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Who are you, really ? — ft. Leeroy Savidz

Yara Morães De Carvalho
Ministere

Ex Ministère
Vous êtes un ancien Haut Représentant de l'État
Conseil International Sorcier
Vous êtes Employé du CIS
Expertise : Săgitae Argentum !
Sortilège de Niv.6
Expertise : Protego Totalum !
Sortilège de Niv.6
Expertise : Anima Revelio !
vous êtes l'incroyable détenteur d'une expertise sur le sortilège Anima Revelio
Yara Morães De Carvalho
   
INFOS
Messages : 308
Faceclaim : Ana de Armas
Âge : 38
Sang : Sang-pur
Particularités : Gêne lycan récessif qui s'ignore
Profession : Sentinelle au Conseil International Sorcier. Anciennement chasseuse de lycans au Ministère de la Magie (département du contrôle et régulation des créatures magiques)
Côté Cœur : Il n'a toujours pas été prouvé scientifiquement qu'elle en avait un.
Multis : Siobhán Gavalagh-Korrigan, Riley Fitz
FICHE DE PERSO

Dossier du Ministère

Situation actuelle
:

Dé utilisé
: Dé Habile (70%)

Maturité Magique (MM)
:
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Education Magique (EM)
:
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Potentiel Magique (PM)
:
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Rigueur Magique (RM)
:
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Expérience Magique (XM)
:
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Témoins de l'Histoire
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Inventaire
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Who are you, really ?


— ft. Leeroy Savidz

09 08 2023
CW : sang, violence, chasse.

La serpillère tendue au bout de son bras ne trouva pas preneur. Las d’être reléguée au second rôle dans son propre établissement, là où  @Léandre Hamilton lui laissait pourtant les rennes lors de ses absences, Camille soupira bruyamment, sans même se cacher.

Cette façon que les hommes avaient d’agir comme bon leur semblait en dépit de ce qui leur était demandé avait toujours eu le don de l’agacer.

Il ne voulait pas d’un verre, il ne voulait pas de sa serpillère. Alors quoi ? Il était venu pour tuer et se barrer. Voilà. Le sang avait coulé et il était satisfait. Pour ce qui était de s’attarder un peu, de laisser la vie couler autour de lui, il repasserait.

Ou pas.

En vérité, la serveuse avait le sentiment qu’il ne repasserait pas. Il était de ceux qui se contentaient d’une visite furtive et qui ne revenaient pas. Parfait. Ça lui éviterait de se demander à chaque œillade incontrôlée ce qu’il était ou qui il était, de bouleverser ses sens en fouillant son passé, et de se questionner sans arrêt : pourquoi diable elle avait cette désagréable impression de déjà-vu à chaque fois qu’elle observait ?

La serpillère et son seau s’en allèrent valdinguer à l’autre bout de la pièce pour laisser le soin au chasseur de choisir la méthode de nettoyage qui lui conviendrait le mieux. Après tout, c’était son métier, de ne laisser aucune trace. Ou alors, c’était un très mauvais chasseur qui se trouvait devant elle. À bien analyser la façon dont il avait décimé avec ce kappa, la médiocrité ne devait pas avoir sa place dans son vocabulaire. Sans compter la façon méticuleuse qu’il avait de purifier les sols de sa présence.

Non, définitivement, elle n’avait pas affaire à un amateur.

Vexée, Camille ne lui répondit même pas. Elle n’était pas habituée d’entendre un homme lui dire Non aussi franchement. Une fois était déjà de trop, alors cette insistance pour bien expliquer qu’il ne voulait pas d’un verre était carrément outrancier. Son regard bleu s’assombrit autant qu’un océan soulevé par les vents, et elle s’attribuât la mission de nettoyer son bar déjà propre comme un sou neuf. Au moins, ça l’occupait, en plus d'avoir le mérite de montrer à son interlocuteur que son ego n’était même pas blessé par son refus. Et toc.

En vérité, c’était là la réaction d’une gamine pourrie gâtée à qui on venait de refuser un énième jouet : au-delà de cette fierté mise à mal, elle avait compté sur cette entrevue pour faire marcher les mécanismes endormis de sa mémoire, et comprendre si ce chasseur était bel et bien de ceux qui l’avaient poussée à vouloir devenir une sorcière normale au point de se débarrasser de tout ce qui faisait d’elle une hybride.

Mais elle ne le saurait jamais, à en croire ce large dos musclé qui se dirigeait déjà vers la sortie. À nouveau, elle soupira en voyant qu’il ne la laissait même pas l’accompagner. Quel goujat, pensa-t-elle en français. Les Anglais étaient des rustres, bien pire que les Français, malgré tout le mal qu'elle pensait des siens.

Bien déterminée à ne plus lancer un seul regard dans sa direction, son bar étincelant avait toute son attention alors qu’on pouvait croire qu’elle s’épuisait à vouloir en faire disparaître des tâches de brillance.

Bientôt, un silence lui fit relever la tête, anormal alors qu’elle n’avait pas encore entendu la porte claquer.

Muette, Camille stoppa ses mouvements, comprenant sans mal ce qui était en train de se passer. Même depuis l’autre côté du bar, elle sentit ces yeux familiers s’allumer d’une nouvelle lueur. Il venait de comprendre quelque chose qui lui échappait encore. Il avait une information qu’elle n’avait pas, et elle se dégagea vivement du grand mobilier pour s’approcher de lui, laissant quelques mètres les séparer.

Une phrase énigmatique glissa dans les airs, et la laissa de biais jusqu’à même l’empêcher d’avancer.  

Plus ? Plus, mais comparé à quoi ?

« Attends, qu... ! »

Ses pas s’agrandirent tout à coup pour tenter de le retenir. Mais c’était déjà trop tard. La porte avait claqué, avant de se refermer juste devant son nez, laissant une Camille bouche-bée.

Frustrée. Lésée. Agacée.

Et que dire de l’ampleur de sa colère lorsqu’elle réalisa qu’il ne lui avait même pas donné un nom et qu’elle ne parviendrait probablement jamais à le retrouver pour savoir ce qu’il savait.

De rage, elle tourna la clé dans la serrure avec une telle force qu’elle manqua de se briser à l’intérieur.

Un coup de baguette lui suffit pour en faire de même avec toutes les ouvertures.

Il n’y aurait personne d’autre qu’elle, ses pensées et son passé entre ces murs ce soir.




Quelques mots sur Camille :

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Na vida a gente tem que entender que um nasce para sofrer
ANAPHORE