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Bloody Goblin... *Mira*
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INFOS
FICHE DE PERSO
« Grimm, tu me dois 75 Gallions, 17 Mornilles et 4 Noises ! »
« Allons allons Flatak. Tu m’connais. J’ai qu’une parole ! Allez, range ce couteau, tu vas finir par te blesser... »
Le dénommé Flatak pointait un petit couteau dans ma direction. On s’était donné rendez-vous comme d’habitude à côté des locaux de la Gazette des Sorciers. Parce que c’était un endroit tranquille… Et blindés de journalistes. Mais… Qui penserait écrire un article ou surveiller son terrier hein ? C’était donc l’endroit le plus sur au monde en la matière. Et c’était là que je venais négocier affaire avec certains Gobelins. Enfin… Négocier mes affaires en l’occurrence. Ca n’avait rien à voir avec le boulot. J’avais perdu une quantité astronomique au Poker et il fallait que je me refasse. J’avais eu la bonne idée d’emprunter à un Gobelin…
« Justement. T’es un Grimm. Et même avec ton travail, on peut pas te faire confiance. J’aurai jamais du ! Et t’as pensé aux intérêts ?! »
Je regardais ailleurs, les mains dans les poches. J’allais bien me trouver une solution pour me sortir de ce pétrin. Comme d’habitude, Ebenezer Grimm s’en sortait toujours. Il pointa son petit couteau en argent d’un air menaçant.
« Rendez-vous demain, ici. Et si t’es pas là pour me filer l’or, je viens chez toi et je t'égorge comme un petit Veaudelune. Les sorciers dans ton genre, mérite qu’on verse le sang. »
« T’y vas un peu fort... »
***
J’avais pas trouvé de solution. Mais comme j’étais un homme de parole, j’avais quand même amener des mornilles que j’avais trouvé en vidant mes tiroirs. En fait, j’avais même pas chercher. J’étais aller au bar et je m’étais une bonne cuite, en me plaignant à tort et à travers à qui voulait l’entendre de mon malheur. Mais personne n’avait voulu me donner 75 gallions ! Quel bande de raccros… Comme dans un western, donc, j’étais arrivé dans mon costume du Ministère classique aux aurors. Flatak m’attendait, avec deux autres Gobelins que je ne connaissais pas, ce qui vu mon travail n’était pas bon signe. Ils étaient armé d’Arbalètes Magiques.
« Hé Flatak, t’as bonne mine ! »
Il fit une grimace et grinça.
« Mon or, Grimm. »
« Le voilà… Le voilà… » soupirai-je.
J’avais pas vraiment de plan. J’avais juste rempli un sac avec 15 Gallions et le reste c’était des plaques de fer pour faire le bruit, que j’avais piquer à la forge. Je lui tendais le sac et je le regardais dans les yeux.
« Mieux vaut que tu l’ouvres chez toi. Tu m’fais pas confiance ? »
Il me fit un geste obscène, puis avec ses petits doigts avides ouvrit le sac. Mais moi, j’avais déjà disparu sous un sort de désillusion et je gueulais :
« Jte donnerai le reste plus tard l’ami ! J’ai vraiment pas l’argent ! »
Les carreaux d’arbalète fusèrent. L’un me rata de peu. Qui avait dit que mon travail n’était pas un travail dangereux ? Jade Weimer en personne messieurs dames ! Bon, là j’étais pas vraiment à mon travail mais… C’était tout comme non ?
A pas de loups, j’entrais dans l’imprimerie enchantée de la gazette du sorcier. J’entendis les Gobelins passer devant pour à toute vitesse et crier de faire le tour du batiment en gobelbabil.
Pour cette fois… ça passait. D’un coup de baguette, je brisais le Sort de Désillusion dans lequel j’excellais et… je tombais presque littéralement sur une jolie jeune femme.
« Oh oh… Regardez ce que le vent nous amène là… Je savais pas qu’ils recrutaient d’aussi jolis minois à la Ga... »
Derrière moi, j’entendis la voix des Gobelins qui se mirent à hurler. On était le matin. Il n’y avait qu’elle et quelques employés. Sans réfléchir, je pris alors la jeune femme dans mes bras et je le regardais comme un super héros qui allait la sauver d’un terrible accident.
« Accrochez vous ma belle. Ascensio. »
D’un coup de baguette, nous nous envolâmes sur une passerelle qui surplombait l’atelier. Ni une ni deux, je la pris par la main et je commençais à courir sur la passerelle. J’accédais ensuite à l’escalier de secours. D’un geste léger je la fis passer par dessus.
« Vous êtes en danger. Bureau de Liaison des Gobelins. »
Je lui montrais mon insigne de directeur, d’un air très sérieux.
« Vous avez pas un endroit où on peut se cacher des trois nains ? » dis-je d’un ton un peu pressé, tout en passant ma main dans ma barbe d’un air charmeur.
« Allons allons Flatak. Tu m’connais. J’ai qu’une parole ! Allez, range ce couteau, tu vas finir par te blesser... »
Le dénommé Flatak pointait un petit couteau dans ma direction. On s’était donné rendez-vous comme d’habitude à côté des locaux de la Gazette des Sorciers. Parce que c’était un endroit tranquille… Et blindés de journalistes. Mais… Qui penserait écrire un article ou surveiller son terrier hein ? C’était donc l’endroit le plus sur au monde en la matière. Et c’était là que je venais négocier affaire avec certains Gobelins. Enfin… Négocier mes affaires en l’occurrence. Ca n’avait rien à voir avec le boulot. J’avais perdu une quantité astronomique au Poker et il fallait que je me refasse. J’avais eu la bonne idée d’emprunter à un Gobelin…
« Justement. T’es un Grimm. Et même avec ton travail, on peut pas te faire confiance. J’aurai jamais du ! Et t’as pensé aux intérêts ?! »
Je regardais ailleurs, les mains dans les poches. J’allais bien me trouver une solution pour me sortir de ce pétrin. Comme d’habitude, Ebenezer Grimm s’en sortait toujours. Il pointa son petit couteau en argent d’un air menaçant.
« Rendez-vous demain, ici. Et si t’es pas là pour me filer l’or, je viens chez toi et je t'égorge comme un petit Veaudelune. Les sorciers dans ton genre, mérite qu’on verse le sang. »
« T’y vas un peu fort... »
***
J’avais pas trouvé de solution. Mais comme j’étais un homme de parole, j’avais quand même amener des mornilles que j’avais trouvé en vidant mes tiroirs. En fait, j’avais même pas chercher. J’étais aller au bar et je m’étais une bonne cuite, en me plaignant à tort et à travers à qui voulait l’entendre de mon malheur. Mais personne n’avait voulu me donner 75 gallions ! Quel bande de raccros… Comme dans un western, donc, j’étais arrivé dans mon costume du Ministère classique aux aurors. Flatak m’attendait, avec deux autres Gobelins que je ne connaissais pas, ce qui vu mon travail n’était pas bon signe. Ils étaient armé d’Arbalètes Magiques.
« Hé Flatak, t’as bonne mine ! »
Il fit une grimace et grinça.
« Mon or, Grimm. »
« Le voilà… Le voilà… » soupirai-je.
J’avais pas vraiment de plan. J’avais juste rempli un sac avec 15 Gallions et le reste c’était des plaques de fer pour faire le bruit, que j’avais piquer à la forge. Je lui tendais le sac et je le regardais dans les yeux.
« Mieux vaut que tu l’ouvres chez toi. Tu m’fais pas confiance ? »
Il me fit un geste obscène, puis avec ses petits doigts avides ouvrit le sac. Mais moi, j’avais déjà disparu sous un sort de désillusion et je gueulais :
« Jte donnerai le reste plus tard l’ami ! J’ai vraiment pas l’argent ! »
Les carreaux d’arbalète fusèrent. L’un me rata de peu. Qui avait dit que mon travail n’était pas un travail dangereux ? Jade Weimer en personne messieurs dames ! Bon, là j’étais pas vraiment à mon travail mais… C’était tout comme non ?
A pas de loups, j’entrais dans l’imprimerie enchantée de la gazette du sorcier. J’entendis les Gobelins passer devant pour à toute vitesse et crier de faire le tour du batiment en gobelbabil.
Pour cette fois… ça passait. D’un coup de baguette, je brisais le Sort de Désillusion dans lequel j’excellais et… je tombais presque littéralement sur une jolie jeune femme.
« Oh oh… Regardez ce que le vent nous amène là… Je savais pas qu’ils recrutaient d’aussi jolis minois à la Ga... »
Derrière moi, j’entendis la voix des Gobelins qui se mirent à hurler. On était le matin. Il n’y avait qu’elle et quelques employés. Sans réfléchir, je pris alors la jeune femme dans mes bras et je le regardais comme un super héros qui allait la sauver d’un terrible accident.
« Accrochez vous ma belle. Ascensio. »
D’un coup de baguette, nous nous envolâmes sur une passerelle qui surplombait l’atelier. Ni une ni deux, je la pris par la main et je commençais à courir sur la passerelle. J’accédais ensuite à l’escalier de secours. D’un geste léger je la fis passer par dessus.
« Vous êtes en danger. Bureau de Liaison des Gobelins. »
Je lui montrais mon insigne de directeur, d’un air très sérieux.
« Vous avez pas un endroit où on peut se cacher des trois nains ? » dis-je d’un ton un peu pressé, tout en passant ma main dans ma barbe d’un air charmeur.
INFOS
Messages : 90
Faceclaim : Sonam Kapoor
Âge : 29
Sang : Sang mêlé
Profession : Mécamage
Côté Cœur : Parlerait-il Gobelbabil ?
Multis : Samir / Selma / Sean / Aram
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé:
Maturité Magique (MM):
(27/100)
Education Magique (EM):
(60/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé:
Maturité Magique (MM):
(27/100)
Education Magique (EM):
(60/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
A l’aide de sa baguette, Mira tapota doucement l’interface de commande du débobineur. Les énormes rouleaux s’étalaient devant elle, préparant le papier vierge prêt à être imprimé. Ils étaient si nombreux qu’ils occupaient à eux seuls tout le hall dans lequel ils avaient été monté. Le reste de son équipe s’occupait à l’autre bout de l’entrepôt, dans une autre aile réservée à la découpe des feuilles. Comme chaque jour, ils devaient s’assurer du bon rendu du célèbre journal magique britannique. L’édition de cette nuit était déjà sortie et les mécamages préparaient déjà l’impression de celle qui serait mis en vente le lendemain.
La machine avait un système de sécurité bien spécifique qui impliquait d’insérer une baguette magique permettant ainsi un arrêt temporaire des rouleaux embobineurs. Mais Mira n’avait même pu lancer le sortilège de vérification qu’un sorcier apparut soudain à ses côtés, rompant le sort qui le camouflait jusqu’à présent. La jeune iranienne sursauta en poussant un petit cri alors qu’elle tentait déjà de se remémorer le protocole d’alerte. Est-ce qu’il s’agissait là d’un mage terroriste à la solde d’un de ces groupes terroristes dont la Gazette les bassinait à longueur de journée, venu rétablir la vérité en prenant d’assaut le journal le plus lu de Grande-Bretagne ?
La sorcière n’eut pas le temps de récupérer sa baguette que l’homme l’attrapa en la plaquant contre lui, les faisant tous deux s’élever jusqu’à une passerelle en ferraille qui permettait d’observer les rouages de la presse d’au-dessus. Elle allait le frapper avec toute la force de ses poings mais s’interrompit alors que des cris rageux se firent entendre un peu plus bas. Venait-il effectivement de la tirer d’un mauvais pas ? Cependant, la mécamage ne parvint pas à voir la menace car l’homme l’entraina derrière lui en courant. Une fois l’escalier atteint, son mystérieux sauveur se présenta enfin, et Mira lu avec un air d’incompréhension son titre.
Bureau de Liaison des Gobelins ? Depuis quand ces fonctionnaires étaient-ils envoyé sur le terrain ? Mais il semblait pourtant bien être poursuivi par une troupe de gobelins, dont elle reconnaissait le ton nasillard, maintenant qu’il lui avait expliqué le contexte. Et apparemment, il devait… s’enfuir. Évidemment, l’atelier était truffé de sortilège, empêchant notamment le transplannage. Ces mesures de sécurité étaient destinées à les protéger du genre d’invasion intempestive dont elle venait d’être témoin. Cependant, les mécamages avaient quelques issues de secours en cas de soucis avec une machine qui s’emballait. Mais, il lui manquait un détail d’importance pour ça…
- Ma baguette, lui souffla-t-elle avec insistance. D’un geste de la main, elle indiquait le panneau de contrôle vers l’entrée de l’atelier où sa baguette était restée. J’en ai besoin pour vous ouvrir un passage vers une zone de transplannage…
Était-ce de son devoir en tant qu’honnête citoyenne d’aider par tous les moyens possibles et imaginables un fonctionnaire en danger ? Sans doute… Mais la situation ne devait-elle pas être inversée ? Un agent du ministère ne devait-il pas au contraire protéger ses citoyens d’une troupe de gobelins ingérables ? Et surtout ne pas laisser la presse – possible outil de propagande – sans surveillance ? Mais alors qu’elle s’interrogeait sur les intentions de l’agent, un bruit de pas survint dans leur dos. De la poche qu’elle portait à la ceinture, Mira sortit le premier outil qui lui tomba sous la main en se retournant. Elle brandit devant elle une longue clé au mécanisme complexe qui impliquait divers engrenages, et quelques bulles de verre emplies d’un liquide doré, prête à l’utiliser comme une arme en cas de besoin.
- La trappe, vite, chuchota-t-elle à l’intention du sorcier en pointant du doigt un conduit d’aération qui débouchait à côté d’eux et dans lequel il devrait pouvoir se faufiler. Disparaissez, j’essaie de les retenir, lui ordonna-t-elle avec toute l’autorité qu’elle pouvait avoir dans une telle posture.
INFOS
FICHE DE PERSO
Avec des yeux rapides et une vivacité digne des plus grands Aurors, je tendis la main avec ma baguette et je déclarais.
« Accio Baguette. »
Cette dernière s’envola alors et retomba dans ma main. Alors que les Gobelins étaient en train de se réunir en bas pour savoir comment nous rejoindre ou nous piéger, j’en profitais pour regarder ce que le vent m’avait apporté d’un peu plus prêt… Malgré les quelques traces de cambouis… Je pouvais voir un visage à la beauté fatale et naturelle… Et un accent qui faillit me faire tomber à la renverse.
« Tenez ma chère. » dis-je simplement.
Je lui tendis sa baguette, en inspectant son bois tout en lui tendant. On apprenait beaucoup de chose sur la sorcière rien qu’en observant sa baguette. C’était ce que mon oncle Francis n’arrêtait pas de dire. D’ailleurs, ironie du sort, il mourut en tombant sur sa propre baguette. Jamais personne n’avait su comment il avait fait pour en crever. On était pas grand-chose quand on y pensait…
« Oh ! C’est donc ce moment où le héros sauve le jeune demoison en détresse .. ! Ma belle, sachez que je vous revaudrais ça. Un Grimm n’oublie jamais quand il a une dette. C’est la devise. »
C’était pas vraiment la devise. Mais c’était la vérité. On oubliait jamais nos dettes. Mais… personne ne disait qu’on les remboursait. Avec un léger sourire, je vis les gobelins arriver alors qu’elle allait les retenir. Je grimpais par la trappe, accordant un dernier regard et un clin d’oeil à mon sauver. Pour disparaître.
***
Quelques jours plus tard.
J’avais réussi à sortir du bâtiment et quitter la zone de transplanage sans encombre. A l’issue de ça, j’avais bien sur pris la fuite et je m’étais enfui sans demander mon reste. Bien évidemment, je n’avais pas oublié ce que cette jeune femme avait fait pour moi et… je m’étais renseigné. Finalement, une fois que j’étais partis, les Gobelins avaient lâché l’affaire. Surtout que les dispositifs de sécurité avaient fait venir les agents du Ministère. Grâce à mon statut, j’avais réussi à clore l’affaire qui était bien sur passé par mon bureau parce que… ca parlait de Gobelins.
Puis j’avais laissé quelques jours passés… Et enfin… je m’étais décidé à revenir la voir.
C’est donc une petite plante à la main, que je m’étais dirigé vers la sortie du bâtiment de la Gazette du Sorcier, à l’heure de débauche de cette jeune femme. J’avais appris par mes sources, qu’elle se prénommait Mira Aslan.
Quand je la vis donc, avec quelques traces de cambouis qui lui donnait tant de charme, je lui fis un grand signe de la main et… je lui mis la plante dans les siennes.
« Hey ! Bon déjà je vais commencé par ça… C’est une jacinthe violette. Dans le langage des fleurs, ça veut dire qu’on cherche à se faire pardonner de quelque chose. Si elle fleurit au printemps, c’est que le pardon est accepté... »
C’était très con quand j’y pensais. Parce qu’en réalité, celui qui avait acheté la fleur ne voyait jamais la dites floraison. Donc celle qui l’avait reçu… pouvait tout simplement mentir.
« ...C’est pour vous remercier du petit coup de main… Vous savez y’a quatre jours. J’espère qu’ils ne vous ont pas trop importunés. Vous savez, les Gobelins sont des êtres un peu particulier. Si on s’intéresse un peu à eux ce sont des… des vrais bouilles d’amour ahaha ! »
Bien sur, là je mentais. Il n’y avait aucun Gobelin sympathique. Ca n’était même pas dans leurs vocabulaires en Gobelbabil, ce mot n’existait tout simplement… pas. Une fois la plante dans ses mains, je regardais à droite et à gauche, pour être sur de pas être entendu et je déclarai d’un air à moitié amusé.
« Et pour me faire pardonner, je vous paie le restaurant. Je connais une pizzeria Italienne, pas loin du Ministère de la Magie… Excellente… »
C’était là que j’amenais tous mes rencards. D’ailleurs j’avais prévenu Tony que j’allais peut être arrivé avec une donzelle. Donc il avait intérêt à avoir sortie la nappe Vichy et les lampes de toutes les couleurs et tamisés.
« Ca s’appelle chez Tony. Les meilleurs pizzas de la ville… Je vous dois bien ça. Même plus en réalité. Qui sait ce que ces maudit Gobelins m’auraient fait s’ils m’avaient attrapé ! Merlin soit loué, on les a arrêté ya deux jours ! Les mécréants ! »
Et ca m’arrangeait, car ma dette s’était envolé.
« Accio Baguette. »
Cette dernière s’envola alors et retomba dans ma main. Alors que les Gobelins étaient en train de se réunir en bas pour savoir comment nous rejoindre ou nous piéger, j’en profitais pour regarder ce que le vent m’avait apporté d’un peu plus prêt… Malgré les quelques traces de cambouis… Je pouvais voir un visage à la beauté fatale et naturelle… Et un accent qui faillit me faire tomber à la renverse.
« Tenez ma chère. » dis-je simplement.
Je lui tendis sa baguette, en inspectant son bois tout en lui tendant. On apprenait beaucoup de chose sur la sorcière rien qu’en observant sa baguette. C’était ce que mon oncle Francis n’arrêtait pas de dire. D’ailleurs, ironie du sort, il mourut en tombant sur sa propre baguette. Jamais personne n’avait su comment il avait fait pour en crever. On était pas grand-chose quand on y pensait…
« Oh ! C’est donc ce moment où le héros sauve le jeune demoison en détresse .. ! Ma belle, sachez que je vous revaudrais ça. Un Grimm n’oublie jamais quand il a une dette. C’est la devise. »
C’était pas vraiment la devise. Mais c’était la vérité. On oubliait jamais nos dettes. Mais… personne ne disait qu’on les remboursait. Avec un léger sourire, je vis les gobelins arriver alors qu’elle allait les retenir. Je grimpais par la trappe, accordant un dernier regard et un clin d’oeil à mon sauver. Pour disparaître.
***
Quelques jours plus tard.
J’avais réussi à sortir du bâtiment et quitter la zone de transplanage sans encombre. A l’issue de ça, j’avais bien sur pris la fuite et je m’étais enfui sans demander mon reste. Bien évidemment, je n’avais pas oublié ce que cette jeune femme avait fait pour moi et… je m’étais renseigné. Finalement, une fois que j’étais partis, les Gobelins avaient lâché l’affaire. Surtout que les dispositifs de sécurité avaient fait venir les agents du Ministère. Grâce à mon statut, j’avais réussi à clore l’affaire qui était bien sur passé par mon bureau parce que… ca parlait de Gobelins.
Puis j’avais laissé quelques jours passés… Et enfin… je m’étais décidé à revenir la voir.
C’est donc une petite plante à la main, que je m’étais dirigé vers la sortie du bâtiment de la Gazette du Sorcier, à l’heure de débauche de cette jeune femme. J’avais appris par mes sources, qu’elle se prénommait Mira Aslan.
Quand je la vis donc, avec quelques traces de cambouis qui lui donnait tant de charme, je lui fis un grand signe de la main et… je lui mis la plante dans les siennes.
« Hey ! Bon déjà je vais commencé par ça… C’est une jacinthe violette. Dans le langage des fleurs, ça veut dire qu’on cherche à se faire pardonner de quelque chose. Si elle fleurit au printemps, c’est que le pardon est accepté... »
C’était très con quand j’y pensais. Parce qu’en réalité, celui qui avait acheté la fleur ne voyait jamais la dites floraison. Donc celle qui l’avait reçu… pouvait tout simplement mentir.
« ...C’est pour vous remercier du petit coup de main… Vous savez y’a quatre jours. J’espère qu’ils ne vous ont pas trop importunés. Vous savez, les Gobelins sont des êtres un peu particulier. Si on s’intéresse un peu à eux ce sont des… des vrais bouilles d’amour ahaha ! »
Bien sur, là je mentais. Il n’y avait aucun Gobelin sympathique. Ca n’était même pas dans leurs vocabulaires en Gobelbabil, ce mot n’existait tout simplement… pas. Une fois la plante dans ses mains, je regardais à droite et à gauche, pour être sur de pas être entendu et je déclarai d’un air à moitié amusé.
« Et pour me faire pardonner, je vous paie le restaurant. Je connais une pizzeria Italienne, pas loin du Ministère de la Magie… Excellente… »
C’était là que j’amenais tous mes rencards. D’ailleurs j’avais prévenu Tony que j’allais peut être arrivé avec une donzelle. Donc il avait intérêt à avoir sortie la nappe Vichy et les lampes de toutes les couleurs et tamisés.
« Ca s’appelle chez Tony. Les meilleurs pizzas de la ville… Je vous dois bien ça. Même plus en réalité. Qui sait ce que ces maudit Gobelins m’auraient fait s’ils m’avaient attrapé ! Merlin soit loué, on les a arrêté ya deux jours ! Les mécréants ! »
Et ca m’arrangeait, car ma dette s’était envolé.
INFOS
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Âge : 29
Sang : Sang mêlé
Profession : Mécamage
Côté Cœur : Parlerait-il Gobelbabil ?
Multis : Samir / Selma / Sean / Aram
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé:
Maturité Magique (MM):
(27/100)
Education Magique (EM):
(60/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé:
Maturité Magique (MM):
(27/100)
Education Magique (EM):
(60/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
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Inventaire:
Ça n’avait pas été une très bonne semaine pour Mira. Après l’arrivée impromptue de plusieurs gobelins dans l’atelier, elle avait forcé l’arrêt de la machine bien trop longtemps ce qui avait eu comme résultat de la bloquer en enclenchant une procédure de sécurité. L’équipe avait pris beaucoup de retard et Mira avait reçu un blâme car elle avait refusé de dévoiler les raisons de sa présence sur la plateforme, et non aux côtés de l’interface de commande du débobineur. Son équipe avait dû finir très tard dans la soirée pour rattraper une partie du retard accumulé, faisant peser une lourde culpabilité sur les épaules de la jeune mécamage, qui avait dû de plus réaliser un certain nombre d’heures supplémentaires durant plusieurs jours après l’évènement.
La sorcière s’était un temps demandé pourquoi elle s’entêtait à protéger ainsi ce mystérieux agent du bureau de liaison des gobelins avant de se résigner. De toute façon, si elle changeait de version plusieurs jours après les faits, elle ne serait pas certaine d’être prise au sérieux. Mais le vendredi soir, l’affaire semblait enfin close, alors que son équipe avait finit par renouer avec elle les relations cordiales qui étaient les leurs avant l’incident. Aussi, elle fut des plus surprise de revoir l’homme à l’origine de tout ce bazar devant l’atelier, une fleur à la main.
En haussant les sourcils de manière gênée, Mira reçu la fleur tout en jetant des coups d’œil fréquents à l’atelier derrière elle. Mais elle s’inquiétait pour peu de choses, car si un gars de son équipe sortit effectivement à ce moment-là, il ne fit absolument pas le lien entre le sorcier debout devant elle et le chaos du lundi. L’homme se contenta de lancer un clin d’œil moqueur avec un rire gras à sa collègue qui se détourna de lui en rougissant.
L’agent en face d’elle tentait de se faire pardonner les complications qu’il avait engendré et espérait que Mira n’avait pas eu trop de soucis à cause de lui.
- Non non, ça va, se contenta de répondre Mira en l’observant à travers la plante avec un sourire un peu forcé.
Pourquoi répondait-elle cela alors qu’elle avait clairement perdu des points pour obtenir la promotion qu’elle espérait depuis plusieurs semaines ? Alors qu’elle avait dû ramener tous les matins des petits gâteaux aux amendes préparés par ses soins pour que les mécamages de l’atelier lui pardonnent sa « bourde » ? Alors qu’elle avait dû subir l’humiliation de leurs moqueries sur l’inconsistance d’une femme en mécamagie ? Il y avait quelque chose dans son éducation iranienne d’extrêmement poli qui l’empêchait de dire ouvertement à un inconnu qu’il avait -volontairement ou non – ruiné sa semaine.
Mais la jeune femme s’attendait à tout sauf à une invitation au restaurant, et elle en fut plus qu’embarrassée en baissant les yeux sur sa tenue.
- Comment, maintenant ? Elle portait encore sa salopette tâchée de cambouis alors que son turban mal ajusté laissait flotter sur son visage de nombreuses mèches folles. Mais… Il faut que je me change.
En se figeant, elle finit par relever le regard vers l’homme en se rendant compte que son premier réflexe avait été de s’offusquer de son manque de coquetterie, et pas de savoir si elle devait accepter ou non l’invitation d’un inconnu. Il y avait cependant une forme de douceur dans la rondeur de ses traits qui avait un côté rassurant. On sentait que ce sourire qu’il affichait lui venait bien naturellement. Mais Mira ne s’y trompait pas, l’homme en face d’elle était charmant et le savait fort bien. Et les hommes un peu trop sûrs d’eux étaient de ceux qui écrasaient sans même le vouloir les petits cœurs trop fragiles qui avaient le malheur de voler un peu trop près d’eux.
Heureusement que Mira n’en faisait pas partie. Sous l’apparente douceur de son éducation se cachait une jeune femme bien plus curieuse et aventureuse qu’elle pouvait le laisser paraitre. Aussi, son sourire s’élargit alors qu’elle plaça la plante sous son bras.
- Je dois repasser chez moi pour prendre une douche, mais je peux vous retrouver là-bas, monsieur comment… ?
❂
A peine une petite heure plus tard, elle faisait son apparition dans la petite pizzéria, à peine reconnaissable alors qu’elle avait revêtu des talons hauts et une combinaison sombre bien plus élégante. Ses lèvres étaient réhaussées de rouge, alors que ses cils s’étaient finement allongés par le maquillage. Sur sa chevelure relevée en chignon, elle portait un petit béret sombre assorti à son long manteau. Il allait de soi qu’elle avait profité de ce temps-là pour vérifier le nom et la fonction du sorcier. Ce dernier apparaissait bien dans l’organigramme du ministère rendu publique par la Gazette du Sorcier. Son visage photographié montrait une figure toujours aussi amusée et la jeune femme ne put s’empêcher de rire en l’observant, ayant soudain grand hâte de le retrouver au restaurant.
INFOS
FICHE DE PERSO
« Grimm, Ebenezer Grimm » avais-je juste répondu tout sourire.
***
Les mains dans les poches, dans la cuisine de Tony, j’étais justement avec ce dernier. Avec calme, j’étais en train de compter les gallions et les mornilles que je lui devais. Lui, contentait de m’observer d’un air vif et tonique. Il gesticulait dans tous les sens, faisant tourner la patte à pizza de plusieurs pizzas de manière enchantée. Une trentaine étaient en lévitation autour de nous.
« Forcément, t’es passé au pire moment pour me payer Grimm ! C’est le rush ! Mais tu le savais n’est ce pas ? »
Ouais, c’était le bordel. Tout autour de nous, ces Elfes-employés justement rémunérés faisant parler la farine. Pourquoi il n’y avait que des elfes ? Tout simplement parce que Tony n’aimait pas les sorciers. Il était à moitié elfe de maison, et il n’avait jamais eu confiance aux Hommes. Sauf moi, mais j’étais un cas particulier… Je l’avais tiré d’un mauvais pas, et depuis on était ami. Quelle aventure.
« Et voilà, 21 Gallions 5 Mornilles et 7 Noises. Pas une de plus ou une de moins ! »
« UNE PROSCUITO POUR LA HUIT ! » se mit à beugler un Elfe.
Je le laissais passer. Tony se déplaça de sa petite démarche chaloupée et trouva finalement le temps de compter. Le compte était bon. Il prit la bourse et fit une légère grimâce.
« C’est la dernière fois, Grimm. Et j’ai pas compté tous tes repas à l’oeil… D’ailleurs t’en est où ? Tu sais, tu m’inquiètes. A chaque fois, tu viens dans cette cuisine, tu me dis que cette fois-ci, c’est la bonne et le lendemain je te récupère en p’tits morceaux parce que t’as pas été capable de t’engager plus d’un jour. A un moment donné, faudrait peut être consulter.»
Je lui rendis son horrible grimace et d’un geste vif, je lui piquais quelques olives pour les manger. Sans un mot, je laissais un silence mystérieux planer entre nous.
« Cette fois-ci, c’est la bonne. » dis-je sûr de moi.
Tony roula des yeux.
« C’est ça. C’est moi qui assure le service ce soir. Si c’est encore une bimbo, je lui mets un rat dans sa pizza. Si t'avais été assez malin pour garder Nott. »
Je lui fis un parfait doigt d'honneur. La réflexion me frappa directement dans les tripes et au coeur.
***
Habillé comme à mon habitude, dans un costume simple de fonctionnaire, mais assez élégant, j’attendais Mira les mains dans les poches. D’un air distrait, j’étais en train de m’occuper devant la devanture du restaurant. Observant les prix des pizzas, je remarquais que ce con de Tony avait profité de la crise que Dunn avait généré sur les marchés avec ses lois Anti-Loups pour augmenter largement ses tarifs.
« Et beh mon p’tit elfe, tu t’es fait plaisir ! » marmonnais-je.
Entendant alors une paire de talon, je me retournais lentement. Le spectacle qui s’offrit à mes yeux étaient… à la fois époustouflant et perturbant. Passant cette dernière de la tête au pied, je ne pus dire que la stricte vérité qui sortit immédiatement de ma bouche.
« Je ne pensais pas qu’on pouvait autant apprécier une femme au naturel qu’aussi bien apprêtée. On dirait que vous êtes l’exception ! »
Sans un mot de plus, je me dirigeais vers la porte et je lui ouvris pour lui laisser entrevoir l’iintérieur.
« Je me suis renseigné pour l’incident que j’ai causé. Je vous ai créé plus de tort que ce que j’aurai imaginé. Je… je ne sais pas vraiment comment me faire pardonner. Je crois que l’affront vaut plus qu’une simple invitation à un restaurant... »
C’est à ce moment là que Tony fit son entrée. La pizzeria n’était pas du tout romantique. C’était blindé de monde en tout genre. Par contre c’était super chaleureux. Le romantisme, il fallait l’amener ici, et c’était bien ce que je comptais faire.
« Et voilà le meilleur ! Mira, je te présente Tony. Le patron de cette magnifique enseigne. »
« Arrête ton cirque Grimmy. Mademoiselle ! Je suis ravie de faire votre connaissance ! Tony Swift, pour vous servir. Laissez moi vous débarrassez… Tu lui as même pas proposé, t’es si maladroit... »
Les mains dans les poches, je regardais Tony d’un air presque offusqué en suivant la troupe.
« Attends tu rigoles ! Je paie pour le service ! »
Il se retourna, et me fusilla du regard. Bon, ok, je payais peut être pas pour le service...
***
Les mains dans les poches, dans la cuisine de Tony, j’étais justement avec ce dernier. Avec calme, j’étais en train de compter les gallions et les mornilles que je lui devais. Lui, contentait de m’observer d’un air vif et tonique. Il gesticulait dans tous les sens, faisant tourner la patte à pizza de plusieurs pizzas de manière enchantée. Une trentaine étaient en lévitation autour de nous.
« Forcément, t’es passé au pire moment pour me payer Grimm ! C’est le rush ! Mais tu le savais n’est ce pas ? »
Ouais, c’était le bordel. Tout autour de nous, ces Elfes-employés justement rémunérés faisant parler la farine. Pourquoi il n’y avait que des elfes ? Tout simplement parce que Tony n’aimait pas les sorciers. Il était à moitié elfe de maison, et il n’avait jamais eu confiance aux Hommes. Sauf moi, mais j’étais un cas particulier… Je l’avais tiré d’un mauvais pas, et depuis on était ami. Quelle aventure.
« Et voilà, 21 Gallions 5 Mornilles et 7 Noises. Pas une de plus ou une de moins ! »
« UNE PROSCUITO POUR LA HUIT ! » se mit à beugler un Elfe.
Je le laissais passer. Tony se déplaça de sa petite démarche chaloupée et trouva finalement le temps de compter. Le compte était bon. Il prit la bourse et fit une légère grimâce.
« C’est la dernière fois, Grimm. Et j’ai pas compté tous tes repas à l’oeil… D’ailleurs t’en est où ? Tu sais, tu m’inquiètes. A chaque fois, tu viens dans cette cuisine, tu me dis que cette fois-ci, c’est la bonne et le lendemain je te récupère en p’tits morceaux parce que t’as pas été capable de t’engager plus d’un jour. A un moment donné, faudrait peut être consulter.»
Je lui rendis son horrible grimace et d’un geste vif, je lui piquais quelques olives pour les manger. Sans un mot, je laissais un silence mystérieux planer entre nous.
« Cette fois-ci, c’est la bonne. » dis-je sûr de moi.
Tony roula des yeux.
« C’est ça. C’est moi qui assure le service ce soir. Si c’est encore une bimbo, je lui mets un rat dans sa pizza. Si t'avais été assez malin pour garder Nott. »
Je lui fis un parfait doigt d'honneur. La réflexion me frappa directement dans les tripes et au coeur.
***
Habillé comme à mon habitude, dans un costume simple de fonctionnaire, mais assez élégant, j’attendais Mira les mains dans les poches. D’un air distrait, j’étais en train de m’occuper devant la devanture du restaurant. Observant les prix des pizzas, je remarquais que ce con de Tony avait profité de la crise que Dunn avait généré sur les marchés avec ses lois Anti-Loups pour augmenter largement ses tarifs.
« Et beh mon p’tit elfe, tu t’es fait plaisir ! » marmonnais-je.
Entendant alors une paire de talon, je me retournais lentement. Le spectacle qui s’offrit à mes yeux étaient… à la fois époustouflant et perturbant. Passant cette dernière de la tête au pied, je ne pus dire que la stricte vérité qui sortit immédiatement de ma bouche.
« Je ne pensais pas qu’on pouvait autant apprécier une femme au naturel qu’aussi bien apprêtée. On dirait que vous êtes l’exception ! »
Sans un mot de plus, je me dirigeais vers la porte et je lui ouvris pour lui laisser entrevoir l’iintérieur.
« Je me suis renseigné pour l’incident que j’ai causé. Je vous ai créé plus de tort que ce que j’aurai imaginé. Je… je ne sais pas vraiment comment me faire pardonner. Je crois que l’affront vaut plus qu’une simple invitation à un restaurant... »
C’est à ce moment là que Tony fit son entrée. La pizzeria n’était pas du tout romantique. C’était blindé de monde en tout genre. Par contre c’était super chaleureux. Le romantisme, il fallait l’amener ici, et c’était bien ce que je comptais faire.
« Et voilà le meilleur ! Mira, je te présente Tony. Le patron de cette magnifique enseigne. »
« Arrête ton cirque Grimmy. Mademoiselle ! Je suis ravie de faire votre connaissance ! Tony Swift, pour vous servir. Laissez moi vous débarrassez… Tu lui as même pas proposé, t’es si maladroit... »
Les mains dans les poches, je regardais Tony d’un air presque offusqué en suivant la troupe.
« Attends tu rigoles ! Je paie pour le service ! »
Il se retourna, et me fusilla du regard. Bon, ok, je payais peut être pas pour le service...
INFOS
Messages : 90
Faceclaim : Sonam Kapoor
Âge : 29
Sang : Sang mêlé
Profession : Mécamage
Côté Cœur : Parlerait-il Gobelbabil ?
Multis : Samir / Selma / Sean / Aram
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé:
Maturité Magique (MM):
(27/100)
Education Magique (EM):
(60/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
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Inventaire:
Le sorcier qui l’avait invitée l’attendait devant l’enseigne qu’il avait mentionné un peu plus tôt dans la soirée. Il l’examina d’un air surpris en mentionnant ce qui pouvait paraitre comme un compliment. Mira choisit en tout cas de le prendre comme tel en hochant la tête pour le remercier, ses joues ayant pris une teinte légèrement plus rose. La sorcière était coquette et elle ne s’en était jamais caché – provoquant parfois l’exaspération de son frère @Dâriush Aslan à ce sujet. Le soin qu’elle prenait à s’habiller de manière élégante s’était encore exacerbé depuis qu’elle travaillait en tant que mécamage. Passant le plus clair de son temps en salopette de travail informe, Mira adorait s’apprêter en soirée, et ce peu importait ses plans.
Mais si cette attention avait comme objectif principal de se plaire à elle-même, il était évident que l’impression qu’elle pouvait laisser sur d’autres comptait également. Aussi Mira fut assez contente d’elle alors qu’elle passa la porte du troquet à la décoration chargée et originale. Ebenezer – qui la suivait de près - revenait sur l’incident du début de semaine. Sans que Mira ne sache comment, il avait obtenu en quelques heures bien plus d’information qu’elle n’avait bien voulue lui fournir. L’iranienne l’observa avec surprise, sans plus penser à le rassurer, tant elle cherchait à comprendre à qui il avait bien pu parler. Son chef d’atelier ? Un collègue ? Avait-il eu accès au rapport journalier tenu par le secrétaire de l’équipe ?
Mais sans lui laisser le temps de l’interroger, le sorcier lui présenta le chef – un drôle de petit homme qui devait clairement avoir du sang d’elfe dans les veines. Mira le salua chaleureusement, s’adaptant en cela au ton employé par les deux hommes qui semblaient bien se connaître. Tony attrapa son manteau et son béret, provoquant un rire confus chez Mira qui chercha à l’aider avant de devoir renoncer quand il recula sa chaise, l’invitant ainsi à s’assoir. Avec un regard rieur, Mira s’exécuta en observant toujours le patron de la gargote.
- Merci Tony !
Alors que ce dernier s’éloignait, les longs cils de Mira se tournèrent vers Ebenezer – le deuxième luron de cet improbable et charmant duo.
- Je n’arrive pas à croire que je ne suis jamais venue ici alors que je travaille et je vis à côté, s’exclama-t-elle en haussant les sourcils avant de s’emparer de la carte qui trônait sur la table. J’ai cru comprendre que vous étiez par contre un habitué… Est-ce que vous me conseilleriez un plat ? Végétarien de préférence…
Son regard sombre passait de la carte au visage de l’homme en face d’elle, l’observant allègrement. Il ne payait pas vraiment de mine, mais il avait un air sympathique qui lui avait immédiatement plu. Son bagou attirait l’œil, et il devait certainement être de ceux qui possédaient l’art et la manière d’attirer l’attention d’une salle entière rien qu’en racontant une histoire. Ses yeux clairs étaient de ceux qui avait l’habitude de sourire, cela se voyait aux plis qu’ils semblaient facilement prendre. Sa chemise était élégante, et bien ajustée ; mais on sentait qu’il serait plus à l’aise en simple polo. Il était détendu, ne paraissant aucunement incommodé par la situation pour laquelle il avait peut-être une certaine habitude.
Baissant de nouveau sa carte sur la table, Mira lui offrit son sourire le plus brillant – dont elle se serait ornée face à n’importe qui pour détendre l’atmosphère – même si, en l’occurrence, l’ambiance n’avait aucunement besoin d’être adoucie.
- Alors dites-moi Ebenezer… Est-ce que ça vous arrive souvent d’être poursuivi par une troupe de gobelins enragés ? Je ne sais pas ce qu’ils vous voulaient, mais ils avaient l’air assez remontés… Je ne savais pas qu’un poste au bureau de liaison des gobelins pouvait être aussi dangereux…
Elle cacha un rire derrière le dos de sa main avant de poser son menton dessus pour pouvoir l’écouter de manière plus confortable.
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FICHE DE PERSO
Alors que je m’installais et que Tony nous débarrassait, je sentis un regard lourd venant de ce dernier. Comme une menace… Pourquoi il agissait ainsi. D’habitude, il ne faisait pas ça ! Il se contentait de rentrer dans mon jeu, de faire à bouffer et je ramenais la donzelle chez moi ! Qu’est ce qui lui prenait ! Alors qu’il me prit mon manteau, il marmonna un léger :
« Trop bien pour toi idiot. »
Que seul moi entendit car c’était dit… d’une voix très légère et marmonné de manière imperceptible. Surpris, je fis une grimace étonnée. M’asseyant sans plus de cérémonie, j’en fus encore un peu perturbé quand elle me parla de sa voix marquée d’un accent iranien qui ne me déplaisait pas du tout.
« Pardon ? Ah… Oui, végératien… Vous avez raison. Moi aussi je mange de plus en plus végé. Pendant les repas d’affaires, je suis obligé de me taper des Gobelins qui mangent de la viande crue devant moi. Croyez moi, ça vous vaccine. »
Avec un léger sourire, j’ouvris la carte que Tony avait laissé et avec un regard rieur et charmeur à la fois, je déposais la carte devant elle, sans la toucher bien évidemment parce que j’étais un gentleman quoi qu’on en dise, et je pointais les plats végé.
« Tous les plats qui ont un petit elfe vert sont végétarien. Mais, je vous conseille la pizza Jardinière. Artichauts, pommes de terre, persillade, poivrons sauce tomate, origan et mozzeralla di buffada. Si vous avez moins faim, il y a les pattes aux pestos… Mais ça c’est pour les amoureux. Chez Tony, les pattes sont à partager. »
Je me reculais, levant pour commander. Je savais déjà ce que je voulais. Bien sur je me moquais d’elle. Les pattes étaient pour deux. Pas pour les amoureux. C’était bien pour ça que je ne venais jamais ici avec les Gobelins. J’avais tout sauf envie de partager un plat de patte avec eux. Alors que Mira… C’était une tout autre affaire.
Je relevais mon regard vers elle, et un sourire se dessina sur mon visage. Un brin espiègle, je déclarai :
« Vous n’avez pas idée de la dangerosité du métier. Des gobelins assoiffés de sang… Cupide à souhaits… Qui ne rêvent que d’une chose, d’avoir le scalpe d’un Grimm au dessus de leur bureau… »
Je marquais une pause, comme si j’étais en train de conter une histoire. D’ailleurs c’était ce que j’allais faire.
« … mais jamais ils n’attrapèrent cet homme si habile. Malgré leurs puissants enchantements, leurs férocités extrêmes et leur ruse à tout épreuve quand il s’agit de récupérer leur argent… Ebenezer Grimm leur file encore et toujours entre les doigts. Sous la pluie des sortilèges et des maléfices… Sale histoire. Une bière s’il vous plaît. Une Plancini... »
Je relevais les yeux vers Mira et je déclarais d’un air tendre et amusé.
« Ils ne servent que des pintes. »
Quand elle eut pris sa commande de boisson, je me reculais sur mon dossier et je déclarais d’un air las.
« Je plaisante. Je vous vends du rêve. C’est juste un emploi de bureau pénible à souhait, où on passe son temps à négocier avec des radins et des gens qui ne conçoivent pas l’argent de la même manière que nous. C’est très… ennuyant. Non, en réalité, je devais de l’argent à ses Gobelins. »
A ma grande surprise, j’étais en train de lui dire … la stricte vérité. Lâchant un sourire un peu désolé, je poursuivis. Quitte à être transparent… Après tout, je n’avais jamais osé avec une femme… Hormis peut être Esperanza. Etre juste… moi.
« Et quand on doit de l’argent à des Gobelins, ils ne sont pas très content. C’est pour ça que je vous invite. Pour m’excuser parce que je sais que vous avez eu des ennuis. Je l’ai appris par le secrétaire général du ministre chargé de la communication avec la presse. Quand la Gazette est… attaquée, il le sait tout de suite. Bref. Il m’a raconté une histoire fascinante, qui raconte comment une jeune femme couvre un inconnu au mépris de ses propres intérêts. »
Voilà, maintenant elle savait comment je l’avais su. Et j’avais été transparent et honnête. Alors que les boissons arrivèrent, je finis par dire :
« Alors la moindre des choses, c’est de dire merci. D’inviter la personne à dîner dans le plus sympathique restaurant de la ville, et d’apprendre à mieux la connaître. L’altruisme et le désintérêt de soit au profit d’autrui… C’est rare dans ce monde de brute. »
Et je levais ma pinte, lui offrant un léger clin d’oeil amusé.
« Trop bien pour toi idiot. »
Que seul moi entendit car c’était dit… d’une voix très légère et marmonné de manière imperceptible. Surpris, je fis une grimace étonnée. M’asseyant sans plus de cérémonie, j’en fus encore un peu perturbé quand elle me parla de sa voix marquée d’un accent iranien qui ne me déplaisait pas du tout.
« Pardon ? Ah… Oui, végératien… Vous avez raison. Moi aussi je mange de plus en plus végé. Pendant les repas d’affaires, je suis obligé de me taper des Gobelins qui mangent de la viande crue devant moi. Croyez moi, ça vous vaccine. »
Avec un léger sourire, j’ouvris la carte que Tony avait laissé et avec un regard rieur et charmeur à la fois, je déposais la carte devant elle, sans la toucher bien évidemment parce que j’étais un gentleman quoi qu’on en dise, et je pointais les plats végé.
« Tous les plats qui ont un petit elfe vert sont végétarien. Mais, je vous conseille la pizza Jardinière. Artichauts, pommes de terre, persillade, poivrons sauce tomate, origan et mozzeralla di buffada. Si vous avez moins faim, il y a les pattes aux pestos… Mais ça c’est pour les amoureux. Chez Tony, les pattes sont à partager. »
Je me reculais, levant pour commander. Je savais déjà ce que je voulais. Bien sur je me moquais d’elle. Les pattes étaient pour deux. Pas pour les amoureux. C’était bien pour ça que je ne venais jamais ici avec les Gobelins. J’avais tout sauf envie de partager un plat de patte avec eux. Alors que Mira… C’était une tout autre affaire.
Je relevais mon regard vers elle, et un sourire se dessina sur mon visage. Un brin espiègle, je déclarai :
« Vous n’avez pas idée de la dangerosité du métier. Des gobelins assoiffés de sang… Cupide à souhaits… Qui ne rêvent que d’une chose, d’avoir le scalpe d’un Grimm au dessus de leur bureau… »
Je marquais une pause, comme si j’étais en train de conter une histoire. D’ailleurs c’était ce que j’allais faire.
« … mais jamais ils n’attrapèrent cet homme si habile. Malgré leurs puissants enchantements, leurs férocités extrêmes et leur ruse à tout épreuve quand il s’agit de récupérer leur argent… Ebenezer Grimm leur file encore et toujours entre les doigts. Sous la pluie des sortilèges et des maléfices… Sale histoire. Une bière s’il vous plaît. Une Plancini... »
Je relevais les yeux vers Mira et je déclarais d’un air tendre et amusé.
« Ils ne servent que des pintes. »
Quand elle eut pris sa commande de boisson, je me reculais sur mon dossier et je déclarais d’un air las.
« Je plaisante. Je vous vends du rêve. C’est juste un emploi de bureau pénible à souhait, où on passe son temps à négocier avec des radins et des gens qui ne conçoivent pas l’argent de la même manière que nous. C’est très… ennuyant. Non, en réalité, je devais de l’argent à ses Gobelins. »
A ma grande surprise, j’étais en train de lui dire … la stricte vérité. Lâchant un sourire un peu désolé, je poursuivis. Quitte à être transparent… Après tout, je n’avais jamais osé avec une femme… Hormis peut être Esperanza. Etre juste… moi.
« Et quand on doit de l’argent à des Gobelins, ils ne sont pas très content. C’est pour ça que je vous invite. Pour m’excuser parce que je sais que vous avez eu des ennuis. Je l’ai appris par le secrétaire général du ministre chargé de la communication avec la presse. Quand la Gazette est… attaquée, il le sait tout de suite. Bref. Il m’a raconté une histoire fascinante, qui raconte comment une jeune femme couvre un inconnu au mépris de ses propres intérêts. »
Voilà, maintenant elle savait comment je l’avais su. Et j’avais été transparent et honnête. Alors que les boissons arrivèrent, je finis par dire :
« Alors la moindre des choses, c’est de dire merci. D’inviter la personne à dîner dans le plus sympathique restaurant de la ville, et d’apprendre à mieux la connaître. L’altruisme et le désintérêt de soit au profit d’autrui… C’est rare dans ce monde de brute. »
Et je levais ma pinte, lui offrant un léger clin d’oeil amusé.
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Sang : Sang mêlé
Profession : Mécamage
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Multis : Samir / Selma / Sean / Aram
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(27/100)
Education Magique (EM):
(60/100)
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(50/100)
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(80/100)
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Témoins de l'Histoire:
(0/0)
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Education Magique (EM):
(60/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
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Alors que l’agent en face de lui commençait à parler, Mira compris très vite qu’elle n’aurait pas ce soir à tenter de ranimer une conversation qui se mourrait par manque d’intérêt. Les paroles du sorcier fusaient, enchaînant anecdotes et plaisanteries avec une facilité déconcertante. Le regard brillant et rieur, la jeune femme l’écoutait déblatérer en hochant lentement la tête face à ses conseils gastronomiques. Un léger rougissement la prit devant l’évocation d’un plat pour amoureux mais heureusement, Ebenezer évacua bien vite la question en continuant à lui raconter son histoire de manière bien théâtrale.
C’était parfait ! La distraction par excellence dont Mira raffolait. Elle qui connaissait si bien la réserve pudique de sa culture appréciait particulièrement être confrontée à l’exubérance britannique qui la faisait tant rire. Elle commanda à sa suite un kir pour le suivre dans l’ambiance débordante de gaieté qu’il lui proposait. Mira buvait généralement peu d’alcool, car elle n’en avait pas bien l’habitude et qu’elle n’aimait pas cette perte de contrôle qu’entraînait l’abus de cette boisson enivrante. Mais pour ce soir, elle s’était lâchée. Sa lourde chevelure brune était à découvert, et la voilà à présent qui commandait un cocktail. Si @Dâriush Aslan passait par là, il ne s’en serait pas relevé.
Finalement, Ebenezer reprit l’histoire de leur rencontre pour finir par lui avouer une abracadabrante histoire d’argent qu’il devait à des gobelins. Mira ne put s’empêcher d’écarquiller les yeux en l’écoutant, se demandant si elle avait bien entendu. Être débiteur de goblins… La jeune Aslan n’avait jamais rien entendu d’aussi délirant. C’était comme vouloir faire une omelette avec un œuf de dragon ou proposer un don du sang à un vampire ! Autant avouer être suicidaire… Mais alors qu’elle allait lui demander s’il se moquait d’elle, elle finit par rire discrètement derrière sa main. Évidemment qu’il devait plaisanter… Personne n’était assez fou pour devoir de l’argent à des gobelins…
- Vous êtes drôle, j’ai failli vous croire, lui avoua-t-elle avec un sourire avant de boire une gorgée de kir.
La suite du discours mit la jeune Aslan bien plus mal à l’aise alors qu'Ebenezer se mit à parler d’elle. Mira dû se repositionner sur son siège pour tenter de masquer sa gêne.
- Je pense que vous devrez continuer à chercher une telle personne car je suis bien loin d’être aussi désintéressée… Si je vous ai couvert, c’est pour rester fidèle à mes valeurs… Je n’ai donc agi que dans mon propre intérêt.
Avec un raclement de gorge, elle souhaita mettre ainsi fin à ce déferlement de compliments qu’elle ne méritait pas et tenta de changer l’orientation de leur discussion. Heureusement, Tony – qui la sentit peut-être en difficulté – en profita pour leur apporter leurs plats. Mira avait suivi le conseil d’Ebenezer en choisissant la pizza végétarienne. Quand son assiette fut posée devant elle, la sorcière eut un soupire de ravissement en remarquant la générosité du plat.
- Merci Tony, ça semble absolument succulent !
En relevant la tête vers son partenaire de tablée, elle lui adressa un grand sourire pour lui signifier qu’elle se régalait d’avance. Mais au lieu de se jeter sur sa pizza, la mécamage fit tourner son verre dans ses doigts avant de se pencher vers lui.
- Dites-moi… Vous connaissez le meilleur pizzaïolo du Londres magique, le secrétaire général du ministre chargé de la communication avec la presse… J’ai l’impression que vous n’êtes pas n’importe qui ! Je ne m’attendais pas manger avec une célébrité !
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J’arquais un sourcil. Si j’avais été avec Nott ou avec n’importe quel autre pote, je me serai moqué ouvertement. Qui buvait encore des kirs en 2023 ? Avec u, léger sourire, je l’observais devenir un peu plus gênée au fur et à mesure que la conversation avançait. A un moment même, je dus détourner les yeux, car sa beauté naturelle alliée à cette pudeur élégante lui donnait un charisme que je n’avais que très rarement vu chez une femme.
Et, pour la première fois depuis certainement Esperanza, le rose me monta légèrement aux joues et je fus à mon tour un peu gêné. Qu’est ce qui m’arrivait ?
« Et vous êtes modeste qui plus est. Oh, vous êtes vraiment quelqu’un d’attachant. »
Comme tous les membres de la famille Grimm j’avais tendance à parler en même temps que je pensais. Ca sortait sans vraiment trop y avoir réfléchis, mais en même temps c’était comme ça que la vie devait être vécue : à 100%! Buvant quelques gorgées de ma bière, que je levais à sa santé :
« A vos valeurs donc, qui sont excellentes. »
Je bus quelques gorgées, un petit regard pétillant et malicieux toujours derrière ma bière. Elle me plaisait de plus en plus, et maintenant, l’idée c’était quand même de la séduire un tout petit peu sans que cela soit trop flagrant. Avec un petit ricanement faussement pompeux, je pris un accent aristocrate et je me tins brusquement droit comme un I.
« C’est que j’ai des relations et que je suis issus d’une noble famille de Sang Pur qui a des contacts dans l’intégralité du monde magique très chère. »
Imitant quelqu’un avec un monocle, je pris ma serviette et comme les nobles, je me tamponnais les lèvres d’un air pompeux. Puis, brisant toute la mascarade, je me mis à ricaner et je repris d’un air normal.
« J’ai grandi au Chemin de Traverse, je suis fils de commerçant. Enfin d’artisan. Donc je sais à peut prêt tout ce qu’il faut savoir pour que la vie fonctionne comme on voudrait qu’elle marche. Avoir la t’chache, parler beaucoup, être précis, s’intéresser aux autres, être à l’écoute, rendre service, donner et recevoir. Bref. Être entier et soit même ! D’ailleurs, je vous connais. »
Je fis un léger sourire en coin. Avec une pointe de tristesse avec le souvenir que j’allais évoqué, je déclaré d’un ton amusé.
« Vous êtes la fille Aslan, de l’épicerie Aslan. Vous n’étiez qu’une enfant quand je suis rentré à Poudlard et que j’ai quitté le foyer familial pour ne plus jamais y revenir. »
Car par la suite, mon père m’avait tout simplement banni et déshérité. J’avais du me faire moi même et en réalité c’était comme ça que j’avais acquis ma finesse et ma verve ! Ne voulant pas non plus épiloguer sur cette période là de ma vie, je changeais un peu de sujet.
« Enfin je connais surtout votre papa et son épicerie. J’y allais souvent chercher des trucs. J’ai vu qu’elle était encore ouverte ! C’est une bonne chose que les commerces restent ouverts par chez nous. »
En fait, je disais chez nous parce que je la voyais comme une enfant du même village. Buvant quelques gorgées de bière, je fus content que l’Elfe en charge des commandes arrive pour nous interrompre.
« Je vais prendre une Pizza Jardinière ! »
Je refermais la carte et je la rendis à l’Elfe. Ne faisant aucun commentaire sur sa commande, je regardais ce dernier partir. Avec amusement, je me penchais à mon tour vers Mira, comme pour lui avouer un secret. A la même manière qu’elle l’avait fait avec moi.
« Je vous dois véritablement une fière chandelle. »
J’étais sincère. Je baissais la tête en guise de respect et je fis une moue propre à moi. Puis, je me reculais en attendant ma pizza. Je levais la main pour reprendre une bière.
« C’est assez rare de voir une femme occuper un poste comme le votre. C’est bien, c’est grâce à cela que les mentalités évoluent. Vous devez être une personne de conviction, qui sait ce qu’elle veut ! Votre entourage doit être fier de vous, si cela ne provoque pas des petites disputes de couple avec celui ou celle qui partage votre vie bien évidemment... »
La bière était arrivé et j’avais remercié l’elfe d’un air négligé mais j’étais attentif à sa réaction du coin de l’oeil. Parce qu’à partir de maintenant, ça allait commencer réellement. Si elle confirmait par ma plus ou moins discrète remarque le fait qu’elle était belle et bien célibataire, j’allais passer à la vitesse supérieure.
Parce que cette fille avait tout pour plaire, aussi bien physiquement que mentalement et c’était hors de question que je laisse passé une chance si jamais j’en avais une un jour !
« Et oui ! La question fatidique de savoir si votre vie est partagée… demandée de façon pas du tout subtile… Ahaha ! Ebenezer le roi de la délicatesse. »
Je levais mon verre et je lui fis un léger clin d’oeil. Je savais que généralement, déclarer son plan d’attaque avec humour était souvent une bonne chose quand on commençait le jeu de la séduction. Et là… c’était parti !
Et, pour la première fois depuis certainement Esperanza, le rose me monta légèrement aux joues et je fus à mon tour un peu gêné. Qu’est ce qui m’arrivait ?
« Et vous êtes modeste qui plus est. Oh, vous êtes vraiment quelqu’un d’attachant. »
Comme tous les membres de la famille Grimm j’avais tendance à parler en même temps que je pensais. Ca sortait sans vraiment trop y avoir réfléchis, mais en même temps c’était comme ça que la vie devait être vécue : à 100%! Buvant quelques gorgées de ma bière, que je levais à sa santé :
« A vos valeurs donc, qui sont excellentes. »
Je bus quelques gorgées, un petit regard pétillant et malicieux toujours derrière ma bière. Elle me plaisait de plus en plus, et maintenant, l’idée c’était quand même de la séduire un tout petit peu sans que cela soit trop flagrant. Avec un petit ricanement faussement pompeux, je pris un accent aristocrate et je me tins brusquement droit comme un I.
« C’est que j’ai des relations et que je suis issus d’une noble famille de Sang Pur qui a des contacts dans l’intégralité du monde magique très chère. »
Imitant quelqu’un avec un monocle, je pris ma serviette et comme les nobles, je me tamponnais les lèvres d’un air pompeux. Puis, brisant toute la mascarade, je me mis à ricaner et je repris d’un air normal.
« J’ai grandi au Chemin de Traverse, je suis fils de commerçant. Enfin d’artisan. Donc je sais à peut prêt tout ce qu’il faut savoir pour que la vie fonctionne comme on voudrait qu’elle marche. Avoir la t’chache, parler beaucoup, être précis, s’intéresser aux autres, être à l’écoute, rendre service, donner et recevoir. Bref. Être entier et soit même ! D’ailleurs, je vous connais. »
Je fis un léger sourire en coin. Avec une pointe de tristesse avec le souvenir que j’allais évoqué, je déclaré d’un ton amusé.
« Vous êtes la fille Aslan, de l’épicerie Aslan. Vous n’étiez qu’une enfant quand je suis rentré à Poudlard et que j’ai quitté le foyer familial pour ne plus jamais y revenir. »
Car par la suite, mon père m’avait tout simplement banni et déshérité. J’avais du me faire moi même et en réalité c’était comme ça que j’avais acquis ma finesse et ma verve ! Ne voulant pas non plus épiloguer sur cette période là de ma vie, je changeais un peu de sujet.
« Enfin je connais surtout votre papa et son épicerie. J’y allais souvent chercher des trucs. J’ai vu qu’elle était encore ouverte ! C’est une bonne chose que les commerces restent ouverts par chez nous. »
En fait, je disais chez nous parce que je la voyais comme une enfant du même village. Buvant quelques gorgées de bière, je fus content que l’Elfe en charge des commandes arrive pour nous interrompre.
« Je vais prendre une Pizza Jardinière ! »
Je refermais la carte et je la rendis à l’Elfe. Ne faisant aucun commentaire sur sa commande, je regardais ce dernier partir. Avec amusement, je me penchais à mon tour vers Mira, comme pour lui avouer un secret. A la même manière qu’elle l’avait fait avec moi.
« Je vous dois véritablement une fière chandelle. »
J’étais sincère. Je baissais la tête en guise de respect et je fis une moue propre à moi. Puis, je me reculais en attendant ma pizza. Je levais la main pour reprendre une bière.
« C’est assez rare de voir une femme occuper un poste comme le votre. C’est bien, c’est grâce à cela que les mentalités évoluent. Vous devez être une personne de conviction, qui sait ce qu’elle veut ! Votre entourage doit être fier de vous, si cela ne provoque pas des petites disputes de couple avec celui ou celle qui partage votre vie bien évidemment... »
La bière était arrivé et j’avais remercié l’elfe d’un air négligé mais j’étais attentif à sa réaction du coin de l’oeil. Parce qu’à partir de maintenant, ça allait commencer réellement. Si elle confirmait par ma plus ou moins discrète remarque le fait qu’elle était belle et bien célibataire, j’allais passer à la vitesse supérieure.
Parce que cette fille avait tout pour plaire, aussi bien physiquement que mentalement et c’était hors de question que je laisse passé une chance si jamais j’en avais une un jour !
« Et oui ! La question fatidique de savoir si votre vie est partagée… demandée de façon pas du tout subtile… Ahaha ! Ebenezer le roi de la délicatesse. »
Je levais mon verre et je lui fis un léger clin d’oeil. Je savais que généralement, déclarer son plan d’attaque avec humour était souvent une bonne chose quand on commençait le jeu de la séduction. Et là… c’était parti !
INFOS
Messages : 90
Faceclaim : Sonam Kapoor
Âge : 29
Sang : Sang mêlé
Profession : Mécamage
Côté Cœur : Parlerait-il Gobelbabil ?
Multis : Samir / Selma / Sean / Aram
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé:
Maturité Magique (MM):
(27/100)
Education Magique (EM):
(60/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
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(27/100)
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(80/100)
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Pour son plus grand embarras, le sorcier répondit à sa soi-disant modestie avec un nouveau compliment qui la fit rougir sans qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit pour le cacher. Mira n’était pas habituée à une telle franchise dans les propos. Les iraniens avaient tendance à enrober leur discours d’une poétique douceur de miel, estompant critique comme gentillesse dans des métaphores bien plus sinueuses. Bien-sûr, elle avait grandi en Angleterre, apprenant ainsi des manières de communiquer bien plus directes. Mais cet Ebenezer était l’anglais le plus honnête qu’elle eut jamais rencontré. Son sourire ne la quitta cependant pas, alors qu’elle se rendait compte qu’elle appréciait véritablement ce trait de personnalité qui la sortait tant de sa zone de confort.
Il trinqua à ses valeurs, ce qui était finalement la plus intelligente des politesses à lui offrir. Le sourire de Mira s’agrandit alors qu’elle levait son verre à son tour.
- Et moi je trinque à vos valeurs à vous, qui vous ont poussé à revenir m’offrir ce délicieux repas.
En portant délicatement le verre à ses lèvres, tentant de ne pas le marquer avec le rouge qu’elle portait aux lèvres, la jeune iranienne écoutait le sorcier présenter son réseau de connexion impressionnant. Mais rapidement, son ton pompeux qui visait à la faire rire avec un certain succès prit une tonalité bien plus sincère alors qu’il évoquait son enfance sur le chemin de traverse. Ses propos sur l’artisanat la touchèrent en plein cœur car ils résonnaient pleinement avec sa vision de sa propre enfance au sein de la boutique de Jamsheed.
D’ailleurs, il la mentionna bientôt en expliquant connaître sa famille, et la joie qui parcouru la sorcière à cette nouvelle fut rapidement contenue quand elle comprit que ce souvenir était chez le sorcier en lien avec un autre – bien plus triste. Mira nota qu’Ebenezer avait entreprit de changer de sujet et se garda bien de chercher à creuser cet aspect plus sombre de son histoire. Elle baissa pudiquement les cils avant de les relever quand il commença à mentionner son métier. La jeune Aslan allait lui répondre avec toute l’honnêteté qu’elle était en capacité de mobiliser quand sa dernière question la déstabilisa tant qu’elle se figea, laissant le rouge lui monter de nouveau aux joues.
- Oh, se contenta-t-elle de répondre en détournant le regard, de plus en plus penaude à l’idée d’être pour lui comme un livre ouvert. Le cœur battant, elle se demanda si elle avait bien compris sa question qui pouvait, après tout, n’être que de la simple curiosité à son égard.
- Eh bien j’avoue que ce choix de métier n’a pas fait l’unanimité auprès de ceux qui partagent actuellement ma vie… Si vous connaissez Jamsheed, vous devez savoir qu’il a une certaine vision assez classique du monde. C’est le cas de mon frère également. Il n’y a que ma sœur qui me soutient totalement, ainsi qu’elle l’a toujours fait.
Elle n’avait pas répondu directement à la question bien trop abrupte du sorcier, préférant la manière de faire iranienne. C’était dans ses silences et ses non-dits qu’il trouverait l’information qui l’intéressait. Mais inspirant longuement, la jeune Aslan préféra emprunter un peu de la sincérité qui semblait caractériser son compagnon d’un soir en allant un peu plus loin dans sa réponse.
- Vous savez… J’ai toujours pensé que mes origines iraniennes et afghanes étaient une bénédiction, et c’est toujours le cas. J’y suis très attachée. Mais parfois… le poids des traditions est un peu lourd à porter, surtout quand elles cherchent à m’imposer une manière de vivre de ma vie, professionnelle ou privée…
Le fait que Mira soit toujours célibataire – du moins aux yeux de son père et de son frère – était en grande partie dû au contrôle exacerbé qu’ils exerçaient sur ses relations. La jeune Aslan préférait se montrer la plus sincère possible sans pour autant chercher à dénigrer sa famille qu’elle aimait plus que tout au monde. La mécamage releva les cils vers l’agent en se demandant comment il pouvait bien s’y prendre pour parvenir à la faire autant parler avec une simple question. Mais s’étant bien trop ouverte, elle préféra lui retourner sa question en tentant d’y mettre autant de légèreté que lui.
- Et vous, le roi de la délicatesse, aux relations étendues et au sang pur… Je ne peux pas croire que personne ne partage votre vie…
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