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Thunder (Yara)
INFOS
FICHE DE PERSO
Un de moins. Merci de ton aide.
Chaque matin, il se réveillait avec cette amertume avant même que le soleil ne se lève, le poussant à sortir de la maisonnée, Banshee le talonnant de près avant de se lâcher totalement alors que la lune faiblissait considérablement ses rayons sur son pelage blanc. Une semaine le séparait de ce moment où il avait arraché la vie à ce louveteau sans avoir le choix de le faire pour éviter un carnage, et même sans avoir besoin de rendre des comptes à la famille Yard qui avait compté sur lui pour le transfert, il savait que les regards pesaient sur lui, mais sans trace de crainte, ni de jugement, car tels étaient les valeurs de la famille qui s'étaient rajouté le soir où il était rentré en sang, sans leur cacher ce qu’il avait pu faire. Il avait tué un autre lycan pour protéger une sorcière, utilisant un dernier recours qui n’avait jamais été franchit jusque-là. @Haruka Yard et @Mahdi-Jaro Yard allaient être au courant, il les préviendrait lui-même d’ici quelques jours à la prochaine missive, mais il était évident que l’annonce passerait relativement mal. Quelle que soient les raisons qui l’avaient poussé à prendre ce choix seul, devant une chasseuse qu’il avait épargné au prix de la vie d’un autre, Glenn n’en restait pas moins coupable d’avoir tué un lycan.
Et quelle chasseuse.
Ce parfum cachait une lycanthropie sous-jacente qu’il n’avait su se défaire dès l’instant où il l’avait senti, ne lui donnant que cette seule raison pour protéger Yara. Un détail qu’il n’avait pas encore pu annoncer au restant de la famille sans être certain de ce qu’il avait humé, pour ne pas tomber dans un leurre. Mais la promesse avait sonné dans ses souvenirs qui n’avaient pu se départager au moment même où il l’avait reconnu, malgré une surveillance qu’il avait posé sur elle via d’autres lycans de la famille. Il savait ainsi où elle habitait et de ses habitudes changeantes.
Banshee trottinait vers lui, Glenn se transformant dans la foulée au moment où la lune disparut derrière un nuage alors que le soleil se levait timidement de l’autre côté de la colline. Les joues creusées, les mains qu’il voyait encore enduits de rouge, l’homme porta sa main sur le chien-loup qui accueillit la caresse d’un matin qui s’annonçait prometteur.
Ce soir-là, il allait vérifier qui elle était.
(…)
Levant les yeux vers sa sœur qui transplana aussitôt ailleurs, Glenn se retrouva plongé dans la nuit, la lune amorçant doucement sa descente pour s’y confondre d’ici quelques nuits. Il marcha ainsi un moment, Banshee à ses côtés alors que d’un mouvement de baguette, il pousserait leur trace discrètement derrière eux, marchant pour une longue promenade du soir avec une subtile pensée pour cette jeune femme qu’il avait croisé quelques semaines plus tôt ( @Miranda Vayne ). Il espérait ne pas retomber sur une telle surprise alors qu’il accédait à la cour arrière d’un petit immeuble, levant son cache-nez alors qu’il demandait à son chien-loup de se poser en surveillance non loin. Un seul aboiement suspect de sa part lui suffirait à repartir en vitesse.
On lui avait averti que les protections contre les lycans seraient nombreuses et Glenn les repéra facilement, décrochant chaque serrure à la main, s’y reprenant pourtant à plusieurs reprises. Agissant comme un parfait moldu, il faisait taire ses gênes au profit d’une méthode dénuée de magie pour ne rien alerter. Il ne lui suffirait de quelques minutes pour récupérer son pull, flairer ses draps et repartir avec ses certitudes. Avertir la meute qu’une chasseuse portait la trace de la lycanthropie ne serait pas pris à la légère, bien qu’il avait bafoué une règle pour une autre, pour elle.
Un regard par la fenêtre qu’il venait d’enjamber par le balcon lui confirma que Banshee restait bien en bas, à l’abri des regards où seuls ses yeux bleus perlaient dans la nuit. Mais il n’en restait pas moins tendu, n'étant pas encore tout à fait à l’aise à l’idée de rentrer dans une habitation où il n'était pas le bienvenu. Quelques éclairs éclairaient le ciel au loin, annonçant un orage à venir, l’odeur de la pluie diluvienne lui montant au nez.
Pourtant, il n’avait fallu que d’un seul mouvement près de la porte d’entrée pour le figer un instant en plein milieu du salon, ses sens aux aguets. Elle n'était pas censée rentrer aussitôt et sa fenêtre de tir se raccourcissait à vue d’œil. Rentrant dans la chambre en s’assurant qu’il avait bien une autre porte de sortie, son regard balaya la pièce alors qu’il ne trouvait pas le pull qu’elle lui avait pris, il y a quelques jours.
Et lorsque le loquet de la porte s’ouvrit, Glenn se cacha dans une ombre de la nuit, jouant autant avec le feu que le danger de se retrouver à proximité de celle qui était comme eux et contre eux.
Ex Ministère
Vous êtes un ancien Haut Représentant de l'État
Conseil International Sorcier
Vous êtes Employé du CIS
Expertise : Săgitae Argentum !
Sortilège de Niv.6
Expertise : Protego Totalum !
Sortilège de Niv.6
Expertise : Anima Revelio !
vous êtes l'incroyable détenteur d'une expertise sur le sortilège Anima Revelio
INFOS
Messages : 308
Faceclaim : Ana de Armas
Âge : 38
Sang : Sang-pur
Particularités : Gêne lycan récessif qui s'ignore
Profession : Sentinelle au Conseil International Sorcier. Anciennement chasseuse de lycans au Ministère de la Magie (département du contrôle et régulation des créatures magiques)
Côté Cœur : Il n'a toujours pas été prouvé scientifiquement qu'elle en avait un.
Multis : Siobhán Gavalagh-Korrigan, Riley Fitz
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(36/50)
Education Magique (EM):
(70/100)
Potentiel Magique (PM):
(65/100)
Rigueur Magique (RM):
(60/100)
Expérience Magique (XM):
(74/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/100)
Inventaire:
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Inventaire:
Thunder
Glenn & Yara
16 04 2023
Au Brésil, il y avait un adage qui disait « A esperança é a última que morre.* »
Les anciens aimaient à le prononcer à chaque fois qu'ils ressentaient le besoin de se reconnecter à leur foi. Une phrase d'apparence simple et anodine mais qui suffisait bien souvent à les pousser dans les écueils de la persévérance, voire à les conforter dans l'idée doucereuse et dangereuse que quelque chose de bien allaient forcément finir par leur arriver, même si les éléments se réunissaient pour tendre à leur faire croire le contraire.
D'aussi loin qu'elle se souvenait, c'était probablement ces mots, sortis pour la première fois de la bouche de ses parents, qui avaient donné à Yara son goût pour l'obstination et la ténacité dans tout ce qu'elle entreprenait. Au-delà des airs qu'elle se donnait, il sommeillait en elle un être persuadé que l'espoir pouvait la guider dans l'accomplissement de tous ses objectifs.
Même si depuis quelques années, il n'y en avait plus qu'un seul qui comptait. Tous ses autres rêves s'étaient envolés. Ne restait plus ceux que la haine avait progressivement fait naître, ceux qui semblaient ne jamais pouvoir complètement disparaître.
Alors, Yara avait écoulé les jours de sa semaine en tentant de rassembler les pièces du puzzle qui, de toute évidence, lui manquaient. D'abord de passage à la Brigade de la Police Magique, à qui elle avait confié le pull retrouvé quelques jours plus tôt dans la forêt de Wistman's Wood — non sans avoir longuement tenté de s'approprier du parfum qui avait imprégné ses mailles finement tricotées. Puis au cœur du Londres Magiques ou encore de Pré-Au-Lard, où elle avait passé plusieurs jours à errer dans les rues, incapable de tenir en place. L'attente était un concept qui lui était étranger, mais ses collègues de la BPM avaient besoin de temps et d'espace pour apporter des réponses tangibles aux questions qu'elle se posait. Alors, elle s'était dit qu'en côtoyant les lieux de vie basiques des sorciers les plus communs, elle aurait pu avoir la chance d'entendre cette voix supérer les autres dans la foule, dans les boutiques, dans les rues. Persuadée qu'elle saurait la reconnaître entre mille, quand l'identifier seulement en passant en revue les plus anciens fragments de sa mémoire paraissait tout bonnement impossible.
Ce dimanche soir, c'était sur la Tête de Sanglier qu'elle avait jeté son dévolu. Le pub avait mal subit les effets des années, enfoncé dans une ruelle sombre et décrépie du célèbre village sorcier, tristement réputé pour ses visiteurs parfois peu scrupuleux. Avant lui, Les Trois Balais, le Marché aux Trolls, l'Allée des Embrumes, le Chaudron Baveur n'avaient rien donné. Cette taverne figurait sur sa liste, mais Yara la côtoyait également en dehors de ce contexte, par pur plaisir de se retrouver au beau milieu des autres outcast, les mêmes que la société se plaisait à regarder de travers. Son verre en bouche, elle manqua d'en renverser tout son contenu lorsque sa baguette magique se mit à s'agiter. Il n'y avait qu'une seule explication à cela : un individu était entré dans son appartement, outrepassant nombre de protections mises en place pour protéger son logement et éviter que quiconque qu'elle n'avait pas invité puisse y pénétrer sans son consentement. D'un seul mouvement lent et assuré, la chasseuse se leva pour terminer sa boisson d'une seule gorgée, ramenant son verre directement au comptoir.
« Mets ça sur ma note. Je suis pressée. » Avant même que le patron du bar n'ait le temps de répliquer, Yara lui avait tourné le dos. Elle ajouta d'une voix assurée, sa main déjà sur la poignée de la porte de sortie : « Oui oui, avec les intérêts, si ça te chante. »
Et puis, elle disparut dans la nuit.
•••
Yara était la seule à pouvoir transplaner juste devant sa porte, déjà entrouverte, apercevant depuis le couloir le seul élément de décoration qu'elle avait accepté dans son appartement blanc, insipide, en plein cœur de The Old Smoke. Une photo de sa terre natale en arrière plan, la Brésilienne en oubliait presque de voir le portrait souriant de ses parents qui ne cessait de la regarder à chaque fois qu'elle passait devant. Sa petite bouille encore pleine de naïveté apparaissait juste derrière eux, désireuse de poser à leurs côtés. Ce moment de vie, le seul qui venait donner de la couleur à ces murs ternes, était tout ce qui la rattachait à son pays.
Tout ce qui lui restait d'eux.
Plongée dans l'incompréhension alors qu'elle avait utilisé de puissants sortilèges pour défendre son habitation des sorciers et lycans mal intentionnés, elle ne se rendit compte qu'une fois sur place que celui qui était entré chez elle n'avait pas fait usage de la magie, à en croire les traces visibles autour des serrures, preuves qu'elles avaient été forcées.
Elle attrapa sa baguette en se rappelant sans mal des consignes laissées au dernier loup qu'elle avait croisé sur sa route, une semaine plus tôt, propriétaire du pull et de la voix qui l'avait hantée.
Ça aurait pu être n'importe qui, mais la conviction que c'était lui ne la quittait pas.
« Tu n'auras qu'à venir le chercher », lui avait-elle ordonné dans l'obscurité de ces bois.
Présomptueuse au possible, Yara n'avait pas envisagé un seul instant qu'il pourrait avoir le cran de la suivre jusqu'à chez elle.
Par réflexe, alors qu'elle avait fait quelques pas discrets en passant sa porte d'entrée avant de la refermer sans un bruit, elle fit tomber le cadre contre le meuble, pour que ses parents ne soient jamais témoins de ce qui allait se passer.
Décidément, cette bestiole-là ne manquait pas de la surprendre, sans oublier ce culot monstre dont elle faisait preuve une nouvelle fois. Un « Hominum Revelio » lui permit de le repérer dans sa chambre.
« Après le chat et la souris, c'est à cache-cache qu'on va jouer, c'est ça ? Tu ne m'as même pas laissé le temps de compter. »
Pourtant, si. Elle avait même compté jusqu'à 15 ans.
Mais elle ne le savait pas encore.
@Glenn Yard, lui, était bien au fait de l'identité de celle qu'il était venu visiter.
Elle avançait à pas de loups jusqu'à la pièce où son sortilège l'avait repéré, tout près de là où, la nuit, ses yeux se reposaient sans jamais vraiment se fermer. Le bout de sa baguette allumé, le visage de l'intrus se dévoila à elle.
Quelques jours plus tôt, dans la boutique où elle avait rencontré @Mira Aslan, un nom de famille lui avait sauté aux yeux et elle y avait longuement pensé, sans consciemment faire le lien avec cette voix dont les timbres s'effaçaient peu à peu, à mesure que les heures passaient. C'était sans doute pour cela que la vue de ces yeux bleus, perçants comme dans ses souvenirs, ne l'étonna qu'à moitié.
Parce qu'elle y avait déjà pensé.
« Glenn Yard. Ça faisait longtemps. »
Ou pas. Sept jours, à tout casser.
Sans lui laisser une seconde de plus pour s'expliquer, la Brésilienne l'accueillit en le prenant par surprise, le poussant brusquement contre le mur pour l'immobiliser, son bras sous son cou pour le maintenir dans cette même posture. Sa baguette braquée sur lui.
Son parfum lui monta aux narines alors qu'elle avait gardé en elle les fragrances du vêtement emprunté.
« J'imagine que tu n'es pas venu chez moi pour me demander des nouvelles. Sympa, ton parfum, en tout cas. Il me rappelle quelque chose, c'est marrant. »
Mais aucun sourire ne se dessinait sur son visage.
* L'espoir est le dernier à mourir.
Na vida a gente tem que entender que um nasce para sofrer
ANAPHORE INFOS
FICHE DE PERSO
Laissant sa voix résonner dans la pièce, Glenn ne s’enfonça pas pour autant contre le mur, conscient d’avoir été repéré dès l’instant où il avait mis les pieds ici. S’il avait bien appris quelque chose depuis que @Saúl Ochoa avait démissionné de ses fonctions, c'était bien le fait qu’il allait devoir prendre des risques pour les siens. Tout comme il avait axé ses surveillances dans les différents villages pour permettre à d’autres lycans de trouver une protection chez lui, certes avec des conditions, il était néanmoins prêt à assumer les conséquences de ses erreurs, tout comme le soir où il n’avait laissé un autre de ses siens passer la frontière.
Volontairement, il se laissa acculé contre le mur, sans broncher ni sans laisser la surprise prendre le dessus alors qu’il aurait été inconcevable de lui offrir l’avantage sans le lui avoir donné de lui-même. S’il avait voulu, il aurait traversé la première fenêtre à sa gauche pour s’enfuir de son appartement sans lui donner l’occasion de le reconnaître ni même de le confronter. Mais le jeu avait bien assez duré, une nuit avait été largement suffisante pour lui montrer qu’ils n'étaient pas là pour se chercher bien longtemps. Ce parfum et cette chaleur particulière étaient là, juste sous son nez.
”Morães De Carvalho”
Il aurait été inutile de rester muet, elle qui faisait le lien entre son odeur et le pull, l'ignorance n'était pas une barrière qui se dressait entre eux. Loin de se défiler, il en prenait pleinement la responsabilité, elle savait pertinemment qui il était. Elle le fixait sans la moindre émotion autre que le plaisir d’avoir attrapé celui qu’elle avait certainement cherché durant toute la semaine.
”C’est pour mieux te surprendre, mon enfant.”
D’un vieux compte pour enfant moldu, il passait du jeu du chat et de la souris à celui du loup et du chaperon rouge sans la moindre hésitation. Vindicatif, il se décolla du mur sans le moindre effort, baissant son cache-nez, dérangeant son bras et sa baguette encore collée contre lui. S’ils avaient tous les deux été répartis à Serpentard, ce n'était pas seulement parce qu’ils ne craignaient pas les assauts, mais surtout parce qu’ils pouvaient tout provoquer.
”Mon parfum?” Surpris par le mot, il le répéta alors qu’une chasseuse aurait parlé d’odeur qui aurait même du être pestilentiel. Le loup n’avait qu’un parfum sauvage que pour un autre. Mais il n'était pas difficile de comprendre qu’elle ignorait qu’elle en était une. N’avait-elle jamais senti qu’elle développait une masse musculaire plus facilement ou même qu’elle pouvait irradier d’une chaleur proche de la leur? Il en lâcha un léger sourire, comprenant avec une évidence qui frisait l'hérésie qu'il n'était pas la seule à ne pas la connaître. Elle ignorait tout, aveuglée par sa haine pour s'en prendre à d'autres, comme elle.
”Pas très difficile de te suivre non plus.”
Un pas après l’autre, il se décrochait du mur, la forçant à reculer à son tour, même si elle pouvait aisément lui lancer un sortilège pour le stopper. S’il n’avait pas cherché à la provoquer jusque là, il n’hésiterait pas à la faire sortir de ses gonds ce soir.
”Tu sais très bien pourquoi je suis là.”
Il ignorait dans quel but elle aurait prit son pull, peut-être dans la simple intention de remonter jusqu'à sa trace. Fait maison, il aurait pu laisser le parfum d' @Aena Nightingale sur les mailles et cette simple pensée le dérangeait. On ne touchait pas à Aena, c'était une promesse qui allait au delà de ce qui la liait à @Scott Nightingale d’ailleurs.
Mais cette nuit là, elle était partie sans lui rendre ce qui lui appartenait et s’il était venu pour le récupérer discrètement, il n’allait à présent nullement éviter la confrontation avec elle si c’était ce qu’elle cherchait. La tête haute, il la toisait de ses yeux bleus pourtant sans la moindre intention de lui faire du mal, pour l’instant. La seule condition pour partir sans faire de bruit et laisser son appartement intacte.
”Tu me le rends et je m’en vais.”
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Thunder
Glenn & Yara
16 04 2023
Croiser le regard vif de Glenn après toutes ces années aurait pu être comparable de bien des manières à l'usage d'une bombe à retardement, sagement mise de côté lors de cette promesse formulée quinze ans plus tôt. La vue de cet homme dont les traits étaient toujours les mêmes, bien qu'un peu plus tirés, aurait pu subitement lui exploser au visage, la surprendre ou même l'émouvoir. Pourtant, l'expression de Yara ne laissait rien deviner d'autre qu'une tension grandissante au cœur de ses iris, dans ses pupilles dilatées à cause du manque de lumière, et quelques soupçons de satisfaction qui se lisaient dans ce petit sourire de biais qu'elle arborait.
Elle avait toujours su au fond d'elle que le Yard était un lycan, mais n'avait jamais récolté suffisamment de preuves pour le dévoiler au reste du monde. Les images de ce loup blanc, paisible, jusque dans sa transformation au beau milieu de la forêt de Wistman's Wood, lui revenaient en tête. La chasseuse regrettait presque de n'avoir pas succombé à ses instincts primaires, privilégiant le jeu et le plaisir de la traque au simple assouvissement de son obsession. La curiosité l'avait emporté, alors qu'il aurait été nettement plus simple de saisir la moindre occasion pour le faire disparaître entre ces arbres pour seuls témoins.
Mais Glenn était un dur à cuire. Il l'avait toujours été. Et probablement serait-il le seul contre qui Yara pourrait avoir des difficultés à, un jour, l'emporter. Après tout, Poudlard avait été le terrain de leurs premières rivalités et à l'époque déjà, il s'était affirmé comme un adversaire de taille dans chacun des cours qu'ils avaient eu en commun. Probablement lui ne l'avait-il jamais perçue comme ça, mais la Brésilienne avait toujours mis un point d'honneur à être la meilleure. Quiconque l'en empêchait n'était autre qu'un obstacle dont il lui fallait se débarasser.
Un peu comme aujourd'hui. Étrange de constater à quel point l'histoire pouvait se répéter.
Et cette voix qui n'avait cessé de la hanter et, qu'enfin, elle replaçait.
Comment avait-elle pu oublier ?
« Le jeu s'arrête ici », siffla-t-elle alors qu'elle campait dans ses positions physiques et morales, gardant sa baguette braquée sur lui.
Il avait beau s'avancer pour la défier il ne bougeait que parce qu'elle le lui permettait. L'ancien Serpentard avait montré dans cette forêt des intentions curieuses qu'elle voulait percer à jour avant d'envisager quoi que ce soit d'autre. Ce soir encore d'ailleurs, sa dextérité, sa force et sa rapidité auraient pu lui permettre d'éclater les carreaux de ses fenêtres sans aucune once de difficulté, s'il l'avait voulu. Pourquoi sentait-elle qu'il avait voulu qu'elle le trouve, et surtout, pourquoi cette propension à ne pas s'enfuir ?
« Parce que je ne me souviens pas avoir vu ton nom sur les registres », continua-t-elle en masquant son intérêt naissant derrière ce masque sans émotion qu'elle se plaisait à afficher au quotidien. « Rassure-moi, tu sais que c'est devenu obligatoire, au moins ? Oh mais... attends, c'est pour ça que tu es venu ? Pour que je t'y inscrive moi-même ? T'avais pas besoin de te déplacer jusqu'ici, une visite au Service des Êtres Magiques aurait suffit. »
Si elle savait pourquoi il était là ? Évidemment. Si elle comprenait pourquoi il tenait tant à son pull qu'il avait pris des risques inconsidérés pour le récupérer ? Absolument pas.
Son sourire, teinté d'ironie, embaumait aussi la perfidie alors qu'elle restait sur ses gardes, tapant sa main sur sa tête quand elle jouait parfaitement le rôle de l'idiote écervelée du village. Elle gardait en elle des traces de son passé, de l'époque où elle savait encore s'amuser et faire des blagues rien que pour le plaisir de faire rigoler ceux qu'elle aimait.
Yara venait de mettre fin au jeu et pourtant, elle le poursuivait à travers ses mots, retrouvant avec grand plaisir les traces de leurs joutes verbales, elles aussi ternies par le temps et les années, comme ses émotions.
Mais elle ne put réprimer un rappel à l'ordre.
« Tu n'as aucun ordre à me donner. Encore moins sous mon toit. Où tu es rentré par effraction, je te rappelle. T'es pas en position de faire le malin. Encore moins devant moi. »
Elle marqua une légère pause alors qu'elle le montra du menton, baissant et relevant des yeux fielleux qui le parcoururent en une seule fois, de bas en haut. L'emprise autour de sa baguette se fit plus dure alors qu'elle ne la reposait toujours pas, à l'image de sa vigilance.
« Pourquoi t'es vraiment là ? »
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FICHE DE PERSO
L’insolente lui parlait avec un ton sec, celui qu’il avait eu l’habitude d’entendre à Poudlard ou même quinze ans plus tard dans la forêt de Wistman. Ses yeux sombres ne reflétaient que l’ombre qu’elle était devenue à force de traque et de chasse sans même se rendre compte qu’elle se pourchassait elle-même. La peur n’était pas dans son regard, c'était une soif de vengeance qui l’animait.
Il ne quittait pas ses yeux, sentant pourtant son corps répondre de lui-même alors qu’elle taquinait doucereusement l'ego d’un Alpha qui savait se faire entendre par ses semblables. Un regard, un pas, un tic du visage étaient suffisants pour abaisser l'indiscipline des autres lycans et pour leur rappeler qui menait la Meute lorsqu’ils s’abandonnaient un instant à la colère et à la frustration. Si Glenn avait toujours privilégié la communication avec sa famille, il réussissait ainsi à établir un lien basé sur le respect des règles en communauté, la même qui se tissait avec les liens familiaux entre frères et sœurs d’une même meute.
Elle sifflait, marmonnant qu’elle l’inscrirait d’elle-même dans les registres en soulignant son inégalité, soulevant sa supériorité face à lui. Levant le menton, fière de sa prise, elle lui adressait la parole comme sans aucun pied d'égalité, à l'instar d'un gouvernement plein de mépris et le lycan grogna doucement sous ses mots. Guidé par ses émotions, Glenn laissait échapper cette aura que seul les loups pouvaient reconnaître, celui d’un Alpha, chef de Meute reconnut, celui qui pouvait se battre pour garder sa place et protéger les yeux. Si Yara le toisait, Glenn en faisait de même, la poussant encore une fois à reculer jusqu'à atteindre le milieu de la pièce. Une danse qu'il pouvait mener chacun leur tour, en prétexant qu'il laissait la place à l'autre pour mieux lui bondir dessus, si l'occasion devait arriver.
”Tu sais très bien pourquoi je suis là.”
Sa peau chauffait, libérant lentement un parfum qui lui serait forcément familier. Pas parce qu’elle l’avait senti à Poudlard, mais parce qu’elle n’avait probablement jamais eu cette proximité avec un lycan qui pourrait avoir un ascendant sur elle si elle ne se battait pas contre lui. Son aura ne livrait pas la peur mais le respect qu'on offrait à une créature magique, celle qu'il avait assumé et portée au-dessus de tout. D’une certaine manière, il ne se doutait pas que si Yara développait ses gènes, l’affrontement serait sanglant, presque d'Alpha à Alpha. Pourtant, il n’en était pas là, malgré le regard sauvage qu’il portait sur elle à cet instant.
Bien plus rapide qu’elle, il lui prit sa baguette des mains pour la rejeter à l’autre bout de la pièce. Elle savait de toute manière que la plupart de ses sortilèges ne l’atteindrait pas, tout comme il n’allait pas se battre avec elle. Elle n'était probablement pas dans ce déni, loin d'être une novice. L’Alpha ne voulait pas de sa baguette pointée sur lui, s’il s'écoutait, il le lui aurait même brisé en deux mais l’affront aurait été bien trop important pour celle qui aurait pu se sentir menacer s’il montrait ses crocs. Il n’en avait rien à faire des registres, ni des bureaux des êtres, ni de quelconque obligation dont il se dérogerait encore.
”Tu le sais et tu le sens.”
Le pull n’avait certainement été qu’un prétexte et il lui avait saisit son bras de sa main brûlante, l'empêchant quelques secondes de s'éloigner. Elle sentait la louve tapis dans l’ombre à plein nez et plus il restait planté devant elle, plus il se demandait comment il avait fait pour passer à coté d’un tel détail.
”Tu t’es jamais demandée pourquoi tu avais été épargné?”
Il lui avait soufflé, se souvenant de chaque rumeur qui circulait sur elle à Poudlard. La fuite d’un pays, un lycan qui l’aurait trahit. Dans ses yeux, il y avait pourtant lu la mort, elle était celle qui avait vu les Sombrales avant lui. C'était ce reflet là qui lui enlevait toute trace qu’un sourire qui avait un jour, inondé son visage. Elle avait à peine bronché lorsqu’il avait ôté la vie à ce louveteau sous ses yeux, pas parce qu’elle l’avait probablement déjà fait, mais parce qu’elle y avait presque trouvé une libération éphémère. Un de moins. Elle voulait qu’ils disparaissent tous de sa vue parce qu’il y en avait un, qui lui avait tout enlevé.
”Ca t’a jamais satisfaite d’en tuer autant … ”
Des préemptions par-dessus d’autres, il tentait de reconstituer les pièces qui lui manquaient depuis des années pour comprendre cette haine qu’elle vouait aux siens. Dans sa soif de vengeance au milieu d’une tuerie, elle n’y trouvait aucun répit. Lui lâchant la main, il se détourna légèrement d’elle, observant un instant cet appartement où il n'était pas le bienvenue. C'était son territoire, elle pouvait le défendre avec autant d’ardeur qu’il pouvait le faire si elle était rentrée dans son domaine.
”Je suis pas celui que tu cherches Yara.”
Elle aurait pu le condamner dans cette forêt, appeler les renforts, dégainer n’importe quelle arme qui l’aurait affaibli, coupant ses talons d’Achille ou lui entaillé le dos alors qu’il s'était tenu sur le louveteau. Mais elle n’avait rien fait et quelque part, il n’avait cherché qu'à mobiliser cette partie d’elle, celle qui faisait écho avec cette espèce à laquelle elle appartenait, malgré elle.
Action simple pour saisir la baguette de Yara : Réussit :brax:
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Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(36/50)
Education Magique (EM):
(70/100)
Potentiel Magique (PM):
(65/100)
Rigueur Magique (RM):
(60/100)
Expérience Magique (XM):
(74/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/100)
Inventaire:
Thunder
Glenn & Yara
16 04 2023
L'orage grondait au loin. La pluie, elle, tapait déjà violemment contre les vitres des fenêtres, poussée par un vent qui ne cessait de se renforcer à mesure que les secondes passaient. Son souffle, puissant, s'insinuait dans les moindres interstices pour pénétrer dans son appartement, d'un sifflement qui rendait les lieux un peu plus inquiétants quand la confrontation que les murs renfermaient suffisait déjà à tapisser une atmosphère sinistre et menaçante.
La chasseuse ne quittait pas sa proie des yeux, consciente que chaque mot qu'elle avait prononcé attisait encore un peu cette haine qu'ils s'étaient toujours vouée et qui se concrétisait maintenant que Yara avait la confirmation de ce qu'il était. Mais Glenn n'allait pas se laisser faire. Il s'imposait devant elle en lui montrant, simplement dans son regard, qu'il ne flancherait pas. Ses pieds solidement vissés au sol, il était un pilier que même la plus forte des tempêtes ne parviendrait pas à coucher et c'était ainsi qu'il s'était toujours montré : robuste, solide, invulnérable, redoutable. Son charisme était indéniable, et il faisait un excellent Alpha. Il était fait pour ça.
Tout ce qui brûlait en lui la supérait. Mais elle était entraînée pour ça.
Réciproquement, elle ne le laisserait pas faire.
« Je n'ai pas le temps de jouer aux devinettes. Encore moins de subir tes envolées philosophiques. Soit tu m'expliques clairement la raison de ta venue, soit on abrège et on passe directement à la phase où je me bats pour que tu respectes la loi. J'ai beaucoup de travail en ce moment », termina-t-elle avec un sourire mauvais.
L'ombre d'un souvenir lui revient subitement en mémoire, alors qu'elle les revoyait, plus jeunes, dans les cachots, pour mener à bien ce devoir qu'ils avaient en commun et qu'ils auraient préféré mener seuls plutôt qu'à deux. Déjà à l'époque, Yara s'était positionnée dans les lignes suivies par le Gouvernement, sans même chercher à les questionner quand il était question de lycanthropie. Elle n'avait pas d'avis sur les autres hybrides, car aucune autre espèce ne l'avait menacée comme les lycans l'avaient fait. Ils étaient sa psychose, l'objet de tous ses cauchemars et la seule source de sa hantise.
Alors forcément, il était difficile pour elle de comprendre où Glenn voulait en venir. Incapable d'envisager une seule seconde le gêne qui sommeillait en elle et qui aurait pu la pousser à ôter sa propre vie, tant elle manquait de recul et d'objectivité. Peu de lycans lui avaient échappé. Elle ne ferait pas exception à la règle qu'elle avait elle-même fixée.
La chaleur de sa peau, sa force et ses muscles puissants ne l'avaient jamais interpellée. Persuadée qu'une force supérieure l'avait dotée de ce qu'il fallait pour qu'elle puisse remplir son rôle dans ce monde où elle n'était que de passage et où la postérité l'importait plus que tout le reste.
Mais sa principale force était aussi sa grande faiblesse. Aveuglée par sa haine pour Glenn, elle s'était laissée surprendre par sa vivacité lorsqu'il avait envoyé sa baguette à l'autre bout de la pièce, ne supportant probablement pas de la voir ainsi braquée sur lui. Yara baissa la tête en riant légèrement, gardant un calme étrange face à celui qui cherchait clairement à la faire sortir de ses gonds. Puis, ses yeux d'ambre se relevèrent vers lui alors qu'elle entendait qu'il parlait, sans pour autant l'écouter à partir du moment où il mentionna des instants de sa vie qu'elle avait préféré enterrer.
« Je n'ai aucune question. Je serai satisfaite quand vous serez tous morts ou enfermés, Glenn. Lâche-moi avec tes grandes phrases. Garde-les pour ceux qui sont à ta botte. »
À l'entendre parler, Yara n'avait plus aucun doute sur sa vocation à diriger une meute, tant sa supériorité naturelle émanait de lui comme le feu qui l'embrasait sans doute à ce même instant.
La violence de ses mots rejoignait la brutalité qui tapait violemment les parois de son corps, à la simple idée de se retrouver aussi près de celui qu'elle voulait faire disparaître. Il n'y avait pas une pointe de remord dans sa voix, aucun soupçon de peine ou de regret quant aux actions passées. Rien, à part la détermination d'achever son devoir avec dignité.
Le contact visuel fut rompu alors qu'elle s'éloignait pour s'approcher du fond de sa chambre, où se trouvait son dressing, encastré dans une pièce que l'on ne voyait pas au premier coup d’œil. Elle y attrapa négligemment la copie du pull réalisée quelques jours plus tôt, juste au cas-où. Réapparaissant dans sa chambre, elle le lui balança à travers la pièce sans réfléchir.
« Tiens. Il est trop laid de toute façon. C'est @Aena Nightingale qui te l'a tricoté ou quoi ? C'est d'un mauvais goût... » Sans abandonner son air suffisant, elle récupéra sa baguette jetée au sol avant de marcher jusqu'à son lit pour s'y asseoir un instant. « Tu sais, c'est drôle, j'ai l'impression d'être entourée d'idiots. » Elle pensait à @Eugène Fogg, qu'elle n'avait pas hésité à insulter en face-à-face. « Je comprends pas pourquoi tu t'obstines à passer outre ce qui t'est demandé. Ce serait quand même beaucoup plus simple si vous vous enregistriez et surtout, ça m'éviterait de devoir vous courir après. Mais comme j'imagine que je ne vais pas te convaincre... C'est quoi la suite, Glenn ? Je vais fermer toutes les portes par précaution... » D'un coup de baguette, les serrures menant sur l'extérieur se verrouillaient dans un claquement sonore. «...Tu vas sauter par la fenêtre pour t'échapper, t'iras trop vite pour moi. Je te retrouverai jusque chez toi, on se battra, et un jour, l'un de nous deux gagnera. Et tu sais que je déteste perdre... »
Un « Expelliarmus » précis lui permit de récupérer la baguette de Glenn qui atterrit directement dans sa main.
« Donc autant être fixés maintenant, tu ne crois pas ? »
Na vida a gente tem que entender que um nasce para sofrer
ANAPHORE INFOS
FICHE DE PERSO
Tenant en place sans flancher des genoux, elle se sentait aussi digne de diriger une meute que lui, faisant même certainement une excellente cheffe parmi les chasseurs du Ministère. Il aurait même d’ailleurs fort à penser qu’elle s’entendrait bien avec le clan "ami" de @Maeve Cynfeirdd . Mais il lui semblait évident qu’elle ne souhaitait partager son point de vue autrement que par des mots inculqués par le Ministre, réagissant comme un automate sans âme, dans la seule bonne volonté de satisfaire des autres et une volonté supérieure à la sienne. Voilà l’homme à qui elle obéissait parce que ses allégeances allaient envers lui plutôt qu'à une créature qu’elle était elle-même. Elle ne cherchait aucune autre question tant qu’elle avait la seule réponse qu’elle voulait, tuer et exterminer les lycans, qui qu’ils soient. Femme, enfant, homme, victimes jugés par le Ministère comme coupable, jusqu'à faire fuir tous ceux qui oserait vouloir obtenir Justice alors qu’ils étaient considérés comme sale.
Il la laissa s'éloigner, profitant de ce seul instant pour pointer sa baguette vers un seul objet dans le salon qu’il avait repéré un peu plus tôt, le laissant retomber par la porte du balcon en silence, sentant Banshee l’attraper au vol. Yara revenait avec un pull, où il ne sentait nullement toute l’affection qu’Aena avait portée sur chaque maille entre ses mains. Une pâle copie qu’il préféra se saisir entre ses mains malgré tout, rien que pour lui donner un semblant de satisfaction, si elle y tenait.
Assise sur le lit, elle ne lui laissa pourtant pas l’opportunité de parler, bloquant toutes les sorties évidente pour ne pas le laisser partir, avant de le désarmer, ce qui attira un sourire presque nerveux de sa part alors qu’elle avait levé ses yeux d’ambre vers lui.
”T’es jalouse? On t’a jamais offert un pull?”
Elle devait ignorer qu’il n’usait que très peu de sa baguette, ce n'était pas un fait qu’il aimait répandre. Glenn était ce généreux agriculteur sans histoire, travaillant la terre de ses mains pour pouvoir récolter des fruits purs, sans le moindre artifice ni aucune magie qui altérait la saveur d’une nature déjà bien faite. C'était dans cette même optique qu’il élevait ses loups du domaine, d’accepter leur nature, mettre l’essentiel de leur magie au service de leur nature.
”Tu parles trop pour quelqu’un qui a envie de se battre.”
Basculant son visage, il l’observait comme un lycan qui ne comprenait pas où elle voulait venir. Laissant alors le pull sur une chaise, il s’avança vers elle avec la même nonchalance avant de se poser à coté, sans la moindre gène. Pendant un court instant, il eut l’impression de revenir à une salle de classe où un exercice particulièrement éreintant leur était imposé et il se mit à calculer toutes les autres possibilités qu’ils pouvaient avoir. Ils pourraient largement se battre, ils l’avaient fait à de nombreuses reprises durant leur cursus à se pousser à devenir meilleur que l’autre à chaque trimestre qui s'écoulait. Reposant ses coudes sur ses genoux, il eut la fugace impression d'être durant une de ses soirées où ils s'étaient tous retrouvés dans la salle commune de Poudlard, à discuter, à s’observer sans encore laisser percevoir une quelconque animosité.
”Je te connais, tu veux gagner du temps.”
Il l’avait sorti comme s’il l’avait observé de loin, tout en restant proche. Il ne la regardait même pas malgré cette proximité qui aurait pu en déranger plus d’un. Son air suffisant lui passait presque au-dessus des oreilles à cet instant, comme s’il regagnait une autre époque, bien trop lointaine pour qu’elle ait été réelle un instant.
”Tu vas sortir ta dague, je vais esquiver avant que je te bloque le genou droit. Tu vas vouloir riposter en tournoyant sur ton pied libre que je bloquerais encore avant de m’en saisir et de te faire retomber au sol. Tu vas te débrouiller pour me renverser avant que je t’immobilise au sol, la même dague à ton cou.”
Gagnait-il aussi du temps? Il en soupira légèrement avant de se tourner légèrement vers elle, l’air moqueur. L’affront serait là, d’estimer la connaître parce qu’il savait comment elle réagirait. Parce qu’elle aussi, elle avait certainement appris à contrer le moindre mouvement d’un lycan en pleine attaque. Confiné dans cette chambre, Glenn lui avait lancé une des possibilités où elle était perdante, parce qu’elle n’aimait pas ça. La provocation était sa source de motivation.
L'orage se rapprochait, à la lumière des éclairs qui traversaient les volets bien fixés. Leur vrombissement avait le pouvoir de couvrir n'importe quel éclat, n'importe quel cri qu'ils pourraient pousser dans cette bataille où un seul d'entre eux en sortirait. Elle savait déjà qu'il ne reculerait devant rien pour tuer un autre lycan si la situation devenait urgente. Il le ferait si elle se mettait à menacer sa famille et étrangement, elle n'utilisa même pas @Aena Nightingale comme moyen de pression. Elle ne parlait que de le pourchasser lui, sans relâche, jusqu'à ce que mort s'en suive.
Ses yeux longèrent un instant ses bras, les mêmes qu'elle pouvait dégainer et serrer contre son cou si elle le voulait. Ne mesurant pas à quel point elle pouvait être forte, elle s'était endurcie avec l'âge et le temps. D'un regard, il lui rappela leur jeu, là où ils s'étaient toujours surpassés pour vouloir faire mieux que l'autre. C'était il y a si longtemps.
”Surprends moi. Pour une fois.”
Ex Ministère
Vous êtes un ancien Haut Représentant de l'État
Conseil International Sorcier
Vous êtes Employé du CIS
Expertise : Săgitae Argentum !
Sortilège de Niv.6
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Expertise : Anima Revelio !
vous êtes l'incroyable détenteur d'une expertise sur le sortilège Anima Revelio
INFOS
Messages : 308
Faceclaim : Ana de Armas
Âge : 38
Sang : Sang-pur
Particularités : Gêne lycan récessif qui s'ignore
Profession : Sentinelle au Conseil International Sorcier. Anciennement chasseuse de lycans au Ministère de la Magie (département du contrôle et régulation des créatures magiques)
Côté Cœur : Il n'a toujours pas été prouvé scientifiquement qu'elle en avait un.
Multis : Siobhán Gavalagh-Korrigan, Riley Fitz
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Thunder
Glenn & Yara
16 04 2023
Beaucoup de scénarios auraient pu découler d'une altercation entre une chasseuse de lycans et un lycan sur le territoire de l'un d'entre eux. Effusion de sang ou cascade de larmes, les différentes trames à imaginer étaient toutes plus douloureuses les unes que les autres. Aucune d'elle ne dépeignait le tableau qui était en train de se dessiner, en plein cœur de la chambre de la prédatrice, alors qu'elle était paisiblement assise aux côtés de sa proie. Aucune. Et pourtant, c'était bel et bien ce qui était en train de se passer.
La voilà, la surprise que @Glenn Yard avait réclamé.
Il s'attendait probablement à ce que Yara ne lui saute dessus d'une minute à l'autre, le découpant de sa dague d'argent taillée sur-mesure aux fins qu'elle lui avait imaginées au fil des années, sa haine pour les lycans s'épaississant à mesure que sa lame s'affinait. Il s'attendait à la bloquer dans ses ardeurs, parce qu'il se pensait plus fort, plus rapide, plus savant. Mais elle avait la ruse. La stratégie. La finesse. La sournoiserie. Toutes les qualités qui faisaient d'elle une Serpentard, une vraie, de celles qui ne craignaient et n'attendaient rien des autres. Pas même de la Mort.
Glenn avait tous les traits qui faisaient de lui un excellent Alpha auprès de la meute qu'il protégeait sans aucun doute bec et ongles. Museau et griffes. Elle l'avait vu de ses propres yeux dans cette forêt, et elle l'entendait dans les mots qu'il prononçait. Il avait le ton d'un meneur, capable de transcender une foule rien qu'en s'exprimant. Il avait la patience d'un entraîneur, observant d'un œil paisible ses recrues grandir à ses côtés. Il avait la bienveillance d'un père, laissant à ses enfants toute la liberté qu'ils réclamaient sans jamais rester bien loin. Et enfin, il avait l'assurance d'un chef, donnant à ses affiliés la sécurité qu'ils recherchaient dans un monde qui ne voulait pas d'eux.
Il avait bien plus à lui donner qu'un simple le nom, le sien.
Celui-là, elle le connaissait déjà.
« Mon plus beau cadeau, ce serait que tu meures. Mais j'ai passé trop de temps à peindre les murs de cet appartement en blanc pour les couvrir de ton sang aussi rapidement. J'ai déjà testé, c'est extrêmement long à nettoyer. »
Ce n'était même pas de l'humour. Cette carte ne pouvait pas être jouée alors que Yara était tiraillée entre l'envie de se battre qui brûlait en elle, l'animant plus que de mesure, et la fourbe volonté de le tromper et d'obtenir de lui plus que ce qu'il pouvait lui donner là, sur ce lit. Si Glenn était un chef de meute, il avait des louveteaux sous son aile — sa patte —, exactement comme celui à qui il avait retiré la vie dans la forêt, une semaine plus tôt. Il y avait fort à parier qu'il pourrait guider Yara dans des contrées auquel elle n'aurait jamais accès s'il n'était pas à ses côtés.
Il voulait être surpris ? Elle allait le stupéfier.
« C'était sans compter sur tes parties génitales que tu ne protègeras pas et dans lesquelles je m'empresserai de frapper avec mon pied pour te couper le souffle, profitant de l'instant pour attraper la dague que tu laisseras lâchement tomber au sol, avant de te la planter dans le cœur sans aucun regret tellement t'es un emmerdeur. »
Comme les éclairs qui se rapprochaient, menaçants comme ils savaient l’être dès que les nuages qui les entouraient se faisaient trop épais, elle ne manquerait pas d’étinceler avant de faire trembler son monde en le détruisant dès qu’elle en aurait l’occasion.
Et comme le tonnerre, elle saurait gronder quand cela s'avèrerait nécessaire.
Comme maintenant.
D'un mouvement sec et rapide, elle se retourna pour le prendre en joug sur son propre lit, la baguette à nouveau coincée sous son cou, sans pour autant l'actionner. Elle sur lui, lui sous elle. Sans même saisir la portée de son acte, simplement par volonté de le menacer après ce qu'il avait fait.
Voilà bien longtemps que son lit n'avait plus aucune symbolique à ses yeux, autre que d'accueillir son corps lassé et courbaturé quand venait la nuit.
« D'ailleurs. Tu diras à ton chien en bas de me ramener ce que tu lui as balancé. » Elle avait parlé d'un chien en s'imaginant qu'il avait certainement amené l'un des siens pour intervenir s'il y en avait besoin, sans penser un seul instant qu'il s'agissait réellement d'un animal à part entière. Elle avait juste voulu être désagréable. Ses dents s'étaient serrées. « Non content de venir chez moi, tu crois vraiment que tu peux me voler le peu de déco que j’ai ? Rends-la moi. Tout de suite. »
Il ne pouvait avoir pris que ça, il n'y avait rien d'autre à prendre de tout façon. Cette photo, c'était tout ce qu'elle avait. Tout ce qui lui restait d'une époque dont il voulait certainement élucider les mystères parce qu'elle ne les avait jamais contés.
Et elle l'avait entendu ouvrir la fenêtre de son balcon, un peu plus tôt, quand elle s'était effacée dans le dressing.
Elle avait l'ouïe fine, Yara.
Mais elle ne s'était jamais demandé d'où lui venait cette faculté.
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FICHE DE PERSO
Les douces menaces et envies qu’elle projetait sur lui, ne firent qu’attirer un léger sourire sur les lèvres du lycan. L’arrogance dirait qu’il n’avait pas peur, le respect dirait qu’il tenait encore droit alors que les intentions de la jeune femme à son égard lui donnaient envie de la faire taire, quelque soit les moyens utilisés. Il aurait eu envie de lui dire qu’il lui aurait tordu le bras pour qu’elle se plante cette dague dans son propre coeur et qu’il aurait prit le temps qu’il faudrait pour savonner le mur et enlever ses traces. S'il aurait pu avoir une réaction aussi vive à l'époque où il découvrait son don, il avait pris en âge et en patience pour être un loup un peu plus murement réfléchis lorsqu'il le fallait.
Mais sa surprise arriva lorsqu’elle le bascula contre le lit, pointant sa dague qui chauffait déjà sa peau jusqu'à la brûler sous sa lame. Malgré ses propres entraînements à contrer les effets d’un métal aussi pur et capable de lui laisser des marques à vie, Glenn avait ancré son regard dans le sien. Quand Yara s’animait d’une vengeance et d’une colère à haut niveau, le lycan se faisait bien plus calme pour la contrebalancer un instant. Ils n'étaient pas des opposées et pour autant, ils ne se ressemblaient pas non plus.
”Elle ne te ramènera rien sans t’arracher autre chose.”
Fier de Banshee, il savait que le chien-loup dressé depuis quelques années était d’une redoutable efficacité lorsqu’il s’agissait d’attaquer, bien qu'il ne lui en avait jamais donné l'ordre. C'était bel et bien un animal doté d’une intelligence rare et qui défendait son maître, loin d’obéir à un Alpha. A l’heure qu’il était, elle était certaine même rentrée seule, au moins pour avertir la Beta de la famille au pas de course.
”Et pour ce qui est de ta photo, tu n’auras qu'à venir la chercher.”
Parce qu’il était cet emmerdeur qu’elle aimerait tuer et qu’il lui prouverait encore et encore qu’il lui tiendrait tête. Il le lui souffla comme l'écho de la forêt de Wistman qui l’avait mené jusqu’ici. Il n’avait pas le bon pull alors il ne repartirait pas sans une monnaie d'échange. Yara n’aurait aucun mal à connaître l’adresse d’une exploitation agricole en plus du commerce florissant des Yard et à entrer dans l’antre des loups. Une invitation qu’il lui lançait personnellement parce qu’elle viendrait le voir un jour et qu’elle en aurait simplement le courage parce que son sang lui dirait à cet instant là qu'il n'était pas question de crainte ou de surpasser ses peurs. Mais qu'elle pouvait appartenir à une meute aussi, quelque part sans avoir à les décimer. Un comble pour une chasseuse.
Glenn maîtrisait chacun de ses souffles pour ne pas laisser la lame l'érafler, se retenant de lui briser l’os de la main pour la rejeter du lit. On ne dominait un Alpha que si on en était un. Mais si Yara emprisonnait son cou à l’aide de sa dague, elle ne pouvait laisser les sens du lycan à l’affut du moindre détail sur elle. Elle avait réussi à savoir quel objet avait quitté son appartement, elle avait réussi à l'asservir sans qu’il ne bouge d’un pouce. Une lueur de fierté brilla un instant dans ses yeux alors qu’il venait de poser sa main sur la sienne. Un geste dépourvu d’affection, dans lequel il poussait la jeune femme à appuyer un peu plus sur sa dague si elle le voulait.
”Tu ne regretteras pas d'être passée.”
Parce qu’elle s’y sentirait chez elle, quelque part, bien qu’il préférait encore un peu la laisser vivre dans ce déni qu’elle s'était fermement construit avec le temps. Ses instincts s’affolaient pourtant, son loup grognant férocement pour renverser la situation dans laquelle il était totalement soumis à la jeune femme. Elle n’aurait pas pu mieux assoir sa réputation qu'à cet instant.
Et d’un geste tout aussi sec, il serra sa main sur la sienne en envoyant la dague se planter contre le mur alors qu’il se redressait, ses sens l’alertant d’une trace vive, comme si elle reprenait vie à chaque fois qu’il la frôlait.
”C’est quoi ça?”
S’il avait gardé un calme olympien face à celle qui ne manquait pas de lui rappeler toutes les secondes qu’elle le tuerait bien, Glenn en avait presque déchiré la fine chemise qu’il portait au moment où sa main avait frôlé le dos de la jeune femme. Il avait senti une marque que personne ne faisait à un autre lycan, que personne n’aurait dû lui laisser. Mais alors que la colère aurait pu largement éclater à l’idée qu’un lycan ait pu s’en prendre à elle, Glenn serra sa prise sur la jeune femme alors qu’il remontait son haut sans la moindre délicatesse d’esprit, laissant sa main se poser sur la longue entaille qui lui barrait le dos. Ancienne, profonde et dont il ne doutait pas qu’elle en gardait un souvenir douloureux. Sans se soucier de cette proximité parce qu’il ne la regardait pas, le lycan laissa échapper un soupir silencieux alors qu’il avait laisser son bras sur sa taille, pour qu’elle ne lui mette pas un coup en vouloir s'éloigner, il savait qu’elle voudrait se battre pour garder précieusement ce détail pour elle. Mais il avait les mains dessus comme s’il pouvait flairer encore l’odeur du lycan qui avait probablement tout changé de sa vie.
L’inquiétude dirait qu’il se souciait d’elle, comme d’un lycan qui s'était retrouvé blessé sous son propre toit. D’un geste vindicatif, il l’effleurait doucement en ne se souciant même plus du danger potentiel qu’elle représentait pour son espèce.
Il en avait tué un pour elle. Il s'était octroyé une justice pour elle. Et ce lycan qui l’avait blessé n’aurait jamais du le faire. Levant son regard vers la chasseuse et desserrant son bras qui s'était fait plus conciliante, il levait un regard inquisiteur vers elle.
”C'était qui?”
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Glenn & Yara
16 04 2023
Pendant un instant qui sembla une éternité, le silence ne fut brisé que par le bruit sourd de l'orage qui planait désormais au-dessus de leurs têtes. Ses éclairs, de plus en plus rapprochés, allumaient la pièce de temps à autre, souvent à l'instant même où la lumière faiblissait.
Ils éclairaient aussi une faible lueur de fierté, scintillant dans les yeux de la chasseuse, brève et imperceptible pour qui ne la connaissait pas. Loin de se féliciter d'avoir réussi à le surprendre, elle n'avait pas pour habitude de douter de ses capacités. Elle s’enorgueillissait seulement d'avoir obtenu une invitation sur son territoire, bien qu'elle n'en savait pour le moment rien. Cette information aurait pu la faire exulter, quand d'autres chasseurs auraient probablement réfléchi à deux fois avant de se rendre sur le fief d'un loup, qui était certainement dans le même temps celui d'une meute.
Le nom des Yard était assimilé à celui d'une famille qui vivait dans la simplicité la plus authentique, œuvrant pour la Terre avant même de travailler pour satisfaire son propre intérêt. La Yara d'avant aurait probablement pu se laisser tenter par cette existence apaisée, au plus près de la nature et de la satisfaction de ses besoins.
Une autre partie d'elle aurait pu hurler à la simple évocation de l'idée de ne pouvoir récupérer sa photo. C'était tout ce qui lui restait. Mais l'admettre, c'était montrer à Glenn sa plus grande faiblesse, celle qu'elle s'était tuée à cacher depuis le jour où elle avait posé un pied en Grande Bretagne. Là où la caresse de l'air faisait naître sur sa peau de petites bosses aussi pâles que le ciel qui la regardait. Là où le manque de soleil semblait la terrer et la tuer, chaque jour un peu plus, à petit feu. Mais cette fois encore, il était tout bonnement impossible de l'admettre à haute voix.
Alors, elle ne parlait pas. Restant dans cette posture agressive, qui était probablement la seule qu'elle maîtrisait, avant même d'envisager l'effet du poids de son corps sur le sien. Sans trop le réaliser sur le moment, Yara serait saisie par cette absence de peur sur le tendre visage de Glenn, qui n'exprimait rien d'autre à cet instant que de... la fierté ? Peu importait ce dont il s'agissait, mais ce n'était certainement pas la haine qu'elle aurait aimé lui inspirer et qu'elle ressentait à son égard, au point qu'elle aurait certainement pu lui cracher dessus s'il continuait à jouer avec ses nerfs comme il le faisait. Mais au lieu de ça, sa poitrine se soulevait et s'abaissait dans un rythme qu'elle maîtrisait.
Pour ne jamais lui donner la satisfaction de voir qu'il avait quelconque pouvoir sur elle, incapable d'admettre que c'était pourtant le cas.
Pour sûr, elle regretterait son passage. Et lui aussi se mordrait les doigts, avec ses dents de tueur, à l'idée d'avoir eu l'audace de l'inviter sur ses terres. Parce qu'elle savait déjà que le jour où elle viendrait, elle ne se contenterait pas de récupérer sa photo. Loin de là. Yara se déplaçait seule, loin de toute notion de meute, et détestait par-dessus tout le faire pour rien. Elle avait toujours une bonne raison de rendre visite à un lycan. Toujours.
Et puis tout bascula.
Il y avait eu un geste, le mouvement de trop. Celui qui lui avait fait perdre son emprise tout en le laissant obtenir une information sur elle jusqu'ici toujours cachée. Y compris de ceux chez qui elle s'était invitée sans jamais les convier en retour. Si certains avaient déjà découvert sa cicatrice, elle les avait à chaque fois oublietté sans aucun regret. Il s'agissait d'une partie d'elle que Yara ne voulait pas donner.
Prise en étau par sa force qui n'avait rien d'humaine, la chasseuse ne s'arracha de sa puissance que lorsque c'était trop tard et qu'il en avait déjà trop vu. Pourtant, Yara ne pensa même pas à son sortilège de secours, cette fois. Glenn ne lui ferait certainement jamais le plaisir d'oublier.
Elle s'éloigna aussi violemment qu'elle le pouvoir, arrachant au passage un morceau du tissu de son haut qu'elle laissa dans sa main, dévoilant une partie de sa peau trop blanche, sans couleur. La rage ne déformait même pas son visage alors que c'était la goutte d'eau.
D'abord, il était rentré chez elle.
Ensuite, il l'avait menacée, sous son propre toit.
Puis, il avait volé sa photo.
Et maintenant, une partie de ce qui l'avait forgée.
Tout ce qu'il lui restait à faire, c'était se protéger. Sans jamais rien lui montrer.
« C'était le passé, Glenn. »
Ses yeux ambrés, beaucoup plus foncés que lorsqu'elle avait pénétré son propre appartement, s'étaient assombris sous le coup lancinant de la colère alors que Yara n'obéissait plus à aucune raison. Sa mâchoire s'était serrée encore plus fort et ne s'était presque pas ouverte pour laisser sortir ses mots alors qu'il n'y avait plus que sa fureur pour les guider.
Son visage restait stoïque.
« Maintenant, dégage. »
Sans grande surprise, il n'avait pas immédiatement bougé. Alors, elle avait répété, oubliant sa stratégie de départ, laissant de côté toute trace de bon sens alors qu'elle lui montrait précisément ce qu'elle ne voulait pas partager. Avec personne, mais encore moins avec lui.
« Dégage, je te dis. »
D'un mouvement plus rapide qu'elle ne l'aurait jamais imaginé, Yara attrapa la baguette dérobée des mains de Glenn et la balança à travers la seule fenêtre dont les volets n'étaient pas fermés, dans l'obscurité alors que seule la pluie tranchait la nuit.
Ses traits étaient impitoyables mais insensibles.
« Si t'es un bon chien, t'as qu'à aller chercher ton bâton. Mais ne le ramène pas, contente-toi de le mâchouiller plus loin. »
Impassible alors que les émotions chassées jusqu'à l'intérieur d'elle la traversaient dans tout son corps, Yara n'avait même pas haussé la voix.
Na vida a gente tem que entender que um nasce para sofrer
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