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Archibald Finley

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INFOS
FICHE DE PERSO



Dossier Confidentiel - n° 46-11-08

Archibald Finley



 

    I hate bullies. I don't care where they from.


Dossier Administratif

Identité : Archibald Logan Elliott Finley

Date et Lieu de naissance : Archi est né le 17 octobre 1985, à Inverness en Ecosse). Il est donc âgé de 37 ans.

Statut civil : Les clichés ne viennent pas de nulle part : en bon flic aux journées interminables et aux traumas psychologiques hérités de quotidiens difficiles face à la misère humaine autant que face à sa cruauté, Archi est célibataire. Les relations longues sont rarement viables avec un tel métier, et plus encore avec un voyant instable.

Scolarité : Aventureux, casse-cou, pour ne pas dire bagarreur et tête brulée, sans surprise Archibald a été envoyé à Gryffondor à son entrée à Poudlard. Il a choisi Sécurité Magique pour ses MULOTs, et a été sans surprise membre du Club de Duel pour évacuer son trop plein d'impulsivité et de combativité. Sportif plus que cérébral, il a été également poursuiveur remplaçant dans l'équipe de Quidditch à partir de sa deuxième année, mais il n'a joué que quatorze matchs sur toute sa scolarité.

Profession : Tireur d'élite de Baguette Magique au sein de la Brigade de Police Magique (BPM)

Baguette magique : Baguette en bois de chêne rouge, de 24,7 cm, dotée d'un coeur en Crin de Sombral, elle est idéale pour les sorciers au caractère vif, souvent destinés à devenir d'excellents duellistes. Le crin de Sombral choisit souvent les individus ayant affronté la Mort, ce qui est plus que le cas chez Archibald notamment au travers de son don de voyance, ou plutôt sa malédiction de son point de vue.

Famille : Archibald est le fils de Logan Finley et Maery McTaggert, tous deux écossais. Son père est un sorcier sang pur d'une longue lignée, les Finley ayant une vaste généalogie historique. Sa mère est une moldue de la classe moyenne. Etonnemment, Archibald n'a jamais vraiment su comment ses parents s'étaient rencontrés et mis ensemble, ou du moins, il n'a jamais cru la version officielle que ces derniers leurs ont raconté, à lui et sa fratrie. Car Archibald n'est que le cadet, le dernier né d'un trio dont il est le seul mâle. Au-dessus de lui, deux soeurs,

Hérédité du sang : Sang-Mêlé : son père est un sorcier et sa mère une moldue, tous deux d'origine écossaise.

Particularité magique : Voyant de niveau 2


Bilan psychologique

Caractère : Vaste sujet que le caractère d'Archibald, paradoxe ambulant. Archibald est un solitaire sociable. Archétype du cowboy solitaire, il n'a pourtant aucun mal à opérer en meute avec ses collègues Tireurs d'élite, adorant même véritablement cet espèce d'esprit de corps des vieux loups hargneux de la Brigade qui font la loi et l'ordre comme bon leur semble sur le terrain. Débarquer en bande dans un club clandestin de trafiquants de potions et de drogues magiques, ou plus encore de trafiquants d'enfants ou de créatures, pour tout exploser avec méthode et brutalité et abuser de son insigne pour faire justice, sans jamais trop franchir la ligne pour la garder, il adore. S'enquiller des bouteilles au pub du coin avec les collègues, aussi. Mais il est incapable de vivre en société tous les jours, et c'est en cela qu'il est aussi un vrai solitaire.
Sorti de ces contextes de travail, il a besoin d'espace, de silence et d'alcool, pour broyer du noir en paix, à défaut d'avoir une véritable paix de l'esprit de par ses visions intrusives et imprévisibles. Il est tout autant capable d'opérer en solitaire si l'envie lui chante, et que son intuition - bien optimisée par ses visions - le presse de suivre une piste, s'il ne tient plus en place. Parfois, pour taire les silhouettes qui passent dans son champ de vision en traversant les murs, ou les signes de voyance au fond de son verre, il préfère partir dans les ruelles sombres et dénicher un criminel pour agir et rester maître de ses esprits.
Plus que toute autre chose, Archibald carbure à la traque et à la bagarre. C'est un dépressif actif, à l'image de bien des collègues de la police, et qui n'enchaîne les jours que parce que son métier le tient avant le reste. Le sentiment d'utilité, et de défoulement tout à la fois, sont garants de son envie de se lever chaque jour. Les bas fonds du monde sorcier, les bouges glauques, les mafieux à secouer, les tripôts à renverser, c'est son quotidien et malheureusement il adore ça, il s'y sent comme un poisson dans l'eau, parce que l'adrénaline du danger le fait se sentir vivant et le raccroche aussi et surtout à la réalité, la "vraie". Quand un sortilège de mort frôle le sourcil ça réveille rapidement, ça évite de se laisser happer par la vision soudaine d'une enfant morte qui veut lui parler, et à la place c'est parti pour la baston.
Car il faut dire que son gros problème, a toujours été cette malédiction de voyance. Depuis sa naissance, cela ne lui a causé que des ennuis, et le seul moyen qu'il a trouvé pour canaliser leurs effets, a été la police, pour espérer en tirer quelque chose de positif. Cela ne marche pas tout le temps, clairement, car tout est affaire d'interprétation, et parfois Archibald, l'esprit embrumé par l'alcool et la gueule de bois de la veille, interprète mal, ou pas assez vite. Il a dû s'imposer un code très strict de gestion de ses visions pour éviter de tout prendre au pied de la lettre comme ce fut le cas par le passé, ce qui causa tous ses malheurs et ses traumatismes les plus vifs. La culpabilité motive son envie d'action. Il a l'impression d'agir en cassant des gueules à coups de Baguette pour sauver des vies innocentes, et de payer ses fautes passées, tout en sachant au fond que ça ne marche pas comme ça. En bonne autoflagellation, Archi s'est donc noyé dans son métier, et s'interdit au fond toute vie personnelle pour éviter de réitérer ses erreurs.
Désinvolte car pouvant mourir du jour au lendemain face à un crétin plus rapide en duel - bien que pour le moment il n'ait pas trouvé meilleur duelliste que lui dans le camp criminel, il ne les estime existants que parmi ses collègues de même rang - Archibald n'est pas un mauvais bougre, il est juste indifférent - en apparence au moins - à beaucoup de choses, fuyard de relations sociales trop profondes (toujours peur de voir des choses sur ses proches qu'il n'est pas censé savoir) en-dehors de ses camarades des Tireurs.
Il est courageux, sans être inconscient malgré ce que son comportement peut faire croire - et c'est là qu'il est fort, son attitude de policier presque alcoolique cache son expérience et sa vivacité - car il n'est pas un si talentueux duelliste sans raison : en combat, en sport, en réflexes globalement et en tactiques terrain, c'est un prodige qui pense différemment, out of the box, comme on dit, et c'est bien son seul talent d'ailleurs que d'être un très bon guerrier de rue. La stratégie aux penseurs, l'opérationnel pour lui. Sa réputation en témoigne après plus d'une décennie de criminels expédiés à Azkaban en piteux état même quand lui seul, ou lui et son équipe, étaient en infériorité numérique. Un petit Napoléon du terrain en terme d'intervention d'élite. A toute situation dangereuse et extrême vous pouvez compter sur lui, il n'attend que ça : se challenger dans le danger, prendre à revers tout un contingent de trous du cul et les mettre à terre à trois contre dix ou à un contre cinq, juste parce qu'il aura étudié le terrain et anticipé des plans d'attaque efficaces. Il est connu comme le loup blanc et nombre de mafieux de bas et moyens étages préfèrent fuir que de l'affronter lorsqu'ils apprennent que Finley leur colle au cul et va débouler. Seuls les plus coriaces veulent aller au contact et c'est là qu'il s'éclate le plus.
Archibald est tout sauf ambitieux, et cela vaut la peine d'être noté, car plusieurs fois ses bons résultats de Tireur d'élite ont poussé ses supérieurs à lui proposer des promotions, qu'il a toujours refusées. Il aime le terrain, avoir les mains dans le cambouis, frôler la ligne, ne jamais avoir d'horaires fixes, et devenir gratte-papier ne l'intéresse absolument pas, il se flinguerait au Kedavra au bout de trois jours. A son âge actuel de 37 ans, il aurait dû être au moins lieutenant, si ce n'est capitaine de police. Paradoxalement, d'autres supérieurs hiérarchiques un peu moins au fait des enjeux terrain comme ses supérieurs directs compréhensifs et qui généralement le couvrent, aimeraient le virer du fait de ses exploits souvent borderline et ne faisant pas bonne presse, mais ses faits d'armes le rendent presque intouchable car nécessaires au service, comme ses collègues.
Bien sûr, une fois dans son cercle d'ami, Archi est du genre loyal et on peut compter sur lui. Il paraîtra toujours distant à sa manière, mais ceux qui auront appris à le connaître savent qu'il est une valeur sûre et capable de transgresser toutes les lois pour aider quelqu'un à qui il tient, quitte à se mettre dans le pétrin. C'est un peu un art de vivre chez lui de toute façon alors un peu plus ou un peu moins.

Patronus : Un berger allemand

Miroir de Risèd : Lui et ses deux soeurs, heureux à rigoler ensemble

Epouvantard : Une meute de loup-garous qui le submerge en nombre

Particularités : Archibald a tout d'abord un accent écossais marqué, agrémenté d'une fâcheuse tendance à mal articuler quand il est dans ses mauvais jours et que communiquer avec ses semblables est une corvée. Il a clairement l'accent des quartiers populaires écossais, moldus comme sorciers ayant étonnamment ce trait commun par la classe sociale.
Il porte toujours un chapeau melon abimé, car malgré sa dégaine de cowboy sorcier il reste relativement distingué dans ses tenues vestimentaires, représentant de ses fonctions policières.
Il a forcément des séquelles mentales du fait de ses visions, quand bien même il a appris à atténuer leurs effets pouvant rendre fou par confusion entre réalité et illusions, de fait il est assez bourru et solitaire, et a parfois des attitudes étranges pour autrui (regards trainant sur du vide ou des objets, absences car à l'écoute de voix provenant de sa voyance, etc.).
Du fait de son métier dangereux, et de son propre caractère de casse-cou, il a pas mal de cicatrices sur le corps, certaines ayant disparu grâce à des potions ou sortilèges médicomagiques, et d'autres trop graves qui persistent sur son épiderme. Les pires étant bien sûr celles de l'âme, les invisibles.
Enfin, contrairement à la majorité qui porte sa baguette en poche intérieure de veste, lui porte la sienne à sa ceinture le long de sa cuisse. Sa démarche et sa posture, souvent sur le qui-vive, rendent sa silhouette atypique et reconnaissable. Mais bien loin des considérations de style, c'est surtout parce qu'il s'est rendu compte que cela le rendait définitivement plus rapide pour réagir face aux criminels et mafieux lui tombant dessus tous les quatre matins dans les ruelles sombres où il part dénicher les hors-la-loi les plus coriaces sur demande du Ministère. Archibald, c'est le Lucky Luke du monde sorcier, même si personne à part lui et quelques Sang-Mêlés ne sait qui est Lucky Luke.


Derrière l'écran

Qui es-tu ? : Alek dans le monde RPG, pour Alexandre (captain obvious here i am).

Faceclaim & Crédits : Josh Hartnett déterré de sa retraite, crédits fire & blood pour les gifs profil et signature, et Ozzy (moi) pour le vava.

Trigger Warnings : Violence physique, deuil, jeux psychologiques perturbants (visions)

Comment avez-vous connu le forum? : Sur un forum répertoire de forums RPG mais je sais plus lequel car ça fait un moment que je zone ici pour m'imprégner des annexes  :eye:

Un petit plus ? :  Trop heureux d'avoir trouvé ce forum  Archibald Finley  380783956  fire  Archibald Finley  413236525

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FICHE DE PERSO

Dossier Confidentiel - n° 46-11-08

Archibald E. Finley






I hate bullies. I don't care where they from.


Histoire de Archibald Finley




Ouvre bien tes oreilles que j'te raconte un peu

cette nuit dans mon sommeil,
j'ai fait un rêve affreux


Vacances scolaires de la Toussaint - 1997

« Roaaaar ! Ahouahouuuu ! Grrr ! » « Mais qu'est-ce que tu traficotes encore Archie ? » Talia rit et je rougis, mais pas longtemps. On a rarement honte longtemps, quand on a que douze ans. Aussi je gardai mes mains en l'air, les doigts crispés en de terrifiantes griffes crochues, et les dents rageuses. « J'suis un loup-garou, regarde ! Roaaar ! » m'exclamai-je tout excité en tenant mon rôle face au grand miroir du salon. Ce dernier reflétait littéralement une créature mi-enfant humain mi-loup, un loup-garou en somme, pour de vrai. Je voyais sa fourrure aux variations de gris, les yeux jaunes me fixaient parce que je me fixais dans ce miroir, et chaque rugissement que je poussais se répercutait dans la glace avec un ton guttural terrifiant. Un rugissement bestial que j'étais visiblement seul à entendre, ou à voir.

« Adorable loupiot, » s'amusa ma grande soeur, la plus aînée de la fratrie, en m'ébouriffant les cheveux. Dans le miroir, mes oreilles canines s'abaissèrent sous sa main affectueuse et un gémissement mi-agacé mi-ronronnant m'échappa quand elle embrassa ma joue ronde contre mon gré, comme souvent elle aimait faire. « Tu sais où est maman ? J'ai besoin d'aide pour mes devoirs, la métamorphose théorique c'est son truc. » Je lui répondis d'un rugissement plus fort encore, du moins pour moi, tentant une dernière fois de lui faire voir à quel point j'étais un magnifique mais terrifiant lycan comme dans les histoires que nos parents me lisaient le soir. En vain. « J'AI LES RESULTATS ! JE SUIS PRISE DANS L'EQUIPE DE QUIDDITCH ! MAMAAAAN ! » Même pas le temps de comprendre, Sinsey venait de traverser le salon comme une tornade dans sa tenue de Quidditch, balai en main. Je la regardai partir dans le couloir plus loin, et reportai mon attention sur le miroir.

Je faillis sursauter. Face à moi, autour de ce moi-loup, d'autres loup-garous. Des grands, des adultes, des énormes lycans effrayants. Je virevoltai comme par peur qu'ils soient réels dans le salon, mais me rassurai en voyant que j'étais seul. Le petit coeur battant tout de même d'une inquiétude étrange. Je m'avançai vers le miroir mural, celui où papa avait l'habitude de se contempler avant de partir au travail pour s'assurer que sa cravate et tout son ensemble tenaient la route. Je tendis la main vers la glace, comme pour espérer caresser les autres loups qui entouraient mon alter-ego à fourrure. Mais l'un d'eux bondit brusquement pour me mordre et percuta la vitre si violemment que j'en tombai en arrière et me fis très mal au dos et à la tête. Bientôt mes pleurs emplirent le salon et les salles alentours. Toute la maison se précipita auprès de moi pour me consoler. Quand je regardai le miroir de nouveau depuis les épaules de ma mère et l'étreinte de mes deux soeurs, il n'y avait plus que moi et cette famille d'apparence heureuse. A douze ans, ce genre de bonheur suffisait à faire oublier les petits bobos, même ceux annonciateurs de grands malheurs.


Y avait des loups dehors, des grands loups carnivores

Qui s'étaient entendus, pour nous manger tout crus


Vacances scolaires de la Toussaint - 1997 - Quelques jours plus tard

« Roooh arrête un peu avec tes loups ! Maman Archie recommence ! » s'énerva Sinsey en coiffant ses longs cheveux devant son miroir de chambre. « Mais c'est vrai ! » m'insurgeai-je, à deux doigts de pleurer après la colère empourprant de nouveau mes joues. Si Talia, l'aînée, avait toujours été tendre avec moi, Sinsey elle, était en pleine fin d'adolescence, première année à Poudlard, en plein âge bête, même si à douze ans je ne savais pas encore vraiment ce que ça voulait dire. Je tremblais de colère parce qu'on ne me croyait pas, mais aussi un peu de peur, parce que je voyais dans son reflet, ce loup-garou adulte qui ne cessait d'apparaître et de disparaître dans les reflets de surfaces de tout objet le permettant dans la maison. Si au début j'avais trouvé ça amusant, me croyant grand et fort comme un lycan, au fil des jours et des sursauts j'avais fini par en avoir peur.

C'était trop réaliste, trop souvent. Pourquoi personne ne voyait ça comme moi ? Pourquoi personne n'entendait ce sifflement lointain, semblable à un hurlement canin, dans le creux de mes tympans ? Pourquoi personne ne voyait l'un de ces lycans traverser le couloir quand j'en sortais à peine, le temps d'un regard dans mon dos ? « Mais y a des loups dans la maison ! C'est vrai ! Je mens pas ! »  « T'es relou Archie, va jouer ailleurs j'ai autre chose à faire ! On a tous les enchantements de protection qu'il faut, surtout pour des choses qui n'existent pas t'en fais pas, » railla-t-elle.
Je lui tirai la langue et m'en retournai voir Talia. Mais sous la douche, je dus faire demi-tour et retrouver ma chambre et mon lit où je me réfugiai en boudant sous la couette avec mon livre de chevet.

« Coucou par ici... il paraît qu'il y aurait un problème de loup ? » Je grognai. Mais au fond j'étais content que maman vienne s'asseoir sur le bord du lit pour me voir. Elle écarta la couette pour voir mon visage. « Quand est-ce que papa rentre ?  » « Dans deux jours. Tu sais bien qu'il est en voyage pour le travail. N'aie pas peur, ces loups n'existent pas, comme les chiffres de la dernière fois. Tu as toujours eu un peu trop d'imagination petit vaurien, mmh ? » me taquina-t-elle en posant son index sur mon nez un instant avec un sourire affectueux et rassurant. « C'est sûrement de ma faute, à force de te chanter ces comptines de mon monde. Le Petit Chaperon Rouge et autres chansons... où c'est vrai qu'il y a beaucoup trop de loups ! On va remédier à ça avec quelque chose de plus... serein ! » Elle caressa mon front et prit un livre pour me lire une histoire et espérer me calmer. Cela marcha. Du moins temporairement. Car soudain un cri strident perça le calme nocturne. Je m'assis brusquement et ma mère se retourna vers la porte. Sinsey venait de hurler mais pire encore un rugissement avait suivi, puis un autre, et d'autres cris. Et le chaos. Et le carnage. La terreur me glaça d'une manière que je ne devais plus jamais oublier.

C'est pas très rigolo, comme je m'étais caché

Sans faire de vieux os, c'est toi qu'ils ont mangé


« Vous êtes sûre que vous ne pouvez pas le garder plus longtemps ? » « Monsieur Finley, Archibald a déjà passé plus de sept mois chez nous et... il a fait de gros progrès. Certes il ne parle plus beaucoup mais il n'y a rien de plus que nous puissions faire... il ne semble pas souffrir de troubles justifiant de demeurer ici... d'autres personnes ont besoin d'une chambre... des cas bien plus graves... » Philius Finley ne dit rien mais n'en pensait pas moins. Résigné, il récupéra son fils. Moi. Cet enfant devenu indésirable à présent qu'il devrait m'éduquer seul. Enfin, nous éduquer seul, moi et Talia.

Mais comptait-elle vraiment à présent qu'elle était destinée à résider à vie à Ste Mangouste, à l'état de presque légume, et de surcroit devenue lycane des suites des innombrables blessures qu'ils lui avaient infligée. Elle aurait dû mourir, comme Sinsey, si la Brigade de Police Magique n'était pas arrivée à temps. Bilan, deux mortes, ma mère et ma plus jeune  soeur, et deux blessés graves, Talia et moi, aux séquelles irréversibles pour elle, que ce soit physiquement comme moralement, et avant tout morales et psychologiques pour moi, qui avait été le plus épargné. Je ne devais mon salut qu'à elles, ma mère nous ayant cachés comme elle avait pu pour affronter les intrus, et Talia ayant dû prendre le relais pour me protéger lorsque son corps sans vie était tombé au loin. A dix-sept ans elle était sortie de notre cachette pour gagner du temps et me sauver la mise, à dix-sept ans sa vie était détruite, sans le luxe de la mort pour épargner la souffrance.

« Après-demain tu rejoindras l'internat, j'ai réussi à te trouver une place. Tu dois retrouver le contact avec l'extérieur, avec d'autres enfants de ton âge. » Papa était dépassé. Brisé. Mais trop orgueilleux et embourbé dans les moeurs de bienséance pour rien laisser paraître, hormis sa distance amplifiée et son incapacité bien visible à gérer seul un gamin lié indirectement au carnage. Un gamin qu'il peinait à regarder en face. Un gamin contre qui il ne pouvait s'empêcher d'avoir de la rancoeur, pour ces visions jamais prises au sérieux auparavant et qui auraient pu empêcher tout ça. La faute à qui au fond ? A tous, et donc à personne. Mais c'était insupportable de ne pas avoir de bouc émissaire quand on était englué dans une telle douleur, un tel choc. J'étais le seul choix possible en la matière.

Finalement, peu avant le départ il s'était agenouillé face à moi. « Ecoute-moi bien. Tes... visions... tu dois les garder pour toi. Tu dois les ignorer. Les voyants ne sont jamais bien vus, dans aucun des deux mondes. J'ai consulté des spécialistes ces derniers mois et ils sont catégoriques : tu ne dois accorder aucun crédit à ces choses. Leur interprétation est trop hasardeuse et donc dangereuse. » Il était toujours aussi calme, pragmatique. On aurait dit qu'il parlait du bulletin météo ou d'une note scientifique magique classique. « Je peux pas rester avec toi ? Comme... comme avant ? » J'avais peur. Peur de me retrouver seul au milieu d'inconnus. J'avais peur de tout, à vrai dire. « Comme avant n'existe plus Archibald. Je dois travailler je ne peux pas te garder. Il va falloir... il va falloir que tu te conduise comme un homme maintenant. » Je ne sais pas comment te garder. C'était plutôt ça, le fond du problème derrière cet accent Ecossais à couper au couteau qui était le sien, et le mien par la même occasion. Je n'ai pas insisté. Je savais que ce n'était pas une question de pouvoir mais de volonté. Alors j'ai rejoint l'internat. J'ai retrouvé le monde normal ou presque et je me suis fait violence pour tracer ma voie.

Mais c'est épouvantable,
tu es impardonnable

Raconte, s'il-te-plaît, c'qui s'est passé après


« Comprenez-moi bien, M. Finley. La prochaine fois, ce sera le renvoi, me suis-je bien fait comprendre ? » « C'est ces tocards que vous d'vriez renvoyer ! Ils harcelaient les premières années, ils ont eu c'qu'ils méritaient ! Pas faute de les avoir prévenus plusieurs fois en plus. » Affalé dans la chaise face au directeur de Poudlard, l'âge bête perdurait comme un été indien dans ma caboche. La testostérone et le besoin de faire mes preuves n'étaient pas loin derrière. « Baissez d'un ton ou votre impertinence va me rendre moins clément que prévu ! »

Je m'enfonçai sur ma chaise, ravalant d'autres paroles amères, et croisai mes mains encore scintillantes d'écailles de sirènes par endroit. « De ce qu'on m'a rapporté, vous avez utilisé des potions que vous avez volées dans la salle de classe, pour enfumer les septièmes années et les attaquer par surprise dans les toilettes du troisième étage où, selon vos propres mots, ils "maltraitaient des premières années pour le plaisir". » « J'suis plein d'choses m'sieur, mais certainement pas un menteur. Demandez à d'autres élèves, c'était pas leurs premières victimes. Y a des profs qui les tolère parce que leurs parents sont haut placés, vous l'savez très bien. Alors on a agi c'est tout. Mais c'est pas la faute de Donagan, c'est moi qui l'ai embarqué pour m'aider. »

« Il est dommage que cela vous vaille de mauvais points sur votre dossier scolaire. Je ne peux pas ne pas faire mention de ce nouvel incident, c'est déjà le quatrième depuis le début de l'année, et je ne compte pas les précédentes. Vous ne pourrez pas tirer sur la corde de vos circonstances atténuantes familiales éternellement pour vous en sortir, tôt ou tard on n'atténuera plus les sentences. » Blablabla. Vire-moi ou laisse-moi retourner en cours je m'en fous. Si c'était à refaire je le referais. Casser la gueule à ces crétins m'avait fait un bien fou et désormais ce bizutage allait cesser au moins jusqu'à la fin de cette année. S'ils recommençaient, je serais de nouveau là pour leur tomber sur le coin de la tronche. « Néanmoins, le fait de parvenir à prendre le dessus sur des étudiants de trois ans vos aînés et de surcroit en surnombre aurait pu, dans un autre monde, être une appréciation valorisante pour vos ambitions dans la police magique. Enfin, si vous avez toujours ce projet de carrière bien sûr, mh ? » « Oui, m'sieur. » Le directeur marmonna en consultant le reste de mon dossier. Pour ma part, je m'ennuyais, habitué des remontrances. « Dites-moi... comment avez-vous fait pour les désarmer si vite ? Et bon sang qu'avez-vous dit à Goramond ? On l'a retrouvé complètement tétanisé sous un lavabo. » Je me forçai à ne pas trahir d'un seul mouvement le malaise léger qui s'empara de moi. Les visions, bien sûr. Des signes, des allégories, des métaphores parfois glauques, m'avaient mené sur la voie pour savoir comment enfoncer le clou moralement contre mes adversaires.

« Aucun mérite m'sieur. Ils ont p'tetre tous des bonnes notes en cours mais ils sont aussi vivaces que des boursoufs en pleine digestion. Ma grand-mère moldue aurait pu les désarmer. » Je vis que le directeur eut envie de rire mais il s'en abstint. « Ce n'est pas la réputation qu'on me fait de Miss Tragart, qui excelle au club de duel. » Je haussai les épaules. Je préférais atténuer mes exploits que de voir quiconque creuser plus avant sur le pourquoi du comment. Personne ne savait ici pour mon don de voyance et je tenais à ce que cela reste ainsi, je passais déjà assez pour un anormal social comme ça. « Bien pour ça que c'est la première que j'ai neutralisée. Quand y a plus d'chef les soldats se dispersent. Après ça a été facile de les avoir même à deux contre quatre. Les potions de vapeur, un p'tit Glacius sur le sol à leur insu juste avant l'attaque et ils sont tombés comme des mouches. L'effet de surprise c'est 80% de la victoire finale. C'est le point faible du prédateur. Un prédateur pense jamais qu'il peut devenir une proie à son tour. Ils étaient trop confiant là, en train de bizuter des plus faibles, qu'ils ont pas pensé un instant que d'autres pouvaient leur tomber sur la gueule. »

Je me tus. J'avais trop parlé. Je m'étais même relevé sur mon siège et avancé vers le bureau avec une certaine passion, avec un peu trop de zèle soudainement, trop ravi d'expliquer ma facilité à tactiquement les dominer. Moi, je ne me faisais jamais surprendre. Plus depuis l'attaque qui avait ravagé ma famille. J'étais sur le qui-vive, je ne faisais que peu confiance aux gens, je voyais d'abord le pire en eux avant d'accepter le meilleur, et ça me préservait de me faire avoir par des tocards pareil. Les premiers qui avaient essayé de me bizuter durant ma première année avaient compris leur erreur. Certes j'avais pris cher, mais je les avais embarqué avec moi dans l'humiliation et la douleur, jusqu'à mordre au sang la main d'un de mes assaillants. La survie. Non je ne me laisserais plus jamais surprendre.

« Je vois... » Le directeur ôta ses lunettes et soupira, de ce soupir qui résume à lui seul la résignation face à un étudiant problématique malgré lui. Consumé par une colère inévitable, un trauma qu'il fallait donc que l'enseignement canalise subtilement au lieu d'affronter frontalement. « M. Finley, il vous reste trois années à Poudlard, et parti comme vous êtes votre dossier sera refusé dans toutes les administrations sorcières. Les notes moyennes c'est une chose mais votre comportement... c'est ça votre pire ennemi. Or votre avenir me tient à coeur, comme chaque étudiant de cette école. Faisons un pacte voulez-vous. Si d'autres envies de faire justice vous-mêmes pour vous défouler vous prennent, venez d'abord m'en parler pour que je juge moi-même de la situation et punisse ceux qui le méritent correctement. En échange, si vous parvenez à vous tenir jusqu'à la fin de vos MULOTs, je m'engage à promouvoir votre dossier du mieux que je pourrai pour que vous réalisiez votre rêve, lettres de recommandations à la clef autant qu'il vous en faudra. Vous avez le profil d'un policier, vous en avez le talent et déjà l'insupportable mentalité, et par expérience je sais que les... profils comme le vôtre finissent par oeuvrer du mauvais côté de la ligne s'ils ne sont pas où leurs talents méritent de les mener. Il serait dommage que quelques erreurs de jeunesse vous condamnent à une vie malheureuse. Ne pensez-vous pas que vous avez assez donné et qu'il serait temps de jouer pour votre propre camp pour une fois ? »

Alors, sans hésiter, à fond dans la bagarre

J'parvins à t'arracher, des horribles mâchoires


« ...UNE EXTRACTION A TRAVERS UNE CHEMINETTE NON-TRACEE ET L'ASSURANCE QUE VOUS CESSEREZ TOUTE POURSUITE ! » C'est ça abruti, continue de croire qu'on t'écoute et qu'on va t'obéir alors que vous menacez des gamins de mort. Près de la porte de la pièce d'étage où le criminel retenait ses otages, je partageai un regard avec mes trois compères habituels de la brigade de tireurs d'élite. Les policiers cernaient l'immeuble et maintenaient l'enchantement anti-évasion, qui empêchait tout transplanage ou système alternatif du genre. Néanmoins la situation était bloquée et donc tendue, des vies en sursis à la merci des trafiquants et pour eux, l'impossibilité de fuir sans négocier un sauf conduit.

« C'est des raclures de la Main d'Atoum... Clairement pas le haut du panier... Calway... baratine-les, tiens-les occupés... Don'... » Un signe de tête, un regard, on se comprenait tous les trois. Je quittai le couloir d'un côté, Donagan de l'autre. J'accrochai mon chapeau melon à la poignée d'une porte en chemin puis ouvris la fenêtre du bout du couloir pour passer à travers. Je grimpai le long de la corniche et fis le tour de l'étage par l'extérieur, jetant à peine un regard tout en bas où les autres brigadiers tenaient l'enchantement, baguettes brandies vers le dôme de leur création. Y avait quelques bourrasques mais rien qui ne pouvait entraver ma progression. En agrippant un recoin de toit pour avancer, collé contre les rebords, je perçus le numéro six inscrit dans les rainures du bois. Je me figeai un instant, sachant pertinemment que ce six n'était pas réel. Il n'était visible que pour moi. En clignant de l'oeil, il disparut, et la poutre extérieure avait retrouvé son apparence normale. Je repris mon chemin d'équilibriste.

Bientôt j'arrivai adroitement près de l'une des fenêtre de la pièce des criminels. Très vivement pour ne pas me faire voir, je pus m'assurer que la fenêtre opposée était rejointe aussi par Don', à son poste comme moi en bon casse-cou. Après quelques instants, j'avais pu percevoir la composition des lieux et la disposition des personnes, otages et malfrats. Victimes et cibles. Cinq bandits, trois gamins. Pas de numéro six, ce qui était étonnant, mais je gardai l'information dans un coin de ma tête. J'avais appris depuis longtemps à me méfier de mes visions, mêmes fugaces, sans plus les ignorer entièrement, erreur grossière de ma jeunesse qui m'avait attiré autant de culpabilité et de problèmes que lorsqu'avant encore je les prenais toutes au pied de la lettre.

Un des bandits tenait un garçon d'à peine six ans par les cheveux. Il était en pleurs, il saignait du nez. La colère me tenaillait déjà pas mal et ça n'arrangea rien, ravivant cette impuissance du passé où caché dans un placard j'avais entraperçu ma mère mourir face aux lycans et ma soeur souffrir de leur torture en manquant de la rejoindre. Tout ça pour me protéger moi, le plus jeune, le plus vulnérable, comme ces enfants. Ma main se crispa sur ma baguette. J'allais éclater la gueule de ces connards et j'allais sauver ces gamins. De la pointe de ma baguette, je perçai d'un sort discret la vitre dans le maximum possible du recoin afin que le processus reste imperceptible pour les bandits et que ce point pénétrant se confonde avec l'encadrement de bois. La baguette s'enfonça lentement dans la vitre comme un couteau dans du beurre, grésillant à peine en signe de sortilège informulé. « En position. » dis-je mentalement à l'objet de communication enchanté placé derrière mon oreille droite. Il s'agissait d'un dispositif d'enchantement magiquement crypté exclusif à la brigade. Les deux mêmes mots me furent renvoyés par le reste de l'élite. Je lançai un compte à rebours, et le chaos éclata. A la fin, j'eus un sourire en voyant six dents ensanglantées éclatées sur le sol près du corps comateux d'un des malfrats. C'était donc ça la vision du numéro six. Bordel ce don était absurde parfois.

Et dans la ville dans la rue et dans la nuit

J'entends les cris au loin des loups qui veulent s'évader
Je reste sourd et saoul au bruit de mes pensées


« ...qu'importe ce qu'en dira la presse, mieux vaut un bandit mort et trois gamins sains et saufs que l'inverse ! J'me charge de la hiérarchie vous en faites pas. Allez, profitez de votre soirée, en priant pour qu'on ait pas une autre intervention avant demain matin. » L'index vaguement jeté contre le bord de mon chapeau melon, ce fut mon seul signe de gratitude envers mon chef avant de quitter son bureau comme d'habitude assuré d'être couvert pour mes petits débordements. L'intervention était un succès, les gamins étaient sauvés, mais il était vrai que dans la fusillade générale Don' et moi avions fait preuve d'un peu plus de zèle que nécessaire et il y avait eu un mort parmi les bandits, dans un semi-accident car nous ne tuyions pas non plus volontairement à tout va sans raison, la légitime défense ou le refus d'ombtempérer devaient être bien marqués pour en arriver là. Les autres étaient gravement blessés, mais ils avaient choisi leur voie de vie après tout. Fallait assumer derrière de se prendre une raclée par la loi et l'ordre. Est-ce que j'essayais vainement dans chaque intervention de corriger ce que je n'avais pas eu le cran de faire gamin pour aider ma mère et mes soeurs ? Probablement. Pas besoin de psy pour le savoir, mais qu'importe. Tant que le résultat était quelque chose de positif au moins pour autrui.

Après le débrief au bureau du chef, j'étais allé rendre visite à ma soeur à Sainte Mangouste. Comme à chaque fois, je lui avais ramené de nouvelles fleurs pour sa chambre, et je lui avais parlé de mes derniers jours, pour tenter de la stimuler, à peu près autant que pour me consoler et me convaincre qu'elle était encore là, quelque part. Mais son regard restait perdu à travers la fenêtre, amorphe, ailleurs, et ça depuis des années. Et après, comme d'habitude, j'avais retrouvé le bar habituel où mes deux collègues d'élite m'attendaient déjà, bien avancés dans leurs tournées. « Et puis il l'avait mérité. Une enflure de moins sur Terre on va pas l'pleurer. L'avait qu'à pas trébucher par la fenêtre comme on dit. Ca fait passer l'message que les flics plaisantent pas bordel. On va venir pour chacun des ces salopards. » On trinqua. Encore et encore jusqu'à pas d'heure cette nuit, à notre petite table habituelle du coin du bar pour avoir la vue sur toutes les entrées et sorties. C'est pas comme si les agressions envers les flics étaient pas récurrentes. Pour nous ça signifiait qu'on faisait bien notre travail. Soudain quatre gaillards louches entrèrent dans le bar et balayèrent la salle des yeux avant de parler à la tenancière. Aussitôt mon instinct se mit en alerte. Ils étaient pas là pour les muffins ceux-là. Je n'eus pas à attendre longtemps avant qu'ils s'énervent contre la propriétaire et finissent par se tourner vers nous, précisément parce que je les fixais, plus que méfiant. Ca puait le conflit à venir à plein nez. Ils dégainèrent leurs baguettes, et nous aussi, et ce fut de nouveau une myriade de tirs croisés en quelques secondes.

« Et la belle de Sainte Mangouste, toujours à vous voir d'temps en temps ou elle aussi c'est fini ? Enfin si ça a commencé quelque part, rien n'est moins sûr, » ricana Calway. Je sortis de ma torpeur passagère, de ce regard fixe sur l'entrée du bar qui était revenu à la normale. Je n'écoutais plus ce que disaient mes collègues. Pas d'intrus, pas de baston. Une vision encore. Mais était-ce le passé ou le futur ? Je ne me rappelais pas de leurs gueules mais ma mémoire pouvait me jouer des tours. Etait-ce au contraire l'avenir que je venais de voir ? Si oui, ce soir ? Dans trois jours ? Dans cinq ans ? Difficile à dire. Et après tous ces verres j'avais tout sauf envie d'analyser les détails visuels pour tenter de comparer avec la configuration du bar actuellement. Je réalisai que je n'avais pas à réfléchir longtemps. Dans ma vision, la tenancière du bar interpella un client de la même manière mot pour mot. L'horloge au mur, n'avait un décalage que de quelques courtes minutes. J'eus un sourire en coin et bus mon verre cul sec. Accoudé sur ma cuisse, penché de côté, j'avais déjà préouvert mon long manteau, mes doigts non loin de mon holster à baguette situé sur ma cuisse. Mes yeux fixaient l'entrée avec concentration.

Bientôt la porte s'ouvrit et quatre affreux firent leur apparition, traits pour traits semblables à ceux de mes flashs précédents. La différence fut que je profitai qu'ils s'énervent donc avec la propriétaire pour quitter ma table et m'avancer dans leur dos à distance mais avec un beau panorama de tir au pigeon. Comme à chaque fois, je misai sur l'effet de surprise lorsque j'étais en infériorité numérique. Prêt à dégainer dès qu'ils deviendraient violents pour réagir en bonne et due forme selon la loi, à savoir en réaction à un méfait de flagrant délit à minima, pas en prévention hypothétique. Plusieurs habitués me connaissant, ils activèrent discrètement leurs Protego personnels en prévision de l'affrontement. La journée n'était pas terminée. La routine en somme. C'était parfait pour ne pas avoir à repenser à ma soeur incurable, à ma misérable existence à l'hygiène de vie douteuse et sans attaches, à mon père qui ne me parlait plus depuis plus de dix ans car jamais remis du drame, comme moi. Ne pas penser à tous ces lycans meurtriers qui couraient toujours librement dans la nature, et surtout pas aux responsables de la mort de la moitié de ma famille jamais capturés. Ces saletés que je traquais sans succès sur mon temps libre, adulte raté resté figé à ses douze ans où tout avait basculé, ce garçon toujours poursuivi par des loups dans sa tête, ses visions, autant que dans la réalité de son métier parfois face à la Meute. Non, mieux valait se prendre une caisse et faire son devoir de flic à protéger les citoyens agressés sans raison comme ça allait être le cas dans quelques secondes. Ca au moins, c'était toujours une source de joie. Cette fameuse joie triste qui fait tourner le monde à l'envers.


J'te fous un chassé, j'te casse le nez
Et même si tu flanches, j'te pète les hanches
J'explose mes phalanges sur ta gueule d'ange



Crédits titres / chansons :
- Les Loups - Henri Dès
- Cri des loups - Thérapie Taxi


Síle A. ó Gallchobhair
Mangouste

All Hallow Fest
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Unicorn Fest
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Síle A. ó Gallchobhair
   
INFOS
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Faceclaim : Maisie Williams
Âge : 26
Sang : Sang-Mêlée
Particularités : Aucune
Profession : Croque-mort à Ste-Mangouste
Côté Cœur : Célibataire, aromantique et asexuelle
Multis : Yaslana Yamatao & Hati Abercombi
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Dossier du Ministère

Situation actuelle
:

Dé utilisé
: Dé Correct (60%)

Maturité Magique (MM)
:
Archibald Finley  Left_bar_bleue24/50Archibald Finley  Empty_bar_bleue  (24/50)

Education Magique (EM)
:
Archibald Finley  Left_bar_bleue65/100Archibald Finley  Empty_bar_bleue  (65/100)

Potentiel Magique (PM)
:
Archibald Finley  Left_bar_bleue60/100Archibald Finley  Empty_bar_bleue  (60/100)

Rigueur Magique (RM)
:
Archibald Finley  Left_bar_bleue60/100Archibald Finley  Empty_bar_bleue  (60/100)

Expérience Magique (XM)
:
Archibald Finley  Left_bar_bleue55/100Archibald Finley  Empty_bar_bleue  (55/100)

Témoins de l'Histoire
:
Archibald Finley  Left_bar_bleue0/0Archibald Finley  Empty_bar_bleue  (0/0)

Inventaire
:
Bienvenue o/

_________________

SILE ASLINN O GALLCHOBHAIR
“En famille on n'est jamais seul à posséder son univers, à se posséder! En famille on est toujours là pour quelqu'un!”
Noma Karma
Ministere

Ministère
Vous êtes Employé du Ministère
Ordre de Merlin 1e Classe
Ordre de Merlin 1e Classe, héros de la nation
Expertise : Lumus Solem !
Sortilège de Niv.1
Expertise : Protego !
Sortilège de Niv.2
Expertise : Protego Diabolica !
Sortilège de Niv.6
Expertise : Sortilège de Désillusion !
Sortilège de Niv.6
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Vous avez participé au All Hallow Fest
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INFOS
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Faceclaim : ❝ Lee Soo Hyuk„
Âge : 37
Sang : ❝ Né-moldu„
Particularités : ❝ Métamorphomage (niveau 3), l'art d'usurper l'identité d'autrui.
Profession : ❝ Tireur d'élite de baguette magique à la division Sud (Angleterre & Pays de Galles)„ membre de la faction V (Valkyrie), spécialité protection et escorte.
Côté Cœur : ❝ Hétérobataire„ à défaut de se caser, il enchaîne les réveils difficiles aux côtés d'une inconnue avant de se défiler comme un sauvage
FICHE DE PERSO

Dossier du Ministère

Situation actuelle
: ❝ Agent du chaos.

Dé utilisé
: Dé Expert (80%)

Maturité Magique (MM)
:
Archibald Finley  Left_bar_bleue35/100Archibald Finley  Empty_bar_bleue  (35/100)

Education Magique (EM)
:
Archibald Finley  Left_bar_bleue70/100Archibald Finley  Empty_bar_bleue  (70/100)

Potentiel Magique (PM)
:
Archibald Finley  Left_bar_bleue60/100Archibald Finley  Empty_bar_bleue  (60/100)

Rigueur Magique (RM)
:
Archibald Finley  Left_bar_bleue80/100Archibald Finley  Empty_bar_bleue  (80/100)

Expérience Magique (XM)
:
Archibald Finley  Left_bar_bleue90/100Archibald Finley  Empty_bar_bleue  (90/100)

Témoins de l'Histoire
:
Archibald Finley  Left_bar_bleue50/0Archibald Finley  Empty_bar_bleue  (50/0)

Inventaire
:
Let's gooooo ! Archibald Finley  34694269

Un copain Tireur d'Élite pour mater l'hégémonie des Aurors, je dis OUI ! :wiii: :run:
Hâte de voir ce que nous réserve Archibald. Bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche ! Archibald Finley  2688032567

Hoo patate, ils ont une baguette fait du même bois, c'est un signe, ils vont être grands amis (ou pas) Archibald Finley  2952198716 Archibald Finley  2952198716 Archibald Finley  2952198716
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Oh gosh, ce FC, il me rappelle de doux souvenir de mes premiers rpg. Je viendrais pas venir gratter un lien à cause de lui mais je viendrais parce que ton personnage semble être parfait dans son poste de tuteur d'élite et qu'on ne te loupera pas.

Bienvenue sur le forum, amuse toi bien pour la création de ce personnage ;)
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Merci beaucoup à tous pour l'accueil Archibald Finley  413236525 Archibald Finley  1280746223

Silé > Vivent les Gryffondors, t'es sur la bonne voie gamine Archibald Finley  3992079742

Noma > Punaise pas fait exprès pour la baguette, mais je peux changer si besoin c'est pas le choix qui manque en termes de bois donc n'hésite pas à me dire Archibald Finley  3833838708 Et dans tous les cas, j'espère qu'on aura un lien positif entre collèèèègues Archibald Finley  3001028713 Archibald Finley  3615193634 Je ne peux qu'approuver la contestation de l'hégémonie des Aurors Archibald Finley  3992079742

Glen > Coïncidence qu'un loup vienne me souhaiter la bienvenue alors que je prévoie qu'Archi ait un trauma lié à des loup-garous ? JE NE CROIS PAS. :knif: Saletés de cabots làààà Archi aura une dent sévère contre vous Archibald Finley  625819 Archibald Finley  3611832767 Mais ravi de voir que le fc évoque des souvenirs et qu'on pourra envisager un lien j'espère cheers

Encore merci à tous pour l'accueil Archibald Finley  3727417960
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Ohoh !

Bienvenue ! Trop hâte de voir le perso arriver officiellement ! Je pense qu'on pourra faire quelques trucs intéressants même si Ethan est pas un tireur d'élite de Baguette.

Bon courage pour la suite de fiche ! Archibald Finley  3001028713
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Bienvenue !

Nice we got a new sheriff in town ! J'adore le concept ^^
J'espère que tu te plairas parmi nous.

Bon courage pour ta fiche. Archibald Finley  3727417960
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Wow il est vraiment cool ton perso ! En plus il est de la même génération que Scott et pleins d'autres personnages fire Bienvenue Archibald Finley  3727417960

Et pas touche aux loups-garous Archibald Finley  3466631321 (c'est  @Rafael Lundgren qui parle  Archibald Finley  1648400825 )
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Bienvenue sur le forum et courage pour ta fiche.
Un membre de la BPM NICE, du monde en plus pour Cléo (mais Karma je continuerais de m'en prendre rien qu'à toi, tmtc)

Hâte de voir la suite.
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