Mission #11 - Dragon, Gobelins et Choixpeau

MEMBRE DE LA COUR DU MAGENMAGOT /
DIPLOMATE
Chinenye Ayodele

Chinenye leva un sourcil alors qu'elle posait ses iris d'ébènes sur le nouveau Directeur de Poudlard. Ce dernier semblait collectionner les chaudrons ce qui ne laissaient présager rien de bon pour la suite à venir.

« - Collectionner les bêtises comme certains collectionnent les médailles... Je me demande sincèrement s'il ne serait pas tant pour que le Ministère s'occupe de cette école. »

Quiconque ici s'intéressant un tant soit peu à la politique sorcière savait que Chinenye marchait sur le sentier tracé par @Ima Soninké, l'ancien président du Magenmagot connu pour avoir été un phare dans les ténèbres que les Dunn avaient installé sur le Royaume-Uni. Pourtant, lorsque l'on entendait le ton qu'elle utilisait, on pouvait très aisément se demander ce qu'il en était réellement.

Lilith Grey épouse Souvorov qui avait raison. Luke Korrigan semblait être de ces sorciers aimant la médiocrité pour briller plus facilement.

« - Si vous pouviez éviter de lui secouer la jambe... Il a besoin de repos. » Ajouta Chinenye qui observait son petit-fils dormir depuis qu'elle était là.

Son regard se posa donc sur le visage endormi de son petit-fils. Elle lui effleura la joue avec une douceur maternelle avant de relever son visage vers @Freya Korrigan qui s'inquiétait pour Zion. Après ce court échange, ce fut l'arrivée de la mère d'@Eynaelle Sanderson qui attira son attention. L'octogénaire, comme beaucoup dans l'infirmerie, ne put s'empêcher de poser son regard sombre sur la beauté étincelante de Aethelia Gavalagh Sanderson.

La sorcière ignorait tout de cette puissante créature. Elle comprit rapidement qu'il s'agissait là d'une vélane au vu de ses charmes si attractifs et de cette aura magique puissante qui émanait d'elle. Chinenye ne put qu'opiner de la tête lorsque Aethelia Gavalagh-Sanderson appuyait sur cette plaie béante qu'était l'état de cette école au vu de ce qui était arrivé à leurs enfants.

« - Je compte bien lever le mystère sur toute cette histoire. »

Elle avait répondu avec une certaine assurance. Nul doute qu'elle comptait envoyer la Brigade de Police magique dans les jours à venir pour prendre les dépositions des étudiants présents.

« - Il est bien de porter un jugement sur ce qu'il se passe au sein de notre communauté, mais il est d'autant plus important de se tenir informer et de connaître les différentes figures du pouvoir en place. Que je sache, j'ai toujours appuyé les propos de Monsieur Soninké quand ce n'était pas ceux de Miss Fairbairn. » Répliqua-t-elle à la parente d'@Hati Abercombi.

Chinenye avait tenté de se montrer le plus détaché possible afin de rester le plus courtois que possible, mais au vu de la situation et de l'état de son petit-fils, il était un peu plus compliqué pour elle de faire preuve de cette froideur et de cette élégance royale qu'elle avait habituellement lorsqu'il lui fallait faire preuve de diplomatie.

Ima Soninké n'étant pas à présenter, Chinenye espérait au moins que la sorcière qui lui faisait face sache de qui elle lui parlait.

Faceclaim d'illustration (non réservé, libre pour joueur) : Angela Bassett

je suis un PNJ

Pour en savoir plus sur Chinenye, n'hésitez pas à prendre ce portoloin où vous trouvez une rapide présentation de cette dernière.

J’allais faire une blague aux étudiants et à la grand-mère de Zion, qui j’en étais certains avait un super sens de l’humour, quand ma belle-sœur rentra dans la pièce. Aussitôt, mon sourire s’effaça, et je portais une main proche de ma hanche, là où se situait ma baguette. Un Levicorpus bien placé lui aurait pas fait de mal… Mais… J’étais Directeur, et je me devais de garder mon calme, surtout devant autant de témoin. Et mon regard croisa celui de Siobhàn. Je baissais ma main et me contentait de dire :

« Et voilà Miranda Priestly qui vient casser la fête ! »

Je faisais bien évidemment référence à cette comédie romantique moldu que j’adorais. C’était mon petit pêché mignon, et il fallait avouer qu’elle ressemblait un peu à la méchante du Diable s’habille en Prada. Les bras croisés, je déclarais cette fois-ci :

« Et tant de laideur et tant de langue de vipères... » marmonnais-je toujours avec la même attitude. « Laisse les se reposer, et va offrir des pommes à Blanche-Neige plus loin tu veux ? » lui dis-je sans appel.

Je pointais alors Siobhan du bout du nez en regardant toujours ma belle sœur. Je lui fis un clin d’oeil en lui faisant un grand sourire :

« Tu vois, elle a hérité de la sagesse de sa mère. »

Je me tournais alors vers Chinenye Ayodele, les bras toujours croisés et je lui dis d’un ton bien plus doux et bien plus amical, toujours avec un sourire radieux.

« Excusez moi, de vieilles querelles de famille Madame la Juge. Donc, c’est assez pertinent votre remarque, et je suis bien d’accord avec vous cette école a besoin d’être un peu remanié. Mais vous devriez venir avec nous, au Conseil d’Administration pour en parler ! Vous verrez, c’est un endroit charmant, qu’avec des gens super sympa. En plus, les Elfes se surpassent à la fin pour nous offrir un vrai repas digne des plus grandes tables de l’Europe Magique. Et Flinky mon Elfe en profite pour faire goûter des cocktails venus d’Irlande… Bon c’est à base de Whisky, donc on ne sent pas trop les fruits mais bon... »

Je regardais d’ailleurs Flinky d’un œil un peu critique, qui errait sans trop savoir quoi faire. Je lui indiquais Siobhan des yeux, et il lui prit aussitôt la main. Reportant mon attention sur Chinenye Ayodele, je continuais mon petit manège.

« Et je suis sincèrement persuadé que quelqu’un de votre rang et de votre expérience à beaucoup à nous apporté. » rajoutais-je avec un petit ton amusé et un brin charmeur.

« Allons allons, calmez vous ! Vos enfants ont surtout besoin de repos. »

Là, ma voix était devenu ferme et j’avais repris ma posture de Directeur. Qu’on me provoque comme la mère d’Eynaelle, ok. Qu’on me taquine et me fasse passer la responsabilité de l’évènement, très bien. Mais… Qu’on empêche mes étudiants de se reposer tranquillement, ça j’étais contre.

« Et on est pas là pour faire de la politique… Je rappelle que le Conseil d’Administration a encore des places de disponibles… Et là ! Oh là… Oui ! Là bas, on peut faire de la politique. C’est d’ailleurs que ça... » dis-je en prenant un petit gâteau que les elfes avait fait.

« Bref, ce serait vraiment avec plaisir. » dis-je en regardant la famille de Hati et Zion.
Tout en tournant bien sur le dos à la mère d’Eynaelle.

Spoiler:

_________________

La vie c'est comme une carte de Chocogrenouille. 

Amato Animo Animato Animagus

Directeur de Poudlard

INFOS FICHE DE PERSO

Dragon, Gobelins et Choixpeau

Mission 11
Dimanche 15 octobre 2023 - 23h

Laissant @Eynaelle Sanderson se complaire dans son ignorance, Edel leva un instant les yeux vers une femme qui semblait être le double de la statue qu’il avait fait à l’effigie de la mère de sa femme avant de comprendre, au vue de l'élan de secours de la Poufsouffle, que sa mère avait décidé de les honorer de sa présence. Bien qu’il fut troubler par la prestance d’une Vélane aussi confirmée et affirmée que sa famille, Edel gardait largement la tête froide aux cotés de Siobhán vers qui la tante directe se dirigea. Elle ne se formalisa à peine de la présence du Serpentard, certainement vexée de ne pas être invitée à leur mariage et s’en alla rapidement dans un coin de la salle, Eynaelle dans ses jupons.

Pourtant, dans le regard de Siobhán, il se rendait compte que c'était bien la première fois qu’elle croisait le regard de sa tante et et serrant alors la main de celle qui avait demandé -dévoilant au passage qu’ils avaient eu une conversation avec Salazar Serpentard- une ouverture d’esprit et de tolérance dans la salle de l’infirmerie, Edel dut souffler pour évacuer la sourde colère qui l’avait pris dans un excès de vengeance. Elle était bien trop troublée pour en dire quoi que ce soit, appelant son père du regard pour savoir comment réagir alors que sa tante était là. Dans le néant qu’avait laissé la perte de sa mère, il se rendait compte que Siobhán ne savait vraiment rien de sa famille maternelle, cherchant des réponses sans en avoir une seule, guidée par une pulsion d’appartenance. Mais si Eynaelle était de fréquentation douteuse, sa mère était d’un autre rang et bien que la discussion viendra plus tard à ce propos, Edel préféra se taire alors que l’attention avait été attiré autour du lit de sa femme.

Alors que le débat politique du Magenmagot s’installait dans les lits plus au loin avec en première ligne la diplomate Chinenye Ayodèle, une femme ne ressemblant absolument pas à @Hati Abercombi et la mère d’Eynaelle, Edel haussa légèrement les sourcils devant l’impertinence du directeur @Luke Korrigan envers la Vélane qui lui fit plus froid que chaud, avant de se rendre compte d’une évidence certaine : Il était totalement insensible à sa beauté, presque par acquis, pas seulement parce qu’il était tombé amoureux d’Ether, mais parce qu’il y avait une haine bien plus forte que ça. Mieux que tout, il avait assez de hargne pour lui manquer tout autant de respect et pour la première fois, Edel en fut fier. Bien qu’un sourire narquois glissa sur les lèvres, il s’en départi bien vite au moment où le directeur demanda du silence dans la pièce, poussant les plus adultes à garder leur intension diplomatique en dehors de l’infirmerie.

Le mal de crâne ne l’empêcha néanmoins pas de lever sa baguette vers les rideaux entourant leur lit, les tirant rapidement pour se soustraire des regards insignifiants alors qu’Edel se tourna doucement dans le lit, le bras sous l’oreiller de @Siobhán G. K. Almadovar . Bien qu’il s’en voulait de l’avoir essoufflée dans sa volontaire de calmer les ardeurs de chacun, cette sensation de vouloir assurer ses arrières était plus forte qu’avant. Quand elle avait senti la douleur de la hache en plein ventre, lui avait vu son monde s’effondrer alors qu’elle avait mis un genou à terre. Bien plus doux que durant ses précédent échange, Edel s’apaisait simplement à son contact en tentant de raisonner avec un peu plus de patience.

”On en reparlera après quelques heures de sommeil.” L’endroit n'était pas idéal, avec autant de monde autour d’eux, malgré les rideaux clos, Edel privilégiait le repos de la jeune femme qui ne tarderait pas à se rappeler des cours du lendemain. Passant quelques doigts sur sa tempe, il l’embrassa doucement avant de laisser la nuit leur porter conseil. Dans leur état actuel, ils ne pouvaient pas encore se battre et cette occasion ne manquerait pas d’arriver. ”Va quand même falloir que je t’inscrive au club de duel si on veut se mesurer à Ackerman et les autres plus tard.”

Dernier post d’Edel

Inconnue. Secrètement Vélane et criminelle.
Prétendante au titre de matriarche des vélanes d'Irlande.
La mère d'Eyna

Aethelia n'était pas plus intéressé que ça par le comportement immature de son beau-frère, elle n'était pas venue pour régler ses comptes. Mais c'est difficile de ne pas pointer du doight l'hypocrisie évidente du soi-disant directeur de l'école.

"Je suis bien d'accord, les enfants doivent se reposer. Je propose donc que la personne la plus bruyante ici les laisse tranquilles." Dit-elle en pointant Luke du regard.

La réalité, c'est qu'Aethelia n'a quasiment fait aucun bruit. Elle n'avait pas besoin de hausser le ton pour se faire entendre. Il est vrai qu'elle a attiré l'attention, mais ce n'était qu'une conséquence inévitable de ses pouvoirs. En revanche, la vélane étendait déjà la voix de Luke depuis l'extérieur de l'infirmerie et depuis qu'elle est rentrée, il n'a pas arrêté de parler une seule fois. C'est donc assez ironique de l'entendre défendre le droit des élèves au calme.

Son véritable objectif était d'avoir plus d'informations sur ce qu'il s'était passé le plus rapidement possible. C'est une très bonne chose que sa fille ait été impliquée dans cette histoire, elle va pouvoir avoir une source fiable d'information pour changer. Ça aurait été une bonne occasion de faire la connaissance avec la fille d'Ether, mais Aethelia n'avait pas anticipé sa présence et elle n'avait donc pas été préparé à une confrontation aussi difficile.

Ignorant les histoires du directeur, de sa nièce et de la vieille sénile qui se prenait pour une tyrante, Aethelia tire le rideau autour du lit de sa fille et s'assoit à côté d'elle. Avant de laisser Eyna se reposer, elle lui ordonne simplement de lui récapituler tout ce qu'elle sait.

Fin de l'event pour Moi (normalement)

DOYENNE DE LA FAMILLE CYNFEIRDD
GUÉRISSEUSE
Dame Aderyn

Elles étaient entrées sur les talons d' @Améthyste Miller , amie de longue date des frères Korrigan et par extension de Maeve. Il n'avait guère fallu de temps pour que la matriarche se présente aux portes de Poudlard. Dans sa robe de pourpre au col rigide, Maeve Cynfeirdd avait tout d'une dragonne, traversant les couloirs la tête haute comme si la moindre pierre lui avait appartenu ici. Son pas décidé laissait facilement deviner qu'elle en aurait à redire en temps et en heure mais, elle n'était pas venue pour savonner les oreilles de @Luke Korrigan - du moins pas tout de suite - mais plutôt pour se rendre au chevet de sa fille et de sa nièce. A ses côtés, une petite vieille dame absolument charmante, le visage encadré par les voilettes d'une coiffe très passée de mode, arborait un air soucieux. Aderyn Cynfeirdd fut finalement la première à passer les portes de l'infirmerie, un petit trousseau apparaissant entre ses mains presque instantanément comme ses petits yeux bleu d'azur trouvaient ceux de @Freya Korrigan. Un petit soupir de soulagement la quitta et - snobant sans vraiment le vouloir l'infirmière - elle prit place sur le bord du lit, s'enquérant tout de suite de la santé de sa petite fille :

« Regarde-moi, tu as les yeux de la première chasse, raconte-moi ‘Nau lygad i ¹

De ses mains chenues et froides, elle encadrait avec tendresse le visage de la douce jeune femme avant de la serrer contre son coeur.

Maeve quant à elle s'assurait d'un regard avisé que sa fille était bien entière et que le hasard lui avait épargné le pire. Elle savait pertinemment ce qu'Aderyn avait voulu dire par les yeux de la première chasse. Elle avait à l'esprit ces premières sorties où aucun d'eux n'avaient été tout à fait prêts, dans la forêt d'Ysbryd où ils étaient devenus des chasseurs, en dépit des pleurs et des suppliques de leur mère, la douce Aderyn. Si Maeve, Bronn et Eurion avaient su sans mal en appeler à leurs instincts de jeunes loups, pour Elffin les choses avaient pris un tour plus cruel. Petit garçon chétif et rêveur, il n'était pas taillé du même bois que ses aînés, ce qui lui avait souvent valu de rentrer avec les yeux de la première chasse, souvent des heures après eux tous. Parfois au petit matin sous les coups de botte sévères de leur paternel. Geraint Cynfeirdd avait ses méthodes. Des méthodes d'un autre âge mais qui avaient fait leurs preuves, même sur des chérubins comme Elffin Cynfeirdd. Si Aderyn l'avait toujours vertement désapprouvé dans l'intimité, elle ne s'était jamais permise de lui tenir tête là dessus en public. Elle avait pour autant approuvé d'un sourire rassuré le changement de direction qu'avait pris sa fille Maeve, quand elle avait pris la relève. Pour Freya, pas d'abandon programmé dans la forêt peuplée de monstres en face de Caer Cynfeirdd, de la théorie - beaucoup - un soupçon de pratique mais jamais de terrain. Jamais d'histoires sordides ni de récits de retour de chasse, les guêtres encore maculées d'hémoglobine et de boue mêlées. Maeve avait fait un choix. Celui de n'imposer la chasse à personne. Aussi, pour tous ceux qui étaient nés suffisamment tard, la chasse avait été un choix et non un devoir intrinsèque. Freya n'avait pas fait ce choix. Du moins pas pour l'instant.

La matriarche choisit pourtant de laisser ce moment de douceur à sa mère, avisant au premier regard le climat de tension qui s'était installé là sans qu'elle put en deviner l'origine. Derrière le rideau tiré, impossible de s'apercevoir de la présence glaciale d'Aethelia ( @Eynaelle Sanderson ) mais l'air pincé de Madame Ayodele, qu'elle connaissait bien pour ce qu'elles fréquentaient régulièrement les mêmes événements mondains, ne manqua pas de l'alerter.

« Chineye. Madame ( @Hati Abercombi ) . », fit-elle à titre de salutation avant d'interroger @Luke Korrigan d'un long regard silencieux. Elle se réservait de lui faire passer un sale quart d'heure plus tard, ils avaient élevés beaucoup trop d'enfants ensemble pour qu'elle prenne le parti de l'enfoncer devant tout ce petit monde, « Comment vont les filles ? », demanda-t-elle alors que du coin de l'oeil, elle voyait Aderyn proposer quelque cordial de son cru à @Freya Korrigan sans doute sous l'argument que tout ce que pouvait sortir l'infirmière de Poudlard ne valait pas mieux qu'une urée de fléreur rancie.

« Vous allez vous mettre à dos tout le petit personnel mère. », observa la chasseresse d'un ton doux tout en postant elle aussi au chevet de sa fille, « Tu as l'air épuisée... » fille de l'ours...

Ces derniers mots raisonnèrent sur les lèvres de Maeve comme si elle les avait elle-même prononcés. Pourtant, à son sourire chiffonné et son ton à mi-voix, on ne pouvait pas lui prêter la moindre intention maligne ...

Autour d'elles, personne ne semblait y réagir, pas même Aderyn qui pourtant se trouvait aux premières loges et aurait dû s'en offusquer.

‘Nau lygad i ¹, littéralement mes deux yeux, surnom affectueux que la grand mère de Freya lui donne pour lui signifier à quel point elle lui est précise

je suis un PNJ

Faceclaim d'illustration (non réservé, libre pour joueur) : Angela Bassett
Pour en savoir plus sur Aderyn, n'hésitez pas à prendre ce portoloin où vous trouvez une rapide présentation de cette dernière.

_________________

INFOS FICHE DE PERSO

Mission#11

Je ne comprenais pas vraiment tout ce qui se déroulait sous nos yeux. Je ne connaissais pas la plupart des personnes qui venaient de débarquer et j'évitais de me mêler à tout ça. Mon oncle semblait sincèrement agacé et, traversant la pièce pour me retrouver au chevet de @Zion Webb, je m'y posais et je me concentrais sur le gryffondor.

Sentant que je n'étais pas complètement remise de mes émotions, je m'allongeais dans le lit juste à ses côtés et je fermais doucement les yeux, essayant d'ignorer ce qui était en train de se dérouler dans cette infirmerie.

Mais, soudain, ce fut ma mère et ma grand-mère qui rentrèrent dans la salle. Immédiatement, ma grand-mère se précipita à mon chevet. Je la regardais avec amour, tandis qu'elle me disait avoir les yeux de la première chasse. J'adorais les surnoms qu'elle me donnait et notre relation était très particulière:

"Tout va bien Mam-Gu ... Je ... Je n'ai pas été blessée. J'ai eu des compagnons extraordinaires et bien plus courageux que moi. Je dois ma vie à ces derniers."

Prenant la potion que cette dernière me tendait, je lui pris tendrement la main. Ma mère vint à son tour à mes côtés et je fus alors surprise de ce que j'entendis de ses lèvres. Je déglutis doucement, et, tâtant ma poche, je vérifiais que la bague de Fearchach y était toujours.

Il était impossible que ma mère m'ait appelé ainsi. D'ailleurs, personne ne semblait se questionner sur cela. Etait-ce possible que je sois la seule à l'avoir entendue ?

"Je ... Je dois ... Excusez-moi."

Je me levais brusquement et, d'un pas assez saccadé, presque robotique, je me rendis aux toilettes de l'infirmerie. Je m'assis, sortant la bague. Fermant les yeux, je me revis dans l'allée des embrumes, puis avec Michel-Ange ... Le visage de Blake m'apparut alors, et quelques larmes coulèrent sur mes joues. J'entendis alors la voix de Rowena Serdaigle. Ecouter son coeur ... Je passais alors la bague à mon annulaire gauche. Ma décision était prise.

Codage par Libella sur Graphiorum

Quand Maeve et sa mère arrivèrent, un petit sourire apparut. J’étais… soulagé de les voir, surtout ma belle sœur. Malgré le regard qu’elle me lança, je lui accordais un immense remerciement de sa simple présence et je désignais la mère d’Eynaelle du coin de l’oeil. Puis Ayonele. Ca voulait dire ce que ça voulait dire… Je me tournais vers la Juge et la Vélane, qui n’avait aucun effet sur moi tellement j’aimais sa sœur et je la haissais.

« Mesdames, excusez moi de vous abandonner, mais vous savez ce que c’est. La famille. Je vous laisse prendre soin de vos chérubins, bonne soirée, et ne traînez pas trop longtemps, ou on sera malheureusement obligé de vous mettre dehors. L’infirmière est très gentille mais… Il est un peu soupe au lait. »

Je leur fis un petit signe de la main et je fonçais vers Maeve, tout en regardant derrière moi au cas où on me jette un mauvais sort dans le dos. Après tout, la mère Sanderson en était bien capable ! M’avançant, mes yeux se portèrent d’abord sur Aderyn Cynfeirdd, que je connaissais depuis que j’avais l’âge de marcher. A l’époque, j’étais chétif et je ne parlais pas. Et on avait vu en moins la preuve d’une tare familiale… Mais je lui avais pardonné. Car quand je la voyais au chevet de Freya, j’étais content qu’il en soit ainsi pour elle aujourd’hui.

« Dame Aderyn, j’espère que vous avez fait bonne route. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas. Demandez, et vous aurez. »

Je me tournais alors vers Maeve et j’abandonnais immédiatement mon aspect protocolaire, et aussi respectueux au passage. Les bras croisés, je marmonnais simplement :

« On a eu chaud. Mais on s’en ait sorti, ils ont eu de la chance. Freya a super bien réagi, comme eux tous. J’en ai pas fait la moitié. »

Je lui adressais un léger sourire, puis je reportais mon regard vers Freya, qui semblait soudain ne pas aller bien. Elle se leva, et prit la direction des toilettes. Soudain, le naturel revint au galop et je pointais Aderyn du doigt.

« J’espère que c’était pas un vieux remède foireux ! Sinon l’Irlande déclare la guerre au Pays de Galles, et vous changerez de pays dépendant ! »

Je regardais Maeve, cruellement désolé de ne pas avoir pu tenir plus d’une minute face à sa mère. Puis, je partais à la suite de Freya, et je restais derrière la porte des toilettes. Tapant un peu sur cette dernière, je déclarai :

« Freya ? C’est moi. Tu vas bien ? C’est la potion la v… d’Aderyn qui t’as mis dans cet état ? Y’avait marqué quoi dessus ? »

Je fronçais les sourcils, et j’essayais de la calmer.

« Je sais, c’est pas évident et ce que vous avez vécu, pour votre âge c’est dur. Mais vous vous en etes bien sorti. Tu veux que je foute tout le monde dehors ? Un mot de ta part et ça s’en va plus vite que c’est arrivé... »

Je marmonnais alors dans ma barbe plus pour moi même.

« Et ça m’arrangeait bien… J’tavoue. »

_________________

La vie c'est comme une carte de Chocogrenouille. 

Amato Animo Animato Animagus

Directeur de Poudlard

INFOS FICHE DE PERSO

Mission#11

Je venais à peine d'entrer dans l'infirmerie que je sentis une tension et un malaise évident. Je m'arrêtais sur le pas de la porte, laissant Maeve s'avancer vers sa fille. Mon regard se posa immédiatement sur Luke, qui semblait aller bien, puis sur @Zion Webb. J'avais appris rapidement la blessure qu'il avait subie et j'avais dû retenir tout ce beau monde, expliquant à chacun qu'ils pourraient voir leurs enfants lorsque l'infirmière aurait estimé qu'ils pouvaient recevoir de la visite.

Je croisais d'ailleurs le regard de cette dernière qui reflétait clairement de la colère. Seulement, elle n'osait rien dire, puisque le directeur était là. Voyant la petite Korrigan foncer aux toilettes, je m'avançais doucement vers le lit du gryffondor.

"Madame Ayodele, vous pouvez vous assurer que nous ferons tout pour que Monsieur Webb retrouve la complète mobilité de son bras. Je n'ose ne serait-ce qu'imaginer ce que vous devez ressentir en ce moment, mais sachez que Monsieur Webb a fait preuve d'un immense courage et que la maison Gryffondor est fière de lui."

Je n'évoquais pas les parents de Zion, qui, depuis là où ils étaient, devaient l'être tout autant. Je m'accroupis doucement au chevet de mon étudiant, et, posant une main sur sa joue, délicatement, je lui soufflais:

"Reposez-vous ... Je vais voir avec le directeur pour repousser le prochain match de Quidditch. L'équipe ne peut dignement pas se passer de vous."

Je savais à quel point le sport comptait pour le jeune lion. Je me relevais, souriant doucement à tout ce petit monde bien tendu :

"Je sais que vous avez tous eu peur pour vos enfants, petits-enfants, neveux ou amis. Néanmoins, je vous demanderai de ne pas mettre en avant une quelconque hostilité, si vous voulez que ces derniers s'en remettent vite. Nous vous recevrons quand vous le voudrez pour en discuter, mais pas ici."

Ma voix était assez sèche, montrant que je n'attendais aucune réponse, mais elle était aussi empreinte de compassion. Enfin, j'allais vers Luke qui tentait de savoir ce que sa filleule avait :

"C'est valable pour toi aussi. Tu es certes le directeur, mais tu es touché de plein fouet par cette histoire. Laisse Maeve s'occuper de sa fille. Tu as de ton côté la tienne."

Je posais doucement une main sur son épaule, ne voulant pas être trop tactile : restons formels.

Codage par Libella sur Graphiorum

Barman dans un bar sorcier
Malise Abercombi

Kamîl, qui avait toujours été plus expressive que lui, n'était pourtant pas la seule à s'être inquiétée: l'écossais avait, lui aussi, fait les cent pas au milieu du salon de leur appartement. Malgré tout, lorsque le couple Abercombi avait eu des nouvelles de Poudlard, ça avait été Madame qui avait été la première à se ruer dans la rue pour traverser le Marché aux Trolls et aller tambouriner chez ses parents. Malise avait eu du mal à la suivre et il avait trouvé étonnant que la porte de chez ses beaux-parents ne soit pas sortie de ses gons sous les coups de leur fille. Beaux-parents qui furent à deux doits de se ramasser la main de cette dernière dans la figure lorsqu'ils finirent pas ouvrir. Aysha ne se fit pas prier longtemps pour faire transplaner sa fille et son gendre pour Poudlard: elle était mère, elle aussi, et s'étant également inquiétée pour Hati, elle ne pouvait que comprendre l'inquiétude. Il n'empêche qu'une fois dans l'infirmerie de l'école, la septuagénaire, tout comme l'écossais lui servant de beau-fils, laissa Kamîl la devancer pour se ruer sur Hati. “Kamîl, vas-y doucement, quand même...” Que murmure le père de famille qui ne ressemblait pas plus à Hati que sa femme, pour reprendre les propos narratifs d'un certain @Edel Almadovar *la joueuse prend la porte* tout en s'installant de l'autre côté du lit et qu'Aysha restait à son pied pour observer avec un sourire à mi-chemin entre le soulagement de savoir son petit-fils en vie et la tendresse de voir une partie de sa famille réuni.

“Kamîl, s'il te plaît!” Qu'intervient finalement Malise en attrapant le poignet de son épouse.
Celle-ci semblait prête à sauter à la gorge de Chinenye Ayodele (@Zion Webb). L'écossais connaissait suffisamment sa femme pour savoir que la suffisance de l'avocate lui sortait par les yeux, peut importait le fait que cette dernière, que ce soit aussi bien dans la théorie que dans la pratique, ai été une partisane d'@Ima Soninké. Mais le Cracmol approuvait clairement les tentatives d'apaisement de @Luke Korrigan et d'@Améthyste Miller, malgré la tension qu'il sentait entre le directeur et la mère d'@Eynaelle Sanderson. Cette dernière exécrait d'ailleurs une attraction assez impressionnante sur l'assemblée. Si l'Abercombi avait déjà eu à faire à une attraction similaire, entre le Marché aux Trolls où il vivait et le bar où il travaillait, celle-ci était tout de même à un autre niveau....
Dans tous les cas, Malise fut soulager de voir Kamîl se détourner de l'Ayodele et même réussir à rendre son salut à Aderyn Cynfeirdd (@Maeve Cynfeirdd). Le père de famille ne peut s'empêcher de sourire, en voyant cette dernière sortir tout un attirail de plantes et de potions à l'intention de @Freya Korrigan. Kamîl et Aysha auraient sans doute aucun fait pareil pour Hati, si la première n'avait pas insisté pour se rendre à Poudlard. De toute façon ça aurait été inutile, vu qu'il n'avait pas l'air d'avoir quoi que ce soit de grave. Il n'empêche que pour plus de tranquillité, l'écossais finit par tirer le rideau autour de son lit.

Apparitions : Occasionnelles, du moment qu'il n'est pas joué.
Faceclaim d'illustration (non réservé, libre pour joueur) : Robert Sheehan

Résumé:

je suis un PNJ

45 ans/Barman dans un bar sorcier/Cracmol fils de Sangs-Purs/Ecossais/Calme, patient, ayant du mal à accepter qu'on puisse l'aimer, tout en ayant un côté forte tête, il c'est toujours inquiété du rejet que pourrait subir son fils à cause de sa lycanthropie...

Lien du pré-lien

Pris au piège.Tu ne saisis pas trop ce qui se passa. Le dragon se transforma soudain en Hydre et, alors que tu attrapais le Choixpeau, tu eus une sensation d'être aspiré dans le néant, comme lors d'un transplanage. Sauf qu'au lieu d'atterrir à Poudlard ou dans un lieu connu, tu n'étais qu'avec tes camarades de Serdaigle, le directeur et... Rowena Serdaigle dans un lieu un peu bizarre, comme entre deux mondes, comme si tu étais en train de rêver. tu ne peux t'empêcher de froncer les sourcils, face aux propos de la fondatrice de ta maison. Ecouter son cœur... Est-ce que tu savais écouter tout cœur plus que ta tête?
Clairement, non! Mais tu n'as pas le temps de te questionner plus longtemps que tu réveilles, sans trop comprendre le pourquoi du comment, à l'infirmerie de Poudlard. “Qu'est-ce que...!?” Que tu commences, en tentant tant bien que mal de te redresser sur tes coussins.
Tu te sentais aussi rincé qu'après une nuit de pleine lune, à la différence près que... la pleine lune n'était pas cette nuit! Et même si ça avait été le cas, tu n'étais pas sûr que tu te serais réveillé si tôt, la bête te libérant souvent aux premières lueurs du jour et tu n'étais pas certain qu'on y soit déjà. Mais tu étais tellement perdu dans le temps, n'étant pas certain de comprendre tout ce qui venait de se passer. A ça s'ajoutant que les bruits et les odeurs - odeurs qui, pour beaucoup, venaient soit de personne que tu connaissais mais qui, en tant normal, ne se serait jamais trouvé entre les murs de l'école, soit de parfaits inconnus - qui t'agressaient sérieusement.

“Ca va, maman, t'en fais pas...” Que tu lui marmonnes en tamoul, alors qu'elle se ruait sur toi telle une furie.
Et puis, c'est le drame: la prise de tête entre les familles. Tu ne peux t'empêcher de lever les yeux au ciel, sachant ta mère mêlée à tout ça. Tu ne peux t'empêcher de lever les yeux au ciel, alors que tu te laisses retomber contre ton oreiller et que, tournant le dos à ta mère, tu rabats ta couverture jusque sur ta tête. Tu n'aspirais qu'à une chose: pouvoir dormir un peu, mais ce n'était pas gagné, avec tout ce brouhaha. Et puis, lorsque le calme revient, tu entends le rideau, autour de ton lit. Ca ne t'empêche pas de rester sous la chaleur de ta couette, tout en sachant que tes parents et ta grand-mère risquaient de rester encore un moment à te veiller.

HRP: dernière intervention

Résumé:

:copyright:️️ 2981 12289 0

_________________

Hati Abercombi

“Qui recherche la lune, ne voit pas les étoiles.”

KoalaVolant

Dragons, Gobelins et Choixpeau

Mission 1
Dimanche 15 octobre 2023 - Dans la Nuit

Le sol s’était mis à trembler.
Et les pieds des étudiants avaient quitté ce sol qu’ils ne reverraient plus jamais.
Face à des souvenirs oblitérés, à une amnésié imposée.

Et, alors que le sol s’était dérobé, l’esprit de Xris s’était comme éteint l’espace de quelques secondes.
Lorsqu’il rouvrit les yeux, il était allongé dans un lit de l’infirmerie de Poudlard.

Il fixa le plafond quelques secondes, tentant de garder imprégnés dans sa mémoire, les éléments de cette soirée forte en rebondissement.
Les voix de certains élèves s’élevèrent alors dans la pièce qui était désormais remplie de regards incrédules et marqués par la fatigue de cette nuit sans rêve.

A la lisière du cauchemar.

Lorsqu’il se releva enfin, le Vert et Argent laissa son regard glisser le long des lits occupés par les représentants des différentes maisons.
Tous s’étaient battus pour une plus grande cause ce soir.
Instinctivement, le regard du Serpentard dévia sur @Zion Webb qui avait perdu son bras dans une scène morbide.
Xris n’en doutait pas, il s’en remettrait.

La majorité des élèves semblait être entourée.
De famille.
D’êtres chers.
Xris se leva finalement.
Sur sa table de chevet, une lettre griffonnée.

« Heureux de te savoir en vie fils. Nous n’en attendions pas moins de toi. »

Le grand blond soupira et froissa le papier qu’il jeta au sol.
Ses pas l’emmenèrent vers @Siobhán G. K. Almadovar à qui il offrit un léger sourire, en arrivant à son chevet.
Il jeta un regard sombre à son Directeur, @Luke Korrigan qui semblait ne pas éprouver trop de remord à avoir laissé ses élèves faire face à une telle situation.
Encore une fois il avait joué avec ses élèves.
Les avait laissé se battre et souffrir au nom de l'école qu'il dirigeait.
Il avait pris avec dérision le danger dans lequel ceux dont il avait la charge, s'était retrouvé.
L'étudiant ne souhait plus qu'une chose.
Sa démission.

Tentant de faire taire sa colère, il jeta un coup d’œil à @Edel Almadovar qui semblait s’en tirer plutôt bien lui-aussi.

- Comment tu vas ? demanda-t-il à la jeune femme.

La question tenait tout autant pour son état physique que sa santé mentale.
Face à toutes ces voix qui s'élevaient et qui semblaient avoir un avis bien propres à chacun.
Créant, derrière un rideau de calme bien nécessaire, un murmure de chaos.