Et dans le noir, derrière le brouillard ... [libre]

INFOS FICHE DE PERSO

Et dans le noir, derrière le brouillard ...

Dimanche 10 septembre 23h30

Écoutant attentivement les conseils empreints de sagesse de Michel-Ange, je me retrouvais partagée entre la gratitude et une inquiétude persistante. Ses paroles résonnaient dans mon esprit tourmenté, évoquant les actions impulsives prises sous l'effet du désespoir. Toutefois, une interrogation persistait : mon père aurait-il voulu que j'emprunte des voies incertaines et risquées pour le sauver ?

Des doutes et des craintes, mêlés à une pointe de reconnaissance pour ses conseils avisés, teintaient mon regard tandis que je reprenais la marche à ses côtés. Ses paroles avaient apaisé une parcelle du fardeau qui pesait sur moi, m'offrant un nouvel angle pour soutenir mon père sans me perdre dans les méandres d'actions inconsidérées.

Mes pensées étaient empreintes d'une détermination renouvelée, teintée d'une once de certitude. L'espoir, vif et vibrant en moi, me poussait à croire que je suivais la bonne voie pour aider mon père. J'étais convaincue que chaque action, bien que risquée, apportait une pierre à l'édifice de sa possible guérison.

"Merci, Grimm," soufflai-je avec un léger sourire teinté de soulagement. "C'est réconfortant de partager ce fardeau familial avec quelqu'un qui comprend."

Pourtant, derrière cette apparence de détermination, des doutes persistaient. Je continuais à suivre Michel-Ange, cherchant en moi-même une approche plus réfléchie pour aider mon père sans m'égarer dans les méandres de l'impulsivité. Une étincelle d'espoir m'animait, mais elle était entourée d'une brume de questions et de préoccupations quant à la direction à prendre.

Je continuais à marcher à côté de lui, absorbée par ses paroles pleines de simplicité et de sincérité. Son commentaire, humble mais porteur de son identité profonde, résonnait en moi.

"Seulement toi," répétai-je doucement, méditant sur cette notion.

Un léger sourire naquit sur mon visage, tâchant d'exprimer ma compréhension, bien que teinté d'un certain étonnement. Je sentais une connexion naître entre nous, une connexion qui allait au-delà des simples connaissances. Cette proximité naissante s'enracinait dans une empathie mutuelle.

"Tu incarnes cette authenticité que beaucoup n'ont pas. Et cela te rend… spécial, à ta façon," murmurai-je, mes yeux se perdant dans l'obscurité ambiante.

Mes pensées dérivaient vers cette idée de singularité, de cette essence authentique qu'il semblait dégager. J'étais curieuse d'en savoir plus sur lui, sur son vécu et les expériences qui avaient façonné cette empathie naturelle.

"Tu n'as pas seulement écouté, Grimm. Tu as compris. Ça, c'est rare," continuai-je, reconnaissant en lui une qualité précieuse, rare et admirable.

Nous marchions côte à côte dans la nuit, laissant mes pensées s'attarder sur cette rencontre fortuite, mais ô combien révélatrice. Une certaine connexion s'établissait, guidée par la confiance émergente entre nous deux.

Je sentais une réelle curiosité s'éveiller en moi à propos de cet homme à la nature si authentique. Le calme qui émanait de lui, sa capacité à comprendre et à se connecter avec les autres, tout cela attisait ma curiosité. Je ressentais une profonde admiration pour sa personnalité.

"Tu es le genre de personne qui inspire confiance. Ça montre que tu seras un bon père, Grimm,"exprimai-je doucement, voulant lui transmettre cette certitude.

Je m'efforçais d'en apprendre davantage sur lui, sur ses convictions, sur ce qui le rendait si spécial. Peut-être que derrière son empathie, il y avait des expériences de vie fascinantes, des histoires qui méritaient d'être partagées.

"Qu'est-ce qui te passionne le plus ? Qu'est-ce qui t'anime le matin en te levant ? lançai-je, curieuse de découvrir ce qui se cachait derrière cette façade si humaine et attachante.

Codage par Libella sur Graphiorum

Je la regardais alors dans les yeux et je fis une petite grimace. D’un ton amusé, mais sérieux à la fois, je précisais quelque chose qui me tenait alors à coeur.

« C’est Michel-Ange, et de rien, c’est ce que font les amis. »

J’avais malheureusement cette capacité à la fois merveilleuse et maudite des gens de ma maison à considérer tout le monde comme des amis dés que l’on partageait quelque chose de fort comme on venait de le faire. Je savais aussi que les Serdaigles étaient les plus distants et les plus difficiles à aborder sur le sujet en question. J’avais bien compris qu’elle avait éluder mon envie d’en savoir plus et de se confier. Mais… j’avais senti aussi qu’elle allait mieux et un léger sourire était apparu sur mes lèvres. Elle se contenta de dire des compliments qui m’allèrent tous droit au coeur et j’étais content de m’être fait une nouvelle amie :

« Ouais, les gens pensent que je suis débile, mais… euh bon c’est un peu le cas. Mais je sais écouté, à défaut d’avoir des talents on entretient ses petites qualités haha ! »

Je passais alors ma main derrière ma nuque parce que j’étais gêné. D’ailleurs j’avais rougi face à son compliment sur la paternité. Il m’allait droit au coeur, surtout quand l’avenir sur le sujet était à ce point incertain. D’ailleurs, je marchais mais je ne savais plus trop quoi dire. Me renvoyer directement dans mes 22 sur le sujet m’avait fait un peu oublié que je voulais lui arraché les vers du nez pour savoir ce qu’elle mijotait vraiment et ce qu’elle voulait faire.

« La Magie. Le Professeur Clearwater est le meilleur des professeurs pour enseigner sur le sujet, et j’ai toujours suivi ses conseils à la lettre et ils ne m’ont jamais fait défaut. C’est d’ailleurs grâce à lui que j’ai trouvé le courage nécessaire de reconquérir le coeur d’Apolline. Je dis la Magie, parce que c’est ce qui nous différencie des autres, pour le pire ou le meilleur. Que j’adore découvrir des nouvelles choses à son sujet, ou remettre en clarté des choses anciennes et oubliés. Pourquoi on les oubliés ? Est-ce que c’était parce que cette Magie était dangereuse ? Ou inutile ? Si c’est le premier cas, alors pourquoi. Et si c’est le deuxième, est ce qu’elle ne peut pas nous aider aujourd’hui, dans notre société qui n’est peut être pas identique à celle qu’elle était quand elle a été perdue et donc jugé inutile... »

Je me rendais compte que je devais être chiant et que je parlais comme un livre. Avec un sourire, je déclarais simplement :

« Je voulais devenir Magicoarchéologue, ou Briseur de Sort. Pour l’aventure, la quête de réponse, et… en apprendre le plus à son sujet. Mais, même si je suis issu d’une famille riche de Sang Pur, j’ai aussi eu une éducation de ma mère qui dit qu’un sorcier doit trouver sa place dans le monde magique lui même pour subvenir aux besoins de sa famille. Je vais avoir une petite famille, alors revenir à la forge comme le voulait mon père me semble un bon compromis. »

Je m’arrêtais, les mains sur les hanches et prenait un peu une expression débile, je répliquais :

« Bon, et t’arrête de me faire causer en détournant le problème là ! Qui t’as dit que je pouvais parler des heures de cette connerie hein ? Le Professeur Clearwater ? Et toi d’ailleurs. C’est quoi qui te motive, le matin en te levant ? »

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Je ne reviens jamais sur ma parole! C'est ça être un vrai sorcier! 

Priori Incantatem.

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Et dans le noir, derrière le brouillard ...

Dimanche 10 septembre 23h30

Jamais je n'avais imaginé discuter ainsi avec Michel-Ange Grimm, qui semblait finalement être un personnage plein de passions. Face à ses réflexions sur la magie, sur sa famille, et sur ses aspirations, je me sentis interpellée. Sa façon d'aborder la vie, de considérer la magie comme une porte vers des connaissances cachées, cela faisait écho en moi.

Je lui adressai un sourire doux, touchée par sa franchise et la sincérité de ses propos.

"Tu as une vision de la magie qui me fascine, Michel-Ange. C'est une perspective vraiment unique et pleine de questionnements intéressants. Tu sembles avoir une soif de connaissance et de compréhension qui t'emmène à explorer des aspects plus profonds de la magie. Je pense sincèrement que je reviendrai vers toi ... La magie qui retient mon père prisonnier semble mystique ... ancienne ... Et puisque tu m'as promis de garder cela pour toi ..."

Sa réflexion sur sa famille et son chemin personnel m'émeut, révélant une sensibilité que je n'avais pas perçue au premier abord.

"Ta vision d'équilibre entre tradition familiale et aspirations personnelles est admirable. Il n'est pas facile de trouver cette harmonie, mais tu sembles t'y engager avec conviction. Je ne suis pas certaine d'en être moi-même capable. Qui a dit que les poufsouffles n'étaient pas des sages ?"

Son questionnement sur ma propre motivation pour me lever chaque matin me poussa à réfléchir. Après un instant de réflexion, je lui répondis, laissant entrevoir un soupçon de mes propres aspirations :

"Ce qui me motive, c'est l'idée d'apporter une différence, même minime, dans le monde. Parfois, je me demande si je pourrais faire plus, aider davantage, et trouver ma place dans cette quête. Mais c'est cette ambition qui me pousse à poursuivre chaque jour. Et évidemment, tu t'en doutes, c'est aussi sauver mon père"

Je lui renvoyais alors la question, curieuse de connaître ses impressions :

"Et toi, si tu pouvais changer une chose dans le monde magique, quelle serait-elle ?"

Codage par Libella sur Graphiorum

Je m’arrêtais. Figé par sa question sur ce que je changerai dans le monde magique si je pouvais. Je baissais alors un peu la tête, préférant dans un premier temps répondre à ce qu’elle voulait sur son père. Elle semblait déterminée, et je savais ce que c’était, la détermination. Mon rêve le plus profond était de devenir un jour, Ministre de la Magie, alors que j’aurai fait de merveilleuses découvertes pour le monde magique en perdition en temps que Briseur de Sort. Mais cette aspiration faisait parti du domaine du rêve. Désormais, la réalité m’avait bien rattrapé et c’était pour ça que j’étais moins… moi.

« Il faut alors faire très attention. Je maintiens ce que j’ai dis mais je pense que c’est peine perdu et que tu as déjà fais tes propres choix mais... »

Je lui attrapais alors le poignet pour qu’elle se retourne. Lui serrant ce dernier et observant sa main avec la bague sans un mot. Je relevais les yeux vers elle et d’un ton assez calme, je déclarai :

« Certaines voies semblent plus facile, plus rapide et surtout plus tentante. Mais ce n’est que de la poudre aux yeux. Ce n’est pas de la magie. »

Je la libérais, de toute manière, je savais que j’étais impuissant car je savais qu’elle avait fait ses propres choix. Alors que nous nous rapprochions du château, je restais là les mains dans les poches et je la regardais tout en souriant pour répondre aussi à ce qu’elle avait dit sur les Serdaigle et les Poufsouffles.

« Nos maisons ne nous déterminent pas vraiment non plus. »

Je passais alors lentement ma main derrière ma tête puis ma nuque. J’allais répondre à sa question que je trouvais un brin embarrassante, mais je ne savais pas vraiment comment m’y prendre pour ne pas paraître trop… cliché. Aussi, elle venait d’une famille de sang-pur irlandaise assez célèbre, ainsi que du Clan Cynfeirdd donc il fallait vraiment que je fasse attention aux mots que j’allais employés. Avec calme, je répondis :

« Si je pouvais changer quelque chose, ce sont les normes établis par la société sorcière sur les valeurs de sang. J’ai vu des Né-Moldus faire des prouesses, et brillant, tout en sachant que sans famille de haut rang, ils ne pourront jamais parvenir aussi rapidement aux même fonctions que les autres. Briser les idées reçus des familles de sang pur et apporter un monde un peu plus juste où la magie est accessible à tout le monde, sur un même pied d’égalité. Mais ça, ça appartient au rêve malheureusement. »

Je relevais le nez vers elle et j’essayais de formuler un peu mieux ma pensée. J’avais envie de lui dire quelque chose, mais ça restait un peu bloqué au niveau de ma gorge. Finalement, je me lançais :

« Tu sais, c’est pas si facile de conquérir le coeur de quelqu’un qui est issue de la famille Dunn. Il y a eu elle, et maintenant je vais m’attaquer à sa famille, pour leur faire comprendre que je suis le sorcier qu’elle mérite, malgré les rumeurs sur mon sang. »

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Et dans le noir, derrière le brouillard ...

Dimanche 10 septembre 23h30

Oui, c'était peine perdue. En même temps, le blaireau pouvait-il comprendre réellement ce qui se passait en moins depuis quatre ans ? Alors évidemment, j'en entends déjà me dire que j'ai encore de l'espoir, que certains ont perdu leurs parents lors de la guerre quand moi, j'ai la chance de pouvoir encore espérer son retour ... Mais au final, l'espoir n'est-il pas pire que tout ? Car c'est cet espoir qui m'entraine vers le mage noir ... Persuadée que je peux faire mieux que les membres de ma famille, d'une puissance magique importante. Moi, Freya, 21 ans, élève de 4e année ... Si seulement j'avais eu la sagesse de me poser quelques secondes pour comparer mon expérience et celui de Luke, ou de ma mère ! Mais ce n'était pas pour rien si le choixpeau avait tellement hésité à me placer à Serpentard.

"Je ferai attention. Mais tu as raison, mon choix est fait. C'est tellement dur de vivre sans lui ... De savoir qu'il est là mais ..."

Mais sans pouvoir lui parler ? Sans pouvoir me confier à lui ? Sans pouvoir simplement partager ce qu'un père peut faire avec sa fille. Je déglutis difficilement en pensant à tout ça et mes yeux fixèrent le ciel étoilé pour ne pas flancher.

"Mais lorsque ta famille te dit qu'elle a tout essayé ... Ne dit-on pas qu'il vaut mieux connaître ses ennemis pour mieux les combattre ? J'ai l'impression que c'est la raison pour laquelle le mal l'emporte toujours ... Parce que nous ne nous battons pas avec les mêmes armes ..."

J'en avais assez de devoir justifier mes choix. J'avais l'impression que le monde était aveugle et qu'il se contrefichait de mon père. C'était comme si je me sentais investie de cette mission depuis que le mage noir avait cru pouvoir se jouer de moi et me manipuler à souhait.

J'hochais doucement la tête en l'entendant parler de ce qu'il voudrait changer. J'étais d'accord avec lui. C'était utopique, et pourtant, ce serait la chose la plus belle qui pourrait arriver à notre monde.

C'est alors qu'il se confia à moi, alors que je ne m'y attendais pas forcément. J'ignorais tout des rumeurs sur le sang de Michel-Ange, pour la simple et bonne raison que ce n'était pas le genre de potins auquel je pouvais m'intéresser. Je posais alors une main sur son épaule.

"C'est difficile, mais cela demande simplement du temps. Ils doivent simplement comprendre que tu es celui qu'elle aime, mais que tu es aussi celui qui prendra soin d'elle. Je suis certainement naïve à ce sujet, mais je pense que rien ne peut séparer deux êtres qui s'aiment vraiment, malgré tous les obstacles. Tu utilises le terme "attaquer" ... Je pense qu'il faut peut-être changer ton état d'esprit à ce sujet. Tu ne leur dois rien ... C'est à elle que tu dois : tu dois l'aimer, la soutenir et la protéger. Le reste se fera tout seul.

Codage par Libella sur Graphiorum

Je m’étais arrêté devant la porte du château les sourcils froncés. Il y avait un truc que je n’arrivais pas à capter, c’était pourquoi elle voyait un ennemi là où il n’y en avait pas. De ce que je savais, son père avait été victime d’une malédiction qui durait depuis quelques temps mais… Il n’y avait pas d’ennemis à proprement parlé ?

« Pourquoi tu parles d’ennemi, alors que ton père est victime d’une malédiction ? Celui qui lui a jeté le sort est encore de ce monde ? Parce que si c’est le cas, alors il peut la lever. Qui sait faire sait défaire… en théorie du moins. C’est ce que dit mon père. »

Je fronçais les sourcils. Et je mis les mains dans les poches de ma veste tout en l’écoutant. Avec un sourire triste, je détournais les yeux et je ricanais un peu. Ce n’était pas si facile que ça. Son père et sa mère s’étaient opposés à notre union plusieurs fois, et cela ne les gêneraient pas de recommencer à nouveau. Il y avait des choses qui lui échappaient, des trucs de sangs-purs de la haute société et de vieilles rancunes obsolètes à cause de nos ancestres.

« C’est pas si facile que ça crois moi. Mais… Je suis cette technique depuis pas mal de temps. »

J’ouvrais la porte de Poudlard, pour laisser apparaître le Hall d’entrée. A partir de là, je me mis à murmurer un peu plus bas pour éviter que l’on nous repère.

« Viens. » marmonnais-je « Je te raccompagne sans qu’on te voit… Mieux vaut pas t’attirer d’ennuis et que ton oncle te tombe dessus dans cet état... »

Je me dirigeais vers un portrait du hall d’entrée. Lui faisant une courbette, ce dernier me fit un léger clin d’oeil et… pivota pour laisser entrevoir une porte avec un petit escalier très étroit. Je passais en premier pour guider Freya avec un petit sourire et je me mis à lui dire :

« Je connais ce château comme ma poche… A force d’échapper au Concierge pendant toutes ses années, on commence à bien le connaître. C’est un escalier qui mène directement à la tour serdaigle. Bon, il n’est fait que pour un mais... »

Je me retournais, me retrouvant alors nez à nez avec Freya. Mes joues rosirent, je ne l’avais pas entendu me suivre d’aussi prêt, à croire qu’elle avait un don héréditaire pour le pistage et la discrétion. Je repris mon ascension, chassant les petites pensées qui m’étaient monté à la tête en me retrouvant nez à nez avec elle.

« Quoi que tu entreprends, il ne faut pas le faire seul. C’est ça, la vrai malédiction de la Magie Noire. C’est pas sa magie en elle même, qui est horrible en soit. C’est surtout le fait que l’on s’en sert en dernier recours, et qu’il n’y a pas d’allié possible. On devient isolé, terriblement seul, et on est incapable de prendre les bonnes décisions. »

Je passais les petits tunnels et escaliers qui nous menaient directement à la Tour Serdaigle et je finis par ressortir derrière une tâpisserie.

« Parce que, crois pas que j’ai pas compris de quoi il s’agissait. Les gens mentent, les métaux jamais. Mais je dirai rien, seulement… il faut que tu sois prudente. »

Je me retournais vers elle, le visage inquiet à la lueur de ma baguette.

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Dimanche 10 septembre 23h30

Nous étions de retour devant le château et je ne pouvais cacher mon trouble. Oh, non pas que Michel-Ange me fasse un quelconque effet, j'étais bien loin de ce genre de préoccupations ... Mais notre discussion avait fait grandir en moi l'espoir qui pourtant, s'était amenui avec les années. Mais le blaireau venaiit de me confirmer que Fearchach pouvait bel et bien lever sa malédiction ... Se rapprocher de ce dernier était donc une bonne stratégie.

"C'est cela ... Le mage noir qui a transformé mon père en ours est encore là ... Et je pense que ..."

Je me mordis la lèvre inférieure, n'osant pas aller jusqu'au bout de ma phrase. J'étais à deux doigts d'avouer mon intention. Mais cela ne risquerait-il pas de tout foutre en l'air ? Il suffisait que Michel-Ange parle à @Luke Korrigan et je serai condamnée à rester enfermée dans la tour de Serdaigle pour le restant de mes jours ...

"Laisse tomber. Je passerai à la forge, je te le promets ..."

Rentrant dans le hall d'entrée, j'acquiesçais et je restais totalement silencieuse en l'entendant me faire la morale. Par contre, j'essayais de retenir les endroits par où nous passions, certaine que cela pourrait m'aider dans un futur plus ou moins proche. N'étant pas vraiment aventureuse de nature et respectant le règlement la plupart du temps, je ne connaissais absolument pas tous ces passages.

Je suivais mon acolyte de près, de très près ... de trop près ? Lorsque nous nous retrouvâmes nez à nez, à quelques centimètres l'un de l'autre, si ce n'est moins, je fus surprise. Mon coeur loupa un battement, et je ne pus m'empêcher de pencher à certains livres romantiques que j'avais lus, dans lequel les protagonistes se retrouvaient ainsi ... Je déglutis difficilement, continuant à le suivre.

Lorsque nous ressortîmes par une tapisserie, je souris doucement en le voyant aussi inquiet pour moi. Je m'étais tue durant tout notre périple, sachant pertinemment que si j'ouvrais la bouche, je risquais de trahir mon plan. Là, j'étais obligée de lui répondre. Je ne pouvais pas me sauver par la porte comme une voleuse, alors qu'il avait été si prévenant avec moi. Je m'approchais alors de lui, et je déposais un tendre baiser sur sa joue.

"Je te promets de faire attention. Mais je suis certaine que tu comprends pourquoi je vais faire cela. Tu ferais de même pour un membre de ta famille ... et mon coeur me dit que tu le ferais aussi pour tes amis les plus proches. Merci Michel-Ange Grimm ... Tu as su rallumer quelques étoiles dans mon ciel si noir."

Je posais une main sur son épaule, et je soufflais alors :

"Tu seras un père et un mari formidable, n'en doute jamais."

Codage par Libella sur Graphiorum

Je restais totalement interdit quand elle m’embrassa sur la joue. Ma main se posa sur cette dernière et je devins tout rouge. Dans quoi je m’étais embarqué ? Je n’arrivais plus à penser à quoi que ce soit. Je me contentais de regarder tout autour de nous d’un air paniqué, pour voir si personne ne nous avait vu et finalement je bredouillais :

« Merci madame beaucoup pas fallait faire bisou j’crois. »

Je restais interdit, la bouche ouverte. Puis, prenant mon courage de Poufsouffle à deux mains, c’est à dire le néant total, je fis demi tour, me prenant les pieds dans la tapisserie. J’avais toujours la cote à ce que je voyais. Si Adil m’avait vu, il m’aurait certainement mis une énorme baigne, puis j’aurai pris ensuite un super revers d’Asel avant de tomber dans l’inconscience la plus totale, les joues rouges et gonflés comme un Hamster.

« Passe soirée bonne nuit. »

Et, sans rien rajouter de plus, je disparus au détour d’un couloir, complètement interdit et me demandant comment j’en étais arrivé là. Elle m’avait embrassé sur la joue ! Je savais comment ca finissait ce genre d’histoire. D’abord c’était la joue et ca finissait par la bouche ! Et si ca allait plus loin, je ne verrai jamais mon enfant à naître car Apo m’aurait certainement tué.
Je filais donc, à une vitesse ahurissante, dans la salle commune des Poufsouffles, bien décidé à écrire à @Adil Mesli pour lui demander de précieux conseils en la matière, en espérant qu’ @Asel Misra ne tombe pas dessus. J’allais lui écrire, surtout pour me rassurer. Car… Je savais qu’il me dirait de ne surtout rien dire à personne et de ne surtout pas y penser !

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