silhouettes (iris)

Nero pouvait sentir qu’Iris avait été affectée par son conflit avec  @Jameson Clearwater, tout comme il avait pu le sentir chez son meilleur ami, qui avait difficilement voulu lâcher l’affaire lorsqu’ils s’étaient vu au restaurant. Tous les deux tenaient à cette relation qu’ils avaient, et il semblait qu’ils avaient soufferts à leur manière de leur friction.
Si Nero compatissait, leur accrochage résidait très bas sur la liste de ses préoccupations actuelles, connaissant assez bien ses amis pour savoir qu’ils règleraient bien vite leurs différends, du moins si Jameson parvenait un jour à accepter la vérité qu’ils lui offraient.

Non, à l’heure actuelle, Nero avait bien d’autres raisons de s’angoisser. Il attendit patiemment qu’elle s’explique, s’accrochant aux rennes comme son seul point d’ancrage, peu rassuré par la manière dont Iris cherchait ses mots. Il avait du mal à comprendre la boule au creux de son estomac. Il était certain que s'il venait à parler, sa gorge serait trop nouée pour en sortir le moindre son. La fatigue des derniers mois le rattrapait à la vitesse de la lumière, soudainement décuplée par l’annonce d’Iris. Ça ne pouvait pas durer. C’était une chance que ça persiste aussi longtemps. Songea-t-il pour tenter de se rationaliser, une manière torturée de se calmer.

Enfin, après quelques secondes d’hésitation qui lui semblèrent être des heures, Iris lui expliqua le contexte. Un tout autre que celui que Nero avait imaginé, et si il était bien pire, Nero fut surpris d’en être pratiquement soulagé. Il se retourna vers son amie, les yeux remplis de questions, mais laissant la chance à Iris de les élucider. Le sujet était trop sévère pour que Nero songe à la couper dans sa lancée.

Il cligna des yeux quelques fois face à l’annonce que Nyéléni ait été une de ces épouses. Un paiement plus qu’un amour. Des frissons parcoururent la colonne de l’écossais, et il se repositionna sur sa selle pour chasser l’inconfort.

Alors que Nyéléni continuait son récit, Nero pencha la tête vers sa monture, observant le haut de la tête de l’animal alors qu’il écoutait l’histoire de son amie, qui ne semblait pas s’améliorer.  @Ima Soninké. Il eut à peine le temps d’enregistrer ce nom sur cette petite liste mentale qu’il gardait précieusement, que déjà elle lui annonçait pire.
Président du Magenmagot.
Sans trop réfléchir, Nero tira sur les rennes, stoppant son sombral au milieu du chemin. Il observa la monture d’Iris faire deux ou trois pas de plus avant de s’arrêter elle aussi, confuse que son compagnon de marche se soit arrêté.

Nero déglutit.
Il observa Iris, à quelques mètres de lui, et pourtant encore si loin. Il avait l’impression que la distance était impossible à détruire entre eux, pas depuis plusieurs mois, et à ce moment précis, il avait la sensation qu’il ne parviendrait jamais à retrouver ce qu’ils avaient.

Elle le repoussait?
Pourquoi devait-il toujours livrer combat… Combien d’épreuves la vie lui réservait-elle encore…
Une partie de lui avait envie de faire ressortir cette colère noire, ancienne, dormante mais toujours présente. Il avait envie de donner un coup de talon dans les flancs de la bête et de s’envoler, laisser Iris derrière, prétendre qu’il n’avait rien entendu de tout ça, prétendre que cette promenade n’était pas arrivée. Que Jameson n’avait pas fouillé. Prétendre qu’il n’était pas revenu d’Alexandrie. Laisser l’univers gagner.
Il serra les rennes dans sa main, les jointures blanchies par la force. Il fixa Iris longtemps, les yeux noirs d’un animal blessé, trahi. Oh… il était si fatigué.

Mais, il avait déjà laissé une femme dans sa vie s’éloigner. Il l’avait vu se distancer et n’avait rien fait, la laissant partir jusqu’à un point de non retour… il ne voulait pas répéter la même erreur. Il ne la laisserait pas s’éloigner sans se battre, sans faire d’efforts.

Il passa sa main froide sur sa mâchoire, rasée récemment grâce à la sortie improvisée de Jameson. Il laissa le silence s’installer entre eux, puis après un moment, fit retomber sa main sur sa cuisse, dans un mouvement d'abandon. D’un léger tapotement du flanc, le sombral se remit en marche, et sans un mot, Nero reprit place aux côtés d’Iris, là où il avait besoin d’être.

“J’ai été distant assez longtemps.” dit-il sobrement, les yeux rivés vers l’horizon. Il prit une grande inspiration. Ces vallées avaient quelque chose de spécial. Deux mois loin de la maison étaient suffisants pour lui rappeler ce qui lui manquait. Ce qui était facile à perdre.

“Comment on règle le problème?” demanda-t-il finalement, impliquant clairement qu’il ne songeait aller nulle part. Il hésita un instant avant de tourner son regard vers Iris, comme si il avait peur que la fixer trop directement la ferait fuir. Plus calme. Plus doux. Résigné, peut-être.

Ima Soninké. Nero se doutait qu’il regretterait bien vite le connaître, ou l’inverse.
Il savait qu’il entrait à nouveau dans la gueule d’un loup. Il se demanda combien de loups chercheraient encore à avoir sa peau.
“Alors, qu’est-ce que ça implique? Que veut-il de toi en retour?” La bile lui monta dans la bouche à ces paroles. Franchement, il ne voulait pas savoir, mais ses agissements dépendaient de la réponse d’Iris.

Il avait l’impression que son cerveau allait surchauffer. Lui qui craignait affronter le sujet de leur passé, il semblait que le sujet de leur futur était bien plus grave, et beaucoup moins prometteur.
“Te sortir de ta clandestinité? Ça ne va pas te mettre en danger?” Il avait tant de questions. Il se maudissait d’être parti si longtemps, même si le choix n’avait jamais été le sien. “Si il est si influent, ne va-t-il pas mettre une cible sur ton dos?”

Si Nero remarqua le sourire d’Iris, il n’osa pas en définir le sens, se doutant bien que c’était parce qu’elle ne s’attendait pas à une réaction similaire de sa part, presque gêné. Il s’en voulait d’avoir habitué son entourage à son caractère défensif.

Il l’écouta parler, le regard vague, ne voyant rien en particulier. Seule la mention d’Irvin lui tira une expression de dégoût mêlé à de la confusion. Son nom collait très mal à la liste des gens qu’Iris venait de lui étaler. Mais qu’est-ce qu’il me veut ce con. “Merci d’avoir couvert pour moi.” se contenta-t-il de dire, le dos droit, son expression ferme. Seuls ses yeux miroitaient sa tristesse. Quinze ans plus tôt, il avait fait des choix, et il en payait encore les conséquences.
Il savait qu’il était le seul à blâmer, et il ne se permettait pas de se morfondre sur son sort, quand des innocents souffraient d’injustices plus grandes sans les avoir méritées. Iris était une de ces personnes. “J’ai dit à tout le monde que j’ai décidé d’étirer mon voyage. Apparemment, la Croatie a perdu mes bagages.” Il le dit avec un air moqueur, mais son rire était jaune. “J’ai bel et bien été en Croatie, c’est déjà ça.” soupira-t-il. Il ne voulait pas encombrer Iris de ses histoires, elles n’étaient pas très joviales.

Il écouta dans les moindres détails ce qu’Iris avait à lui révéler sur  @Ima Soninké. Il devait se faire une carte mentale de ce qui allait se dérouler, tentant d’analyser le caractère et les intentions du Président. Le très peu d’informations qu’Iris pouvait lui fournir ne le rassurait guère.
“Comment t’as t-il retrouvé?” demanda-t-il, craignant qu’ils aient laissé des traces. Si il avait quitté le Mali il y a si longtemps, comment avait-il fait la connexion? Le faussaire avec qui il avait fait affaire ne lui avait jamais causé de problème, mais il y avait une première pour tout.

Iris continua son récit, auquel elle ajouta un bémol. Une sorte d’avertissement, ou du moins c’est ainsi que Nero le perçu. Il se retourna vers elle, faisant enfin face à son regard. Il l’observa un instant, cherchant à savoir ce qu’elle voulait dire par quelque chose de définitif.
“Ne t’en fais pas pour moi.” dit-il. Son ton était sans appel. Décisif, tranchant, comme si il y avait réfléchi pendant une très longue période.

Nero était fatigué. Fatigué de se faire bousculer. Fatigué de se faire balancer son propre avenir comme une épée au-dessus de sa tête. Azkaban d’un côté, la mort de l’autre. La torture, ou le danger de ses proches. Menaces après menaces, ordres après ordres.
Le bien et le mal, il avait depuis longtemps compris qu’aucun des deux côtés étaient sans reproche, et se doutait qu’Ima, sous ses prétextes de preux chevalier, cachait un jeu qui reviendrait les hanter aussi bien qu’Atoum avait su l’enchaîner.

Il savait que lorsque la situation en viendrait à l’urgence, il prendrait le mors aux dents.
Il n’avait qu’à attendre.
“Dis moi dès qu’il te recontacte à nouveau.” demanda-t-il, bien que ses paroles ne laissait pas vraiment place au refus.

Enfin, lorsqu’elle avoua vouloir l'emmener quelque part, Nero rapporta son regard sur elle, les sourcils légèrement froncés avec confusion. Cependant, quelque chose en lui semblait mieux respirer à cette idée. Malgré la lourdeur de leur conversation, il lui faisait confiance, et maintenant qu’il était résigné, il ne pouvait plus se torturer avant d’avoir des nouvelles de Soninke. Il sentit le coin de ses lèvres s’élever légèrement, intrigué. Elle ne rajouta rien, se contenta de le regarder.
Ce regard chaleureux lui avait manqué.
Son sourire s'agrandit presque imperceptivement, et il détourna le regard pour analyser l’horizon.
“On y est presque.” dit-il. Il pointa la vallée, où une tache sombre se découpait sur un ciel clair. Après ce château, il n’y avait qu’une chute libre vers l’océan.

Iris ne répondit pas réellement à sa question quant à l’arrivée d’Ima dans sa vie.
Ne m’en demande pas plus.
Les mots pincèrent.
Contrairement à  @Jameson Clearwater, qui préférait ruer dans les brancards à la moindre sensation de se faire cacher quelque chose, Nero encaissa le coup en silence, se referma intérieurement, rampant dans l’ombre de sa tanière comme un serpent.
Contrairement à son ami qui confrontait la situation directement au risque de tout faire exploser, Nero accepterait docilement, sans pour autant ne pas en être moins blessé, ne serait-ce que pour sauver le reste de leur amitié. Il se rappelait encore trop bien la manière dont elle et lui s’étaient quittés, il n’était pas prêt à raviver cette conversation.

Il se demandait tout de même pourquoi elle refusait de le laisser entrer dans le secret. Ce n’était là une autre preuve que leur relation avait été tordue, impossible à ramener à son état d’origine.
Son regard s'assombrit, et Nero reporta son regard sur l’horizon pour cacher sa déception, et sa colère envers un homme qu’il n’avait pas encore rencontré.

Elle plaisanta, avouant ne pas être capable de ne pas s’inquiéter pour lui, et si il ne tourna pas sa tête dans sa direction, il remarqua tout de même son petit sourire dans sa vision périphérique, lui arrachant à lui aussi un demi-sourire. Cette chaleur sympathique lui avait manqué. “Je ne vois pas du tout de quoi tu parles.” rétorqua-t-il le plus sérieux possible, même si dans ses yeux brillait une lueur taquine. Il risqua un regard vers Iris, amusé, avant de pointer devant eux.
“On y est.” dit-il. Les ruines n’étaient plus qu’à quelques centaines de mètres devant eux. “Tu te sens d’attaque pour un peu d’action?” demanda-t-il en se repositionnant solidement dans sa selle. Sans attendre sa réponse, il donna quelques coups de talon dans les flancs de sa monture, l’engageant dans un trot, puis un galop. Il se retourna sur son siège, accroché à la selle, ballotté par les grands mouvements de son sombral, pour voir si Iris suivait. Il ne put empêcher un énorme sourire de se dessiner sur ses lèvres, heureux de pouvoir partager l’un des rares moments de sa vie où il se sentait presque en paix.

Enfin lorsque les derniers mètres furent franchis, Nero tira sur ses rênes pour ralentir et démonter. Il agrippa les rennes de la monture d’Iris pour la stabiliser, le temps que son amie descende à son tour, et guida les animaux à un poteau non loin.

Les ruines formaient un mélange de vieux et de neuf. La majorité de la structure du château avait été érodée par le temps, la façade donnant sur la mer écroulée presque dans son entièreté. La végétation avait repris son droit, des arbres poussant à travers les vestiges. Contrastant avec le reste, entre les murs, quelques éléments avaient visiblement été installés dans les dernières années, trahissant un campement. Un poteau d’attache pour chevaux avec un abreuvoir rustique, un endroit pour un feu, un coffre en bois…

Nero soupira, observant autour de lui. Cela faisait un moment qu’il n’était pas venu.
Il se dirigea vers le coffre, entra le code pour le cadena, puis déverouilla le reste avec sa baguette. De nature prudente, il ne voulait ni sorcier ni moldu dans ses affaires, et préférait user de toutes les méthodes qu’il connaissait.

Il se pencha pour fouiller la caisse, vérifiant que tous les items étaient encore présents, en sortant le contenu au fur et à mesure pour trouver ce qu’il cherchait.
Divers morceaux d’équipement tactique, couteau de plongée, arme à feu, munitions, une poche de gallions, une lampe de poche, un flacon de plantes magiques séchées nécessaires pour un anti-venin… un ramassis d’objets de survie, planqué en prévention d’un mauvais jour de trop. Un peu de nourriture non-périssable, quelques bouteilles d’eau et du thé. Il poussa dans un coin l’inventaire du survivaliste, essayant de ne pas porter attention à l’arme à feu et tira du coffre une grande couverture à carreau.

Il retourna auprès d’Iris, en profitant pour regarder l’horizon. Il inspira l’air salin avec une sérénité peu contenue, son expiration créant des volutes de vapeur dans l’air froid. “Je peux nous démarrer un feu, si tu veux. J’ai un peu de thé.” dit-il en retournant son attention vers Iris à nouveau. En croisant son regard, il se souvint qu’elle avait mentionné un endroit où elle voulait l'emmener.
“Oh, j’oubliais, tu voulais qu’on aille quelque part.” Il déposa la couverture pliée dans l’herbe, près des pierres, empilées pour contenir un feu, qui n’avaient visiblement pas servi depuis longtemps.
“Tu peux nous transplanner tous les deux?” demanda-t-il en se redressant, se demandant bien où elle prévoyait aller.

Nero fronça les sourcils, confus, alors qu’Iris se dirigeait vers la couverture qu’il avait posée.
Elle l’invita à le suivre et il le fit docilement, ne comprenant toujours pas où elle allait.

Le monde du Rêve? C’était une magie qu’il ne connaissait pas: même à travers ses voyages et son expérience de la magie noire, Nero avait toujours travaillé dans le tangible.
L’écossais écouta les instructions d’Iris attentivement, et si il n’était pas sceptique de ce qu’elle lui racontait, il l’était quant à ses capacités à lui. La paix intérieure était quelque chose à laquelle il avait renoncé depuis longtemps, et il doutait pouvoir la retrouver aussi facilement qu’en claquant des doigts.

Il prit place sur la couverture en face d’elle, incertain. Il ferma les yeux, sentant le toucher délicat d’Iris entre ses sourcils. Il inspira profondément, tentant de connecter, sans trop savoir comment. Tentant de faire le vide, sans trop en être capable.
Nero pouvait encore entendre les vagues, et le cliquetis des selles des sombrals plus loin.  
Il avait l’impression de chercher un phare dans la brume, sans sens de l’orientation.
Après une minute, qui sembla lui paraître comme des heures, Nero rouvrit les yeux, frustré. Il voulait tant la suivre dans son univers, mais il ne savait pas si il en serait capable.

Il observa la sorcière devant elle. Délicate, et pourtant en contrôle. Elle contrastait avec lui.
Ses yeux glissèrent jusqu’à sa main libre, posée près de son corps. Nero mijota son idée quelques secondes, avant de céder. Il se pencha vers l’avant, aggripant la main d’Iris dans la sienne.
Il ferma les yeux à nouveau, se concentrant sur la chaleur de sa paume.
Prit une grande inspiration.

Suis moi...

Il avait trouvé son phare.

Lorsqu’il ouvrit les yeux, il était ailleurs.
Le froid de décembre avait été remplacé par une chaleur agréable, mais déroutante.
Il ne put empêcher un mouvement de recul vers l’arrière, comme pour solidifier une posture de défense. Soudainement sous le qui-vive, il ne remarqua la présence de Nyéléni, sa main toujours dans la sienne, qu’après avoir balayé l’endroit du regard.

Ils se tenaient sur des marches. L’écossais avait beau plisser des yeux, son regard ne s’étendait pas aussi loin que ce qu’il aurait voulu, stoppé par les bords flous d’un souvenir. Constamment aux aguets dans une terre étrangère, Nero avait de la difficulté à déprogrammer cette réaction, la tension ancrée dans son corps comme une mémoire musculaire.

Mais ne voyant aucune menace apparente, il ramena son attention vers son amie, qui semblait plus en paix qu’il ne l’avait vu depuis longtemps. Différente, aussi. Son accoutrement, léger et soigné. Même sa coiffure était différente. Sans réellement le réaliser, il passa plusieurs secondes à l’analyser de la tête aux pieds, enregistrant chaque détail de son apparence, jusqu’au bijou sur son bras, et l’éclat dans ses yeux. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais rien ne sortit.

Alors que Nyéléni commentait avec amusement sur l’endroit, le regard de l’homme suivi la provenance de la voix, à l’intérieur, intelligible, mais il se doutait qu’il s’agissait de la Nana en question, celle dont Nyéléni lui avait souvent parlé. “Mieux qu’elle ne sorte pas, dans ce cas.” commenta-t-il en retour, à mi-chemin entre de l’amusement et de la confusion, se demandant si elle pourrait réellement sortir de la maison. Pourrait-il la rencontrer, si Nyéléni le voulait? Sa concentration était fragmentée, bien qu’il voulait porter attention à son accompagnatrice, ses sens étaient attaqués de partout, comme un enfant surstimulé.

Le passeur avait été témoin de plusieurs sortes de magies, allant des plus vieilles aux plus sombres, mais il était actuellement dans un territoire totalement inconnu.

“Où vas-tu, habituellement?” demanda-t-il, ramenant son attention vers son amie, ayant entendu d’une oreille distraite ce qu’elle venait de dire. Il nota encore une fois son apparence différente de celle qu’il avait quitté dans la vraie vie. Même si il ne l’avait jamais vu ainsi, quelque chose chez elle lui semblait familier.