Just A Lucky So and So

Un petit sourire naïf apparut sur les lèvres de Sheraz quand elle accepta son idée d'aller faire un tour. Ce petit sourire naïf ne le quitta pas quand elle le rejoignit avec cette raideur si caractéristique de Selma Montero, raison pour laquelle, à partir de là, les parents Mahal devaient rester accrochés à leur première impression quoi qu'il se passerait ensuite. Mais avant qu'il ait pu s'en rendre compte, Sheraz avait déjà vidé les lieux, entraînant Selma dans le couloir.

De l'autre côté de la porte, Kamal et Agnes se regardaient avec des mines ravies malgré leur réserve et leurs bonnes manières.

« Qu'est-ce qu'il y a ? », s'étonnait Sheraz comme Selma le retenait par la manche avec cette drôle de phrase. Il dût faire un effort qui lui aurait valu un MULOT dans la discipline pour ne pas en tirer de conclusion trop hâtive comme il avait tendance à le faire spontanément.

Mais avec Selma, il semblait qu'il ne marchait pas sur des chardons ardents, que les choses étaient simples, plutôt limpides même en dépit de leurs tempéraments réciproquement bizarres.

« Dis moi... », fit-il pour la mettre à l'aise, comme il n'était pas si sûr que ce soit déjà le cas. Et d'ailleurs, comme pour confirmer ce pressentiment, Selma se mettait doucement à déraper elle aussi. Elle détesterait probablement ça autant que lui alors il fit semblant de rien, lui laissant le champ libre pour s'expliquer.

Pour le coup, même si elle elle avait partiellement raison dans le sens où personne ne s'était attendu à la voir débarquer chez les Mahal ce jour-là, Sheraz en resta comme deux ronds de flan. A la fois touché et interloqué par ce qu'elle lui disait, il finit par reprendre la parole, soucieux de la mettre à l'aise.

« Pour tout te dire, c'est pas toi qui me mets mal à l'aise Selma. C'est mes parents. Je voyais déjà ma mère t'embarquer dans l'ouverture des chakras entre deux albums de photos de moi bébé. Ils ont pas l'habitude que je ramène des amies à la maison alors... »

Lui dire que dans leur tête elle était forcément plus qu'une simple amie ? Pour quoi faire ? D'abord elle s'en serait sans doute rendue compte toute seule et puis si c'était pas le cas c'était aussi bien comme ça. Il ferait juste en sorte de ne pas entretenir le mythe si c'était encore possible.

« Tu me mets pas mal à l'aise. Je suis content que tu sois là. Et eux aussi je pense... » conclut-il avec un sourire franc, « On ferait mieux d'y aller si on veut pas rater la séance ! Au fait : je t'emmène au cinéma ! »

Là-dessus, il lui fit signe de la tête et tous deux sortir, un peu au pas de course, attraper un car à la sortie de la ville. C'était un car tout à fait moldu, avec un distributeur de billet à l'entrée et des strapontins usés jusqu'à la corde, une femme qui faisait profiter de sa conversation à tout l'équipage - apparemment son "mec" était un vrai ... bref, ce n'est peut-être pas la peine de rapporter ce genre de propos ici - des ados qui squattaient le fond et une vieille dame avec un petit chien de sac à main. Ils n'étaient pas nombreux à cette heure de l'après-midi mais l'idée était là.

Quand ils furent installé, Sheraz tira de son sac à dos un petit dépliant. Le programme du cinéma qu'il tendit à Selma. The Watermark, c'était le nom dudit cinéma...

« Tiens, c'est toi qui choisis ce qu'on va voir. »

Leur petit échappée moldue se passait plutôt bien. C'était la première fois qu'il avait l'occasion de montrer "son monde" à un sorcier. Griselda était déjà bien trop au courant, une large partie de sa famille ayant pris racine côté moldu. Il y avait quelque chose de très candide dans la façon dont Selma, elle, faisait cette rencontre. Sheraz sourit pour lui-même, en la regardant, un peu à la dérobée pour ne pas la mettre mal à l'aise, tandis qu'elle mangeait chaque visage de ses grands yeux noirs. Finalement, il se lassa de cette étude pour regarder le paysage défiler sous ses propres yeux, la laissant inspecter le dépliant du cinéma. Il ne voulait pas influencer son choix, le but étant qu'elle choisisse quelque chose qui lui plaise à elle. Il se fit tout de même cette drôle de réflexion : parfois Selma Montero se figeait comme une statue. Il se demandait si elle s'en rendait compte ou si c'était l'expression de sa concentration. Les autres passagers trouveraient sans doute que c'était bizarre. Lui aurait plutôt dit étonnant. Finalement elle leva le nez vers lui, le gratifiant d'un sourire auquel il ne put s'empêcher de répondre.

« Justement c'est ça qui est drôle : y a tout un tas de choses que nos deux cultures ont en commun sans en avoir la même vision. C'est même le fond de commerce de la librairie de mes parents ! Finalement, je devrais peut-être laisser ma mère te parler de ces trucs de chakras. Je suis sûr que tu trouverais ça intéressant d'un point de vue sorcier. », il avait baissé d'un ton, préférant éviter toute infraction au secret magique, point dont on lui avait rebattu les oreilles à les lui faire chauffer quand il avait mis les pieds dans le monde magique pour la première fois, « Mais si elle commence à sortir les albums photos, trouve toi une excuse pour fuir. »

Il n'avait aucune envie que Selma voit sa tâche de naissance sur la fesse droite, ni qu'elle lui parle de ses adorables joues de boursoufflet...

« Fais voir. », fit-il en offrant sa main pour récupérer le prospectus, « Bon choix, apparemment c'est un grand classique t'as vu ? Je l'ai jamais vu celui-là. Oh et pendant que j'y pense quand on y sera : les gens dans le film ne sont pas vraiment "dans" le film. C'est juste... comme une photo avec le son tu vois ? »

Il préférait prévenir. Apparemment certains sorciers avaient eu de sacrés chocs émotionnels en découvrant la télé, du moins c'était ce que les élèves du cours d'étude des moldus lui avaient raconté. Un bref instant, il se fit la réflexion que cette idée de cinéma n'était peut-être pas si bonne finalement... puis il décida de laisser couler, ne pouvant pas prédire ce qu'il allait se passer de toute manière.

« Pendant les vacances j'essaie toujours d'y aller au moins une fois. C'est pas pareil que de regarder un film à la télé tu vois... enfin non mais tu verras. »

Curieusement, qu'elle ait choisi un classique - sans doute un peu vieillot - du film d'horreur ne l'inquiétait pas plus que ça. Après tout, c'était bien elle qui avait suggéré de transformer ses petits méca-auxiliaires en assistants - tueurs à gage non ?

Le bus continua son petit bonhomme de chemin jusqu'à Ivybridge, passant par dessus le célèbre pont pour rejoindre la petite ville. Les illuminations de Noël laissées ad vitam pour des questions de budget, donnaient un petit air festif de bas étage aux réverbères, toutes éteintes qu'elles étaient. Laissant à leur droite un énorme panneau Welcome to IvyBridge pour aller s'arrêter un peu plus loin, les passagers du bus commencèrent à dépeupler les sièges. Ce n'est qu'au troisième arrêt que Sheraz fit signe à Selma. Il n'était pas loin de 16h et le Watermark était à dix minutes de marche.

« Ivybridge n'est pas la ville la plus clinquante d'Angleterre mais c'est la plus proche de Loutry. Si ça te dit, après le ciné on pourra faire un tour. Y doit y avoir au moins 300 panneaux touristiques. »

Il n'allait pas lui proposer de visiter le refuge des ânes, faire une partie de pêche et ou encore aller taper à la porte des Millburry, grands vainqueurs du concours de carte de Noël depuis six années consécutives. Il ne fallait pas pousser mémé dans les orties, le but n'était pas de la faire s'ennuyer à mourir. En fait à leur âge, le truc le plus intéressant à faire ici c'était le Watermark, de très loin.

Ils ne tardèrent pas à voir le grand bâtiment à la façade blanche trop moderne au goût de Sheraz.

« Ce qui est bien c'est qu'il y a plein de trucs à voir ici en dehors du cinéma. L'endroit paie pas de mine mais je t'assure ça vaut le coup - avec un grand pop corn s'il vous plait. », fit-il à l'attention de l'hôtesse.

« Sucré ou salé ? », demanda-t-elle en réponse.
« Tu voudras quelque chose à boire aussi ? », demanda-t-il tout en lui retournant la question.

Quelques minutes plus tard, ils poussaient la porte à double battants de la salle numéro 4, Sheraz installait l'énorme boîte de pop corn dans le logement prévu à cet effet entre leur deux strapontins puis il pianotait quelque chose sur son smartphone, qu'il avait sorti pour régler comme la chose la plus naturelle du monde.

C'était le moment des pubs. Une petite fille faisait une démonstration de force devant de petits garçons atterrés, tout cela grâce à son dentifrice. Suivait une pub snickers qui propulsait le célèbre Mister Bean dans un décor qui reprenait tous les codes des super productions du cinéma chinois. Sheraz eut un petit rire niais. Il avait beau les connaître par coeur, ça le faisait toujours rire ces pubs.

Dans la demi-obscurité, Sheraz s'était laissé complètement absorbé par les pubs. Il adorait les pubs et d'ailleurs, arriver cinq minutes trop tard et les louper lui cachait toujours un peu la séance. C'était ce qu'il s'apprêtait à expliquer à Selma quand tout à coup, il sentit qu'on lui tirait sur la manche.

« Ca va ? », demanda-t-il d'un ton qui se voulait rassurant. Délaissant un instant l'écran et les pop corns, il se retourna vers Selma, « Il y a des enceintes - des petites machines - disposées tout autour de nous pour diffuser le son. C'est pour ça que t'as l'impression que le son vient de partout. Ce qui est intéressant c'est que l'entreprise Dolby, qui commercialise le système Dolby Atmos dans le monde entier, est une entreprise qui se destinait surtout aux studios de musique à l'origine. Au final pour la plupart des gens maintenant, Dolby ça fait surtout penser au cinéma. », il aurait difficilement pu se passer de cette explication. Selma quant à elle n'en tirerait peut-être pas autant de réconfort, « Tu le dis si tu veux qu'on sorte. Te sens pas gênée surtout. Ah regard, le film va bientôt commencer. »

Et justement les lumières s'éteignirent et pour le jeune homme, c'était tellement naturel qu'il ne pensa pas un instant à prévenir son amie. Après deux ou trois œillades à sa droite, il finit par être rassuré : elle avait l'air complètement dedans. Par chance, le film qu'elle avait choisi était un de ces films à l'ancienne avec ces jeux d'acteur qui tenaient plus du théâtre que du cinéma hollywoodien moderne et des costumes et maquillages trop gros pour être vrais. Au moins, elle ne risquait pas s'y laisser prendre.

Le film continua de dérouler le fil de son intrigue sanglante à mesure que le niveau des pop-corn diminuait pour finalement toucher le fond. Finalement, les lumières se rallumèrent et Sheraz envoya d'un air satisfait, le regard suivant le défilement interminable des crédits du générique de fin.

« Pas mal. J'avais pas du tout vu venir le plot twist avec sa fille à la fin. Qu'est-ce que t'en as pensé toi ? »

La réponse de Selma l'alarma un petit peu et en se retournant pour la regarder, il se rendit compte que son air captivé de tout à l'heure tenait surtout au fait qu'elle semblait littéralement clouée aux accoudoirs de son fauteuil.

« Mais - Mais Selma ça va ? On aurait vraiment pu sortir à n'importe quel moment ! », il la regarda, un peu déconfit du résultat de cette brillante idée qu'il avait eue de l'emmener au cinéma. Il allait peut-être faire l'impasse sur le musée et sauter directement à la case restauration, « Viens je t'emmène manger un bout, ça te fera du bien de prendre l'air. Je suis vraiment désolé, je pensais pas que se serait aussi terrible pour toi ... », s'excusa-t-il en lui tendant une main secourable pour s'extirper du profond et moelleux strapontin.

Leur prochaine étape, sauf objection de Selma serait la boulangerie de l'autre côté de la rivière Erme, seul endroit où on pouvait se permettre d'hésiter entre le goûter et le dîner pour peu qu'on veuille bien manger sur le pouce.

Sheraz arqua un sourcil. Apparemment ils avaient eu tous les deux une appréhension diamétralement différente de ce scénario. Il avait probablement sous estimé de beaucoup l'état émotionnel dans lequel la sorcière se trouvait pendant la séance, aussi, choisit-il de se montrer aussi prévenant que possible. Il allait garder le doute et sa main dans la sienne, jusqu'à ce que finalement elle ne lui ôte ce poids :

« C'est vrai ?! T'as aimé alors !! Trop bien : j'avais vraiment le stress d'avoir tout foiré pour le coup... », répondit-il sur le même ton enthousiasmé quoiqu'avec une franche pointe de soulagement dans la voix, « La prochaine fois je t'emmènerai voir un film d'animation. Tu verras c'est juste génial. Je t'expliquerai le concept quand on rentre, je suis sûr que tu vas adoré !! Et on pourra se faire le musée après le film si ça te dit ? Ca va t'expliquer un tas de choses et tu verras c'est pas sorcier ! », suggéra-t-il avant de se rendre compte dans un éclat de rire de ce qu'il venait de dire, « Ben oui c'est pas "sorcier" ahah... c'est une expression qui veut dire que c'est pas compliqué mais là c'est drôle parce que c'est à toi que je le dis. »

Ce besoin qu'il avait toujours de tout expliquer. Pourtant, il croyait encore entendre Griselda lui dire qu'à partir du moment où il devait expliquer ses blagues c'était qu'elles n'étaient pas franchement réussies... Laissant l'hilarité redescendre tranquillement alors que le soleil de l'après midi les cueillait au sortir du cinéma, aveuglant et chaud.

Selma était comme électrisée par tout ce qui les entourait et Sheraz, ravi de voir se concrétisait une bonne idée lui donnait le change sans même s'en rendre compte.

« Mais oui : le meilleur des deux mondes ! C'est exactement ce que je pense de la mécamagie !! », renchérissait-il sans d'abord se rendre compte de l'énorme compliment qu'elle venait de lui faire. Ca le frappa juste après. La pointe de ses cheveux rosit vaguement avant de revenir au noir et il crut bon de modérer tout de même l'idée, « Ça serait génial que tout le monde voit les choses comme ça, avec ton ouverture d'esprit je veux dire. On pourrait faire tellement de choses si on mettait toutes ces connaissances en commun mais dans le même temps, je peux comprendre ce besoin de se protéger de l'autre. Les moldus ne sont pas mieux que les sorciers quand il s'agit d’interagir avec quelqu'un de différent. »

Il avait en tête des tas de films qu'il ne lui proposerait pas de regarder, des tas de moment dans l'Histoire où une rencontre avec l' autre s'était mal passée. Parfois à des extrêmes inimaginables où cette belle créativité avait été détournée de la plus hideuse de façon. Mais il n'était pas là pour parler de la guerre, ni des extrémismes, ni même de toutes ces injustices ordinaires qui faisaient le quotidien de certains.

Tout cela l'avait un peu creusé et très vite, l'idée de s'arrêter casser la graine pointa le bout de son nez. Elle accepta, suggérant d'être celle qui invitait et, comme son père n'avait absolument rien réussi à lui inculquer de la manière dont il convenait de comporter avec une femme dans les années dans les années 70 (tout l'intérêt d'avoir des parents plus âgés que la moyenne), Sheraz accepta sans tiquer.

« Waw mais avec ça tu aurais pu louer la suite présidentielle du meilleur hôtel du coin !!! » fit-il en refermant ses mains sur les siennes pour escamoter ce porte-monnaie, « Notre chambre d'amis est pas du tout à la hauteur. Tu devrais... en mettre quelques uns dans ta poche et garder ton porte-monnaie à l’abri des regards. Ca fait vraiment beaucoup, trop, d'argent pour ce qu'on a à faire. »

Comme il avait l'air le plus sérieux du monde, il espérait bien la convaincre. Après une petite balade qui leur fit passer le pont d'Ivybridge, ils passèrent le pas de la porte d'une boulangerie qui sentait bon les croissants chauds. Sheraz ouvrit la porte et s'effaça pour laisser Selma passer. Comme quoi tout n'était pas complètement passé à la trappe. Puis, il fit signe à son amie de venir s'installer au comptoir en face de la vitrine, sur de hauts tabourets de bar.

« J'ai super faim en fait. Je vais prendre un feuilleté jambon emmental avec un sprite et un chausson au nutella. », annonça-t-il à la serveur qui venait s'enquérir de leur commande.

Il fronça les sourcils, pas certain de comprendre la raison de cette curieuse maxime. Un instant, Selma fuit son regard, comme si elle s'apprêtait à dire ou faire quelque chose qui la mettait mal à l'aise. Dans l'intervalle, leur commande arriva, emplissant l'air autour d'eux d'une délicieuse odeur de mangez cinq fruits et légumes par jour. Quand ils furent à nouveau seuls, Selma avait passé ce petit cap intérieur et se mit à lui parler de sa mère, puis de sa soeur. Il y avait comme une note familière dans sa voix, que Sheraz reconnut sans vraiment y prêter attention.

Il eut un petit pincement à la voir se dénigrer de la sorte et, intérieurement, sans oser la couper, il se promettait de revenir sur ce alors que moi...

Il sourit à sa conclusion, se faisant la réflexion que c'était probablement la chose la plus gentille qu'aucun de ses camarades de classe lui dirait jamais.

« Oh ça c'est probablement parce que j'aime pas beaucoup me faire remarquer... », fit-il en se grattant l'arrière de la tête pour chasser un petit sentiment de je ne sais quoi.

« Tu sais, je connais pas ta soeur plus que ça mais il faut se tromper pour espérer aller quelque part. », fit-il avec un sourire confiant, « J'te jure, je dis pas ça pour être gentil. Se tromper ça fait même parti des processus d'apprentissage favoris de notre cerveau. Un tas de grandes découvertes se sont faites par erreur ou par hasard. Y a même un terme pour ça : la sérendipité ! Pour être précis, y en a même un les découvertes qu'on aurait préféré pas faire mais passons. Par exemple : tu savais que les premières photos étaient très pâles et s'effaçaient au bout de quelques heures ? Jusqu'à ce que quelqu'un oublie ses plaques d'exposition dans un placard et se rende compte, quelques jours plus tard, que le problème venait de l'exposition à la lumière ! Le micro-ondes : grâce à une barre chocolatée oubliée par inadvertance dans la poche de l'inventeur ! La super-glue : les mecs ont quand même lâché l'idée en vol parce que ça collait à tout alors que c'était l'idée du siècle ! », le voilà qu'on ne l'arrêtait plus à nouveau, « Promis, je te montre un micro-ondes et de la super glue quand on rentre ! Ce sont des objets dont plus personne peut se passer ou presque aujourd'hui. Tout ça pour te dire que se tromper c'est frustrant mais quelque part, c'est génial, du moment que tu en fais quelque chose derrière. Et je crois même que si on se trompait jamais, le monde serait carrément ennuyeux. T'imagine ? Ça veut dire qu'on aurait plus rien à apprendre, dans aucun domaine... »