Samir Mesli - L'étoile de Constantine

Identité : Samir aït Mesli. Aït significant "fils de", tout le monde l’appelle plus simplement Samir. Samir Mesli.

Date et Lieu de naissance : Samir a 19 ans, il est né le 11 mai 2003 à Constantine, en Algérie.

Statut civil : Célibataire.

Scolarité : Samir a fait sa première année universitaire à l’académie de Beauxbâtons, en France. Mais à son arrivée à Poudlard, le Choixpeau n’eut que peu d’hésitation avant de l’envoyer à Serpentard, louant au passage sa ruse et son ambition.

Profession : Samir a eu plusieurs petits boulots dans sa vie, sa plus longue expérience professionnelle s’étant déroulée à Brighton où il a travaillé plusieurs mois à la réception d’un petit hôtel pour perfectionner sa maîtrise de la langue anglaise et mettre de côté suffisamment d’argent pour débuter sereinement ses études à Poudlard.

Baguette magique : Sa baguette est en bois de saule, avec un ventricule de dragon. L’artisan qui la lui a fournie a précisé que ce bois savait discerner au-delà des insécurités de son détenteur pour voir son grand potentiel. Si Samir avait vite fait fi des questions d’insécurités, l’idée d’être promis à un grand destin avait marqué son début de scolarité. Quant au ventricule de dragon, nul doute que ce composant prouvait sa grande puissance.

Famille : Samir a grandi seul avec sa mère Nima. Son père, Amar, était rarement présent quand il était petit et Samir n’en a que peu de souvenirs. Apparemment ce dernier a blessé sa mère par le passé, d’une manière ou d’une autre, ce qui suffit pour que le jeune homme ne veuille rien avoir affaire avec lui. Nima avait en effet une douleur au fond d’elle qu’elle peinait à cacher, ce qui rendit peu à peu Samir haineux à l’égard de son père qu’il tenait pour coupable.

Hérédité du sang : Samir est né d’une mère moldue qui ne connaissait aucun cas de magie dans sa famille. Il ne sait rien de sa famille paternelle dont Nima ne parle jamais. Peu importe, à l’époque, ils n’avaient besoin de personne d’autre qu’eux-mêmes.

Particularité magique : Aucune, mais lui vous répliquerait une chance à toute épreuve.

Caractère : Samir est un garçon qui a su très tôt se montrer indépendant et malin. Il a vite compris comment adapter sa conduite vis-à-vis de la personne qu’il a en face de lui pour obtenir ce qu’il souhaite. L’algérien a un esprit vif qui peut parfois se montrer méprisant, voire irrespectueux, mais rarement sans raison. Le jeune homme est nerveux et a un sens de l’honneur très profondément ancré en lui. S’il se montre souvent en pleine maîtrise de lui, c’est pour cacher le feu bouillant qui circule dans ses veines, et il n’est pas le dernier à se lancer dans une bagarre lorsque cette dernière semble nécessaire. Ambitieux, il est capable de se surpasser quand il le faut pour obtenir le meilleur pour lui, dédaignant la médiocrité. Social et lumineux, Samir sait s’entourer facilement d’un cercle d’amis solide, étant plutôt attiré par les caractères casse-cou et amuseurs de galerie.

Patronus : Samir n’a pas encore réussi à en invoquer un.

Miroir de Risèd : Revenir à Constantine en ayant "réussi", provoquant la fierté et l’acclamation de sa mère, sa famille et de l’ensemble de son quartier d’enfance.

Epouvantard : Devenir invisible, disparaître aux yeux de tous, pour toujours.

Particularités : Samir parle derja, français et anglais.

Qui es-tu ? : Belcasan, j’ai 33 ans et je vis à Lyon !

Faceclaim & Crédits : Tumblr.

Trigger Warnings : Pas vraiment, mais la discussion reste toujours ouverte sur les sujets un peu lourds.

Comment avez-vous connu le forum? : Je l'ai vu naître, émerger comme par enchantement... C'était de la jolie magie...

Un petit plus ? : Ce personnage s’inscrit évidemment dans l’univers Mesli. Donc pour toute réclamation, merci de vous adresser à @Adil Mesli !

Durant sa petite enfance, Samir a vécu seul avec sa mère qui se montrait très protectrice avec lui. Cependant, le petit Mesli pris vite le parti de lui prouver qu’il n’avait pas besoin d’être défendu. Indépendant et rusé, il se débrouillait toujours pour se sortir de tous les ennuis. Le petit garçon avait une grande capacité à se lier aux gens quand il le désirait et il s’est vite construit un réseau solide de connaissances dans leur quartier à Constantine : de la vieille voisine qui lui racontait les derniers ragots, à l’épicier au coin de la rue qui avait toujours une friandise pour lui.

Dès son entrée à l’école, Samir s’est révélé doué. Ça n’était pas tant de l’intelligence, qu’une bonne compréhension de ce qu’on attendait de lui. Le garçon savait adapter son comportement en fonction de ses instituteurs, et savait en jouer. Il poussait parfois son espièglerie jusqu’à se faire sanctionner pour son ton irrévérencieux. Son impertinence commençant à devenir problématique, Nima ressenti le besoin de rejoindre sa sœur, Alida, dans le sud de la France pour se faire soutenir dans l’éducation de son bouillonnant petit garçon.





Alida était une femme forte au caractère bien trempé qui permis de recadrer un peu le caractère du jeune garçon alors qu’il faisait sa toute première rentrée dans un collège de Montpellier. Là, il se fit rapidement un cercle d’amis habitant le même quartier que lui. Un peu chahuteur, ses notes ne s’en trouvaient cependant que rarement impactées. Samir avait compris l’intérêt pour lui de saisir l’opportunité de poursuivre des études supérieures en France ou ailleurs. Ses professeurs n’avaient de cesse de louer sa vivacité d’esprit et il prenait plaisir à s’en gargariser devant sa mère et sa tante avant de s’échapper avec sa bande d’amis.

Devant l’apparition de ses pouvoirs, il s’était à peine étonné, car il avait toujours été persuadé être né sous une bonne étoile et destiné à une vie passionnante. Sa mère en revanche s’en trouva atterrée. Bien que premièrement un peu déstabilisé, Samir pris rapidement le parti de se moquer de ses peurs, comme il avait souvent l’habitude de le faire.





Sa rentrée à l’académie fut encore plus perturbante que de passer de l’Algérie à la France. Le manoir de Beauxbâtons était d’un raffinement exubérant, et il y avait dans cette ambiance un "je ne sais quoi" qui mis Samir mal à l’aise pour la première fois de sa vie, comme s’il ne se sentait pas appartenir à ce monde. Heureusement pour lui, la composition des étudiants avait bien évolué par rapport à ce que montrait des tableaux de l’époque, et il se retrouva vite ami avec d’autres étudiants représentant un peu mieux la diversité qui composait la France.

A la fin de sa première année, Samir avait fini par retrouver son bagou d’antan, ayant saisi les codes sous-jacents de l’académie et ce qu’on attendait de lui. Du reste, la découverte de la magie le passionnait et il trouvait dans cet apprentissage une réponse à ses hautes aspirations.





En rentrant chez lui après sa première année d’académie, Samir retrouva avec un bonheur exubérant sa mère et sa tante à qui il raconta non sans fierté ses progrès et divers succès. Était-ce son épanouissement évident, ou bien la certitude qu’il continuait à évoluer sans aucun risque pour sa sécurité ? Quoi qu’il en soit, son comportement fut bien difficile à supporter pour Nima qui craqua en larmes devant lui. Sa mère finit par tout lui raconter.

Comment elle avait eu un premier fils avant lui, qui avait très tôt commencé à montrer des signes de magie.
Comment elle avait pris peur, et avait choisi de l’abandonner pour protéger le deuxième enfant qu’elle sentait grandir en lui.
Comment elle avait prié nuits et jours pour que son deuxième fils ne soit pas maudit lui aussi.
Comment la vie l’avait punie en lui donnant un deuxième fils pareil au premier.
Et comment finalement, avec Samir, elle se rendait compte que leurs pouvoirs n’était peut-être pas une marque maudite.

Elle sentait le poignard de la culpabilité lui transpercer le cœur alors qu’elle avait laissé son premier né grandir loin de l’amour de sa mère, envoyé en Angleterre auprès de personnes froides et étranges qui n’étaient pas sa véritable famille. La détresse de Nima aurait été touchante pour quiconque en aurait été témoin, mais Samir fut étrangement hermétique à la souffrance de sa mère.

Profondément bouleversé d’apprendre qu’il avait un frère qu’il n’avait jamais connu, le jeune homme quitta sa mère en trombe pour retrouver Alida et apprendre d’elle les maigres éléments d’information qu’elle avait en sa possession. Son frère vivait bien en Angleterre avec la famille de son père, et perfectionnait là-bas son apprentissage. Car lui aussi avait des pouvoirs, comme leur père avant eux.

Il ne fallut pas longtemps à Samir pour prendre une décision. Il rejoindrait l’Angleterre découvrir ce frère qui lui avait été arraché. Mais pour cela, il devait d’abord résoudre deux freins qui n’étaient pas des moindres : il n’avait pas un sous en poche et son niveau d’anglais était plus que médiocre. Rapidement, le jeune homme entreprit de trouver un travail en Angleterre afin de mettre de l’argent de côté et de perfectionner sa maitrise de la langue. En parallèle, il avait contacté Poudlard, l’université de sorcellerie anglaise afin de demander l’autorisation de faire une admission tardive en cours d’année. Il motiva ses raisons avec toute la persuasion qui l’habitait, tant et si bien qu’il reçut une autorisation exceptionnelle de rejoindre Poudlard pour le deuxième semestre de sa première année, avec l’obention d’une bourse sur critère social, s’il prouvait un niveau d’anglais suffisant. Samir allait ainsi perdre une année dans sa scolarité, mais peu lui importait – tant qu’il pouvait approcher cette part inconnue de sa famille.

Avant de partir, il laissa une lettre à sa mère dans laquelle il ne l’accusait de rien, ni n’allégeait sa peine d’une quelconque manière. Samir l’informa tout simplement qu’il allait en Angleterre pour rencontrer son frère. Le jeune homme éprouvait un sentiment de trahison trop important pour tenter de comprendre les motivations de sa mère. Son seul et unique objectif était à présent son admission à Poudlard. Après avoir essuyé de nombreux refus, son air bravache et sa débrouillardise lui permis finalement de décrocher un poste de réceptionniste dans un petit hôtel de Brighton où il travaillait la nuit en révisant son anglais – suivant quelques cours de langue la journée. Finalement, après des mois d’entraînement, il réussit à décrocher son diplôme juste à temps pour rejoindre Poudlard lors de sa rentrée de janvier.

Il allait retrouver son frère.

Ce dernier s'appelait Adil.

@Adil Mesli.