Eirlys || it's never a matter of luck

Identité : Eirlys, un prénom empreint de magie qui trouve ses racines dans les contrées galloises. Il évoque la fraîcheur éternelle et la pureté des premiers flocons de neige ; à l'image de ceux qui teintèrent le ciel d'un manteau albâtre le matin de sa naissance.

Elle porte le nom des Griffiths, famille de sorciers du sud du pays de Galles, dont les origines remontent à la province de Blackwood.

Date et Lieu de naissance : Eirlys Griffiths est née le 23 décembre 2001 à Cardiff, la capitale animée du Pays de Galles. Dans les rues pavées de cette ville empreinte de charme, Eirlys a tracé les premières lignes de son histoire. Elle a aujourd'hui 21 ans, prête à embrasser son avenir avec détermination et audace.

Statut civil : Eirlys est célibataire. Elle n'a jamais connu l'amour véritable, ni ressenti le besoin de le rechercher. Elle s'amuse de l'intérêt que trouvent les médias et les journalistes à sa vie sentimentale pourtant inexistante ; elle n'est plus surprise de constater qu'un simple flirt ou un geste anodin de sa part puisse donner naissance à quelques spéculations et rumeurs infondées.  

Scolarité : Eirlys Griffiths est actuellement en 4ème année d'études à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie. // Je vous laisse décider de la maison la plus appropriée. //

A 15 ans elle a intégré la ligue junior du Pays de Galles dans laquelle elle a brillé et s'est révélée au public. Encouragée par les conseils avisés de son coach, Eirlys a tout de même choisi de poursuivre ses études à Poudlard avant de se consacrer au Quidditch. Elle a rejoint l'université avec un léger retard, pour rattraper le calendrier scolaire.

Elève assidue à sa manière mais la tête déjà sur un balai, elle ne se concentre que sur quelques matières spécifiques pour l'obtention de ses ASPICS.

Profession : Eirlys a choisi une voie ambitieuse en se destinant à devenir joueuse de Quidditch professionnelle.

Jeune prodige déjà reconnue dans le monde du sport magique, elle est restée fidèle à la sélection galloise suite à son passage dans la ligue junior. Elle a déjà participé à de nombreux matchs de gala et compétitions en tant que membre de l'équipe espoir du Pays de Galles.


En plus de sa future carrière prometteuse dans le Quidditch, Eirlys nourrit une passion pour la mode et l'expression artistique. Son charisme et son assurance ont attiré l'attention des grandes marques de haute couture sorcière, qui l'ont rapidement choisie pour devenir leur égérie.

Depuis son entrée remarquée dans les tabloïds, Eirlys a captivé l'industrie de la mode avec sa présence gracieuse et son style unique. Elle fait la une des couvertures de magazines prestigieux et posant pour les plus grands créateurs.

Baguette magique : La baguette magique d'Eirlys est composée de bois de vigne, avec un cœur en plume de phénix, mesurant 28 centimètres. Cette baguette incarne la flexibilité, la créativité et la passion, à l'image de son engagement dans le Quidditch et la mode magique.

Famille : Eirlys Griffiths est issue de l'une des rares branches encore pure de la famille Griffiths, une lignée autrefois traditionnaliste. Son père, initialement destiné à embrasser une carrière dans les finances comme la plupart de ses ancêtres, a choisi un autre chemin lorsqu'il est tombé amoureux d'Aileen Buchanan.

Du côté de sa mère, Eirlys descend de la prestigieuse famille écossaise Buchanan, qui jouit d'une aura inébranlable dans le monde sorcier. Les Buchanan ont une longue histoire de contribution au monde magique, et leur nom inspire respect et admiration.

Cependant, Eirlys a été élevée loin des pressions et des ambitions familiales. Ses parents, à la fois excentriques et authentiques, ont choisi de préserver leurs filles de l'engrenage des traditions familiales en construisant leur vie au cœur de la capitale londonienne.

Aujourd'hui, Eirlys porte fièrement le nom de famille de son défunt père, Griffiths, et l'héritage de ses origines écossaises et de la réputation qui entoure la famille Buchanan.

Hérédité du sang : Eirlys descend de deux célèbres familles de sang-pur sur leurs territoires respectifs. Autrefois deux familles traditionnalistes, les valeurs du sang se sont perdues ; dues à la guerre d'un côté et à de nombreux esprits libres et rebelles de l'autre.

Elle n'a jamais été exposée ni éduquée avec l'idée de la suprématie puritaine. Elle a grandi dans un environnement où la diversité et l'égalité étaient valorisées. Elle ne se préoccupe pas de savoir si quelqu'un descend d'une lignée pure ou non, cela lui est bien égal.

Particularité magique : Aucune.

Caractère :

Eirlys incarne l'ambition et la détermination. Elle est une battante qui garde constamment ses objectifs en vue. Elle suit une ligne de conduite stricte, s'imposant une hygiène de vie saine et raffinée ainsi que des entraînements réguliers pour atteindre ses objectifs.

Elle possède également un côté excentrique hérité de ses parents, qui l'ont élevée loin des standards des cercles sociaux huppés dans lesquels elle évolue aujourd'hui. Ce grain de folie et son naturel désarmant lui confèrent une aura unique et suscitent souvent l'intérêt et la curiosité. Eirlys est franche, directe, et ne passe jamais par quatre chemins pour exprimer ce qu'elle pense. Malgré son statut et sa renommée, elle ne s'est jamais considérée au-dessus des autres ; fière et fidèle à ses origines, sa famille et son éducation.

Eirlys brise les barrières par sa simplicité déconcertante au quotidien. Bien qu'elle doive tenir compte de son image, cela ne l'empêche pas d'être elle-même. Qu'il y ait des journalistes dans les parages ou non, elle ne manquera pas de dire ce qu'elle ressent et de faire ce qu'elle veut sans détour ; ils sont devenus sa marque de fabrique, ces éclats qui ne manquent pas de faire réagir le public.

Elle a conscience des intérêts qu'elle a à entretenir certaines relations et à graviter dans certains cercles, tout comme elle comprend les intérêts réciproques qu'ont certaines personnes à être proches d'elle. Elle est connue de tous et connaît tout le monde. A l'image de son sourire pétillant et de ses remarques audacieuses adressées aux journalistes un peu trop insistant qui en font une personnalité remarquée.

Parfois, Eirlys a l'impression qu'une partie de son adolescence lui a échappé lorsqu'elle a été repérée par la sélection galloise à l'âge de quinze ans. Depuis, ses débuts dans le Quidditch, sa notoriété médiatique et son statut d'icône de la mode sont entrés dans sa vie en balayant tout sur leur passage. Elle se sent à l'aise et épanouie dans ces univers, à tel point qu'elle est incapable d'avoir le moindre recul sur les sacrifices qu'elle dû accepter pour s'y hisser.

Eirlys peut parfois être trop perfectionniste, cherchant constamment à atteindre des standards élevés. Cela peut la pousser à s'imposer une pression excessive et à se sentir frustrée si les choses ne se déroulent pas exactement comme elle l'espère. Têtue, elle a du mal à admettre ses erreurs, ce qui l'entraîne souvent dans des situations de conflits.

Elle est proche de sa famille, partageant tout avec sa mère et ses sœurs. Elle leur apporte parfois son aide à la boulangerie ou au restaurant familial, ce qui représente une pause bienvenue dans son quotidien trépidant. Dans un monde qui tourne à une vitesse folle, sa famille et ses amis sont sa bouffée d'oxygène.

Eirlys s'est interdit de montrer ses faiblesses depuis si longtemps qu'elle a presque oublié la dernière fois où elle s'est sentie vulnérable. Elle est joyeuse, joueuse et imprévisible. Elle se complaît lorsqu'elle contrôle la situation et diffuse sa joie communicative. Elle peut être tactile quand elle le décide, tout comme elle peut être distante selon ses envies. Eirlys ne passe jamais inaperçue, et cela lui convient parfaitement, car c'est toujours ce qu'elle recherche.

Patronus : Le patronus d'Eirlys est un paon. Reconnu pour son allure majestueuse, il est le reflet de son assurance, de sa confiance en elle et d'une pointe d'exubérance.

Miroir de Risèd : A travers le miroir du Risèd, Eirlys voit une scène où elle est entourée de personnes qui l'admirent et la soutiennent, non pas pour sa célébrité ou son talent, mais pour la personne qu'elle est au plus profond d'elle-même. Si la plupart des visages lui apparaissent flous, elle distingue clairement celui de son père, au premier rang, incarnant un sentiment profond d'amour inconditionnel.

Epouvantard : L'épouvantard d'Eirlys prend la forme de ses proches à deux visages ; celui qu'elle leur connait et l'autre, indifférent ou méprisant, qui la juge et la rejette en raison de sa renommée et de son succès.

Particularités :

α Elle a littéralement grandi dans le restaurant qu'a repris leur mère, Chef's kiss. Ses soeurs et elle l'ont toujours aidée lors des rushs et des services, d'aussi loin qu'elle se souvienne.

α Elle est toujours "officiellement" co-propriétaire de la boulangerie affiliée au restaurant, A coups de Baguette, mais n'en retire aucun bénéfice. Le seul plaisir qu'elle s'y accorde est d'y déguster la pâte pralinée sa soeur.


α Elle est une experte en dressage de muffin au pralin.

α Elle est passionnée par la mode, dessine et confectionne ses propres vêtements depuis des années. Ca a toujours été sa lubie personnelle, son jardin secret.

α Elle évolue au poste de Poursuiveuse. Son style de jeu est à son image : sulfureux et imprévisible. C'est une joueuse d'instinct, qui brille par l'étoffe de sa palette technique. Fidèle à elle-même, elle ne manque jamais une occasion de provoquer les émois du public.

α Elle adore les journées pluvieuses. Elle trouve quelque chose de rafraîchissant et apaisant dans la pluie, et elle aime sortir pour se promener sous la pluie ou rester à l'intérieur avec une tasse de thé chaud.

α Elle a une manie de collectionner des petits objets insolites qu'elle trouve lors de ses voyages. Sa chambre est remplie de souvenirs de ses aventures, des coquillages ramassés sur une plage lointaine aux cartes postales exotiques.

α Elle a une affection particulière pour les chouettes et les hiboux. Elle possède une chouette chevêche domestique nommé Ondine, avec qui elle entretient une relation proche et complice.

Qui es-tu ? : Le blondinet enquiquineur de service

Faceclaim & Crédits : Madelyn Cline & Faith

Trigger Warnings : //

Comment avez-vous connu le forum? : je ne sais pluuus     

Un petit plus ? : J'ai déjà craqué  

2001 : Naissance dans la ville de Cardiff.
2017 (15 ans) : Entrée dans l’équipe junior du Pays de Galles.
2020 (18 ans) : Rentrée à Poudlard – Elle est rentrée en Janvier au lieu de Septembre pour terminer la coupe internationale junior de Quidditch.
Juillet 2023 (21 ans) : Fin de sa quatrième année à Poudlard.




Dans l'intimité de sa chambre, Eirlys se tenait devant son bureau. La nuit était sans fin, et le sommeil la fuyait. Assise sur sa chaise, elle griffonnait nonchalamment des croquis abstraits sur un carnet de dessin, laissant libre cours à son imagination. Le clair de lune filtrant à travers les rideaux dévoilait un mélange hétéroclite d'objets. Au-dessus d'elle, une étagère regorgeait d'une myriade de souvenirs, témoins silencieux de sa vie et de ses aventures. Chaque objet racontait une histoire, comme autant de fragments de sa vie qui la connectaient à son passé et nourrissaient son ambition pour l'avenir.




C’est un moulin à grain de café en métal, orné de détails ciselés et d'un fini patiné qui témoigne de son utilisation régulière. Il repose sur un socle en bois, marqué par l'usure du temps et les souvenirs partagés. Le moulin évoque une époque révolue, où les grains de café étaient moulus à la main avec soin et délicatesse.

Ce moulin à grain de café raconte l'histoire du restaurant de la mère d'Eirlys, le Chef’s kiss. Il est le témoin intemporel de son ouverture audacieuse et de son désir d'apporter une touche excentrique et avant-gardiste dans la capitale londonienne. Amoureuse de cette boisson par on-ne-sait-quel merveilleux hasard, Aileen Buchanan s’était promise de l’afficher à la carte de son propre établissement. Ce fut son premier achat une fois le bail signé.

L'objet incarne l'atmosphère chaleureuse et familiale du restaurant où Eirlys a grandi. Les sœurs révisaient leurs leçons autour des tables, faisaient leurs devoirs dans un coin tranquille et jouaient joyeusement entre les services. Elles ont appris les ficelles du métier en aidant leur mère dans les tâches quotidiennes avant même de savoir se servir d’une baguette magique. Du dressage d’une table ou d’un plat à la prise d’une commande en passant par le service, Eirlys et ses sœurs ont toujours mis la main à la pâte, et bien avant d’ouvrir leur boulangerie.  

Aujourd'hui, le restaurant reste leur deuxième maison, un refuge où elles se retrouvent pour partager les derniers potins autour d'une tasse de café. Cet objet est une invitation à se replonger dans les souvenirs doux-amers, à se rappeler l'importance de l'unité familiale et de l'amour qui nourrit les liens qui les unissent.




C’est un rouleau à pâtisserie en bois, portant les stigmates du temps et les traces des créations culinaires passées. Les motifs gravés à la surface du bois racontent l'histoire de « A coups de baguette » cette boulangerie fondée par Eirlys et ses sœurs avec l'héritage de leur père.

Eirlys était jeune lorsqu’elles prirent cette décision unanime ; elles ont investi leur temps, leur énergie et leurs compétences pour édifier cet étonnant établissement affilié au Chef's Kiss. Les souvenirs merveilleux de ce travail et de ce projet titanesque résonnent en Eirlys, rappelant les heures passées derrière les fourneaux, à façonner les pains et les viennoiseries qui ornent les vitrines de la boutique.

Ce rouleau à pâtisserie symbolise l'abnégation et la rigueur. Elle a dû s'adapter rapidement au rythme de vie intense et au travail exigeant d'une apprentie boulangère. Ses premiers usages de la magie, elle les a mis au service du pétrissage de la pâte et du façonnement des créations savoureuses qui ont conquis le cœur des clients.

Bien qu'Eirlys se soit éloignée de la boulangerie pour poursuivre d'autres passions, ce rouleau à pâtisserie reste un symbole puissant de l'engagement et de la persévérance nécessaires pour atteindre les sommets.




Dans un coin de l'étagère, reposent une paire de cisailles à brindilles en argent, issues d'un vieux kit d'entretien de balais. Ces cisailles, minutieusement ouvragées, témoignent de l'amour que portait le père d'Eirlys pour le monde du Quidditch. Bien qu'elle n'ait aucun souvenir de lui, la maladie l’ayant emporté alors qu’elle n’était âgée que de quatre ans, sa mère et ses sœurs lui ont raconté les histoires de cet homme passionné.

Un jour, alors qu'elle explorait les affaires de son père, Eirlys découvrit ce kit d'entretien de balais, délaissé depuis des années. Curieuse et avide de connaître ce lien qui les unissait, elle plongea dans la lecture de chaque page du manuel, étudiant les techniques d'entretien avec une détermination enfantine. Elle était déterminée à se connecter avec son père d'une manière ou d'une autre.

C'est ainsi qu'elle fit ses premiers pas dans le monde du vol sur balai. Portée par l'esprit de son père, Eirlys s'envola pour la première fois, captivée par les sensations inédites qui s'emparèrent d'elle. Le vent caressant son visage, l'équilibre précaire et la sollicitation de chaque fibre de son corps la firent vibrer d'une exaltation sans pareille.

À travers cette expérience, Aileen, la mère d'Eirlys, reconnut la passion de son défunt mari pour le Quidditch qui se réincarnait en leur fille. S'il n'y avait jamais excellé, il avait été un fervent supporter de l'équipe galloise ; leur plus grand fan selon ses dires. Ce jour-là, Eirlys se fit une promesse solennelle : un jour elle s’essayerait au Quidditch.




Sur l'étagère, à côté des autres trésors, repose une petite robe pour poupée usée, témoin de l'incroyable voyage d'Eirlys dans le monde de la mode. Cette robe, confectionnée de manière rudimentaire mais avec tout l'amour d'une mère, fut la toute première création d'Eirlys. Ses souvenirs de cet instant sont flous, mais les récits passionnés d'Aileen, sa mère, lui ont permis de retracer cette histoire touchante :

C'était une petite fille aux yeux pétillants, armée d'une simple feuille de papier et d'un crayon, qui avait dessiné le croquis d'une robe de princesse pour sa poupée bien-aimée. Sa mère, admirative devant cette explosion de créativité, lui transmit les bases de la couture et l'aida à donner vie à ce rêve miniature. Ce fut un moment de complicité et de partage, où la passion d'Eirlys pour la mode prit son envol.

Depuis lors, Eirlys ne quitte jamais un crayon à portée de main, prête à griffonner des dessins et à concevoir des patrons de tenues qui gravitent dans son imagination débordante. Elle est captivée par les créations qui font la une des tabloïds, admirant à la fois l'esprit fantasque qui les a engendrées et les mannequins qui ont la chance de les porter. Sa sensibilité raffinée pour l'esthétisme et l'élégance a toujours été présente en elle, des qualités qui n'ont jamais été au cœur des préoccupations de ses parents, mais qui ont toujours été soutenues par l'amour sans limite d'Aileen.

Cette petite robe pour poupée, usée par le temps et les nombreux jeux, est bien plus qu'un simple morceau de tissu. Elle incarne les débuts modestes de la créativité d'Eirlys, les heures passées à imaginer des styles et à confectionner des pièces uniques. C'est le symbole de son parcours depuis cette petite fille pleine d'émerveillement jusqu'à la jeune femme épanouie qu'elle est devenue.




Un souafle usé retrace les premiers pas d'Eirlys dans le monde enivrant du Quidditch. Cette balle est bien plus qu'un simple objet de jeu, elle représente les espoirs et les rêves qui ont accompagné chaque instant de son parcours.

Depuis ce premier envol sur un balai, l'obsession de s'essayer au Quidditch s'est emparée d'Eirlys avec une force irrésistible. Elle se joignit aux adolescents des quartiers voisins pour des sessions de jeu passionnées, tandis que sa mère, touchée par la passion de sa fille, lui permit de participer à des boot camps annuels, ces camps d'entraînement qui rassemblaient les jeunes amoureux du Quidditch pour s'exercer et se perfectionner.

Chaque boot camp est gravé dans l'esprit et le cœur d'Eirlys, tels des chapitres marquants de sa vie. Elle y fit la rencontre de jeunes passionnés tout aussi déterminés qu'elle, partageant la même soif de gloire sur le terrain. C'est lors d'un de ces camps, alors qu'elle n'avait que quinze ans, que le destin frappa à sa porte. Le recruteur de l'équipe galloise, à la recherche de la relève du Quidditch national, fut immédiatement séduit par le talent évident d'Eirlys. Elle avait conquis son attention, et les portes de l'équipe junior s'ouvrirent devant elle.

D'abord réserviste, puis remplaçante, Eirlys s'épanouit rapidement et devint une titulaire incontournable au sein de cette jeune formation. Son jeu, sa technique et sa fougue conquéraient les foules et les terrains. En moins de deux ans, Eirlys se forgea une notoriété qui menaça parfois de la submerger. Du statut d'apprentie boulangère, elle était devenue l'enfant chérie du Pays de Galles, une figure montante du Quidditch.

À travers les compétitions internationales entre juniors et les matchs de gala auxquels elle était conviée, son nom était destiné à marquer de son empreinte les pages du Quidditch. Elle était en train de réaliser son rêve, et chaque instant passé sur le terrain était une étape de plus vers la consécration.




Sur l'étagère se dresse une couverture de magazine, figeant pour l'éternité un moment qui a marqué un tournant décisif dans la vie d'Eirlys. Cette couverture, avec son titre en lettres majuscules et son image éclatante, pourrait paraître extrêmement prétentieuse et égocentrique mais est à la fois le symbole d'une persévérance inébranlable et de la consécration qu’elle lui apporta.

Eirlys se souvient de cette soirée avec une clarté étonnante. La première robe qu'un célèbre couturier lui a fait l'honneur de porter pour un gala de la haute société sorcière. Difficile pour elle de ne pas dévier les yeux vers sa vieille poupée en revoyant cette couverture. Ce gala a été bien plus qu'une simple soirée mondaine. Des sourires. Des photos. Des questions. Des rencontres. Le point de départ d’une nouvelle histoire, d’un chapitre où Eirlys s’épanouissait sous les feux des projecteurs.

À partir de ce moment, les appels et les sollicitations se sont multipliés. Elle est devenue le visage de maisons de prêt-à-porter, de bijoux, d'équipements sportifs et bien plus encore. Elle était devenue une personnalité publique dont le sourire pétillant incarnait l'image de la mode et du glamour. Mais derrière cette façade éclatante, Eirlys savait qu'il y avait bien plus.

Elle parvenait sans mal à jongler entre ses différentes casquettes, de passer d'une séance de photos à un match de Quidditch, d'un défilé de mode à une entrevue journalistique, avec une aisance déconcertante. Elle donnait l'illusion d'une facilité sans pareille, mais elle gardait en tête que chaque virage était plus instable que le précédent. Son quotidien était jonché d’autant de fans avides de ses prochaines prouesses que de détracteurs pressés de la voir tomber de son piédestal. Il n’y avait ni secret bien gardé, ni répit, ni échappatoire pour les gens qu’elle côtoyait.

Alors qu'elle observe cette couverture de magazine, Eirlys se rappelle que son parcours est bien plus qu'une simple image figée dans le temps. C'est une histoire en constante évolution, une aventure où elle peut être à la fois l'icône de la mode et la jeune athlète prometteuse – funambule de tout son éclat. Elle est prête à continuer d'écrire les chapitres suivants, avec audace et confiance, tout en restant fidèle à elle-même, sans jamais oublier d'où elle vient.



Eirlys resta là, dans sa chambre silencieuse, les yeux fixés sur l'étagère qui regorgeait de souvenirs. Son regard parcourut une dernière fois les objets qui y reposaient.

Elle posa ses prunelles noisette sur un bracelet en argent gravé qu'elle et ses soeurs s'étaient offertes pour sceller l'indéfectible lien qui les unissait. À côté se trouvait un carnet de croquis élimé, rempli des premiers modèles et projets d'Eirlys. Chaque page était imprégnée de son imagination fertile et de ses idées créatives, témoignant une nouvelle fois de son amour pour la mode et son talent artistique. Un duo de médaillons suspendus à une chaîne attira également son attention. L'un représentait la couronne du Pays de Galles, le pays qui l'avait vue naître et où elle avait déjà laissé sa marque dans le monde du Quidditch. L'autre médaillon portait les armoiries de la famille Buchanan, rappelant ses racines écossaises et l'importance de son héritage familial.

Parmi les autres objets se trouvaient des souvenirs de chaque pays où elle avait eu l'occasion de jouer ou d'être invitée. Chaque pays avait laissé une empreinte unique dans son cœur et avait contribué à forger la personne qu'elle est aujourd'hui.

Son regard se posa enfin sur une photo de son père. Il souriait de toutes ses dents, arborant fièrement une réplique de la coupe du monde de Quidditch, habillé aux couleurs de l'équipe galloise. Ce sourire radieux illumina la pièce, rappelant à Eirlys l'amour et le soutien inconditionnels de son père, même en son absence.

Avec précaution, elle changea la place de la photo, la glissant à côté du souafle. C'était un geste symbolique, un moyen de garder son père près d'elle et de l'impliquer dans sa passion pour le Quidditch. Puis, elle passa la chaîne autour de son cou, sentant les médaillons reposer sur sa poitrine et le poids de ses responsabilités lui sembla soudain moins lourd à porter. Ces médaillons étaient bien plus que de simples bijoux, ils étaient le symbole de son héritage et de ses origines qu'elle portait avec fierté.

Dans un silence apaisant pour ne pas déranger sa chouette Ondine endormie, Eirlys éteignit la lumière et se glissa dans son lit. Le sommeil l'enveloppa doucement, tandis qu'elle rêva des merveilles qui l'attendaient. Demain, elle continuera d'écrire son histoire avec audace et détermination, tout en restant fidèle à elle-même et à ses valeurs.