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'Cause I'll never run away (Ebenezer)
INFOS
FICHE DE PERSO
Sortant de l’ascenseur métallique qui tanguait encore à son arrivée au département du contrôle et de la régulation des créatures magiques, Yeleen avança en suivant le sorcier dans la cohue la plus totale. Les sorciers étaient tous en train d'éviter les notes magiques qui fusaient jusqu'à écorcher les joues de chacun et la Serdaigle serra son ventre vide un instant alors que le monde devait soudainement sourd au fur et à mesure de sa progression. Elle entendait les braillements d’un coté, le souvenir du corps de ce lycan qui était retombé sous sa forme humaine, des cris des gobelins à l’intérieur de la salle de Gringotts. Même sans les voir, elle avait entendu la panique dans chaque vibration que leur corde vocale pouvait avoir. Sa respiration se saccada soudainement, se demandant où était @Tristan Pendragon alors qu’il avait forcément dû suivre l’escouade des Aurors arrivés en renfort depuis les étages supérieurs. Comment était-elle arrivée là d’ailleurs, à pied, avait-elle transplané par instinct?
"Quoi?"
Elle avait signé, alors que le sortilège de traduction finissait de faire effet. Ses doigts tremblaient par tout ce qu’elle venait de voir alors que l’oncle de Mich, sans la ménager un seul instant, l’avait ramené pour faire sa paperasse en parlant du bureau de liaison des Gobelins.
"Je vais pas …"
Sa gorge commença à se serrer en plein milieu du couloir du département, se rendant compte de l’odeur de l’enclos qui s’agrandissait sur les côtés. Elle eut à peine un mouvement de sursaut habituel alors qu’elle avait vu cette harpie, cette sorcière lancer un chant qu’elle n’avait jamais entendu auparavant, la paralysant pendant que le cambriolage faisait des dégâts monstrueux.
"Je vais pas faire des papiers."
Elle rattrapa le sorcier en se posant devant lui, le teint commençant à blêmir sous le choix qu’il ne lui avait pas donné en l’amenant jusqu’ici. @Noma Karma avait-il réellement accepté qu’elle parte avec lui alors qu’il l’avait retenu d’aller plus loin? Ses cris, cette odeur, tout lui était resté à l’esprit et dans les tripes. Lançant l’informulé pour être comprise dans ses gestes, les mots s’enchaînaient très vite, la fébrilité l’emportant sur les émotions après coup.
"Comment ils peuvent faire ça?" commença-t-elle en sentant ses oreilles bourdonner. "C'était des leurs. Ils sont laissés d’autres gobelins mourir en partant. D’autres lycans ont à peine broncher en laissant un des leur sur le bord de la route. Aucun d’eux ne s’est préoccupé des leurs. Comment … comment on peut …"
Tremblant des genoux, elle se glissa contre le mur dans l’indifférence générale alors que tout lui revenait en mémoire. Elle, totalement inerte sur son balai, sans pouvoir aider qui que ce soit, laissant @Yaslana Yamatao exprimer une puissance insoupçonnée et même une plus jeune Poufsouffle ( @Eynaelle Sanderson ) parlementer avec des lycans. Son inutilité avait même été souligné par son tuteur, malgré la douceur de ses gestes et de ses mots à son encontre, probablement causé par la fumée inhalée.
"Je ne ferais pas ses papiers, je risque de vomir dessus."
Elle avait juste besoin d'un temps de pause. D'un petit instant où elle pourrait souffler, se remettre de tous ce qu'elle n'aurait du voir d'une simple promenade.
Sortilège de traduction de la langue des signes en cours
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FICHE DE PERSO
Transplanant dans la cohue générale, j’arrivais au milieu des couloirs du Ministère avec la jeune femme qui était, je le savais l’amie de mon neveu. Sans rien dire, je regardais autour de moi effervescence générale. Plusieurs brigadiers couraient dans tous les sens, d’autres du département de régulation des créatures magiques les avaient rejoins. Tout le monde était tellement occupé avec ses affaires qui étaient brusquement devenues urgentes, que j’étais devenu un fantôme. Alors, avec un calme olympien, je pris Yeleen par le bras et je commençais à signer parfaitement.
« On ne va pas faire de papiers. »
Je lui adressais un sourire encourageant, j’avais retiré mon bras pour signer. Mes gestes étaient maîtrisés et parfait, parce que je savais faire depuis très longtemps. Cela faisait seulement quelques années que je n’avais pas pratiqué, depuis le décès de ma mère.
« Rassure toi, on va y aller doucement. Je me présente, je suis… Ebenezer Grimm. L’oncle de Michel-Ange. Je sais signer parce que ma mère était mal-entendante, une Delacroix. Certains signes sont en français, donc si tu ne les connais pas n’hésite pas à me le XXX. »
Je fronçais les sourcils. Derrière moi, Stanislas Focal arriva. Il était du Bureau de Liaison des Gobelins que je dirigeais. Ni une ni deux, sans rien dire à Yeleen, il commença à m’enchaîner.
« Weimer te cherche, elle veut des détails sur les Gobelins qui étaient présents. Elle veut savoir si tu les connais et l’ensemble des informations que tu peux apporter sur eux et... »
Je levais la main pour lui intimer l’ordre de se taire. Avec un léger sourire, je fronçais les sourcils et je me tournais vers lui. Posément, je répondis avec calme, signant en même temps que je parlais. Même si je savais que Yeleen n’était pas sourde, c’était un réflexe que j’avais. Parlant à voix haute tout en signant, je déclarais :
« Il n’y a pas le feu. Enfin, il n’y a plus le feu, plus précisément. Je ferai mon rapport à la Directrice Weimer avant la fin de la journée. Le sceptre a disparu, tout le monde est concentré là dessus pour le moment Stan. »
Il gémit légèrement et déclara :
« Elle va grogner, tu l’as connais elle veut que tout soit niquel et.. »
« Ne t’inquiète pas, j’en fais mon affaire. »
Il s’en alla. Non sans râler et non sans m’accorder des regards à la fois inquiet et intrigué. Une fois qu’il fut parti, je me tournais simplement vers Yeleen.
« Viens. »
Marchant rapidement dans les couloirs du Ministère, je me dirigeais vers une salle d’interrogatoire vide. L’ouvrant en veillant à ce que personne ne nous remarque, j’indiquais à Yeleen de rentrer à l’intérieure. Puis, sans un mot je verrouillais derrière moi. Nous n’aurions pas besoin d’un Assourdiato, car j’allais signer.
« Tout va bien pour XXX ? »
Mon « toi » dû être en français, car je vis dans son regard un instant d’incompréhension. Je le reformais en anglais, essayant de ne pas trop me perdre dans toutes les traductions. Finalement, je sortis ma baguette et je fis apparaître un assortiment de boisson chaude issue tout droit de mon bureau. Avec calme, je déclarai en signant :
« Est-ce que tu peux me faire un résumé de ce qui s’est passé dehors ? »
« On ne va pas faire de papiers. »
Je lui adressais un sourire encourageant, j’avais retiré mon bras pour signer. Mes gestes étaient maîtrisés et parfait, parce que je savais faire depuis très longtemps. Cela faisait seulement quelques années que je n’avais pas pratiqué, depuis le décès de ma mère.
« Rassure toi, on va y aller doucement. Je me présente, je suis… Ebenezer Grimm. L’oncle de Michel-Ange. Je sais signer parce que ma mère était mal-entendante, une Delacroix. Certains signes sont en français, donc si tu ne les connais pas n’hésite pas à me le XXX. »
Je fronçais les sourcils. Derrière moi, Stanislas Focal arriva. Il était du Bureau de Liaison des Gobelins que je dirigeais. Ni une ni deux, sans rien dire à Yeleen, il commença à m’enchaîner.
« Weimer te cherche, elle veut des détails sur les Gobelins qui étaient présents. Elle veut savoir si tu les connais et l’ensemble des informations que tu peux apporter sur eux et... »
Je levais la main pour lui intimer l’ordre de se taire. Avec un léger sourire, je fronçais les sourcils et je me tournais vers lui. Posément, je répondis avec calme, signant en même temps que je parlais. Même si je savais que Yeleen n’était pas sourde, c’était un réflexe que j’avais. Parlant à voix haute tout en signant, je déclarais :
« Il n’y a pas le feu. Enfin, il n’y a plus le feu, plus précisément. Je ferai mon rapport à la Directrice Weimer avant la fin de la journée. Le sceptre a disparu, tout le monde est concentré là dessus pour le moment Stan. »
Il gémit légèrement et déclara :
« Elle va grogner, tu l’as connais elle veut que tout soit niquel et.. »
« Ne t’inquiète pas, j’en fais mon affaire. »
Il s’en alla. Non sans râler et non sans m’accorder des regards à la fois inquiet et intrigué. Une fois qu’il fut parti, je me tournais simplement vers Yeleen.
« Viens. »
Marchant rapidement dans les couloirs du Ministère, je me dirigeais vers une salle d’interrogatoire vide. L’ouvrant en veillant à ce que personne ne nous remarque, j’indiquais à Yeleen de rentrer à l’intérieure. Puis, sans un mot je verrouillais derrière moi. Nous n’aurions pas besoin d’un Assourdiato, car j’allais signer.
« Tout va bien pour XXX ? »
Mon « toi » dû être en français, car je vis dans son regard un instant d’incompréhension. Je le reformais en anglais, essayant de ne pas trop me perdre dans toutes les traductions. Finalement, je sortis ma baguette et je fis apparaître un assortiment de boisson chaude issue tout droit de mon bureau. Avec calme, je déclarai en signant :
« Est-ce que tu peux me faire un résumé de ce qui s’est passé dehors ? »
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FICHE DE PERSO
Si sa tête tourna un instant par le bruit incessant des papiers et des agents du département qui commençaient à être tendue, Yeleen tenta de se concentrer sur ses mains qui tremblaient pour reprendre un semblant de contenance. Sur un balai, tout semblait si simple, voler était une seconde nature mais se retrouver face à une telle situation l’avait presque terrorisé. Derrière chaque lycan, elle y voyait l’ombre de Ryan dans la cuisine de Betty et elle finissait par fermer les yeux pour n’entendre que la voix de l’oncle de Mich qui se présentait tout en tentant de maitriser la situation en arrière plan.
Entre un sceptre, le nom de la directrice comme le fait qu’elle grognait, elle écoutait tout avec attention avant de hocher la tête, soufflant, expirant la tension qui s'était accumulée depuis qu’elle avait mis les pieds dans ce département. Rentrant dans la salle qu’il lui avait ouvert, elle eut l’impression de rentrer dans une de ses pièces d’interrogatoire de la Brigade magique et resta debout près de la table, sans savoir ce qu’elle faisait ici.
"Je suis Yeleen, une amie à votre neveu. Je suis désolée, il ne m’a que très peu parlé de vous." Elle n’allait pas lui mentir, Mich était beaucoup trop grognon contre Adil depuis quelques temps pour parler de quoi que ce soit d’autre que des Sheraz par ci, Samir par là. Mais la ressemblance était frappante, il y avait ce même regard pétillant, cachant certaine le même sérieux qui pouvait épater n’importe qui seulement s’il le voulait.
"Et vous ça va?" Elle n'était même pas apte à répondre à sa propre question, préférant encore se centrer sur autre chose.
Elle l’avait signé à son tour, le remerciant avant d’un simple geste, comprenant qu’elle n’aurait pas besoin du sortilège qu’elle désactiva instantanément lorsqu’elle compris que Mich avait probablement apprit la langue des signes pour pouvoir communiquer avec sa grand-mère. Les sourcils froncés et le ventre encore retourné, elle s’empêcha de faire les cent pas et resta debout face à Ebenzer.
"Vous êtes entrain de me traiter en suspect?"
Pensant à #Tristan qui n'était pas avec elle dans cette pièce, il aurait été étrange que ce soit le cas. Mais la panique était encore là, le simple fait d’être passer à travers l’amas de fumée sans pouvoir sauver qui que ce soit. Elle souffla, posant ses mains sur ses hanches en regardant un instant le plafond. Il fallait déjà qu’elle prévienne Sean qu’elle ne serait pas de retour à Poudlard avant un moment, il savait pourtant qu’elle était allée à Gringotts pour ouvrir le coffre de Thesus. D’un geste, elle s’assura que la clé confiée était encore dans sa poche avant de répondre à la question, l’envie d’aller aider son tuteur au département de la justice semblait être plus relaxant que de rendre un rapport à quelqu’un qui devait en rendre aussi un visiblement.
"Il y a eu un nuage du fumée qui se dirigeait vers nous, un immeuble s’est effondré assez vite et des trolls et des lycans sont arrivés d’un coup, comme s’ils avaient attendu. Comme une diversion ou des renforts je sais pas." Elle avait à peine remarquer la sorcière aux ailes qui s'étaient posée sur le perron de Gringotts par la suite, mais c'était un rassemblement de créatures qui avaient fini par leur faire perdre ce coffre où il y avait un sceptre, visiblement de grandes valeurs puisque même les stagiaires n'étaient pas au courant d’un quelconque transferts. "Ils peuvent en faire quoi, de ce sceptre?"
Regardant la boisson chaude se servir devant elle, elle signa négativement du menton, prêt à le rendre sur la table s’il lui forçait à avaler quoi que ce soit.
"C'était quoi … cette femme, elle a fait quoi pour tous nous paralyser comme ça?"
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FICHE DE PERSO
Je croisais les bras, tout en lisant ce qu’elle avait à me dire. Une ou deux fois je dus faire appelle à ma mémoire pour traduire du français à l’anglais, un signe que je ne comprenais pas. Fronçant les sourcils, je ne bougeais pas d’un pouce très attentif et le visage en proie à une grande réflexion. Finalement, je trouvais bon d’y aller point par point…
« Oui ça va. Michel-Ange ne parle pas de moi car son père ne m’adresse plus la parole. De vieilles histoires de famille. »
Puis je regardais autour de nous et j’ouvris la porte pour vérifier que personne n’avait l’usage de cette salle une dernière fois. Me concentrant à nouveau sur elle, je me contentais de dire simplement avec un léger sourire en coin.
« Tu es perspicace. Mais je n’ai pas l’accréditation pour t’interroger, ni te retenir contre ton gré d’ailleurs. Tu peux partir quand tu le souhaites. J’ai juste besoin d’un peu d’aide. »
Mes yeux la fixèrent d’un air étrange. Est-ce que j’allais dans cette voie là ou non ? Intérieurement, beaucoup de questions s’entrechoquèrent. D’ailleurs pourquoi l’avais-je fais venir ici ? Une note entra brusquement par la cheminée de la salle. Une note violette Ministérielle. A ceci prêt qu’autour on pouvait y voir un petit filet de soie rouge, attestant les notes confidentielles et secrets défense. Je l’ouvris sans cérémonie, mon regard la parcourut puis je relevais les yeux vers Yeleen alors que cette dernière s’enflamma.
« C’était une Vélane. Elle a usé de sa magie pour faire diversion. Lycan, Vélane, Gobelin, Troll. Hm. On dirait qu’on risque avoir plus de problèmes que prévu... »
La note que je venais de recevoir m’avait un peu recentré. Sans pouvoir dévoilé son contenu, je me dirigeais vers Yeleen. La regardant de bas en haut, je commençais à l’évaluer. J’allais devoir lui révéler une partie de la vérité.
« Je veux juste que tu m’aides pour une ou deux petites choses. Je suis le parcours de certains étudiants à Poudlard, dont le tiens... »
D’un geste rapide de la main, avec ma baguette bien évidemment, je fis apparaître plusieurs fiches. Puis, j’en sortie un fiche de couleur bleue Serdaigle, avec le visage de Yeleen qui était fermé. Dessous, on pouvait lire sommairement un résumé de sa vie, et surtout de son parcours scolaire.
« J’ai vu que tu voulais intégrer la Brigade Police Magique. C’est une belle ambition. Du coup tu vas pouvoir m’aider pour la mission qui arrive. On va dire que c’est… une sorte de stage intensif... »
Je lui souriais en coin, puis finalement avec un calme olympien, je signais calmement la phrase suivante, conscient de ce que ce que j’allais lui dire pouvait changer beaucoup de chose. Au pire… Je lui lancerai un maléfice d’Oubliette si elle s’avérait non-coopérative.
« Est-ce que tu as déjà entendu parlé du Bureau des Renseignements ? Du Département des Mystères ? »
« Oui ça va. Michel-Ange ne parle pas de moi car son père ne m’adresse plus la parole. De vieilles histoires de famille. »
Puis je regardais autour de nous et j’ouvris la porte pour vérifier que personne n’avait l’usage de cette salle une dernière fois. Me concentrant à nouveau sur elle, je me contentais de dire simplement avec un léger sourire en coin.
« Tu es perspicace. Mais je n’ai pas l’accréditation pour t’interroger, ni te retenir contre ton gré d’ailleurs. Tu peux partir quand tu le souhaites. J’ai juste besoin d’un peu d’aide. »
Mes yeux la fixèrent d’un air étrange. Est-ce que j’allais dans cette voie là ou non ? Intérieurement, beaucoup de questions s’entrechoquèrent. D’ailleurs pourquoi l’avais-je fais venir ici ? Une note entra brusquement par la cheminée de la salle. Une note violette Ministérielle. A ceci prêt qu’autour on pouvait y voir un petit filet de soie rouge, attestant les notes confidentielles et secrets défense. Je l’ouvris sans cérémonie, mon regard la parcourut puis je relevais les yeux vers Yeleen alors que cette dernière s’enflamma.
« C’était une Vélane. Elle a usé de sa magie pour faire diversion. Lycan, Vélane, Gobelin, Troll. Hm. On dirait qu’on risque avoir plus de problèmes que prévu... »
La note que je venais de recevoir m’avait un peu recentré. Sans pouvoir dévoilé son contenu, je me dirigeais vers Yeleen. La regardant de bas en haut, je commençais à l’évaluer. J’allais devoir lui révéler une partie de la vérité.
« Je veux juste que tu m’aides pour une ou deux petites choses. Je suis le parcours de certains étudiants à Poudlard, dont le tiens... »
D’un geste rapide de la main, avec ma baguette bien évidemment, je fis apparaître plusieurs fiches. Puis, j’en sortie un fiche de couleur bleue Serdaigle, avec le visage de Yeleen qui était fermé. Dessous, on pouvait lire sommairement un résumé de sa vie, et surtout de son parcours scolaire.
« J’ai vu que tu voulais intégrer la Brigade Police Magique. C’est une belle ambition. Du coup tu vas pouvoir m’aider pour la mission qui arrive. On va dire que c’est… une sorte de stage intensif... »
Je lui souriais en coin, puis finalement avec un calme olympien, je signais calmement la phrase suivante, conscient de ce que ce que j’allais lui dire pouvait changer beaucoup de chose. Au pire… Je lui lancerai un maléfice d’Oubliette si elle s’avérait non-coopérative.
« Est-ce que tu as déjà entendu parlé du Bureau des Renseignements ? Du Département des Mystères ? »
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Alors que l'oncle évoquait des problèmes de familles dont Mich ne lui avait jamais parlé, Yeleen fronça légèrement les sourcils alors que des questions commençaient à fuser dans son esprit, à présent au calme dans une salle qui ne laissait rien filtrer de l'extérieur. Pourquoi un Grimm travaillait dans le bureau des liaisons des gobelins quand on savait que la famille était en mauvais terme avec la célèbre banque? C'était bien pour cette seule raison que son oncle Thesus avait d'ailleurs rit au nez de la famille alors qu'ils avaient songé à des fiançailles. Pourquoi Mich semblait leur cacher des secrets de familles, était-ce parce qu’Ebenezer refusait de reprendre la forge?
Mais alors qu'il recevait une note magique, le filet rouge qui l'accompagnait lui montrait le caractère urgent de tous ce qui se tramait à la disparition d'un sceptre qui n'avait rien d'une réplique, Yeleen serra ses mains sur le rebord de la chaise sur laquelle elle n'était toujours pas installée. Une vélane avec une multitude de créature. Le pire était à ses yeux, probablement l’association de ses créatures magiques avec les lycans. Faisaient-ils parti de la Meute? Le souvenir de Charles lui glaça légèrement le sang, espérant que ce dernier soit toujours dans l’attente de son jugement à Azkaban, du moins, personne ne semblait les avoir averti de la suite des évènements après l’enlèvement d’Apolline et de Mich. Se doutant d’ailleurs que son oncle ne devait pas être au courant de cela, Yeleen secoua la tête, non sans trop se douter qu’une collaboration entre toutes ses créatures magiques n’allait pas passer inaperçue si la disparition du dit Sceptre n'était pas anodine. Les répercussions semblaient être nombreuses et elle observa un instant la porte de la salle d’interrogatoire, se demandant qui allait y entrer par irruption pour les avertir qu’un plus grand mal allait leur tomber dessus.
Mais Ebenezer lui demandait son aide, à elle. Petite étudiante donc le dossier scolaire - et purement scolaire - glissa sur la table entre eux. Elle jeta un œil aux couleurs des autres dossiers, remarquant aisément une équité discutable entre les quatre maison. Elle était juste une de ceux qu’il suivait et depuis le bureau des liaisons, ce n'était pas très anodin puisqu’elle n’avait rien d’un Gobelin. @Noma Karma aurait été le premier à lui tomber dessus si cela avait le cas. Mais le mot “mission” teinta longuement à ses oreilles alors qu’elle concentrait toute son attention sur celui qui semblait garder un calme absolu à partir du moment même où ils étaient entré au département avant de se geler sur place en entendant celui du département des mystères associés à un Bureau dont elle n’avait pas connaissance, comme beaucoup.
Je ne sais pas grand chose du département des Mystères Tout comme elle ignorait fondamentalement ce que faisait réellement @Braxton Clearwater dans la vie, mais qui avait un train de vie assez particulier pour devoir protéger et mettre sa famille à l’abri. Prenant le temps de comprendre ce qu’un tel bureau pouvait être, elle se proposa en toute transparence. Je suppose que c’est une collecte d’informations permettant d’assurer la sécurité de la communauté magique et ses intérêts? Était-ce de cela qu’ils avaient manqué ou ce bureau existait-il déjà sans qu’on le sache et avait eu un dysfonctionnement quelconque qui aurait permis de le cambriolage? Ou tout comme il venait de le souligner, un étudiant avait-il été affecté à ce bureau et cachait des informations? Est-ce que tous les stagiaires ou brigadiers à la BPM étaient sollicités? Ce stage piqua sa curiosité bien plus qu’il ne le faudrait et elle observa un instant ce dossier consignant ses heures de vols tout comme ses propres lacunes en créature magique.
Comment je peux vous aider ?
Elle n’avait pas besoin de lui demander pourquoi elle mais dans quelle circonstance il avait soudainement besoin de suivre le parcours d'étudiants à cet instant. Elle savait parfaitement, pour avoir vu le visage de la directrice de Poudlard lors de la prise de parole de son oncle que Poudlard ne partageait pas les idéaux du Ministère de la Magie. Tentait-il de mettre une sorte d’espion dans les rangs de Poudlard ou pire, y’avait-il un traitre au sein même de la Brigade de la Police Magique?
Est-ce que c'est genre de bureau qui aurait pu éviter le cambriolage d’aujourd’hui?
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Les fiches des étudiants de Poudlard dans la main, je souriais en coin quand à sa réponse sur le rôle du Bureau des Renseignements. Elle avait visé juste. Dans geste affectif, je lui tapotais la tête et ses bouclettes avec les fiches et je me mis à ricaner pour essayer de détendre un peu l’atmosphère, jurant avec le visage de mon neveu qui je ne le savais pas avait le même rire que moi.
« Y’en a là-dedans. Très scolaire comme définition, mais c’est exactement ça. »
Je rangeais les fiches et je croisais les bras tout en réfléchissant à la meilleure manière de tourner ce que j’avais à lui dire sans lui faire le moindre avoeu. A l’issue de cette conversation je savais que ma propre couverture pourrait être compromise mais des éléments que j’en avais et de ce que justement j’avais glané sur elle, Yeleen avait l’intelligence d’être d’une discrétion absolue.
« Et effectivement, c’est le genre de Bureau qui aurait pu éviter ce qu’il s’est produit aujourd’hui. En réalité le Bureau des Renseignements est une création récente qui date de la dernière guerre des sorciers. Il a le mérite d’être très discret voir invisible. C’est lui qui récolte les données, sensibles ou non, qui les consigne et qui les redistribuent aux agents compétents à les entendre. En somme, si il y a un projet d’attentat, il en a vend et ce dernier est avorté dans l’oeuf. C’est le scenario le plus commun et le plus simple à expliquer pour définir sa véritable fonction »
J’inspirai un peu et je me massais les sourcils. Puis j’expliquais alors le fond de ma pensée et du projet véritable que j’avais pour elle :
« Il est aussi à même d’enquêter sur les dysfonctionnements internes. Là, en l’occurrence l’Agent chargé de surveiller les Hybrides du marché au Troll ne donnait plus signe de vie. »
J’enfilais ma veste type Harrington, et je l’observais avec un léger sourire en coin. Regardant le plafond je cherchais une bonne façon de formuler la suite et je me mis à sourire.
« Le recrutement se fait en interne par cooptation. Le temps de quelques missions les stagiaires sont mis à l’épreuve sur des missions avec un tuteur. »
Je marquais une pause, puis je fermais ma veste afin de la regarder dans les yeux.
« Donc, si tu veux m’accompagner, on peut aller au Marché au Troll sur les traces de l’agent qui ne répond plus. Sinon, tu peux resté là sans aucun problème. Sachant qu’à l’issue de la première mission, le choix t’es laissé libre si des informations n’ont pas fuité. Un simple maléfice de langue-de-plomb t’empêche de divulguer… La véritable fonction des personnes qui t’encadre. »
J’arrêtais ma phrase là. Inutile de lui dire ce qu’on faisait aux Agents stagiaires qui ne voulaient plus suivre la formation et qui en avait beaucoup entendu. Lui tendant l’avant bras, je lui adressais un petit sourire :
« C’est le moment de choisir la sorcière que tu veux devenir je crois. »
« Y’en a là-dedans. Très scolaire comme définition, mais c’est exactement ça. »
Je rangeais les fiches et je croisais les bras tout en réfléchissant à la meilleure manière de tourner ce que j’avais à lui dire sans lui faire le moindre avoeu. A l’issue de cette conversation je savais que ma propre couverture pourrait être compromise mais des éléments que j’en avais et de ce que justement j’avais glané sur elle, Yeleen avait l’intelligence d’être d’une discrétion absolue.
« Et effectivement, c’est le genre de Bureau qui aurait pu éviter ce qu’il s’est produit aujourd’hui. En réalité le Bureau des Renseignements est une création récente qui date de la dernière guerre des sorciers. Il a le mérite d’être très discret voir invisible. C’est lui qui récolte les données, sensibles ou non, qui les consigne et qui les redistribuent aux agents compétents à les entendre. En somme, si il y a un projet d’attentat, il en a vend et ce dernier est avorté dans l’oeuf. C’est le scenario le plus commun et le plus simple à expliquer pour définir sa véritable fonction »
J’inspirai un peu et je me massais les sourcils. Puis j’expliquais alors le fond de ma pensée et du projet véritable que j’avais pour elle :
« Il est aussi à même d’enquêter sur les dysfonctionnements internes. Là, en l’occurrence l’Agent chargé de surveiller les Hybrides du marché au Troll ne donnait plus signe de vie. »
J’enfilais ma veste type Harrington, et je l’observais avec un léger sourire en coin. Regardant le plafond je cherchais une bonne façon de formuler la suite et je me mis à sourire.
« Le recrutement se fait en interne par cooptation. Le temps de quelques missions les stagiaires sont mis à l’épreuve sur des missions avec un tuteur. »
Je marquais une pause, puis je fermais ma veste afin de la regarder dans les yeux.
« Donc, si tu veux m’accompagner, on peut aller au Marché au Troll sur les traces de l’agent qui ne répond plus. Sinon, tu peux resté là sans aucun problème. Sachant qu’à l’issue de la première mission, le choix t’es laissé libre si des informations n’ont pas fuité. Un simple maléfice de langue-de-plomb t’empêche de divulguer… La véritable fonction des personnes qui t’encadre. »
J’arrêtais ma phrase là. Inutile de lui dire ce qu’on faisait aux Agents stagiaires qui ne voulaient plus suivre la formation et qui en avait beaucoup entendu. Lui tendant l’avant bras, je lui adressais un petit sourire :
« C’est le moment de choisir la sorcière que tu veux devenir je crois. »
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Levant les yeux sans broncher devant le dossier qu’il tapotait sur ses cheveux, Yeleen ne se posait même plus la question de savoir de qui Mich tenait ses élans tactiles et affectifs jusque là. Pourtant, sans lui tenir rigueur malgré une situation qui était tendue de l’autre coté de la porte, elle l’écouta de nouveau attentivement. Le bureau des Renseignements était encore jeune avec ses preuves à faire et surtout, Ebenezer lui proposait réellement d’en faire parti à l’issue de quelques missions dont l’une qui lui proposait dans l’immédiat.
Se rendant compte alors du choix que le sorcier était entrain de lui demander, Yeleen eut néanmoins un instant de réflexion. Jusqu'à où irait cette mission? Il semblait évident que le département des mystères demandait une certaine discrétion, elle qui avait toujours mis Braxton comme image de marque. Mais fallait-il, par la même manière, qu’elle garde le secret sur ce qu’elle y ferait? @Sean Clearwater pourrait-il être dans la confidence ou était une volonté de son père de ne pas tant en dire à Betty alors qu’il semblait évident qu’il passait jusque là beaucoup de temps dans la planque avec @Kathleen J. Jones ?
Mais enquêter sur des dysfonctionnements internes étaient une autre manière d’appréhender un Ministère de la Magie ainsi que l’organisation qui en découlait dans l’ensemble de la Grande Bretagne. La mention du marché aux Trolls la fit doucement frémir, par l’inconnue que l’allée représentait aux yeux du Ministère mais aussi simplement de savoir qu’on ne reculait devant aucun genre de contact pour avoir des renseignements.
Fronçant légèrement des sourcils, la Serdaigle venait de mettre le doigt sur un aspect qu’elle n’avait pas prévu jusque là, celui de comprendre que le Ministère surveillait pas seulement les lycans mais la totalité des hybrides présents là bas. Le maléfice de langue de plomb la fit frémir, par cette direction professionnelle qu’elle n’avait pas prévue alors qu’il était évident que Ebenezer lui donnait une opportunité en or. De celle qu’aucun Gryffondor ne reculerait.
Sa première réaction aurait été un non catégorique, la peur parlant d’elle-même dans son regard. Et pourtant, l’instinct de protection prit le dessus, envers et contre tous ce qu’elle avait pu raté du haut de son balai il y a quelques heures au dessus de Gringotts. Elle valait mieux, elle pouvait mieux faire. Mieux protéger Sean, mieux faire attention à @Braxton Clearwater qui devait ainsi exercer un métier bien trop dangereux.
On commence quand?
Le menton levé avec une fierté qui pourrait ressembler à celle que son oncle aimait arborer, Yeleen était prête à faire valoir ce qu’elle valait si elle pouvait apporter son aide quelque part. Malgré la peur qui lui démangeait le ventre, elle savait qu’elle saurait aller au dessus de ça, sans perdre ses priorités. Sa famille, celle qu’elle avait choisi et qui l’avait accepté, passait au dessus de tout. Nul besoin de sortilège de langue de plomb à l’issus de la mission, elle garderait les informations pour elle, quoi qu’il arrive.
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« Maintenant. »
Faisant disparaître les fiches d’un tour de bras avec ma baguette magique, je lui tendis alors l’autre pour effectuer un transplanage d’escorte. Avec un sourire ressemblant à celui de mon neveu, je la regardais d’un air confiant et calme. Au moment ou son bras agrippa le miens, je lui accordais un petit clin d’oeil.
Et nous transplanâmes. Sous le pont de Londres, célèbre pour ses touristes. C’est pourquoi je nous avais fait transplaner dans des toilettes de chantier prévu à cet effet et déposé exprès par le ministère. Ouvrant la porte, habitué à être serré là dedans, je n’en fis pas cas et je me dirigeais vers l’entrée du Marché au Troll, sous le pont proche de la Tamise.
« Tu ne dis rien, tu ne parles pas… Ca devrait pas être bien dur. »
Je lui mis un petit coup de coude avec un rire. Rigoler d’un handicap avait toujours été la meilleure manière de respecter quelqu’un, quand il était bien placé et surtout consenti par l’autre personne. Je prenais donc un peu la température sur le sujet.
Nous arrivâmes donc à l’entrée. Un homme qui ressemblait à un clochard proche d’un bidon enflammé me barra la route. Sans un mot, je sortis mes gallions allemands et je les lui tendis. Il les regarda, avec un rire moqueur et déclara d’un ton amusé.
« Un Grimm hein. »
Or allemand + mon visage. Ca ne faisait aucun doute qu’il avait fait le rapprochement. Pesant l’or et nous regardant, il ne fit aucun commentaire et nous ouvrit le passage. Une fois à l’intérieur, les chaos et les bruits du Marché arrivèrent à mes oreilles. D’un coup de baguette, je fis apparaître des capes noires sur nous, avec de grands capuchons comme pouvaient en porter Harpies, Vampires ou autre créature ou personne craignant la lumière ou tout simplement d’être reconnu.
« Si tu veux passer, il faut payer, et dévoiler son visage. C’est important. Le visage n’est pas obligatoire, mais le passeur est plus enclin. Ca génère une relation de confiance, car tu imagines bien qu’avec les lois en vigueurs sur les Hybrides, la sécurité a été augmenté. Heureusement, j’ai un nom particulier. »
N’en disant pas d’avantage, je lui intimais l’ordre de mettre son capuchon pour protéger son visage. Sans plus tarder, je pris la direction d’une ruelle de l’immense Marché au Troll. Sachant impérativement où j’allais. La ruelle était l’endroit préféré des Gobelins qui échappaient au contrôle du Ministère. De temps en temps, j’y descendais sous couverture en tant qu’agent de liaison du bureau des gobelins.
Ni une ni deux, je rentrais dans une boutique aux multiples artefacts en tout genre. Un Gobelin, au teint vert et à la peau étonnamment lisse se dirigea vers nous et d’un air ronchon déclara :
« Qu’est ce que vous voulez ? »
Avec un sourire, j’enlevais ma capuche. (COMME UN JEDI ET SON PADAWAN WESH) Quand le gobelin me reconnut il fit une immense grimace et grommela :
« Personne t’as vu rentré j’espère Grimm… Qu’est ce que ta sale gueule vient faire ici ? »
Je me retournais vers Yeleen avec une expression propre à moi et je repris mon sérieux en l’observant d’un air calme et serein, la main quand même proche de ma baguette pour lui signifier que j’étais là de façon sérieuse, je déclarai :
« Grimmborg, Xribruik et Edevorg. Tu vois de qui je veux parlais et pourquoi je suis là ? »
Le gobelin devint vert pâle et sembla chercher quelque chose derrière le comptoir. Ni une ni deux, je l’attrapais par le col et je le soulevais sans aucun mal pour le poser sur le comptoir. Je renversais la caisse dans un bruit infernale et je plaçais ma baguette entre ses deux yeux.
« Tu vas te montrer coopératif ? »
Le gobelin gigota mais à la vu de la baguette, il prit peur et déclara d’un air étouffé :
« Oui. Mais je sais rien là dessus. Ils avaient un commanditaire, anonyme et discret. Il leur a promis des reliques, qui appartiennent à notre peuple depuis plusieurs siècles et que les Sorciers nous ont injustement volés et... »
D’un sortilège, je le fis taire. Je me tournais alors vers Yeleen et je fronçais les sourcils.
« Frolok est ce qu’on appelle une source. Il me fournit des renseignements, ou oublie de m’en fournir en échange d’avantage avec le Ministère. Là il va surement… »
Mais je n’eus pas le temps de finir ma phrase que cette petite merde de Gobelin sortit un poignard de sa ceinture et essaya de me sauter dessus malgré le maléfice de Mutisme que je lui avais infligé. Je m’écartais d’un bond. C’est alors qu’il passa sauta sur le comptoir avec une agilité propre aux Gobelins, et tira Yeleen par les cheveux pour lui placer le poignard sur le gorge. Je déposais ma baguette en le libérant de son sort de mutisme avant.
« Ok… Ne plaisante pas Frolok, c’est une De Clare. »
Ses yeux pétillèrent. Visiblement il n’en avait rien à faire.
« Raison de plus. Ils me doivent énormément d’argent et d’artefacts. »
Il appuya sur sa gorge sans la blesser.
« Contacte son père. Et dit lui de venir. » fit-il comme une menace.
Faisant disparaître les fiches d’un tour de bras avec ma baguette magique, je lui tendis alors l’autre pour effectuer un transplanage d’escorte. Avec un sourire ressemblant à celui de mon neveu, je la regardais d’un air confiant et calme. Au moment ou son bras agrippa le miens, je lui accordais un petit clin d’oeil.
Et nous transplanâmes. Sous le pont de Londres, célèbre pour ses touristes. C’est pourquoi je nous avais fait transplaner dans des toilettes de chantier prévu à cet effet et déposé exprès par le ministère. Ouvrant la porte, habitué à être serré là dedans, je n’en fis pas cas et je me dirigeais vers l’entrée du Marché au Troll, sous le pont proche de la Tamise.
« Tu ne dis rien, tu ne parles pas… Ca devrait pas être bien dur. »
Je lui mis un petit coup de coude avec un rire. Rigoler d’un handicap avait toujours été la meilleure manière de respecter quelqu’un, quand il était bien placé et surtout consenti par l’autre personne. Je prenais donc un peu la température sur le sujet.
Nous arrivâmes donc à l’entrée. Un homme qui ressemblait à un clochard proche d’un bidon enflammé me barra la route. Sans un mot, je sortis mes gallions allemands et je les lui tendis. Il les regarda, avec un rire moqueur et déclara d’un ton amusé.
« Un Grimm hein. »
Or allemand + mon visage. Ca ne faisait aucun doute qu’il avait fait le rapprochement. Pesant l’or et nous regardant, il ne fit aucun commentaire et nous ouvrit le passage. Une fois à l’intérieur, les chaos et les bruits du Marché arrivèrent à mes oreilles. D’un coup de baguette, je fis apparaître des capes noires sur nous, avec de grands capuchons comme pouvaient en porter Harpies, Vampires ou autre créature ou personne craignant la lumière ou tout simplement d’être reconnu.
« Si tu veux passer, il faut payer, et dévoiler son visage. C’est important. Le visage n’est pas obligatoire, mais le passeur est plus enclin. Ca génère une relation de confiance, car tu imagines bien qu’avec les lois en vigueurs sur les Hybrides, la sécurité a été augmenté. Heureusement, j’ai un nom particulier. »
N’en disant pas d’avantage, je lui intimais l’ordre de mettre son capuchon pour protéger son visage. Sans plus tarder, je pris la direction d’une ruelle de l’immense Marché au Troll. Sachant impérativement où j’allais. La ruelle était l’endroit préféré des Gobelins qui échappaient au contrôle du Ministère. De temps en temps, j’y descendais sous couverture en tant qu’agent de liaison du bureau des gobelins.
Ni une ni deux, je rentrais dans une boutique aux multiples artefacts en tout genre. Un Gobelin, au teint vert et à la peau étonnamment lisse se dirigea vers nous et d’un air ronchon déclara :
« Qu’est ce que vous voulez ? »
Avec un sourire, j’enlevais ma capuche. (COMME UN JEDI ET SON PADAWAN WESH) Quand le gobelin me reconnut il fit une immense grimace et grommela :
« Personne t’as vu rentré j’espère Grimm… Qu’est ce que ta sale gueule vient faire ici ? »
Je me retournais vers Yeleen avec une expression propre à moi et je repris mon sérieux en l’observant d’un air calme et serein, la main quand même proche de ma baguette pour lui signifier que j’étais là de façon sérieuse, je déclarai :
« Grimmborg, Xribruik et Edevorg. Tu vois de qui je veux parlais et pourquoi je suis là ? »
Le gobelin devint vert pâle et sembla chercher quelque chose derrière le comptoir. Ni une ni deux, je l’attrapais par le col et je le soulevais sans aucun mal pour le poser sur le comptoir. Je renversais la caisse dans un bruit infernale et je plaçais ma baguette entre ses deux yeux.
« Tu vas te montrer coopératif ? »
Le gobelin gigota mais à la vu de la baguette, il prit peur et déclara d’un air étouffé :
« Oui. Mais je sais rien là dessus. Ils avaient un commanditaire, anonyme et discret. Il leur a promis des reliques, qui appartiennent à notre peuple depuis plusieurs siècles et que les Sorciers nous ont injustement volés et... »
D’un sortilège, je le fis taire. Je me tournais alors vers Yeleen et je fronçais les sourcils.
« Frolok est ce qu’on appelle une source. Il me fournit des renseignements, ou oublie de m’en fournir en échange d’avantage avec le Ministère. Là il va surement… »
Mais je n’eus pas le temps de finir ma phrase que cette petite merde de Gobelin sortit un poignard de sa ceinture et essaya de me sauter dessus malgré le maléfice de Mutisme que je lui avais infligé. Je m’écartais d’un bond. C’est alors qu’il passa sauta sur le comptoir avec une agilité propre aux Gobelins, et tira Yeleen par les cheveux pour lui placer le poignard sur le gorge. Je déposais ma baguette en le libérant de son sort de mutisme avant.
« Ok… Ne plaisante pas Frolok, c’est une De Clare. »
Ses yeux pétillèrent. Visiblement il n’en avait rien à faire.
« Raison de plus. Ils me doivent énormément d’argent et d’artefacts. »
Il appuya sur sa gorge sans la blesser.
« Contacte son père. Et dit lui de venir. » fit-il comme une menace.
INFOS
FICHE DE PERSO
Il n’en fallut pas plus pour soudainement transplaner à ce qui ressemblait à des cabinets ambulants, la Serdaigle n’osant à peine poser sa main alors que sa tête lui tournait déjà bien trop. Entre Gringotts, l'étage du département des créatures magiques et ce pont de Londres, la transition était rapide mais, la remarque d’Ebenezer eut le don de la centrer avec un peu plus de légèreté, ce qui contrastait avec le sérieux et la droiture de son tuteur.
On apprend à moins parler et à plus agir à la BPM. signa-t-elle silencieusement tout en y mettant un peu plus de fierté qu’elle ne l’aurait souhaité. Et bien que la remarque aurait pu paraître piquante à l'égard d’un oncle de Michel-Ange qu’elle ne connaissait à peine, elle reconnaissait bien là l’humour de la famille à rire de tout et rien, comme si tout était normal. Et elle préférait l'être, plutôt que de souligner sa différence autrement, ce qui pour effet de la faire sourire.
Avançant vers le gardien des lieux, Yeleen observa l’homme qui les jugea d’un regard, pesant surtout les pièces sans les compter avant de les faire rentrer dans une ruelle où elle n’avait jamais mis les pieds. Alors qu’elle regardait la ruelle sans grande attention pour ne pas être considérer comme une touriste au premier abord, elle hocha la tête en serrant la grande cape autour de ses épaules. Le nom de Grimm ne semblait pas que lui donner un accès à Gringotts alors que Mich était le premier à s’en faire jeter dehors dès le premier pied à l’intérieur et elle passa sa main sur le tissu en pensant à cette vélane qu’elle avait vu quelques heures plus tôt, rafler le sceptre avant de laisser le chaos derrière elle, à l’instar de l’ambiance qui régnait dans une ruelle encore plus bondés que durant les soldes au Chemin de Traverse.
Si l'agent n’avait pas donné signe de vie, elle ne se doutait même pas qu’ils étaient capables de le retrouver vautré dans un caniveau, tant le niveau de vie lui faisait retrousser le nez. Rentrant dans une boutique à sa suite, elle se mit en retrait devant ce qui semblait être un interrogatoire sur place avant de voir l’agent Grimm soudainement attrapé le gobelin au teint vert par le col pour lui coller sa baguette sur le front, prêt à passer à la vitesse supérieure.
Bien qu’elle pouvait assister à des interrogatoires qui pouvaient s’avérer muscler, le calme et l'élégance de @Noma Karma contrastait avec Ebenezer qui n’allait pas par quatre chemins alors que les premiers noms cités semblaient faire effet chez l’autre Gobelin. Tendant l’oreille, elle eut presque l’impression de l’entendre murmurer en Goblabile avant de comprendre que les trois créatures dont il parlait devait être ceux devant la banque de Gringotts qui avait aidé au vol du sceptre. Les alliances entre créatures étaient encore un peu nébuleuse dans l’esprit de Yeleen qui se contenta de regarder la scène en se tenant droite mais néanmoins prête à intervenir au besoin. Il lui avait dit de ne pas parler, elle n’en avait pas besoin pour jeter un maléfice si besoin.
La source leur indiqua alors rapidement un commanditaire, probablement cette même vélane qui avait fait tourner des têtes. Mais au vu du nombre conséquent d’hybrides, il semblait même également possible que ce mandataire ait juste rassemblé un maximum d’espèce différente pour faire diversion et juste récupérer le sceptre. Ce dernier n’appartenait pas au Gobelin, il semblait avoir une valeur bien trop sorcière pour eux. Mais avant même qu’elle ne puisse lever sa baguette que la main du Gobelin avait tiré ses cheveux sans le moindre ménagement, posant un poignard sous sa gorge, les faisant tous les deux chanter en demandant de contacter son père.
A cette simple mention qui sonna comme une menace plus réelle, elle lança un maléfice de chauve furie en informulé sans même se soucier du poignard qui lui laissa une entaille sur l'épaule alors qu’elle échappait à ses mains. Quelle espèce de créature aussi petite et débile se permettait de vouloir la présence de son père ?
Tu parles d’une source. Les doigts en sang, elle laissa néanmoins un sortilège d’allégresse, bien que l’envie de lui envoyer une batte dans la figure soit bien plus tentante. De tous les interrogatoires qu’elle avait vus, il semblait être évident que plus le suspect était détendu, plus il livrait les informations plus facilement. Posant sa main sur sa blessure, elle laissait à Ebenezer le plaisir de cuisiner la créature en tremblant légèrement à l’idée que le Marché aux Trolls reconnaisse le nom de son père.
Lui être affilié était bien la dernière chose qu'elle voulait. @Atlas de Clare était-il dans les parages?
Sortilège 50% réussit - maléfice de chauve furie pour le Gobelin vert
Action simple raté - se fait entailler l'épaule en s'échappant
Sortilège 50% réussit - sortilège d’allégresse pour détendre la créature pour qu’il parle.
INFOS
FICHE DE PERSO
TW : Maltraitance Gobeline xDDDD
dé 1 : légilimens réussi
dé 2 : oubliette réussi
Je fis une grimace horrible quand le Gobelin entailla l’épaule de Yeleen. Malgré le fait qu’elle s’en soit pas si mal sortie, je ne pus m’empêcher de remarquer à quel point mon erreur avait failli être gravissime pour elle. Sans attendre une seule minute, je me saisis du Gobelin sous sortilège d’Allégresse, qui continuait de ricaner comme un gremlins. Alors que je le tenais par le col de sa veste, et qu’il continuait à rire, je me tournais vers Yeleen observant d’un œil expert les Chauve Furies s’enfuirent par la fenêtre.
« Joli coup. Tout va bien ? »
Le Gobelin se mit à cracher entre deux rires :
« La petite peste et bâtarde de De Cl... »
« Legilimens. »
J’avais immédiatement coupé sa parole. Ma baguette s’était dirigé droit dans ses yeux et j’avais pénétré son esprit avec une brutalité sans nom. Le sortilège d’allégresse avait ouvert un nombre incalculable de porte dans son esprit et il était beaucoup plus facile d’y lire. Avait-elle connaissance de ce fait ? Je ne me laissais pas distraire par cette information et je continuais de fouiller sans ménagement l’esprit du Gobelin. Quand j’eus fini avec lui, je me rendis compte qu’il ne riait plus, mais qu’il se contentait de mousser en gesticulant et en tremblant.
Je le lâchais par terre.
« Il disait la vérité. Il n’en savait pas plus qu’il nous en a dit. Ce qui est vraiment curieux... »
Car en réalité tout passait généralement par ce Gobelin vert quand il s’agissait d’une mauvaise action d’un autre Gobelin. C’était lui qui en réalité était en charge de prendre les artefacts volés, pour les revendre ou les replacer légalement. Je le regardais s’arrêter de mousser et s’évanouir brusquement. Je regardais autour de nous.
« Bien, peut être que la piste est encore trop fraîche. Que nous avons été trop rapide. »
Après tout l’incident ne s’était passé que récemment. Sans rien dire, j’avais sorti de mon sac à dos en cuir une espèce de petite boule étrange, grisâtre. J’en avais placé un peu partout dans la boutique, alors que le Gobelin était toujours inconscient au sol. En prenant bien soin de ne pas les laisser apparent, je m’expliquais.
« Ce sont des Oreilles à rallonges améliorer par le Ministère de la Magie. Elles permettent de mettre sur écoute un lieu un peu plus à distance. Je sais que je viole plusieurs lois magiques… Mais l’avantage d’être un agent du bureau des renseignements c’est que peut importe les moyens… Pour justifier la fin... »
Je repris alors le Gobelin qui était en train de baragouiner des paroles étranges. Avec un soupire, parce que je détestais ça, je le pris pour le soulever à nouveau devant ma baguette et je me concentrais pour marmonner…
« Oubliette. »
Un éclat vert sortit de ma baguette alors que je me concentrais pour effacer ce qu’il fallait de son esprit. Nos visages. Nos paroles. Cet échange. Le Gobelin, le regard vague sembla bafouiller avec un sourire des paroles incompréhensibles.
« Le Maléfice d’Oubliette met quelques secondes à faire effet. Profitons en pour partir. »
Je remis ma capuche et je nous emmenais à nouveau dans la rue sombre du Marché au Troll. Observant la coupure en plissant des yeux, je déclarais d’un ton calme.
« J’allais te sortir de là. Tu es impulsive. Imagine si cette lame avait été empoisonné ? »
Je fis apparaître une compresse et je tapotais la main de Yeleen avant de lui dire d’appliquer cette dernière elle même. Je me contentais de sourire en coin.
« C’était du bon boulot, Sô. On va aller boire un verre pour fêter ça, et qui sait, peut être que là bas on en apprendra plus... »
Je dirigeais alors mes grandes jambes vers le Veritaserum.
« Joli coup. Tout va bien ? »
Le Gobelin se mit à cracher entre deux rires :
« La petite peste et bâtarde de De Cl... »
« Legilimens. »
J’avais immédiatement coupé sa parole. Ma baguette s’était dirigé droit dans ses yeux et j’avais pénétré son esprit avec une brutalité sans nom. Le sortilège d’allégresse avait ouvert un nombre incalculable de porte dans son esprit et il était beaucoup plus facile d’y lire. Avait-elle connaissance de ce fait ? Je ne me laissais pas distraire par cette information et je continuais de fouiller sans ménagement l’esprit du Gobelin. Quand j’eus fini avec lui, je me rendis compte qu’il ne riait plus, mais qu’il se contentait de mousser en gesticulant et en tremblant.
Je le lâchais par terre.
« Il disait la vérité. Il n’en savait pas plus qu’il nous en a dit. Ce qui est vraiment curieux... »
Car en réalité tout passait généralement par ce Gobelin vert quand il s’agissait d’une mauvaise action d’un autre Gobelin. C’était lui qui en réalité était en charge de prendre les artefacts volés, pour les revendre ou les replacer légalement. Je le regardais s’arrêter de mousser et s’évanouir brusquement. Je regardais autour de nous.
« Bien, peut être que la piste est encore trop fraîche. Que nous avons été trop rapide. »
Après tout l’incident ne s’était passé que récemment. Sans rien dire, j’avais sorti de mon sac à dos en cuir une espèce de petite boule étrange, grisâtre. J’en avais placé un peu partout dans la boutique, alors que le Gobelin était toujours inconscient au sol. En prenant bien soin de ne pas les laisser apparent, je m’expliquais.
« Ce sont des Oreilles à rallonges améliorer par le Ministère de la Magie. Elles permettent de mettre sur écoute un lieu un peu plus à distance. Je sais que je viole plusieurs lois magiques… Mais l’avantage d’être un agent du bureau des renseignements c’est que peut importe les moyens… Pour justifier la fin... »
Je repris alors le Gobelin qui était en train de baragouiner des paroles étranges. Avec un soupire, parce que je détestais ça, je le pris pour le soulever à nouveau devant ma baguette et je me concentrais pour marmonner…
« Oubliette. »
Un éclat vert sortit de ma baguette alors que je me concentrais pour effacer ce qu’il fallait de son esprit. Nos visages. Nos paroles. Cet échange. Le Gobelin, le regard vague sembla bafouiller avec un sourire des paroles incompréhensibles.
« Le Maléfice d’Oubliette met quelques secondes à faire effet. Profitons en pour partir. »
Je remis ma capuche et je nous emmenais à nouveau dans la rue sombre du Marché au Troll. Observant la coupure en plissant des yeux, je déclarais d’un ton calme.
« J’allais te sortir de là. Tu es impulsive. Imagine si cette lame avait été empoisonné ? »
Je fis apparaître une compresse et je tapotais la main de Yeleen avant de lui dire d’appliquer cette dernière elle même. Je me contentais de sourire en coin.
« C’était du bon boulot, Sô. On va aller boire un verre pour fêter ça, et qui sait, peut être que là bas on en apprendra plus... »
Je dirigeais alors mes grandes jambes vers le Veritaserum.
dé 1 : légilimens réussi
dé 2 : oubliette réussi
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