Qui se ressemble pas du tout s'assemble quand même (Théa)

Mais il n’est pas croyable, comment je fais pour le supporter continuellement encore aujourd’hui, je me le demande réellement. Il a de la chance que je l’estime et l’apprécie beaucoup, mais de la à sortir une connerie aussi grosse que sa dernière note en botanique, il fallait le faire. « Tu ne veux pas arrêter de raconter de la merde ? Non parce que si j’avais voulu t’avoir y a longtemps que j’aurais essayé. » lançais-je en secouant la tête dépité par ce qu’il disait. Franchement jalouse d’@Apolline Dunn ? J’avais aucune raison de l’être. Je suis aussi jolie qu’elle, j’ai autant de bonne note qu’elle, sauf peut-être en potion. Non vraiment, je ne voyais absolument pas ce qu’elle avait de plus pour que je sois jalouse. « Puis tu veux que je te dise, je préfère t’avoir en ami, parce que je sais que je t’aurais toujours alors que l’amour, cela peut cesser sans crier gare. » Et qu’il ne vienne pas me dire le contraire, il sait parfaitement que l’amour peut s’estomper.

Le discussion bifurqua sur son frère ainé, celui qui avait été mon duo de potion avant de devenir mon ami. Mais à bien y réfléchir, depuis qu’il s’était mis en couple, je ne l’avais pas vu une seule fois, comme s’il m’avait éjecté de sa vie. Peut-être que pour lui j’étais bonne à jeter à la poubelle. J’inspirais profondément avec d’expiré. Mais je ne dirais rien de mes impressions à Micky, il n’a pas besoin de savoir que l’éloignement même amicale de son frère me pèse aussi dessus. Je portais ma main à mon front avant de le masser doucement. « Je suis contente qu’il prenne sa vie en main en fonction de ce dont il a envie et non pas en fonction de ce que ton père voudrait. » Ils étaient temps qu’ils changent leur us et coutumes et qu’ils vivent avec leur siècle et non plus au 19ème siècle ou la femme n’est que monnaie d’échange pour eux.

Après lui avoir lancé ma pantoufle, je m’étais allongé dans le canapée, enlevant la deuxième pantoufle. Je regardais le plafond de la salle commune, on ne croirait qu’il est été infesté de bamdimon en début d’année. J’attrapais de ma main mon livre fermé un peu plus tôt pour le rouvrir à sa page. Peut-être que maintenant qu’il avait eu les réponses à ses questions, j’allais pouvoir reprendre mon tra… « AIE. » criais-je en portant ma main à mon œil. Je m’assoie rapidement avant de lui jeter un regard. « C’est à peine si je te l’ai lancé assez fort pour faire mal et tu me la balance comme si tu envoyais un cognard sur un adversaire. » C’est que ça faisait un mal de chien en plus. J’allais finir avec un œil au beurre noir.

Je l’écoutais parler de son entreprise de balais, en même temps j’avais posé la question. Mais j’étais plus préoccupé par la douleur que j’avais à l’œil. « Mon grand-père m’a demandé de t’en acheté un, je ne sais pas ce qu’il veut en faire. » dis-je en haussant les épaules. Mon grand-père pouvait avoir des idées aussi loufoque que Micky par moment, peut-être pour cela qu’ils s’entendent bien quand Micky n’est pas en train de piétiner les bégonias de grand-mère. « Moi ? » fis-je en me pointant du doigt. Ce que j’allais faire l’année prochaine, la grande question, la fin de l’année arrivait à grand pas et je ne savais toujours pas. « Redoubler juste pour rester avec toi ? » lançais-je sur une pointe d’humour. « En vérité, je n’en sais fichtrement rien. Me trouver un appartement pour commencer, faut juste que je me trouve un colocataire, je n’ai pas vraiment envie de vivre seule. Pour le boulot, je verrais ce qui m’inspire le plus. Je ne te demande pas ce que tu fais l’année prochaine, la réponse coule de source. »

Le silence commençait à se faire pesant entre nous deux, moi le regardant dans le blanc de ses yeux avec l’un de mes yeux rouge vif à cause du lancer de mon ami. D’un coup je me lève avant d’aller le secouer comme lui m’a secoué en premier lieu au début de cette conversation. « J’en ai marre d’être enfermé dans cette école, je veux sortir. Hein. Emmène-moi en dehors de l’enceinte de cette université. Les soirées dans les PUB me manquent, les soirées à finir dans une discothèque aussi. J’ai besoin de sortir, de m’amuser, de faire la fête. »