de gros chaussons à tête d’hippogriffes, un cadeau d’oncle Elffin. Je soufflais doucement alors que j’essayais toujours de comprendre.
Oh j’en ai marre, elle va continuer longtemps à nous ignorer de la sorte ? Si elle veut plus être mon amie ou ne veut plus me parler autant me le dire plutôt que de faire la sourde oreille comme si nous n’étions pas là. En m’avançant vers elle, j’attrape une chaise que je fais racler sur le sol, pas grave, il y a des patins en dessous pour ne pas abimer le sol. Je finis par m’assoir à côté d’elle. « Ca suffit maintenant, dis ce qu’il se passe, sinon je t’assure que je te fou la paix pour de bon. » Ce qui voulait dire que je ne t’adresserais plus du tout la parole.
Frustrée à l’idée de ne toujours pas avoir de réponse que ce de l’une ou de l’autre, j’avais opté par la façon la plus simple confronter directement la rousse. C’est pourquoi on avait pris la direction de la salle de musique avec Nina. En entrant dans la pièce, je m’étais apposé contre le mur avant de fermer les yeux pour apprécier le rythme des notes. Seulement la voix de Nina a brisé le charme du moment. J’ouvre les yeux avant de lui lancer un regard noir, elle ne pouvait pas attendre quelques minutes ? Non, il a fallu qu’elle fasse sa Nina. Je l’adore mais parfois j’apprécierais qu’elle soit moins boute-en-train. Je baisse la tête regardant mes pieds armé de gros chaussons à tête d’hippogriffes, un cadeau d’oncle Elffin. Je soufflais doucement alors que j’essayais toujours de comprendre.
Oh j’en ai marre, elle va continuer longtemps à nous ignorer de la sorte ? Si elle veut plus être mon amie ou ne veut plus me parler autant me le dire plutôt que de faire la sourde oreille comme si nous n’étions pas là. En m’avançant vers elle, j’attrape une chaise que je fais racler sur le sol, pas grave, il y a des patins en dessous pour ne pas abimer le sol. Je finis par m’assoir à côté d’elle. « Ca suffit maintenant, dis ce qu’il se passe, sinon je t’assure que je te fou la paix pour de bon. » Ce qui voulait dire que je ne t’adresserais plus du tout la parole.
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Le vrai plaisir des disputes, c'est la réconciliation
ft @Mayline Smith & @Blodeuyn Cynfeirdd
28 décembre 2022
Pour être honnête, Nina mourait d'envie de confier ses doutes à @Blodeuyn Cynfeirdd mais elle s'y était abstenue. La relation avec les deux autres filles était déjà assez compliquée pour qu'elle vienne en rajouter une couche même si elle sera amenée à le faire à un moment donné. Mais connaissant Blo', elle n'allait pas lâcher l'affaire de sitôt. La preuve, c'était son idée d'aller retrouver Mayline histoire de comprendre quelle mouche l'avait piquée. Il suffisait de suivre les notes de musique pour la retrouver en train de pianoter en arborant cet air maussade. Ah bah dites donc, ce week-end il promet !
Nina dans toute sa splendeur et son naturel vint essayer de la titiller un peu. Rien. Que dalle. La lionne leva alors les yeux vers sa colocataire un peu décontenancée. Finalement, ce fut Blo' qui prit le taureau par les cornes. La sang-mêlée quant à elle s'était mise accroupie à l'opposée, affichant pour une fois une mine des plus sérieuses.
« May. C'est moi le problème c'est ça ? » C'était ce qu'elle croyait, en tout cas.
« T'as rien à craindre de moi, je te le jure. » Tout en restant dans cette position pour le moins peu confortable aux yeux des autres - mais pas pour elle, ça l'aidait à se canaliser, Nina poursuivit en s'adressant cette fois-ci à sa meilleure amie.
« Tu veux vraiment savoir ce que je pense ? Elle est jalouse, voilà tout. »
A ses yeux, c'était une évidence. Son attitude étrange qu'elle avait remarqué au bal. Les regards. Son instinct lui disait que y'avait anguille sous roche. Comment elle le savait...L'expérience ?
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Au moins, les choses étaient on ne peut plus claires. Blodeuyn tenait donc si peu à moi qu’elle ne comprenait même pas que c’était elle qui m’avait mise à l’écart. J’avais l’impression de me revoir une dizaine d’année auparavant à repousser mon amie qui aimait bien écouter mes histoires d’hippogriffes, de licornes et de magie. Celle-là même que j’avais repoussé un soir, voyant un hématome sur son bras. Je n’étais pas idiote, j’avais vite fait le lien entre ce que je subissais et cette marque si reconnaissable. Celle-là même que j’avais repoussé encore et encore jusqu’à ce qu’elle se fâche et qu’elle me laisse seule. À l’époque, j’en avais pleuré toute la nuit, elle avait été ma seule amie et je l’avais forcé à me détester pour la protéger. Je n’avais pas voulu qu’elle subisse le même sort que moi. J’avais pensé bien faire et peut-être m’étais-je trompée.
Cette fois, c’était Blo qui me repoussait, déjà une première fois au bal et maintenant une fois de plus ici dans cette salle qui me servait de refuge. Déçue de sa réaction, je fermais les yeux, sans cesser de jouer. Je n’avais pas besoin de voir pour continuer, je connaissais l’instrument par cœur. La musique changea et dans la cacophonie de note sans queue ni tête une mélodie se dessinât lentement, allant doucement vers les aiguës, telle une plainte. Je m’étais fourvoyée. J’avais cru à tort qu’elle pourrait être mon amie. Contrairement à moi qui avais éconduit mon amie d'enfance pour la sauvegarder des autres pensionnaires, Blo ne me rembarrait visiblement que pour me faire souffrir. Je comprenais maintenant à quel point, il avait dû être dur à mon ancienne camarade du pensionnat d’accepter ce châtiment qu’elle n’avait pas mérité. Si je pouvais changer les choses, je ne lui aurais pas parlé comme je l’avais fait. Je ne la repousserais même pas maintenant que j’étais moi-même dans cette misérable situation.
Des larmes se mirent à couler le long de mes joues. Imperceptiblement, j’interprétais ma complainte sur leurs rythmes, rendant la mélopée encore plus triste qu’elle ne l’était déjà. Seule, je l’avais été depuis que j’avais repoussé ma première amie et telle une punition seule, je resterais. C’était donc ça mon destin, ne jamais être accepté pour ce que je suis. Je continuais de jouer un moment ce gémissement musical accordé en chœur avec mes lamentations. Je continuais de jouer, mais l’âme n'y était plus, je continuais de jouer pour ne pas à avoir à lui parler. Je ne savais pas quoi lui dire, ni ce que je ressentais réellement. Je n’arrivais pas à calmer ce maelström d’émotion qui se déchaînait dans ma tête et je ne pouvais décemment me faire du mal devant elles pour soulager ce déferlement.
Ce fut Nina qui brisa cet enchantement en parlant une nouvelle fois. Tout doucement, mes mains secouées par les sanglots arrêtèrent de pincer la corde et plus doucement encore, je reposais la harpe sur ses pieds avant de laisser mes bras ballants pendre sans but à mes côtés. Non, ce n’était pas elle le problème. Je savais bien qu’elle n’était pas une menace. À vrai dire, je l’avais connu avant même de rencontrer Blo pour la première fois. Collègue sous les ordres de Madame Rosermatha, avant que Madame Hope ne lui rachète le bar. Non, je n’étais pas non plus jalouse, enfin peut être un peu, mais ce n’était pas la raison profonde du problème.
Le souci, c’était moi, ce que j’étais. L’image que Blodeuyn m’avait renvoyée de moi-même malgré elle, celle qui me collait à la peau depuis tant d’années. Je ne suis rien murmurais je à voix basse entre un sanglot et un reniflement. Une pauvre folle tout juste bonne à divertir les autres par sa musique et sa fragilité mentale. Une misérable crédule dont on pouvait facilement se jouer. Ressentant une profonde frustration, je la laissais me gagner avant de me lever d’un bond. Je préférais encore me retrouver seule qu’être un simple objet de divertissement à mon insu. Essuyant mes larmes d’un revers de manche, j’articulais : laissez-moi !
Cette fois, c’était Blo qui me repoussait, déjà une première fois au bal et maintenant une fois de plus ici dans cette salle qui me servait de refuge. Déçue de sa réaction, je fermais les yeux, sans cesser de jouer. Je n’avais pas besoin de voir pour continuer, je connaissais l’instrument par cœur. La musique changea et dans la cacophonie de note sans queue ni tête une mélodie se dessinât lentement, allant doucement vers les aiguës, telle une plainte. Je m’étais fourvoyée. J’avais cru à tort qu’elle pourrait être mon amie. Contrairement à moi qui avais éconduit mon amie d'enfance pour la sauvegarder des autres pensionnaires, Blo ne me rembarrait visiblement que pour me faire souffrir. Je comprenais maintenant à quel point, il avait dû être dur à mon ancienne camarade du pensionnat d’accepter ce châtiment qu’elle n’avait pas mérité. Si je pouvais changer les choses, je ne lui aurais pas parlé comme je l’avais fait. Je ne la repousserais même pas maintenant que j’étais moi-même dans cette misérable situation.
Des larmes se mirent à couler le long de mes joues. Imperceptiblement, j’interprétais ma complainte sur leurs rythmes, rendant la mélopée encore plus triste qu’elle ne l’était déjà. Seule, je l’avais été depuis que j’avais repoussé ma première amie et telle une punition seule, je resterais. C’était donc ça mon destin, ne jamais être accepté pour ce que je suis. Je continuais de jouer un moment ce gémissement musical accordé en chœur avec mes lamentations. Je continuais de jouer, mais l’âme n'y était plus, je continuais de jouer pour ne pas à avoir à lui parler. Je ne savais pas quoi lui dire, ni ce que je ressentais réellement. Je n’arrivais pas à calmer ce maelström d’émotion qui se déchaînait dans ma tête et je ne pouvais décemment me faire du mal devant elles pour soulager ce déferlement.
Ce fut Nina qui brisa cet enchantement en parlant une nouvelle fois. Tout doucement, mes mains secouées par les sanglots arrêtèrent de pincer la corde et plus doucement encore, je reposais la harpe sur ses pieds avant de laisser mes bras ballants pendre sans but à mes côtés. Non, ce n’était pas elle le problème. Je savais bien qu’elle n’était pas une menace. À vrai dire, je l’avais connu avant même de rencontrer Blo pour la première fois. Collègue sous les ordres de Madame Rosermatha, avant que Madame Hope ne lui rachète le bar. Non, je n’étais pas non plus jalouse, enfin peut être un peu, mais ce n’était pas la raison profonde du problème.
Le souci, c’était moi, ce que j’étais. L’image que Blodeuyn m’avait renvoyée de moi-même malgré elle, celle qui me collait à la peau depuis tant d’années. Je ne suis rien murmurais je à voix basse entre un sanglot et un reniflement. Une pauvre folle tout juste bonne à divertir les autres par sa musique et sa fragilité mentale. Une misérable crédule dont on pouvait facilement se jouer. Ressentant une profonde frustration, je la laissais me gagner avant de me lever d’un bond. Je préférais encore me retrouver seule qu’être un simple objet de divertissement à mon insu. Essuyant mes larmes d’un revers de manche, j’articulais : laissez-moi !
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FICHE DE PERSO
Nina, Mayline & Blodeuyn - 28 décembre 2022
Je regardais Nina en clignant des yeux. « Jalouse ? Elle n’a aucune raison d’être jalouse. » C’est complètement stupide de penser cela. Je veux dire Nina, c’est juste ma meilleure amie c’est tous. « Je ne vois vraiment pas pourquoi elle serait jalouse. Puis de toute façon, hors de question que je me sépare de toi Nina, tu es ma meilleure amie. » Je ne cèderais pas à ce genre de caprice.
‘Laissez-moi’ Bien ce n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde, elle veut qu’on la laisse tranquille, pas de problème, je la laisse seule si c’est ce qu’elle veut, ce n’est pas la peine de venir me voir ensuite en pleurant. « Tu veux être seule très bien, je te laisse, revient me voir quand tu auras grandi, quand tu auras appris à parler avec des phrases et surtout à dire les choses, j’en ai marre de devoir deviner à chaque fois qu’elle est le problème avec toi. Je ne suis pas psychologue, c’est ma tante. Alors quand tu auras le courage de venir me dire ce que tu as réellement alors peut-être que je serais encline à t’écouter. » m’exclamais-je virulente avant de me lever faisant tomber la chaise en me levant, mais c’était le dernier de mes soucis. Je me dirige vers la porte de la pièce pour sortir, je pose ma main sur la poigné avant de me retourner une dernière en soufflant doucement. « Je t’aime bien May, vraiment, mais tu me fais la gueule depuis le début des vacances sans aucunes raisons et franchement j’en ai marre de devoir attendre que tu daignes me dire les choses. Merde, je ne vais pas te tuer pour oser dire les choses, je les dis bien à Nina et elle le fait aussi avec moi. Je réitère une dernière fois, c’est quoi le problème ? » Si cette fois, je n’avais pas de réponse, je franchirais la porte sans remord. J’aurais essayé.
‘Laissez-moi’ Bien ce n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde, elle veut qu’on la laisse tranquille, pas de problème, je la laisse seule si c’est ce qu’elle veut, ce n’est pas la peine de venir me voir ensuite en pleurant. « Tu veux être seule très bien, je te laisse, revient me voir quand tu auras grandi, quand tu auras appris à parler avec des phrases et surtout à dire les choses, j’en ai marre de devoir deviner à chaque fois qu’elle est le problème avec toi. Je ne suis pas psychologue, c’est ma tante. Alors quand tu auras le courage de venir me dire ce que tu as réellement alors peut-être que je serais encline à t’écouter. » m’exclamais-je virulente avant de me lever faisant tomber la chaise en me levant, mais c’était le dernier de mes soucis. Je me dirige vers la porte de la pièce pour sortir, je pose ma main sur la poigné avant de me retourner une dernière en soufflant doucement. « Je t’aime bien May, vraiment, mais tu me fais la gueule depuis le début des vacances sans aucunes raisons et franchement j’en ai marre de devoir attendre que tu daignes me dire les choses. Merde, je ne vais pas te tuer pour oser dire les choses, je les dis bien à Nina et elle le fait aussi avec moi. Je réitère une dernière fois, c’est quoi le problème ? » Si cette fois, je n’avais pas de réponse, je franchirais la porte sans remord. J’aurais essayé.
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Le vrai plaisir des disputes, c'est la réconciliation
ft @Mayline Smith & @Blodeuyn Cynfeirdd
28 décembre 2022
Nina ne pensait pas que cette histoire partirait aussi loin. Certes, elle avait connaissance de ce mur entre les deux filles ayant bien compris que @Blodeuyn Cynfeirdd commençait à se lasser qu'on la fasse tourner ainsi en bourrique. S'il lui arrivait de le faire, c'était simplement pour l'embêter. Mais là, @Mayline Smith ne réalisait pas à quel point ça devenait éprouvant de rester dans son mutisme. Et quand des explications lui sont enfin demandées, elle se refermait d'autant plus ! Donc oui, Nina avait balancé ce qu'elle croyait être vrai pour tenter de crever l'abcès. Elle savait que Mayline enviait sa proximité avec Blo, ça se lisait comme le nez au milieu de sa figure. En revanche, la Gryffondor ne savait pas comment l'interpréter. Est-ce que c'est leur amitié qui la dérangeait ? Ou il y avait plus que ça ? La jeune femme avait souris lorsque Blodeuyn affirmait que rien ni personne ne pourra briser leur complicité. Et Nina était aussi de cet avis. Elle restait toutefois témoin bien malgré elle du pétage de plombs de la Cynfeirdd qui était à deux doigts de quitter la pièce ! Allaient-elles vraiment laisser cette histoire pourrir leur week-end ? Hors de question. Nina se releva, pensant que sa meilleure amie allait vraiment partir avant que celle-ci ne tente une dernière fois de résonner Mayline. La sang-mêlée comprit à ce moment-là qu'elle n'avait plus qu'une chose à faire.
« Je vais vous laisser toutes les deux, peut-être que c'est mieux. »
Décida la Gryffondor qui avait attrapé machinalement le poignet de Blo avant de lâcher prise.
« Si vous me cherchez je serais sûrement dans ma chambre. Allez, sans rancune les filles ! »
Elle termina sur une attitude positive, adressant un clin d'œil et un sourire aux deux sorcières postées devant elle. Prenant la direction de la porte, Nina s'arrêta pour murmurer dans l'oreille de sa colocataire préférée :
« Ne lui dis pas, je serai juste derrière la porte. »
Puis la jeune femme s'en alla pour attendre comme promis dans le couloir, s'affaissant contre le mur. Un soupire las s'échappa d'entre ses lèvres. Pourquoi les choses devaient être aussi compliquées ?
INFOS
FICHE DE PERSO
Elle ne savait que je ne pouvais lui dire réellement ce que je ressentais. J’étais toujours et en permanence dans un maelström émotionnel qui ne s’arrêtait jamais. Elle ne connaissait pas mon vécu et ne pouvait donc savoir qu’avec Nina en plus dans la balance, je revoyais les vieux schémas pervers de l’orphelinat se répéter.
Avant même que je pus ouvrir la bouche pour répliquer que Nina décidait de nous laisser régler cette dispute seule. Je ne pus m’empêcher de remarquer, leurs messes basses avant qu'elle ne s’éloigne. J’étais certaine qu'elle se moquait de moi. J’attendis qu’elle sorte avant de prendre la parole : je ne suis jamais rien d'autre que la folle dont ta tante s'occupe, c'est donc ça ? J'aurais pu le parier, on en revenait toujours à la même chose.
Haussant le ton, je m’exclamais : bah, il est là le problème. Je ne suis pas une bête de foire que tu peux exhiber comme bon te semble pour amuser tes amis… Après un court instant de pause, je continuais en laissant entendre ma déception : ... Je pensais qu’on était amie... J’ai voulu y croire… Si j’étais sincère dans ces deux déclarations, ce qui suivit ne l’était clairement pas. Haussant les épaules, je confessais d’une voix sonnant faux : ça ne fait rien, oublie ! Je ne fis aucun geste pour la retenir quand elle se dirigea vers la porte. Par cette simple action, elle me confirmait qu’elle n’en avait rien à faire de moi.
Je venais de réaliser que son seul choix venait de sceller mon destin. Personne ne se préoccupait de moi, alors pourquoi continuer à faire semblant d’être normale ? Pourquoi continuer à se préoccuper de ce qu’ils pensent ? Je vivais pour moi pas pour eux et je voulais juste devenir musicienne. Les ASPICs ? Les BUSES ? Poudlard ? La coupe des Maisons ? Gryffondor ? Ou même Serdaigles, ma maison ? J’en avait plus rien à faire, je n’en avais jamais rien eu à faire de tout ça. Je n’irais désormais à Poudlard que pour les cours et seulement pour le cours. J’avais un toit au-dessus de ma tête à Pré-au-Lard et un travail. Maeve m’avait promis que je pourrais sortir de cette maudite école quand j’en avais envie et je comptais bien abuser de ce droit.
Avant même que je pus ouvrir la bouche pour répliquer que Nina décidait de nous laisser régler cette dispute seule. Je ne pus m’empêcher de remarquer, leurs messes basses avant qu'elle ne s’éloigne. J’étais certaine qu'elle se moquait de moi. J’attendis qu’elle sorte avant de prendre la parole : je ne suis jamais rien d'autre que la folle dont ta tante s'occupe, c'est donc ça ? J'aurais pu le parier, on en revenait toujours à la même chose.
Haussant le ton, je m’exclamais : bah, il est là le problème. Je ne suis pas une bête de foire que tu peux exhiber comme bon te semble pour amuser tes amis… Après un court instant de pause, je continuais en laissant entendre ma déception : ... Je pensais qu’on était amie... J’ai voulu y croire… Si j’étais sincère dans ces deux déclarations, ce qui suivit ne l’était clairement pas. Haussant les épaules, je confessais d’une voix sonnant faux : ça ne fait rien, oublie ! Je ne fis aucun geste pour la retenir quand elle se dirigea vers la porte. Par cette simple action, elle me confirmait qu’elle n’en avait rien à faire de moi.
Je venais de réaliser que son seul choix venait de sceller mon destin. Personne ne se préoccupait de moi, alors pourquoi continuer à faire semblant d’être normale ? Pourquoi continuer à se préoccuper de ce qu’ils pensent ? Je vivais pour moi pas pour eux et je voulais juste devenir musicienne. Les ASPICs ? Les BUSES ? Poudlard ? La coupe des Maisons ? Gryffondor ? Ou même Serdaigles, ma maison ? J’en avait plus rien à faire, je n’en avais jamais rien eu à faire de tout ça. Je n’irais désormais à Poudlard que pour les cours et seulement pour le cours. J’avais un toit au-dessus de ma tête à Pré-au-Lard et un travail. Maeve m’avait promis que je pourrais sortir de cette maudite école quand j’en avais envie et je comptais bien abuser de ce droit.
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