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J'mattendais pas à toi - Freya
INFOS
FICHE DE PERSO
Cette promesse me figea, et heureusement qu’elle était dans mon dos pour ne pas voir mon visage. Tant de promesse, immédiate et spontanée me firent un peu froid dans le dos. Est-ce que je le méritais ? Est-ce que si j’acceptais tout ça, je n’allais pas m’attacher et ça n’allait pas être encore plus dur de la voir partir si elle m’abandonnait ?
Oui, l’abandon. Je trainais ça depuis gamine, depuis le jour où mon père s’était en aller, sans prévenir. Et ça s’était enchaîné, encore et encore sans jamais s’arrêter. Un jour, les gens partaient et… il fallait réussir à l’encaisser. Me contentant de sourire je me retournais pour l’embrasser légèrement et je glissais un simple.
« Tu devrais pas promettre ce genre de chose. Et c’est rien t’inquiète, tu devrais pas être désolée, c’est comme ça. »
Je me laissais aller contre elle et ses câlins. J’en avais bien besoin. Mais n’allais-je pas m’attacher à quelque chose qui risquait de s’en aller un jour ? J’étais devenu comme ça. Je préférais être seule par choix en réalité qu’entourer de personne qui allaient m’abandonner un jour. J’eus un léger frisson.
Je l’a laissais m’embrasser. Avec ce goût infini qui ne demandait qu’à y revenir encore et encore. Puis j’entendis sa question, son souffle et peut être son appel à la confession. L’espace d’un instant, mes yeux noirs la fixèrent sans trop d’émotions. Est-ce que j’allais franchir le pas ? La laisser se dévoiler, s’affaiblir comme je m’étais affaibli pour tenter de construire quelque chose ?
« Et qu’est ce qu’une jeune femme de ton âge peut avoir fait de si terrible ? »
Il y avait un brin d’ironie, mais c’était surtout pour masquer mes craintes qu’elle m’avoue quelque chose de bien plus gros. Je l’observais, ma tête collées contre sa poitrine, le visage à l’envers. J’étais bien, là, contre elle.
« On a tous nos secrets. Si tu veux t’en libérer, tu peux m’en confier un ou deux. Après tout, il faut être au moins deux pour qu’un secret existe non ? »
Je l’observais d’un œil malicieux, essayant une petite phrase bateau pour l’inviter à la confidence. Elle avait piqué ma curiosité. Elle avait tourné ça, comme une évidence fataliste qui ne faisait qu’augmenter son charme. Je la regardais, longtemps. Très longtemps. Puis ma main se saisit de la sienne et je la serrai. Comme pour l’inviter à se confier.
J’avais franchi la limite que je m’étais imposée. A partir de là, j’entrais en terrain nouveau et en terrain dangereux à mes yeux. Plus je m’investissais, plus j’avais à perdre le jour où elle partait… Mais en même temps, j’étais venu pour vivre non ?
Oui, l’abandon. Je trainais ça depuis gamine, depuis le jour où mon père s’était en aller, sans prévenir. Et ça s’était enchaîné, encore et encore sans jamais s’arrêter. Un jour, les gens partaient et… il fallait réussir à l’encaisser. Me contentant de sourire je me retournais pour l’embrasser légèrement et je glissais un simple.
« Tu devrais pas promettre ce genre de chose. Et c’est rien t’inquiète, tu devrais pas être désolée, c’est comme ça. »
Je me laissais aller contre elle et ses câlins. J’en avais bien besoin. Mais n’allais-je pas m’attacher à quelque chose qui risquait de s’en aller un jour ? J’étais devenu comme ça. Je préférais être seule par choix en réalité qu’entourer de personne qui allaient m’abandonner un jour. J’eus un léger frisson.
Je l’a laissais m’embrasser. Avec ce goût infini qui ne demandait qu’à y revenir encore et encore. Puis j’entendis sa question, son souffle et peut être son appel à la confession. L’espace d’un instant, mes yeux noirs la fixèrent sans trop d’émotions. Est-ce que j’allais franchir le pas ? La laisser se dévoiler, s’affaiblir comme je m’étais affaibli pour tenter de construire quelque chose ?
« Et qu’est ce qu’une jeune femme de ton âge peut avoir fait de si terrible ? »
Il y avait un brin d’ironie, mais c’était surtout pour masquer mes craintes qu’elle m’avoue quelque chose de bien plus gros. Je l’observais, ma tête collées contre sa poitrine, le visage à l’envers. J’étais bien, là, contre elle.
« On a tous nos secrets. Si tu veux t’en libérer, tu peux m’en confier un ou deux. Après tout, il faut être au moins deux pour qu’un secret existe non ? »
Je l’observais d’un œil malicieux, essayant une petite phrase bateau pour l’inviter à la confidence. Elle avait piqué ma curiosité. Elle avait tourné ça, comme une évidence fataliste qui ne faisait qu’augmenter son charme. Je la regardais, longtemps. Très longtemps. Puis ma main se saisit de la sienne et je la serrai. Comme pour l’inviter à se confier.
J’avais franchi la limite que je m’étais imposée. A partir de là, j’entrais en terrain nouveau et en terrain dangereux à mes yeux. Plus je m’investissais, plus j’avais à perdre le jour où elle partait… Mais en même temps, j’étais venu pour vivre non ?
INFOS
FICHE DE PERSO
- Cette promesse est facile à tenir. Tu ne t'ennuieras jamais en ma présence. Je ferai tout pour que tu gardes ton beau sourire.
Freya souligna pour prouver à Hope qu'elle comptait bien tenir sa promesse. Cette dernière n'engageait qu'à rendre sa partenaire heureuse en sa présence. Elle n'engageait rien d'autre. L'aiglonne aimait la compagnie des plusieurs personnes mais n'envisageait pas de se fixer telle une arapède sur un rocher. Cela viendrait peut être rapidement mais ce n'était pas à l'ordre du jour.
- C'est sûr que face à ce que tu viens de me dire, mes problèmes font pâle figure.
Freya mentit sur le ton de la rigolade. Son père avait été changé en ours à cause d'une malédiction. Il n'était pas mort mais des fois elle se demandait si cela n'aurait pas été plus facile qu'il le soit. C'était triste à dire et ça pesait lourd sur son âme. Rien que d'y penser suffisait à lui retourner l'estomac. Elle se confierait peut être à ce sujet un jour. Mais ce moment n'était pas venu. La galloise caressa les bras de Hope avant d'entrelacer ses doigts dans les siens, contente de lui servir de coussin confortable.
- Je dois t'avouer un secret mais je ne sais pas comment te le dire. Est-ce que ce sera suffisant pour que tu changes ton opinion de moi ? Peut être.
Freya se préparait mentalement à ce que Hope puisse la rejeter après sa confession. Elle se montait sans doute le bourrichon pour rien mais, en bonne Serdaigle, elle se devait de parer à toute éventualité. Après tout, arborer une façade au quotidien était devenue une norme pour la galloise au fil des ans. Elle parviendrait sans doute à cacher ses sentiments si elle devait connaitre la déception et le rejet. Ca ne serait pas la première fois.
- Je ne suis pas vraiment en fin de cursus à Poudlard. J'en suis tout juste à la moitié. Ce qui me fait tout juste 21 ans. Et pas 24-25 si j'avais été en dernière année. Je voulais pas que tu me vois comme une gamine.
Freya avoua, mentant encore légèrement sur son âge. Mais à ce niveau ça ne comptait vraiment plus. Sa voix était étonnement fébrile. Mais il fallait que ça sorte et mettre les choses au clair. Aussi futiles soient ces dernières.
INFOS
FICHE DE PERSO
Les draps contre moi, je plissais des yeux, concentrée. Je m’attendais au pire… Faisait-elle partie d’une famille de fou furieux, détestant les non-maj ? Comptait-elle m’éliminer ? Après tout, je ne connaissais rien à l’Angleterre, ses familles et ses coutumes. Le nom de Korrigan ne m’évoquait que ces petits êtres légendaires de la forêt de Brocéliande. Attentive à souhait… je me mis à ricaner dans mes draps, puis à rire sincèrement en la regardant dans les yeux.
« Tu crois vraiment que j’accorde de l’importance à ce genre de chose ? Tu as l’âge d’être majeure dans mon pays. Et l’âge… Est-ce que notre jour d’arrivée sur cette planète doit déterminée qui ont doit apprécier ou pas ? »
Rieuse, je l’observais sous les draps. Finalement, je les retirais. Me dévoilant à nouveau à elle et regardant également son corps avec des yeux amusés.
« Je me disais aussi… C’est une poitrine qui a une fermeté étrange pour quelqu’un de 25ans ! Allons Freya ! Soit pas ridicule. »
Lui adressait un sourire espiègle, puis je m’habillais d’un coup de baguette magique. Cette fois-ci en jean, mais toujours avec mon sweat à capuche. Je me rallongeais sur le lit. En réalité, j’étais un peu pudique et j’avais froid. Je m’allongeais sur le lit, le visage dans ma main, appuyée sur mon coude en observant Freya.
« Quelle vilain mensonge… Et je dois t’avouer aussi. J’ai également menti. J’ai 57 ans. Tu regrettes rien ? »
Je lui mis un petit coup de coude et je me mis à la chatouiller. Mes mains remontèrent sur le premier sujet que j’avais abordé depuis qu’elle m’avait avoué son âge et j’évaluais effectivement son mensonge tout en l’embrassant avec une espèce de tendresse puérile qui ne me ressemblait pas tellement.
« J’aurai peut être pas du me rhabiller si vite. » avouais-je.
J’observais cependant l’heure, sur mon vieux radio-réveil moldu situé sur ma table de nuit. Je devais attendre une livraison dans moins d’une heure et je n’avais peut être pas le temps pour ça. Avec un léger sourire, je déclarai.
« On devrait descendre, je vais allumer un feu et tu me raconteras l’ensemble des choses que tu juges bon de dire avant… d’autres mensonges... »
Tout en partant, je mis une dernière fois mes lèvres sur les siennes et je me dirigeais vers la sortie. Lui accordant un dernier regard brûlant, je descendis rapidement les petits escaliers en colimaçons. Passant une porte donnant sur mon salon privé, qui était constitué d’un vieux canapé et de deux vieux fauteuils, j’allumais l’âtre d’un Incendio, me mettant debout devant en contemplant le feu et en attendant l’arrivée de Freya. Dés que je l’entendis arrivée, je continuais notre petite conversation, cette fois-ci de manière un peu plus sérieuse.
« Tu aurais pu me dire la vérité tu sais, je n’ai pas à te juger. Sauf si tu ne veux pas en parler, je doute que ton âge soit l’un des secrets bien enfouis que tu me parlais sous la couette. Si c’était pour te donner un air mystérieux et sexy, c’est réussi... »
Avec un sourire tendre, je restais avec mes petites mains devant le feu, me réchauffant de cette, peut être, dernière journée d’hiver.
« Moi aussi, j’ai des secrets. On en a tous. Certains doivent restés où ils sont et d’autres peuvent sortir. Je ne l’ai par exemple pas dit à mon frère, mais il semblerait que nous soyons pas deux seuls Standford de la même fratrie sur cette planète. »
Un éclair passa dans mes yeux. Comme… si… l’espace d’un instant, ce n’était plus Hope Standford qui regardait Freya Korrigan mais… Quelqu’un d’autre. Avec au fond la même sincérité du regard mais… avec quelque chose de bien plus fort et moins fragile dans les yeux.
« Tu crois vraiment que j’accorde de l’importance à ce genre de chose ? Tu as l’âge d’être majeure dans mon pays. Et l’âge… Est-ce que notre jour d’arrivée sur cette planète doit déterminée qui ont doit apprécier ou pas ? »
Rieuse, je l’observais sous les draps. Finalement, je les retirais. Me dévoilant à nouveau à elle et regardant également son corps avec des yeux amusés.
« Je me disais aussi… C’est une poitrine qui a une fermeté étrange pour quelqu’un de 25ans ! Allons Freya ! Soit pas ridicule. »
Lui adressait un sourire espiègle, puis je m’habillais d’un coup de baguette magique. Cette fois-ci en jean, mais toujours avec mon sweat à capuche. Je me rallongeais sur le lit. En réalité, j’étais un peu pudique et j’avais froid. Je m’allongeais sur le lit, le visage dans ma main, appuyée sur mon coude en observant Freya.
« Quelle vilain mensonge… Et je dois t’avouer aussi. J’ai également menti. J’ai 57 ans. Tu regrettes rien ? »
Je lui mis un petit coup de coude et je me mis à la chatouiller. Mes mains remontèrent sur le premier sujet que j’avais abordé depuis qu’elle m’avait avoué son âge et j’évaluais effectivement son mensonge tout en l’embrassant avec une espèce de tendresse puérile qui ne me ressemblait pas tellement.
« J’aurai peut être pas du me rhabiller si vite. » avouais-je.
J’observais cependant l’heure, sur mon vieux radio-réveil moldu situé sur ma table de nuit. Je devais attendre une livraison dans moins d’une heure et je n’avais peut être pas le temps pour ça. Avec un léger sourire, je déclarai.
« On devrait descendre, je vais allumer un feu et tu me raconteras l’ensemble des choses que tu juges bon de dire avant… d’autres mensonges... »
Tout en partant, je mis une dernière fois mes lèvres sur les siennes et je me dirigeais vers la sortie. Lui accordant un dernier regard brûlant, je descendis rapidement les petits escaliers en colimaçons. Passant une porte donnant sur mon salon privé, qui était constitué d’un vieux canapé et de deux vieux fauteuils, j’allumais l’âtre d’un Incendio, me mettant debout devant en contemplant le feu et en attendant l’arrivée de Freya. Dés que je l’entendis arrivée, je continuais notre petite conversation, cette fois-ci de manière un peu plus sérieuse.
« Tu aurais pu me dire la vérité tu sais, je n’ai pas à te juger. Sauf si tu ne veux pas en parler, je doute que ton âge soit l’un des secrets bien enfouis que tu me parlais sous la couette. Si c’était pour te donner un air mystérieux et sexy, c’est réussi... »
Avec un sourire tendre, je restais avec mes petites mains devant le feu, me réchauffant de cette, peut être, dernière journée d’hiver.
« Moi aussi, j’ai des secrets. On en a tous. Certains doivent restés où ils sont et d’autres peuvent sortir. Je ne l’ai par exemple pas dit à mon frère, mais il semblerait que nous soyons pas deux seuls Standford de la même fratrie sur cette planète. »
Un éclair passa dans mes yeux. Comme… si… l’espace d’un instant, ce n’était plus Hope Standford qui regardait Freya Korrigan mais… Quelqu’un d’autre. Avec au fond la même sincérité du regard mais… avec quelque chose de bien plus fort et moins fragile dans les yeux.
INFOS
FICHE DE PERSO
Le poids sur les épaules de Freya s'amenuisa lorsque Hope la rassura sur son petit mensonge. L'âge était qu'un nombre. C'était un petit secret de rien du tout en fin de compte mais cela l'avait soulagé. Peut être qu'elle devrait confier ses réelles intentions envers Eochaid et ses tentatives pour le délivrer de sa malédiction à quelqu'un ? Hope la ramena à de plus simples pensées. Freya éclata de rire lorsque cette dernière lui avoua avoir 57 ans. Elle gesticula de manière très théâtrale.
- Oh mon dieu, je me suis tapée une mamie !
Freya se moqua avant l'assaut de sa partenaire. La galloise était particulièrement vulnérable aux chatouilles et se retourna dans tous les sens jusqu'à l'hystérie pour se défaire de cette torture. Une torture salvatrice qui lui faisait oublier tout le reste. Il n'y avait que Hope. Haletante, elle demanda éventuellement grâce, restant allongée de tout son long, son bras venant couvrir son visage. Une position d'une vulnérabilité rare. Une position qui retenta Hope qui repassa brièvement à l'attaque.
Freya se laissa évidemment faire.
L'aiglonne était gourmande. Elle en voulait toujours plus, craignant que ces moments ne représentent une trop succincte partie de sa vie. Elle souhaitait garder le plus longtemps possible les émotions qu'elle avait ressentie ce soir là. Des moments qui s'avéreraient sûrement précieux dans les semaines et les mois à venir. Les vacances de Pâques approchaient et avec ces dernières une visite sur les terres familiales et une embardée écossaise pour revoir son père.
Des vacances lourdes de conséquences en perspective.
Freya se leva du lit, fraîche comme un gardon. Elle s'habilla magiquement et se posta devant le miroir. Elle y passa un bon quart d'heure, s'assurant surtout de l'arrangement de son imposante crinière rousse. La galloise rejoignit éventuellement Hope, son manteau sous le bras. Elle la trouva assise devant un bon feu. L'aiglonne déposa soigneusement son manteau avant de se glisser dans le dos de sa partenaire, ses bras venant l'enlacer tendrement.
- Tous mes secrets sont accessibles. Il te faudra juste faire plus d'efforts si tu veux les découvrir.
Freya lui susurra à l'oreille, complètement détachée des implications de la révélation de l'américaine. Elle préférait de loin la titiller en parsemant son cou de petits baisers qui, à force, prenaient des allures de véritable marquage animalier. La galloise lui avait fait la promesse qu'elle protègerait son sourire en sa présence et elle comptait bien tenir cette dernière. Elle espérait que Hope cesse de se lamenter et passe rapidement à autre chose. Freya la tourna vers elle et l'embrassa à nouveau.
- Tu me raccompagnes. J'étais tellement excitée hier soir que je me rappelle plus du chemin.
Freya lança d'une voix coquine, son regard azuré plein d'espièglerie.
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