Faut qu'on parle [Léo}

TW: dispute, colère
«Un gros con !»  «  Très gros con » Je n’ai pas pour habitude de me dénigré mais là je peux pas affirmer le contraire. Je vais dans le sens de Léo parce que je réalise en voyant à quel point ça l’a blessé ma façon d’agir était stupide. Le pire c’est que j’me suis enfoncé tout seul par la suite. J’écoute chacun des mots qui suit avec attention, sentant mon cœur se serré un peu plus à chaque seconde. J’me sens terriblement mal mais ce ne sont pas mes émotions qui compte à cet instant :  ce sont celle de Léo !

Il a raison. Il a eu une attitude exemplaire et moi j’ai tout simplement merdé. Je reconnais mes tords mais je ne dis rien pour l’instant puisque je veux lui laisser le temps nécessaire pour dire tout ce qu’il a sur le cœur. Je réprime même le sourire niais qui s’imprime illico sur mon visage quand j’entend «  je t’aime Lyvan » parce que c’est vraiment pas le moment et qu’il s’est pas rendu compte de ce qu’il disait. Pour la deuxième fois. Je me retiens aussi de sourire quand il me demande qui est ce Samuel, de peur qu’il ne croit que je me moque. Il n’a vraiment rien compris et je réalise à quel point j’ai sous estimer la confiance en lui inexistante chez Léo. Je croyais qu’il en manquait, mais il n’y a pas du tout. C’est le néant. Même pas une once de quoi que ce soit. Son arrogance et ses compliments lancer à lui-même, ce n’est que du vent. Mon homme ne s’aime pas, ne comprend pas que pour moi ça sembler évident que ce Samuel n’exister pas, que les mots d’amour était sincère car il est juste incroyable. Je ne sais pas s’il va comprendre. J’essaye pourtant.

«  Il n’y a pas de Samuel Parker. C’était une boutade. Un nom lancé au hasard. Je ne connais même pas de Samuel. Je ne pensais pas que tu le prendrais aussi à cœur. J’aimerais que tu te vois comme je te vois. Tu es charmant, patient, drôle, généreux, et tu a tellement d’amour à donner. Tu donne tout les jours sans te rendre compte et je trouve ça fabuleux. Vraiment, Léo. Je te trouve fabuleux. Pour moi tu es le genre de personne qu’on ne peut qu’apprécier. Okays un peu brute de décoffrage parfois, mais si attachant. » Un sourire pour essayer de le rassuré et moi me donner le courage de continuer.

«  Je pensais que tu te rendrais compte tout seul que c’était ridicule de douter. Parce que génial comme tu es, pour moi ça l’est. Mais tu a raison. Ça n’est pas ridicule dans ton cas, tes raison de douté sont valable. J’suis désolé. Vraiment. Infiniment. » J’ai conscience que des excuses ne vont sans doute pas suffire, que je viens surement de ruiner la symbiose qu’ils y a entre nous pour les jours à venir.

«  Quand au fait que j’me sois énervé… Tu a raison aussi. C’était juste con de comparé nos deux vie et mes peines ne rendent pas tes blessures plus superficielle. Je crois juste que lorsque entendu Alycia… mon cerveau à vriller et j’ai arrêté d’écouté. » Le Grimm ne se rendait pas compte à quel point elle revenait souvent sur le tapis. Avoir des ex c’était une chose. Les évoquer sans cesse en était une autre.

«  Je suis désolé. Je crois que je ne l’ai jamais autant dit mais je ne l’ai jamais autant pensé. » Je regardais Léo en espérant qu’il me croit et ne pas provoquer des dégâts irréparable. «  J’ai sous estimer ta jalousie et ta non confiance en toi. » J’ai toujours pensé que les deux aller ensemble de toute façon. On n’est jamais jaloux quand on sait que l’autre ne trouvera jamais mieux. «  J’aimerais trouver les bon mots pour te rassuré mais… bien souvent je n’y arrive pas. Pire, je fais des blagues quand il faut pas. C’était juste… une blague. » Qui n’avait rien de drôle effectivement, comme mon «  j’ai simuler » bien que celui-ci était mieux passer. Sans doute que je devrais m’abstenir à l’avenir, le voir pleuré, je déteste ça.

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Un gros con, un très gros con. Oui bah voilà, exactement, il commençait à comprendre enfin ça rentrait dans sa petite tête. «Déjà tu t'es barré comme un Gryffondor, j'espère que ta clope t'a arraché la gueule !» Lâcha t'il en remontant son regard vers Lyvan. Sentant ses joues humides, il ne les essuya pas pour autant, pourquoi faire de toute façon. Lyvan n'était pas dupe.
Le Grimm vide son sac, purement et simplement, il espère juste que Lyvan ne se comportera pas de la même façon car il ne le supportera pas deux fois.
Lorsque son petit ami pris la parole, les sourcils du serpent étaient froncés, l'écoutant mais à la fois sur la défensive prêt à bondir s'il se fou de nouveau de sa gueule.
Ce Samuel n'existait pas. Était-ce donc vrai ? Qu'il ne le prenne pas à cœur ? C'était difficile, son cœur se serra un instant, se remettant en question. Il déglutit en l'écoutant, sa gorge était serrée. Patient ? Il venait vraiment de dire patient ? Un petit sourire s'afficha sur les lèvres de Léo malgré le fait qu'il ne voulait pas lui sourire. Mais le Grimm était loin d'être le plus patient du monde. «Je suis pas patient, je suis un Gryffondor...» Dit il simplement. Comment pourrait il se rendre compte de quoi que se soit, il était normal, et jusqu'à présent, ça ne lui avait pas porté beaucoup chance il fallait bien l'avouer.

Il écouta les raisons qui l'avait poussé à s'énerver, son coeur rata un battement, le prénom Alycia, c'était ce qui l'avait fait vriller ? Il était jaloux d'elle ? Son coeur accéléra, comment pouvait il être si bête à parler encore d'elle alors qu'il avait tout pour être heureux avec Lyvan. «Je te demande pardon babe !» Dit il en posant sa main sur la joue de Lyvan. «La seule chose où j'ai confiance en moi, c'est le sexe, comme ça, tu le sauras pour les prochaines fois ! Je peux dire tout ce que je veux, ça veut pas dire que j'ai confiance en moi, pourquoi tu crois vraiment que je me suis pas présenté comme Capitaine, pourquoi tu crois que je plaisante autant sur mon physique ? La seule chose vraie, c'est que je fais des pipes de folies !» Dit il en souriant enfin.
Sa main toujours sur la joue de son petit ami, il laissa son doigt se promener sur les lèvres du serpent. Ses yeux passant de ces lèvres où se promenait son pouce et les pupilles du Gremlins. «J'ai peur de te perdre...» C'est en laissant parler son coeur qu'il posa ses lèvres pour venir embrasser Lyvan alors qu'il l'attirait contre lui, le faisant tomber entre ses jambes alors que sa main était passée derrière la nuque du Gremlins.

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Léo était en colère et j’apprenais à cet instant qu’il était tel un ouragan quand cette émotion s’apparait de lui. Je souris malgré moi parce que pour la deuxième fois je le trouvais beau. «  Sûr ! Elle m’a brûler la gorge ! » Vrai ou pas, je voulais juste à cet instant qu’on se rapproche, effacer les dernières minute trop intense et qui nous avait trop séparé à mon gout. Il me traitait de Gryffondor et je ne disais rien, acceptant l’insulte sans brancher. Bien que me traité de Grryffy revenait à me traité de sentimental et c’est que j’étais désormais, ce qu’il faisait de moi. Quelqu’un avec des sentiments. Après lui c’était à moi de m’expliquer.

« . «Je te demande pardon babe !»  «  Je t’en veux pas. » Il n’avait même pas conscience d’évoquer sans cesse Alycia alors  le mieux c’était que je laisse couler. Je n’étais pas jaloux, vraiment. Il a son passé je l’accepte, juste l’entendre parler d’elle ça a tendance à réveiller ma peur d’être une relation pansement, une de ces histoire d’amour qui survint trop après une autre et n’ai pas faite pour durer. Léo s’explique encore sur sa non confiance en lui et j’écoute et souris à mon tour. «  C’est vrai mais tu n’a pas que ça. » Je pourrais lister les nombreux talents et qualités de Léo pendant des heures qu’il ne me croyait surement pas mais j’vais essayer de faire mon max pour lui donner confiance. En moi. Et petit à petit en lui.

Léo avait peur de me perdre. La peur n’arrête pas le danger, je l’ai appris à mes dépends. A force d’avoir peur j’ai vraiment fini par perdre ce que j’avais. Je souris quand mon Grimm se mit à m’embrasser et m’attira à lui. J’étais bien dans ses bras. " Je n’ai pas pour habitude de confier mon cœur à n’importe qui. Surtout quand il s’agit d’un mec. Regarde-moi Léo. Regarde-moi bien ! Je peux avoir qui je veux, quand je veux. Mais c’est toi que j’ai choisit. Sent toi exceptionnel Léo, parce tu l’es. Tu as réussi là où tout le monde à échouer »

J’espère juste qu’il ne va pas juste retenir mon «  qui je veux quand je veux » et qu’au lieu d’apaiser ses angoisse ça ne fasse que les augmenter. Je veux qu’il comprenne que malgré mon corps de rêve, mon cœur, mes je t’aime je les réserve à peu de gens. Je ne l’ai dit que deux fois malgré mes vingt quatre piges. Vingt ans ? J’ai tendance à ne pas compter. Mais je sais depuis combien de temps je connais Léo, ça je le compte, parce que c’est important. «  Je comprend ta peur et le mieux pour qu’elle disparaisse c’est de profité de chaque instant. Mais je sais que là tout de suite, dans tes bras, plus rien n’a d’importance à part nous. »

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La clope lui avait brûlé la gorge, très bien, tant mieux, si ça pouvait l'empêcher d'en reprendre une se serait encore mieux. «Tant mieux.» Lâcha t'il simplement. Lyvan ne lui en voulait pas mais il avait conscience d'être allé un peu loin à reparler de nouveau d'Alycia et il se rendait bien compte que tant qu'il n'aurait pas parlé avec elle ou posé ses mots, il ne pourrait pas arriver à avancer et à comprendre les réactions qu'il avait eu. La suite des paroles de Lyvan n'étaient pas à prendre dans un seul sens, la première chose qu'il retenait c'était, je pourrais avoir qui je veux" Bon certes car il était canon il fallait bien l'avouer et en plus de ça, c'était un mec bien. De quoi renforcer la jalousie qu'il pouvait avoir mais il se doutait bien que son petit ami ne disait pas ça pour ça. Il pris une profonde inspiration sans répondre, juste un acquiescement de tête pour dire qu'il avait compris.

En cet instant plus rien n'avait d'importance aux yeux de Lyvan à part eux. Un sourire léger se dessina alors sur les lèvres du serpent alors qu'il l'embrassait. Des frissons parcouraient son corps, la pression redescendait et il avait froid avec les cheveux encore mouillés.
Il avait peut être mal réagit lors de cette dispute mais les tords étaient partagés et les deux serpents en avaient conscience et devaient travailler dessus. Rien de plus simple lorsqu'on est deux et qu'on s'entraide pour ça.
Léo respirait tendrement le parfum que dégageait Lyvan, calmement, profitant de ce calme.