:: RPS Archivés
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Take this longing — Yolanda & Barnabas
INFOS
FICHE DE PERSO
« Tes désirs sont des ordres » avait-il murmuré à son oreille alors que ses mains s’exécutaient, longeant son corps. En quelques minutes, il était passé d’une tentative de vouloir la dominer, à une exécution nette de ce qu’elle lui demandait. Yolanda ferma brièvement les yeux en sentant les mains de son collègue descendre le long de son dos, puis caresser fermement ses fesses. Ses mains étaient grandes, délicates, parfaite ; pleine de vies, de sensibilité. Elle laissa échapper un soupir appréciatif, lui signalant clairement son plaisir, alors que les mains de son partenaire exploraient ses fesses, ses cuisses, bien fermement, comme s’il avait peur qu’elle ne s’échappe d’entre ses mains. Elle se laissa aller encore plus contre lui, savourant cet instant ; elle avait collé sa poitrine contre son torse, et pouvait sentir le cœur de son partenaire battre plus vite, ce qui l’amusa aussi. Mais d’un coup il se fit plus lent, et ses mains délaissèrent son corps pour encadrer son visage.
Elle rouvrit doucement les yeux pour remarquer qu’il avait plongé son regard dans le sien, inquisiteur. Comme s’il profitait du fait qu’elle avait proposé une vérité, pour en profiter et extraire une information d’elle maintenant, sans la laisser s’échapper.
Il voulait savoir pourquoi elle était là… Elle sourit, sans vraiment être sûre de ce qu’il voulait dire, mais soutint son regard sans ciller.
—Pour te rendre ton livre, voyons, plaisanta-t-elle d’abord.
Elle reprit doucement ;
—Enfin… Pour la même raison que toi, tu m’as invitée, j’imagine — par curiosité. Tu as raison, ta réputation ne m’intéresse pas le moins du monde… Enfin, ce que je veux dire, c’est qu’elle ne m’impressionne pas plus que de raison. Mais nous nous entendons bien, nous avons eu des discussions intéressantes. J’ai cru voir quelques fois dans ton regard que tu pouvais avoir envie de moi. Apparemment, je ne me suis pas trompée. J’ai eu l’impression… Que nous avions des énergies similaires ou en tout cas qu’il serait amusant de voir ce que ça donnerait, d’aller plus loin. Qu’est-ce que ça veut dire, que je vaudrais mieux que ça ? Parce qu’une femme a envie de faire l’amour, elle ne vaut plus rien ? Tu aurais préféré une de ces oies blanches qu’il aurait fallu convaincre pendant vingt minutes ? Me piéger avec ton jeu ? demanda-t-elle en lui caressant doucement la cuisse. Cela m’aurait rendue plus honorable, d’être un peu plus stupide, au lieu d’écouter franchement mes envies ? J’ai horreur des détours, des hommes qui tournent autour du pot pendant des heures, qui essayent de me convaincre qu’ils ne m’ont pas invitée pour essayer de me séduire, avant d’essayer de me séduire — quand leurs envies sont claires et les miennes aussi.
Elle avait parlé avec douceur, mais aussi avec fermeté. Alors qu’elle était sur le point de s’abandonner à lui, toujours plus loin, elle redéfinissait ses limites dans le même temps, paradoxale. Ils pouvaient caresser son corps, lui donner du plaisir, mais ils ne la comprendraient jamais, ne pourraient jamais avoir accès à son esprit. Ah çà vraiment, c’était certain… Trop peu d’hommes avaient pu vraiment la comprendre. Mais cela ne l’arrêtait pas pour autant, n’arrêtait pas son besoin insatiable de plaisir physique, n’arrêtait pas son envie franche et sans détours de succomber à ses envies. Si elle couchait avec ce collègue, quelles pourraient être les conséquences ? il y en aurait, peut-être… Mais pour l’instant elle ne voulait pas les voir. S’il passait un bon moment, et qu’elle aussi…
Ses lèvres se rapprochaient des siennes, et elle hésita une seconde. Devait-elle… ? Mais est-ce que… ? D’un coup elle se pencha, et déposa un baiser léger et bref à la commissure de ses lèvres, décidée à garder la tension à son comble. Puis ses lèvres redescendirent vers son cou, où elle déposa des baisers plus longs, plus doux, sensuels, avec application. Elle laissa ses mains explorer son corps à son tour, explorant son visage, son torse, son ventre, ses cuisses, puis défit quelques boutons de sa chemise. Lorsque Barnabas lui proposa une vérité, elle leva les yeux vers lui, et demanda doucement :
—Et toi ? Pourquoi est-ce que tu m’as proposé de venir ici ce soir ? Comment est-ce que tu me perçois, qu’espérais-tu, quelle image avais-tu de moi ?
Elle rajouta ensuite avec un sourire :
—Et moi, je propose encore une action. Ca ne te surprendra plus, à ce stade.
INFOS
FICHE DE PERSO
- Pour récupérer mon livre.
Barnabas éclata d'un rire carnassier. Décidément, Yolanda était de fort bonne compagnie. Et il ne pensait pas cela parce qu'elle était à présent à cheval sur lui. Une situation plus qu'enviable s'il en était. Elle possédait non seulement bien plus d'esprit que les autres mais arborait aussi un sacré sens de l'humour. Mais où était-elle toutes ces années ? Il se demanda l'espace d'un instant alors que leurs regards se croisaient une nouvelle fois. Ses soucis s'effaçaient les uns après les autres, à mesure que leurs corps faisaient plus ample connaissance.
Barnabas préféra ne pas interrompre Yolanda durant sa tirade.
Elle avait visiblement un passé compliqué en matière de relations et estima qu'il était de bon ton de tout déballer à ce moment là. Le professeur se maudit l'espace d'un instant d'avoir mal posé sa question. Avant de poser les yeux sur sa partenaire une nouvelle fois et de comprendre enfin qu'elle souffrait fondamentalement du même mal que le sien, de cette faim qui n'est jamais rassasiée et qui puise dans ses forces vives un peu plus chaque jour. Les deux collègues se retrouvaient ainsi sur bien plus de points qu'il ne l'avait d'abord crû. Cela avait le mérite de le faire réfléchir sur un sujet qu'il laissait généralement à la merci de ses plus bas instincts.
- J'ai déjà répondu à cette question je crois. Mais permet-moi de m'étendre un peu sur le sujet. Et je parle au figuré.
Barnabas plaisanta brièvement avant d'être surpris par le contact des lèvres pulpeuses de Yolanda sur les siennes. Un contact bref qui suffit à lui envoyer une décharge le long de la colonne vertébrale, le bas de son corps réagissant positivement aux stimulations de plus en plus pressantes de sa partenaire. Il y répondit favorablement, ses propres mains se frayant un chemin sous la robe pourpre de Yolanda, profitant de cet exquis contact charnel. Le vétéran s'efforça de répliquer en bonne et due forme, appliquant éventuellement quelques baisers sur le cou de la belle, faisant glisser lentement les bretelles de sa robe afin de libérer ses épaules immaculées.
- Tu es simplement une des plus belles femmes que j'ai eu l'occasion de rencontrer. Ton esprit vif n'a d'égal que l'éclat de ton sourire. Chacun de nos échanges laissent mon cerveau exsangue et avide de retrouvailles, rendant mes autres interactions quotidiennes misérables et insupportables. Tu es un des rares rayons de soleil de ma vie insipide.
Barnabas commença de manière poétique, ses mains s'attelant à enlever la robe de Yolanda, premier obstacle vers de plus amples réjouissances. Ses mots reflétaient clairement ce qu'il pensait. Il n'était pas conscient que ses derniers sonnaient toutefois plus comme une déclaration qu'un léger flirt. Il avait beau avoir une réputation de menteur et de coureur de jupons, cela faisait presque un mois qu'il était confiné dans l'enceinte de ce château aux allures de prison. Largement de quoi tourner en rond ! Yolanda était une des rares personnes à lui redonner le sourire. Il enchaina.
- Et je n'ai pas encore parlé de ta beauté qui rendrait jalouse la célèbre Hélène de Troie. De ce corps qui ferait du plus fervent serviteur de dieu un esclave dévoué. Tu es unique, je ne me l'explique pas. J'ai tellement envie de toi que c'en est presque embarrassant.
Barnabas caressa la joue de Yolanda, son regard se faisant bien plus doux et sincère. Il frotta son nez contre le sien avant de déposer un baiser plein de promesses sur ses lèvres.
- A ce stade, je te laisse volontiers improviser.
INFOS
FICHE DE PERSO
TW sexualité
—Tu vois, j’avais raison n’est-ce pas ? C’est quand même bien plus agréable quand c’est toi qui me déshabilles, et pas d’un coup… murmura-t-elle à son oreille tandis que ses mains s’affairaient, sous sa robe, ou dégrafant son soutien-gorge, défaisant ses bretelles.
Elle étouffa un gémissement alors qu’il commença à déposer des baisers dans son cou à son tour, les mains de Barnabas explorant encore son corps.
—C’est vraiment délicieux… continue… laissa-t-elle échapper.
Ses caresses étaient douces, appliquées, exaltées ; c’était exquis. Tandis qu’elle découvrait aussi le corps de son collègue, elle se fit la remarque que son corps restait bien conservé pour son âge. C’était la première fois qu’elle couchait avec quelqu’un de si âgé, et pourtant la différence ne se faisait pas autant ressentir qu’elle l’aurait pensé. Elle se serra contre lui, désireuse d’encore plus de proximité, et alors que leurs lèvres entrèrent en contact une première fois, et tandis que ses mains s’aventuraient sur le corps de son partenaire, elle le sentit réagir à ses stimulations. Avec douceur, elle se frotta doucement, délicieusement contre lui. Les yeux pleins de malice, elle ne put s’empêcher de le taquiner :
INFOS
FICHE DE PERSO
TW : Sexualité
Barnabas devait avouer que Yolanda avait raison. Même s'il avait été largement influencé par un jeu qu'il ne maitrisait clairement pas. Quelle idée avait-il eu de proposer ce jeu d'action ou vérité ? La soirée se serait-elle déroulée différemment s'il ne l'avait pas fait ? Il n'eut pas le temps de cogiter sur ces questions ou encore sur son but initial, Yolanda se chargeant de faire dérailler son train de pensées par d'incessantes caresses et des baisers experts. Au bout du compte, il s'en fichait royalement. Tout ce qui comptait à présent était la femme sublime qui se trouvait devant lui.
- Généralement ce n'est qu'après trois ou quatre whiskys que je trouve les femmes plus jolies. Il n'aura suffit que deux gorgées pour toi.
Barnabas se fendit d'un sourire malicieux, reprenant avec aise le ton humoristique de sa partenaire. Ce qu'elle disait faisait étonnement sens mais il se refusait à croire que ce confinement était la principale raison de leur attirance respective. Même s'il devait l'avouer, ses dents rayaient le parquet depuis quelques jours, frustré du manque de compagnie féminine dans sa vie. Et puis le vétéran était déjà tombé sous le charme de la belle des années auparavant alors qu'elle était encore la compagne d'un de ses camarades de l'Ordre. Jonathan faisait des envieux à l'époque !
- Je ne suis pas de ceux qui regrettent. Et je t'assure que tu ne regretteras pas toi non plus.
INFOS
FICHE DE PERSO
- TW Sexualité:
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
|
|