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La vie en rose * Méchant Glenn *
INFOS
FICHE DE PERSO
C’était un lundi comme les autres. Les Trois Balais étaient fermés, et j’en profitais pour faire un peu de rangement. La reprise des cours et la fin des examens de milieu d’année avait eu raison de mon bar et malgré le fait que j’utilisais la magie pour ranger et nettoyer, ça m’avait pris deux jours. Terminant de réparer un morceau du bar qu’une jeune poufsouffle avait cassé en montant dessus pour se jeter dans la foule, je regardais le travail d’un air plutôt satisfait. Et, dans le miroir du bar, c’est là que je vis son reflet.
« Non mais je rêve... »
Sans pression, Glenn Yard passait juste devant mon bar avec une cagette de légume. Je me retournais brusquement. Il ne s’arrêta même pas, et n’accorda même pas un coup d’oeil à l’enseigne. Mes joues devinrent rosées puis rouges. Pas une note. Pas une lettre. Rien. Il n’avait même pas pris de mes nouvelles concernant ma blessure au genou. Il s’était contenté de m’amener dans son écurie, de me faire du charme et de me laisser ensuite à mon sort quand il avait vu que je ne ferai peut être pas l’affaire pour aller dans ses draps !
J’allais lui montrer. On ne faisait pas ça à Hope Standford !
Prenant ma doudoune d’un air furibond, je traversais mon bar et j’ouvris la porte en grand. Courant presque, j’arrivais quasiment à sa hauteur, prêt à en découdre.
« Hé ! Glenn ! »
J’allais l’écraser. Lui faire comprendre qu’on ne faisait pas ça à une star internationale. Que j’étais une Standford et qu’on me traitait en tant que tel ! Pas comme une vulgaire chaussette d’Elfe de Maison !
« Tu… tu vas bien ? »
Et j’avais fondu à partir du moment où il s’était retourné. Complètement liquéfiée par ses beaux yeux et sa carrure vraiment imposante mon courage et mon envie de lui crier dessus c’était totalement envolée…
« Tu livres des légumes ? Ils ont l’air super sympa. »
Non mais Hope… Des légumes… Sympa… Qu’est qui m’arrivait au juste ? Finalement, la moutarde remonta quand même à mes narines. Il n’avait quand même pas pris de mes nouvelles, car restait impardonnable. Et en plus je l’avais croisé au Bal de Yule et il s’était enfui ! J’avais le béguin pour un goujat !
« Ma jambe va bien mieux, si c’est ça qui t’inquiétait le jour où t’es parti comme un voleur du Bal de Yule sans même me dire bonjour. »
Ah. Quand même. J’avais croisé les bras et prit un air typique de Hope Standford pas très contente. Mais je savais bien qu’il suffisait d’un simple sourire et des excuses pour que tout ça vole en éclat… Et le pire dans tout ça, c’était que ce n’était même pas son caractère de cochon ou sa beauté d’Apollon qui me plaisait chez lui. Il y avait un truc mystérieux, genre un secret… ou quelque chose dans le genre. C’était ça qui me plaisait tant en réalité.
« Tu veux venir boire un petit café ? Mon bar est fermé le Lundi, mais j’y étais. Tu sais, c’est les Trois Balais. Juste là bas. La superbe enseigne devant laquelle tu es passé sans accordé le moindre regard… »
Et, ce fut plus fort que moi. Je lui mis un petit coup de poing sur l’épaule.
« T’es vraiment qu’un goujat Glenn. »
« Non mais je rêve... »
Sans pression, Glenn Yard passait juste devant mon bar avec une cagette de légume. Je me retournais brusquement. Il ne s’arrêta même pas, et n’accorda même pas un coup d’oeil à l’enseigne. Mes joues devinrent rosées puis rouges. Pas une note. Pas une lettre. Rien. Il n’avait même pas pris de mes nouvelles concernant ma blessure au genou. Il s’était contenté de m’amener dans son écurie, de me faire du charme et de me laisser ensuite à mon sort quand il avait vu que je ne ferai peut être pas l’affaire pour aller dans ses draps !
J’allais lui montrer. On ne faisait pas ça à Hope Standford !
Prenant ma doudoune d’un air furibond, je traversais mon bar et j’ouvris la porte en grand. Courant presque, j’arrivais quasiment à sa hauteur, prêt à en découdre.
« Hé ! Glenn ! »
J’allais l’écraser. Lui faire comprendre qu’on ne faisait pas ça à une star internationale. Que j’étais une Standford et qu’on me traitait en tant que tel ! Pas comme une vulgaire chaussette d’Elfe de Maison !
« Tu… tu vas bien ? »
Et j’avais fondu à partir du moment où il s’était retourné. Complètement liquéfiée par ses beaux yeux et sa carrure vraiment imposante mon courage et mon envie de lui crier dessus c’était totalement envolée…
« Tu livres des légumes ? Ils ont l’air super sympa. »
Non mais Hope… Des légumes… Sympa… Qu’est qui m’arrivait au juste ? Finalement, la moutarde remonta quand même à mes narines. Il n’avait quand même pas pris de mes nouvelles, car restait impardonnable. Et en plus je l’avais croisé au Bal de Yule et il s’était enfui ! J’avais le béguin pour un goujat !
« Ma jambe va bien mieux, si c’est ça qui t’inquiétait le jour où t’es parti comme un voleur du Bal de Yule sans même me dire bonjour. »
Ah. Quand même. J’avais croisé les bras et prit un air typique de Hope Standford pas très contente. Mais je savais bien qu’il suffisait d’un simple sourire et des excuses pour que tout ça vole en éclat… Et le pire dans tout ça, c’était que ce n’était même pas son caractère de cochon ou sa beauté d’Apollon qui me plaisait chez lui. Il y avait un truc mystérieux, genre un secret… ou quelque chose dans le genre. C’était ça qui me plaisait tant en réalité.
« Tu veux venir boire un petit café ? Mon bar est fermé le Lundi, mais j’y étais. Tu sais, c’est les Trois Balais. Juste là bas. La superbe enseigne devant laquelle tu es passé sans accordé le moindre regard… »
Et, ce fut plus fort que moi. Je lui mis un petit coup de poing sur l’épaule.
« T’es vraiment qu’un goujat Glenn. »
INFOS
FICHE DE PERSO
Ce n'était pas un lundi comme les autres. En temps normal, quelques jours après la pleine lune, la famille Yard reprenait ces habitudes et ils attendaient même avec impatience que le prochain cycle ne reprenne, surtout pour ceux qui ne savaient encore se transformer en dehors d'une Lune bien ronde. Mais l'Alpha qu'il était n'avait pas eu l'esprit tranquille depuis la nuit du sept Janvier, là où la lune de loup avait laissé des traces de lutte près de ses champs, un des habitants protégés par le secret, attiré à l'extérieur par un inconnu et lourdement blessé. Glenn avait rodé toute la nuit et toute celle d'après jusqu'à encore ce main sans trouver la moindre trace du chasseur qui avait blessé un des siens à la frontière même de son domaine.
Alors si ce matin, il avait encore pris la place de sa sœur pour la livraison hebdomadaire chez un ancien client, bien trop âgé pour se déplacer seul, lorsqu'il se fit hélé par Hope qui lui en voulait visiblement assez de ne pas lui avoir écrit, ni même de s'arrêter devant sa boutique. La cagette de légume dans les bras, il fronça légèrement les sourcils par la fatigue qu'il accumulait depuis plusieurs jours, les nerfs presque encore à vif de savoir un lycan de sa propre famille encore en convalescence après l'attaque subit.
"Désolé, j'ai pas du tout eu la tête à ça dernièrement."
Peut-être un peu trop sèchement d'ailleurs alors qu'il voyait bien dans son sourire et sa gène qu'elle cachait relativement bien le fait qu'elle aurait aimé avoir de ces nouvelles. Prêt à s'éloigner sans bonjour ni au revoir, il soupira un instant en levant les yeux vers le bar qu'elle avait récupéré et dont il ne se souvenait plus en avoir entendu la mention exacte il y a quelques semaines, preuve d'une fatigue très présente. Pourtant, il se souvenait bien qu'elle lui avait parlé de produits locaux mais il n'avait même pas réagit sur le coup, piètre commercial de remplacement qu'il était.
"Les Trois Balais ... c'est vrai que ça te va bien."
L'ancienne joueuse de Quidditch semblait s'être remis de sa chute, puisqu'elle avait assez d'appuie pour lui cogner le bras et le courser jusque là en plein milieu de la rue. En temps normal, il aurait été bien trop fermé pour accepter de plaisanter avec quelqu'un mais Hope était peut-être bien trop souriante pour lui enlever ce plaisir là.
"Tu sais que tu peux aussi venir nous voir au domaine? C'est pas comme si tu ne sais plus comment y retomber par hasard. Tu n'as qu'à suivre l'odeur de la bonne soupe maison."
Il lui accorda un sourire qui souligna ces cernes et se tourna vers la ruelle qu'il était censé prendre pour la livraison. Un café lui ferait du bien, surtout par le vent tournant et il remarqua l'absence de la veste de la jeune femme ou même d'une simple écharpe autour du cou.
"Merci pour ce café ... rentrons vite alors, tu vas finir par prendre froid."
D'un geste taquin, il la poussa vers son établissement avec la cagette dans les bras, se rendant compte avec horreur qu'il luttait pour la tenir à bout de bras. Exténué était un faible mot, bien plus habitué à se transformer que quelques heures à volonté durant la nuit, il s'était forcé à le faire depuis deux semaines durant toutes les nuits et il s'affaiblissait de jour en jour.
Déposant les légumes dans un coin du bar, il observa le bar où il n'avait pas remis les pieds depuis la fin de ses études à Poudlard. C'était un endroit qui lui manquait, pour avoir vu plusieurs fois @Scott Nightingale provoquer la moindre baston lorsque quelqu'un regardait trop attentivement @Aena Nightingale. Quelques coins de tables portaient encore les initiales des anciens élèves, du temps où l'ancien propriétaire était bien trop laxistes pour les empêcher de laisser leur trace ici.
"Ca ... sent toujours aussi fort." sensible au possible, il fallait dire qu'un bar resterait toujours un bar, malgré le soin évident que Hope mettait à faire le ménage. "Tu sais quoi, pose toi pour une fois, je vais te servir. Ca doit pas être très compliqué de se servir du bidule à café."
Sans avoir la moindre idée de comment fonctionnait la machine qu'il avait devant lui, Glenn osa à peine sortir sa baguette magique pour œuvrer avec sa magie. Déjà parce qu'il n'en avait plus l'énergie mais surtout parce qu'il ignorait comment faire un café sans passer par la case maman Yard qui cassait déjà tous les grains avant leur torréfaction. Fronçant les sourcils, les épaules soudainement tendus par la pression accumulée depuis quelques nuits, il se rendait compte que rien de ce qu'il faisait ne servait à quiconque et il serra des dents, le dos tourné à Hope.
INFOS
FICHE DE PERSO
Mes yeux se plissèrent légèrement quand il me répondit avec affront. C’était pas trop le genre du personnage. Ce n’était pas le doux et espiègle Glenn que j’avais connu sur son domaine quand mon balai s’était écrasé. Alors… Fait rare et exceptionnel, j’avais juste ravalé mon égo et… je n’avais rien dit. Quand il m’avait poussé avec sa caisse, je lui avais juste accordé un petit sourire en coin. J’étais content qu’il vienne dans mon bar et qu’on passe du temps ensemble. Le reste s’était totalement évaporé de mon esprit.
« Tu as une mine épouvantable Glenn. » dis-je un peu inquiète.
J’aurai pu lui rentrer dedans. Le piquer à vif et surenchérir. Mais… Je voyais bien que c’était du sérieux. Me dirigeant vers la cheminée qui ronflait à tout rompre, je rajoutais deux bûches de 50cm avec la force d’une sportive de haut niveau. Puis, je me dirigeais vers Glenn qui s’était senti l’âme d’un bon samaritain et qui s’était fixé pour objectif de nous faire un café…
« Attends, tu t’y prends mal. »
J’avais pris sa main pour la déplacer et enclencher le bon levier à expression. Mes yeux s’était levé vers lui et j’avais pu constater de bien plus prêt à quel point ses yeux semblaient fatigués. Beaux, profonds et fatigués oui. D’un air amusé je le regardais en diagonale en enlevant finalement ma main.
« Tu insinues que je sens pas bon ? »
Je lui souriais en coin. Pourquoi était-il si ronchon et mystérieux. Qu’est ce qui clochait chez lui. Il y avait quelque chose. Un truc. Qui me questionnait et qui m’attirait aussi. Il cachait un secret. Et ça le rendait un peu sexy je devais l’avouer. Mais quoi… Déjà je n’avais pas pu rentrer dans son domaine, même s’il me faisait la leçon de morale avec la soupe. Il m’avait laissé entrer uniquement là où il avait voulu que j’aille… J’étais pas stupide.
« Tiens. T’en as bien besoin... »
Je lui déposais le café sur le bar. D’ailleurs, je fus surpris de le voir avec moi de l’autre côté. Hormis les filles comme Nina et May, personne n’était passé comme ça, sans pression de l’autre côté de mon bar.
« Normalement personne ne doit venir ici. 50Cm de Zinc. Voilà ce qui sépare les barmans des poivrots ! C’est la norme de sécurité ! »
Je riais aux éclats d’un air cristallin et je passais ma main après ma blague dans mes cheveux, me trouvant subitement gourde. Tout en déposant sucre, sucrette et autre fantaisie que je réservais à mes clients, je levais les yeux vers Glenn à une bonne distance de ce dernier.
« Il me faudrait des légumes pour les plats que je fais côté Auberge. Ils sont de qualités. Hmm... »
J’attrapais un poireau et je le tournais sous tous les sens. Il n’avait pas pris trop d’eau, il n’était pas mangé par les insectes. Il y avait beaucoup de vert, signe que ce n’était pas un poireau modifié par magie ou génétiquement comme les moldus pour avoir plus de blanc. C’était du bon boulot. Je le reposais.
« T’as passé des bonnes fêtes de Noël ? Dit moi. Même si on se connaît pas plus que ça… Si t’as besoin d’aide, dans ta vie ou ailleurs. Tu peux me demander. Je sais que t’es pas du genre à chercher de l’aide, et c’est pour ça que t’as cette gueule ce matin je pense. Mais hésite pas, vraiment. On est ami après tout ? »
Je lui offrais un sourire radieux, tout en levant ma tasse vers mes lèvres en lui accordant un très léger mais charmant clin d’oeil.
« Tu as une mine épouvantable Glenn. » dis-je un peu inquiète.
J’aurai pu lui rentrer dedans. Le piquer à vif et surenchérir. Mais… Je voyais bien que c’était du sérieux. Me dirigeant vers la cheminée qui ronflait à tout rompre, je rajoutais deux bûches de 50cm avec la force d’une sportive de haut niveau. Puis, je me dirigeais vers Glenn qui s’était senti l’âme d’un bon samaritain et qui s’était fixé pour objectif de nous faire un café…
« Attends, tu t’y prends mal. »
J’avais pris sa main pour la déplacer et enclencher le bon levier à expression. Mes yeux s’était levé vers lui et j’avais pu constater de bien plus prêt à quel point ses yeux semblaient fatigués. Beaux, profonds et fatigués oui. D’un air amusé je le regardais en diagonale en enlevant finalement ma main.
« Tu insinues que je sens pas bon ? »
Je lui souriais en coin. Pourquoi était-il si ronchon et mystérieux. Qu’est ce qui clochait chez lui. Il y avait quelque chose. Un truc. Qui me questionnait et qui m’attirait aussi. Il cachait un secret. Et ça le rendait un peu sexy je devais l’avouer. Mais quoi… Déjà je n’avais pas pu rentrer dans son domaine, même s’il me faisait la leçon de morale avec la soupe. Il m’avait laissé entrer uniquement là où il avait voulu que j’aille… J’étais pas stupide.
« Tiens. T’en as bien besoin... »
Je lui déposais le café sur le bar. D’ailleurs, je fus surpris de le voir avec moi de l’autre côté. Hormis les filles comme Nina et May, personne n’était passé comme ça, sans pression de l’autre côté de mon bar.
« Normalement personne ne doit venir ici. 50Cm de Zinc. Voilà ce qui sépare les barmans des poivrots ! C’est la norme de sécurité ! »
Je riais aux éclats d’un air cristallin et je passais ma main après ma blague dans mes cheveux, me trouvant subitement gourde. Tout en déposant sucre, sucrette et autre fantaisie que je réservais à mes clients, je levais les yeux vers Glenn à une bonne distance de ce dernier.
« Il me faudrait des légumes pour les plats que je fais côté Auberge. Ils sont de qualités. Hmm... »
J’attrapais un poireau et je le tournais sous tous les sens. Il n’avait pas pris trop d’eau, il n’était pas mangé par les insectes. Il y avait beaucoup de vert, signe que ce n’était pas un poireau modifié par magie ou génétiquement comme les moldus pour avoir plus de blanc. C’était du bon boulot. Je le reposais.
« T’as passé des bonnes fêtes de Noël ? Dit moi. Même si on se connaît pas plus que ça… Si t’as besoin d’aide, dans ta vie ou ailleurs. Tu peux me demander. Je sais que t’es pas du genre à chercher de l’aide, et c’est pour ça que t’as cette gueule ce matin je pense. Mais hésite pas, vraiment. On est ami après tout ? »
Je lui offrais un sourire radieux, tout en levant ma tasse vers mes lèvres en lui accordant un très léger mais charmant clin d’oeil.
INFOS
FICHE DE PERSO
Il fit la sourde oreille sur sa mine qu'il savait affreuse en tout point de vue, entre les sourcils froncés, les cernes, la barbe mal taillée, le lycan ne faisait aucun effort pour se ménager, bien qu'il ne le faisait pas en temps normal. Alors qu'elle prenait la confection des cafés en main, Glenn ne put s'empêcher de se décaler par instinct au moment où elle lui prit la main pour la déplacer. La chaleur qui iridiait de sa peau était au dessus de la normale mais idéal pour le lycan qui ne se laissait que rarement approcher ainsi. Mais Hope avait un naturel bien trop innocent pour la repousser, malgré le fait qu'elle n'hésita pas à le faire elle-même en le poussant de l'autre côté du comptoir. Obtemperant en silence, il pris son café en main sans encore le boire, brûlant comme il était.
"J'ai dit que ça sentait fort... Faut se laver les oreilles sous la douche hein."
Il taquinait allègrement, certainement pour noyer sa main qu'il sentait encore sur la sienne malgré la distance de sécurité qu'il avait posé entre eux, levant les mains en reculant de quelques pas. Hope semblait tenir le bar comme une maison, entre la bûche dans le poêle, le soin qu'elle apportait a l'auberge ouverte par la même occasion, le lycan trouvait qu'elle aménageait les lieux pour lui donner une toute autre histoire, bien plus personnelle. Il se moquait peut être de l'odeur typique des bars, probablement parce qu'il n'avait jamais pris le temps de s'y poser même durant ses études à Poudlard mais il appréciait l'entrepreneuriat dont elle faisait preuve en changeant radicalement de domaine pour se retrouver.
"Je passerai avec une caisse à l'occasion, tu me diras ce dont tu auras besoin cette semaine la." lui proposa-t-il
Était-il nécessaire de lui rappeler qu'il était trop bien rustre pour être un bon vendeur? Non il était bien plus effectif dans un champ qu'à vendre la qualité de ses produits, tout comme chaque personne dans l'exploitation avait son domaine d'expertise, lui, il s'assurait surtout que ces produits soient au plus proche possible de la nature et qu'aucune magie ne puisse les améliorer.
"En famille, tout comme toi je suppose." Entre son frère qu'elle avait rejoint par besoin ici, il savait qu'elle n'avait certainement pas passer ces vacances autrement qu'en se ressourçant près des siens. "Comment s'est passé ta nouvelle année, tu es du genre à tenir des résolutions ?" il le demandait par curiosité, parce que son simple sens de l'observation ne lui permettait pas de tout savoir de la jeune femme qui était d'un naturel dynamique. Alors il eut un sourire lorsqu'elle lui proposa son aide.
"Ne te méprend pas, je ne me moque pas. On manque de personnels mais ça devrait le faire."
La campagne de Dunn commençait doucement à pousser les lycans au delà des frontières, par peur d'être pris, de passer des tests et d'être surveillés comme des hauts mages noirs par toutes la communauté des sorciers. Et si le domaine des Yard offrait une sécurité dans le secret qu'ils maintenaient ensemble, c'était un travail acharné de tout les jours qu'il devait mener sur tous les fronts. Les Yard n'apprécient nullement la manière dont le système commençait à traiter les siens, simplement par ce gêne commun qu'ils partageaient et dont les idéaux étaient conféré à chacun d'entre eux. Pour Dunn, ils étaient tous une meute, tous confondu.
Il soupira, les yeux légèrement dans le vide avant de prendre une gorgée de café, se posant sur le tabouret du comptoir, glissant ses doigts sur le zinc impeccablement propre.
"Ne t'en fais pas trop pour moi. Je devrais plutôt m'en faire pour toi ou pour tes clients, c'est toi qui va préparer les plats de l'auberge?"
Il se rendait bien compte que pour des amis, il ne connaissait que très peu d'elle. La simple mention de cette amitié lui fit pourtant un certain bien qu'il ne sut expliquer. Si sa famille était d'une grande importance, ces amis en faisait tout autant parti.
"J'ai une excellente cuisinière qui pourrait te donner des cours si tu veux."
Il taquinait encore, quoi qu'il pensait à une autre de ses amies, @Daisy Hepburn. Mais au fond, c'était peut être pour ça qu'il appréciait aussi Hope, elle s'essayait à d'autres domaines avec des filets de sécurité bien placés et une confiance illimitée au delà d'un manque qu'elle tentait de combler avec ces sourires.
"Je ne t'ai pas proposé mais si tu as aussi besoin d'aide pour de la réfection, je suis là aussi."
Bien qu'au domaine, @Nero MacGregor apportait une aide considérable pour chaque grange, il en avait également apprit de cet ami de son défunt père. Et bien qu'il manquait de force à cet instant précis, il ne manquait clairement pas de motivation à aider une amie.
"C'est ce que font les amis, effectivement."
Il laissa planner un sourire avant de boire une nouvelle fois une gorgée de café.
"Ça fait longtemps que tu es sobre?"
Sans le moindre tact, a la pensée de Nero et Daisy qui partageaient ce point commun, il n'avait pu s'empêcher de remarquer les mêmes tiques chez Hope.
INFOS
FICHE DE PERSO
Brusquement une envie soudaine de me rapprocher un peu de lui avait grandi en moi. Pas non plus de quoi s’affoler mais… j’avais cassé la distance volontairement tout à l’heure mais ça avait éveillé certaines envies en moi. Je ne savais pas s’il était vraiment réceptif et… sa fatigue et son ton un peu brusque me calma nette, j’allais lui toucher l’épaule mais je me ravisais au dernier moment. Effectuant un mouvement étrange et sans réel intérêt. Donc, totalement bizarre.
« Tu amènes ce que tu veux, je cuisine de saison. Enfin, tu fais un panier avec ce que tu as, je m’adapterai. »
Je lui souriais. Je n’étais pas du genre à manger des tomates en hiver. Même si je savais qu’il existait des sorts permettant de conserver les aliments plus longtemps, j’étais du genre à apprécier la nature et ce qu’elle offrait à l’instant T. C’était comme ça, il fallait les accepter. Même si on aimait pas spécialement les choux, et qu’ils étaient là, c’était qu’il y avait une bonne raison !
« Ca c’est super bien passé ! Aurore, ma nièce, m’a fait beaucoup rire comme d’habitude. C’est fou comme elle me ressemble ! Et je prends pas vraiment des résolutions, tu sais pour moi c’est juste passer une étape… Alors non, je prends pas de bonnes résolutions, je suis parfaite non ? »
Avec un air malicieux, je lui mis un léger coup de hanche en me rapprochant dangereusement de lui. Toujours ma tasse aux lèvres, je regardais son visage avec un peu trop d’insistance. Ca faisait un moment qu’on se tournait autour… Peut être que j’allais passé un peu à la vitesse supérieure car ce maudit Glenn n’était pas vraiment du genre à faire le premier pas. En avait-il envie d’ailleurs ? Parfois j’avais du mal à le cerner là dessus et à savoir si je lui plaisais. Est-ce que je lui plaisais d’ailleurs ? Ce petit doute resta en suspens dans mon esprit à tel point que je me contentais de rester à côté de lui, un peu serré mais sans plus. Comme un bon ami le ferait non ?
J’éclatais de rire à sa petite pique sur la cuisine et ma manière de la faire.
« Ahahah ! Je cuisine bien. Je fais des choses simples et je fais des choses que tout le monde aime, généreuse en limitant un peu la viande… Et c’est très généreux de ta part mon chou, mais je me suis débrouillé depuis plusieurs mois sans chevalier servant ! Et… Mon frère va bientôt avoir que ça à faire. Mais… c’est gentil de proposer. »
Je levais mes yeux vers lui, le regard pétillant. Il pouvait quand même passer quand il voulait… J’avais toujours du temps à lui consacrer. C’était Glenn après tout… Posant mon café, une envie soudaine d’arrêter de jouer la comédie m’envahit.
Il était tant que je lui fasse comprendre que j’avais env…
Je lâchais la tasse brutalement à sa question sur la sobriété qui s’éclata par terre dans un bruit furieux. Ma main avait raté son geste, et surtout, mon coeur avait raté un battement.
Toute envie brulante qui avait envahie mon corps m’avait quitté aussi rapidement, plus efficace que la moindre des douches froides.
Sans utiliser la magie, rouge, de colère, de honte et de tout ce qui allait avec, je me dirigeais vers une balayette et un balai pour commencer à faire ça à la main comme les non-maj.
« Je ne vois pas de quoi parle Glenn. Je crois que tu devrais continuer ta livraison. »
Là, c’était moi qui avait été sèche pour la première fois depuis qu’on se parlait et qu’on se connaissait. Et c’était peut être pas beau à voir. Je posais la pelle d’une main tremblante sur le bar, et je voulus utiliser mes mains pour… pour faire quelque chose. J’avais une soudaine envie de m’occuper et de ne surtout pas regarder Glenn.
J’attrapais une pile de tasse pour les placer. Mais bien sûr, comme si le destin et le Dieu de la Vaisselle voulait y mettre du siens, la pile de tasse m’échappa des mains et dégringola comme la mienne.
Je me tournais alors vers Glenn, et…
J’éclatais en sanglots.
« Tu amènes ce que tu veux, je cuisine de saison. Enfin, tu fais un panier avec ce que tu as, je m’adapterai. »
Je lui souriais. Je n’étais pas du genre à manger des tomates en hiver. Même si je savais qu’il existait des sorts permettant de conserver les aliments plus longtemps, j’étais du genre à apprécier la nature et ce qu’elle offrait à l’instant T. C’était comme ça, il fallait les accepter. Même si on aimait pas spécialement les choux, et qu’ils étaient là, c’était qu’il y avait une bonne raison !
« Ca c’est super bien passé ! Aurore, ma nièce, m’a fait beaucoup rire comme d’habitude. C’est fou comme elle me ressemble ! Et je prends pas vraiment des résolutions, tu sais pour moi c’est juste passer une étape… Alors non, je prends pas de bonnes résolutions, je suis parfaite non ? »
Avec un air malicieux, je lui mis un léger coup de hanche en me rapprochant dangereusement de lui. Toujours ma tasse aux lèvres, je regardais son visage avec un peu trop d’insistance. Ca faisait un moment qu’on se tournait autour… Peut être que j’allais passé un peu à la vitesse supérieure car ce maudit Glenn n’était pas vraiment du genre à faire le premier pas. En avait-il envie d’ailleurs ? Parfois j’avais du mal à le cerner là dessus et à savoir si je lui plaisais. Est-ce que je lui plaisais d’ailleurs ? Ce petit doute resta en suspens dans mon esprit à tel point que je me contentais de rester à côté de lui, un peu serré mais sans plus. Comme un bon ami le ferait non ?
J’éclatais de rire à sa petite pique sur la cuisine et ma manière de la faire.
« Ahahah ! Je cuisine bien. Je fais des choses simples et je fais des choses que tout le monde aime, généreuse en limitant un peu la viande… Et c’est très généreux de ta part mon chou, mais je me suis débrouillé depuis plusieurs mois sans chevalier servant ! Et… Mon frère va bientôt avoir que ça à faire. Mais… c’est gentil de proposer. »
Je levais mes yeux vers lui, le regard pétillant. Il pouvait quand même passer quand il voulait… J’avais toujours du temps à lui consacrer. C’était Glenn après tout… Posant mon café, une envie soudaine d’arrêter de jouer la comédie m’envahit.
Il était tant que je lui fasse comprendre que j’avais env…
Je lâchais la tasse brutalement à sa question sur la sobriété qui s’éclata par terre dans un bruit furieux. Ma main avait raté son geste, et surtout, mon coeur avait raté un battement.
Toute envie brulante qui avait envahie mon corps m’avait quitté aussi rapidement, plus efficace que la moindre des douches froides.
Sans utiliser la magie, rouge, de colère, de honte et de tout ce qui allait avec, je me dirigeais vers une balayette et un balai pour commencer à faire ça à la main comme les non-maj.
« Je ne vois pas de quoi parle Glenn. Je crois que tu devrais continuer ta livraison. »
Là, c’était moi qui avait été sèche pour la première fois depuis qu’on se parlait et qu’on se connaissait. Et c’était peut être pas beau à voir. Je posais la pelle d’une main tremblante sur le bar, et je voulus utiliser mes mains pour… pour faire quelque chose. J’avais une soudaine envie de m’occuper et de ne surtout pas regarder Glenn.
J’attrapais une pile de tasse pour les placer. Mais bien sûr, comme si le destin et le Dieu de la Vaisselle voulait y mettre du siens, la pile de tasse m’échappa des mains et dégringola comme la mienne.
Je me tournais alors vers Glenn, et…
J’éclatais en sanglots.
INFOS
FICHE DE PERSO
Il ne put que sourire au moment où elle se mit en avant de manière très subtile, très sur d'elle. Entre le fait de ne pas prendre de résolution, de pouvoir cuisiner tous ce qui lui passait sous le nez, avec très peu de viande - ce qui était un très bon point en son sens - ,de savoir profiter d'une vie de famille puisqu'elle semblait bien se retrouver avec sa nièce et visiblement son frère qui passerait plus de temps avec elle également, Glenn ne sut trop où se mettre alors qu'elle le regardait de ses yeux brillants.
Est-ce qu'il avait loupé un épisode?
Pourtant, dans toute cette légèreté qu'elle arrivait à imposer autour d'elle, Glenn fut le premier à rompre cette quiétude avec une seule question qui lui fit perdre la tasse de café qu'elle buvait, l'alertant par le sourire qui s'était envolé par la même occasion. Hope s'éloignait, pas seulement pour ramasser les débris avec la pelle et la balayette, contrairement à ce qu'elle semblait avoir fait avant qu'il ne rentre dans le bar en usant de sa magie et il eut l'impression la désagréable impression d'être de trop. Si jusque là, avec Nero ou Daisy, la discussion se passait toujours de manière posée lorsqu'ils abordaient le sujet, il se rendait bien compte que la différence majeure avec Hope, était qu'il ne savait rien d'elle.
Il sauta du tabouret au moment où elle lui demanda de partir pour se diriger vers elle alors qu'elle cassait maladroitement encore plus de vaisselle et activa le pas au moment où elle se tourna vers lui. Sans voir ses premières larmes, il l'attira presque violemment dans ces bras, sans savoir quoi faire d'autres que de lui partager sa chaleur. Fronçant les sourcils, une tête de plus qu'elle, il respira le plus silencieusement possible alors qu'il tenait dans ces bras, la jeune femme qui était secoué par des sanglots qu'il avait provoqué comme un malotru.
@Aena Nightingale allait lui hurler dessus lorsqu'elle saurait et connaissant tous ces sens en alerte, elle devait probablement sentir de loin la connerie qu'il venait de faire. Il avait remué quelque chose dont Hope n'avait pas encore le contrôle, ce qui lui fit penser que son sevrage était très récent ou trop drastique. Ou simplement qu'elle n'était pas épaulée alors qu'elle travaillait dans un bar, ce qui était pire puisqu'elle devait servir des pochtrons assez régulièrement sans broncher.
"Tu t'en sors bien Hope."
Même si elle était entrain de pleurer au milieu de la vaisselle cassée qu'ils étaient entrain d'écraser, il était indéniable qu'elle avait des épaules d'aciers. Il avait pourtant malgré lui sous estimé sa sensibilité qu'elle cachait derrière des pirouettes charmantes et des sourires, des secrets qu'elle n'avait pas envie de dévoiler, probablement parce qu'elle avait tenté de bien trop les noyer jusque là. Mais elle avait cette volonté de s'en sortir et si elle avait besoin d'ouvrir les vannes pour laisser échapper une frustration qui s'accumulait, il serait là pour ça.
"Et tu vas y arriver, tu es quelqu'un de bien consciente que ton bonheur n'a pas un gout éphémère." Passant ses mains dans ces cheveux blonds pour la calmer, Glenn l'écarta doucement de lui pour essuyer ses joues avec ces pouces. Sa fatigue le rendait encore plus brut qu'il ne l'aurait voulu et il savait à présent que Hope était bien plus que cette petite surface de l'iceberg qu'elle dévoilait ici. Mais au delà de ces propres soucis, celui de Hope venait de prendre une place principale. "Est-ce que quelqu'un sait?"
INFOS
FICHE DE PERSO
Et j’avais pleuré. Pleuré de tout mon corps et toute mon âme. Parce que ça faisait beaucoup pour une seule femme. Alors, quand Glenn m’avait pris dans ses bras, je m’étais accroché à lui comme une sangsue et j’avais pleurer. Fort et longtemps. Sans le lâcher, comme si j’avais peur qu’il s’en aille et… qu’il m’abandonne, me laissant à mon triste sort et à cette solitude qui semblait me coller comme un fantôme.
« Non. » dis-je d’une voix rauque.
Personne ne savait, et personne n’avait à savoir. J’arrêtais, je reprenais. C’était fluctuant. Je savais qu’à chaque fois, ce n’était pas la bonne chose à faire, la bonne solution. Mais… que faire de plus ? Et d’ailleurs, ce n’était pas lui donner raison ?
C’était comme un signal de détresse. Une bouteille à la mer. Et… quelqu’un venait de l’attraper. Enfin. Alors… ça expliqua surement le fait, que je serrai encore plus fort Glenn dans mes bras. Je voulais plus le lâcher. Plus jamais.
« Il n’y a que toi qui sait. Au départ, c’était juste pour faire la fête. Puis, j’ai commencé à y trouver une solution là dedans. Ca chassait mes soucis, ça chassait mes problèmes. Enfin c’était qu’une illusion… Je le sais… Ca résous rien au contraire, le lendemain, tout est de nouveau là dans mon esprit et en pire et... »
Ma respiration était saccadé. Je maintenais Glenn contre moi comme jamais. J’avais quand même arrêté de sangloter.
« Mais je fais des efforts. J’arrête, quand ça va. Quand j’ai des moments où je rencontre des gens bien, comme… comme toi. Ou Aurore, ou Gabriel… Mais quand je suis seule trop longtemps… Ca me reprend… »
Ma gorge se noua. Je lâchais enfin Glenn. Mes mains restaient quand même sur sa poitrine et je restais un peu serrait à lui. On aurait pu croire deux amants, aussi proche l’un de l’autre et surtout dans cette position. Je relevais mes yeux vers ceux de Glenn. J’en avais un peu envi, mais c’était peut être pas véritablement le bon moment. Je devais être laide, le visage gonflé par les larmes. Pas vraiment le moment idéal ni magique dont on rêvait tous… Je baissais la tête et je reculais enfin d’un pas. Sa chaleur me manquait déjà.
« Tu.. tu dois me trouver bête. »
Alors je consentis enfin à utiliser la magie. D’un Reparo, je réparais l’ensemble du bazar et d’un Wingardium Leviosa, j’envoyais l’ensemble des tasses à leur place. C’était tellement plus facile avec de la magie dans nos vies. Mais malheureusement, je me rendais de plus en plus compte qu’elle ne résolvait pas tout dans nos existences.
« Je veux pas que tu partes. Je… j’étais en colère. Tu veux bien resté un peu avec moi ? »
Mes joues rougirent un peu. Mais on ne devait pas le voir plus que ça étant donné que j’avais pleuré comme une madelaine. Aussi, je commençais à regarder autour de moi, un peu perdue. Qu’est ce que j’allais bien pouvoir faire pour m’occuper et stopper ce moment super gênant. J’avais envie de revenir dans ses bras. Mais ça m’était interdit… Alors, pour faire quelque chose avec mes mains, je les mis sur les hanches et je regardais le bar autour de moi.
« J’ai besoin de sortir, je crois. Je vais passé la journée avec toi. »
Mes yeux regardèrent alors Glenn. Ce n’était absolument pas de l’amour. Il n’y avait aucun sentiment. C’était juste… un repère, je crois. Quelque chose qu’il avait en lui, de rassurant, de chaud. Comme une fourrure sur laquelle on avait envie de rester et de passer toutes les accalmies de la vie. Je n’arrivais alors pas à l’époque à déterminer ce qui m’attirait temps chez ce grand gaillard. C’était à la fois sauvage et doux…
« Et si tu veux m’écouter, je te parlerai. Je veux juste pas t’imposer ça. Mes problèmes… Tu dois avoir d’autres chats à fouetter... »
Je baissais la tête, honteuse.
« Non. » dis-je d’une voix rauque.
Personne ne savait, et personne n’avait à savoir. J’arrêtais, je reprenais. C’était fluctuant. Je savais qu’à chaque fois, ce n’était pas la bonne chose à faire, la bonne solution. Mais… que faire de plus ? Et d’ailleurs, ce n’était pas lui donner raison ?
C’était comme un signal de détresse. Une bouteille à la mer. Et… quelqu’un venait de l’attraper. Enfin. Alors… ça expliqua surement le fait, que je serrai encore plus fort Glenn dans mes bras. Je voulais plus le lâcher. Plus jamais.
« Il n’y a que toi qui sait. Au départ, c’était juste pour faire la fête. Puis, j’ai commencé à y trouver une solution là dedans. Ca chassait mes soucis, ça chassait mes problèmes. Enfin c’était qu’une illusion… Je le sais… Ca résous rien au contraire, le lendemain, tout est de nouveau là dans mon esprit et en pire et... »
Ma respiration était saccadé. Je maintenais Glenn contre moi comme jamais. J’avais quand même arrêté de sangloter.
« Mais je fais des efforts. J’arrête, quand ça va. Quand j’ai des moments où je rencontre des gens bien, comme… comme toi. Ou Aurore, ou Gabriel… Mais quand je suis seule trop longtemps… Ca me reprend… »
Ma gorge se noua. Je lâchais enfin Glenn. Mes mains restaient quand même sur sa poitrine et je restais un peu serrait à lui. On aurait pu croire deux amants, aussi proche l’un de l’autre et surtout dans cette position. Je relevais mes yeux vers ceux de Glenn. J’en avais un peu envi, mais c’était peut être pas véritablement le bon moment. Je devais être laide, le visage gonflé par les larmes. Pas vraiment le moment idéal ni magique dont on rêvait tous… Je baissais la tête et je reculais enfin d’un pas. Sa chaleur me manquait déjà.
« Tu.. tu dois me trouver bête. »
Alors je consentis enfin à utiliser la magie. D’un Reparo, je réparais l’ensemble du bazar et d’un Wingardium Leviosa, j’envoyais l’ensemble des tasses à leur place. C’était tellement plus facile avec de la magie dans nos vies. Mais malheureusement, je me rendais de plus en plus compte qu’elle ne résolvait pas tout dans nos existences.
« Je veux pas que tu partes. Je… j’étais en colère. Tu veux bien resté un peu avec moi ? »
Mes joues rougirent un peu. Mais on ne devait pas le voir plus que ça étant donné que j’avais pleuré comme une madelaine. Aussi, je commençais à regarder autour de moi, un peu perdue. Qu’est ce que j’allais bien pouvoir faire pour m’occuper et stopper ce moment super gênant. J’avais envie de revenir dans ses bras. Mais ça m’était interdit… Alors, pour faire quelque chose avec mes mains, je les mis sur les hanches et je regardais le bar autour de moi.
« J’ai besoin de sortir, je crois. Je vais passé la journée avec toi. »
Mes yeux regardèrent alors Glenn. Ce n’était absolument pas de l’amour. Il n’y avait aucun sentiment. C’était juste… un repère, je crois. Quelque chose qu’il avait en lui, de rassurant, de chaud. Comme une fourrure sur laquelle on avait envie de rester et de passer toutes les accalmies de la vie. Je n’arrivais alors pas à l’époque à déterminer ce qui m’attirait temps chez ce grand gaillard. C’était à la fois sauvage et doux…
« Et si tu veux m’écouter, je te parlerai. Je veux juste pas t’imposer ça. Mes problèmes… Tu dois avoir d’autres chats à fouetter... »
Je baissais la tête, honteuse.
INFOS
FICHE DE PERSO
Mettre les deux pieds dans un plat était probablement sa spécialité, s’il savait que les sorciers étaient souvent géné à la moindre remarque sans tact ni filtre qu’il pouvait avoir de manière spontané, il fallait avouer que c'était bien la première fois qu’il en voyait des larmes. Mais lorsqu’elle lui confirma qu’il était le premier à l’avoir compris, Glenn ne put que se tendre en se rendant compte de la charge mentale que Hope était entrain d’affronter seule. S’en vouloir de l’avoir piquer dans une plaie ouverte était un faible mot, il était mortifié à l’idée de n’avoir su voir venir une telle émotivité avec une question qui n’aurait jamais du avoir cet effet. Personne ne savait, pas même le frère qu’elle avait ou d’autres amis qu’elle s'était forcément fait dans les environs depuis son arrivée.
Alors il l'écouta attentivement, au lieu de parler sans mesurer l’impacte de ses mots pour une fois. En son fort intérieur, il avait envie de lui promettre qu’elle ne serait jamais seule, pas ici au coeur du Pré-au-Lard; si proche de Poudlard, si proche de la ville alors qu’en un coup de balai ou de transplanage, elle pouvait venir au domaine des Yard quand elle le voulait. Mais cette proposition resta coincée dans sa gorge un moment, certainement parce qu’elle se dégageait de ses bras, séchant ses larmes pour souffler après avoir nettoyer d’un coup de maitre les dégâts occasionnés par sa faute. Il n’avait pas envie de lui faire plus de mal et ce fut probablement ce qui le poussa à accepter la distance qu'elle souhaitait.
Pourtant lorsqu'elle lui demanda de rester pour passer sa journée avec lui, Glenn se senti soudainement pantois. Se changer les idées après une telle explosion ne lui ferait que du bien mais il était loin d'avoir pensé qu'elle préférait passer son temps ainsi. Alors qu'il hochait la tête, il préfèra néanmoins d'emblée l'avertir d'un fait.
"Ne pense pas que je pense que tu penses que je pense à ce que tu penses."
Il eut un léger sourire, dans l'espoir de lui enlever de la tête cette étranger logique qu'elle avait de croire qu'elle était stupide. S'il avait mis le doigt sur ce qu'elle pensait être sa pire faiblesse, Glenn serait la pour la rendre plus forte. Son problème était le sien à présent et il s'avança vers le porte manteau où était accrochée une longue veste d'hiver, sans trop savoir si c'était le sien ou pas, pour l'y envelopper fermement.
"Parle moi." il souffla doucement avant de la pousser vers la porte de sortie avec la cagette qu'il avait rapidement pris en main. "Tu m'imposes rien du tout, je vais apprendre à te connaître."
Levant les yeux vers la neige qui avait recommencé à tomber sur le chemin, il mit soudainement la cagette entre les bras de la jeune femme.
"Et puisque tu veux m'aider, aujourd'hui tu t'appelleras Hope Yard, apprentie livreuse pour le domaine. Ton rôle consistera donc à sourire avec ton naturel déconcertant pour vendre nos plus beaux produits, même ceux qui ont la gueule cassé."
Il soupira un instant, refermant la porte derrière eux avant de lui faire de nouveau face, avec cette certitude de pouvoir lui faire passer une bien meilleure journée en sa compagnie. Il avait envie de lui offrir une bien meilleure chaleur devant le feu de la cheminée des Yards. Mais dans cette réserve qu'il avait d'accueillir une nouvelle personne dans leur maison, Glenn opta pour une certaine légèreté à la place.
"Tu seras payer en soupe, j'espère que ça t'ira."
INFOS
FICHE DE PERSO
Je me laissais guider par Glenn sans rien dire. Il m’emmitoufla dans mon propre manteau et je fis un petit sourire chaleureux qui dissipa toute ma tristesse. Ce n’était pas la chaleur du manteau qui me rassura, non, je savais que c’était les bras de Glenn non loin de moi. Relevant les yeux vers lui, je me mis à ricaner légèrement… j’allais un peu le tourmenter.
« Si tu savais ce que je pense. »
Je levais les sourcils plusieurs fois pour le déstabiliser un peu. Puis, je sortis avec lui. J’aurai pu lui proposer de porter la cagette, mais je savais que c’était pas le genre de gars à rien faire. J’inspirai, ravi de voir la neige tomber sur l’Ecosse finalement. Ca me rappelait les hiver rudes de Boston, et en soit un peu la maison.
« J’ai commencé à boire aux Etats-Unis, quand j’ai mis un terme à ma carrière. Au départ, c’était des fêtes avec des gens que je pensais être mes amis. En fait, c’était juste des profiteurs qui en voulait à ma notoriété et à mes gallions. »
Comme une gamine, je regardais la neige qui commençait à faire un petit duvet. Je me retournais pour regarder nos traces de pas avec un sourire joyeux et enfantin. Mes joues rosirent et cette fois-ci, simplement à cause du froid !
« Puis j’ai tout arrêté, et je suis venu ici. J’ai tout claqué, fermer la porte à tout le monde. Et arrivé là... »
Je levais les yeux au ciel pour éviter de pleurer. J’avais encore l’air d’une gourde hypersensible et je ne voulais pas que Glenn ait de moi l’image d’une femme fragile. Non au contraire, je voulais qu’il me voit comme une femme forte.
« ...je suis sortie dans les bars et les boites pour essayer de me faire des contacts. J’ai pas rencontré des gens vraiment sérieux et respectables… J’ai continué à boire. Puis j’ai décidé de me reprendre en main, mais c’était trop tard. A chaque moment de solitude… je… bah. Tu comprends quoi. »
Je regardais mes pieds dans la neige. J’étais encore avec ces converses. C’était pas du tout adapté, et Glenn allait certainement se foutre de ma gueule une nouvelle fois. Je cherchais d’ailleurs à capter son attention là dessus pour éviter qu’on parle de mon alcoolisme. Mais finalement, je trouvais le courage de poursuivre.
« Acheter ce commerce m’aide un peu. Même si la tentation est permanente… Mais j’arrive à me contrôler depuis qu’Aurore et Gabriel sont dans ma vie. Quand j’y pense, je sais que je suis jamais seule. Alors j’arrête de boire immédiatement. Ce sont mes deux patronus. Mais bon, parfois, je craque. Mais ca reste de plus en plus rare. Je pense que je dois en parler à quelqu’un pour m’en sortir. Je sais que ça commence comme ça, la voie de la guérison. »
Je regardais mes petits pieds par rapport à ceux de Glenn. Il chaussait du combien au juste ? Du 67 ? Il avait des pieds bien plus grand que les miens. Je fis une petite grimace quand il déclara que j’allais m’appeler Hope Yard alors qu’on semblait arrivé au point de livraison.
« Hope Yard hein ? Comme une sœur gênante ? Ou comme une femme qui aide son mari à affronter la dure livraison de l’hiver avec ses jours cours ? »
J’avais envie de lui pincer les fesses pour l’embêter. Mais à la place, je me contentais juste de lui faire des chatouilles sous les bras pour… euh… bah le taquiner. Je lui fis une petite mine réjouite, preuve que sa simple présence à mes côtés étaient déjà beaucoup.
« Tu serais pas en train de profiter d’une femme fragile pour la dragu... »
La porte s’ouvrit. Je m’arrêtais et j’observais la personne en face de moi avec un sourire rayonnant comme d’habitude.
« Bonjour ! Je suis Hope Yard ! La femme de ce beau jeune homme ! Oui, je sais ce que vous vous dites… Il garde une si jolie femme cachée chez lui ! Hé oui Madame… »
La vieille dame m’observa d’un air amusé et je lui posais sa cagette dans le porche. Elle sortit sa baguette pour que les légumes s’envolent certainement jusqu’à son garde manger et elle nous donna ses gallions.
« Vous êtes un beau couple tous les deux ! Merci Monsieur Yard… Vos légumes sont toujours une réussite... Allez. Filez travailler, si vous voulez m’agrandir cette famille ! »
Et elle ferma la porte, nous laissant tous les deux… comme ça. Je donnais l’argent à Glenn et je me mis à éclater de rire. Un vrai rire qui venait du fond du coeur et qui transmettait comme d’habitude sa chaleur.
« Tu devrais voir ta tête ! Je suis pas assez bien pour toi c’est ça ? »
Mes yeux se plissèrent. Attention à ce que tu allais répondre, mon cher Glenn.
« Si tu savais ce que je pense. »
Je levais les sourcils plusieurs fois pour le déstabiliser un peu. Puis, je sortis avec lui. J’aurai pu lui proposer de porter la cagette, mais je savais que c’était pas le genre de gars à rien faire. J’inspirai, ravi de voir la neige tomber sur l’Ecosse finalement. Ca me rappelait les hiver rudes de Boston, et en soit un peu la maison.
« J’ai commencé à boire aux Etats-Unis, quand j’ai mis un terme à ma carrière. Au départ, c’était des fêtes avec des gens que je pensais être mes amis. En fait, c’était juste des profiteurs qui en voulait à ma notoriété et à mes gallions. »
Comme une gamine, je regardais la neige qui commençait à faire un petit duvet. Je me retournais pour regarder nos traces de pas avec un sourire joyeux et enfantin. Mes joues rosirent et cette fois-ci, simplement à cause du froid !
« Puis j’ai tout arrêté, et je suis venu ici. J’ai tout claqué, fermer la porte à tout le monde. Et arrivé là... »
Je levais les yeux au ciel pour éviter de pleurer. J’avais encore l’air d’une gourde hypersensible et je ne voulais pas que Glenn ait de moi l’image d’une femme fragile. Non au contraire, je voulais qu’il me voit comme une femme forte.
« ...je suis sortie dans les bars et les boites pour essayer de me faire des contacts. J’ai pas rencontré des gens vraiment sérieux et respectables… J’ai continué à boire. Puis j’ai décidé de me reprendre en main, mais c’était trop tard. A chaque moment de solitude… je… bah. Tu comprends quoi. »
Je regardais mes pieds dans la neige. J’étais encore avec ces converses. C’était pas du tout adapté, et Glenn allait certainement se foutre de ma gueule une nouvelle fois. Je cherchais d’ailleurs à capter son attention là dessus pour éviter qu’on parle de mon alcoolisme. Mais finalement, je trouvais le courage de poursuivre.
« Acheter ce commerce m’aide un peu. Même si la tentation est permanente… Mais j’arrive à me contrôler depuis qu’Aurore et Gabriel sont dans ma vie. Quand j’y pense, je sais que je suis jamais seule. Alors j’arrête de boire immédiatement. Ce sont mes deux patronus. Mais bon, parfois, je craque. Mais ca reste de plus en plus rare. Je pense que je dois en parler à quelqu’un pour m’en sortir. Je sais que ça commence comme ça, la voie de la guérison. »
Je regardais mes petits pieds par rapport à ceux de Glenn. Il chaussait du combien au juste ? Du 67 ? Il avait des pieds bien plus grand que les miens. Je fis une petite grimace quand il déclara que j’allais m’appeler Hope Yard alors qu’on semblait arrivé au point de livraison.
« Hope Yard hein ? Comme une sœur gênante ? Ou comme une femme qui aide son mari à affronter la dure livraison de l’hiver avec ses jours cours ? »
J’avais envie de lui pincer les fesses pour l’embêter. Mais à la place, je me contentais juste de lui faire des chatouilles sous les bras pour… euh… bah le taquiner. Je lui fis une petite mine réjouite, preuve que sa simple présence à mes côtés étaient déjà beaucoup.
« Tu serais pas en train de profiter d’une femme fragile pour la dragu... »
La porte s’ouvrit. Je m’arrêtais et j’observais la personne en face de moi avec un sourire rayonnant comme d’habitude.
« Bonjour ! Je suis Hope Yard ! La femme de ce beau jeune homme ! Oui, je sais ce que vous vous dites… Il garde une si jolie femme cachée chez lui ! Hé oui Madame… »
La vieille dame m’observa d’un air amusé et je lui posais sa cagette dans le porche. Elle sortit sa baguette pour que les légumes s’envolent certainement jusqu’à son garde manger et elle nous donna ses gallions.
« Vous êtes un beau couple tous les deux ! Merci Monsieur Yard… Vos légumes sont toujours une réussite... Allez. Filez travailler, si vous voulez m’agrandir cette famille ! »
Et elle ferma la porte, nous laissant tous les deux… comme ça. Je donnais l’argent à Glenn et je me mis à éclater de rire. Un vrai rire qui venait du fond du coeur et qui transmettait comme d’habitude sa chaleur.
« Tu devrais voir ta tête ! Je suis pas assez bien pour toi c’est ça ? »
Mes yeux se plissèrent. Attention à ce que tu allais répondre, mon cher Glenn.
INFOS
FICHE DE PERSO
Il aurait pu passer à coté du haussement de sourcils de la jeune femme si elle ne lui avait pas montré ses grands yeux bruns par la même occasion et il ne put s’empêcher de lâcher un rire presque gêné, baissant la tête sans trop oser songer à quoi elle pensait. Elle avait une telle liberté d’exprimer certains sentiments qu'à coté d’elle, Glenn était une vrai armoire à glace. Pourtant rien ne l’empêcha de l'écouter le coeur ouvert, elle qui se confiait sur sa délicate situation qu’elle tentait de gérer du mieux qu’elle pouvait. En soi, c'était presque une pression de trop de penser qu’il était possible de gérer une maladie seule sans avoir le moindre pilier. Qu’importe le secret, les épaules devenaient forcément trop lourde et bien facilement cassable lorsqu’on affrontait tout seul. Ce n'était pas une faiblesse d’en parler, c'était le premier pas pour déjà accepter ce que l’on était pour ensuite vouloir franchir les autres étapes, pour devenir meilleur.
"La famille, c’est ce qu’il y a de mieux pour se raccrocher, c’est le meilleur repère qui soit quand on le choisit." bien sur, toutes les familles ne pouvaient pas prétendre au titre du meilleur appui moral mais au vu de ce qu’elle lui disait sur son frère et sa nièce, son esprit semblait être entre de bonnes mains. Hope semblait avoir connu le revers de la médaille de manière bien trop amère et il comprenait à présent un peu mieux ce qu’elle avait fui : quelqu’un qu’elle ne voulait pas devenir.
Ouvrant la bouche pour la refermer alors qu’elle avait changé de sujet du tout au tout, ils arrivèrent très vite devant la porte de la cliente et Glenn fut incapable de corriger Hope en amont alors qu’elle se présentait déjà comme sa femme. S’il avait pu se saisir du chou pour se cacher avec voir s'étouffer, il l’aurait volontiers fait mais tenta de contrôler un affreux rougissement alors que la cliente les envoyait déjà dehors. Il n’en revenait pas qu’elle ait pu délivrer autant de fausses informations à une cliente qui allait forcément en parler à d’autres. Estomaqué par le culot de Hope, il ne put que la tirer doucement par le bras pour l'éloigner de la fenêtre indiscrète par laquelle on voyait déjà la sorcière âgée leur faire un signe de la main.
Hope, tu sais que c’est un petit village … ça parle beaucoup. " il le murmura, sans trop lui en vouloir mais surtout pour la prévenir. Les on-dit, les Yard y avaient toujours fait attention afin de protéger ce qu’ils étaient et ils veillaient à ce que personne ne les connaisse autrement qu’avec l'étiquette de parfaits fermiers qu’ils avaient depuis des générations. "Je t’ai proposé notre nom pour que tu fasses partie de la famille, pas que … et si j’avais eu quelqu’un, tu aurais fais quoi?"
Il ne pouvait nier que Hope était une excellente commerçante, même si leur légume était de qualité, elle n’avait clairement eu aucune mal à se lier avec les habitants comme si c'était une seconde nature, contrairement à Glenn qui était bien plus sur la réserve. Mais de tels épanchements, ce n'était pas son genre et il fronça les sourcils avant de lui lâcher le bras, qu’il avait tenu doucement jusque là. Il n’avait pas envie de la brusquer, déjà qu’il l’avait déjà fait en lui demandant depuis combien de temps elle ne buvait pas. Hope était un rayon de soleil, il ne pouvait le nier mais c'était bien trop invasif à son gout et la fatigue n’aidait en rien à calmer sa soudaine irritation.
"Evite juste ce genre détail la prochaine fois, s’il te plait." Il soupira, regardant ailleurs alors qu’il voyait déjà la cliente ouvrir sa fenêtre pour parler à sa voisine. "Et tu es loin d'être… c’est pas ce que tu crois." perdant ces mots, il se rendait compte que la situation était entrain de le prendre au dépourvu, sans qu’il ne s’en soit réellement rendu compte. "On se drague pas entre ami d’accord?" On pouvait se plaire, on pouvait se séduire par un naturel, mais la drague, c'était bien quelque chose qu’il ne maitrisait pas du tout. "Et tu es loin d'être fragile ou bête ou n’importe quel autre adjectif dévalorisant. Tu es pleine de volonté et tu as envie d’avancer, c’est admirable."
Etait-il soudainement entrain de tout prendre au sérieux alors que Hope n’avait fait qu’une boutade devant une cliente?
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