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Wherever You Will Go (CW-18)
2 participants
Bêta Testeur
Vous avez été là depuis le début et vous avez contribué à la Bêta Test. Merci pour tout !
INFOS
Messages : 810
Faceclaim : Benjamin Wadsworth.
Âge : 21
Sang : Sang-mêlé, écossais-portugais.
Particularités : Fouteur de merde générale.
Profession : 3ème année à Gryffondor.
Côté Cœur : En couple avec Norà Millar. Une bague à son doigt l'atteste.
Multis : Nott, James, Brynn, Morana et Jack.
FICHE DE PERSO
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Maturité Magique (MM):
(18/40)
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(40/100)
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(40/100)
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(30/100)
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Wherever You Will Go
Edimbourg (moldu), 1er mai 2022
feat. @Norà Millar
feat. @Norà Millar
A la sortie de Beltane...
Le retour avait été difficile, entre les rues pavées pas pratiques et puis aussi un peu l’alcool qui commençait à monter au cerveau. Il sentait encore la brûlure du charbon sous ses pieds malgré les soins que lui avaient apporté les druides sur le champ (mais le plus important était qu’il avait réussi à traverser le feu de Beltane sans crier !).
La main dans la main de Norà, humant un petit air joyeux, le chemin à pied lui semblait terriblement long au point qu’il se demanda s’ils n’auraient pas mieux fait de repartir en bus ou en balais.
Si la soirée avait été longue, il n’était pas spécialement fatigué. Il était même plutôt heureux sur le moment d’avoir pu partager l’expérience avec la jolie Millar, de lui avoir fait découvrir quelques trucs. Les flammes du cirque avaient brillé dans leurs yeux à tous les deux, même s’il devait bien l’avouer, il avait bientôt passé plus de temps à la regarder qu’à observer les jongleurs de feu.
Dans sa robe blanche, et avec ses cheveux décorés, Norà était belle, peut-être même un peu trop pour lui. Il avait l’impression d’une chance irréelle, c’est pour quoi il serrait sa main dans la sienne avec tendresse. Je te laisserai pas – c’est ce qu’il avait dit un mois auparavant. Il ne savait plus pourquoi ça lui était sorti comme ça, lui qui s’était toujours voulu ami du vent et vagabond du cœur, mais il le lui avait dit et ça résonnait en lui avec profondeur, avec insistance.
Je te laisserai pas Norà. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Est-ce qu’il se voyait ne jamais la laisser, vivre une vie entière avec elle et l’aimer jusqu’à la mort comme les vieux Clearwater faisaient ? Jusqu’à que la mort ne les sépare ? Israfel ferma les yeux, levant la tête vers le ciel, l’air frais du soir le réveillant de cette torpeur qui s’installait en lui et le rendait encore plus idiot qu’à l’accoutumée.
Il ne rouvrit les yeux que pour jeter un œil au profil de la sorcière, serrant sa main entre ses doigts avec un sourire en coin :
« Pas trop fatiguée ? C’était sympa, non ? »
Sa voix était un peu enrouée, un peu plus grave, du au fait qu’il avait gueulé comme un putois lors des différents spectacles, ébloui par la beauté surnaturelle des flammes de Beltane. Il avait aimé voir le mât s’embrasait et… et puis voir Norà aussi, alors que le ruban s’en allait avec ses vœux pour la prochaine année.
Qu’avait-il désiré déjà au moment où il avait tenu l’étrange foulard brun entre ses doigts ?
Il inspira profondément avant de s’arrêter en bas de l’immeuble où ils avaient atterri quelques heures auparavant. Il sorti de sa poche quelques clés, les avisant les unes après les autres avant de trouver la bonne et de l’enfoncer dans la serrure.
« Tu habites loin d’ici ? Dans le même quartier ou c’est loin à pied ? »
Il avait cru comprendre qu’elle était aussi d’Edimbourg – une véritable écossaise qu’elle disait toujours. Il eut presque le culot de lui demander si elle voulait aller voir ses parents demain midi, mais ça lui sembla incongru, pour ne pas dire déplacer, parce que ça voulait dire quoi exactement ? Il ouvrit la porte, ravalant sa salive dans un petit silence, se traitant de con à l’intérieur.
Israfel attendit qu’elle rentre pour refermer la porte derrière elle, passant sa main sur la porte en un symbole particulier qui s’illumina sous sa caresse. Il sembla écrire quelque chose qui ressemblait à une phrase, et plus exactement à DE VOLTA EM CASA, ce qui en portugais signifiait tout bêtement de retour à la maison.
La porte se scella dans un petit bruit de succion, alors qu’Israfel se retournait vers Norà avec un petit rire nerveux.
« Cherche pas, ma tante est un peu barge niveau sécurisation de l’appart’… C’est un système de mot de passe pour activer ou désactiver les sécurités intérieures au cas où… »
Il n’allait pas entrer dans les détails, mais sa tante était brigadière à la BPM et lui avait une cicatrice de plus de vingt centimètres sur la tronche, alors elle devait s’attendre à tout.
Israfel fit quelques pas dans ce qui ressemblait à un petit couloir, lui indiquant l’escalier au bout. Aucune porte ni fenêtre n’ornait ce dernier, ce qui lui donnait un petit aspect sinistre, pour ne pas dire glauque, à part les rares lampions qui brillaient au-dessus de leur tête. Il dépassa Norà, l’invitant d’un petit mouvement du menton à le suivre alors qu’il grimpait les marches deux par deux avec une habitude déconcertante.
Au bout d’une dizaine de marches, ils arrivèrent dans ce qui ressemblait à un immense duplex tout décoré de bois et de très nombreuses plantes. La façade sud était un mur complet de baies vitrées laissant pénétrer tantôt la lumière des journées claires ou la nuit étoilée au sein de la maison. Des pots de fleurs décoraient approximativement tout espace potentiellement libre, donnant un aspect chaotique et bordélique à la pièce tout en lui apportant une note de fraîcheur et de vie qui tranchait avec l’évidente absence de la maîtresse de maison.
Derrière un lierre bien taillé, on pouvait également deviner une longue collection de couteaux tous plus aiguisés les uns que les autres, majoritairement de lancer, à l'exception de certains crantés.
Sur un canapé, un énorme chat s’étirait mollement, ouvrant un œil fatigué, avant de se lever et de venir miauler bruyamment aux pieds d’Israfel qui se pencha et l’attrapa.
Les lumières – qui étaient des sortes de grosses lanternes en fer forgées flottant ici et là – s’allumèrent, faisant pénétrer jusqu’ici la douceur et le rustique des habitations sorcières, bien loin du moderne des appartements d’Edimbourg.
« Ma chambre est à l’étage, avec la douche si t’as besoin » commenta-t-il sans aucune arrière-pensée, avant de se rapprocher de Norà, portant maladroitement le félin qui pencha la tête en voyant la sorcière, « et ça c’est Paulo, le fléreur de ma tante ! Il est feignant et pèse sa dizaine de kilos. Te laisse pas avoir s'il te demande à bouffer, il fait que ça à longueur de journée si on l'écoute. Le véto a dit quoi Paulo ? A-la-diet' ! »
L’animal en question était plus gros encore qu’un norvégien et affichait un air flegmatique.
La bête avait l’air fatigué, mais difficile de dire si c’était l’âge ou le fait qu’il vienne d’être tiré de la plus longue sieste de sa journée.
Bêta Testeur
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Côté Cœur : En couple avec Israfel Clearwater.
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Wherever You Will Go
Edimbourg (moldu), 1er mai 2022
feat. @Israfel Clearwater
feat. @Israfel Clearwater
Ses pas se heurtaient à la moindre pierre récalcitrante, au moindre bout de pavé qui aurait été mal taillé ou trop piétiné et qui, s’il avait pu parler, aurait adoré grogner contre le premier passant. Peut-être avait-elle un peu trop bu pour avancer sans mal, pas assez pour chuter. La rousse se trouvait dans un semi état d’euphorie où détente et pur bonheur étaient les maîtres mots. Israfel et Norà avançaient côte à côte dans les rues sombres d’Edimbourg, cherchant à rejoindre l’appartement dont il lui avait simplement présenté l’extérieur quelques heures plus tôt.
Cette soirée à Beltane avait provoqué un sentiment d’ivresse qui ne quittait pas le corps de Norà, revoyant passer sous ses yeux tous les moments de la nuit qui n’avaient fait qu’enfler son cœur. Passer Beltane du côté sorcier avait ressassé un certain nombre de souvenirs, lui rappelant surtout que son père avait manqué au rendez-vous annuel. Elle ne pouvait s’empêcher de l’imaginer seul avec sa mère à guetter l’arrivée d’un message sur son téléphone moldu. Peut-être avait-il été terriblement déçu, peut-être espérait-il un mot de sa part alors qu’elle n’avait plus retouché à son propre téléphone depuis qu’elle était à Poudlard, hormis lors des vacances scolaires. Jamais il ne l’avait questionnée à propos des lettres sans adresse à laquelle répondre. Pourtant Norà savait bien qu’un jour le vent tournerait et que l’orage gronderait. Si l’envie ne lui avait pas manqué d’aller jeter un œil côté moldu, elle avait finalement eu la prudence de rester côté sorcier. Deux options s’étaient alors dessinées: s’absenter au risque de fâcher Israfel ou lui faire les yeux doux et le convaincre de l’accompagner, mais lui faire de la peine. Norà n’était pas idiote: elle avait bien compris en présence de @"Lucy Clearwater" que l’absence de certains pesait sur le cœur du Gryffondor. Elle avait alors choisi une troisième option: se taire et faire comme si de rien n’était. Que raconterait-elle à son père lorsque l’heure viendrait?
Norà avait préféré ne rien dire puis plaisanter lorsqu’Israfel lui promit de ne pas la laisser. Le Clearwater n’était pas un menteur et s’il ne disait pas tout, il ne dissimulait pas la vérité non plus lorsque l’heure des comptes sonnait. Abandonner Israfel, même s’il s’agissait de disparaître trente petites minutes alors qu’il comptait sur elle pour rester à ses côtés, avait des relents de trahison alors qu’elle même n’avait rien promis. C’était comme ça, inexplicable. Israfel avait de nombreuses parts d’ombre mais Norà lui faisait confiance. Elle serra inconsciemment la main du Clearwater un peu plus fort, comme si son corps tressautait à l’idée de se séparer. Elle finit par passer un bras dans son dos pour finir par se poser sur sa hanche opposée du brun, l’aidant ainsi à marcher tout en se rapprochant un peu plus de lui. La marche était longue, compliquée, mais le ciel était clair et le vent qui agitait ses cheveux, doux.
« Pas fatiguée pour un gallion! » rétorqua-t-elle avec tant d’engouement qu’un hibou paresseux finit par se redresser puis s’envoler vers des quartiers plus tranquilles. Elle jeta un coup d’œil au Gryffondor: son visage était radieux, détendu, comme si rien d’autre que ce moment n’importait. Elle lui adressa un sourire ravi, baissant les yeux en direction de ses pieds. « C’était incroyable ! J’aurais jamais cru que tu tenterais de passer sur le feu! T’as pas trop mal? » Elle avait été tout bonnement ébahie. Israfel avait cette force et ce courage qui lui manquaient parfois. Une part d’elle avait voulu essayer en voyant les autres tenter leur chance. Du côté des moldus, le feu avait ce caractère dangereux qui le classait directement en tête des périls à éviter. Pourtant Norà avait toujours eu cette fascination pour le feu et sentait que jamais il ne pourrait la heurter. Mais la Gryffondor restait une Sang Mêlé et sa première année à Poudlard n’avait pas suffi à faire s’embraser ses dernières craintes. Elle avait regardé le spectacle de près et laissé cette étincelle briller dans ses yeux l’espace de quelques minutes. Elle le regarda avec une petite moue mi folâtre, mi intimidée : « Si on y retourne l’année prochaine, tu me pousseras à essayer moi aussi? »
La voix d’Israfel était toute enrouée, celle de Nora faiblissante. Parfois un mot sur cinq ne sortait pas et elle avait besoin de s’éclaircir la gorge pour laisser les mots s’envoler plus aisément. « On va monter un groupe de rock tous les deux, on va faire fureur » lança-t-elle en guise de plaisanterie, détaillant du regard sa veste en cuir qui lui donnait un air de bad boy. Elle déposa ses lèvres sur sa joue, puis s’arrêta en même temps que le Gryffondor lorsqu’elle aperçut un bâtiment qui lui semblait quelque peu familier. Elle se retourna pour observer le quartier dans lequel ils avaient mis les pieds. « C’est drôle » finit-elle par dire, partagée entre l’inquiétude et la perplexité. Norà avait souvenir d’avoir arpenté plus d’une fois ces rues, surtout au retour de quelques soirées alcoolisées entre copains. Sa maisonnette n’était pas voisine de l’appartement de Rosa, mais à bien y réfléchir elle ne devait pas se trouver à plus de deux kilomètres de là. « Tu vois le clocher d’église qu’on aperçoit là-bas? Je pense qu’il est à mi chemin entre ici et chez moi. » Elle se figea quelques instants, le temps de laisser son imagination gamberger. Et si elle croisait d’anciens camarades, eux aussi de retour de Beltane? Et si elle tombait sur ceux qui l’avaient tant ennuyée? Et si, par pur hasard, elle se retrouvait face à face avec son père? Que dirait-il s’il l’apercevait aux bras d’un garçon le soir de Beltane sans même avoir mis un pied à la maison? Elle jeta un regard inquiet à Israfel, attendant sans bruit que la porte s’ouvre.
Elle ne se fit pas prier pour rentrer et observa Israfel avec un air étrange tandis qu’il marquait le bois de la porte de curieuses inscriptions. Elle se demandait si, un jour, elle finirait par perdre sa candeur devant de telles manifestations magiques. C’était toujours incroyable, tout bonnement magique. Son regard passa sur la serrure qui fit un drôle de bruit avant de retomber sur le Gryffondor. Norà n’était pas très habile lorsqu’il fallait dissimuler ses émotions, ainsi elle garda une moue ahurie lorsqu’Israfel tenta de la rassurer. « Ok ok » finit-elle par dire en agitant drôlement la tête. Pourquoi pas après tout.
Norà s’aventura de quelques pas dans le couloir que lui indiqua le Clearwater avant de se faire dépasser. Elle se demanda quelques secondes dans quoi elle s’engageait réellement, un peu étonnée par l’aspect lugubre que revêtait ces quatre murs. « Attends moi! » grommela-t-elle gentiment alors qu’Israfel disparaissait déjà en haut de l’escalier. Pressant le pas pour échapper au sombre couloir, la jeune Millar resta bouche-bée devant l’espace qui s’étendait devant elle. Son premier regard s’attarda d’abord par les baies vitrées de la pièce qui laissaient apparaître le ciel étoilé du soir. Aucun son ne sortit de sa bouche alors qu’elle s’approchait des fenêtres pour mieux contempler la voûte céleste. Elle bouscula une plante qu’elle manqua de renverser et la rattrapa in extremis avec un vague sourire angélique et des yeux désolés.
Faisant finalement demi tour pour rejoindre le maître des lieux, son regard passa sur un mur de couteaux dissimulé derrière du lierre. Elle haussa un sourcil et se dirigea vers Israfel, lançant un regard tendre au chat potelé que le Gryffondor avait pris dans ses bras. Elle lui gratta l’arrière des oreilles puis se décida à plaisanter: « Si jamais ta tante se pointe, il vaut mieux pour moi que je me planque derrière une plante? Je voudrais pas finir en farce à haggis. » Elle n’avait jamais vu Rosa, mais le portrait qu’Israfel en avait dressé était suffisamment clair. Norà continua à gratouiller Paulo, lui prenant la patte pour la secouer délicatement « Enchantée monsieur Clearwater. Si vous continuez de m’faire de beaux yeux comme ça, je risque de céder! »
La rousse acquiesça à la proposition d’Israfel tout en enlevant une à une les fleurs accrochées à ses cheveux, avec une certaine délicatesse pour ne pas les abîmer. Elle les posa sur une petite table non loin, conservant les deux plus belles pour les figer dans le temps et les conserver en souvenir. Elle déposa un petit baiser sur le front du chat norvégien avant d’embrasser doucement Israfel et de disparaître à l’étage. Elle eut envie de pousser chaque porte pour découvrir la chambre du brun sans sa surveillance, mais elle finit par se glisser dans la salle de bains, seule porte de l’étage restée entrouverte.
Elle laissa glisser sa robe et la replia soigneusement avant de chercher une serviette de bains sans trop oser fouiller. Elle se contenta de la première venue, assez petite mais suffisante. La rousse resta quelques longues minutes sous l’eau chaude avant de se savonner et de se rincer. Elle commença à se sécher lorsqu’elle comprit son erreur. Elle s’enroula dans sa serviette humide du mieux qu’elle pût avant de déverrouiller la porte et de glisser sa tête dans son embrasure. « Israfel? » tenta-t-elle sans grande conviction avant de reprendre plus fort: « Israfel?! Tu peux me monter mon sac s’il te plaît ?! » Elle referma la porte sans la verrouiller puis la rouvrit quelques minutes après lorsque le Clearwater vint y frapper. Elle ouvrit tout en tenant maladroitement la petite serviette. « J’ai pas pris grand chose pour la nuit, tu pourrais me prêter quelque chose?.. » demanda-t-elle, le rouge aux joues.
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Edimbourg (moldu), 1er mai 2022
feat. @Norà Millar
feat. @Norà Millar
« Naaah, ça va, les druides ont été sympa » ricana doucement Israfel sur l’état de santé de ses pieds. Fallait dire qu’il n’y était pas allé de mains mortes et avait fait toute la longueur sans même que ça ne lui ait tiré une larme ! Il était pas peu fier, même s’il aurait préféré voir toute la famille le regarder faire. C’était un peu dérisoire comme pensée, du genre regardez moi j’existe, et il savait aussi que ça faisait parti de ses pires défauts.
Il soupira doucement, avant de jeter un regard appréciateur à Nora.
« On ira l’année prochaine et je veux te voir faire au moins la moitié ! Sinon tu seras plus une gryffondor ! »
Il ricana de sa bêtise, parce que la jeune Millar serait toujours une gryffondor à ses yeux, de ces têtes-brûlées qui mettent des coups de poings aux garçons trop cons et qui tiennent droit dans leurs bottes.
Il continua sur le même ton, léger, enjoué, ravi de l’instant qu’il avait partagé même s’il manquait toujours des têtes au tableau. Il devait se faire à l’évidence qu’au fur et à mesure, ils disparaitraient. Israfel avait toujours cru que son clan était à part des autres, qu’il garderait à l’évidence un lien éternel avec Milo, Adil ou encore Sean et Eleanora. Fallait se rendre à l’évidence que ça ne serait pas le cas.
Un sourire amusé fendit les lèvres d’Israfel, penchant la tête :
« J’regrette de pas avoir été à l’école moldue à Edimbourgh ! Avec la zone, on aurait p’t’être été dans la même classe avant Poudlard ! »
Ça n’aurait pas été la chose la plus intelligente parce qu’il avait été particulièrement odieux ces trois, quatre dernières années. Ça faisait six ans que Carron et Nélia étaient morts, six ans qu’il vivait avec Rosa et qu’ensemble ils voguaient un peu, un coup à droite, un coup à gauche.
Il se retint de lui proposer d’aller voir ses parents. Elle avait pas été une seule fois en demande, et lui se serait senti idiot, pour ne pas dire franchement indiscret, à mettre les pieds dans le plat comme ça. Peut-être qu’elle n’avait pas envie de le ramener chez elle ? Peut-être qu’il n’était pas encore vraiment le bon ? Israfel chassa ses pensées, parce qu’elle n’aurait pas dû lui importer plus que ça. Parce qu’ils n’étaient que deux âmes volatiles, pas volages, mais légères, l’une à côté de l’autre. Faire un petit bout de chemin ensemble c’était déjà bien, c’était déjà plus qu’il ne l’avait espéré en réalité pour celle à qui il avait volé quelques pages de potions en échange d’un baiser.
Il n’attendit pas très longtemps, poussant la porte de peur qu’elle ne s’échappe et rejoigne cette maison dont ils n’avaient pas parlé. Elle le suivit et un sourire fendit le visage bienheureux du garçon, qui referma la porte et la sécurisa comme Rosa lui avait appris.
Ils montèrent ensemble jusqu’à l’appartement qui s’étendait devant eux, plus grand et plus spacieux qu’il n’en avait l’air de l’extérieur. Le plaisir des agencements magiques, pensa Israfel en jetant sa veste sur un fauteuil. Il se dirigea presque aussitôt vers Paulo qui dormait mollement sur la banquette principale du canapé, feignant d’ouvrir un œil pour mieux dire viens me chercher.
« Ma tante n’est pas si méchante que ça » ricana le gosse en ramenant le gros chat, « toi tu risques rien, moi par contre… »
Il dodelina de la tête, une petite grimace songeuse sur le visage. Est-ce qu’elle allait lui faire une prise d’arrestation, le punir jusqu’à la fin de l’année ou encore simplement lui mettre la honte intersidérale devant la jeune fille ? Pas sûr de vouloir savoir. Israfel eut un petit sourire et tendit Paulo pour qu’il fasse connaissance avec la jeune Millar.
Le fléreur ouvrit les yeux en deux petites fentes curieuses avant de les refermer, profitant des gratouilles que cette dernière lui offrait. Le contrat était signé : ils étaient désormais amis pour la vie. Paulo n’était pas un fléreur très difficile et pas le plus affuté de la portée (d’après les dires mêmes de Roselina). Fallait voir la fois où il s’était bloqué dans la chatière, chatière que la maîtresse de maison avait fini par retirer, agacée d’être réveillée par les pleurs déchirants du félin magique… en pleine nuit ou au milieu de sa sieste.
« Pas de cédage ! » pesta Israfel, éloignant aussitôt le fléreur, ce dernier tentant un petit mouvement lourd et peu souple pour se lover contre le torse du gryffondor, venant ronronner contre son oreille. « Non, non, non » maugréa de nouveau le Clearwater, avant d’indiquer à Norà que la salle de bain et sa chambre étaient toutes deux à l’étage.
Il la suivit du regard s’échapper jusqu’à l’étage avec un petit sourire appréciateur, profitant des escaliers et regrettant presque que sa robe pour Beltane ait été si longue. Il resta quelques secondes statique, clignant des yeux avant de se reprendre. Qu’est-ce que diable il regardait comme ça ?
Israfel reposa Paulo sur le sol avant de faire le tour du propriétaire. Rosa n’était pas là. Il alluma la chaîne hi-fi qui se mit à balancer un son doux et simple, le genre qu’elle devait écouter après une journée éreintante de boulot. Il hocha la tête, saluant le goût de sa tante.
En revanche, il leva la tête sur une liste qui était aimantée sur le frigo, écrit à la va vite. Une note passée par @Marleen MacGregor mais qui n’avait l’air de rien dire de particulier, ou est-ce que c’était juste un rendez-vous un soir pour boire un coup ? Le gryffondor ouvrit finalement le frigo, sortant ce qu’il y avait dans le fond de ce dernier. Outre les plats cuisinés et enfermés dans des boîtes en verre, il trouva bien malgré lui deux cocas qu’il posa sur le comptoir de ce qui servait de cuisine, avant de refermer la porte.
Paulo se mit dans ses pieds pour pleurer de nouveau, piétinant littéralement sur place. Israfel leva les yeux au ciel avant de le dégager gentiment, du bout du pieds. Il remarqua qu’il avait toujours ses chaussures à l’intérieur… Si Rosa le voyait, elle allait le tuer. Définitivement. Il se pencha pour les retirer avant d’entendre un bruit lointain.
Il fronça les sourcils, tendant l’oreille, avant de comprendre vaguement monter et sac. Il chercha du regard ce dernier, le repérant rapidement. Le gryffondor l’attrapa avant de monter en vitesse les escaliers et de se pointer avec ce dernier en main juste devant la porte. Il toqua, avant de la voir lentement lui ouvrir.
Israfel inspira doucement, prêt à dire quelque chose comme tiens il est là, ou c’est bien ça ton sac, mais au lieu de ça il se tut seulement. Ses yeux se posèrent sur Norà, puis glissèrent sur elle. Il ravala difficilement sa salive avant de détourner les yeux, se grattant nerveusement la nuque :
« Norà… Y avait… y avait des serviettes plus longues dans le.. le… »
Ça s’appelait comment ça déjà ?
Il fit un pas, s’approchant sans le vouloir d’elle, seulement pour passer le corps et pointer du doigt le meuble sous la vasque. Désormais trop proche d’elle, il pouvait sentir l’humidité de ses cheveux, le souffle chaud, cette petite odeur de bergamote qui résistait ou était-ce seulement son imagination ?
Il tourna la tête, pour croiser ses yeux, et hésita.
Reculer et s’excuser.
Rester et l’embrasser.
Il se pinça les lèvres, avant de laisser tomber le sac sur le sol, sa main se posant sur le cadre de la porte le temps d’un baiser. Ses lèvres rencontrèrent celles de Norà dans cette impulsion toute gryffondor, faite de feu et de désir ardent. Ça dura quelques longues secondes, ou de courtes minutes, Israfel n’avait pas gardé l’esprit assez clair pour compter. Au lieu de ça il sépara sa bouche de la sienne, l’air penaud, avec cette tête qui dit arrêtes moi si tu le veux car moi je ne sais plus ce que je veux à part toi.
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feat. @Israfel Clearwater
CW: harcèlement, ambiance suggestive
« Allez, on va dire que je te crois! » lança t-elle d’un air un peu moqueur alors qu’Israfel se vantait de ses exploits. Dès sa plus tendre enfance, Nora avait appris à réfléchir comme une adulte. Sa mère était à l’époque beaucoup trop soucieuse à l’idée que sa fille puisse provoquer des actes de magie sans qu’elle ne puisse les contrôler. Que naturellement, le côté sorcier prenne le dessus sur le côté moldu. Elle ne voulait pas de ça chez elle, pas de ça pour sa fille. Elle avait vu tout ce que la magie pouvait avoir de mauvais et avait préféré ne retenir que ça, enfouissant au plus profond d’elle-même ses souvenirs et enterrant définitivement leurs propres racines. Enfant unique du couple Millar, bercée dans un monde d’adultes depuis sa tendre naissance, Norà avait toujours appris à raisonner avant d’écouter son instinct. Combien de fois avait-elle cru voir quelque chose avant de se convaincre de sa propre imbécilité? Il avait fallu attendre de voir sa grand-mère avec une beuglante pour qu’elle réalise à quel point la mascarade avait été grande. Ce soir là, tout son monde s’était écroulé. L’équilibre sur lequel elle avait tant compté avait été anéanti en poussière.
La lettre de rentrée à Poudlard, la lecture du carnet, ses premiers pas dans une école digne des films les plus fantastiques qu’elle aurait pu voir… Tout avait sonné à la fois si faux et si juste. Reconstruire un nouvel équilibre lui prendrait une éternité. Norà avait été jetée dans un monde qui lui était inconnu et avait survécu à la noyade. Grandir du côté moldu n’avait fait que la rendre d’autant plus méfiante face aux épreuves telles que le feu de Beltane. Marcher sur le feu, oser passer ce cap, c’était comme se prouver qu’elle avait enfin tout d’une sorcière digne de son nom. Norà ne pouvait s’empêcher d’en douter. En regardant Israfel marcher sur le feu, elle ne pouvait que s’en imaginer incapable tant la peur d’échouer la tétanisait. Peut-être avait-elle besoin de quelqu’un pour la repousser dans ses retranchements, de quelqu’un qui croit en elle alors que beaucoup voyaient sûrement en elle une cause perdue. Quelqu’un comme Israfel qui l’avait mise devant le fait accompli, la forçant à prendre les devants en conduisant le Black Lightning. Quelqu’un comme Israfel qui lui avait simplement fait confiance. « Alors je devrai quitter Poudlard si je me retrouve chassée des Gryffondor… À moins que les Serpentard m’acceptent. Je trouverai peut-être un excellent camarade pour m’apprendre à perfectionner mes techniques de vol… Pour peu qu’il soit irlandais… » Norà lança un regard taquin à Israfel, saisissant au vol l’opportunité de l’embêter.
Arrivés près de l’appartement de Rosa, Norà ne pu s’empêcher de se remémorer les visages de ceux qui l’avaient tourmentée lors de ses années au collège. Norà Millar, une rousse, discrète, ne disait pas un mot plus fort que l’autre. Le genre de gamine qui aimerait que l’on oublie. Une gamine lambda, ordinaire. Le portrait parfait du bouc émissaire. Celle à qui on aurait aimer faire bouffer des cailloux, juste pour voir. Je te file 10 livres si tu lui fais croire que t’es son pote. 40 si t’arrives à la serrer. Des regards malsains et entendus, des sous-entendus piquants, une solitude immense. Les premières années de l’adolescence dont l’insouciance avait été volée, marquées par la violence psychologique, par des gamins sans cervelle. Millar répondit par un sourire poli alors qu’Israfel les imaginait poursuivre leur cursus scolaire dans la même classe. Elle se demandait comment était le brun un poil plus jeune. Bagarreur? Discret? Studieux? Souhaitant éviter de parler de son adolescence, Norà tenta de diriger la conversation sur Israfel, lui demandant au passage où il avait étudié. « T‘étais à Édimbourg? Dans quel genre d’établissement? ». Elle jeta un regard en arrière alors que le Clearwater glissait la clé dans la serrure, veillant à ce qu’aucun cousin édimbourgeois de Douglas ne fasse apparition. Norà avait bien grandi depuis tout ce temps, profitant du lycée pour se révolter et s’affirmer. Les blessures n’étaient pas tout à fait cicatrisées. Pourquoi fallait-il toujours qu’elle songe à de telles choses alors que tout allait bien? En rentrant, Norà conclua qu’il valait mieux ne tomber sur personne. Lorsqu’Israfel ferma la porte derrière eux, elle laissa tous ses tracas sur le palier.
Les quelques minutes qui suivirent dressèrent un portrait exact de Norà: un petit bout de femme, maladroite, espiègle, féline. Manquant de renverser quelques plantes sur son passage, la rousse les rattrapait une à une. « C’est l’alcool » argua-t-elle comme excuse, excuse assez peu convaincante quand on connaissait bien la Millar. C’est d’ailleurs dans ce genre de moments que l’on parvenait le mieux à déceler son enfance moldue: aucun réflexe manifeste de sorcier. Une tendance à grogner comme les humains ordinaires, la tendance à utiliser ses mains plutôt que sa baguette pour rattraper la plus petite de ses bêtises. Si Poudlard avait commencé à déteindre sur elle, elle ne passait pas encore inaperçue.
Elle avança à pas de loup dans le duplex, le silence de la nuit interrompu de temps à autre par un coup dans un pot, un « oups » ou un petit « aïe ». C’était mal parti pour le feu de Beltane. Elle regarda tout autour d’elle, surprise par les lieux. « C’est génial. » commenta-t-elle simplement, comprenant rapidement que l’appartement avait subi un sortilège d’extension. Elle se mit à rire seule en s’imaginant exécuter un tel sort sur la petite maisonnette de ses parents. « Désolée, je m’imaginais faire ça chez moi. Enfin, je veux dire agrandir la maison, pas renverser des fleurs sur mon passage. Ça je le fais déjà. » Sa mère n’aurait pas manqué de grogner en la voyant faire une telle chose , son père l’aurait probablement regardée avec de grands yeux de hibou pendant plusieurs jours. Elle regrettait de ne pas pouvoir montrer tous ces trucs cools qu’elle pouvait faire maintenant ou qu’elle serait capable d’exécuter à la perfection à l’avenir. Une petite voix lui disait que son père aurait adoré faire partie de cette nouvelle histoire. Une autre, celle de la raison, lui soufflait qu’elle serait à l’origine de la plus grande tempête au sein du couple Millar.
Déposant son gilet en maille rouge au dessus de la veste d’Israfel, Norà finit par le rejoindre. Elle s’attarda longuement sur Paulo, le gros matou de la maison. Il n’avait rien à voir avec Smoke, son propre chat. Smoke était de taille normale, athlétique, totalement noir et un poil voyou. C’était encore un jeune chat, bien plus déterminé à voyager que son cousin norvégien. Peut-être même s’étaient-ils déjà croisés dans les rues d’Edimbourg. Norà se mit à rire en imaginant la tête du Gryffondor débarquer. « Oh, ça peut pas être pire que la prof de potions, si? » tenta-t-elle, prêchant le faux pour obtenir le vrai. Entre finir en farce à haggis ou mijoté à feu doux dans un gros chaudron, le choix était rude. Elle caressait gentiment le chat, ne s’attardant pas sur son ventre tout poilu pour ne pas se faire griffer. Le brun finit par éloigner le chat de Norà, sentant qu’elle manquerait certainement à respecter le régime alimentaire de l’animal s’il se montrait convaincant. Elle finit par lui chuchoter suffisamment fort pour qu’Israfel entende: « Le vilain… tu n’es pas gros, tu as simplement beaucoup de poils. Toi et moi on va être de bons copains! » Elle adressa un sourire à Israfel avant de déguerpir vers les escaliers menant à l’étage.
Elle verrouilla la porte de la salle de bains par habitude, chercha sommairement une serviette pour se sécher à la sortie de la douche et se glissa sous l’eau brûlante. Elle savoura cet instant, entendant des bribes de musique au loin. Elle repensait à Beltane, aux rubans, à Israfel, au reste de la soirée. A cette pensée son cœur s’emballa un peu, imaginant toutes sortes de choses. Elle étouffa ces esquisses sûrement fantaisistes tout en frottant ses cheveux tout juste humides. Une senteur de bergamote s’échappait de sa chevelure alors que dormait sur sa peau son parfum habituel de vanille et celui d’Israfel. Elle réalisa bien vite qu’elle avait oublié de prendre l’essentiel avant de se doucher: ses affaires, y compris celles qui relevaient de l’ordre intime. Jugeant qu’il serait difficile de les demander au Gryffondor, elle préféra lui réclamer son sac au complet. Le sac qu’il lui avait pris quelques heures plus tôt pour le déposer dans l’appart. Sa voix enrouée ne perça d’abord pas les notes de musique qui s’envolaient dans tout l’appartement. Elle cria un peu plus fort, espérant qu’Israfel finirait par l’entendre. S’il ne l’entendait pas, elle devrait trouver une solution pour descendre incognito. Elle referma la porte derrière elle et s’appuya contre elle le temps de quelques longues secondes avant d’entendre des pas dans l’escalier. Elle ne réalisa pas à quel point sa simple serviette pouvait poser problème, ne songeant qu’à ses sous vêtements qui manquaient à l’appel.
Norà ne passa d’abord que la tête dans l’embrasure de la porte avant de l’ouvrir un peu plus pour récupérer son sac. Elle tenait sa serviette fermement avec ses deux mains, cherchant un moyen d’en lâcher une partie pour l’attraper. Mais Israfel ne lui tendit pas le sac, visiblement peu enclin à coopérer. En relevant la tête pour dire quelque chose, Norà ne fit que rougir davantage, observant le regard du Clearwater glisser sur son corps. C’est seulement lorsqu’Israfel parvint à bredouiller quelques mots que la rousse comprit l’étendue du problème. Sa gorge se serra d’une drôle de manière, l’empêchant de rétorquer quoi que ce soit. Elle n’avait pas osé fouiller dans les placards et avait pris la première serviette qu’elle avait trouvée. Elle ne regarda même pas Israfel pointer le meuble sous la vasque, ses yeux verts fixés sur ses yeux fuyants. Son regard finit par plonger dans le sien, arrêtant le cours du temps en un clignement d’yeux. Son propre regard chuta sur ses lèvres qu’il mordillait. Hésitait-il?
Elle ne recula pas lorsqu’Israfel approcha, laissant ses lèvres se poser sur les siennes dans un élan charnel. Des pensées toutes plus lancinantes s’entrechoquaient dans sa tête, ne laissant rien d’autre derrière elles qu’un désir croissant. Lorsque sa bouche s’éloigna de la sienne, les yeux de Norà s’accrochèrent à ceux d’Israfel. La pièce résonnait d’un profond silence ponctué ça et là de respirations marquées et de cœurs agités pour qui tendait suffisamment l’oreille. La rousse s’approcha, frôlant le corps du brun et répondit à son baiser un peu plus langoureusement. Elle lâcha sa serviette d’une main pour glisser ses doigts sur la nuque du Gryffondor. Norà ne prit pas le temps de rattraper le bout de tissu, le laissant découvrir la naissance de sa poitrine. Serre moi, embrasse moi, touche moi.
Bêta Testeur
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Âge : 21
Sang : Sang-mêlé, écossais-portugais.
Particularités : Fouteur de merde générale.
Profession : 3ème année à Gryffondor.
Côté Cœur : En couple avec Norà Millar. Une bague à son doigt l'atteste.
Multis : Nott, James, Brynn, Morana et Jack.
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
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Dé utilisé: Dé Novice (30%)
Maturité Magique (MM):
(18/40)
Education Magique (EM):
(40/100)
Potentiel Magique (PM):
(40/100)
Rigueur Magique (RM):
(30/100)
Expérience Magique (XM):
(20/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
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Wherever You Will Go
Edimbourg (moldu), 1er mai 2022
feat. @Norà Millar
feat. @Norà Millar
cw : sexe
Israfel renâcla quand Norà lui parla d’un serpentard, qui plus est irlandais. Il ne savait pas ce qui était le pire entre les deux, mais irlandais, c’était déjà pas mal… L’écossais balaya ses sentiments confus, préférant s’ancrer dans la réalité et pas dans ses jeux de dupe dans lequel la jeune femme adorait visiblement le voir patauger. « J’étais à, euh, … je sais plus maintenant que tu me le demandes », il eut un petit rire gêné, plus par le fait qu’il avait dû faire quatre collèges différents que par son étourderie qui aurait pu être naturelle.
(…)
« C’est classe hein ? » Israfel eut un petit rire. « C’est fou ce que la magie permet des trucs… »
Il se souvenait vaguement des copains et des copines chez qui il avait été invité aux anniversaires. Il s’était toujours demandé pourquoi ils n’avaient pas eux aussi de grands espaces, des baies vitrées, avant que Rosa ne lui explique que la magie était incroyablement généreuse mais malheureusement réduite à certains privilégiés. Le secret magique ne permettait pas de faire tout et n’importe quoi, aussi les moldus restaient coincés à une certaine austérité dans leur mode de vie. Le ménage prenait un temps fou pour pas grand-chose. Il eut une petite pensée pour sa tata, Betty Clearwater, qui devait passer une part de son temps libre à remettre en ordre l’appartement alors qu’en deux petits coups de baguette, le tour était joué…
Israfel reprit, plus léger, sur le sujet de sa tante. Il sembla peser le poids que pouvait peser la professeure de potions face à sa tante, avant d’avoir une moue un peu inquiète.
« La prof a aucune chance face à ma titia… Elle… Elle la découperait avant même qu’elle ne soulève son chaudron. »
Roselina était une guerrière. Dans les yeux d’Israfel, il n’y avait pas plus fort, pas même @Braxton Clearwater ou @Nero MacGregor. Parce qu’elle imposait partout où elle allait un respect quasi immédiat sans avoir besoin d’avoir de gros muscles. Ce n’était d’ailleurs même pas son couteau qui le lui donnait. Elle avait toujours été ainsi. C’était aussi pour ça qu’ils avaient pas vécu ensemble chez Dunny, avec @Milo Clearwater. Parce que Rosa avait dit non.
Et personne n’avait eu à redire, ni les grands-parents ni son parrain.
Paulo fit une bonne diversion, alors qu’Israfel laissait Norà s’acclimatait. Il eut un petit rire, levant les yeux au ciel.
« Si, il est… il est gros quand même. »
Et c’était le futur batteur de Gryffondor qui le disait, le tenant à bout de bras comme s’il avait été un pack d’eau qu’on sort du coffre.
Le Clearwater laissa Norà s’enfuir jusqu’à la douche après leur soirée à Beltane, faisant le tour du propriétaire. Ça faisait depuis Yule qu’il n’était pas revenu à l’appartement. Ça lui faisait un peu tout drôle, et en même temps il reprenait aussi vite ses marques que s’il n’était jamais parti.
La voix de la jeune Millar le sortit de ses pensées ; il monta à l’étage pour apporter son sac avec ses vêtements, ce qui aurait été simple si la porte ne s’était pas ouverte sur la créature de rêve.
Il sentit son cœur se serrer, ou était-ce simplement l’alcool qui embrasait ses veines ?
Israfel écouta quelques secondes ce qui rugissait en lui et déposa un baiser sur les lèvres de Norà. Simple, sans artifice, comme s’il avait voulu déposer tout ce qui le traversait sur elle et qu’il attendait désormais qu’elle lui dise en retour ce qu’elle aussi elle ressentait. C’aurait été compliqué de ne rester qu’amis, que ce genre d’amis, mais il l’aurait fait si elle avait voulu. Si elle s’était rendu compte du petit con qu’il était, tout simplement.
Au lieu de ça, les joues de la jeune fille rougirent et Israfel Clearwater resta tout simplement là, le souffle chaud et profond à la regarder, à deviner derrière le pétillant de son regard tous les désirs, toutes les ardeurs qu’il avait réussi à allumer en elle. Il la laissa s’approcher, sa main se serrant avec un peu plus de fermeté sur l’encadrement de la porte, s’empêchant de fondre sur elle pour mieux la laisser se l’approprier.
Ses mains lâchèrent calmement le cadre de la porte alors qu’il fronçait les sourcils, débordant d’envie. Ses doigts frôlèrent les hanches de la jeune fille, glissant le long de ses flans nus. Elle sentait d’ici le savon de la maison, ce qui donnait à l’instant un petit quelque chose d’étrange qu’il n’avait pas connu avec Charlotte. Dans ce décor si familier, c’était presque comme s’imaginer une vie entière avec elle. S’imaginer là, dans dix ans, quand les enfants seraient à peine nés, entre deux missions…
Israfel ravala calmement sa salive, alors que sa bouche vint de nouveau chercher celle de Norà, dominant sans être oppressant, jouant de ces regards chauds et de ces mains possessives. Il glissa les lèvres dans la gorge de la jeune femme, ses mains frôlant sa poitrine découverte. La paume vint rencontrer le globe de son sein, l’empoignant avec douceur, caressant sa peau douce de la sienne. Il souffla tout bas, avec un petit rire sur le bout des lèvres : « tu vas me rendre fou. »
Et c’était déjà un peu de la folie.
Il entra à son tour dans la salle de bain, le corps serré contre le sien, la guidant sans le faire vraiment exprès jusqu’à la vasque. Il grogna tendrement, excité, quand leurs deux bassins se pressèrent l’un contre l’autre, la rousse ne pouvant plus reculer à cause du meuble.
Son bras s’enroula autour de ses hanches alors que sa bouche s’échappait plus bas, jusqu’à sa clavicule qu’il découpa d’une dizaine de baisers. Son parfum était enivrant, au point qu’il se demanda si elle n’était pas une de ces roussalka qu’on voit parfois sortir durant la semaine sainte. Il n’en avait jamais vu encore auparavant, mais on racontait qu’on en vendait sur le Marché aux trolls. Elles étaient réputées pour capturer le cœur en un battement de cil.
C’était tout l’effet que faisait Norà Millar sur Israfel Clearwater. Elle abattait avec une facilité déconcertante ses réticences, s’infiltrait en lui malgré ses esquives. Elle était dans ses bras la chose la plus inexorable de son destin et pourtant la moins choisie, ce qui la rendait peut-être plus importante et précieuse encore, comme toutes ces choses qui nous tombent du ciel.
Le brun glissa doucement à genoux devant Norà, permettant seulement à sa bouche de décorer son ventre blanc de baisers brûlants. Les yeux mi-clos, se laissant seulement entraîner par l’instant, ses doigts jouant sur les cuisses et les mollets de l’écossaise, plus rien ne comptait seulement pour lui que de lui plaire et de l’aimer. Il lui jeta un regard fiévreux avant de finalement déposer un baiser simple sur le plis de son aine, puis juste en dessous, et encore juste en dessous, se laissant chavirer jusqu’à son bas-ventre, demandant par des regards entendus et désireux l’accès à ce que Norà avait de plus intime. S’il était visiblement expérimenté, il n’en restait pas moins délicat, attentif.
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Wherever You Will Go
Edimbourg (moldu), 1er mai 2022
feat. @Israfel Clearwater
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CW: sexe et nudité sous tw
Les heures avaient passé, toutes plus exaltantes que les autres. Si la soirée de Beltane avait toujours eu ce petit quelque chose de magique, année après année, cette soirée avait eu une saveur toute particulière. A bien y songer, Norà n’avait jamais passé autant de temps avec Israfel qu’au cours de cette journée. Ils étaient restés collés l’un à l’autre, suivant la course du soleil ensemble avant qu’il ne se couche pour laisser place à sa cousine, la Lune, éclairant de nouveaux reflets le visage radieux du Gryffondor. Le constat était difficile à nier: Norà se sentait bien aux côtés du lion et n’aurait échangé sa place pour rien au monde. Leurs coeurs vagabonds refusaient d’élire domicile et pourtant, le lien qui les animait ne faisait que se resserrer, laissant les autres songeurs alors qu’eux préféraient naviguer les yeux bandés.
Lorsque les deux Gryffondor étaient rentrés, Norà ne prit pas le temps d’évaluer l’immense pas en avant qu’ils venaient tous deux de franchir. Ils plaisantaient tous les deux, comparant la tante d’Israfel à la plus odieuse enseignante de Poudlard, effaçant d’un revers de main tous les sujets sérieux pour conserver le coeur léger qui les caractérisait en compagnie l’un de l’autre. Le Gryffondor jouait des coudes et passait pour le bad boy en puissance. Norà ne voyait qu’en lui la partie la plus douce, celle qu’il lui réservait, celle qu’elle chérissait sans vouloir trop l’admettre. Mettre les pieds dans cet appartement et passer la nuit ici était lourd de sous-entendus. La rousse, en arrivant ici, ne pensait à rien de tout cela, flottant sur le petit nuage qui l’avait transporté toute la nuit. Dans la brume tranquille qui s’installait dans sa tête, elle s’imaginait tranquillement assise sur un canapé, à refaire le monde puis s’endormir tranquillement. Lorsqu’elle monta dans la salle de bains, ces considérations s’étaient estompées, l’eau tantôt froide puis brûlante de la douche suffisant à remettre un peu d’ordre dans son esprit.
Appeler Israfel, le voir arriver en l’espace de quelques secondes, observer ses yeux la fuir avant de s’accrocher à chaque miette de son corps; tout avait contribué à réveiller en elle les désirs les plus fous, ceux qu’elle n’avait jamais nommés, ceux qui avaient commencé à naître sous l’influence des quelques baisers échangés au jour le jour. L’appartement de Rosa offrait cette intimité qu’il ne pouvait pas décemment s’offrir à Poudlard. Norà n’était pas une princesse et ses plus purs instincts auraient pu la pousser à n’importe quoi, n’importe où, prise sous le joug de l’impulsivité qu’on avait parfois pu lui reprocher. Mais ici, personne ne les regardait, personne ne les jugeait. Personne n’avait son mot à dire et aucune rumeur ne risquait de circuler entre les murs du château. Elle ne pensa pas une seule seconde à celui qui avait précédé Israfel, saisie d’un désir nouveau, d’une impulsion inédite. Norà ne parlait jamais de lui, encore moins devant le Gryffondor. Pourquoi? Israfel avait été clair. Pas d’Irlandais, pas de ploucs. La liste rallongeait au fil des jours, laissant deviner que personne d’autre que lui n’avait le droit d’occuper cette place. Et pourtant, malgré tout cela, les deux jeunes gens s’évertuait à croire que se séparer ne ferait pas de vague, ne se doutant pas du tremblement de terre que cela provoquerait.
Une de ses mains finit par abandonner le bout de tissu auquel elle s’accrochait pour venir caresser la nuque du brun tandis qu’elle se rapprochait à petit feu du lion, le désir engloutissant peu à peu les quelques centimètres qui les séparait. Lâche cette fichue porte et serre moi. Elle se laissa submerger par toute la passion qu’Israfel partageait dans ce baiser, laissant leurs langues se découvrir et leurs corps se toucher sans aucune privation. Les mains du Gryffondor vinrent se perdre sur ses hanches, répétant le geste qu’il avait parfois pu esquisser avant de laisser ses paumes se reposer contre ses joues. Sa peau frissonna d’impatience, mourant d’envie de s’unir à la sienne. Norà glissa son nez derrière l’oreille d’Israfel, caressant sa peau de petits baisers enflammés tout en laissant quelques soupirs s’échapper de ses lèvres. Sa peau respirait un arc en ciel de senteurs, la fatigue de la journée mélangée au parfum habituel du jeune homme, le tout contribuant à faire perdre un peu plus la tête à la jeune Millar.
Les regards exaltés d’Israfel ne firent que mettre le feu aux poudres. Si la jeune femme s’abandonnait aux mains baladeuses du Clearwater, les siennes finirent par abandonner toute prise, oubliant derrière elles le bout de tissu qui cachait son corps. Elle demeurait entre elle Israfel, comme la dernière chose qui les retenait d’en faire plus. Ses mains glissèrent le long de son dos, griffant cette peau qui lui manquait de lui faire perdre pied avant d’interrompre leur course dans le creux de ses reins. Elle laissa ses mains attraper ses fesses, l’encourageant à rentrer dans la salle de bains pour dévorer la distance encore trop grande entre eux.
Israfel s’exécuta sans se faire prier et la guida un peu plus loin, coinçant le bas de son dos entre la vasque et le corps déjà tendu du jeune homme. Norà se contenta de jeter un sourire lubrique alors que le Gryffondor glissait quelques mots du bout des lèvres. Elle jeta un regard provocateur à Israfel, tout en se mordillant la lèvre, comme pour le défier de résister au charme qu’elle lui faisait délibérément. Il s’écarta légèrement d’elle, laissant glisser au sol la serviette qui cachait encore quelques surfaces de son corps.
Les lèvres du Clearwater vinrent caresser chaque morceau de sa peau alors qu’il s’éloignait toujours un peu plus des siennes pour venir frôler sa clavicule, son ventre puis le haut de ses cuisses. Israfel se trouvait à ses genoux, jetant presque les armes pour s’abandonner à sa muse. Il embrassa sans artifice le plis de son aine, levant progressivement les yeux pour demander implicitement son accord. Le regard de Norà en disait long, suffisamment pour qu’il puisse poursuivre sa course sensuelle sans se soucier de rien d’autre. Norà n’en était pas à son coup d’essai, mais Israfel semblait vouloir s’aventurer dans des territoires qui lui étaient inconnus. Il lui fit connaître cette odyssée inédite, la faisant gémir de plaisir à chaque ondulation de ses lèvres et de sa langue. Son corps se contracta sous l’impulsion des délices qui s’offraient à elle et ses yeux se fermèrent laissant Israfel faire ce qu’il voulait d’elle.
Elle finit par attirer Israfel à ses lèvres du bout de ses doigts, serrant fermement le haut de ses reins contre son bassin. « Emmène moi dans ta chambre. » murmura-t-elle, haletante. Norà se laissa guider jusqu’au lit du jeune homme, parcourant les couloirs de ses pas nus. Elle tamisa la lumière de sa baguette puis s’agrippa à son t-shirt noir pour aussitôt l’enlever avant de précipiter Israfel au-dessus de son lit. « Je veux pouvoir te regarder » lui souffla-t-elle.
Son regard parcouru le torse du jeune homme, passant de sa ceinture à son regard frémissant. Elle passa une jambe au-dessus de son bassin puis se pencha pour l’embrasser dans la nuque, ses cheveux de feu tombant sur sa poitrine, laissant ses doigts glisser le long de sa cuisse pour s’arrêter au niveau de la ceinture. Cherchant à jouer au même jeu endiablé qu’Israfel, elle embrassa ensuite son thorax puis s’approcha du bas de son ventre où elle s’attarda un peu. Elle jeta un regard provocateur au Clearwater avant de défaire sa ceinture et de retirer son pantalon dans une attitude féline. Sans un bruit, elle demanda à Israfel l’autorisation d’aller plus loin, d’embrasser son priape tout juste maîtrisé par le sobre bout de tissu qui le recouvrait encore.
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cw : sexe
Son bras passa sous sa cuisse, coinçant sa jambe sur son épaule alors que ses phalanges se posaient, brûlantes, sur le bas de ses reins. Qu’il la tienne avec fermeté afin qu’elle ne se dérobe pas, quand bien même c’était encore elle qui avait le dernier mot de cette conversation sulfureuse. Son autre main alla même chercher sa poitrine, avant de tendrement redescendre, dessinant du bout des doigts une arabesque sur son ventre tendu, parcouru par de petits éclairs que le fils du tonnerre savait invoquer sans un mot. C’était dans une atmosphère agréable que la musique ténue au loin se faisait couper par des halètements sincères et tendres.
Israfel aurait pu tenir des heures entières ainsi, le visage coincé juste en dessous du Mont de Vénus à s’offrir et à prendre en même temps, mais Norà l’attira vers lui. Il essuya vulgairement et machinalement son visage du revers de la main avant de venir l’embrasser en ricanant, s’imaginant bien quel plan machiavélique la voluptueuse Circé était en train de manigancer. Et lui ne comptait pas y résister le moins du monde, soufflant même plus fort à son oreille en la sentant se presser contre lui. Pas besoin d’être devin pour comprendre que ses prières impudiques avaient eu quelques effets sur lui.
Il lui prit la main, s’arrachant d’elle à contrecœur, non pas qu’aller dans sa chambre lui déplaise, mais c’était un effort que de ne pas simplement la pousser contre un mur et embrasser de nouveau sa peau. Il avait l’impression d’être un Tantale supplicié devant Aphrodite dans sa robe de naissance, nue et séduisante.
Israfel poussa la porte, dévoilant une chambre à la lumière tamisée qui s’alluma aussitôt qu’ils furent à l’intérieur. Il la laissa revenir vers lui, se faisant docile quand elle voulait soudainement le dévêtir. Il eut un petit rire, se pliant à l’exercice, levant les bras pour faire apparaître un torse finement musclé et parfaitement imberbe (à son grand désespoir). Il tomba sur le lit non sans la quitter des yeux, la dévorant sans se cacher d’apprécier la courbe élégante de ce corps sur lequel il préférait tout et ne laissait rien en reste ; ni sa poitrine douce ni la virgule de son bassin.
Il se mordit la lèvre, poussant un petit grognement satisfait en la sentant alors sur lui. Ses mains allèrent machinalement sur ses hanches, glissant sur le rebondis de ses fesses d’un air taquin et joueur. Il se radoucit, devint plus tendre aussitôt qu’elle l’embrassa dans la gorge. Ses phalanges glissèrent le long de son ventre jusqu’à sa poitrine que ses cheveux rouges cachés en cascade de feu, mais dut les abandonner aussitôt qu’elle se laissait glisser sur lui, embrassant à son tour son torse de petits baisers amoureux. Il se mordit plus fort la lèvre, se redressant lentement sur ses avant-bras pour mieux la voir. Sa respiration se fit plus profonde, plus rauque au fur et à mesure qu’elle approchait de son but inavoué. Il passa sa langue sur ses dents, tentant de ne pas succomber à ses impétuosités qui lui hurlaient de simplement venir la cueillir et de l’allonger sous lui, de ne pas attendre, de ne pas se délecter du moment qu’elle lui offrait pourtant.
Le Clearwater hocha la tête sans retenue, lui demandant silencieusement de le torturer un peu plus après cette soirée qui avait été plus que parfaite et qu’elle couronnait de sa présence toute charnelle dans son lit même.
Il la laissa faire dans un soupir profond et bruyant de plaisir, ne se retenant pas, ses jambes se tendant légèrement au contact de sa langue sur sa virilité. Ses doigts s’enfoncèrent tendrement dans le linge de lit, serrant, alors qu’il inspirait plus profondément à chaque fois qu’il disparaissait entre ses lèvres ou qu’il sentait la soie de sa langue contre sa peau. Sa tête devint doucement plus lourde et alors il la relâcha un peu sur le côté, les yeux rendus fiévreux par l’effet chaud qui se répandait dans son bassin.
Il poussa quelques gémissements de plaisir que Norà lui soutira sans difficulté, jusqu’au moment où il vint poser sa main dans ses cheveux, glissant ses doigts dans la cascade rousse en une caresse tendre jusqu’à sa bouche.
Son pouce balaya les lèvres entrouvertes et humides de la jeune Millar, alors que lui-même s’humecta les siennes, reprenant doucement son souffle, les muscles de ses cuisses se détendant pendant ces quelques secondes de répit. La sorcière aurait tout de lui.
Il se redressa lentement, l’attirant avec douceur contre lui pour venir l’embrasser de nouveau, partageant leur salive comme s’ils n’avaient jamais bu depuis des siècles. Norà se retrouva assise sur lui, leurs deux bassins fermement serrés l’un à l’autre, sentant l’un chez l’autre l’excitation pulsée.
Israfel ravala sa salive avant de doucement la faire pivoter, la couchant finalement sous lui, non sans arrêter d’embrasser son visage, sa gorge et sa poitrine offerte. Il grogna tendrement, dégageant d’une main un peu maladroite et fébrile son jeans vers le bas pour terminer de se déshabiller. Il eut un petit rire quand une chaussette résista, l’obligeant à quitter la bouche de Norà pour mieux se débattre.
La bataille du tissu vaincue, il sentit les mains de Millar le ramener à elle et ne se fit pas prier, venant ronronner comme un gros chat à même ses lèvres.
Ses doigts passèrent sur les cuisses de la jeune fille entre lesquelles il se fit un peu de place, glissant plein d’excitation et de fougue retenue jusqu’aux abords, sans plus penser à tous les risques qu’il encourait de lui donner son cœur et leur première fois à même ce lit. Ne restait dans son crâne que l’envie et le désir de la faire chanter de nouveau.
Il se redressa sur le coude gauche pour observer l’expression de Norà Millar, se laissant un peu de temps pour être bien certain qu’elle avait autant envie que lui, se frottant contre elle dans le but silencieux de lui faire demander la délivrance.
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Âge : 21
Sang : Sang-Mêlé
Particularités : Aucune
Profession : 3e année (2023-24)
Côté Cœur : En couple avec Israfel Clearwater.
Multis : Finn Gavalagh-Korrigan, Céleste Delacroix
FICHE DE PERSO
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feat. @Israfel Clearwater
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CW: sexe sous tw
Elle se laissa faire, glissant sa cuisse sur l’épaule du Clearwater pour l’encourager à ne pas s’arrêter. Barrière après barrière, inquiétude après inquiétude, tout finissait par s’envoler à mesure qu’Israfel lui faisait perdre la raison. Norà tremblait, éveillée par des merveilles auxquelles elle n’avait encore jamais goûté. La rousse chantait de plaisir, gardant dans sa main celle d’Israfel pour qu’il s’attarde quelques instants de plus sur sa poitrine avant de s’échapper. Ne pars pas si vite. Il provoquait à chaque baiser, à chaque danse de sa langue, une salve de feu qui secouait sa colonne vertébrale et tendait son bas ventre. Son corps criait famine, sa tête cherchait du regard ses lèvres. Reposant le pied à terre, elle attira à elle le brun qui s’essuya la bouche d’un revers de main bestial avant qu’il ne dépose ses lèvres sur les siennes dans un élan charnel et sauvage. Le regard de la rousse passa sur ses yeux, plongeant dans ses pupilles à la recherche d’étincelles qu’elle ne cherchait qu’à attiser encore un peu plus.
Emmène moi dans ta chambre lui soufflait-elle, plus en guise d’ordre que de suggestion. Bien sûr, Israfel était libre de refuser mais ses intentions semblaient toutes autres. Elle recula un peu, son profil observant d’un air félin la moindre de ses réactions. En guise de réponse, quelques soupirs s’échappèrent de ses lèvres, glissant doucereusement sous l’oreille de Norà qui s’était pressée tout contre lui. Elle vit une petite grimace se dessiner sur le visage du Clearwater alors que leur étreinte se brisa le temps de quelques secondes. Patience. Tout participait à faire perdre la raison à Israfel. S’il avait mené la danse depuis le début, Norà comptait bien sur le Gryffondor pour la supplier du bout des lèvres de l’achever ou bien de poursuivre cette douce torture.
Norà entra à la suite du lion dans cette chambre à l’ambiance volontairement tamisée. Elle voulait le voir, le voir serrer des dents pour se retenir de grogner, le voir froisser les draps de frustration, voir ses yeux brûler d’envie et son visage se contracter sous des secousses de plaisir. Elle voulait qu’il la regarde, qu’il détaille chaque centimètre de sa peau, qu’il vienne caresser sa poitrine qui se cachait sous sa cascade de cheveux, qu’il imagine le plus fou de ses fantasmes.
Les prunelles de la jeune femme s’attardèrent sur le torse du brun alors qu’il commençait à se dévêtir. Elle caressa du bout des doigts les lignes dessinées par ses muscles avant de l’embrasser dans la nuque, puis sur le torse, le bas de son ventre et enfin son priape. Elle jeta un regard à Israfel, cherchant son accord dans ses yeux avant de reprendre la valse de ses baisers sur son torse. Pas tout de suite. Elle lui adressa un sourire en coin, jouant manifestement avec sa patience et sa soif de goûter à davantage de plaisir alors qu’elle sentait ses mains glisser sur ses hanches et effleurer ses fesses. Elle lui jeta un regard ardent et mutin puis souffla à son oreille ce qu’elle envisageait de faire de lui. Elle observa sa réaction avant de finalement glisser ses lèvres sur sa virilité, d’abord en l’effleurant pour le faire grogner d’impatience puis sans pudeur. Il l’observait faire en gémissant de plaisir, la lèvre mordue d’excitation, le souffle coupé par la jouissance qu’elle parvenait à provoquer du bout de ses lèvres.
Elle jouait avec lui, ajustant le rythme de la danse aux tremblements du Clearwater, veillant toujours à animer un peu plus son impatience sans jamais la laisser prendre le dessus. Lorsqu’elle sentait Israfel prêt à basculer, elle le retenait et se retirait d’un air provocateur avant de recommencer de plus belle. Le bout de ses doigts vint effleurer la bouche de la lionne dans un geste tendre, l’intimant à rejoindre ses lèvres dans un baiser sans fin. Elle s’assit tout contre lui, le bassin pressé contre le sien, tous deux brûlants d’envie de ne faire qu’un.
Ne résistant plus à la tentation qui s’offrait à lui, le Clearwater vint soulever le corps de Norà, la laissant doucement glisser sous lui alors qu’elle s’abandonnait à ses baisers. Israfel finit de se déshabiller sans jamais la quitter de ses lèvres. Elle rêvait de lui arracher ce dernier bout de tissu qu’il lui restait, grognant d’impatience lorsque la dernière chaussette résista avant de rire avec lui. Elle laissa le lion effleurer ses cuisses, cherchant tacitement l’autorisation d’aller plus loin. Norà ne résista pas et agrippa le drap alors qu’il se frottait avec vigueur contre elle, jouant une ultime fois avec ses nerfs.
Norà se mit à gémir, trahissant ainsi ses désirs les plus inavoués. Elle glissa cependant une main entre leurs deux corps. « Attends une seconde, juste une petite seconde » lui dit-elle alors qu’Israfel commençait à grimacer. « Je reviens. Sois patient. » lui murmura-t-elle en déposant un baiser sur sa mâchoire. Elle poussa délicatement Israfel pour se diriger vers la salle de bains. Elle n’y passa que quelques secondes, trouvant directement dans son sac ce qu’elle était venue y chercher.
Elle revint, féline, adressant un sourire au lion avant d’agiter d'un air presque moqueur le préservatif. Elle s'approcha puis arracha l’emballage avec ses dents, veillant à ne rien déchirer, avant de décider de prendre l’initiative plutôt que de laisser le Clearwater faire. Norà saisit le visage d’Israfel dans ses mains pour l’embrasser avant de s’allonger sans interrompre leur baiser. Elle commença à se frotter contre lui, l’encourageant à continuer la danse qu’ils avaient entamée. « J’ai envie de toi » lui susurra-t-elle au creux de l'oreille avec un regard avant qu’Israfel ne glisse dans ses chairs, lui soutirant au passage des râles de plaisir sans pareil.
La rousse s’accrocha à lui, déposant ses phalanges brûlantes à la naissance de ses fesses pour l’encourager à intensifier leur ébat. Elle rejeta la tête sur le côté et soupira de plaisir sans se contenir. Dans un murmure, elle le supplia de ne pas s’arrêter. Ses ongles griffèrent le dos du lion pendant que ses lèvres marquaient son cou de petites traces rouges avant de désespérément chercher ses lèvres. Dans une pulsion incontrôlée, Norà s’écarta légèrement pour doucement se redresser et basculer le brun sur le dos pour prendre le dessus à son tour. Son regard se déposa sur lui, savourant la vue de l’Apollon qui se dessinait sous ses propres courbes, soulignant de ses yeux l’harmonie de son corps. Sa beauté rayonnait encore plus que d’ordinaire. Elle s’allongea sur lui, glissant sa tête dans le creux de sa nuque pour qu’il l’entende gémir alors qu’elle le laissait s’unir à elle.
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Âge : 21
Sang : Sang-mêlé, écossais-portugais.
Particularités : Fouteur de merde générale.
Profession : 3ème année à Gryffondor.
Côté Cœur : En couple avec Norà Millar. Une bague à son doigt l'atteste.
Multis : Nott, James, Brynn, Morana et Jack.
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feat. @Norà Millar
feat. @Norà Millar
cw : sexe sous tw
Il se fit docile sous les mains de Norà, s’allongeant alors qu’elle l’embrassait. Il vint attraper avec tendresse son visage pour qu’elle continue à lui prodiguer ses caresses langoureuses, d’autant qu’elle allumait davantage tous les feux de son bas-ventre, que ce fut par sa main sur sa hampe que par le son de sa voix fiévreuse à son oreille. Il la surplomba rapidement, d’autant qu’elle en avait fini avec ses préparations et que lui se mourrait de la ravir.
« Moi aussi j’ai envie de toi, terriblement… » crut-il bon de signaler sur un ton rauque, sa voix toujours cassée arrivant malgré tout à se faire entendre. Il glissa de nouveau ses mains sur ses hanches, son regard parcouru son ventre où il pouvait voir leurs deux bassins affamés l’un contre l’autre, tout prêt de vouloir s’embrasser eux aussi pour la première fois. Il s’y frotta à nouveau, désireux, son envie pulsant au même rythme que le sang dans ses veines.
C’est un peu fébrile qu’Israfel glissa sa main sur sa virilité, venant mordre avec tendresse la lèvre inférieure de Norà, ses yeux noirs la guettant alors que, fier conquérant, il se fraya lentement mais sûrement un chemin en elle. Il relâcha la bouche de Millar seulement pour gémir également de se sentir à ce point contenu, à ce point embrassé par ce corps qui l’appelait mais il fit attention et prit son temps, respectant la moindre de ses crispations, l’impulsion de ses griffes sur le bas de ses reins lui demandant ou parfois l’empêchant d’avancer.
Il relâcha la tête en arrière alors qu’elle l’appelait plus loin, et sans une once d’hésitation le jeune Clearwater planta ses pieds dans le lit pour venir toujours plus profond. Elle murmura tendrement ; lui eut un petit soupir de plaisir.
Le visage d’Israfel était baissé vers Norà et il la couvait d’un regard fiévreux alors qu’il la possédait, allant et venant, cherchant dans le brillant de son regard ce qui semblait lui convenir le mieux ou la contenter le plus. Il écouta avec attention ses soupirs, ses supplications ; la moindre de ses litanies était un délice pour le cœur.
Elle se redressa finalement sur lui, amazone farouche quoi qu’en tenue d’Eve… mais d’Eve elle n’avait rien, ou seulement la peau pâle, et tenait tout – notamment le regard lascif – de celle qui ne fut jamais soumise, à savoir son aînée Lilith. Israfel se mordit la lèvre, ses doigts se posant sur les cuisses de la rousse alors qu’il la laissait mener la danse. Et à la voir là, en vagues érotiques le happer entre ses cuisses, il sembla à l’écossais que la soirée entière n’avait pas suffit à la fatiguer. Ses mains se posèrent sur sa poitrine ; il en pinça les pointes gracieuses qui ne demandaient que ça. Il se délecta de la vue de ses seins bondissant à chaque houle qui emportait leurs deux corps.
Quand Norà vint se lover contre lui, Israfel l’entoura de ses bras, ses doigts brûlants glissants sur son dos en une caresse inédite, douce. Son bassin se mit à ralentir doucement, laissant à la jeune fille le temps de reprendre son souffle et à lui-même de calmer le battement délirant de son propre myocarde.
Quand ce fut fait, il approcha sa bouche de son oreille, vint doucement en mordre le lobe alors qu’il s’amusait, le souffle court, à lui demander si tout allait bien, qu’elle était merveilleuse encore. Cela dura quelques longues minutes où il n’y avait que cette douceur touchante les enveloppant, ce moment serein et doux, avant que la lame de fond ne se fasse finalement plus puissante.
Israfel planta ses talons douloureux (à cause de l’épreuve de Beltane) dans le lit, ses bras se firent plus fermes et alors qu’il tenait les hanches de Norà à en faire blanchir ses jointures, ce qui n’était qu’un flot simple devint tempête. Le corps à corps se fit confus, agité, mais jamais violent. Au lieu de ça, il y avait dans cet acharnement un besoin compulsif de se perdre, de s’oublier, de pénétrer jusqu’à disparaître, de ne former qu’un tout ambigu.
C’est en sueur qu’Israfel eut un petit grognement plus rauque que les autres, suivi d’un couinement, sa tête se relâchant presque aussitôt dans l’oreiller juste derrière lui, quoi que ses hanches continuèrent à offrir à leur danse charnelle quelques à-coups avant de ralentir et enfin de s’arrêter, le corps comme rompu à la tâche.
Il jeta un regard à Norà qui la regarda à son tour avec ce petit air amoureux. Il eut un petit rire heureux avant de venir l’embrasser tendrement. Il caressa sa joue de son pouce, son autre main posé dans le creux de son dos.
Il inspira son parfum avant de rire de nouveau, lui jetant un petit regard :
« Une douche s’impose… », il parlait bien évidemment de lui-même. Entre la journée de folie, Beltane et ça, il avait l’impression d’être poisseux, mais il était persuadé d’avoir entendu @Jameson Clearwater dire une fois à un repas de Yule que le sexe bien fait était forcément sale.
(…)
LE LENDEMAIN MATIN.
Israfel se réveilla doucement, collé contre le dos de Norà dont la respiration indiquait qu’elle n’avait pas encore quitté les bras de Morphée. Fallait dire que l’écossaise et le sommeil, c’était une vraie histoire d’amour. Le brun eut un petit rire pour lui-même avant de se lever, non sans embrasser tendrement son épaule, et de filer à l’anglaise pour passer aux toilettes.
Une riche idée lui passa par l’esprit et il se décida à descendre pour préparer le café et un petit déjeuner copieux avant de reprendre la route vers Poudlard. Il descendit seulement quelques marches qu’il croisa le regard sobre mais inflexible de Roselina, assise dans le canapé, un café entre les mains.
Il eut un petit sourire gêné sur les lèvres et descendit quelques marches de plus, seulement vêtu d’un caleçon et de son t-shirt qu’il avait enfilé après la douche à deux avec Norà.
« Olá Rosa… »
L’agent de la BPM eut une petite moue circonspecte, remuant avec une lenteur flippante la cuillère dans sa tasse. Quand elle faisait ça, elle ressemblait un peu à Duncan Clearwater. L’aspect bonhomme et insouciant en moins. C’est ça qui était le plus flippant peut-être…
« On se souvient de mon prénom maintenant ? » La brune déposa calmement la tasse sur la table basse. « C’était bien Beltane ? »
Israfel se pinça les lèvres, l’air embêté. Il baissa un peu la tête, inspirant, puis leva la main, comme pour s’expliquer, mais quand il croisa les yeux et l’air profondément blessé de Rosa, il sut qu’il avait merdé. Complètement merdé.
« Tu comptais me le dire quand ? »
« Je-je pensais que tu serais occupé, avec le boulot et – »
« J’étais pas disponible mais c’est pas ça le problème Isra’. C’est une question de principe. Tu n’as… Tu ! … C’est que tu ne m’as même pas dit que tu serais là ce matin et j’imagine que tu t’es dis qu’avec un peu de chance, t’aurais pas à me croiser et que tu pourrais faire ta vie avec ta petite copine ? »
La brune marquait un point. Rosa secoua le visage, face au manque de jugeote du gamin qu’elle avait élevé pendant six ans. A croire qu’il n’apprenait rien. Que la balafre sur son visage faisait s’échappée les bonnes idées pour ne garder que les plus mauvaises, celles qui pèsent plus lourds sur la conscience.
« Rosa, je, je suis vraiment désolé, je savais pas si tu, avec les histoires d’artefacts là, j’ai », il bredouilla. Il savait bien que ça allait arriver, mais elle avait raison. Quelque part, il avait espéré qu’elle ne serait pas là. Les choses étaient plus simples quand Rosa n’était pas là.
Il s'arrêta en entendant du bruit dans l'escalier, se retournant naïvement vers Norà.
* en portugais
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Les petits pas de Norà martelèrent le sol avant de freiner leur course tout près de la chambre du brun. Elle n’allait certainement pas rentrer en trombe dans la chambre, Israfel devait déguster le moindre de ses gestes pour finir par la supplier de le laisser succomber au désir qui les tenaillait. Elle avança d’une démarche féline jusqu’au bord du lit, le préservatif en main, reprenant leur jeu tout juste là où elle l’avait arrêté. Pour son plus grand contentement, le désir du Gryffondor n’avait pas faibli d’un pouce. Ses mains s’égarèrent délicatement sur l’attribut du jeune homme pour attiser son désir sans risquer un embrasement incontrôlable. Elle s’occupa de placer le préservatif sans le brusquer, comme si de rien n’était, tout en ponctuant ses gestes de baisers fiévreux. La rousse laissa sa crinière de feu caresser le visage du lion alors que quelques mots séducteurs s’échappaient dans le creux de son oreille.
Millar se laissa basculer sur le dos sous les mains brûlantes d’Israfel qui mourrait d’envie de la posséder toute entière. La rousse glissa son regard sur ses yeux incandescents, puis sur sa bouche et son torse sculpté avant de s’attarder sur leurs bassins, torturés par la passion. Son visage vint fixer le sien, soupirant fiévreusement à mesure qu’Israfel faisait monter entre eux la tension, déjà à son comble. Elle déposa ses longs doigts dans sa nuque alors que le brun se couchait sur elle pour l’embrasser, se décidant enfin à unir leur deux corps pour n’en faire qu’un. La rousse souffla de plaisir, le laissant aller et venir dans un doux corps à corps. Elle se dénuda de toute pensée, ne laissant que son corps vibrer et ployer sous les vagues de chaleur qui l’envahissaient. Ses mains glissaient sur le dos du brun, plus loquaces que sa bouche, trop occupée à gémir tout le plaisir qu’il lui offrait. Ses mains agrippaient son dos musclé, le suppliant de rendre leur corps à corps plus puissant. Lorsqu’elle ouvrait les yeux pour le contempler, il lui semblait que plus rien ne la retenait. Ses yeux se refermèrent pour la protéger de la folie qu’il provoquait.
La sorcière dégagea délicatement Israfel pour prendre les rênes de cette danse effrénée. Ses yeux verts le fixaient tandis qu’elle se laissait aller tout contre lui. Elle se sentait Cléopâtre, jouant de ses charmes sans limites, exerçant toute l’étendue de son pouvoir sur celui qui jouait avec la moindre de sa passion. Lascive, sensuelle, elle s’amusait de lui, provoquant par un mouvement de bassin savamment exécuté une secousse sans pareil avant de jouer la carte de la douceur.
Le bassin du lion se souleva, reprenant doucement un rythme dont il se savait maître. La rousse, au comble de la tension, finit par expirer dans un long gémissement, les mains tendues sur le torse du Clearwater. Sans un mot, elle lui intima de s’arrêter, le temps de laisser son myocarde affolé ralentir. Elle s’écroula contre lui, son souffle frénétique caressant sa joue brûlante pendant de longues minutes. Norà lui embrassa la tempe alors que le Clearwater s’amusait à mordiller son oreille. Elle le regarda, toute empreinte de douceur, un sourire immense aux lèvres. Elle déposa un baiser délicat sur les lèvres de Clearwater avant qu’ils ne décident de reprendre leur danse sulfureuse.
Israfel se lança sans frein dans un corps à corps intense et passionné où l’on entendait plus que leurs râles et toute la passion sauvage qui filtrait à travers ses lèvres. Il lui agrippa les hanches avec fermeté, laissant sa fougue parler pour finir par s’abandonner tout entier aux douceurs de l’amour. Puis la tempête se fit sérénité et laissa les deux félins muets, épuisés et comblés. Norà resta un petit moment à l’enlacer, profitant encore de ces derniers instants avant de rompre le contact de leur corps. Elle s’écarta et se colla contre lui, appréciant de se perdre encore un peu contre ses lèvres. Le nez collé contre sa nuque, son regard croisa lui sien, puis elle lui adressa un sourire avant de se relever et de vagabonder vers la salle de bains où elle mit directement l’eau à couler.
(…)
La rousse s’était couchée aux côtés d’Israfel avant qu’une douce clarté ne pénètre dans la chambre, remplaçant les chaudes lumières qui éclairaient la pièce. C’était une petite chambre sombre aussi bien que chaleureuse, en bazar mais accueillante. Norà ne put s’empêcher de croire qu’elle était le reflet même de son occupant. Elle jeta un regard au ciel étoilé avant de se retourner vers le Clearwater pour s’endormir tout contre lui.
Au petit matin, Israfel s’échappa tout en déposant sur son épaule un petit baiser. Elle remua légèrement, non tirée de son sommeil, et marmotta quelque chose d’incompréhensible, toujours doucement enveloppée dans les bras de Morphée. Lorsqu’elle se réveilla, la place du brun était encore tiède. Le soleil baignait la chambre, provoquant chez la rousse un grommellement habituel. Israfel était-il parti à la salle de bains? Elle glissa dans les couettes, s’emmitouflant un peu plus longtemps, le sommeil la rattrapant aussi vite qu’il l’avait quitté. Un petit bruit lui fit froncer les sourcils. Une chasse d’eau, des pas sur le parquet, l’escalier qui craque. Israfel ne revenait pas. Elle se retourna vers la porte d’entrée pour tenter de deviner ce qu’il pouvait bien se passer, les sourcils froncés et les yeux à peine ouverts.
Elle s’étira dans le lit avant de jeter un oeil aux affaires qui traînaient par terre. Toute vêtue en tenue d’Eve, hormis une petite culotte de dentelle, Norà décida qu’il restait plus prudent d’enfiler quelque chose, ne serait-ce qu’un grand t-shirt pour ne pas attirer les regards curieux des voisins. Les grandes baies vitrées du salon ne pardonneraient pas les écarts de conduite. Sans vraiment fouiner, Norà ouvrit la commode du brun pour en tirer le premier grand t-shirt qu’elle pu y trouver. Elle l’examina de près puis l’enfila avant de s’examiner dans un tout petit miroir. Elle essaya de mater ses cheveux en pagaille pour en faire une crinière acceptable et regarda ses longues jambes, seulement couvertes jusqu’à mi-cuisse. Ca suffirait amplement.
L’étudiante se dirigea le coeur léger et le pas un peu traînant hors de la chambre, déçue à l’idée de quitter le lit du Clearwater aussi vite, ravie à l’idée de revoir la petite tête brune. Elle s’arrêta tout en haut des marches en dévisageant Israfel, visiblement aussi embarrassé qu’heureux de la voir. Les joues de la jeune femme rosirent légèrement au souvenir de la nuit qu’ils avaient passée ensemble avant de s’empourprer en réalisant qu’ils n’étaient pas seuls. Elle grimaça un peu en réalisant que sa tenue ne convenait pas du tout. Etait-ce la fameuse Rosa? Elle repensa au tableau de couteaux et songea qu’elle pourrait bien la découper en petits morceaux si elle comprenait à quoi les deux tourtereaux avaient joué.
Norà, tenant farouchement à sa vie, commença à reculer, jugeant qu’il valait mieux se changer tant qu’il était temps. Elle fit un signe à Israfel, lui faisant comprendre que Rosa la tuerait certainement. Il avait beau lui dire qu’elle ne lui ferait rien, Norà ne pouvait s’empêcher d’appréhender. Paulo grimpa les marches d’un air feignant, rejoignant la jeune femme qui avait commencé à faire demi-tour. D’où elle était, Rosa ne pouvait que comprendre qu’il y avait quelqu’un d’autre qu’Israfel. Le chat s’était arrêté un plein milieu, battant l’air de sa queue touffue, réclamant une petite caresse de la jeune fille. « Mince Paulo, je croyais que t’étais de mon côté, j’étais prête à te donner des croquettes en rab. » murmura-t-elle de sorte qu’il n’y ait qu’elle et le félin qui entendent. Rosa n’apprécierait certainement pas que Norà enfreigne les règles avec son matou.
Elle ravala sa salive, cherchant à se donner un peu de courage puis lança un regard fébrile à Israfel. Elle tira sur le t-shirt puis se décida à descendre lentement l’escalier, assez peu enjouée à l’idée de se jeter dans la gueule du loup. Elle s’arrêta à la hauteur d’Israfel, n’osant faire aucun geste à son encontre, paralysée par l’embarras. « Bonjour… madame. » Son coeur battait à tout rompre. « J’ai entendu un peu de bruit, je suis juste venue m’assurer que tout allait bien. Je… Je vais… » Faire mes affaires? Prendre mes jambes à mon cou ? « Vous laisser discuter?.. »
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