Koffi Martin - Né sous X

Identité : Martin Koffi

Date et Lieu de naissance : Date incconue, quelque part à Paris / 17 ou 18 ans

Statut civil : Célibataire

Scolarité : A définir

Profession : Aucun

Baguette magique : Bois de cyprès / ventricule de dragon / 26 cm / Légèrement flexible

Famille : Incconnue

Hérédité du sang : Incconnue

Particularité magique : Fourchelang

Caractère : Koffi est une personne complexe et simple à la fois. Voici quelques unes de ses caractéristiques: Sociable mais ayant besoin de ses moments seuls, calme mais pouvant s'emporter rapidement face à ce qu'il trouve injuste, très ouvert d'esprit et élevé dans des valeurs de respect de TOUS les autres. La colère est une émotion qu'il ne gère pas bien, ce qui peut le pousser dans les cas les plus extrême à une certaine violence. Il est très dur pour lui de reconnaitre l'autorité  lorsqu'elle est une question de principe plutôt que d'utilité.
Il reconnaitra celle d'un professeur ou tuteur mais pas celle d'un chef d'entreprise ou un gouvernant.
L'intérêt commun devrait être placé au centre de toutes les décisions selon lui et donner du pouvoir arbitrairement à quelqu'un pour une certaine période de temps n'a pas de sens pour lui.
Très éveillé à la politique pour son âge ayant grandit dans un milieu syndicaliste ouvrier.

Patronus :Cygne noir

Miroir de Risèd :Koffi entouré de Jessy et Hannah, ses deux amis d'enfance.

Epouvantard : Prend la figure d'une vieille connaissance de Koffi, un sans abris acariâtre et violent qui le terrorisait dans son enfance

Particularités : Manie très irritante de claquer la langue lorsque quelque chose lui semble injuste.

Qui es-tu ? : Moi c'est Bakenroth, j'ai 34 ans déjà et je viens de Belgique. J'ai fait pas mal de rp il y a de ca quelques années et la sortie de Hogwarts Legacy ainsi que mon envie d'écrire m'ont amené ici :)

Faceclaim & Crédits :Brett Gray

Trigger Warnings : Racisme et Sexisme

Comment avez-vous connu le forum? : Google

Un petit plus ? :

Rapport de la mise en tutorat de Koffi X:

Arrivée à Paris 15 h, l'individu se trouve dans un camp de réfugié, sous un pont, au milieu de la ville Lumière.
La manifestation repérée par le ministère date d'un jour, l'individu est orphelin et a entre 4 et 5 ans. Le sort est un sort destructeur, signe qu'il a soit été utilisé sous le coup de la colère soit qu'il faut faire attention à lui.
Ma mission est de l'extraire d'ici pour l'emmener avec moi à Manchester pour son tutorat.
L'environnement est hostile, j'utilise une cape d'invisibilité reçue pour l'occasion par le ministère. Des centaines de tentes se succèdent. Des gens errent dans le camp comme des zombies. Les lieux sont clairement insalubres. Le trafic est dense mais personne ne semble prêter attention à la vie humaine tragiquement entassée ici. Seuls quelques volontaires d'ONG passent entre les tentes avec des couvertures. Selon le traceur la cible se trouve près d'un des grand pilier qui soutient le périph. Je m'avance prudemment entre les tentes veillant à ne pas trahir ma présence, mon entrainement militaire me sert.
Je repère la cible, il a l'air de s'amuser avec un journal roulé en boule. J'ai de la chance il est relativement éloigné des tentes. Il est sale et porte des vêtements troués, il n'a pas de chaussures. Sa disparition ne fera pas de pli, personne ne le surveille. Je décide de patienter encore 5 minutes par sécurité. Je m'approche doucement par derrière. L'individu se lève et me regarde. Je me fige.

Il parle subitement:"J'veux pas jouer avec toi! Pars!"

Une voix lui répond derrière moi "T'es cro nul! Moi aussi j'veux jouer au bateau"

Je me retrouve pour découvrir une gamine en haillons, visiblement sur le point de partir en crise de larme.

Koffi s'approche d'elle je dois m'écarter de sa route doucement pour qu'il ne me découvre pas. Il claque de la langue avec sa bouche et tends son bout de journal à la môme.

"Prends le bateau et laisse moi tranquille!"

La gamine prend le journal et s'éloigne en jetant des coups d'œil derrière elle.
J'attends qu'elle rentre dans sa tente, je me retourne, le gamin n'a pas bougé. Il a le regard dans le vide et semble être dans ses pensées. Je m'assure que personne n'est au alentour et je sors de ma cape derrière lui. Je le soulève en plaquant ma main sur sa bouche. Il est si léger. Il ne se débat pas. J'enfile la cape et commence à le retourner pour qu'il m'aperçoive. Je regarde ses yeux et n'y voit aucun signe de panique, j'y discerne même une lueur d'espoir. Je retire ma main de sa bouche et le gamin me fixe. Je l'emporte doucement vers le portoloin avec lequel je suis arrivé. Il s'endort au bout de quelques pas dans mes bras.


Je suis en tutorat depuis un an avec Koffi et même si les débuts ont étés difficiles vu qu'il ne parlait pas anglais son intégration va de mieux en mieux. Il était plutôt solitaire au début et restait isolé la plupart du temps. On a commencé à connecter lorsque je sortais mon harmonica.  Il est venu s'assoir directement par terre à coté de moi. Nous ne parlions jamais lors de ces sessions.
Au bout de quelques jours il a voulu lui même en jouer. J'ai essayé de lui expliquer du mieux que je le pouvais dans mon français boiteux et je dois dire que ces capacités d'apprentissage étaient plutôt élevées. Il refusait de parler d'autre chose durant les premières semaines et retournait dans sa chambre systématiquement après que nos cours de musique aient pris fin. Il s'était pris d'amitié pour un serpent que je lui avais acheté après une de nos rares sorties.  Il mangeait toutefois avec appétit et ne semblait pas effrayé. J'ai donc décidé de lui laisser du temps avant de parler des sujets qui fâchent. Il semblait se plaire ici. Un matin il est venu me voir et m'a demandé de lui apprendre ma langue étrange. J'ai souri et on a commencé à apprendre. Encore une fois il a rapidement progressé. En quelques mois à peine il a appris a se débrouiller et il parle aujourd'hui de façon fluide, en gardant un léger accent.
Je l'ai présenté aux camarades 6 mois après son arrivée ici. Koffi s'est révélé très sociable et a directement cliqué avec les enfants de son âge. Il sortait dès qu'il finissait ses leçons pour aller jouer avec Hannah, Mark et Jessy. Avant de le laisser partir je lui ai expliqué qu'il était un petit garçon spécial qui pouvait faire des choses que d'autres ne pouvait pas. Je l'ai mis en garde à ne jamais utiliser ses dons devant quiconque en dehors de la maison. J'ai décidé de ne rien lui dire de plus alors, il n'avait plus utilisé ses pouvoirs depuis notre rencontre et étant cracmol il vivait avec moi comme un Moldu. Il me faudrait bien le lui expliquer un jour. Pour l'instant, c'était mieux s'il ne se sentait pas différent des autres, je voulais que son intégration continue à bien se passer. Ce petit sortait de l'enfer et je tenais à ce qu'il se sente bien.
Depuis ce moment, ses journées sont partagées entre nos leçons de musiques et d'Anglais et ses vagabondages avec ses amis dans le quartier. Les voisins l'ont très vite accueilli en tant que membre du quartier et veille sur lui comme les autres enfants. Mon histoire d'adoption n'a pas soulevé de question particulières.
A la fin de sa première année je suis contente qu'il s'intègre de la sorte, sa magie ne s'est pas manifesté et il ne m'est pas revenu une seule fois sur le sujet.


Jessy nous a réunis après les cours Mark moi et Hannah pour discuter d'un truc. Il est bizarre depuis quelques temps déjà et ne prends jamais ce genre d'initiatives du coup on étaient très attentifs et impatients de savoir ce qu'il avait à nous dire.
Il nous a annoncé qu'il traversait une phase de questionnement par rapport à son identité récemment. Il nous a parlé d'un terme qui s'appelle transition. Il nous a dit qu'il ne se sentait plus à l'aise dans son corps depuis notre passage en école secondaire. On en avait parlé Hannah et moi mais j'étais loin de me douter d'une telle chose. Il nous disait se réveiller chaque jour avec un mal-être grandissant, avec la conviction d'être né dans le mauvais corps. Il se sentait fille vivant dans le corps d'un garçon et ne se reconnaissait pas dans les activités qu'on lui disait de faire en tant que garçon.
J'ai d'abord été surpris par la nouvelle même si j'avais remarqué ce décalage avec moi et Mark. En me retournant je vis sur le visage de Mark le même étonnement, mais j'y devinais également du dégout. Je me suis ensuite tourné vers Hannah qui était loin d'être étonnée, au contraire elle souriait. Sa joie et celle de Jessy étaient communicative et un sourire apparut également sur mon visage. Jessy nous a raconté comment il s'était rendu compte de cela, de ses discussions avec Hannah qui l'avait conseillé de nous en parler et des différents blogs qu'il avait lu sur le sujet. Je sentais un soulagement chez lui ou plutôt elle au fur et à mesure qu'elle se confiait. Ses larmes de joies ont fini de me convaincre qu'elle faisait le bon choix et même si je ne comprenais pas tout, j'ai accepté son choix en voyant à quel point ca la rendait heureuse.
Ce n'était pas le cas de Mark malheureusement... Il s'est mis à crier en sortant des absurdités et s'est barré. On l'a laissé partir avec Hannah en se disant qu'il reviendrait bien le lendemain et on s'est concentré sur Jessy.
Elle nous a parlé de ses projets mais aussi de ses peurs. Elle ne savait pas comment l'annoncer à ses parents. Son père n'était pas un modèle d'ouverture d'esprit il faut le dire. On a discuter de ça pendant trois heures.
Je me suis fait engueuler par Charlise en rentrant beaucoup trop tard. Je lui ai tout raconté et on en a discuté à deux jusque tard ce soir la. J'ai du mal à dormir la, trop de questions me viennent. Heureusement que Sigmund était la pour m'apaiser.
Je vais me forcer à aller dormir sinon je vais être un zombie demain. Je suis content pour Jessy, vraiment! Je repense à sa joie lorsqu'elle nous en a parlé et je me dis que je serai la pour elle , quoi qu'elle ait besoin.
Depuis ce jour, malheureusement, notre quatuor est devenu un trio et Mark s'est éloigné de nous, rejetant Jessy. Je pense que c'est une des premières injustices qui m'a poussé vers le militantisme.


Je me souviendrai de ce jour toute ma vie…
Un type a débarqué chez Miss Fletcher aujourd'hui. Il avait un visage renfrogné, mais il me semblait familier. Charlise le connaissait visiblement, l'invitant à prendre place. Elle m'a demandé également de m'installer à la table de la cuisine d'un air sérieux. L'atmosphère était pesante et les questions se bousculaient dans ma tête. Que faisait cet homme chez nous et pourquoi ma tutrice semblait à ce point sérieuse, à la limite de l'inquiétude…
C'est alors que, celle qui était pour moi comme une mère, m'annonça ma particularité magique. Elle commença par m'expliquer le jour de mon arrivée à Manchester, ce qui raviva certains souvenirs devenus presque nébuleux pour moi. Dans un flash je revis le visage de l'homme qui me faisait face et je compris la véracité de ses propos. Lorsqu'elle me parla par contre de don magique, je ne pus m'empêcher de rire, regardant autour de moi pour trouver une caméra. Miss Fletcher ne changea pas d'air pourtant, me regardant d'un air grave. Elle essaya de me convaincre en faisant appel à mes sensations, à certains souvenirs et en me rappelant la phrase qu'elle m'avait dit quelques années auparavant, me disant que j'étais un petit enfant spécial… Je ne croyais toujours pas un mot de ce qu'elle disait pour autant. Ce n'est que lorsqu'elle évoqua ma façon de communiquer avec Sigmund que je commença à la prendre au sérieux. Pour moi, cela avait toujours été naturel, pourtant personne autour de moi ne pouvait le faire. Lorsque j'en parlais avec des amis, ils pensaient que je communiquais avec lui en pensée, comme une forme de lien qui se crée souvent entre un être humain et son compagnon, or il m'arrivait parfois de pouvoir l'entendre me parler ou plutôt me siffler de réels mots.
Voyant la brèche, l'homme pris la parole en m'expliquant qui il était. Il se leva ensuite et sortit une baguette de son manteau. Il l'utilisa alors en disant des mots alors inconnus pour moi et fit se soulever le canapé du salon sur lequel Kyra faisait sa sieste. Je n'en crus pas mes yeux mais lorsqu'il répéta le sort sur la table basse je fus émerveillé.
Pour un petit garçon de 12 ans, voir de la magie était comme vivre un rêve éveillé.
L'homme me dit alors qu'il serait désormais en charge de mon éducation magique et ce jusqu'à ce que je sois en âge pour partir dans l'école de Poudlard l'étudier.
Depuis, l'homme vint toutes les 6 semaines, le temps d'un week-end pour m'introduire au monde magique, me parlant de ses particularités ainsi que de ses lois primordiales. Ce fut très dur de ne pas en parler à mes amis au début, mais bien vite je pris le pli de les éloigner de cette partie de mon quotidien et une routine put à nouveau s'installer.



J'ai retrouvé Hannah à la manif, il pleut. La journée a été merdique, hier Jessy s'est fait taper dessus. Depuis qu'elle affirme son identité aux yeux de tous (il était temps qu'elle le puisse) elle se heurte à de plus en plus d'actes de violences chaque jour. Hier ca a été trop loin et la voila à l'hôpital avec trois côtes cassées. Ce monde me fait gerber, ce système est nul et oppressant ne poussant les gens qu'à la haine et la compétition les uns envers les autres. Madame Charlise est aussi venue, elle est très ouverte sur la question et nous supportes tous les trois dans nos combats.
Non seulement Jessy se fait rejeter par sa famille, trop intolérante et fermée d'esprit pour comprendre ce qui est bien pour elle mais il faut qu'en plus elle se fasse taper dessus pour le simple fait d'être une femme et de marcher dans la rue… L'humain est devenu abject, trop souvent soumis à des systèmes qui ne font que nous diviser au lieu de nous pousser à s'entre aider. Heureusement que tout le monde est différent. Parfois j'aimerais avoir une baguette magique et pouvoir changer ce monde pourri, malheureusement, je n'ai pas encore, du moins pas avant mon entrée à l'école…
Le gouvernement va continuer à nous imposer encore plus, repousser l'âge de notre retraite et creuser les inégalités sociales.
Jessy vit actuellement chez nous, s'étant faite jeté dehors par son père il y a deux ans. Elle ne travaille pas et n'a pas fini ses études, étant en dépression depuis ce moment. Elle ne pourra probablement pas payer son hospitalisation et ce sera à nous de l'aider encore. Charline ne roule pas sur l'or mais on fait de notre mieux pour l'aider, Hannah aussi. Tout ca parce que le gouvernement n'investit pas dans la santé et préfère offrir des ponts d'or à des multi milliardaires dont la seule préoccupation est leurs intérêts personnels. Ca devrait être l'état qui nous aide et pas l'inverse!
Hannah me secoue en criant, je sors de mes pensées et je constate que ma manche est en feu. Ma manche est en feu mais il pleut dehors! Je prends conscience que ma magie s'est exprimée sans que je ne le veuille. Charlise frappe mon bras avec son manteau. Une vague de douleur me submerge et me voile la vision. Mon avant bras me lance et je dois me poser sur le sol, la douleur m'empêchant d'avancer. Je vois vaguement des secouristes intervenir ils m'emmènent avec eux dans l'ambulance. Je m'évanouis pendant le trajet.
Je me réveille sur un lit d'hôpital, Hannah et Charlise à mon chevet. Je prends peu à peu conscience de la situation. Mon bras me lance toujours mais c'est tolérable.
Je les vois me regarder leurs yeux débordant de larmes. J'ai le réflexe de me regarder le bras mais il est toujours la bien que recouvert de bandages. Je relève le regard et leur demande ce qu'il s'est passé. Hannah éclate en sanglot, Charline déglutit et me dit la voix tremblante: "Jessy s'est suicidée".


Ca fait un mois que je ne quitte que rarement ma chambre. Je me lève pour aller manger et parfois Charlise arrive à me faire prendre une douche. Je m'occupe distraitement de Kyra, le chat que nous avons recueilli trois mois plus tôt avec Charlise. J'envoie parfois des textos à Hannah, ils sont plats et dénués de sens. Elle me répond avec le même enthousiasme. Je n'arrive toujours pas à m'en remettre, Jessy n'est plus des nôtres...
Un mélange de tristesse et de colère me bouffent en permanence. Je me poses sans cesse les mêmes questions. A quoi bon vivre dans un monde si pourri? Quand pourrons nous enfin être nous même sans se heurter à l'ignorance et la violence des autres? Comment pourrais je tenir le coup? A quoi bon avoir des pouvoirs si je ne peux pas les utiliser pour les gens que j'aime?
Je savais que cet état était passager. Je m'en étais rendu compte lorsque, dans mes moments les plus sombres, l'idée de m'ôter la vie m'a paru impossible. Je ne pouvais abandonner la lutte comme ca et les gens pour qui je comptais. Je m'étais juré de ne jamais les laisser tomber comme j'avais laissé tombé Jessy... Aujourd'hui je vais me lever et avancer!
Me voila donc à enfin enlever mon pyjama, prendre ma douche et enfiler des vêtements propres.
*Il faut que j'arrête de me morfondre, ce n'est pas ce que Jessy aurait voulu! Merci d'avoir été la pour moi Sigmund!*
Avant d'ouvrir mes rideaux je remis le drap sur les vitres de mon vivarium.
*Bonne chance aujourd'hui!* me siffla-t-il.

Je savais également que je ferai ma rentrée en septembre à Poudlard, l'idée de quitter mon quotidien m'apparaissait comme une bouée jetée...


Je ressors d'une boutique une boite dans les mains. Dans celle-ci, une baguette de 26 cm en bois de cyprès, remplie d'un ventricule de dragon. La vendeur m'avait parler de tout un autre tas de chose mais je ne l'écoutais pas vraiment. Mes pensées devraient être tournée vers ma nouvelle vie magique qui commençait mais c'était impossible pour moi…

J'avais à peine mis un pied hors de chez moi ce 28 juillet que tout une série d'évènement s'était enchainée frénétiquement . J'avais d'abord appris qu'Hannah avait déménagé, et ce sans m'avoir tenu au courant de quoi que ce soit… J'étais rentré chez moi en lui envoyant 1000 textos et en la harcelant d'appel. Tous m'avait été retournés sans réponses, le numéro n'étant plus en fonction.
J'ai passé des journées entières a chercher toute la ville, tous nos coins favoris, à interroger nos connaissances mais personnes ne savait ou elle avait pu aller. Au bout de dix jours je me fis à l'idée que je ne trouverais pas les réponses que je cherchais.
Sam était venu s'installer chez nous ce dernier mois. Petit à petit il avait pu me convaincre qu'il était mieux pour moi de sortir de mon quotidien, trop lourd à supporter pour un jeune adulte. Il m'avait convaincu que je trouverai à Poudlard des réponses à des questions qui me paraissait aujourd'hui insoluble, du moins si je les cherchais. Il me mit en garde sur le fait que ce ne serait pas facile, et qu'il me faudrait être courageux.
Je passa le plus clair de mon temps à en parler à Charlise, et je trouvai de la force dans ses mots réconfortants et ses regards chaleureux. Je pris conscience toutefois qu'il me faudrait du temps pour faire mon deuil, je n'imaginais pourtant pas à quel point.
J'avais quitté mon foyer le cœur lourd, sachant que je quittais une vie qui m'avait plu mais qui désormais était impossible, laissant derrière moi des amis disparus et une tutrice aimante qui était devenue une mère pour moi. Lors de nos adieux elle me rassura sur le fait que je pourrai revenir à chaque vacances scolaires et qu'elle m'attendrait avec Sigmund.
J'avais du également le quitter, conscient que mon don Fourchelang était mal vu par la communauté des sorciers. Je pris conscience que même dans ce monde magique, les discriminations et les désillusions humaines feraient parti de mon quotidien. Cela m'enchantait guère mais j'avais pris l'habitude de ne pas me laisser faire sur la question.
C'est les larmes dans les yeux que je quittai Miss Fletcher et mon foyer avançant vers une nouvelle vie, un second départ.

Voila ce qui m'amène ici au chemin de Traverse, devant chez Olivander, vendeur de baguette magique, avec un spécimen entre les mains. Demain je partirai à Poudlard en prenant la voie 9 3/4 ou m'attendait le train qui me mènerait vers l'aventure la plus folle de ma vie pourtant pas si calme...