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Fully alive (Zoey)
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TW : Mention deuil
Un enfant, quel que soit son âge, n'était jamais préparé à enterrer un de ses parents. Et s’il s'était longuement contenté d'être silencieux en préparant le nécessaire durant des journées entières pour relayer sa mère qui s’effondrait à chaque affaire qu’ils déplaçaient ou qu’il signait à sa place alors qu’il reprenait l’exploitation au pied levé, Glenn avait prolongé ce silence des jours après, se contentant de hocher la tête à chaque condoléance qu’il recevait.
Le décès de Paul Yard avait parcouru le village entier en quelques minutes, intimant très rapidement une cérémonie dans le petit cimetière alors que ses anciens amis venaient lui faire un dernier hommage. D’un cercueil fermé, seuls les Yards savaient que le vieux loup reposait dans les terres du domaine, comme le voulait la tradition, comme son père avant lui et les précédents. Et si un petit arbre venait d'être planté à l’endroit où ses cendres reposaient, Glenn avait encore du mal à regarder cette parcelle de terrain que son père lui avait demandé de préparer pour lui, des semaines auparavant.
Et c'était probablement un fait qu’il ne pouvait encore partager à ses soeurs et son frère ( @Haruka Yard @Ellie Yard @Ruben Yard ), bien qu’ils étaient parfaitement au courant de la longue maladie de leur père qui l’avait emporté bien plus tôt que nul autre. Détournant ainsi son regard de la stèle, Glenn resta néanmoins devant, les mains dans les poches à défaut d’avoir les poings serrés devant l'évidence même qu’il prendrait la tête de la famille. Non pas parce qu’il en était l’ainé, parce que sa mère ou même un de ses oncles auraient très bien pu le devenir, mais il était le seul encore debout pour tous les affronter et vouloir cette responsabilité en y mordant à pleine dent.
Et à quelques soirs de la pleine lune qui allait bientôt souligner le premier cycle sans le patriarche de la famille, Glenn se tendit légèrement. Nombreux étaient les loups à venir d’autres régions, quelques jours après la cérémonie, pour ne pas attirer le regard sur la soudaine affluence sur Paul Yard, humble agriculteur qui ne faisait pas parler de lui. Mais son odeur à elle, il la reconnaissait autant que le premier soir où il l’avait vu sortir en douce de leur salle commune de Serpentard il y a quelques années. Parmi tous ceux qui étaient parti, elle était la seule à lui avoir claqué le portail avec véhémence, quittant les lieux, les Yards sans jamais être revenue depuis.
"Je pensais que tu te souviendrais pas du chemin."
Lui tournant encore le dos, il avait fini par ouvrir les yeux sans prendre conscience qu’il les avait fermées, apaisant le loup qui était sur le point de se transformer quelques secondes auparavant. Une maîtrise qu’il avait hérité de son père et qu’ils tâchaient tous de transmettre aux autres du mieux qu’il pouvait, continuant la tradition et le respect des terres sur lesquelles ils vivaient. Zoey avait pourtant choisi de partir sans préavis, sans retour, en laissant juste quelque chose d’imperceptible s’installer dans le vide.
Pour la première fois, il avait adressé la parole à quelqu’un après des jours de mutismes, murmurant par réflexe avant de se racler la gorge. Si quelques années auparavant, l’agitation l’aurait vite gagné par sa seule présence alors qu’ils ne cessaient de se disputer, Glenn était d’un calme olympien, voir presque bien trop étrange pour la situation.
"Il t’a laissé une lettre."
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Un avis dans le journal. La nouvelle a été déstabilisante. Un pan de ma vie que je pensais de côté revenait brutalement. Je n’avais été confronté qu’à la mort d’un proche jusque-là, celle d’Ethel, ma grand-mère paternelle. Et j’étais alors âgée de 20 ans. Cela m’avait bouleversée mais j’y avais été préparée depuis plusieurs années, sous couvert d’humour caustique, ce qui avait énormément aidé. Depuis, les gens tombent dans cette guerre passée sous silence, sans que ça ne m’atteigne vraiment. Je pensais donc être devenue plus forte ! Mais là… Paul Yard, la figure imposante qui m’avait intimidée. La figure bienveillante qui m’a acceptée. Il y a des gens qu’on imagine immortels car on n’envisage pas le monde sans eux et il en fait partie. Faisait.
Le seul enterrement sorcier auquel j’avais assisté était celui de ma grand-mère. Et, vu le phénomène qu’elle était, je suis bien consciente que sa cérémonie n’avait rien eu de classique ou solennel. Des invités plus fantasques et colorés les uns que les autres, des éclats de rire nostalgiques et francs… J’étais donc dans l’inconnu quant à ce qu’il convenait de faire, de la manière dont il fallait le faire. Ce ne serait pas la première fois que tu serais à côté de la plaque… Surtout avec cette famille. Aussi n’ai-je pas osé être présente à la cérémonie. Je ne me sentais pas légitime. Mais je ne pouvais pas ne pas venir. @Léandre Hamilton s’est évidemment montré très compréhensif au fait que je m’absente le temps nécessaire – être amie avec le patron ça aide ! – et j’ai pris la route quelques jours plus tard, pour leur laisser ce temps précieux en famille, pour leur laisser cette intimité.
Je me suis présentée à la porte, ai pris dans les bras celles et ceux qui m’ouvraient les leurs, me suis répandue en formulations de circonstance à défaut de trouver les mots plus personnels, puis on m’a dit où le trouver… Je le vois debout, immobile, et mon cœur se serre. J’ai certainement sous-estimé la difficulté que vont représenter ces retrouvailles. Je reste l’observer un instant, bien à distance, ne voulant pas interrompre ce moment de solitude dont il doit avoir besoin. Seulement, une brise me caresse le dos et trahit ma présence. « Il y a des lieux qu’on n’oublie pas. » que je lui réponds aussi doucement alors que je m’approche pour venir à sa hauteur.
J’allais poser une main maladroite dans son dos lorsqu’il reprend la parole. Une lettre. Mon geste s’interrompt et mon bras retombe le long de mon corps. Je cligne des yeux, j’accuse le coup. Je ne m’étais pas attendu que, dans de telles circonstances, il aurait encore eu une pensée pour moi, qui n’étais pas de son sang, qui étais partie si lâchement, qui avais rejeté la main qu’il m’avait tendu. Je me sens honteuse d’avoir été aussi ingrate à l’époque et de m’être comporté comme une étrangère par la suite. Le patriarche ne l’avait mérité. Aucun d’eux d’ailleurs. Tout ça pour une fierté mal placée ! « Je… J’appréhende un peu de la lire. Tu penses qu’il va me sermonner ? » Je fais au mieux pour repousser cette tristesse qui commence à remonter avec un humour certainement déplacé. En même temps, je l’aurais bien mérité.
Je me sens gauche en cet instant et ça m’agace ! J’ai imaginé tellement de fois le jour où je reviendrais, les diverses façons dont je pourrais rattraper mes paroles, mes erreurs, me racheter... La joute verbale que ça aurait pu mener entre nous… Et, ce soir, ce moment, en était loin. « Cet emplacement est magnifique. » La seule chose que je trouve à dire, d’une banalité écœurante. J’ai beau être debout à ses côtés, j’ai l’impression qu’un gouffre nous sépare. J’aimerais franchir cette distance entre nous qui s’est creusée avec les années et dont je suis en grande partie responsable. Mais pour être honnête, je me sens vulnérable en sa présence et j’ai peur. Peur de foirer davantage. Je sais que la parole n’est pas mon fort, que ça me met généralement plus dans la panade qu’autre chose… Oh et puis merde ! Je viens me placer face à lui avant de venir l’enlacer. Je m’accroche, tremblante, la tête reposée près de son cou et murmure « Je suis tellement désolée. ».
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Sentir sa présence était un fait, entendre sa voix après des années en était une autre, trahissant un caractère trempé, mais joueur que les Yards étaient eux-mêmes aussi. C'était certainement une des raisons pour laquelle elle avait été si bien accueilli au sein du domaine, laissant un léger pincement s’installer dès lors que quelqu’un se souvenait d’elle dans ses terres.
"Il doit surement te demander de bien rempoter les pots pour préparer l’hiver." Si le ton se faisait léger chez elle, il en était de même chez Glenn, bien qu’une moquerie bien plus évidente pouvait s’y déceler parfaitement et pour cause, Zoey avait toujours attirer un peu les foudres de son père lorsqu’elle ne se réveillait pas certains matins, manquant ainsi aux habitudes des champs.
Il en lâcha un sourire devant la banalité qu’elle lui sorti sur les lieux, bien que Paul ne pouvait rêver mieux comme ultime lieu de repos. Dans un passage très peu fréquenter du domaine, un peu en retrait de la maison principale, sa mère n’aurait qu'à passer par la fenêtre de la cuisine pour deviner l’arbre qui pousserait à quelques mètres d’elle, gardant ainsi une place immuable sous ses yeux. Pourtant, le cours de toutes ses pensées s’arrêta au moment où elle le contourna pour soudainement se terrer à son cou. Sentant le parfum de chaque loup du domaine qu’elle avait croisé avant de venir jusque là, Glenn déglutissait sans le vouloir en percevant une senteur qui lui était presque familière. Les poings dans les poches, il s’empêcha de fermer les yeux un instant, ne levant que les bras pour l’entourer alors qu’elle lui présentait sa compassion, s’affligeant à son tour à la disparition de celui qui l’avait élevé, durant quelques années, comme sa propre fille.
S’il s'était contenté pour chaque condoléance d’adresser un regard ferme, ne visant qu'à soutenir son prochain par cette perte, Glenn souffla pour la première fois, évacuant ce poids qui s'était accumulé depuis quelques jours. Pourtant très vite, par reflexe, il s'écarta de celle qui était simplement venue par respect, une dernière fois, sur des lieux où chaque lycan avait vu une terre de paix.
"Moi aussi." D’un ton détaché, il tenait le menton fièrement droit malgré les circonstances, ne se laissant aller dans un élan qui ne lui ressemblerait pas. Si Zoey était venue pour son père, qu’importe les années de retard qu’elle avait, elle était là, même tremblante sur des jambes et des épaules qui avaient toujours été fortes malgré la colère qu’elle ressentait. Il était rassuré de savoir qu’elle était là, que ce soit au domaine ou simplement en vie, bien qu’il n’ait pas cherché à la recontacter depuis son départ. Retenant son souffle, Glenn tourna légèrement des talons, reposant ses mains dans ses poches alors que Banshee (alors fraichement adopté et âgée d’un an) l’observait patiemment de loin. "La lettre est dans la cuisine, tu peux la demander en partant si tu veux."
Il ne l’obligeait en rien à la récupérer, ni à la lire si elle ne se sentait pas prête. Sans savoir si elle avait fait ce long chemin uniquement pour se recueillir sur la stèle, Glenn s'écarta encore un peu davantage, refusant quelque part sa présence plus que nécessaire. Certainement parce qu'à cet instant, il n’y avait que l’absence d’un père pour lui troubler les repères et qu’il ne voulait de nouveau hausser le ton avec elle pour des raisons qu’il trouvait toujours aussi futile, dix ans plus tard.
"C’est bien de te revoir, ça a du leur faire plaisir." Se mettant volontairement en dehors de ceux qu’elle avait vu jusque là, Glenn fronçait les sourcils alors que ses excuses faisaient remonter d’autres sensations, d’autres impressions qu’il aurait préféré entendre bien plus tôt. Alors que la pleine lune s’approchait, les étapes douloureuses du deuil s’agglutinant encore entre le déni et la colère, il avait espéré pouvoir se transformer un instant pour échapper à la violence du seul geste qu’elle avait eu avec lui. "Et … y’a encore un peu de pudding si tu as faim." Troublé malgré lui, Glenn tentait de passer à un sujet aussi léger que superficiel, tous ce qu’il était surtout par convenance depuis quelque jour pour préserver les apparences.
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Mes jambes flanchent quand il s’éloigne et je cligne à nouveau des yeux lorsqu’il me répond. Je reste sans voix alors qu’il recrée cette distance que j’avais pris sur moi de franchir. Je fronce même les sourcils quand il continue. La lettre dans la cuisine, un bon direct. Le crochet du droit pour le plaisir qu’il n’a pas, apparemment. Et l’uppercut avec le pudding. Awesome ! Autant pour moi, il semblerait que mes gestes ne soient pas plus efficaces que mes mots. Je ne m’étais pas attendu à un comité d’accueil chaleureux mais certainement pas à ça, non plus. Un petit quelque chose de passif-agressif qui passe difficilement. Je suis partagée sur la réaction à avoir. La Zoey du passé lui claquerait bien le bec en bonne peste qu’elle sait être, bien plus touchée qu’elle ne devrait être par son comportement. Mais celle qui a pris de la bouteille décide d’être moins nombriliste et de mettre ça sur le dos de la perte qu’il affronte. Je pose un regard fugace sur la stèle avant de reporter mon attention sur la silhouette. Je ferais mes adieux à Paul plus tard, la situation présente me semble plus pressante.
Nos échanges ont déjà eu quelque chose d’agaçant et de frustrant par le passé. On ne s’était pas toujours compris et la patience n’avait pas été notre fort. Des non-dits qui n’avaient rien arrangé, de mon côté en tout cas. Mettre des mots sur mes sentiments, l’une de mes bêtes noires depuis toujours. Cela s’est avéré encore plus compliqué quand il m’a amenée ici. Imaginez le bouleversement hormonale qu’une jeune femme endure et multipliez-le par cent. Non, par mille. Voire plus. A ce moment-là, je contrôlais très mal mes émotions, je me sentais comme une bombe nucléaire prête à exploser et à dévaster tout ce qui l’entourait. J’étais terrifiée à l’idée de briser ce qui avait encore de l’importance. Et il en avait. Enormément. Et là, je réalise qu’il en a toujours. D’où ce sentiment d’urgence.
J’inspire et tente l’approche la plus risquée. Celle qui me coûte, celle qui me brûle les lèvres et les écorche. Celle qui me met à nue et qui va probablement l’amener à m’achever. « Non... Je suis désolée. Pour tout. » Car c’est de ça aussi dont il est question. Je sais que c’est égoïste de ma part de faire des excuses en de telles circonstances mais ce n’est pas comme si les occasions de le croiser avait plu. Je triture mes doigts nerveusement. « Je veux juste que tu le saches. » Je déglutis et écarte les bras en signe de reddition. J’ai ravalé ma fierté et ne vois pas quoi rajouter. « J’étais même prête à servir de punching ball si besoin. » Au moins il y aurait une réaction, même si c’est pour m’en prendre plein la tronche ! J’attends quelques secondes avant d’ajouter. « Mais s’il reste du pudding ça change tout. » Un éclat de rire amer m’échappe bientôt suivi par un soupir. Je me frotte le visage, ressentant un coup de fatigue, les nerfs retombants. « Ecoute. Ma présence a vraiment l’air de te déranger et ce n’est pas du tout le but. » Je vais pour tourner les talons à mon tour mais me retiens au dernier moment. « En fait, non. Je ne veux pas reproduire la même erreur une seconde fois ! »
Déterminée, je reviens lui faire face, l’oblige à me regarder dans les yeux. Ces yeux qui ne m’ont jamais laissée indifférente. « Il est hors de question que ça se termine comme ça. » J’étouffe le sanglot qui monte. « C’est trop tard avec Paul, j’ai laissé passer ma chance de rattraper mes conneries. Je ne veux pas te perdre aussi ! Alors, si tu y tiens vraiment, je m’éclipse. Je te fous la paix. » Je sens mes joues s’enflammer en même temps que mon vocabulaire mais ne me démonte pas. « Mais je ne veux plus être une étrangère. » Je n’en reviens pas moi-même, je suis venue pour présenter mes respects et je me retrouve à presque l’engueuler. Choquée par ma propre attitude, je recule d’un pas.
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"Tu n’as pas à … On va pas être des étrangers."
Il avait mis un temps à lui répondre, percutant ses excuses à travers une voix tout aussi tremblante que les bras qui l’avaient serré. S’il s'était attendu à avoir une once de soulagement alors qu’elle l’accompagnait d’un pardon véritable, Glenn ne s’en sentait pas mieux, se rendant alors compte que Zoey avait prit une avance sur son propre départ. Quand chaque membre de sa famille était venu lui demander pourquoi elle avait quitté les lieux, la réponse la plus évidente avait été de dire que c'était juste le bon moment, malgré l'éclat de la dispute qui s’en était précédé. Mais Zoey avait pensé à elle, un fait dont il ne pouvait lui en vouloir alors qu’elle avait exprimé son besoin de se détacher d’une famille qui aurait pu être sa meute.
"Viens là."
Secouant la tête de droite à gauche, il avait fait un pas vers elle, attrapant son bras pour l’attirer à lui, la reprendre dans ses bras avec bien plus fermeté. Il était convaincu qu’elle ne regretterait pas ses actes qui l’avait mené à vivre une vie où elle était épanouie, assez pour simplement s’excuser d’un départ soudain, aussi inattendue qu’un caractère qui avait eu le temps de se poser.
@Ellie Yard ne cessait d’avoir les mêmes craintes, même si elle ne l’exprimait pas encore ouvertement, il voyait la même émotion dans son regard depuis qu’elle était rentrée de son périple. Chacun avait peur qu’un autre Alpha ou qu’un autre membre de la famille ne suive la trace de leur père, acharné, strict et pourtant si attentif aux autres. Et tout comme Ellie, il n’avait pas envie de voir d’autres sanglots chez une jeune femme, ni qui que ce soit devant cette stèle tout particulièrement. Il en avait assez vu en l’espace de quelque jour pour vouloir voir autre chose, égoïstement, il voulait juste lui laisser le temps de se recueillir si elle le souhaitait, sans assister à d’autres regrets.
"Je serais là et le domaine ne bougera pas."
Il en avait respiré profondément, cherchant à apaiser l’emballement dans lequel elle s'était prit les pieds, le son de ses battements forts résonnant jusque dans ses tympans. Croisant ses mains sur son dos, il ferma un instant les yeux, les souvenirs passés s’apaisant quasi instantanément pour mieux revenir au présent.
"Excuse-moi, j’avais pas forcément à revenir sur ce qui s'était passé. Je suis content de te voir." Tout en lui laissant l’opportunité de se dégager de ses bras, Glenn les desserra un instant. "Et mélange pas tout, prends pas le pudding pour un punching ball."
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Je ne me fais pas prier et me laisse attirer contre lui, soulagée de ne plus avoir affaire à un mur car je ne pense pas que j’en aurais supporté davantage, la carapace toute fissurée, trahie par mon cœur que je pensais plus fort. La Reine des glaces étant le doux petit nom que certains employés me donnent quand j’ai le dos tourné. Des garces, même, à une certaine période du mois. Je le sais et au fond ça m’arrange, il ne manquerait plus qu’ils essaient de sympathiser. Eh bien la reine a pris congé !
Ce contact offert, et non volé cette fois, me calme. Les émotions sont toujours là, fortes, mais de nouveau sous contrôle. Comme l’effet des petits cachets miracles de ma mère lors de ses crises d’angoisse – la magie moldue. Non, mieux. Ça a un goût de sécurité, comme la première fois, quand il m’a empêché de sombrer. Quand il m’a fait comprendre que je ne serais pas seule. Et nous y revoilà.
« Ne t'excuse pas. Au moins cet abcès est crevé. » Enfin ! C’est un sacré poids en moins. Les regrets seront toujours-là mais les questionnements liés, insupportables et sans réponses, que je m’assénais, à coup de « et si… ? » n’ont plus lieu d’être.
Je sens bien que ses bras desserrent leur emprise mais je reste accrochée telle une moule sur son rocher (NDLR ça c’est cadeau) encore quelques longues secondes, juste ce qu’il faut pour que mon calme soit pleinement retrouvé. Enfin je m’écarte « Alors c’est ce qui arrive quand on se comporte comme des adultes ? » Je m’essuie les joues du bout des doigts, insistant sous les yeux pour retirer tout maquillage qui aurait coulé. « Il faut bien qu’il y ait du bon à vieillir. » Que je souffle dans un léger rire. D’une main, je pousse mollement Glenn, taquine. « Tu m’as manqué, abruti. » Que j’ajoute d’un sourire timide.
Je pivote et mes yeux se perdent sur le domaine. « Tout cet endroit... » Si vaste, si calme ! Je ferme les yeux et inspire longuement, savourant l’odeur de la nature, la vraie. Sans parler de la vision du ciel quand mes paupières s’ouvrent. « A l’époque je n’avais pas pleinement réalisé ce à quoi je renonçais. Une certaine liberté, une harmonie. » Je pense à voix haute, voix plus triste que je ne le voudrais, un brin rauque. Je me racle la gorge, toussote. « J’ai remarqué qu’il y avait de nouvelles têtes. » D’un signe de tête je désigne la maison. « Et tu ne me présentes pas à ton ami ? » Cette fois je montre le chien loup qui nous surveille depuis le début.
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Il en eut un léger sourire alors qu’il la voyait s’accrocher à lui un peu plus que prévu, devinant aisément qu’elle avait besoin de temps pour cacher les prémices d'émotions qui l’avait si violement saisi à son attitude confuse et désinvolte à la fois. Pourtant, ce fut un sourire bien plus franc qu’il lâcha alors qu’elle se demandait, dans une question qui n’appelait pas de réponses, si c'était bien ainsi qu’ils pouvaient enfin se qualifier d’adultes. Des dizaines d’années les avaient séparé, laissant au loin les prises de gueule incessantes qui avaient couté à d’autres instants plus doux, qu’ils pouvaient certainement mieux retrouver à présent.
"Toi aussi, mollusque."
N’importe quel sourire apportait une légèreté qu’il n’avait pas attendu jusque là. Et alors qu’elle avisait d’un regard clairvoyant le reste du domaine qui s'était agrandit depuis quelques années, Zoey revenait sur ce calme et cette tranquillité apaisante que les terres des Yards avaient toujours tenté d’apporter aux autres. Mais s’il ne perçut son regard pour y voir un manque, sa voix la trahissait très clairement, laissant à Glenn le soin de douter de ses regrets. Contre toute attente, elle changea tout autant de sujet alors que Banshee leur laissait entendre un léger gémissement, comme si la hâte d’être présenté se faisait tout autant sentir. Sifflant alors à son encontre, Glenn vit le chien-loup galoper vers eux, les yeux bleus fixant avec impatience Zoey.
"Banshee, Zoey. Zoey, Banshee."
Simple et efficace, Glenn ne faisait pas réellement dans les détails qui n’avaient pas d’importance, bien que les marques de muselières excessives étaient encore visible sur le museau de la louve qui laissait sous entendre son envie de jouer et d'être accompagnée en balade. Les lycans avaient cet avantage de pouvoir être compris par un animal tel que les loups et il avait été évident pour le nouvel Alpha d’adopter Banshee pour lui donner une meilleure vie que la précédente.
Et si la louve jappa un instant en tapant sur ses pieds, les incitant à la suivre, Glenn y vit presque une manière d’en savoir plus sur les nouvelles habitudes de Zoey en dehors du domaine.
"Alors… comment ça se passe là-bas?" Il aurait très clairement pu relever le fait que sa nouvelle vie manquait d’harmonie et de liberté, par son manque de tact plus qu'évident et qu’on ne lui cessait de reprocher, il avait envie d’adoucir ce nouveau rapport qu’ils tentaient tout deux d’apprivoiser. "Je me doute que ça doit être moins calme qu’ici, bien qu’on accueille quelques lycans en plus. Je pense que je vais quand même agrandit cette partie là du domaine pour construire d’autres gîtes." Outre des terres qui nécessitaient de mains d’œuvres, Glenn avait à coeur de reprendre avec un peu plus d’ouverture les principes que son père lui avait laissé. Si le domaine ne tournait qu’avec une vingtaine de lycans, il voulait pouvoir donner une chance à d’autres de les rejoindre et de comprendre leur nature sans heurt, malgré des morsures aussi violente qu’elle avait pu connaître.
Pourtant, il avait tenté de mettre la main sur celui qui avait arraché une vie pour forcer Zoey à prendre une autre, malgré ses recherches, celle qu’il savait qu' @Ellie Yard avait forcément mené de son coté aussi, il n’avait abouti à rien de concluant, redoutant depuis des années que ce même loup récidive une nouvelle fois. Sortant rapidement de ses pensées, il lui posa la première question qu’il aurait du lui demander dès le début.
"Tu vas bien?"
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Je plisse les yeux et grimace face au surnom le plus hideux qu’il n’ait jamais pu me donner. J’en ai fait pleurer des plus baraqués pour moins que ça au boulot mais ne viendrais-je pas justement de féliciter ma maturité enfin trouvée ? « Au temps pour moi. JE suis adulte. » Je lui donne une tape à l’arrière du crâne. « C’est MADAME mollusque. un peu de respect, merde. » Mollusque… non mais vraiment ! Reine des garces ça a tellement plus de classe.
« Heeeeey ! Enchantée Banshee ! » Je me laisse tomber à genou et présente une main à la louve, lui laissant le temps d’enregistrer mon odeur. « On a pratiquement les mêmes yeux ! » Et c’est avec joie que je glisse les mains dans son pelage quand elle accepte mon approche. « Mais oui, on a un air de famille ma belle ! » Je lui fais encore quelques papouilles, totalement sous son charme, avant de me relever. C’est sans hésitation que je suis ma nouvelle amie, pas mécontente de marcher et de m’enfoncer dans le domaine.
« C’est… différent. » Je soupire doucement et cherche mes mots. La vérité étant qu’après mon départ ça a été très difficile, que je n’y étais pas préparée le moins du monde. Que j’avais été stupide de croire que ça se passerait bien. Cependant je ne veux m’appesantir sur le fruit de mes mauvais choix. « Quand je suis partie d’ici avec juste mon sac, mes crocs et ma baguette, je n’ai clairement pas réfléchi. Je suis allée au seul autre endroit où je pensais être à l’abri, seulement parce que quelqu’un avait un jour évoqué l’endroit. » Je suis incapable de me souvenir qui, ni quand. Le lieu avait juste résonné dans ma tête, comme une promesse d’une autre vie.
« Le Marché aux Trolls c’est vraiment particulier. Je n’sais pas, j’avais probablement romancé le lieu dans mon esprit. » Alors que ça peut être bien plus glauque, sordide et tous les adjectifs qui s’en approchent. « Ca n’a pas été simple, au début. Faut se faire une place, surtout quand tu ressembles à une Barbie. » Tiens donc, Barbie loup-garou, ils y ont pensé à celle-là ? Il ne doit pas saisir la référence mais je ne vois pas l’intérêt d’expliquer, ça détournerait du fond de la conversation. « Il faut faire ses preuves, se faire respecter... » J’évite les détails, ne voulant pas trop non plus les remonter à la surface. Et puis, ce qui se passe au Marché aux Trolls, reste au Marché aux Trolls. Première règle du Fight club !
J’inspire une nouvelle bouffée de l’air qui nous entoure, en savoure chaque particule. « Maintenant ça va. Je sais en qui je peux avoir confiance et surtout de qui il faut se méfier. » Petit hochement de tête. « Je travaille à l’Ensorceleur, pour @Léandre Hamilton ! Tu le connais peut-être, non ? De Poudlard ou autre… je crois qu'il était de la même année que toi... Enfin bref, il y est pour beaucoup si j’ai réussi à trouver un certain équilibre. » Je ressens une énorme bouffée d’amour à l’évocation de mon ami. Sans lui les choses auraient pu être bien moches. « Je suis toujours une emmerdeuse colérique, mais je suis payée pour ça maintenant. » Un sourire fier s’installe sur mes lèvres. Comme quoi, on peut m’accepter avec mon sale caractère.
« En revanche, je ne cours plus. » Mon sourire s’efface et je me rembrunis. Je ne cherche même pas à cacher cette ombre au tableau. « Il n’y a pas de parc pour se dégourdir les pattes et j’ai pas envie de déambuler dans les rues alors que je n’ai pas encore pleinement conscience de ce que je fais. Ici je savais que l’un de vous m’aurait empêché de faire une connerie. Là-bas… » Mes lèvres se pincent. « Alors je m’isole. Je m’enferme le temps qu’il faut. » Protégée, dans ma cage dorée. Un petit temps de silence. « Ce n’est pas le pied mais au moins je ne suis un danger pour personne. »
Je m’arrête, prête à aborder un sujet sensible qui me traquasse. « Glenn, les loups que j’ai croisés là-bas... » Je le fixe, affichant mon air le plus sérieux. « Je pensais être révoltée, mais face à eux, je suis une foutue hippie ! Certains m’ont approchée sauf que leurs idées… » Je comprends parfaitement la colère que nombre d’entre eux évoque, je la ressens, je l’ai épousée cette colère, c’est une part de mon identité. Seulement, ce qu’ils suggèrent, ce qu’ils envisagent… C’est au-dessus de mes forces. Je suis contre la passivité mais il y a des limites que je refuse de franchir, pas comme ça. « Il se murmure des choses et ça sent vraiment mauvais. » Je tourne mon regard vers l’habitation dont on s’est éloigné, me remémorant le soulagement que j’avais ressenti le premier jour où j’avais franchi le seuil. « Alors ton idée de gite est vraiment super. »
INFOS
FICHE DE PERSO
Lui laissant sa moue désappointée face à un surnom qu’il lui avait pourtant donné de bon coeur, Glenn ne put s’empêcher de sourire à l’évocation d’un titre honorifique pour l’occasion, prenant bien en compte qu’elle l’avait ainsi totalement acceptée. Se détournant un court instant de sa séance de câlin envers Banshee, le loup plissa les yeux lorsqu’elle se mit à répertorier leur point commun, bien qu’il était très nettement au courant que chaque membre de sa famille s’attachait à une partie qui faisait écho chez l’animal. Si @Haruka Yard s'était plutôt vu dans le coté intrépide, il fallait dire que Banshee commençait à tirer de plus en plus sur les élans d’affecte d’ @Ellie Yard , tout en conservant le flegme symbolique de @Ruben Yard .
L'écoutant alors avec une certain attention lui confirmer que le Marché aux Trolls n’avait rien à voir avec le domaine, Glenn ne put que se sentir néanmoins satisfait de savoir qu'à travers le chemin plein d’épreuves qu’elle avait du traversé, elle s'était retrouvée plus forte qu’avant. S’il aurait pu en ressentir un léger pincement dans une autre époque, à savoir qu’elle était mieux ailleurs qu’ici, il était à présent heureux du chemin qu’elle avait prit pour s’en sortir à sa manière. A la mention de @Léandre Hamilton , éternel Poufsouffle qu’il avait souvent vu émergé des cuisines que de sa salle commune, Glenn haussa néanmoins des sourcils. Comment Merlin un homme comme lui pouvait-il se retrouver dans un endroit si malfamé? En réalité, il n’y rendait été que rarement rendu, s’assurant pourtant d’avoir toujours un œil dans cette seconde ville de Londres sans que personne ne puisse remonter leur trace jusqu'à Loustry.
"Je sais que certaines meutes recrutent." Certains lycans, ébloui par des belles promesses, finissaient même pas être laissé sur le carreau tandis que d’autres demandaient à des nouveaux nés d’en mordre d’autres, juste pour gonfler les rangs et servir une cause bien plus ignoble. Les lycans qui provenaient du Marché au trolls n’en sortaient que très peu indemne, la présence de la meute des Frasers étant le principal problème que les Yards avaient rencontré sans réellement en savoir plus. Sous sa direction, Glenn était fermement décidé à changer ça. "Mais je suis content si Léandre t’offre une protection qui te convient." Il l’avait lancé sans ressentiment quelconque, juste sincèrement soulagé que quelqu’un puisse veiller sur elle, bien qu’il ne doutait pas que Zoey n’avait pas besoin de ce genre d’aide pour évoluer à sa manière. Pourtant, alors qu’elle exprimait les premières brides qui l’empêchaient de courir comme elle le faisait ici dans les champs à l'époque ou même de se transformer à son aise avec la certitude d'être entouré des siens, Glenn ne put s’empêcher de la regarder.
"Il te manque une meute."
Au sens large, la meute agissait en famille confiante, là où les recrutements auxquels elle faisait face étaient sales, les Yards offraient un terrain où chacun se découvrait avec l’autre, puisant ses forces de terres et de la nature à chaque lune qui se levaient. Glenn avait apprit à se transformer dès lors qu’elle était là dans les astres, pleine ou pas, tandis que Zoey enfermait son loup dans une frustration qu’il imaginait déjà dévorante.
"C’est pour ça qu’ils viennent te voir. Un loup n’est rarement solitaire, sauf s’il est assez puissant pour être considérer comme son propre maître. Ils doivent sentir que tu n’as personne derrière." Il ne disait pas là qu’elle était seule, sans défense, s’imaginant déjà qu’elle avait du éclater et faire ses preuves par un lourd tribu. Le sujet pouvait pourtant soulever une discorde sans fin, Glenn considérant les loups solitaires comme des âmes rempli d'égo très peu capable de se remettre en question. Son avis était encore tranché, surtout depuis que le domaine accueillait des personnes qui sortaient de ce genre de meute, d’où les gîtes qu’il souhaitait agrandir. "J’aurais préféré savoir que tu ne te sois pas enfermée comme ça."
A ses yeux, c'était presque triste, un loup dans une cage n'était qu’un signe de maltraitance où la fin n'était jamais radieuse et il pouvait s’en inquiéter maintenant qu’il savait que les sombres colères de Zoey n’avaient pour autant pas tari avec le temps. Lâchant un soupire, Glenn lui proposa de se libérer, le temps d’une soirée.
"Tu peux courir ici si tu veux."
Expertise : Stupefix !
Sortilège de Niv.4
B1єnv3иuз ɐu Лдrch3 ѧu∝ trѳl|ꙃ
Expertise : Lumus Solem !
Sortilège de Niv.1
INFOS
Messages : 294
Faceclaim : Laura Vandervoort
Âge : 38
Sang : Sang mêlé
Particularités : Lycan niveau 2
Profession : Bras droit à l'Ensorceleur
Côté Cœur : Hamilton' wifey to be
Multis : Matthew & Naïri
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Amateur (50%)
Maturité Magique (MM):
(37/100)
Education Magique (EM):
(60/100)
Potentiel Magique (PM):
(60/100)
Rigueur Magique (RM):
(50/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Amateur (50%)
Maturité Magique (MM):
(37/100)
Education Magique (EM):
(60/100)
Potentiel Magique (PM):
(60/100)
Rigueur Magique (RM):
(50/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Sa réflexion m’agace, me touche dans mon amour propre. Je ne me fais pas l’âme d’une demoiselle en détresse et ne voit nullement en mon patron et ami mon preux chevalier. Je ne suis plus la chose fragile que Glenn a trouvé dans les couloirs de Poudlard. Et ça m’agace d’imaginer qu’il puisse encore me voir comme ça, comme ça m’énervait, alors, qu’il ait régulièrement ce comportement de grand-frère protecteur à mon égard alors que je le voyais autrement. Je le rectifie donc plus froidement que je ne voudrais. « Il assure mes arrières, c’est vrai, mais j’assure les siens. » Un accord tacite qui découle de notre longue collaboration qui, elle, s’est vite muée en une relation singulière.
Je soupire. « Je ne rejette pas l’idée de meute. Seulement, c’est un engagement que je ne suis pas encore prête à prendre. » Il voit certainement l’aspect familial de la meute. Il y est né, en a toujours été partie intégrante. Et de ce que je ressens dans son attitude, de ce qu’il dégage, son implication a pris de l’importance. J’ai aimé cette famille, l’aime encore bien plus que je ne l’admets. Je ne porte pas le nom, je ne partage pas leur sang mais ils font et feront toujours partie de moi même si j’ai pris d’énorme distances avec la majeure partie d’entre eux. J’ai été heureuse qu’ils m’acceptent à plus forte raison que je viens d’une famille que j’estime assez dysfonctionnelle. Seulement voilà, j’ai connu l’absence de ce secret identitaire important à préserver. J’ai été humaine, je n’ai pas toujours eu à voler sous les radars d’un Ministère. J’ai été libre et c’est une chose à laquelle il m’est difficile de renoncer. Et je vois en la meute l’aspect plus empli d’obligations, d’obéissance, de soumission… Ce que j’ai entraperçu au Marché aux Trolls le confirme. Un serment d’allégeance à ne pas prendre à la légère. Je veux avoir toutes les cartes en main, être maîtresse de ma décision et non pas faire un choix par défaut. « Dès que ça devient un peu trop sérieux, j’ai tendance à fuir... » Que j’ajoute tout bas.
« Ils veulent surtout être en nombre, ils ne sont pas spécialement regardant. » Les profils des petits nouveaux que je peux croiser n’ont aucun sens, à croire qu’ils mordent tout ce qui passe. Alors, évidemment, je me suis posée la question. Ma condition n’est-elle pas liée à ce putain de recrutement, justement ? Suis-je une recrue perdue en chemin ? Aucune réflexion ! A leur place je ciblerais les hautes sphères pour les infiltrer et finir par un échec et mat… Vraiment de gros nazes. Jusqu’à présent je n’ai ressenti aucune connexion en croisant les autres lycans au Marché. De ce qu’on m’a expliqué, il y en aurait une après la morsure, aussi ai-je tenté le coup. Un peu terrifiée, je l’avoue. Une idée stupide et irréfléchie de plus car j’ignore ce qui se serait passé si, en effet, j’avais trouvé le responsable. Je l’aurais tué ? Il m’aurait retourné le cerveau ? Aucune de ces possibilités n’aurait été positive. « Pour l’instant ils me foutent la paix, les seuls que je vois passer les portes de l’Ensorceleur ne viennent que pour l’alcool et les filles. »
Je roule des yeux. Je n'aime pas trop qu'on s’appesantisse sur mon sort. Surtout pas quand la personne en question est, présentement, la plus en proie au chagrin suite à la perte d'un père. « Que veux-tu, je me complets dans mes malheurs. » Je sais pertinemment que ma vie aurait pu être tout autre, que j’aurais pu rester jouer à la Petite maison dans la prairie, me vautrer le long d’une colline, museau au vent. Que j’aurais également pu jouer les sous-fifres des loups moins recommandables et trottiner derrière eux, plier l’échine. Non, je me la joue louve torturée. « Mes choix. Ma vie. Ça entretient ma bonne humeur et nourrie ma gentillesse envers mes semblables. »
Sa proposition me prend de court. En venant ici, la queue entre les jambes, je m’étais plutôt préparée à nos premiers échanges de la soirée et nullement à la tournure que ça prend. Je jette un nouveau regard aux alentours, à Banshee qui s’impatiente encore suite à mon arrêt. « Avec vous deux ? » Je sens naître des étoiles dans mes yeux à cette idée ! Mon pouls s’accélère, pour une bonne raison cette fois et un fourmillement germe dans mes jambes pressées. « Mais on ne fait pas la course, alors ! Je suis tellement rouillée que ce ne serait pas du jeu ! » Je pointe Glenn d’un doigt menaçant, souriante, rayonnante.
Je commence à retirer mon pull tout en allant me dissimuler derrière le premier buisson venu, pudeur oblige, aux pieds duquel je laisse tomber mon vêtement. Les autres suivent le même chemin une fois les chaussures retirées et je range le tout soigneusement, méticuleusement malgré des mains fébriles. Genoux au sol, yeux fermés, j’invoque le loup si longtemps emprisonné dans cette chair humaine, et l’invite. Mon cœur tambourine, mon corps se convulse. L’animal roule et coule sous ma peau qui se couvre d’un pelage doré tandis que mon squelette craque, évolue. Ma vision change de spectre et je suis comme dans un autre monde. Mon autre monde. Que je ne demande qu’à arpenter à leurs côtés que je rejoins.
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