I feel like I became a zombie [Viper]

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Quincy secoua la tête. Il avait bien compris ce que voulais dire le vert, mais il n'était pas d'accord. « Cette curiosité mal placé ? En quoi je suis curieux, si ce sont mes propres standards … Évidemment que j'ai bien saisit l'idée général, mais ça ne veut pas dire que je suis d'accord avec toi. Encore une fois, personne ici n'est contre toi » Certainement pas lui. Et oui, bien sur qu'il y avait des cons partout, et des peureux aussi. Il était mal placé pour ne pas comprendre le moins des vues des lâches aussi, mais entre avoir peur et se moquer, ou pourrir la vie des autres, il y avait un énorme pas. Il pouvait comprendre ceux qui avaient peur, pas ce qui mettait les gens différents dans des états pareils...

Et il ne comptait pas le laisser partir, en acceptant l'étiquette qu'il cherchait à lui coller. Elle était fausse. Et sur bien des points. Mais plus que ça, ça le frustrait de voir partir quelqu'un si mal. S'il y avait bien quelque chose qu'il détestait, c'était de voir des gens tristes. Ça pouvait paraître crétin et naïf, mais il avait toujours été comme ça. Attiré par les gens, et forcément, pas pour les voir souffrir ou pleurer. Non, il pouvait être lourd, chiant, parfois dépasser les bornes, il n'avait jamais été sadique … Maladroit, par contre …Il le savait, mais il n'était pas du genre à se prendre la tête là dessus. Non, il avait foncé, persuadé qu'un contact physique faisait toujours du bien, pour donner un mouvement au vert aussi, en avant, comme pour le remettre sur pied. Mais il aurait sûrement du s'attendre que ça ne passerais pas vraiment … ça n'était pas la première fois qu'il se faisait jeter, mais d'habitude, ça tenait plus d'une bonne petite gifle, parfois simplement du à un vocabulaire peu subtile … Mais le coup de coude, ça...

Quincy se pencha en avant. Loin d’être un grand guerrier. « Merde, on t'a jamais dit, faite l'amour, pas la guerre … j'en méritais pas autant » siffla t'il, un peu surpris. Il releva les yeux vers ce dernier, pas ravi. Sa main viens se caler sur son flan avec une grimace. « Tu te sers souvent des autres comme punching ball ? » rajouta Quincy, en secouant la tête. Autant pour toutes ses paroles précédentes que pour le coup même. « Je cherche rien à prouver, c'est ... » Il soupira. « C'était … juste … J'aurais pu te faire un câlin et là, j'aurais compris la réaction. Mais là … c'est juste un geste amical, rien qui mérite une tel contre attaque » Le bleu eu un léger soupir, avant qu'un très léger sourire passe sur ses lèvres En vrai, la scène était tellement ridicule. Envers lui même. Se faire rejeter de la sorte, ça méritait une palme quand même … « Je suis désolé » reprit Quincy en se redressant un peu mieux. « En général, un contact physique, ça fait du bien. Je voulais juste te prouver que je n'ai pas envie de courir à l'autre bout du château à cause de ta présence. J'aurais fait ça avec mes amis, avec les gens qui me plaisent, c'est juste naturel. Pas besoin d'élever des créatures bien moches ensemble ... » Quincy eut une légère grimace amusé à l'idée. Non, pas le meilleur animal de compagnie, vraiment « Mais c'est vrai que tout le monde est pas fan , je suis désolé. Vraiment » Le pire, c'est que c'était sincère. Malgré la violence du contre coup, Quincy avait conscience que tout le monde n'était pas forcément aussi tactile que lui. Ça lui sortait souvent de l'esprit … preuve encore une fois. Après il n'aurait pas été contre avoir des excuses non plus, parce que c'était sur qu'il allait gagner un beau bleu là !

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ft. @Quincy Cayce

Pur réflexe, instinct de survie à l'arôme d'un traumatisme patent, en un cillement, en un simple battement d'un myocarde enchainé, l'aspic n'avait su retenir la vivacité de ses crochets. Pris au dépourvu et sans l'éventualité d'une porte de sortie s'esquissant, le préjudice aveugle de sa contre-attaque s'était logé contre le flanc vulnérable du rapace, avant qu'il ne s'évade des serres de l'oiseau de proie. Défait de cette proximité malaisante, l'ombre d'une silhouette paternelle brossant son esprit, le lycanthrope perdit du terrain face à cette folie passagère, l'amertume d'un passé dont il ne pouvait s'échapper arrosant à sa guise un inconscient éveillé par la familiarité innocente de l'Aigle. Le souffle court, les iris effacés d'une mydriase ténébreuse, la lumière se volatilisa en un rideau de fumée tombé sur sa carcasse malmenée d'un frisson aphasique. Le regard perdu sur la forme nébuleuse du bleu, l'air absent et transporté d'un souvenir délétère, Viper resta un court instant au parfum de minutes navrantes à contempler l'immensité d'un flou dressé en voile occultant. Les secondes s'écoulèrent sans qu'il ne se rompe d'un mouvement, inerte et son être incapble de répondre au moindres instruction d'un entendement pantelant. Les paumes se réconfortant contre ses cuisses, l'échine courbée en arc de cercle bienfaiteur et la respiration saccadée, le japonais siffla l'éther à force d'une haleine immodérée.

Les lèvres fendues d'une cabriole bestiale, le râle de son halètement mis en pièce le silence moribond duquel il s'extrayait avec désagrément. Se cabrant de nouveau en une droiture froide, ses amandes arrosèrent le bougre d'un baiser aiguisé. Un rictus fleurissant sur un visage blêmit, il secoua la tête nonchalamment à l'impertinence de l'Aiglon. « Au risque que ça ne t'échappe, il n'y a rien d'amical entre nous ! Alors continue sur ta lancée et arrête d'essayer de me prouver qu'on peut être pote, ça ne marche pas ! » D'un vers assassin gratté d'un mépris cuisant, l'hybride ne daigna pas croiser les yeux du maladroit, par peur d'y déceler la lueur maladive d'une pitié ou pire encore, celle d'une peur pathologique instiguée par la nature imprévisible du louveteau. Modulant ses prises oxygénées sur le rythme d'un organe en stase, ses pensées s'adoucirent à mesure que l'allure de son carmin s'attiédissait. Finalement, ses pupilles se rétractèrent et de nouveau l'éclat lumineux de l'étage baigna sa vision des contours épais de l'imprudent. Frottant ses paupières, le nippon haussa spontanément les épaules aux excuses de l'Asiatique. Étaient-elles sincères ou n'était-ce qu'une diversion afin de noyer le strangulot et passer l'éponge sur un accident regrettable pour les deux partis ? Saito n'avait que faire de cette dérobade au goût lacunaire.

D'un soupir affligé, ses mirettes roulèrent dans leur orbite, exaspération et impatience flirtant dangereusement avec leur limite, alors que le Serdaigle se prêtait au jeu d'un alibi bancal mais tout aussi sincère et candide. Et même si ce dernier faisait fausse route sur un bon nombre de point, il n'en demeurait pas moins digne de vouloir faire amende honorable. D'une inspiration acide, ses fibres musculaires relâchant de leur pression, le loup se déraidit. « T'aurais sans doute dû commencer par là ! » Ses lucarnes toute aussi fuyante, d'une inclinaison légère, il lui accordait le sursis d'une apostrophe. Si l'enfant de l'Est louait ce courage fébrile à reconnaître ses torts, il n'en oubliait pas pour autant l'affront d'une méprise. Un pas dans la bonne direction, il lui devait bien cela. « Puisque tu cherches à tout prix à te faire pardonner, dis-moi pourquoi tu force autant ? T'es plutôt insistant pour quelqu'un qui se fait rejeter… » L'écho de sa curiosité courra le corridor, mourant contre les fortifications d'un château asphyxiant et cristallisant à lui seul les ressentiments d'une caste sorcière désavouée. Les mains flanquées dans ses poches afin de dissimuler les tremors d'un corps encore sujet aux caprices d'une psyché fragilisée, le sang-mêlé s'avança d'une timide foulée vers ce punching ball sur pieds.

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Quincy soupira, un peu blasé par les paroles du vert. Rien d'amical. « T'es dur là ! » Sa main maintenant toujours la zone qui s'était fait attaqué. Pas vraiment du genre à prendre bien les coups … pas du tout habitué en soit. Une bonne gifle à la rigueur, mais ça. Rien d'amical … Il secoua doucement la tête. « Je pensais que si pourtant, enfin … » Effectivement depuis tout à l'heure, le serpentard ne semblait pas spécialement l’apprécier, mais la dernière fois, ça avait fini de manière plutôt sympathique Sans compter que le bleu n'était pas du genre à voir les autres autrement que de manière sympathique … au moins, ça montrait rapidement au romantique, mais c’était une autre histoire. En quoi c'était mal de vouloir être amical ? « Et pourquoi ça ne marcherait pas ? » Reprit le serdaigle avec un léger sourire. « Maintenant que j'ai compris que le contact physique, c'est pas ta tasse de thé, on est pas obligé de se détester non plus » Son sourire s'accentua un peu, pas du genre à détester qui que ce soit … et bien conscient que le coup qu'il avait pris, bien que brutal … c'était un peu de sa responsabilité quand même.

« Oui, j'aurais sans doute du commencer par là, ou surtout par du réconfort sans te toucher, je l'ai un peu appris à la dure là » ajouta Quincy avec un léger rire moqueur face à ce retour de bâton Il était bon joueur … conscient qu'il avait merdé. Se rendant compte que le vert avec quelque chose d'un animal sauvage … Pas forcément du à sa condition, plus dans son attitude. L'approcher n'était pas sans risque … Il l'observa un instant, se demandant si c'était réellement dans son caractère ou si sa morsure avait imprégné certains comportement … Pas conscient que Viper n'était pas un lycanthrope comme lui de ce coté là. Mais sa réflexion fut coupé par les paroles du serpentard … Causant un nouveau rire. « Ah si tu savais combien de fois je l'ai entendu ça … Il paraît que ça me rends un peu lourd » répondit en finissant par relâcher le futur bleu qu'il aurait.

Non, entendre ce genre de question, ça n'était pas nouveau … « J'ai tendance à être tenace déjà. Quand quelque chose me plaît, je me contente rarement d'un non … et ouais , je sais, ça ne sonne pas toujours très bien » reprit il avec une grimace. Il n'arrangeait pas son image là. Quincy remit une des ses mèches derrière une oreille, en secouant la tête. C'était quand même plus complexe ici que dans une situation classique, parce qu'une des raisons qui l'avait attiré vers ce serpentard là, ce n'était pas son physique, ou une attitude. Quoi que ça aurait pu être le cas, s'il n'y avait pas eu toute cette question de lycanthropie derrière … « Après, ça me paraît logique, d'avouer une erreur … » tout simplement Quincy haussa les épaules, montrant a quel point il trouvait ça normal. « Je voulais faire ça pour les bonnes raisons, pas te mettre en rogne, ça me paraît normal d'éclaircir ce point... » rajouta le bleu en hochant la tête. « Tu es tenace sur le fait de me fuir sans raisons, du coup, je me sens obligé de continuer à te poursuivre pour te prouver que tu as tort. C'est un cercle sans fin » Il eut un léger sourire en coin, un peu amusé. Parce qu'il se rendait compte du ridicule de son propre comportement … Quel intérêt de continuer à s’intéresser à quelqu'un qui semblait le détester ? Il n'avait jamais été un fan du rejet en général , persuadé qu'il pouvait s'entendre avec tout le monde. Mais dans le cas de ce vert, c'était aussi pour lui montrer qu'il n'avait aucune obligation à rejeter tout le monde. Peu importe sa condition.

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ft. @Quincy Cayce

L’oisillon allait devoir s’y faire, la vie était ainsi faite et rien n’était définitivement acquis tant que les efforts ne s’harmonisaient aux paroles légères et promesses éthérées jetées en pâture à l’indélicatesse d’une réalité assassine. Si l’enfant-loup l’avait appris à ses dépens, au travers d’expériences que peu de ses semblables ne traverserait de leur vivant, il laissait volontiers aux autres la joie et la peine de se construire au fil des épreuves dressées par leur destin. En se comportant de la sorte avec ce curieux personnage, même s’il n’en prenait malheureusement aucun plaisir malsain, les vagues successives à l’écume de désillusions et de regrets, le poussait irrémédiablement au rejet des autres, instinct de protection taillé dans le cuir de ses échecs et dont il ne parvenait à se défaire. « Penser n’est pas ton fort, si je peux me permettre un conseil, laisse les autres s’en charger pour toi. » D’un énième soupir nasal, son timbre reposé de tout dédain se fana, parfum sans saveur, écrin affadit d’un vers à l’épine affilée. Le regard englouti dans l’immensité d’un vide aspirant un subconscient voguant au creux de contrées lointaines, le yokai se noya d’une marée de sentiments contradictoires, d’envies incompatibles. Secouant la tête aux inepties épanouies de l’Aigle, le visage du japonais se raidit d’une contorsion à l’arôme frustrant. « Du fait que je ne te montre aucune affection particulière, tu pars donc du principe que je te déteste ? Je te comprends un peu mieux. Avec toi, c’est soit noir, soit blanc, aucune place pour la nuance. » L’oni pris le chemin d’une philosophie aisée, résumant à sa manière la maladresse du jeune homme. Un rictus bernant l’impatience de l’ookami, ses iris analysèrent brièvement le bleu, avant qu’un souffle déçu ne glisse avec amertume le long de ses lèvres.

Les paumes plaquées sur le derme fébrile de ses paupières closes, l’hybride se lava de ses péchés, cloîtré dans un silence ecclésiastique. Une moue maussade figea toutefois ses traits d'une impassibilité maladive aux gazouillis de l'Aiglon, alors que ses bras retombaient tel des membres désarticulés, le long de sa carcasse. Les notions de réconfort, de foyer, d'amitié ou bien encore d'amour, lui échappaient telle des valeurs devenues d'étrangères lorsque les couleurs de la mort étaient venue l'étreindre d'une caresse froide. Et s'il se faisaient les dents auprès de rares élus, à essayer sporadiquement de se réapproprier la portée et le sens de ces étoffes, il peinait à succomber à l'empathie ou à laisser la chaleur de leur présence raviver un organe meurtris par les années confondant bien souvent leur intérêt sympathique pour une pitié déplacée et dont il n'avait nul besoin. « Tes préjugés ne te font aucune faveur ! Apprends à lire à travers les expressions et signaux de tes interlocuteurs avant de te perdre en élans indécents… » Campant ses positions et se gardant la suggestion d'écouter les battements cardiaques rendus si clair par leur proximité, Viper baissa le menton, tentative puéril de s'esquiver à l'empreinte égayée du Serdaigle. Un haussement d'épaule majora le besoin de balayer les rires en cascades de l'ingénu, gêne palpable dans une situation qu'il ne trouvait guère propice aux effusions joviales.

Les réponses du rapace laissèrent le lycaon sur sa faim. La lippe fauchée d'un assaut surprise d'ivoire, l'ookami se râcla la gorge, subtilité ajournant l'impulsion d'un râle de semonce. Si l'Asiatique se livrait sans faille et s'ouvrait aux interrogations d'un parfait étranger, Saito éprouvait une difficulté à croire que seules la curiosité et la nécessité d'une approbation ne justifiaient l'entêtement d'une approche intempestive. « Et si on brisait ce cercle vicieux ensemble ? J'arrête de te fuir, si tu cesse de me poursuivre ?» L'impression que le bleu et argent lui cachait quelque chose de plus profond dressé en singularité nouvelle, le nippon releva ses amandes. Le scrutant fixement, sondant ces pupilles aérées d'une gaité coriace et exaspérante à son goût, d'une ultime foulée, la distance nerveuse séparant ces deux entité se rompit sous l'instigation du gamin d'Orient. « Ou alors peut-être ferais-je l'effort de ne plus me soustraire à ta présence quand tu aurais finis de te cacher derrière des sourires vide de sincérité, qu'est-ce que tu en pense ? » Avance confiante, convaincu de l'existence d'une cause moins évidente, le lycanthrope se fit plus pressant, plus insistant encore que n'aurait plus se montrer l'érudit. La tête légèrement inclinée, le visage anormalement proche de son cousin oriental, ses sens en alerte de la moindre erreur, le loup tendit son piège avec doigté, sa menotte refermée sur le poignet de l'impertinent. Une fragrance d'émotion suspecte caressant son odorat ou le murmure d'un myocarde chantant aux tympans. Un carmin en ébullition asséchant ses papilles ou le frisson d'un mensonge piquant sa paume. Ou bien même l'agitation d'un corps courant le miroir de ses orbites, rien ne parviendrait à se soustraire l'hyper vigilance de l'animal désormais, en chasse.

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« Alors je pars du principe que tu me déteste à cause des attaques verbales et celle plus physique surtout » répondit Quincy avec un demi-sourire, en tapotant la zone qui s'était pris un coup direct. C'était à demi de l'humour, parce qu'il avait bien conscience qu'il l'avait un peu cherché, mais encore une fois le serpentard se servait de ses mots mêmes pour se tenir à distance. Non qu'il imagine que ce dernier le haïssait lui spécifiquement, ça semblait bien plus général et justement, le bleu avait un peu envie de sortir du lot. Pour tout un tas de raison. Par ego, déjà, tout bêtement Se sentir mis dans un sac avec tout les autres … non merci. Surtout vu le sujet qui plus est … Mais justement, il ne voulait pas être mis avec tout ces cons effrayés … Une ombre de sourire moqueur passa sur ses lèvres Comme s'il n'était pas effrayé d'une certaine manière … Juste différemment de ce qu'imaginer le serpentard. « Mais j'ai surtout l'impression que là où moi je le vois tout blanc, tu le vois tout noir ... » corrigea ensuite le serdaigle, parce que oui, il se voulait optimiste, mais depuis tout à l'heure, son interlocuteur n'était pas des plus nuancés non plus.

Un nouveau sourire passa sur son visage, moqueur. Contre lui même. « Ah mais je le sais … Même si élan indécent, ça fait bien plus poétique que ça ne devrais » Il secoua la tête, conscient qu'il avait toujours tendance à être comme ça … trop amical, trop tactile, et ça ne passait pas toujours. Il s'était encore fait reprendre , récemment, sur son habitude de voir ce qu'il voulait voir aussi … Et sans vouloir blesser qui que ce soit, il y était un peu trop parvenu ces derniers temps. Chose qu'il n'appréciait pas du tout, d'où ses excuses aussi. La réponse du vert le ramena au présent et il grimaça à nouveau. « J'aurais sûrement du voir venir cette réponse » Oui, elle était évidente … « Mais, c'est dommage non ? Enfin, sûrement pour moi ... » Un nouveau soupir amusé. Conscient du ridicule et de son égoïsme aussi. De ne pas vouloir lâcher Un air perplexe passa sur ses traits devant le regard plus incisif de ce dernier, levant un sourcil curieux.

Sa proximité aussi. Il se contenta de se taire, un peu surpris. Il préférait largement ça à une nouvelle tentative de fuite, mais il avait conscience que ça ne voulait en rien dire qu'il avait gagné. Quincy écarquilla légèrement les yeux. Des sourires vides de sincérité … Il soupira, un peu déçu. Parce qu'il ne voyait pas en quoi … Il ne lui avait envoyé aucun sourire faux … Quoi que … Il fronça légèrement ses sourcils. Pas vraiment, même son amusement face à certaines attitudes de ce dernier n'était feint, pas plus que son empathie envers lui … mais, il n'était pas non plus là pour les mêmes raisons que d'habitude. Ce n'était pas juste un physique, ou un tempérament, ça allait plus loin et il en avait pleinement conscience. Sauf que … « Tu devrais éviter d’être si proche des autres, si tu veux éviter que je parte encore dans des élans indécents » reprit Quincy, avec un léger sourire. Moins marqué, moins confiant. Son regard se posa sur propre poignet puis il releva les yeux vers le serpentard, pas sur de savoir ce qu'il attendait. Plus d’honnêteté ? Il appréciait d'entendre qu'il y avait une possibilité que ce dernier arrête de juste le fuir, mais qu’est ce qu'il était censé dire au juste ? Que ses sourires n'étaient en rien des mensonges ? C'était vrai … Être honnête hein ? Finalement, sorti de son flirt habituel, c'était plus compliqué que prévu. Il se retrouvait un peu piégé à son jeu. Son regard passa d'un œil à l'autre, comme cherchant la bonne réponse, avant de le détourner. « Tu ne m'as jamais demandé mon prénom, ou mon nom ... » se contenta t'il, de souffler, le coin de ses lèvres tentant de retrouver un sourire, trouvant tout ça ridicule. Mais ça n'était plus vraiment un secret non plus, c'était idiot que ça le reste ici … « Parce que ça te ferais sûrement changer ta manière de me voir ... » Pas forcément en mieux, mais différemment, c'était certain. « Ou du moins … Tu ne me mettrais plus dans le même sac que les autres » Un soupir blasé lui échappa, presque amusé pourtant. Parce que sur ce point là, il aurait adoré être comme tout les autres. Juste normal.

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ft. @Quincy Cayce

Sa prise fermement menottée à l'aile de cet Aiglon suffisant, tel un piège à loup cranté entamant le plumage fébrile du rapace, le yokai s'était résolu à ne plus lui laisser la passe d'une excuse à l'effluve trompeuse, le pardon d'une énième berceuse soporifique annihilant cette appréhension sauvage qui malgré tout le poursuivait et l'enveloppait de son arôme faisandé. Si bien qu'il n'avait que faire de savoir que leur jugement ne le réduise qu'à l'ombre d'un sorcier au défaitisme patent, d'un être à la vision du monde tronquée par les affronts essuyés à travers les expériences d'une vie de supplice. Peut-être les détestait-il tous sans discernement, mais n'avaient pas mérité cette haine ? N'avaient-ils pas pousser avec un amusement déguisée, la bête dans ses derniers retranchement ? Si le sang-mêlé pouvait aisément comprendre ses torts, il refusait d'essuyer l'entière responsabilité d'une bêtise dont il ne fut que le réceptacle, un bouc-émissaire parmi tant d'autre, un souffre-douleur en minorité et méconnue du grand public. Révulsé et incapable de leur prouver une once d'empathie, si la société ne parvenait à se réveiller, à ouvrir les yeux sur les dérives d'une politique hégémonique, qu'adviendra-t-il de cette diversité qui autrefois faisait la force et la richesse d'un peuple uni sous la bannière de la magie ? Qu'adviendrait-il de ces anonymes épargnés jusque là, avant que la justice aveugle d'une famille ne vienne à jeter son dévolu sur la prochaine anomalie génétique. Un sourire assassin bouscula la commissure de ses lèvres, jamais Viper ne s'était encore montré si froid, mais ce téméraire bout d'homme ne comprenait rien à rien, ne s'était jamais retrouvé dans la peau de cet âme en peine, en somme, un ignorant de plus sur le parvis des demeurés.

Cette distance fragile définitivement rompue sous l'impulsion bestiale du Serpent, ses crochets figés dans le derme de sa proie, la proximité de leur silhouette témoignait de l'impatience de l'Oni, de cette avidité farouche à découvrir les motifs de l'imprudent à se rapprocher sans cesse et ce, malgré les signaux alarmants de l'enfant-loup. Les mâchoires serrées et le poing clos, sa paume comprima vigoureusement l'articulation de ce bleu borné. Qu'avait-il à cacher pour se dissimuler derrière ces tons légers et ces bravades creuses ? Un rictus malsain fit vaciller l'impassibilité glaciale du japonais et d'un râle carnassier, les babines de l'hybride se retroussèrent de plus belle, exposant les canines élimées et luisantes d'un appétit fiévreux. « C'est plus fort que toi hein ? Même dos au mur tu ne peux pas t'empêcher de flirter… » Le ton du vert s'était sensiblement durcit, plus rauque, plus mystique et pressant. Paré à toutes éventualité, son bras libre s'arma, ses talons s'ancrèrent d'une osmose dangereuse avec le sol, semonce avant que ce dernier ne rompe l'éther d'un coup de harpon autrement plus venimeux et expansif qu'un préjudice de surprise. Les iris imperturbables du lycaon ne poudroyaient guère plus de curiosité, l'étincelle du mépris avait chassé à la hâte la singularité d'une recherche pour brûler des feux de l'indifférence. Son regard croisa celui de l'Aiglon et sans ciller, sans que ses paupières ne se sentent le besoin de battre le grain oxygéné, tel un prédateur, Saito cueillait chacune des réactions, aussi soient-elles, de son jouet.

Et d'une inclinaison de la tête fugace, le voile charnelle ploya sous la résolution du Serdaigle à souffler et hisser un début de drapeau blanc. Sa lippe fut fauchée d'une incisive mordante et circonspecte. D'un haussement d'épaule frêle, le lycanthrope accusa les prémices d'une vérité cuisante préparait le lit d'une révélation fracassante. Les cils battants la mesure, ses sourcils se fronçant et se refrognant, la lueur sincère d'un soupir affligé lui fit lâché du leste sur sa saisie. L'éclosion d'une réflexion endiablé arracha au nippon une mine obscure. « Ton nom ? Qu'est-ce que ton nom à avoir avec tout ça ? » S'il forçait plus que nécessaire, son esprit avait déjà mûrit une possibilité à laquelle il n'était pas apprêté, ultime caprice d'un monstre solitaire, refus de croire en la potentialité de voir en ce camarade tout autre chose. Ses amandes se défirent des orbites de l'oiseau, s'abandonnant à la solitude d'un vol délié de sa présence. Sa patte lâcha aussitôt son emprise, d'où trônèrent si tôt les marques amarantes de ses griffes. D'un pas incertain, le fils du soleil levant se recula, battit en retraite sans un mot. Quasi-inerte et estomaqué, le teint livide, secouant sa crinières, tel un corps à la dérive, l'Ookami cherchait à bannir la seule et cruelle hypothèse qui s'offrait à lui. Cloué au grès, la respiration coupée, relevant délicatement regard et visage, ses pupilles imprimèrent avec crainte la dualité sous-jacente parcourant l'hémoglobine de ce semblable.

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Un léger sourire doux passa sur ses lèvres Amusé malgré tout. « C'est un autre type de malédiction » dit il, non, peu importe la situation, il lui était presque impossible de ne pas flirter. Tout ça n'y changeait rien. Certes, s'il avait vraiment trouvé ce dernier imbuvable, s'il n'avait pas compris son rejet et l'avait juste pris en pleine face, là, malgré le physique avantageux du vert, il n'en aurait sûrement pas rajouté. Mais là, c'était plus fort que lui et c'était rassurant de ne pas changer sa manière d’être malgré leur point commun … C'était réconfortant de juste être lui même malgré ça, malgré ce qu'il essayait de se cacher à lui même. Le fait que ce dernier le commente aussi, ça lui faisait du bien, amusé que ça ne passe pas inaperçu, même si ça n'avait pas été dit de manière amusé en face …

Mais peu importe , il avait fini par en dire un peu. A demi-mot … Si le serpentard n'avait pas été touché par tout ça, sans doute qu'il aurait pu complètement passé à coté du sens caché. Lui reprocher de ne pas s’être intéressé à son nom, ça paraissait tellement hors sujet … Quincy récupéra son bras, massant la zone ayant été un peu trop enserré , un sourire presque plus triste que d'habitude … Il aurait tellement voulu ne pas en parler, ne pas le mentionner mais évidemment que c'était le risque en voulant à tout prix que ce dernier ne s'en aille pas. En voulant se rapprocher, il s'était exposé lui même … Le bleu secoua doucement la tête. « Qu'est ce que mon nom à avoir ? Tu veux vraiment que je m'explique plus que ça ? » demanda t'il, avec un petit rire. Presque gêné … Lui qui aurait pu lui sortir tout un tas de compliment ou autre déclaration enflammé, parler de ça, ça le déranger … Mais maintenant qu'il était lancé, il n'allait pas vraiment avoir le choix …

Quincy releva enfin les yeux sur le serpentard, vue son expression, pas sur qu'il est besoin d'en dire plus. « Je sais pas comment le prendre … Recule encore d'un pas et je vais croire que je te fais peur » Son regard se fit fuyant, se sentant mal à l'aise d'un coup. C'était tellement pas lui, mais ce sujet là … C'était tellement loin de sa zone de confort. « Tu l'aurais fait quand j'ai encore parler de mes envies indécentes, à la rigueur , j'aurais compris mais là ... » Son sourire en coin tenta de rester sur ses lèvres, mais sans y parvenir Non, c'était une réaction qu'il ne comprenait que trop bien malgré ses envies de faire comme si ce n'était pas le cas … Il était le premier à avoir envie de fuir dans ce genre de cas. Il n'y avait rien qui lui faisait aussi peur que sa propre condition, alors bon, qu'un autre lycanthrope réagisse comme ça, au final, il pouvait le comprendre … « J'ai pas de grand mère sur le feu pour l'instant , mais je pourrais presque » conclut il, avec toujours ce sourire presque timide, comme essayant de voir ça comme une mauvaise blague. Le fait d'avouer à moitié lui donnait quand même l'impression d’être le plus grand hypocrite de tout les temps ... Sa propre attitude sur le sujet, c'était d'un ridicule et il en avait conscience.

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ft. @Quincy Cayce

Hagard, le regard peine à voir s'éclore l'aura d'une particularité partagée au travers d'une silhouette nébuleuse, à déceler en ce beau-parleur un semblable dans son plus simple appareil. Et pourtant à mesure que ses mots immiscent avec mollesse dans son esprit, que les sirènes viciées de ses paroles parfont le sentier d'une raison amère, le lycanthrope se refuse à se soumettre à l'âpre vérité, à reconnaître une faiblesse patente. Les songes rendus à l'éther, comme spectateur de sa propre déchéance, le constat le fit basculer d'un pas, d'une retraite timide, mais certaine. Le poing clos et sa paume jumelle aérée, le picotement ardent de son pouce caressant ses frères arracha à la vipère un soupir las, alors qu'à la commissure de ses lèvres, le spectre d'un sourire salé lacère cet aplomb à l'insolence maladive. Ses sens s'étaient joués de sa nature, lui qui avait si longtemps pensé pouvoir reconnaître ses égaux avec aisance. Ses sens l'avaient dupé, après s'être si longuement reposé sur ces derniers, l'espoir fébrile de faire tomber le masque affiné d'une médiocre duperie se figea dans l'effroi. Ses sens avaient abusé de sa confiance et aveuglé par cette assurance, mystifiant ce don particulier dont il avait hérité, la bassesse de son humanisme s'était taillée la part belle d'une âme soumise aux prompts jugements décadents de l'Homme. À chevaucher la vague des illusions puériles, à nourrir l'ambition d'une normalité idéalisée, le japonais semblait s'être perdu au creux d'un ressac iodé et préjudiciable.

Le cri de l'aigle se fit bientôt murmure indistinct. Le voile d'une rage sous-jacente et galopante couvrit de sa fadeur le louveteau et dans l'effluve d'une fureur vengeresse, le décorum châtelain se drapa d'un linceul brumeux. Les talons du yōkai s'échouèrent contre un pan de mur se heurtèrent à l'hostilité glaciale, appoint d'une carcasse cédant à la démence passagère. Le trémor d'un corps au bord de la rupture, le carmin-lupin de l'Asiatique rinça ses muscles raidis d'un magma en fusion, bousculant les nerfs d'une saillie épineuse. Dans le vacarme d'une respiration effrénée, à chaque battement d'un myocarde enivré fracassant ses tempes, l'animosité viscérale à leur égard croissait. Plus que jamais, il les haïssait, ces bien-pensants et leur lâcheté, ceux qui par peur de l'inconnu se plaisaient à museler les différences et noyaient dans les vapeurs de potion-poison, la beauté d'une bestialité plurielle. Son épine dorsale appuyée sur l'à-pic du grès, l'enfant-loup releva ses billes d'onyx à l'orage menaçant pour venir cueillir le visage du Serdaigle. Si le dédain peignait l'abysse de ces orbites, une teinte à la lueur vive saupoudrait la noirceur de ses amandes d'une nuance approbatrice fragile. « À ta place j'éviterais ce genre de traits d'humour si tu ne veux pas finir dans le collimateur des mauvaises personnes. » Rompu à l'évidence d'un secret dévoilé, le timbre d'une voix fanée brisa le silence maussade qui l'enserrait. Et tandis que l'ombre de l'Ookami se redressait dans le craquement d'articulations décolorées par les assauts d'un catalyseur-toxine, le regard de l'Oni se posa avec fatalisme sur les berges d'un confrère.

Les souffles en cascade trahirent l'agacement profond du gamin d'Orient, émaillant sa respiration scabreuse de lapées manquées. Un rictus peint des essences de sentiments paradoxaux arborèrent la ridule d'une bouche asséchée, le museau du nippon se refrogna en un ricanement muet. Ce frivole personnage était tout ce qu'il aurait voulu être et ne pas être à la fois, tout ce dont il avait rêvé de devenir sans le panache d'une vedette décomplexée, contraste fugitif de deux extrêmes que tout opposait sous la même Lune. Et pourtant, dans le flot d'une hémoglobine nécrosée de ressentiments cavés, le dragon déchu ne put se résoudre à lui en tenir rigueur. Ils n'était que les victimes d'un mal institutionnalisé, martyrs d'une société endoctrinée, bouc-émissaires d'une dérive autoritaire et dans cette bataille ignorée de tous, le Serpentard devait se résigner à partager le fardeau d'une moquerie d'État avec le moindre allié et ce bleu en goguette en faisait malheureusement partie intégrante. Se rapprochant à pas de loup, ses mains enracinées dans alcôve doucereux de ses poches, l'hybride perça la distance qui les éloignait, avant de marquer un temps d'arrêt parvenu à sa hauteur. « Fais profil bas si tu tiens à ta place ici, nous n'avons pas que des amis dans ce foutu château ! » Semonce abrupte, doublant son acolyte et sans plus de cérémoniel, Viper s'allégea de sa présence au tournant d'un couloir, la rumeur de ses semelles grignotant le sol pour escorte et seul témoin d'une conversation houleuse se couronnant d'un avertissement fataliste.

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