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J'mattendais pas à toi - Freya
INFOS
FICHE DE PERSO
Des cernes sur les yeux et emmitouflée dans ma doudoune, j’avançais dans Pré-Au-Lard pour affronter les derniers souffles d’hiver. En survêtement, j’affichais un mine vraiment morose. Depuis quelques temps, j’avais repris à boire. Jamais seule, comme je m’étais promis, mais… les personnes avec qui je faisais la fête n’était pas très intéressant. Les mains dans les poches, j’étais en train d’essayer de faire le bilan de ma vie, depuis que j’étais arrivé ici. Six longs mois, et au final, il ne s’était pas passé grand-chose. Je m’étais fait quelques amis, mon affaire semblait tourné, mais… je tombais quand même d’une marche.
Je m’étais totalement idéalisé la vie en Grande Bretagne, et j’avais aussi idéalisé mon changement brutal d’existence. Certes, j’avais fait des choses mais… elles n’avaient pas semblé aussi belles que je l’avais imaginée. Ca m’avait donc laissé un goût amer.
Puis j’étais aussi énervé. Je n’avais toujours pas trouvé quelqu’un avec qui partagé ma vie, et ça commençait à me turlupiné. Peut être que quelque chose n’allait pas avec moi ? Peut être que j’étais défaillante ? Peut être que j’avais un soucis ? C’était à ce niveau de réflexion, que je percutais une jeune femme sans la voir, alors que j’allais acheter des chocolats chez Honeydukes.
« Désolée. » dis-je d’une petite voix.
Mes yeux levèrent de mes baskets et… je tombais sur le visage de Freya. Mes joues s’empourprèrent immédiatement et ça n’avait rien à voir avec le froid. J’étais en jogging, les cheveux ébourriffés, avec une énorme doudoune par dessus moi et… il avait fallu que la vie me remette la jolie rouquine sur mon chemin pile poil à ce moment là…
« Oh ! Je t’avais pas reconnue ! Vas-y entre, il fait froid. »
Je souriais calmement et je rentrais avec elle dans la boutique. Gardant ma doudoune, je me tournais vers elle et je lui décochais un sourire un peu désolé.
« Je pensais pas que j’allais voir des gens que je connaissais. » dis-je d’une voix éteinte.
Parce que j’avais pas d’amis ? Parce que j’étais une grosse naze ? Les deux ? J’avais envie de me frapper le front. Me frapper tout court d’ailleurs. Mais qu’est ce qui tournait pas rond chez moi.
« J’suis venu chercher du chocolat. »
Pour m’en gaver. M’en gaver à oublier ma vie pourrave. Jusqu’à devenir grosse, laide et repoussante aux yeux de tous, mais… pleine de chocolat. Pleine de réconfort.
« Et toi ? T’es aussi venu chercher du chocolat ? »
Les mains dans les poches, je voyais pas trop d’autres sujets de conversation, mis à part… ça. En fait j’avais rien à dire, c’était peut être pour ça que j’avais l’impression que les gens me fuyaient. J’étais peut être juste pas du tout intéressante.
« J’ai oublié de te recontacter, tu sais, pour voler. Je suis désolée. Ca tient toujours tu sais. »
Et aussi pour te voir. Pour tenter un truc. Parce que j’avais senti qu’il y avait eu un truc entre nous et… je m’étais peut être volontairement coupé l’herbe sous le pied non ?
Comme un robot, je me tournais vers elle dans ma grande doudoune.
Je m’étais totalement idéalisé la vie en Grande Bretagne, et j’avais aussi idéalisé mon changement brutal d’existence. Certes, j’avais fait des choses mais… elles n’avaient pas semblé aussi belles que je l’avais imaginée. Ca m’avait donc laissé un goût amer.
Puis j’étais aussi énervé. Je n’avais toujours pas trouvé quelqu’un avec qui partagé ma vie, et ça commençait à me turlupiné. Peut être que quelque chose n’allait pas avec moi ? Peut être que j’étais défaillante ? Peut être que j’avais un soucis ? C’était à ce niveau de réflexion, que je percutais une jeune femme sans la voir, alors que j’allais acheter des chocolats chez Honeydukes.
« Désolée. » dis-je d’une petite voix.
Mes yeux levèrent de mes baskets et… je tombais sur le visage de Freya. Mes joues s’empourprèrent immédiatement et ça n’avait rien à voir avec le froid. J’étais en jogging, les cheveux ébourriffés, avec une énorme doudoune par dessus moi et… il avait fallu que la vie me remette la jolie rouquine sur mon chemin pile poil à ce moment là…
« Oh ! Je t’avais pas reconnue ! Vas-y entre, il fait froid. »
Je souriais calmement et je rentrais avec elle dans la boutique. Gardant ma doudoune, je me tournais vers elle et je lui décochais un sourire un peu désolé.
« Je pensais pas que j’allais voir des gens que je connaissais. » dis-je d’une voix éteinte.
Parce que j’avais pas d’amis ? Parce que j’étais une grosse naze ? Les deux ? J’avais envie de me frapper le front. Me frapper tout court d’ailleurs. Mais qu’est ce qui tournait pas rond chez moi.
« J’suis venu chercher du chocolat. »
Pour m’en gaver. M’en gaver à oublier ma vie pourrave. Jusqu’à devenir grosse, laide et repoussante aux yeux de tous, mais… pleine de chocolat. Pleine de réconfort.
« Et toi ? T’es aussi venu chercher du chocolat ? »
Les mains dans les poches, je voyais pas trop d’autres sujets de conversation, mis à part… ça. En fait j’avais rien à dire, c’était peut être pour ça que j’avais l’impression que les gens me fuyaient. J’étais peut être juste pas du tout intéressante.
« J’ai oublié de te recontacter, tu sais, pour voler. Je suis désolée. Ca tient toujours tu sais. »
Et aussi pour te voir. Pour tenter un truc. Parce que j’avais senti qu’il y avait eu un truc entre nous et… je m’étais peut être volontairement coupé l’herbe sous le pied non ?
Comme un robot, je me tournais vers elle dans ma grande doudoune.
INFOS
FICHE DE PERSO
Cela faisait plusieurs jours que Freya attendait pour s'évader de Poudlard afin de s'aérer l'esprit. La rentrée s'était plutôt bien passée mais les BUSES se faisaient toujours plus proche et avec elle les promesses d'un avenir qui pouvait être aussi bien radieux que cauchemardesque. Dans cette optique, Près-au-Lard apparaissait comme une solution idéale à ses envies de détente. Un scénario qui lui rappelait étrangement sa dernière visite dans les parages. Un souvenir qu'elle n'était pas prête d'oublier. L'aiglonne tomba presque des nues lorsque son regard croisa celui d'une blonde chez Honeydukes.
- Hope ! Quel plaisir de te voir !
Hope avait occupée la plupart de ses pensées durant les vacances de Noël. Pour une joueuse de Quidditch, rencontrer son idole n'arrivait pas tous les jours. Et vu que la galloise était une Serdaigle, très sérieuse de surcroit, il s'en était fallu de peu pour que cette dernière ne sache pas qu'une telle célébrité se trouvait à portée de main ! Faut dire qu'elle était pas du genre à écumer les bars non plus. Elle fut surprise d'entendre qu'apparemment Hope aussi avait pensé à elle.
- Pourquoi tu t'excuses ?
Freya lui releva délicatement le menton et plongea son regard azuré dans le sien. Un regard inquisiteur à la beauté éthérée qui semblait plonger au plus profond de son être.
- Ce serait plutôt à moi de le faire. J'étais partie pour passer mes vacances de Noël à Poudlard mais je suis finalement rentrée au Pays de Galles. Et avec la rentrée de Janvier j'ai pu eu le temps de venir te voir. Attends...
Freya se contorsionna en trifouillant dans les immenses poches de son manteau et se désespéra de ne rien y trouver. Elle eut ensuite une épiphanie et ouvrit son sac à main pour en sortir un petit portefeuille. Elle sortit alors son contenu devant Hope avant d'exulter comme le ferait une gamine ayant trouvé une sucrerie.
- Tadaaaaa !
Freya lui montra alors le bout de papier sur lequel Hope avait gribouillé ses coordonnées et ses dispositions il y a plus de deux mois lors de leur première rencontre. Elle le gardait dans son portefeuille depuis tout ce temps, preuve certaine de son intérêt pour l'ancienne gloire du Quidditch.
- Ceci dit, je suis partante pour un vol. En plus t'as l'air parfaitement habillée pour ça.
Freya la regarda de haut en bas comme pour évaluer sa tenue vestimentaire. Elle la taquinait de bon cœur pour la sortir de son apparente torpeur. son regard plus provocateur que moqueur.
- A moins que tu préfères un petit chocolat chaud ?
INFOS
FICHE DE PERSO
« Tu… tu l’as gardé ? »
Je trouvais ça extrêmement mignon. Et le fait d’être les cheveux en bataille, en jogging avec mon énorme doudoune devint rapidement un véritable problème. J’avais vraiment honte d’être dans cet état, le sort s’acharnait sur moi. Avec un léger sourire, je fus quand même soulagée que ma laideur vestimentaire ne la fit pas fuir, au contraire. Je baissais la tête les joues roses en riant légèrement.
« Arrête… J’ai beaucoup bu hier. J’avais rien à manger et je suis venu me gaver de sucrerie. Voilà, tu sais tout ! J’ai cassé le mythe pas vrai ? »
Je me dirigeais vers ce que je cherchais. Des énormes plaques de chocolats de chez Honeydukes. Je n’étais venue que pour ça. J’en pris une bonne demi-douzaine, et je me dirigeais vers le comptoir avec un léger sourire. On aurait dit une camée dans un magasin de drogue… Payant les plaquettes, je me dirigeais vers la sortie.
« Ca à l’air trop cool le Pays de Galles. J’y suis jamais allé ! Faudrait que j’y aille de temps en temps. Enfin, si, j’y suis aller en 2017 pour jouer contre le Pays de Galles justement. On avait gagné 180 à 20. Un match très court mais d’une intensité rare. Les Galloises et Gallois savent ce qu’ils veulent... »
Je levais les sourcils au ciel, comme pour appuyé mes propos. Puis le souvenir du petit papier que je lui avais offert me revint à l’esprit… Pourquoi j’avais autant bu hier ? En réalité, j’avais bu pour quatre parce que hier soir, après une bière ou deux avec des amis, j’avais voulu remontée sur un balai pour plaisanter. Et… je n’y étais pas arrivé.
Hope Standford, championne du monde 2018 et deux fois meilleures joueuses du monde avait été incapable de voler. J’avais ensuite déprimée comme jamais. Et bu comme personne. Le regard un peu vitreux, perdue dans mes pensées, je me dirigeais vers l’extérieure. Me couvrant bien, je mis un pas dehors et je déclarais déterminée :
« Et tu sais quoi ? On va voler aujourd’hui ! »
J’aurai pu prendre la solution la plus évidente. Le chocolat chaud, dans un salon de thé ou n’importe où dans ce monde. Mais non, j’avais décidé de remonter encore sur un balai pour essayer de me prouver certainement quelque chose. Depuis que je m’étais fais mal au genou chez Glenn, en chutant de balai, je n’avais pas osé remonté. C’était complètement idiot, parce que j’étais tombée plus de vingt fois de balais dans ma carrière. Mais… hier, j’avais fait un blocage. Ajoutant donc cette névrose à la longue liste que je commençais à accumuler.
Et il était tant que j’en sorte.
« Viens. »
Je lui pris la main. C’était un geste anodin, mais… j’en avais besoin. Je sais pas véritablement pourquoi j’avais fait ce petit geste. Mais quoi qu’il en soit, j’entrainais Freya à ma suite, pour me diriger vers mon bar qui n’était pas bien loin. Ouvrant la porte que j’avais laissé ouverte, je rentrais dans la salle principale que la chaleur des cheminées rendaient vraiment accueillante.
Je me rendis compte que je lui tenais encore la main. Je l’enlevais et je lui désignais au dessus de ma tête les Trois Balais que j’avais monté exprès lors de mon arrivée ici.
« Prends celui que tu veux, après on ira dehors se faire quelques passe ! Je dois bien avoir un Souaffle qui traine ! »
Je partis dans la remise, laissant Freya seule, avec mes trois balais professionnelle, certes anciens mais encore en état, qui descendaient lentement vers elle comme une plume. Quand je revins, c’était avec une balle rouge écarlate dans les mains.
« C’est pas mon poste mais je me débrouille pas mal ! Allez, prends un et sortons. »
Si j’arrivais à monter et à décoller. Une énorme angoisse m’envahit à nouveau. Non. Je devais allée de l’avant !
Je trouvais ça extrêmement mignon. Et le fait d’être les cheveux en bataille, en jogging avec mon énorme doudoune devint rapidement un véritable problème. J’avais vraiment honte d’être dans cet état, le sort s’acharnait sur moi. Avec un léger sourire, je fus quand même soulagée que ma laideur vestimentaire ne la fit pas fuir, au contraire. Je baissais la tête les joues roses en riant légèrement.
« Arrête… J’ai beaucoup bu hier. J’avais rien à manger et je suis venu me gaver de sucrerie. Voilà, tu sais tout ! J’ai cassé le mythe pas vrai ? »
Je me dirigeais vers ce que je cherchais. Des énormes plaques de chocolats de chez Honeydukes. Je n’étais venue que pour ça. J’en pris une bonne demi-douzaine, et je me dirigeais vers le comptoir avec un léger sourire. On aurait dit une camée dans un magasin de drogue… Payant les plaquettes, je me dirigeais vers la sortie.
« Ca à l’air trop cool le Pays de Galles. J’y suis jamais allé ! Faudrait que j’y aille de temps en temps. Enfin, si, j’y suis aller en 2017 pour jouer contre le Pays de Galles justement. On avait gagné 180 à 20. Un match très court mais d’une intensité rare. Les Galloises et Gallois savent ce qu’ils veulent... »
Je levais les sourcils au ciel, comme pour appuyé mes propos. Puis le souvenir du petit papier que je lui avais offert me revint à l’esprit… Pourquoi j’avais autant bu hier ? En réalité, j’avais bu pour quatre parce que hier soir, après une bière ou deux avec des amis, j’avais voulu remontée sur un balai pour plaisanter. Et… je n’y étais pas arrivé.
Hope Standford, championne du monde 2018 et deux fois meilleures joueuses du monde avait été incapable de voler. J’avais ensuite déprimée comme jamais. Et bu comme personne. Le regard un peu vitreux, perdue dans mes pensées, je me dirigeais vers l’extérieure. Me couvrant bien, je mis un pas dehors et je déclarais déterminée :
« Et tu sais quoi ? On va voler aujourd’hui ! »
J’aurai pu prendre la solution la plus évidente. Le chocolat chaud, dans un salon de thé ou n’importe où dans ce monde. Mais non, j’avais décidé de remonter encore sur un balai pour essayer de me prouver certainement quelque chose. Depuis que je m’étais fais mal au genou chez Glenn, en chutant de balai, je n’avais pas osé remonté. C’était complètement idiot, parce que j’étais tombée plus de vingt fois de balais dans ma carrière. Mais… hier, j’avais fait un blocage. Ajoutant donc cette névrose à la longue liste que je commençais à accumuler.
Et il était tant que j’en sorte.
« Viens. »
Je lui pris la main. C’était un geste anodin, mais… j’en avais besoin. Je sais pas véritablement pourquoi j’avais fait ce petit geste. Mais quoi qu’il en soit, j’entrainais Freya à ma suite, pour me diriger vers mon bar qui n’était pas bien loin. Ouvrant la porte que j’avais laissé ouverte, je rentrais dans la salle principale que la chaleur des cheminées rendaient vraiment accueillante.
Je me rendis compte que je lui tenais encore la main. Je l’enlevais et je lui désignais au dessus de ma tête les Trois Balais que j’avais monté exprès lors de mon arrivée ici.
« Prends celui que tu veux, après on ira dehors se faire quelques passe ! Je dois bien avoir un Souaffle qui traine ! »
Je partis dans la remise, laissant Freya seule, avec mes trois balais professionnelle, certes anciens mais encore en état, qui descendaient lentement vers elle comme une plume. Quand je revins, c’était avec une balle rouge écarlate dans les mains.
« C’est pas mon poste mais je me débrouille pas mal ! Allez, prends un et sortons. »
Si j’arrivais à monter et à décoller. Une énorme angoisse m’envahit à nouveau. Non. Je devais allée de l’avant !
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FICHE DE PERSO
- Quel mythe ? Oh mon Dieu tu n'es pas parfaite ? Quel désastre ! J'imagine déjà tous tes fans tomber dans les vapes. Oh je défaille...
Freya se fendit d'un mime volontairement exagéré, se retenant comme elle le pouvait au mobilier de chez Honeydukes. Le complexe de Hope était intéressant et elle se demandait bien ce qu'il s'était passé pour que l'ancienne gloire du Quidditch pleine de confiance en soit réduite à ce genre de comportement. Elle s'imagina toutes sortes de théories. Une blessure peut être ? Le blues de fin de carrière plus probablement.
- Haha oui, les gallois on aime bien le contact. Les matchs de la ligue sont hyper violents. Tu aimerais.
Freya lui avoua sans concession, dans un sous-entendu à peine voilé, trahissant encore une fois son intérêt pour la propriétaire des lieux. Ses yeux s'écarquillèrent lorsque Hope lui attrapa la main. Ses joues s'empourprent une fois la surprise passée et elle se laissa trainer bien volontiers jusqu'aux Trois Balais. Elle se faisait l'impression d'être un insecte pris dans les filets d'une acromentule. Une fort belle acromentule. Elle tomba presque à la renverse lorsque l'américaine lui permis de choisir un de ses vieux balais.
- T'es sûre que je peux...
Freya n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'Hope était déjà partie à la recherche d'un Souaffle. Son attitude lui arracha un sourire sincère. Elle préférait voir la blonde dans cet état d'esprit. A croire que le Quidditch comptait énormément pour elle. La galloise ne se doutait pas une seule seconde qu'elle y était aussi pour beaucoup. Freya laissa ses longs doigts effilés parcourir l'échine des trois balais. Ces derniers étaient de véritables balais de compétition ! Rien à voir avec ce qu'on peut trouver dans le commerce.
Son Nimbus 3701 tout neuf faisait pâle figure en comparaison.
Freya les soupesa quelques minutes. Ils étaient plutôt lourds et à leurs cicatrices semblaient extrêmement résistants. Normal pour une batteuse, Freya se dit en continuant son inspection. Elle testa tour à tour leur angle de braquage et jeta éventuellement son dévolu sur le balais le plus fin et le plus manœuvrable. C'était celui avec lequel elle serait le plus à l'aise.
- C'est parti !
Freya se défit de son manteau impropre à la pratique du sport et se dirigea d'un pas pressé dehors. Elle enfourcha le balai et fonça dans les airs en hurlant son bonheur ! La galloise se retourna éventuellement vers Hope un large sourire aux lèvres.
INFOS
FICHE DE PERSO
Je l’observais s’envoler avec une expression de gamine. J’avais vu dans ses yeux, l’éclair qu’il y avait eu quand moi aussi j’avais son âge et je voyais. Je savais que pour elle c’était une sensation inouïe. Qu’elle ressentait le vent comme personne. Les rayons du soleil comme personne… La main tremblante, je me dirigeais vers un des trois balais en vol stationnaire à côté de la porte d’entrée, à l’extérieur. Je pouvais sentir son regard un pesant sur moi. Je passais une jambe par dessus, et je levais la deuxième.
J’inspirai.
Il n’allait rien m’arriver.
D’un coup pied, je décollais… Et tout changea alors. J’oubliais tout. La complexité de la relation avec mon nouveau frère. La vie qui n’était pas celle que j’avais idéalisé. Mon problème d’alccol, qui n’était en réalité qu’une volonté de ma part de me mettre volontairement en échec. Glenn et le fait que tout cela avait du le faire fuir comme la peste. Yvanna, mon ex qui était venue pour m’annoncer que l’on ne se reverrait jamais, que j’avais une trop mauvaise influence dans sa vie. Tout. Tout s’envola avec moi.
« Hé tu te débrouilles pas mal du tout ! »
J’étais déjà arrivé avec elle par une trajectoire étrange mais extrêmement précise. J’avais, comme un réflexe immédiatement pressenti le sens du vent. Tout avait changé de plan. J’étais passé en trois dimension. J’étais libre… J’étais enfin moi même. Arrivant à hauteur, je me collais à elle en lui barrant le passage, cassant volontairement sa trajectoire pour qu’elle se colle à moi.
« Merci, Freya. »
C’était sorti comme un souffle, un soulagement. Comme si quelque chose avait quitté mon corps pour partir, je l’espérai à jamais. Tenant le manche à deux mains, je m’envolais alors dans une chandelle tourbillonnante au dessus d’elle… Puis comme une parade je me mis à faire le tour de la jeune femme en la fixant dans les yeux… d’un air un peu provocateur.
« T’es prête ? »
Et sans attendre, d’un mouvement athlétique j’arrivais à passer ma jambe sous son bras pour frapper dans le Souafle dans un geste assez déconcertant. J’avais encore une bonne tonicité, mais j’avais senti en revanche dans mon mouvement que j’avais perdu en souplesse. Remontant en flèche, je tournais sur moi même pour casser ma trajectoire, pour l’empêcher de me suivre. Ma main saisit le souafle.
« Attrape... »
D’en bas, je lui avais fait une passe. Droite directe, pour qu’elle l’attrape. J’avais alors ensuite foncée vers elle et… je m’étais arrêté à quelques centimètres. Mon balai passa dessous elle comme un serpent. Mes mains lachèrent le manche de mon propre balai, et vinrent se coller avec douceur mais dextérité sur les hanches de Freya. Tentant une nouvelle prise, je ratais cette fois-ci cette dernière. Cela n’eut pour simple effet que de me désarsonné un peu de mon balai. J’arrivais à me rattraper d’une main, mais… je tenais étrangement encore la hanche de Freya. Mon visage se leva très doucement vers le siens.
Et j’étais de rire. D’un vrai rire espiègle et nouveau, qu’elle n’avait jamais du entendre de ma voix. D’un geste vif et sec, je l’embrassais sur le joue, aux coins des lèvres et je remontais en chandelle, en tourbillonnant à nouveau et en hurlant à pleins poumons.
« Youhouuuuu ! »
J’inspirai.
Il n’allait rien m’arriver.
D’un coup pied, je décollais… Et tout changea alors. J’oubliais tout. La complexité de la relation avec mon nouveau frère. La vie qui n’était pas celle que j’avais idéalisé. Mon problème d’alccol, qui n’était en réalité qu’une volonté de ma part de me mettre volontairement en échec. Glenn et le fait que tout cela avait du le faire fuir comme la peste. Yvanna, mon ex qui était venue pour m’annoncer que l’on ne se reverrait jamais, que j’avais une trop mauvaise influence dans sa vie. Tout. Tout s’envola avec moi.
« Hé tu te débrouilles pas mal du tout ! »
J’étais déjà arrivé avec elle par une trajectoire étrange mais extrêmement précise. J’avais, comme un réflexe immédiatement pressenti le sens du vent. Tout avait changé de plan. J’étais passé en trois dimension. J’étais libre… J’étais enfin moi même. Arrivant à hauteur, je me collais à elle en lui barrant le passage, cassant volontairement sa trajectoire pour qu’elle se colle à moi.
« Merci, Freya. »
C’était sorti comme un souffle, un soulagement. Comme si quelque chose avait quitté mon corps pour partir, je l’espérai à jamais. Tenant le manche à deux mains, je m’envolais alors dans une chandelle tourbillonnante au dessus d’elle… Puis comme une parade je me mis à faire le tour de la jeune femme en la fixant dans les yeux… d’un air un peu provocateur.
« T’es prête ? »
Et sans attendre, d’un mouvement athlétique j’arrivais à passer ma jambe sous son bras pour frapper dans le Souafle dans un geste assez déconcertant. J’avais encore une bonne tonicité, mais j’avais senti en revanche dans mon mouvement que j’avais perdu en souplesse. Remontant en flèche, je tournais sur moi même pour casser ma trajectoire, pour l’empêcher de me suivre. Ma main saisit le souafle.
« Attrape... »
D’en bas, je lui avais fait une passe. Droite directe, pour qu’elle l’attrape. J’avais alors ensuite foncée vers elle et… je m’étais arrêté à quelques centimètres. Mon balai passa dessous elle comme un serpent. Mes mains lachèrent le manche de mon propre balai, et vinrent se coller avec douceur mais dextérité sur les hanches de Freya. Tentant une nouvelle prise, je ratais cette fois-ci cette dernière. Cela n’eut pour simple effet que de me désarsonné un peu de mon balai. J’arrivais à me rattraper d’une main, mais… je tenais étrangement encore la hanche de Freya. Mon visage se leva très doucement vers le siens.
Et j’étais de rire. D’un vrai rire espiègle et nouveau, qu’elle n’avait jamais du entendre de ma voix. D’un geste vif et sec, je l’embrassais sur le joue, aux coins des lèvres et je remontais en chandelle, en tourbillonnant à nouveau et en hurlant à pleins poumons.
« Youhouuuuu ! »
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FICHE DE PERSO
- Héééééé !
Freya s'exclama lorsqu'Hope vint se coller à elle dans un simulacre de lutte. Une chose était certaine, elle préférait voir l'américaine dans cet état là ! Hope semblait une autre personne sur un balai. Une femme bien plus intéressante à ses yeux. La galloise admira la blonde un peu trop longtemps. Elle ne comptait pas la laisser s'échapper !
- Attends-moi !
Freya se gaussa en accompagnant Hope dans une vrille, copiant ses mouvements comme dans un miroir. Un sourire carnassier aux lèvres, la galloise vint se coller à sa partenaire et se leva debout sur son balais, ses bras s'écartant pour maintenir son équilibre. Une fois stabilisée, elle croisa ses pieds sous sa monture et s'élança dans les airs, prenant appui sur les épaules de la blonde. Elle resta suspendu à l'envers dans un poirier quelques secondes au dessus d'elle avant de descendre lentement à la force de ses bras et de l'embrasser à son tour.
Sur la bouche cette fois.
Dans un rire cristallin, la galloise prit de nouveau appui sur les épaules d'Hope et s'élança dans les airs en grand écart avant de se fendre d'une roue des plus envoutantes. Elle termina sa figure en retombant de l'autre côté de la blonde, levant les bras comme dans une compétition artistique. Le geste était maitrisé.
- Je t'ai dis que je faisais de la danse classique et du ballet aérien ? La flexibilité est mon principal atout !
Freya releva le menton et se fendit d'un clin d'œil lourd de sens, le Souafle à présent dans ses mains. Elle jonglait ce dernier de main en main dans une flagrante provocation. Elle était impatiente de continuer leur petit manège. Même si pour le coup ce n'est pas à la balle qu'elle voulait jouer.
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FICHE DE PERSO
Je restais en vol stationnaire un léger moment, à l’observer jouer avec le souafle. En réalité, j’étais sous le choc du baiser qu’elle m’avait donné. Cela faisait une éternité que je n’avais pas eu d’envie de ce genre. Et je parlais d’une véritable envie, celle qui partait des tripes pour vous envahir le corps. J’inspirai et j’expirai… Au fond j’étais quand même heureuse… Parce que je plaisais. J’en avais eu la preuve… Avançant vers elle, un large sourire, je tendis la jambe pour mettre un coup de pied dans son balais afin de lui faire perdre l’équilibre. D’un arc de cercle, je passais par dessus elle et je me saisissais du souafle… D’un autre mouvement, je lui rendais. J’étais… essouflée.
« T’as gagné, j’abandonne. J’ai perdu en condition physique… et j’ai un peu froid !»
C’était un mensonge. Bien évidemment j’avais perdu, mais je restais encore à deux années du statue de sportive de haut niveau. Mon corps pouvait encore tenir longtemps… Avec un léger sourire, je descendais vers les Trois Balais, un peu perdu dans mes pensées. Maintenant qu’est ce qu’on allait bien pouvoir faire ?
Au final, c’est moi qui l’avait cherché en l’embrassant sur le coin des lèvres, mais voilà que je ne savais plus ce que je devais faire depuis qu’elle m’avait répondu en déposant ses lèvres sur les miennes. D’ailleurs, durant ma descente, je n’avais eu que ça en tête. Les joues rouges à cause du froid, mais pas que, j’attendais que Freya mette pied à terre pour me diriger vers l’intérieur des Trois Balais.
On était lundi et c’était fermé. Aussi, il n’y avait aucun client ni aucune serveuse qui allaient pouvoir nous déranger. Replaçant mon balai au bon endroit, je me tournais alors vers Freya et…
« Et maintenant on fait quoi ? »
Mais quelle gourde… Mais quelle gourde… répétais-je encore dans ma tête. Franchement… Une fille venait de me déposer un baiser sur les lèvres et tout ce que je trouvais à redire c’était « Et maintenant on fait quoi ? ». A bonne distance d’elle, je pivotais et je me dirigeais vers elle. Et sans prévenir… Je lui sautais dessus pour l’embrasser.
***
Plus tard.
Allongée en tenue d’Eve dans mon lit, je regardais le plafond d’un air pensif et encore un peu dans le vague. J’allais gardé un souvenir impérissable de ce qui venait de se produire… Décalant ma tête sur le côté, mes yeux se posèrent sur la chevelure de feu de ma partenaire d’aujourd’hui. Finalement, une chose en entraînant une autre, on en était arrivé là…
« Et visiblement, tu sais pas que jouer au Quidditch... »
J’éclatais de rire. Un vrai rire cristallin qui dégagea encore un souffle de joie. J’en avais pourtant beaucoup offert quelques minutes plus tôt mais… c’était une joie différente en l’occurrence. Là, ici, maintenant, j’étais bien.
« Et sinon… t’as d’autres passions dans la vie ? Non parce que… en fait on se connaît pas tellement... »
Je pouffais et je passais sous les draps pour la chatouiller légèrement. Repassant ma tête par dessus ses derniers au niveau de son visage, je m’arrêtais à quelques centimètres d’elle, les yeux dans les yeux.
« Si ça se trouve j’ai couché avec une Mage Noire et mes jours sont comptés ! »
Dans un faux mouvement apeuré, je remis mes couvertures sur moi. Ce qui eut pour effet de les enlever sur elle. Arquant un sourcil, je déclarais amusée :
« C’était bien aussi beau que dans mes souvenirs immédiat... » pouffais-je.
« T’as gagné, j’abandonne. J’ai perdu en condition physique… et j’ai un peu froid !»
C’était un mensonge. Bien évidemment j’avais perdu, mais je restais encore à deux années du statue de sportive de haut niveau. Mon corps pouvait encore tenir longtemps… Avec un léger sourire, je descendais vers les Trois Balais, un peu perdu dans mes pensées. Maintenant qu’est ce qu’on allait bien pouvoir faire ?
Au final, c’est moi qui l’avait cherché en l’embrassant sur le coin des lèvres, mais voilà que je ne savais plus ce que je devais faire depuis qu’elle m’avait répondu en déposant ses lèvres sur les miennes. D’ailleurs, durant ma descente, je n’avais eu que ça en tête. Les joues rouges à cause du froid, mais pas que, j’attendais que Freya mette pied à terre pour me diriger vers l’intérieur des Trois Balais.
On était lundi et c’était fermé. Aussi, il n’y avait aucun client ni aucune serveuse qui allaient pouvoir nous déranger. Replaçant mon balai au bon endroit, je me tournais alors vers Freya et…
« Et maintenant on fait quoi ? »
Mais quelle gourde… Mais quelle gourde… répétais-je encore dans ma tête. Franchement… Une fille venait de me déposer un baiser sur les lèvres et tout ce que je trouvais à redire c’était « Et maintenant on fait quoi ? ». A bonne distance d’elle, je pivotais et je me dirigeais vers elle. Et sans prévenir… Je lui sautais dessus pour l’embrasser.
***
Plus tard.
Allongée en tenue d’Eve dans mon lit, je regardais le plafond d’un air pensif et encore un peu dans le vague. J’allais gardé un souvenir impérissable de ce qui venait de se produire… Décalant ma tête sur le côté, mes yeux se posèrent sur la chevelure de feu de ma partenaire d’aujourd’hui. Finalement, une chose en entraînant une autre, on en était arrivé là…
« Et visiblement, tu sais pas que jouer au Quidditch... »
J’éclatais de rire. Un vrai rire cristallin qui dégagea encore un souffle de joie. J’en avais pourtant beaucoup offert quelques minutes plus tôt mais… c’était une joie différente en l’occurrence. Là, ici, maintenant, j’étais bien.
« Et sinon… t’as d’autres passions dans la vie ? Non parce que… en fait on se connaît pas tellement... »
Je pouffais et je passais sous les draps pour la chatouiller légèrement. Repassant ma tête par dessus ses derniers au niveau de son visage, je m’arrêtais à quelques centimètres d’elle, les yeux dans les yeux.
« Si ça se trouve j’ai couché avec une Mage Noire et mes jours sont comptés ! »
Dans un faux mouvement apeuré, je remis mes couvertures sur moi. Ce qui eut pour effet de les enlever sur elle. Arquant un sourcil, je déclarais amusée :
« C’était bien aussi beau que dans mes souvenirs immédiat... » pouffais-je.
INFOS
FICHE DE PERSO
Ivre de bonheur et détendue, Freya gisait sur le lit d'Hope, visiblement apaisée, son esprit libéré d'un fardeau parfois bien trop lourd. Aventureuse de nature, spécialement en amour, elle s'était volontiers laissée trainer dans la tanière de l'américaine. Cette dernière était belle et si c'est vrai qu'elles ne se côtoyaient pas depuis longtemps, la galloise avait l'impression de la connaitre depuis toujours. Hope était son idole après tout. De là à expliquer ce qu'il venait de se passer ? Peut être pas complètement mais cela avait contribué à les rapprocher. C'était certain.
- Me flatter ne t'avancera à rien !
Freya se tourna vers Hope, son coude sur l'oreiller soutenant sa tête à la crinière ébouriffée évoquant celle d'un lion. Elle laissa sa partenaire l'observer dans toute sa gloire sans aucune gène. Son index décrivit des arabesques sur son corps parvenant éventuellement jusqu'à son menton. Elle tourna la tête d'Hope vers elle.
- Tu n'aurais pas couché avec moi si j'avais été une Mangemort ? Je suis terriblement déçue. Je vais devoir te punir à nouveau.
Freya se rapprocha de sa partenaire et vint se placer directement sur elle de tout son poids, l'empêchant de se mouvoir dans un simulacre de lutte. Son regard azuré plongea dans celui de l'américaine et elle fit mine de l'embrasser, s'arrêtant juste avant pour la titiller. Elle s'empara éventuellement de ses lèvres jusqu'à essoufflement. La jeune femme se laissa glisser sur le côté sans rompre cette connexion charnelle, sa jambe venant se glisser entre les siennes. Elle entrelaça ses doigts dans ceux d'Hope.
- Je préfère largement te voir aussi entreprenante et confiante. Je me lasserai jamais du sourire que j'ai vu aujourd'hui.
Freya avoua franchement, préférant largement parler de l'américaine que de ses propres passions. En digne fille de sa mère Maeve, psychologue reconnue, la galloise lisait plus facilement dans les gens que la moyenne. Elle n'avait pas une énorme empathie mais cette expérience, son esprit vif et ses qualités d'observation faisaient souvent d'elle une oreille attentive. Surtout elle souhaitait éviter de parler de ses études et du fait qu'elle aii menti sur son âge.
- C'est peut être déplacé mais tu peux me dire comment tu t'es retrouvée aux Trois Balais ? T'as eu du mal depuis ta retraite sportive ?
Freya demanda d'une voix douce et bienveillante, écartant quelques mèches de cheveux du visage d'Hope avant de déposer un nouveau baiser sur son front et de resserrer un peu plus son étreinte.
INFOS
FICHE DE PERSO
Je l’avais laissé faire. Tout. L’étreinte, les baisers et l’espèce de faux-combat qu’elle avait effectué sur moi. A chaque fois, je lui avais adressé un léger petit sourire. En fait, j’étais heureuse. Parce que cela faisait longtemps que je n’avais pas eu autant d’affection de la part de quelqu’un. Et… ça m’avait manqué.
Mais une pointe de noirceur vint ternir ce beau tableau couleur feu qui s’offrait à moi. Et si… ? Je faisais encore tout foirer ? Si j’étais pas capable de la garder ? Incapable d’agir correctement pour que ce genre de petit bonheur si puissant se reproduise ?
Pourquoi je pensais à ça ? Qu’est ce qui tournait pas rond chez moi sans rire…
« Tu trouves que je souris pas beaucoup ? »
Inquiète, je l’avais observé d’un air un peu… surpris. Ca se voyait donc tant que cela ? Que j’étais légèrement en détresse ? Et ça sous-entendait aussi que ça la repoussait légèrement puisque c’était mon sourire et donc l’inverse qui l’attirait… Mon sourcil droit se ferma un peu, puis le gauche. Je soupirai un peu en m’asseyant dans le lit, les draps sur ma poitrine pour ne pas avoir froid. J’avais encore la sensation de ses lèvres sur les miennes. Ca donnait du courage.
« C’est une longue histoire... »
Est-ce que je devais tout lui dire ? Est-ce que je n’étais pas un peu naïve si je me dévoilais brusquement ? Se dévoiler le corps c’était une chose… Mais l’âme, c’était différent. Mordillant ma lèvre, je fermais les yeux, j’inspirais et je les réouvris. Avec un sourire un peu bête, je commençais à répondre.
« Quand j’ai eu ma blessure à l’épaule, en 2020 contre les Ours de Denver... »
Je massais cette dernière. Aujourd’hui, il n’y avait plus de douleur. Mais… c’était ça qui avait tout démarrer. C’était cette blessure qui m’avait ouvert les yeux sur… mon existence, ma condition…
« Tout le monde voyait ma carrière terminée. Les Médicomages m’ont réparé immédiatement bien sur, mais… le public avait déjà eu un doute. Un doute sur mes capacités à rester au sommet. La presse s’était pris un malin plaisir à me descendre de mon piedestale. En tant que femme, c’est interdit de rester au sommet trop longtemps. »
J’avais tourné deux yeux brulants vers Freya. Brulant d’un combat que je menais au quotidien à l’époque, à savoir l’égalité des chances et des sexes dans le Quidditch.
« Certaines personnes m’ont tourné le dos, je me suis rendu alors compte que je n’avais pas vraiment beaucoup d’amis. Qu’ils avaient toujours été là juste par… intérêt. De toute manière, ma carrière n’avait jamais pu m’offrir le temps de me faire des potes à Ilvermorny. Il ne me restait plus que ma mère. Puis, elle est tombé malade et elle m’a quitté quelques temps plus tard. »
Je ne pleurais plus. Il y avait bien longtemps que cette histoire ne m’arrachait plus aucune larme. Avec un léger sourire, et mes joues un peu rose parce que ça me gênait de me confier autant, je commençais à jouer nerveusement avec les draps.
« J’ai donc cherché à changer de vie. Quelques temps plus tard, c’est mon géniteur qui est mort. Il avait abandonné ma mère non-maj quelques temps après ma naissance. Mais c’est ce jour là que j’ai appris que j’avais un demi-frère, l’ancien chef des Aurors Gabriel Standford. »
Je fis un léger sourire. Gabriel était aussi connu que moi, ici, en Angleterre. Ca avait été un des plus jeune chef du Bureau des Aurors, et né moldu qui plus ait.
« J’ai tout plaqué. Je suis arrivé avec ma valise, pour changer de vie. J’ai quitté les Etats-Unis, et avec l’argent que j’avais mis de côté grace au Quidditch… J’ai acheté ce commerce pour être proche de ma nouvelle famille et fonder une nouvelle vie. »
Je tournais alors doucement ma tête vers Freya et un léger petit sourire désolé apparut, plein de charme et surtout de gentillesse. Ma vie était tellement minable en réalité contrairement à ce que les gens pouvaient imaginé que j’avais réussi à la résumé en quelques courtes minutes.
« Voilà. Depuis je me reconstruis comme je peux, et c’est pas tous les jours facile mais... »
Je mis mon doigt sur ses joues, pour la taquiner elle aussi.
« On dirait qu’on m’envoie des anges pour m’aider. »
Mais une pointe de noirceur vint ternir ce beau tableau couleur feu qui s’offrait à moi. Et si… ? Je faisais encore tout foirer ? Si j’étais pas capable de la garder ? Incapable d’agir correctement pour que ce genre de petit bonheur si puissant se reproduise ?
Pourquoi je pensais à ça ? Qu’est ce qui tournait pas rond chez moi sans rire…
« Tu trouves que je souris pas beaucoup ? »
Inquiète, je l’avais observé d’un air un peu… surpris. Ca se voyait donc tant que cela ? Que j’étais légèrement en détresse ? Et ça sous-entendait aussi que ça la repoussait légèrement puisque c’était mon sourire et donc l’inverse qui l’attirait… Mon sourcil droit se ferma un peu, puis le gauche. Je soupirai un peu en m’asseyant dans le lit, les draps sur ma poitrine pour ne pas avoir froid. J’avais encore la sensation de ses lèvres sur les miennes. Ca donnait du courage.
« C’est une longue histoire... »
Est-ce que je devais tout lui dire ? Est-ce que je n’étais pas un peu naïve si je me dévoilais brusquement ? Se dévoiler le corps c’était une chose… Mais l’âme, c’était différent. Mordillant ma lèvre, je fermais les yeux, j’inspirais et je les réouvris. Avec un sourire un peu bête, je commençais à répondre.
« Quand j’ai eu ma blessure à l’épaule, en 2020 contre les Ours de Denver... »
Je massais cette dernière. Aujourd’hui, il n’y avait plus de douleur. Mais… c’était ça qui avait tout démarrer. C’était cette blessure qui m’avait ouvert les yeux sur… mon existence, ma condition…
« Tout le monde voyait ma carrière terminée. Les Médicomages m’ont réparé immédiatement bien sur, mais… le public avait déjà eu un doute. Un doute sur mes capacités à rester au sommet. La presse s’était pris un malin plaisir à me descendre de mon piedestale. En tant que femme, c’est interdit de rester au sommet trop longtemps. »
J’avais tourné deux yeux brulants vers Freya. Brulant d’un combat que je menais au quotidien à l’époque, à savoir l’égalité des chances et des sexes dans le Quidditch.
« Certaines personnes m’ont tourné le dos, je me suis rendu alors compte que je n’avais pas vraiment beaucoup d’amis. Qu’ils avaient toujours été là juste par… intérêt. De toute manière, ma carrière n’avait jamais pu m’offrir le temps de me faire des potes à Ilvermorny. Il ne me restait plus que ma mère. Puis, elle est tombé malade et elle m’a quitté quelques temps plus tard. »
Je ne pleurais plus. Il y avait bien longtemps que cette histoire ne m’arrachait plus aucune larme. Avec un léger sourire, et mes joues un peu rose parce que ça me gênait de me confier autant, je commençais à jouer nerveusement avec les draps.
« J’ai donc cherché à changer de vie. Quelques temps plus tard, c’est mon géniteur qui est mort. Il avait abandonné ma mère non-maj quelques temps après ma naissance. Mais c’est ce jour là que j’ai appris que j’avais un demi-frère, l’ancien chef des Aurors Gabriel Standford. »
Je fis un léger sourire. Gabriel était aussi connu que moi, ici, en Angleterre. Ca avait été un des plus jeune chef du Bureau des Aurors, et né moldu qui plus ait.
« J’ai tout plaqué. Je suis arrivé avec ma valise, pour changer de vie. J’ai quitté les Etats-Unis, et avec l’argent que j’avais mis de côté grace au Quidditch… J’ai acheté ce commerce pour être proche de ma nouvelle famille et fonder une nouvelle vie. »
Je tournais alors doucement ma tête vers Freya et un léger petit sourire désolé apparut, plein de charme et surtout de gentillesse. Ma vie était tellement minable en réalité contrairement à ce que les gens pouvaient imaginé que j’avais réussi à la résumé en quelques courtes minutes.
« Voilà. Depuis je me reconstruis comme je peux, et c’est pas tous les jours facile mais... »
Je mis mon doigt sur ses joues, pour la taquiner elle aussi.
« On dirait qu’on m’envoie des anges pour m’aider. »
INFOS
FICHE DE PERSO
Allongée sur le lit, deux oreillers venant soutenir sa tête, Freya écouta avec attention le récit des dernières années de son amante. C'était brutal. Tellement brutal qu'elle en resta sans voix. C'était déjà compliqué à entendre alors elle imaginait même pas à quel point ça devait être difficile de se confier. En cela, Hope faisait preuve d'un courage rare et la galloise se sentait flattée que cette dernière se confie à elle de la sorte. L'aiglonne effleura le dos nu de la blonde, laissant ses doigts vagabonder en guise de soutien.
- Je comprends mieux. Je suis tellement désolée pour toi.
Freya prit une grande inspiration en se relevant. Elle fit des petits bonds bonds sur le lit jusqu'à Hope avant de glisser ses bras autour d'elle et de l'enlacer par derrière. Elle parcourut ses épaules et se nuque de tendres baisers pour la réconforter et essayer de chasser toutes ces images négatives qui lui venaient assurément en tête.
- Je ne peux pas te dire que je comprends ce que tu as vécu. Ni ce que tu vis en ce moment. Je ne peux que compatir et te faire une promesse. Tant que je serais à tes côtés, je ferai tout pour t'empêcher de penser à autre chose qu'au présent. A autre chose qu'à moi. Et puis je suis loin d'être un ange.
Freya continua, laissant ses mains explorer le corps de sa partenaire, tournant le visage d'Hope dans sa direction, son regard azuré aussi affuté qu'une lame. Elle s'empara de ses lèvres si douces une nouvelle fois avant de la serrer à nouveau très fort dans ses bras.
- Je traine moi aussi pas mal de casseroles. Certaines difficilement avouables. Sous mon apparence d'ange venue du ciel se cache une femme aux multiples secrets. Des secrets bien enfouis. Trop bien enfouis.
Freya avoua à demi-mot accompagnée d'un rire presque satyrique, visiblement affectée par le récit d'Hope et ses propres démons. Une confession qui amenait forcément des questions qu'elle redoutait.
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