Call me Tread

Identité : TREADWAY, Melchior.

Date et Lieu de naissance : 8 octobre 2002, 20 ans.

Statut civil : Célibataire

Scolarité : Serpentard de 3e année, Très intéressé à joindre l'équipe de Quidditch. Sorcier doué mais pas très studieux.

Profession : Étudiant

Baguette magique : If rigide et coeur à plume d'Oiseau-tonnerre. 27,4 cm. Pointe fine, poignée élargie et sertie d'une jade.

Famille : Treadway

Hérédité du sang : Sang-mêlé

Particularité magique : Si j'ai bien compris: voyance 1 potentiellement 2 s'il s'ouvre à ce sujet et trouve un(e) mentor.

Caractère : Tread est quelqu'un de particulièrement fâché. Une colère quasi-permanente qu'il refoule constament. En fait, il ne l'exprime jamais. Il s'en sert comme motivateur. Il est extraverti et hérite du charisme de son père sans son apparente intrensigence. Il est posé, et naturellement souriant mais, c'est une façade que très peu ont eu la chance de voir être baissée.

C'est un garçon extrêmement doué qui a de grandes ambitions mais qui essaie de les cacher de peur de finir comme tous les hommes de sa famille. Il est exigent envers lui-même et, au fond de lui, avec les autres aussi. Ce jugement, il le cependant pour lui. Cette façon de faire le rend rancunier; une rancune qui s'exprime parfois par de l'exaspération ou par des discours décrivant des solutions à des problèmes qui n'ont pas été soulevés.

Il exprime ce qu'il perçois en lui-même comme de l'égoisme en prennant soin de garder ce qui l'affecte pour lui-même. Il prend les choses sur ses épaules et se retroussse les manches pour accomplir ses buts, ce qu'il arrive normalement à faire sans trop d'effort. Certains décerneront une certaine arrogance dans la confiance qu'il a dans ses propres capacités.

Il a aussi un penchant pour les solutions simples et rapides qui lui permettent de passer à autre chose lorsqu'il rencontre des obstacles. Lorsqu'on apprend à le connaitre, on peut découvrir qu'il s'agit d'un jeune véritablement passionné par presque tout. Les gens, les sports, la musique, la magie. Il ne veut pas tout savoir, mais il veut tout faire, tout expérimenté.

Il se donne des airs d'homme détaché mais un geste attentionné à son égard ne passe jamais innaperçu et il redonne généralement autant qu'il reĉoit. Le miracle dans tout ça est le fait qu'il soit, contrairement au reste de sa famille, un partenaire avec énormément de potentiel. Si le bonheur d'un autre devenait sa priorité comme l'est celui de sa mère, il serait le meilleur amant du monde.

Les belles choses sont définitivement sa faiblesse: une pièce d'art, une partie de Quidditch mémorable, un joli garçon et on peut le perdre pour au moins quelques minutes. Il ne vous promet rien tant qu'il ne vous promet rien par contre et ne venez pas lui réclamer ce qu'il ne considère pas qu'il vous doit; vous serez amèrement décu.

Patronus : Il le pratique encore

Miroir de Risèd : Il se voit champion du monde de Quidditch, son père le félicitant de son exploit, rempli de fierté. Mais ne lui dites pas, son père a enconre besoin de mériter ce désir.

Epouvantard : Une pièce noire et vide. La solitude. Tread a une peur bleue d'être abandonné.

Particularités : Il a parfois l'air perdu quand il réfléchit.

Qui es-tu ? : Moi c'est Alex (Il/lui) je vie à Montréal et je fais du jeu de rôle depuis presque toujours :)

Faceclaim & Crédits : Robbie Amell, pinterest de loganlemans.tumblr (la piste grow cold après ça)

Trigger Warnings : Situation familiale complexe, syndrôme de l'imposteur, Perte d'une être cher. Accident violent.

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Par Google

Quand une maman et un papa s'aimenent très fort... Et bien leur vie toute entière est chamboulée et tous les plans et les aspirations qu'ils avaient jusque là tombe à l'eau. Pour le meilleur et pour le pire comme disait le célébrant qui les a marié pour éviter l'ire d'une société un peu arriéré qui apparement ne comprennait pas encore, après cinq mille ans d'histoire, que le sex, ça arrive. Bref, je suis né dans ce petit nid d'amour de fortune qui s'est rapidement tissé autour de moi.

Je suis Melchior Treadway. Voilà un phrase que vous ne m'entendrai plus jamais dire. Comme j'ai dit à tous ceux que j'ai rencontré depuis la petite école et comme je dirai à tous le monde jusqu'à la fin de mes jours: appelez-moi Tread! En fait, je me plait à dire que j'ai trouvé ce surnom cool moi-même mais en fait cela a pris quelques année de railleries et de visages confus avant que je le trouve ce nom.

D'aussi loin que je puisse me rappeler, il y a toujours eu une chose qui liait notre petite famille d'exilés en vers et contre tout: Le Quidditch. Je devais avoir 4 ans quand j'ai eu mon premier balais et c'était au moins une fois par mois que l'on se déplaçait au stade pour voir ces athlètes donner tout ce qu'ils avaient. Je n'y comprennais pas grand chose mais il faut croire que voir ces gens voler à toute vitesse a laissé une impression aussi forte sur moi que sur mes parents.

Je rigole et je fais du sarcasme parce qu'en fait c'est la seule manière pour moi de pouvoir discuter de ce temps-là sans avoir envie de briser quelque chose comme ce petit nid a été brisé. Brisé par la bêtise de gens imparfaits tentant de faire de leur mieux. La tragédie.


J'ai grandi aux États-Unis; assez loin de la retombée de ce qu'ils appellent Les Guerres Sorcières. Aussi bien parce que la guerre elle existait chez moi. Je ne sait pas si mes parents croyaient que j'était trop jeune pour saisir ce qui se passait mais le ressentiment, les commentaires passifs-agressifs, les semaines entières dans le silence, le Quidditch à deux plutôt qu'à trois. Je nétais pas dupe.

Les mois d'inconfort sont devenus une année, une terrible année. Je n'ai jamais manqué de rien. J'ai eu même la chance de grandir dans plus d'abondance que la plupart. Par contre, le ressentiment qui emmanait de ma mère éclipsait sa douceur naturelle et le sentiment d'échec provenant de mon père s'est transformé en abandon de même essayer. Peu importe ce qu'il faisait quand il partait, c'était clairement plus important que ce qu'il faisait quand ils était avec nous.

Je ne savais pas ce qui se passait. Je ne pouvais pas comprendre. C'est dans cette incompréhension que j'ai été le plus blessé. S'il avait réellement voulu, n'aurait-il pas au moins essayé d'être là quand je revenais de l'école? S'il avait vraiment voulu une relation avec moi...

Je m'égare, je saute des étapes. Bref, en ce qui m'a semblé un temps record, nous somme passé regarder des matchs de Quidditch en famille à mon père qui quitte notre maison et ne reviens qu'une fois au six mois. J'avais sept ans.


Aujourd'hui, je peux comprendre que ça n'aurait pas pu se passer autrement. J'ai la maturité... disons plutôt le recul... de comprendre qu'ils avaient besoin de se séparer mais, il n'avait pas besoin de disparaître. Il aurait pu démontrer de l'intérêt pour ce que je faisais. Il aurait pu me conseiller sur la voie à suivre, À la place, je pouvais lire dans les journaux ses grands accomplissements.

Cela parraissait dans ce que ma mère pouvait maintenant se permettre pour nous deux mais cela parraissait aussi chaque fois qu'elle ouvrait le courrier pour recevoir la pension. Chaque fois, son coeur brisait à nouveau et c'est cette partie que les adultes croient toujours qu'on ne voit pas.

L'autre partie que les parents ne voient jamais, c'est que notre vie ne tourne pas autour de la leur. J'avais maintenant treize ans, des amis, des passions, ou plutôt une passion: Scott. Il était mon meilleur ami et nous étions devenu tout simplement inséparable. Pendant presque deux ans nous avons passé chaque jours ensemble. Et la partie la plus géniale c'est qu'il était sorcier lui aussi. Nous n'Avions aucun secret l'un pour l'autre. Il est d'ailleurs la seule personne avec qui j'ai partagé mes visions. Et quand on s'est embrassés pour la première fois, j'ai eu l'impression que le monde entier venait enfin de commencer à faire du sens. Comme si tout ce qui était venu avant était pour ce moment et tous les autres à venir.

Puis vint le cauchemar. Je ne me rappelle honnêtement plus si le rêves sont venus avant ou après mais quand j'ai entendu la nouvelle, mon monde s'est écroulé. Une matinée de Mars, je me rapelle encore de la brume sur la ville alors que j'attendais la voiture devant chez moi. Mon téléphone indiquait déjà une dizaine de minute de retard quand je suis rentré à nouveau dans la maison pour demander à ma mère de me déposer à l'école puisque Scott ne semblais pas arriver, ni répondre à son téléphone. Une fois arrivé à l'école, j'ai pu réalisé qu'il était même absent pour ça. Rien d'anormal vous me direz, et pourtant j'avais ce noeud à l'estomac qui laissait  présager le pire, ou ce noeud était-il là depuis la veille?

Une fois la journée terminée, je rentrais chez moi sur mon balais. Pas simple d'éviter d'être vu quand le soleil et encore là, mais j'avais besoin de me changer les idées. En chemin, je décidai de bifurquer vers la maison de mon petit ami. S'il était malade, je pourrais au moins lui remonter le moral. Je frappai à la porte. Aucune réponse. Je regardai par la fenêtre; aucun mouvement. Je pris mon téléphone et tentai de le rejoindre à nouveau. C'est sa mère qui me répondit. Sa mère qui répondit à son téléphone.

À la nouvelle de ce qui s'était passé, mes jambes ont cédé et je me suis retrouvé à genou sur pavé, sanglotant incontrôlablement pour ce qui m'a parut des heures. Ce ne fut que quelques minutes. J'ai enfoucher mon balais et j'ai filé à l'hôpital.

Malgré le fait que madame Herera m'ait dit qu'il n'y avait rien à faire, je me rendis à l'hôpital. Il y avait eu un accident, ce matin. Monsieur Herera... et Scott... se sont retrouvés dans un carambolage en direction de chez moi.

Alors que sa mère, avec autant de force que pouvait avoir une mère dans ces circonstances, me décrivait la théorie que les premiers répondants lui avait expliquée, mes sanglots se sont arrêté et j'ai vu l'accident. Comme si j'y étais. Comme un souvenir. Comme si je l'avais rêvé.

Les Obsèques. Ma mère qui me prend dans ses bras. Mon père qui n'est pas là avant deux semaines plus tard. La routine de l'école. La routine des sports. Le Quidditch. Plus rien n'avait de substance. Dans l'année qui suit on me dit qu'on part vers Londre... Je n'ai plus rien qui m'attache à cette ville de toute façon...


Je ne crois pas qu'il ait cinq stage au deuil. Du moins ce n'est pas comme ça que je l'ai vécu; que je le vis encore. Nous nous sommes installé à Londres en prévision de l'éventuel début de mon éducation magique supérieure. Le changement a fait du bien et m'a permis de reprendre du poil de la bête. J'ai lentement retrouvé l'envie et la passion pour ce que je fait mais il y a toujours cette rage qui bouillonne. Cette rage qui m'était familière mais que je ne reconnaissait pas. Celle que l'on rescent que lorsque quelque chose nous a été pris. Cette rage face à l'injustice et l'impuissance. Mais je ne suis pas impuissant.

Mon père est maintenant plus présent dans ma vie, ou peut-être me suis-je simplement habitué à un seuil de présence paternel si bas que cela m'apparait comme une amélioration. Avec mon entrée à Poudlard, je n'ai plus vraiment le temps pour tout ça de toute façon. Je passe mon énergie dans mes pratiques, dans le Quidditch. S'il y a bien une chose que j'ai apprise c'est qu'un Treadway ne fait jamais la même erreur deux fois. Et il est hors de questions que je me fasse prendre une autre personne que j'aime.

La première année a été essoufflante. Dix-sept ans, un pays encore nouveau, un monde entièrement peuplé de sorciers, la politique anglo-magique qui a encore moins de sens que le racisme de l'autre côté de l'océan. J'ai quand même pu y trouver ma place. La deuxième année a été mon année. Maintenant les professeurs savent de quoi je suis capable et je laisse ma marque. Maman semble même commencer à se retrouver des intérêts. Après tout ce qui est arrivé, qu'est-ce que les B.U.S.E pourrait bien faire de pire? Après cinq ans la blessure est moins vive et je respire bien à nouveau, même si les cauchemars, eux ne s'arrêtent pas. Mais ce n'est pas ça qui m'arrêtera. Rien ne m'arrêtera.