«  Je suis désolé mon amour, mais je crois que je ne peux pas accepter de vivre avec toi, c'est beaucoup trop stressant !» «  Connard ! » lui lança-t-il du tact au tact en lui faisant un doigt d’honneur, en guise de protestation parce qu’il n’obtenait pas ce qu’il voulait. Comme le « petit con », pas vraiment une réelle insulte mais une façon bien à eux de communiquer. Léo captura alors ses lèvres et il passa sa main dans ses cheveux, prolongeant autant que possible cet échange, reflet des notes magiques qu’ils avaient échangé quelque minute auparavant. Bien loin de la discussion sérieuse dans laquelle ils venaient de s’embarquer, évoquant le père Grimm qui occuper pas mal les pensées du Gremlins ces derniers temps.

Lyvan resta silencieux quand Léo évoqua son fric. Putain ! Il aurait bien aimé le savoir avant, ça lui aurait épargné de faire des conneries, de voler les potions. Si jusque là il n’avait aucun doute sur ses agissements, trouvant que la fin justifie les moyens, il commençait doucement à comprendre qu’il s’était mis dans la merde… pour rien.  Sans doute même que Léo ne comprendrait pas et lui en voudrait. Rien que cette idée lui serrait le cœur, lui qui voulait embellir sa vie et non la compliquer.

Fort heureusement Léo semblait plus d’humeur tactile que prise de tête. Tellement qu’il ne cherchait pas en savoir plus concernant la volière. Lyvan déglutit alors qu’il lui empoignait la main pour la coller sur sa virilité, une vague de chaleur passant dans son corps. Un sourire s’imprima sur ses lèvres alors que de nouveau elle rencontrait les siennes, rendant le monde encore plus beau, plus coloré, plus joyeux.

«  La seule douche que tu prendra c’est avec moi. » Lyvan grimpa sur Léo. C’était devenu simple et facile de suivre les grès de ses envies, de promener ses doigts sur lui. De faire glisser ses lèvres dans son cou…

Le Gremlins avait du mal désormais à se rappeler quand il était gauche et timide, même si Léo avait toujours se pouvoir de le faire rougir, comme quand il lui prenait sa main avec force pour le toucher, lui imposant d’un coup ce contact. Torse nu, il l’observait avec envie, sourire espiègle aux lèvres. «  J’ai envie de toi. » ça pouvait facilement se deviner mais il avait envie de lui le dire, que Léo l’entende, bien que le Grimm ne doutait jamais de son corps, de sa capacité à suscité l’envie et le désir.

[...la suite sous hide... ]  

Sexe - Propos sexuel - Propos crus

Le connard dans la bouche de son homme avec cette intonation sonnait comme un je t'aime. L'amour vache, mais l'amour quand même. Romantique mais pas tout le temps, plutôt attentionné. C'était ce qui caractérisait assez bien leur couple. Il tardait réellement à Léo de pouvoir en parler à ses parents et de pouvoir embrasser Lyvan au grand jour. Mais il savait aussi que son père ne prendrait pas ça à la légère et que ça partirait en eau de chaudron c'était sur. Du coup il préférait ne pas y penser en ce jour mais il enverrait un hibou à Mich' pour voir ça avec lui.

Certes Léo n'évoquait pas continuellement les biens qu'ils avaient mais il pensait que Lyvan le savait et l'air soucieux de Lyvan le fit se questionner, Bon pas maintenant, on posera les questions après Léo, là, il n'en pouvait plus d'attendre.
Il fût assez direct pour lui montrer ses intentions au cas où la photo n'ai pas été assez explicite, il prit la main de son homme pour la coller sur son entre-jambes avec un petit sourire taquin. Bon sauf s'il n'avait pas envie là... Il trouverait une solution seul sous la douche mais encore une fois, Lyvan avait la bonne réponse. Il regarda son petit ami grimper sur lui et ferma ses yeux alors que les lèvres du serpent venaient parcourir son cou. Généralement, c'était plus lui qui prenait le dessus et au dernier moment, c'était Lyvan car jamais il n'avait franchi le cap où c'est Léo qui prend le contrôle à ce niveau. Mais il y avait d'autres choses qu'ils n'avaient pas exploré ensemble et même si Léo laissait tout le temps à Lyvan, au fond de lui il ressentait parfois cette pointe de frustration.

Les mots de Lyvan pour lui délivrer ses envies, c'était ce qu'il préférait entendre. Il savait qu'il plaisait ça, aucun doute, mais l'entendre de la bouche de Lyvan c'était le plus important, qu'il lui plaise à lui et qu'il n'ai envie que de lui.
Le Grimm se mordilla la lèvre en le regardant tomber son t-shirt. Toujours aussi agréable à regarder.

[la suite sous hide]

Sexe - Propos sexuel - Propos crus

Délicat et doux, il tentait de demander sans forcer juste demander mais la réponse de Lyvan fût cash, direct et froide. Bien trop froide à son goût. Il se recula un peu vexé par la claque qu'il venait de se manger. C'était direct, il sentait bien qu'il allait s'enflammer en mode grand Léo, il ne fallait pas. Il allait se braquer, il allait braquer Lyvan. Ce n'était pas le but. Il se doutait que Lyvan devait surement avoir peur d'avoir mal, mais au fond de lui, une petite voix se disait qu'il voulait simplement que se soit lui qui tienne les reines. La différence est que les sensations ne sont pas les mêmes et qu'il était en manque de celle là. Comme il avait pu être en manque de celle qu'il avait ressenti lorsque Lyvan avait posé sa bouche sur son sexe il y a quelques instants.

Le Grimm se détacha de Lyvan et se remit sur le dos à côté de son homme. Non Léo, on est pas vexé non. Si on est vexé mais on doit faire face parce qu'il ne connait pas, il n'y est pour rien. Un long soupire avant de tourner la tête face au serpentard. «Je m'attendais pas à aussi radical mais soit...» Il déglutit un instant alors que Lyvan lui avouait avoir peur. Il sourit un peu et glissa sa main dans les cheveux de son homme en se rapprochant de lui, se mettant de côté pour lui faire face. «Si tu m'avais dit que tu n'avais pas peur, je t'aurai dit que tu étais un menteur !» Un petit sourire tendre l'aidait à ne pas se comporter comme un vrai Gryffondor, ce qu'il aurait surement fait il y a quelques mois maintenant. «Je te demande pas de te forcer tu sais, mais les sensations sont bien différentes, en vrai je vais pas te mentir, les cinq premières minutes c'est, désagréable, un peu difficile à avaler, après, bon ma première fois, le gars y était allé comme un enculé, ce qui clairement sera pas mon cas et en plus je commencerai pas par mettre la partie de mon anatomie que tu préfères, ça se travaille. Mais après c'est des frissons, de la passion, et tu jouiras mon prénom !» Finit il en venant lui mordiller le lobe de l'oreille en rigolant dans son cou pour détendre l'atmosphère si froide qu'il avait créé par sa demande. «Je peux même te faire un paragraphe argumenté avec conclusion et rédaction par écrit pour t'expliquer ce que tu vas ressentir, ce que tu peux avoir comme réaction et aussi que si tu aimes pas, bah tu aimes pas. Mais ... tu me perdras pas car je saurais que t'as essayé, et que bah c'est juste que tu aimes pas et je devrais m'y faire, mais m'y faire sachant que c'est seulement car tu as la trouille, j'avoue que j'arrive pas. Je te dis pas de faire ça là tout de suite maintenant on est bien d'accord hein ? Mais... Enfin tu vois ?» Son coeur battait si vite à présent qu'il en avait presque mal au niveau de la poitrine.

tw : Sexe - Propos sexuel - Propos crus

J’ai juste envie de chialer comme un gosse quand Léo descend de moi et se retrouve sur le dos en poussant un gros soupir, preuve qu’il est soulé. Je sens que les choses vont se compliquer. Je retiens mes sanglots et mon cœur bat la chamade. Je le connais téméraire et irréfléchi, du genre à cogner dans les murs. Je le sais susceptible en raison d’un manque de confiance en lui et accro au sexe, aussi je devine que mon « non » n’est pas facile à encaisser. Et il le formule. Il ne s’attendait pas à une réponse aussi radicale. Je déglutis avec difficulté. J’suis en mode autant défense, épée en main, près à partir au front au moindre faux pas. Et Léo n’en fait pas un seul…  

«Si tu m'avais dit que tu n'avais pas peur, je t'aurai dit que tu étais un menteur !»  «  Ah ouais ? » Je ne m’attendais pas à ça clairement. C’est vraiment normal d’avoir peur ?! J’suis pas juste un crétin ?! Un trouillard qui n’a pas la couille d’aller plus loin ? Putain. Ça fait du bien d’entendre ça. Un bien fou. Léo m’adresse un sourire et je lui réponds avec la même tendresse. A cet instant je me sens chanceux qu’il reste là auprès de moi et qu’il se barre pas en me laissant à poil avec mes interrogations et l’idée qu’il y a un truc qui cloche chez moi.

J’écoute chaque mots avec attention, le regard rivet sur Léo. Il reprend son rôle de prof sans que je ne lui demande. Il m’apporte exactement ce dont j’avais besoin. Comme toujours. Il me connait assez pour savoir que j’ai besoin de comprendre, de visualisé le pourquoi du comment au lieu de simplement être dans l’action. Comme la plupart des gens. Ça me rassure de savoir ce qui va se passer. Je me mit à rire nerveusement aux mots  «  tu jouira mon prénom ».

Il sait exactement quoi dire pour me détendre et j’espère bien le faire oui.  J’adore quand il est comme ça avec moi, aussi doux et prévenant. J’ai l’impression de l’aimer encore plus d’avantage à cet instant. Ça me semblait pourtant impossible, parce que je l’aimais déjà beaucoup. Il arrive vraiment à me rassuré, mais il y a encore un truc qui me chiffonne. Et si je n’aime pas ça ? Ce n’était pas juste le flip d’avoir mal ou quoi, c’est juste… qu’adviendrait-il de nous ? Mon cœur retombera à miette et je serais condamné à de nouveau ne vivre qu’à moitié. Mais il faut croire qu’on en est arrivé à un stade lui et moi où on anticipé les questions de l’autre, parce que Léo continue de parler, répondant sans que j’ai besoin de le lui demandé. Si je capte bien, ce qui gêne Léo c’est que mes actes soient dictés par la peur ?  Je comprend mais si… je l’ai pas fait exprès. Elle est arrivée là comme ça sans prévenir. Irrationnelle. Violente. A présent elle semble s’être envolée.

«  D’accord » Si j’avais laissé la peur contrôler ma vie je n’aurais jamais embrassé Léo et aujourd’hui il ne serait pas amoureux de moi, beau comme un dieu, à poil à côté de moi, à me regarder comme la 8ème merveille du monde.  

«  Je préférerais qu’on fasse ça là maintenant tout de suite, parce que tes mots me donne du courage et j’ai peur que le courage se barre et que je recommence à flipper si on attend un autre moment. » Le courage faisait pas trop partit des traits de mon caractère fallait croire. J’en ai qu’une dose limité alors c’est à prendre où à laisser. «  Même si j’me doute que l’envie est retombé. » Sa bite n’était pas télécommandée. c’est pas un jouet qu’on met sur on ou off et qu’on peut redémarré en claquant des doigts. Je le sais, j’en ai une moi aussi. «  Ma pipe t’a plus au moins ? »

Sexe - Propos sexuel - Propos crus

Il ressentait cette frustration, cette sensation de vide. Non, juste non. La panique avant qu'il réfléchisse en mode qu'est-ce que Lyvan te dit de faire habituellement ? De réfléchir. Donc réfléchissons. Ca ne servait à rien de s'énerver, de partir en couilles, ça ne pouvait créer que des disputes et potentiellement une rupture. Forcément. «Bah qui n'a pas peur pour les premières fois ? C'est évident mon amour...» Un petit sourire en coin malgré la déception mais il fallait qu'il lui explique, qu'il rentre dans les détails et qu'il comprenne exactement. Un petit rire de Lyvan le détendit un petit peu.

Léo était déjà passé par là, il se souvenait encore de sa première fois, et ce n'était pas passé comme une lettre à la poste comme dirait les moldus. Le mec n'y avait pas été doucement et il n'avait pas vraiment kiffé les premières minutes. La différence était que Léo savait qu'il était attiré par les mecs autant que par les filles. Et qu'il n'avait pas spécialement peur en vérité, il ressentait uniquement la crainte de la douleur pas autre chose. Mais il ferait en sorte que Lyvan ne le ressente pas, de différentes façons qu'il avait déjà en tête.

D'accord. D'accord ? Juste ça ? Hum est-ce qu'il le voulait vraiment ? Où était-ce juste pour lui faire plaisir ? Où est-ce que c'était un d'accord en mode j'ai compris ? Le courage qui se barre, en effet, le courageux entre les deux, c'était Léo, le plus Gryffondor des deux c'était lui, mais il pouvait très bien l'aider à avoir ce courage.
Il est vrai que l'envie pour Léo était retombé assez rapidement et qu'en l'état actuel il ne pourrait rien faire. Mais c'est comme tout, ça se travaille. Le sourire du Grimm revint lorsqu'il lui demanda si sa pipe lui avait plus. «Je crois que t'aurais vraiment pu me faire jouir uniquement avec ta bouche tellement j'ai kiffé ! Et je vais en être gourmand sache le !» Dit il avant de venir l'embrasser passionnément. «Et je crois que ça pourrait m'aider à la remotiver aussi !» Un petit sourire en coin avant d'embrasser passionnément Lyvan dans le cou à plusieurs endroits, laissant à présent sa main parcourir le corps de son homme pour le caresser. «Babe...» Dit il en plongeant à présent son regard dans celui de son petit ami. «Je t'aime !» Avait il déjà dit à quelqu'un aussi souvent qu'il l'aimait ? Non et il n'était pourtant pas du genre à afficher ça au grand jour mais il se sentait tellement soulagé rien que le fait d'avoir pu expliquer tout ça à Lyvan qu'un poids semblait s'être envolé en lui.

tw : Sexe - Propos sexuel - Propos crus

J’avais une fâcheuse tendance à me croire unique. C’est vrai chaque fois que j’avais une tuile, j’avais dans l’idée qu’il n’arrivait qu’à moi. Que personne n’avait vécu la même chose. Que personne ne pouvait comprendre. C’est sans doute pour ça que j’me confie peu. Ça fait du bien d’entendre que flipper sur les premières fois ça n’arrive pas qu’à moi. Mon coup de stress à casser le moment mais j’évoque quand même ce que j’me suis permit de faire et je peux m’empêcher d’être fier. Il a kiffé. Vraiment beaucoup.

«  L’élève a dépassé le maitre ? » Je demande avec un sourire insolent face à celui qui se vanter d’être doué en la matière.

«  Je sais et moi aussi je t’aime. C’est bien ça qui m’emmerde. ça serait plus simple sans amour. » je balance avec un petit rire nerveux. Pas que ce soit un problème, juste qu’aimer ça veut dire avoir quelque chose à perdre. Je dis que « ça m’emmerde » parce que je n’aurais sûrement pas eu la trouille que le sexe  foire tout entre nous si j’étais pas amoureux de Léo. Rien à foutre que je kiff pas. Mais là… Léo affirmait qu’il s’y ferait et que je ne le perdrais pas et j’avais envie de lui faire confiance. J’étais d’accord avec lui sur le fait que c’était idiot de tout refuser en bloc juste par peur. Surtout si j’avais la garantie de le garder auprès de moi.

«  Merci. De pas t’être barré et m’avoir juste laissé seul comme un con à me demander ce qui cloche chez moi. Merci de ta patience. Merci. » Je capturais ses lèvres parce ce contact me manquait déjà et si l’ambiance était pluôt hot quand j’avais franchis le pas de la porte, là elle était plutôt tendre. «  Sache que tu peux être gourmand. Ça ne m’a pas déplut. » Comme d’hab j’en suis le premier surpris mais ouais j’dois avouer que j’ai kiffé. D’ailleurs mon regard dévie automatiquement vers cette partie intime de son anatomie.

Sexe - Propos sexuel - Propos crus

Si l'élève avait dépassé le maitre ? Un petit sourire franc venait d'apparaitre sur les lèvres du serpent. Son sourire là, il avait envie de le lui faire bouffer. «Pas déjà quand même, à la première tentative ?! Nooon !» Dit il avec sa gueule de petit con.
Lui avouer une fois de plus qu'il l'aimait lui enlevait aussi un poids. C'était ce qui l'emmerdait, de l'aimer aussi. Et bah voyons. «Tu veux vraiment que je pète les plombs ou tu le fais exprès pour m'emmerder ?» Dit il en haussant un sourcil, il ne pouvait pas s'énerver maintenant après tout ça, mais il fallait avouer que bon, ça allait finir par être vraiment vexant.
Il n'en disait pas plus car aucune raison de faire partir toute cette histoire en couille mais il fallait bien avouer que sa fierté en prenait un petit coup malgré tout.

Mais la suite calma assez rapidement les esprits du Grimm. «Jte cache pas que ma partie Gryffondor au fin fond de moi m'a crié de péter les plombs. Que j'ai hésité à me barrer et je pense même que j'aurai chialé comme une merde aussi.» Il déglutit un petit peu. «Mais j'ai réfléchis, un peu...» Un petit sourire aux lèvres, tel un petit con qu'il était.
Son baiser donnait l'impression à Léo de reprendre contenance. Il était doux, attentionné, il aimait les moments de tendresse qu'ils partageaient et bizarrement il ne voulait jamais que cela cesse. Il pouvait être gourmand ? «C'est vrai ? Ca t'a pas dérangé ?» Un petit sourire rassuré. Il avait peur que Lyvan ai fait juste pour lui faire plaisir sans plus mais savoir qu'il n'avait pas été dégouté était une bonne chose. Bon après ça ne voulait pas dire non plus qu'il avait pris son pied mais c'était un bon début dirons le ainsi.

Suite sous hide