Faut qu'on parle [Léo}

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Lyvan le regarda avec des étoiles dans les yeux se délectant du petit spectacle qui s’offrait à lui. Le voilà son Léo ! Celui qui montait toujours au créneau et réagissait au quart de tour. C’était vraiment beau à voir. Il était beau, terriblement beau à ce moment là. Non il assumer le fait d’avoir aimer ça, contrairement ce que venait de râler le Grimm. C’était seulement pour le secouer qu’il disait ça, le titillait. «  Oh ça oui. Ça te rend fou ! » Et Lyvan adorait ça. Deux gosses qui pousse chacun à leur tour l’autre, joue et se chamaille. Voilà ce qu’ils étaient. «  Parce que tu crois que j’vais attendre ce soir pour venir m’allongeait auprès de toi ? Crève ! » Et pour allier les mots aux actes il alla le rejoindre, lui faisant un doigt d’honneur quand il évoqua les points perdu à Serpentard. C’était lui le petit con !

Lyvan  attrapa sa cigarette quelque seconde plus tard, clope qui disparu en une fraction de seconde dans la main de Léo. Le Gremlins afficha la tronche d’un gamin a qui on enlève son cadeau de Noel. «  Ma clope ?! J’te préviens j’ai une consommation plutôt intense » lui dit-il par défis avant de se tortiller pour essayer de la récupéré. Il soupira et laissa tomber – pour l’instant – en voyant la tête de son copain. Houla. Ça sentait la discussion sérieuse à venir.

S’il avait peur ? Lyvan ne compris pas tout de suite de quoi. C’est en attendant la suite qu’il se remit dans le contexte. Ah oui ça. «  Oui j’ai peur. » avoua-t-il sans  honte parce qu’il avait confiance en Léo. La seule vision qu’il avait de la chose c’était Léo dans son dos, derrière lui et ça ne lui semblait pas très… Romantique ? C’était sûrement pas le mot adéquate, mais disons que ça lui semblait violent, assez dans la soumission et pas du tout ce dont il avait envie.

«  Ce qui me gêne c’est… qu’on peut pas être face à face. » Oui il avait une vision rétrécie et faussé. Faut dire que penser à ça était nouveau pour lui. Si lui avait dit qu’il se retrouverait à son âge en position de «  puceau » il ne l’aurait certainement pas cru. Léo faisait preuve d’une grande patience avec lui. Il y avait clairement de quoi ce moqué ! Et pourtant non, il ne le tournait pas en ridicule.

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C'est vrai que si c'était réel, si Lyvan avait réellement simulé, l'égo de Léo en aurait pris un coup et puis pas que l'égo d'ailleurs, ses sentiments, sa façon de faire et de voir les choses. Il se mordillait la lèvre alors que Lyvan acquiesçait le fait qu'il arrivait à rendre Léo fou. «Putin Lyvan...» Dit il en posant sa tête sur l'oreiller. Comment un mec pouvait le rendre si fou d'ailleurs, certes il aimait les courbes masculines tant que les féminines mais avec lui, il arrivait à se contrôler, à ne pas avoir envie de quelqu'un d'autre. Il se souvenait qu'avec Alycia, ses yeux papillonnaient sur Lyvan mais sur d'autres créatures également, alors qu'avec lui, il n'y a que lui.
Un petit sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'il lui disait ne pas attendre ce soir pour s'allonger près de lui, en bien moins poétique bien sur, du grand Lyvan.  

Ceci dit, avec lui, après le sexe, on ne fume pas, on profite. Il ne donnerait pas la clope à Lyvan, surement pas. «Et bien consomme autre chose de façon intense, moi par exemple !» Dit il un sourcil arqué.
La conversation était lancée et Léo en avait besoin autant que Lyvan, il fallait qu'il lui explique les choses, qu'ils parlent, parce que malgré tout c'était important que son petit ami ne reste pas dans les doutes et dans les craintes s'il en avait. Oui il avait peur. Hum, déjà il arrivait à le formaliser, c'était un bon point. Il le laissa répondre à ses autres questions avant de rebondir. Ceci dit, la suite le fit sourire, c'était attendrissant. «Tu sais que t'es adorable quand tu t'y mets ?» Dit il en venant se mettre à califourchon sur lui à présent, sa serviette toujours autour de sa taille s'était un poil relevée. «Tu vois là ? Je suis en face de toi ?» Il descendit déposer des petits baisers sur le torse du Gremlins. «Ca fonctionne aussi dans cette position.» Dit il avant de mordiller son oreille, chose qu'il aimait à présent faire pour faire monter la pression du serpent. Il ne comptait pas recommencer, bien qu'il ne dirait jamais non si Lyvan était prêt mais il savait que ça ne serait pas le cas tout de suite.

Léo se redressa et vint se remettre dans la position qu'il avait à l'origine, à côté de Lyvan mais cette fois si, il se mit de côté afin de pouvoir voir les réactions de son visage en temps et en heure. «Et tu sais, le sexe appelle souvent à dire des mots magiques qu'on pense uniquement parce que notre corps est en ébullition.» Dit il tendrement. Il savait que lui dire qu'il l'aimait avant de le plaquer dans la douche était différent que lorsqu'on a une émotion soudaine liée à ... Un plaisir inattendu. Oui il fallait qu'ils en parlent et il ne lui en voudrait pas pour autant, Léo le lui avait dit car il en avait besoin, car il le pensait et qu'il se sentait libre et bien avec lui. Mais tout ça restait nouveau pour Lyvan, ce n'était pas un problème pour le Grimm.

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« Putin Lyvan… » « Je sais » dit-il en jubilant, passant la langue sur ses lèvres avec envie, ayant cette tête de gros insolent qu’on hésité entre étrangler et embrasser. Il espérait que Léo choisirait souvent la deuxième option. Ou du moins dans le cas présent ! Evidemment qu’il n’avait pas simulé et le Grimm qui connaissait son caractère franc aurait dût le savoir. Il ne se gênait jamais à dire merde quand il fallait dire merde et il ne forçait jamais en rien, aussi chaque réaction qu’il avait eu était forcément sincère. Il tenait tellement à Léo qu’il ne se serait jamais permis de simuler, au pire il lui aurait dit « écoute c’est vraiment pas mon trip », mais mentir, trahir, non jamais.

Si quelque minute auparavant Léo avait comparé son addiction aux relations intimes à la cigarette, voilà que maintenant c’était lui qui était privé de clope. Pourquoi ? Comment ? C’était quoi ce nouveau trip ?! « Tu va plus pouvoir dormir si j’te prend au mot » lui répondit-il avec défis parce qu’il en était quand même à un paquet par jour. Enfin moins en ce moment, Lyvan avait ses périodes. Parfois autre chose que la clope arrivait à le détendre. Okays le sexe en faisait partit. C’est d’ailleurs encore sur ce thème que s’orienta leur conversation. A croire que la douche ne régler pas tout et qu’ils avaient vraiment besoin d’en parler. Lyvan surtout, même s’il se sentait gauche à formuler tout haut ce qu’il pensait tout bas.

«Tu sais que t'es adorable quand tu t'y mets ?» « Ah ouais ? J’ai pas l’air con ? » Il se le demandait sérieusement. S’il avait l’air adorable tant mieux, mais il ne saisissait pas vraiment pourquoi. Lui se trouvait penaud et gauche face à ses interrogations, comme quelqu’un… qui ne sait pas. Ne pas savoir, ne pas réussir, il n’aimait pas ça. Un sourire passa sur ses lèvres quand Léo alla se mettre à califourchon sur lui. « J’aime bien être adorable » Bin ouais, il aimait bien sa proximité. «Tu vois là ? Je suis en face de toi ?» « Ouais mais de mon côté y’a un truc qui dépasse. Tu sais ça fonctionne comme les prise electrique. Y'en a un qui donne et l'autre qui reçoit. Si t'a deux qui donne, y'a pas d'électricité ! »

Le problème de Lyvan c’est qu’il butait à ce qu’il connaissait déjà, sans chercher à comprendre comment on pouvait faire différemment. Léo lui mordillait l’oreille et le Gremlins continua de cogité avant qu’enfin l’ampoule ne s’allume dans sa tête. Ah oui ! Putain qu’est-ce qu’il pouvait être con ! « Ah oui on peut être face à face, mais tu peux passer par… l’autre chemin. » Et dire que lorsqu’il parlait nana il avait une langage plutôt cru à base de bite et compagnie. Voilà que maintenant il se mettait à employer les mots « fusion » et « chemin ». Bientôt il allait parler de « donner sa petite fleur ». Ayez pitié, achevez le ! Plus castrateur tu meurs.

« Putain j’me sens con ! » Et dans un sens , soulager. Léo retrouva alors sa place à côté de lui. Le Gremlins savait exactement de quoi il parlait. Le « je t’aime ». « Connerie ! » lâcha-t-il sûr de lui parce qu’il savait que c’était pas pour ça qu’il l’avait dit. Non. « J’ai pas besoin de sexe pour penser que je t’aime. »

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Le Gremlins savait l'effet qu'il avait sur le Grimm et s'en était bien trop dur, mais tellement agréable à la fois. «Enlève moi ce putin de sourire de tes lèvres !» Dit il avant de venir les dévorer.
Lyvan croyait lui faire peur avec ce petit jeu, surement pas. «Oh mais pour ça, je suis prêt à ne pas dormir pendant le temps que tu voudras chaton !» Dit il avec un petit sourire moqueur. Lui il trouvait ça atrocement sexy comme surnom car à chaque fois il avait cette petite tête qui donnait envie de ... Enfin vous voyez.
Il trouvait Lyvan adorable tout le temps, même quand il était con ou chiant, s'en était agaçant. Espérons que ça passerait. «Tu peux avoir l'air con et adorable en même temps tu sais ?!» Dit il en se mordillant la lèvre comme s'il avait l'air outré de ce qu'il venait de dire alors qu'il se moquait ouvertement de lui à ce moment précis, mais pas de ce qu'il disait, uniquement de lui. Il fallait qu'il lui explique par divers moyens, et le plus parlant était de le lui montrer, chose qu'il fit. «J'aime bien aussi et surtout, du moins je crois, quand je fais perdre des points à ma maison et que tu me punis !» Dit il en ricanant.

Léonard souriait bêtement laissant Lyvan dans sa réflexion personnelle sans en rajouter. Il allait trouver tout seul, pas besoin de plus d'explication. Enfin voilà, il était long à la détente. «Tu comprends vite mais il faut t'expliquer longtemps.» Dit il en lui volant un baiser. «J'aime bien t'apprendre, tu aurais une bonne note je crois pour ce cours qu'on nommera, cours numéro 2, la douche chaude.» Un sourire passa sur ses lèvres. Oui oui, il trouvait ça à la fois mignon et formateur comme méthode.

Le sujet sur le "Je t'aime" était engagé de manière détournée certes mais il fallait qu'il tente la conversation malgré tout et les mots que l'autre serpent lui déclara firent battre son petit coeur bien plus vite. «Tu le penses vraiment ? Jveux dire...» Qu'est-ce qu'il voulait dire ? Il ne savait même pas, mais finalement il ne s'attendait pas spécialement à cette réponse. Il pensait réellement que ces mots étaient sortis sous le cou de l'émotion et pas plus que ça, la seule personne qui le lui avait dit, avait été une fille qui s'était jouée de lui. Bon certes il avait un peu brûlé ses ailes lui même mais, enfin vous voyez ce qu'il pense quoi.
La main du Grimm passa alors sur la joue de son petit ami alors qu'il souriait bêtement en le regardant comme un gamin.

«Enlève-moi ce putin de sourire de tes lèvres !»   «  Viens me l’enlever toi-même » lui dit-il, le défiant de venir l’embrasser pour ce faire, ce qu’il fit pour le plus grand plaisir du Gremlins. «Oh mais pour ça, je suis prêt à ne pas dormir pendant le temps que tu voudras chaton !» «  Lyv ! Babe, Love, Grumpy, tout ce que tu veux mais pas chaton ! » Est-ce que Léo le faisait exprès pour le faire grogner ? Probablement. En tout cas Lyvan ne faisait pas exprès d’être à côté de la plaquer mais il finit enfin par comprendre.

« «Tu peux avoir l'air con et adorable en même temps tu sais ?!» «  Tu veux dire que l’un n’annule pas l’autre ? Et merde ! » Lança-t-il en prenant un faux air blaser alors qu’il percuter. Enfin. «  J’ai hâte d’être au cour numéro 3 » lança-t-il avec un air espiègle, bien que pour l’heure il avait surtout envie de dormir. Le Grimm cependant ne semblait pas motivé à fermer l’œil et ils revinrent sur les mots d’amour échangeait sous la douche. Ils n’étaient pas du même avis ! Lyvan savait que ça n’avait aucun rapport avec leur rapprochement physique, non. Il le ressentait dans sa poitrine : il était amoureux. Profondément. Intensément.

Léo lui posa une question des plus attendrissantes, comme si pour lui c’était trop beau pour être vrai. Léo posa tendrement sa main sur sa joue. Yeux dans les yeux, le moment était parfait. «  Je t’aime ». Cette fois il n’y avait pas de feu de l’action. Non. Il le disait comme ça, à plat. «  Je t’aime Samuel Parker » Le silence retomba et Lyvan regarda Léo perplexe. «  Oh… Tu ne t’appelle pas Samuel Parker c’est ça ? » Demanda-t-il le plus sérieusement du monde. Cette fois il semblait très ennuyer. «  C’est affreusement gênant ! Dans ce cas oui, tu a raison. J’me suis trompé ! C’est pas à toi que je voulais le dire. » Il laissa le silence retomber et le doute s’immiscer chez son petit ami avant d’afficher un sourire des plus espiègle. «  Sorry, sorry. » dit-il en mettant les mains en l’air, faisait signe qu’il se rendait, en riant. «  C’était trop tentant » rajouta-t-il  avant de lui ébouriffer  les cheveux avec tendresse. « Oui je le pense vraiment. Je t’aime Léonard Grimm. » dit-il avant de poser ses lèvres sur les siennes. «  J’te le redis encore et encore ou ça y est tu commence à y croire ? »

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Lui enlever le sourire des lèvres, rien de plus simple, manger ce sourire, il adorait jouer, mordiller ses lèvres et en profiter. Chaton vraiment il n'aimait pas mais Léo trouvait ça sexy de voir sa tête à chaque fois. «Babe j'aime bien.» Dit il en jouant avec ses doigts dans ses cheveux. «Mais quand je t'appelle chaton, t'es tellement sexy avec ta tête de grognon là !» Léo se mordillait la lèvre en le regardant. L'un n'annule pas l'autre ? Et non ahah, le Grimm ricanait comme un gosse.
Hâte du cours numéro trois ? Ouhhh «Me chauffe pas trop parce-que je ne réponds plus de rien tu le sais ! Tu seras fatigué avant moi.» Dit il avant de l'embrasser à nouveau.

Mais le sujet sérieux vint sur le tapis et le serpent en avait besoin, le peu de confiance en lui qu'il avait, Alycia l'avait brisé. Les mots que Lyvan lui laissa entendre firent battre son coeur bien plus vite, il était prêt à lui dire qu'il était fou de lui, qu'il l'aimait aussi mais la suite des évènements ne se passèrent pas du tout comme prévu et le sourire du Grimm se transforma rapidement, son cœur avait raté un battement. Il commençait à avoir froid, il sentait une sensation glacée lui parcourir le derrière de la nuque et Léo se redressa. Qui était ce connard de Samuel Parker ? Un ex de Lyvan ? «Tu te fous de ma gueule Lyvan ?» Le ton de sa voix était bien moins doux que précédemment, il avait l'impression d'être pris pour un con. Lyvan jouait, il l'avait appelé Samuel Parker exprès ? Où tentait il de se rattraper ? Léo restait fermé, le laissant parler. Lyvan lui ébouriffa les cheveux et pour la première fois depuis qu'il faisait ça, Léo se dégagea de cet ébouriffage.
Lyvan vint poser ses lèvres sur les siennes pour l'embrasser mais Léo ne lui rendit pas son baiser.

Léo se leva et en un instant, il jeta sa serviette afin d'enfiler son jogging en vitesse. Il sentait les larmes lui monter. Quoi penser ? Les démons du peu de confiance qu'il avait en lui refaisaient surface et pas forcément de la meilleure des façons.
«La seule personne qui m'a dit qu'elle m'aimait m'a pris pour un con, la seule personne à qui je me suis confié à ce sujet m'a craché à la gueule alors les blagues dans le genre, tu vois non. Je sais pas si tu te fous de ma gueule et que c'est ton ex et que t'essais de te rattraper, j'en sais rien mais là clairement là...» Léonard passa les mains sur son visage avant de mettre un grand coup de poing dans le mur. «Putin...» Dit il en venant poser sa tête contre le mur alors que ses deux avants bras venaient se poser de chaque côté de sa tête.  
Qui aurait pu croire que cette soirée magnifique allait tourner de cette façon.

Et là c’est le drame… Si Lyvan imaginait que Léo allait légèrement bouder, afficher la mine déconfite qu’il aimait tant, le Gryffondor – oups pardon le serpentard – s’habillait à la va vite, visiblement blesser et jeter Lyvan tout simplement. «  Et moi la fille que je devais épouser m’a trompé a plusieurs reprise sans même me le cacher, m’humiliant ainsi auprès de nos amis, me laissant dans l’incertitude de notre avenir alors que j’ai abandonné mon passé de coureur de jupon pour elle. Est-ce que tu crois que ça m’empêche pour autant de porter mes couilles et de t’avouer ce que je ressens ?!? On a tous nos blessures Léo et je suis presque sûr que les miennes sont plus profondes que les tiennes. Pourtant je suis là comme un abrutis à t’avouer mes sentiments. Tu te sens trainé dans la boue par Alycia ? Et bien c’est rien comparé à ce que moi j’ai vécu, alors ouais sans doute que j’ai un humour de merde mais c’est le seul truc qui me fais compenser avec mes mains qui tremble parce que j’angoisse à l’idée que tu me jette. Mais visiblement c’est que tu viens de faire ! » Cette fois c’est Lyvan qui enfila son pantalon et attrapa son paquet de clope. Il avait besoin d’air. Il claqua la porte derrière lui mais n’alla pas bien loin. Il alluma ce cigarette et tira une latte. «  Putain. »

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Léonard avait mal au poing, il avait forcément tapé avec le même que la dernière fois. Il n'avait pas écouté Adil, il sentait son cœur battre dans ses phalanges. Il écoutait Lyvan parler de son ex-petite amie. Pour l'instant il n'avait absolument rien à foutre de la différence entre les deux, il voulait juste savoir s'il se foutait de sa gueule. Mais il la boucla et le laissa parler encore et encore. «C'est qui ce Samuel putin...» Hurla t'il alors que Lyvan sortait de la pièce avec son paquet de clopes à la main.
Le serpentard s'effondra au sol, se laissant glisser le long du mur froid, laissant ses larmes couler le long de ses joues. «Je veux pas te quitter... Je t'aime Lyvan...» Dit il en continuant de pleurer alors que son petit ami n'était plus dans la pièce.

Léo n'était pas du genre à se confier non plus sur tout dans sa vie, mais personne n'avait réussi à faire qu'il puisse avoir confiance en lui et la seule personne qui était en train de lui redonner ce courage depuis quelque temps, c'était Lyvan et il avait tout gâché en quelques secondes. Tout ça parce-qu'il n'avait pas d'humour apparemment ?
Cruellement, non, il n'arrivait pas à avoir un humour sur ce genre de chose. Prononcer le nom d'un autre mec en lui disant qu'il l'aimait ? Vraiment ? Est-ce que c'était son ex ? Le côté jaloux et possessif du Grimm ressortait. «Je suis vraiment trop con, c'est pas possible sérieux.» C'était la première fois depuis des semaines que Léo craquait. La dernière fois que des larmes avaient coulées sur ses joues, il était seul, mais en cet instant, il aurait aimé ne pas l'être. Que Lyvan revienne, ou que rien ne se soit passé.  

Lyvan fuma sa clope comme si sa vie en dépendait. Il avait besoin de ça. Besoin de sa dose. Il regarda la clope et une pensée le traversa. Je suis ta clope maintenant Sans le vouloir, le Gremlins se mit alors à sourire, se mettant à revoir la bouille du Grimm quand il avait dit ça. « Eh merde » dit-il avant d’écraser sa clope. Depuis quand réagissait-il ainsi au quart de tours ? Il était en train de faire n’importe quoi et il s’en rendait compte, voilà pourquoi il fit demi tour. Il poussa la porte de leur chambre et tomba sur un Léo accroupit, en larmes. Lyvan alla automatiquement s’accroupir en face de lui. Son cœur c’était serré parce que c’était lui qui était responsable. Il avait toujours préféré faire rire les gens que les faires pleuré mais parfois les choses dérapent… « Je suis désolé » Il lui attrapa les mains, quitte à ce qu’il le repousse tant pis. Il essayait. « Je… J’suis… » Un petit soupir parce qu’il n’avait pas les mots. Alors doucement il appuya son front contre celui de Léo, comme le Grimm l’avait déjà fait auparavant.

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En plus Lyvan était sorti avec son paquet de clopes, s'il avait su il l'aurait brûlé, ça lui aurait fait le plus grand bien et ça aurait évité au Gremlins de sortir avec pour s'envoyer tout son paquet. Son corps réagissait au quart de tours. Il n'avait pas jugé son petit ami lorsqu'il lui avait avoué qu'il était son premier mec, mais lorsque Lyvan lui avait dit qu'il ne pouvait pas jouer sur les sentiments, là il se prenait une rafale comme quoi, ses sentiments comparés à ceux du Gremlins étaient de la merde. Il avait plus souffert donc il avait le droit d'en rire. Tout se bousculait dans sa tête. Il se sentait pris pour un con. Ce prénom tambourinait dans sa tête. Samuel Parker. Je t'aime Samuel Parker. Son cœur battait encore plus fort alors qu'il était au sol, comme abattu par ce qu'il venait de se passer.

La porte de la chambre se réouvrit mais Léo ne bougea pas alors que Lyvan venait directement en face de lui. Il baissa la tête, ne voulant pas qu'il le voit pleurer. C'était trop tard de toute façon mais s'il pouvait le lui cacher au maximum. Il était désolé ? Désolé de quoi ? Est-ce que ce Samuel existait ? «Un gros con !» Lâcha Léo alors que Lyvan n'avait pas finit sa phrase. Il la finissait à sa place. «Je t'ai pas jugé quand tu m'as dit que j'étais ton premier mec, j'ai tout fait pour que ça se passe bien entre nous, que tu sois en confiance, que tu sois le plus à l'aise possible, qu'on puisse être ensemble sans la moindre difficulté et toi, la seule chose que tu trouves à me dire quand jte confie ce que je ressens c'est me dire que par rapport à toi, ce que j'ai vécu c'est de la merde ! Classe !» Dit il la gorge serrée.

C'était difficile de se confier, il ne savait pas si c'était la bonne solution que de lui dire ça en cet instant mais il avait besoin de se livrer et de lui dire pourquoi il avait réagit ainsi. «Je t'aime Lyvan mais jpeux pas rester sans savoir, c'est qui ce Samuel ? Un gars que t'as kiffé en secret sans jamais rien faire ? Un mec d'Ilvermorny ?» Demanda t'il avant de se lisser tomber complètement sur le sol.