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(norà) it's too late.
INFOS
FICHE DE PERSO
it's too late. ft. @norà millar
tu ne saurais dire si le fil mince qui te lie à @israfel clearwater est en train de s'étioler. la douleur que tu ressens quand tu l'imagines en couple est d'une puérilité sans nom.
mais au fond, tu aurais préféré que vous restiez tous les deux... pour toujours. à courir après les filles sans s'attarder sur une, juste pour assouvir un besoin bestial et continuer cette route solitaire. cela pourrait s'apparenter à de l'amour mal placé et même malsain, ceci dit, tu n'éprouves pour israfel qu'un parfait amour fraternel.
cet amour qui t'aide à rester lucide et qui t'aide même à rester en vie. ce genre d'amour que duncan et gwen, tes parents, n'ont jamais pu t'offrir. parce qu'ils ne te comprennent pas... n'arrivent pas à combler le vide qui creuse chaque jour un peu plus ton sein. seul israfel arrive à garder une lueur dans ce monde de ténèbres.
si pour certains, oublier n'est qu'un détail, pour toi il est synonyme d'abandon. tu sais être adopté, tu sais que tu ressembles beaucoup à isra, ce qui évite les questions, pour tous, tu es bel et bien un clearwater pur souche.
mais à cette question de qui tu es, tu ne peux pas répondre. face à isra, cependant, tu peux y trouver un reflet, un miroir. où les ténèbres se percutent pour mieux vous ensevelir, mais vous n'êtes pas seuls... vous êtes tous les deux.
mais voilà que dans tes ténèbres, la lueur s'écarte de votre chemin pour rejoindre un feu bien plus chaleureux qui l'attend. tu vois alors ton frère s'extirper de vos ombres, et t'abandonne à la dame en noir... dans une obscurité presque totale, sans lumière et phare pour te guider.
qu'adviendras-tu sans lui ?
recroqueviller sous les draps poisseux des ombres, tu tentes une dernière fois de rattraper la main qui est ta lumière.
si tu devais alors briser le couple pour ne pas finir seul au fond d'un lac noir, tu le ferais. égoïstement, pour ne pas perdre ta chair... pour ne pas vivre seul.
mais n'est-ce pas mieux de le voir s'en sortir ? n'es-tu pas plus heureux de le voir avec cette fille du feu, sortir des ténèbres, le sourire aux lèvres, amoureux et idiot ?
sorti de tes pensées quand les flammes se présentent et s'installent, tu souris en chassant ces images de ton esprit et ris. « je ne promets jamais. » que tu oses dire en secouant la tête. « tu ne t'es pas confié à celui qui tient le mieux sa langue. » portant la tasse à tes lèvres sans y mettre de mousse, tu ne peux t'empêcher de rire à nouveau à cette menace absolument mignonne. « juste pour voir ça, je me demande si je vais pas tout avouer. » un petit coup de pression bien inutile car tu te ravises aussitôt. « je te promets de ne rien dire à israfel. » et tu inclines la tête en signe de résilience.
de toute façon, tu ne veux pas prendre le risque d'avouer cette vérité et de le laisser courir vers cette flamme qui pourrait le délivrer d'une solitude qui vous lie.
tu n'es pas prêt.
d'un geste délicat, ton doigt vint passer sur le haut des lèvres de norà. d'une tendresse étonnante, tu lui essuies la mousse qu'elle s'était faite en buvant un peu trop près de la crème fouettée. « tu as une jolie moustache, millar. » que tu ne peux t'empêcher de taquiner avant de porter ton pouce et sa mousse entre tes lèvres. « un baiser indirect... » que tu dis en la poussant de l'épaule. « ça, je peux le dire, non ? » que tu railles pour l'embêter.
au fond, tu aimerais que cette flamme dans les ténèbres soit la tienne. que cette complicité qu'elle a créé avec ton frère soit la tienne. que cet amour, inconnu pour toi, soit le tien.
tu veux goûter à cette chaleur... et tu jalouses aussi ton frère de le connaître avant toi. tu soupires un léger instant, et poses ta tête sur l'épaule de la lionne. « attends. » que tu supplies avant qu'elle ne se dérobe. « juste un instant. » fermant les yeux pour savourer un contact calme, loin des gestes peu naturels que tu exprimes pour ces autres qui n'attendent de toi que l'animal et le séduisant.
cet apaisement te fait bourdonner les oreilles et te donnerait presque l'envie de t'endormir. quelques curieux passent et se demandent quand tu relèves finalement la tête pour fixer tes mains. « il a de la chance, quand même. » un sourire léger naît sur tes lèvres. « d'être aimé sincèrement. » et tu plantes ton regard brun dans les siens si océaniques.
Bêta Testeur
Vous avez été là depuis le début et vous avez contribué à la Bêta Test. Merci pour tout !
Participation au All Hallow Fest
Vous avez participé au All Hallow Fest
INFOS
Messages : 852
Faceclaim : Abigail Cowen
Âge : 21
Sang : Sang-Mêlé
Particularités : Aucune
Profession : 3e année (2023-24)
Côté Cœur : En couple avec Israfel Clearwater.
Multis : Finn Gavalagh-Korrigan, Céleste Delacroix
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Novice (30%)
Maturité Magique (MM):
(19/50)
Education Magique (EM):
(10/100)
Potentiel Magique (PM):
(40/100)
Rigueur Magique (RM):
(50/100)
Expérience Magique (XM):
(20/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Novice (30%)
Maturité Magique (MM):
(19/50)
Education Magique (EM):
(10/100)
Potentiel Magique (PM):
(40/100)
Rigueur Magique (RM):
(50/100)
Expérience Magique (XM):
(20/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
It's too late
Date à définir - @Milo Clearwater
Cette conversation n’avait vraiment ni queue ni tête. Milo qui se joue de Norà, l’embarquant dans une situation propice aux rumeurs, la petite rousse qui finit par se jouer du Gryffondor pour le faire bien vite atterrir sur ses deux pieds. La demoiselle n’est pas un simple morceau de jambon qu’on se passe pour garnir son casse-croûte pendant un pique-nique en famille. Milo et Norà se comportaient ensemble comme se comporteraient deux sales gosses. Une tendance à provoquer l’autre un peu trop jusqu’à ce qu’il franchisse la limite et ne tombe sur l’autre pour lui mettre la raclée du siècle. Milo n’avait certainement attendu que ça: qu’elle fasse le pas de trop pour lui renvoyer dans les dents dès que l’occasion se présenterait. Elle, elle voulait tirer une promesse de la bouche de Milo, coûte que coûte. Ce n’était pas une plaisanterie lorsqu’elle le menaçait de le mettre à terre. Il pouvait croire ce qu’il voulait, rire à son nez devant le petit gabarit qu’elle était, Milo n’avait jamais eu à faire face à une Norà furax. Une Norà qui avait appris les rudiments du karaté pendant plusieurs années et qui n’hésiterait pas à se servir de ses connaissances, école ou pas école, Milo ou pas Milo, Clearwater ou pas Clearwater.
La dispute avait pris fin presque aussi vite qu’elle avait commencé et les deux Gryffondor s’étaient réunis sur un des vieux canapés de la salle commune. Norà avait pris le temps de se doucher, de ranimer sa peau engourdie par le froid, et de se rincer la tête. Elle était réapparue dans un jogging ordinaire, les cheveux encore humides et ne s’était pas fait prier pour entamer le chocolat chaud que Milo lui avait promis. Elle grimace lorsque Milo lui confie ne jamais rien promettre. L’homme était tenace, mais derrière ses airs de petite fille bien sage, Norà avait suffisamment de tempérament pour décider de lui tenir tête. Finalement, il terminerait peut-être sa journée au sol, à se marrer d’avoir été mis en déroute par une gamine. Mais il finirait par cracher sa promesse, même si elle devait la lui tirer du plus profond de ses entrailles. Norà n’était pas violente, simplement déterminée. D’autant plus si l’on mettait en jeu sa relation avec @Israfel Clearwater. Ce n’était pas à Milo de décider pour eux. Israfel et Norà n’étaient que deux grands enfants, mais ils n’avaient pas besoin de babysitter. Le plus jeune des Clearwater était majeur, certainement vacciné, et libre de faire ses propres choix. Milo n’avait aucunement besoin de jouer les nounous.
Elle prit conscience de ne pas s’être livrée à la bonne personne, avant même que Milo ne le lui dise. Un sentiment irrationnel frayait son chemin dans ses pensées, la poussant à croire que le jeune homme se délectait de posséder une telle information. Un scoop qu’il ne manquerait certainement pas de révéler. Elle rêvait de lui envoyer un coup de pied bien placé, juste histoire de lui clore un peu le bec Il fanfaronnait un peu trop à son goût, Norà détestait cela. Elle jaugea alors la distance qui séparait le bout de son pied et la joue gauche de Milo puis jugea qu’elle risquait de renverser le chocolat chaud sur les cuisses du Clearwater. Elle attirerait tous les regards vers eux et, clairement, la rouquine n’avait pas besoin de cela. Elle haussa un sourcil, étonnée d’entendre Milo lui promettre de garder son secret. Elle avait donc gagné la partie.
Elle plongea le bout de ses lèvres dans sa tasse fumante, humant les douces effluves du chocolat, puis en ressortit le bout du nez marqué par la crème fouettée. Elle se l’essuya du revers de la main sans anticiper le geste de Milo. L’intention semblait gentille, le geste était doux mais Norà resta muette en observant le Clearwater goûter à la mousse qui avait échappé à ses propres lèvres. Finalement, il brisa le silence, posant quelques mots sur ce que Norà n’arrivait pas à formuler. Un baiser indirect. « Dire ça? Dire quoi? Tu te fais des idées, t’es… maboul. Tu ne dis rien du tout, même pas ce que tu viens de faire. Et puis j’y suis pour rien moi dans tout ça. » commença-t-elle à dire, parlant bien plus vite qu’à son habitude. Elle s’essuya frénétiquement les lèvres dans sa manche avant de tendre un doigt accusateur vers lui. Norà chercha longtemps ses mots, les sourcils froncés, mais ne trouva rien à redire à part un « T’es vraiment… » puis un « hmpf » qui soulignait la fin de sa phrase peu concluante.
La petite flamme se tourna, évitant ainsi de croiser le regard de Milo. Elle se décala un peu plus loin, les jambes croisées en tailleur sur l’assise. Elle sirotait son chocolat chaud en silence, renfrognée, boudeuse. Il se joue de moi. Il va sûrement aller raconter ça à Israfel, et il va m’en vouloir alors que je n’ai strictement rien fait. Et Milo revint à la charge. Une nouvelle fois. Sa tête se posa sur l’épaule de Norà. Il la supplia de ne pas partir, de partager son fardeau avec elle le temps de quelques instants. T’es trop gentille Norà, ça va te retomber dessus. Pourtant, elle n’arrivait pas à partir et à le laisser tomber.
Alors elle attendit, la mine toujours un peu renfrognée, et Milo confessa envier Isra, envier l’amour que la petite rousse lui portait. Elle lui jeta un regard alors que ses prunelles cherchaient à plonger dans les siennes. « Ça suffit Milo. » dit-elle en se relevant pour échapper à ses griffes. Il a l’air sincère, mais de quoi avaient-ils l’air? « On a dit qu’on en parlait plus. Plus du tout. Et puis il n’y a pas de raison que ça ne t’arrive pas aussi. Si tu faisais moins le con avec toutes ces nanas peut-être? »
INFOS
FICHE DE PERSO
it's too late. ft. @norà millar
la détestable situation prenait forme sous tes yeux. tu perdrais ton frère pour une fille, tu perdrais cette complicité pour une fille... tu perdrais ton âme à cause de cette fille.
tu la maudis au plus profond de toi, comme un feu qui trouve sa source non plus dans l'amour charnel mais dans une haine profonde, enroulée dans des draps de soie noirs.
elle est ta némésis, elle est son aphrodite. que ça peut t'agacer que l'amour tape là où on ne l'attend pas. sur tous les clearwater, il a fallu qu'elle jette son dévolu sur le seul qu'il ne fallait pas aborder. tes sens te hurlent de la tuer. maintenant, là... de faire disparaître la menace qui pèse sur ton frère.
sur toi.
mais au lieu de quoi, tu préfères en jouer. moquer la situation, jouer les grands frères trop protecteur pour réussir à défaire ce lien qui se crée sous tes yeux, dans une parfaite impuissance.
les menaces incessantes de situations ambiguës qui pourraient mettre à mal cette relation, pèsent aussi sur ta propre relation avec israfel. tu ne peux prendre le risque de le perdre même si ça voulait dire l'éliminer elle aussi.
et tu te moques encore, accentuant sa colère qui grandit. « je plaisantais, millar. » car si tu voulais d'elle un baiser, tu le lui volerais.
mais pour l'heure, tu ne voyais pas en elle, celle que tu aimerais voler. encore moins si c'était la rousse de ton frère... et tu cherches encore ce qu'il peut lui trouver.
ce côté bougon est attendrissant, tu concèdes facilement. ce visage adorable te laisserait croire qu'elle est innocente, et ce regard azuré perçant te donnerait presque envie de jouer la provocation une nouvelle fois... au lieu de quoi, tu préfères la laisser bouder que risquer plus qu'une simple rumeur d'ambiguïté. « con, oui. »
et au final, tu capitules doucement.
cet enfant qui pleure sa mère, une tendance à revivre des moments stressants. ta joue sur son épaule est chaude, et tu apprécies ce contact même infime. cette effluve te rappelle quelque chose, lointain. comme un air d'été sur un jour de pluie intense. l'orage qui continue de gronder au loin te plonge dans des souvenirs inquiétants et tu bénis de ne pas les vivre seul.
même si vous êtes dans une salle commune remplie de monde, tu sais aussi que les regards curieux ne manqueront pas d'en parler au dîner. mais tu n'as jamais rien eu à faire des rumeurs, tu nieras. simplement, comme tout. et comme tu as tendance à avouer tes frasques sans détour, on te croira forcément cette fois-là.
mais ce calme n'est que de courte durée, quand elle t'échappe tu reviens vite à une réalité. inconsciemment, l'enfant qui était en toi cherchant le réconfort en cette soirée d'orage, tu ne trouves que le vide et l'angoisse. ce sentiment s'échappe aussi vite qu'il est venu et tu observes la rousse avec étonnement.
et perplexe, tu fronces doucement les sourcils. « je joue au con, mais je n'en suis pas un, millar. » parce que tu joues. tout n'est qu'un jeu... si tu t'arrêtais de jouer, que te resterait-il ?
tu te lèves en posant ta tasse que tu fais disparaître d'un coup de baguette, direction les cuisines. et tu t'ouvres une dernière fois à la fille du feu. « je suis joueur parce que j'ai peur. » du vide, des gens... « et que personne n'a jamais su me comprendre. » un regard en biais pour les curieux. « sauf israfel. » et tu mets un point sur cette fatalité. « je vais m'en aller, ne t'en fais pas. »
tu ranges ta baguette, contournant le canapé pour lui faire face, t'accroupir vers l'accoudoir pour la regarder dans les yeux. « tu as gagné ce soir, je te jure de ne rien dire. ni de tes sentiments envers mon frère ni même de nos échanges. si cela te permet de dormir tranquille. mais n'oublie pas que celui que tu aimes est celui pour qui je mourrais. »
tu t'échappes de la salle commune sans te retourner, et une fois le portrait passé et quelques pas de plus pour te cacher derrière des armures, tu te poses la mains sur le visage en proie à une vraie inquiétude.
ce qu'il t'arrive n'est pas normal, cette peur irrationnel t'étrangle et tu en viens à faire n'importe quoi. comment sortir de cette spirale infernale qui te coule davantage que l'année s'écoule ?
israfel n'est pas tien, il ne le sera jamais... et pourtant tu espérais presque finir vieux garçon avec lui, à cracher sur les petits jeunes qui ne savent ni draguer ni bander.
tu soupires en te laissant tomber au sol... pourquoi cette fille du feu est si menaçante ? et pourquoi envier autant ton frère ?
rien n'a de sens... juste vivement les vacances. qu'elle disparaisse et que tu passes ton temps avec ton sang. avant de ne plus pouvoir le vivre paisiblement.
quand le secret du feu sera dévoiler, le ciel te tombera surement sur la tête.the end
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