Whatever it takes (Ellie)

Notant que le plan était potable pour sa sœur, il hocha simplement la tête avant de considérer sa question quant à savoir comment ils allaient faire pour s’y rendre sans se faire repérer dans le marché aux trolls. Par Klara qui lui avait donné bien des méthodes pour rentrer et sortir en douce sans que le garde ne la choppe, les transformations possibles de manière temporaires, le Marché aux Trolls ne possédaient pas la fameuse cascade de vérité de Gringotts. Les leurres pouvaient encore être possible, tant qu’ils ne faisaient pas grands bruits, ni de dégâts pour s’en faire sortir. @Zahra Jekyll en faisait de même depuis de nombreuses années sans même y perdre l’intégralité de sa bourse.

"Je triche." Il lui en adressa un léger sourire, bien conscient qu'à leur retour, ils devraient s’assurer que leur trace ne mène personne jusqu’au domaine. C'était déjà une énorme privilège qu’ils avaient de pouvoir à peine être regarder dans la rue lorsqu’ils passaient dans les grandes villes, même s’il n’osait imaginer ce qu’apporterait les conséquences des découvertes de Mélusine à l'égard des Yards. "Et toi, tu fais comment?" Il eut l’impression, durant un instant de revenir à des souvenirs d’enfance où ils se faufilaient en dehors de la maison pour éviter les corvées quand ils voulaient tout simplement jouer.

"C’est parce qu’elle est comme moi qu’elle a été réparti à Serpentard." Haru était rusée, il n’avait jamais douté d’elle malgré la pression qu’elle s'était mises sur ses épaules l’an dernier, il savait qu’elle réussirait ses études. "Et tu pourras pas l’empêcher si elle garde une idée en tête. Rusée, mais une vrai tête de mule. Ca, elle tient de toi."

Et bien que Glenn consentait à relever avec légèreté les annexes de la situation, il regagna très vite un sérieux implacable alors qu’il s’agissait de savoir quoi faire de la louve.

"La priorité, c’est de savoir le maximum de chose donc une fois qu’on a ce qu’on veut, on lui fourni une potion d’amnésie ou, avec la chance du débutant qu’on peut avoir, on a un moyen de pression et on en fait … comment ils appellent ça, un indic, un espion?” Et il savait qu'à cet instant, ils passeraient un cap sur la simple recherche d’informations, ils mettraient totalement un pied dans la meute des Frasers. Mais c'était un moyen détourné - et dangereux - d’avoir l’effet escompté. "Si on la détient ici, on perdra une avance sur ce qu’ils vont préparer avec les prochaines mules."

Arrangeant le mur d’un coup de baguette magique en faisant disparaitre les parchemins d’un coup net, Glenn regarda un instant autour de lui afin d'être certain de ne rien louper au cas où leur mère les chercherait ici.

"On se rejoint là-bas, je te laisse trouver une excuse pour maman."

Je contemplais toujours le tableau et je me mis à rire au fait qu’elle était aller à Serpentard comme Glenn. J’avais ma propre opinion sur la maison en question et il le savait. J’étais bien content d’ailleurs qu’à son époque, les Serpentards représentaient la noblesse d’une époque révolue. Je continuais de croiser les bras et je le regardais d’un air interrogateur :

« Pour berner Maman ? En général je lui dis que je vais à tel endroit pour le boulot, et ça passe. »

Je souriais et je regardais ailleurs. Je sortais souvent pour autre chose que du travail et comme je ne voulais pas l’inquiéter, j’utilisais l’argument du taff pour qu’elle ne me pose pas de questions. Mais je voyais bien dans son regard et au ton de sa voix qu’elle comprenait que je lui mentais. Mais elle n’avait jamais voulu me dire qu’elle avait compris mon petit subterfuge. Je fronçais les sourcils en écoutant le plan de Glenn.

« J’espère juste qu’on ne se fera pas coincer. Si on se fait attraper, les rumeurs seront vérifiés et on aura les journalistes et le Ministère à dos. Mais... »

Je réajustais ma besace et je lui fis un petit clin d’oeil. Toute sourire, je me contentais juste de répondre ce que je pensais de lui depuis toujours :

« Je te fais confiance. »

Quand il déclara partir, j’hochais la tête et je me dirigeais vers l’arrière de la grange pour sortir par une autre sortie. Avec un dernier regard dans sa direction, je me contentais juste de lui dire d’une petite voix inquiète.

« Soit prudent. »