Punis moi {Apolline}

Punis moi

@Apolline Dunn

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«  Ah oui ? Doit-je en déduire que mademoiselle Dunn s’est renseignait sur mon compte ? »  Sourire amusé, il était loin de s’effrayer comme certain première année qui faisait dans leur froc en entendant les simple mots «  Préfète en chefs ». Il ne craignait pas vraiment Apolline. Sans doute parce qu’il ne faisait pas grand chose de mal. Rien de plus que les autres élèves de son âge. Fumer. Avoir et donner du plaisir. Ce genre de truc. Ce genre de trucs dont Apolline avait l’habitude s’il en croyait sa réputation de fille volage. Ce qui n’est guère étonnant quand on se trouve aussi charmante. Lyvan l’avait remarqué et ce n’était effectivement plus de Jameson qu’il parlait en disant que les plus vieux ont plus d’expérience. «  Bien vu l’aveugle » répondit-il avec insolence. Il parlait de lui bien sûr. Mais avait-il réellement une liste de conquête plus longue que celle d’Apolline seulement parce qu’il était à peine plus vieux ? Il était certain de son savoir faire, mais si elle en doutait il ne tenait qu’à elle de vérifier.

«  Fait ? Fait quoi ? » Demanda-t-il en penchant la tête, feignant l’imbécilité comme s’il ignorait de quoi il s’agissait. Oh non. Elle n’aurait pas de compliment. Pas de sa part. Elle devait être bien trop habituée à en recevoir. Avec lui les choses se gagner et la demoiselle n’avait pas assez de point pour avoir une récompense. Le petit jeu entre eux vira une seconde au vinaigre quand Lyvan s’attaqua au Pouffsoufle. Visiblement il avait touché une torde sensible. Il regarda sa propre épaule avec curiosité, alors qu’elle venait de lui donner une légère tape. «  Aïe ? » demanda-t-il ne sachant pas s’il était censé avoir eu mal.

«  Hum… Parce que c’est une qualité que tu apprécie chez un homme ? » En vérité il n’avait aucune idée de ce qu’elle appréciait ou non mais prêcher le faux pour avoir le vrai c’était plutôt dans ses cordes. Il venait de finir sa clope et il l’écrasa avec son pied alors qu’elle répondait à sa question et se rapprochait de lui «  Laisse moi te montré » dit-il en posant ses mains sur ses hanches et réduire encore un peu la distance entre eux. Captivant son regard avec le sien, il se pencha sur elle pour sceller ses lèvres aux siennes. Tant qu’à être insomniaque, autant occupé son temps de façon agréable…

(c) oxymort

Punis moi

@Lyvan Phoenix & Apolline Dunn

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Un sourcil arqué, Apolline mit ses mains sur ses propres hanches. Elle afficha un sourire amusé en écoutant la réflexion de Lyvan.

« J’ai une connaissance de pas mal d’étudiant ici. C’est normal d’ailleurs, en tant que préfète en cheffe. Je dirais même que c’est préférable. »

Apolline tentait du mieux qu’elle pouvait d’en apprendre plus sur ses camarades dans le but de leur venir en aide. Seulement s’ils montraient l’envie de s’en sortir, d’être meilleur. Et c’était pas toujours le cas. Mais Lyvan ne faisait pas partie de ces élèves-là. Certes, il était insolent, coureur de jupon mais il n’était pas un cancre. D’ailleurs, il fit preuve de nouveau d’insolence. Alors Apolline croisa les bras contre sa poitrine, levant les yeux au ciel.

« J’peux être perspicace quand je veux. » rétorqua Apolline dans un ton léger avant de prendre un air faussement vexé. « T’es affreux ! » taquina la jeune femme avant de le taper de nouveau sur le bras opposé.

Mais elle arqua un sourcil de surprise et d’interrogation quand il lui demanda si être narcissique était une qualité qu’elle appréciait chez un homme. Qui appréciait ça ? Après sa surprise, Apolline fronça les sourcils, perplexe.

« Bien sûr que non. Qui pourrait apprécier une personne qui exagère ses accomplissements et qui se surestime ? Ce sont souvent des personnes qui ne vont pas loin dans la vie. » expliqua Apolline. « Je te rassure, tu n’es pas vraiment narcissique. Une chance pour toi. Une chance pour moi. »

Car Apolline ne serait surement pas aller vers ce genre de personne. D’humeur à faire de la psychologie, Apolline s’était rapprochée de lui.

« Je suis persuadée que tu n’aimes pas uniquement toi. C’est seulement que tu ne veux pas te l’avouer. »

S’il y avait bien une personne qui pouvait comprendre cela c’était elle ! Tout simplement parce qu’elle vivait exactement la même chose. Elle avait verrouillé son cœur, tenter d’enfouir ses sentiments pour Michel-Ange et les empêcher de refaire surface en s’amusant avec d’autres garçons. Et c’est ce qu’elle allait faire encore, cette nuit. Son regard avait furtivement glissé sur les mains de Lyvan qui étaient posées sur les hanches d’Apolline. Un sourire malicieux s’afficha sur son visage tandis qu’il réduisait encore plus la distance entre eux. Jusqu’à ce qu’aucune distance n’existe. Leurs bouches collées. Un petit baiser au départ qu’Apolline prolongea en y apportant une touche de fougue. Elle passa sa main dans ses cheveux. Puis elle se stoppa net, se décollant légèrement de lui. Elle observa les alentours. Il n’y avait certes personne, mais…elle n’avait pas forcément envie de continuer cette discussion corporelle ici.

« Mhhhmm… » commença à réfléchir Apolline, avant que son regard ne s’illumine et se fasse plus malicieux. « Ma camarade de chambre est partie en week-end. Ce sera plus sympa de continuer tout ça là-bas, t’en dis quoi ? »

La jeune femme se pencha de nouveau en avant pour sceller une nouvelle fois ses lèvres aux siennes, plus furtivement. Puis en restant face à lui, elle se recula de plus en plus…prenant la direction du Château sans jamais quitter le regard de Lyvan.

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Punis moi

@Apolline Dunn

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«  Oh c’est donc ton prétexte pour ne pas avouer que tu sais juste des choses sur moi ? » demanda-t-il avec un fin sourire aux lèvres. «  D’accord. Je vais faire semblant d’y croire » rajouta-t-il avec insolence, se fichant bien de savoir si c’était vrai ou non. Seul l’envie de la provoquer était dominante. Ils jouaient et Apolline avait le même regard insolent que lui. Les choses se mettaient entre eux. Ce tact au tact qui les tenaient éveillé l’un comme l’autre. Il appréciait plus que quiconque cette répartie dont elle faisait preuve, ayant pour une fois l’impression d’avoir face à lui quelqu’un à sa hauteur. C’était parfois si laissant d’essayer d’avoir une conversation avec quelqu’un incapable de manier les mots. Apolline, elle savait faire. A merveille. ?

« T’es affreux ! » «  Merci » répondit-il toujours aussi insolent, toujours aussi bon diable, avec ce sourire qui laisse hésité entre ce jeté à ses lèvres pour l’embrasser ou sur son cou pour l’étrangler. La belle brune était sans doute déjà en train de faire son choix. Son «  t’es affreux » résonner à ses oreilles comme de l’affection et il tirait une certaine fierté de la faire réagir. Il retroussa sa lèvre inférieure pour faire une légère moue, laissant échapper un « hum » plaintif quand elle lui tapa l’autre bras, faisant un air de chien battue. Lyvan avait fini sa clope depuis quelque minute maintenant et la logique aurait voulu qu’il rentre, mais la conversation était trop intéréssante pour qu’il y mette un terme. Le corps qu’Apolline était bien trop près du sien pour qu’il décide d’aller ce coucher. Non. Il avait désormais une meilleure idée pour retrouver le sommeil. « Je suis persuadée que tu n’aimes pas uniquement toi. C’est seulement que tu ne veux pas te l’avouer. » Il baissa alors les yeux et tapota ses poches, comme à la recherche de quelque chose. Il finit par regarder la préfete en chef.

«  Merde j’ai oublié mon portefeuille. Tu me fais la séance de psychanalyse gratos pour cette fois ? » Demanda-t-il, bien décidé à ne pas lui dire si elle avait oui ou non vu juste. Evidemment quand ils évoquèrent le mot désirs, Lyvan ne pût s’empêcher d’embrasser Apolline. Baiser qu’elle prolongea avec fougue. Guider par son instinct et ses envies il fit glisser sa main sous son tee-shirt, pour la remonté le long de son dos. Puis d’un coup elle se décolla de lui sans qu’il comprenne. Un sourire se dessina sur ses lèvres. «  Vraiment cool ta coloc » dit-il sans savoir qu’il s’agissait de @Asel misra . «  J’en dis qu’on y va » dit-il en glissant sa main dans celle d’Apolline, à défauts de pouvoir glisser sa langue dans la sienne. Ce qu’il ne manqua de faire encore et encore une fois arrivé dans la chambre et bien plus que cela…

(c) oxymort