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More than Brunch (Ellie)
Expertise : Stupefix !
Sortilège de Niv.4
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Expertise : Lumus Solem !
Sortilège de Niv.1
INFOS
Messages : 294
Faceclaim : Laura Vandervoort
Âge : 38
Sang : Sang mêlé
Particularités : Lycan niveau 2
Profession : Bras droit à l'Ensorceleur
Côté Cœur : Hamilton' wifey to be
Multis : Matthew & Naïri
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Amateur (50%)
Maturité Magique (MM):
(37/100)
Education Magique (EM):
(60/100)
Potentiel Magique (PM):
(60/100)
Rigueur Magique (RM):
(50/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
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Inventaire:
La nuit a été particulière pour ne pas dire surréaliste. Comme il l’avait dit à mon amie, @Léandre Hamilton s’est parfaitement occupé de moi et heureusement. J’étais bien plus sonnée que je ne l’avais envisagée et je me suis laissée guider. Je suis restée silencieuse tant qu’une réponse n’était pas sollicitée. Et ce cadeau d’Ellie, cette forêt… J’ai couru toute la nuit, pour me vider l’esprit et j’ai hurlé à la lune artificielle, beaucoup. Au petit matin je me suis réveillée parmi les feuilles mortes des arbres avant de retrouver la réalité du sous-sol et de le trouver assoupi. Je m’en suis aussitôt voulu, me suis contentée de me glisser à ses côtés et de me blottir contre lui, toujours silencieuse.
Si j’ai été soulagée de trouver le réconfort des bras de Léandre, un malaise s’est installé. Je n’ai pas été capable de lui expliquer les raisons de cet évanouissement qui l’a mené à me retrouver à Sainte Mangouste. Dans toute sa délicatesse habituelle, il ne m’a pas posé une seule question, il attend que cela vienne de moi. Sauf que je ne sais pas comment aborder le sujet et que… Et que j’ai peur de ce qui pourrait en résulter. Il est resté aussi respectueux à ma requête d’être seule avec Ellie pour le brunch, pour parler entre filles. Quand on voit ce qu’a donné le thé de la veille, il aurait eu de quoi protester allègrement, mais il ne l’a pas fait, se contentant de me rappeler qu’il était là au besoin avant de m’embrasser avec douceur et de s’éclipser, nourrissant la pensée que je ne mérite pas sa perfection.
La table du petit salon dressée, j’ouvre la porte à Ellie quand elle frappe et la prends dans mes bras. Plus longuement qu’à l’accoutumée, je suis certainement encore bien trop sentimentale à cause de la veille. Je la libère et lui offre un petit sourire.
« Bienvenue dans les coulisses. Avec un peu de chance tu n’espérais pas manger accoudée au bar ! » Je l’invite à me suivre sur le canapé de velour sombre. « Café ? »
La table déborde de vivres et boissons. Il fallait au moins ça après une nuit de transformation pour deux louves affamées.
Cause you can be hurt by love or healed by the same.
Timing is everything.
INFOS
FICHE DE PERSO
Rôdant dans les ruelles du Marché au Troll, mes sens en éveil sous ma forme de Louve et pleinement consciente de qui j’étais et de ce que je faisais, je commençais à flairer à l’Ensorceleur. Ma crinière, blanche comme la neige n’était pas facilement camoufler et j’avais profité bien évidemment d’une nuit sans nuage pour aller vérifier par moi même l’odeur de Zoey à l’Ensorceleur. Passant devant, à grande vitesse, je m’arrêtais. Reniflant une piste qui semblait fraîche, j’eus la confirmation qu’elle était bien ici… Alors, dans une ruade de joie, je partis rejoindre mes congénères un peu plus loin. Ceux qui étaient malheureusement plus en marge de la société, mais sous cette forme, il m’était impossible de rentrer à Loustry.
Le lendemain.
Cernée, j’entrais alors dans l’Ensorceleur sans un mot. Dans la rue, j’avais croisé des hommes et des femmes avec qui j’avais exceptionnellement passé la nuit qui n’avait pas été de tout repos. Mes yeux s’étaient posé sur plusieurs d’entre eux, et ils s’étaient un peu tous moqué de la couleur de mon poil blanc comme neige. Mais… j’avais su me défendre, et profiter de la nuit comme il se devait, même si ce n’était pas ma meute. Fatiguée, j’avais quand même accueilli Zoey avec un large sourire, et j’avais accepté son étreinte avec grande joie et sans un mot. Tout se transmettait là…
« Ah ah ! Il est un peu tôt mais… vu la nuit que j’ai passé, ça aurait pas fait tâche si je m’étais accoudé au comptoir... »
Ca faisait l’équivalent d’une gueule de bois. M’asseyant dans le canapé avec un grand sourire, j’acceptais avec joie son café. J’allais encore en boire des litres, comme à chaque fois que la pleine lune se terminait.
« Avec joie ! »
Je pris mon mug et je relevais immédiatement les yeux vers elle. Ces derniers se plissèrent et je déclarais de manière calme, posée et rassurante :
« Tu as meilleure mine. Je suis contente. »
On avait vécu un moment… plus qu’étrange. Non seulement, elle s’était confié sur des sévices corporels qu’elle avait subi, puis Léandre était apparu, jouant les vierges effarouchés pour voir sa belle, et enfin j’avais établi un diagnostic plutôt sinistre. D’ailleurs…
« Je suis encore désolé sur la façon dont je t’ai annoncé tout ça hier. J’ai manqué de tact, j’espère que tu me pardonneras. »
J’avais levé des petits yeux timides vers elle, sans rien dire de plus. Si j’avais eu encore mes oreilles de louve, je les aurais certainement baissé et un peu couiné de honte vis à vis de ma réaction froide et professionnelle vis à vis du diagnostic établi.
« On est pas obligé d’en reparler, si c’est ça que tu veux. Mais… Sache que tu pourras toujours compter sur moi ma chérie. Enfin ça tu le sais déjà… Mais je préfère le préciser. Léandre a réussi à te métamorphoser l’endroit cette nuit ? »
Je l’observais toujours aussi inquiète et… toujours aussi convaincu que la place de Zoey les soirs de pleine lune, c’était dehors, sous les étoiles et les nuages. Et avec moi.
Le lendemain.
Cernée, j’entrais alors dans l’Ensorceleur sans un mot. Dans la rue, j’avais croisé des hommes et des femmes avec qui j’avais exceptionnellement passé la nuit qui n’avait pas été de tout repos. Mes yeux s’étaient posé sur plusieurs d’entre eux, et ils s’étaient un peu tous moqué de la couleur de mon poil blanc comme neige. Mais… j’avais su me défendre, et profiter de la nuit comme il se devait, même si ce n’était pas ma meute. Fatiguée, j’avais quand même accueilli Zoey avec un large sourire, et j’avais accepté son étreinte avec grande joie et sans un mot. Tout se transmettait là…
« Ah ah ! Il est un peu tôt mais… vu la nuit que j’ai passé, ça aurait pas fait tâche si je m’étais accoudé au comptoir... »
Ca faisait l’équivalent d’une gueule de bois. M’asseyant dans le canapé avec un grand sourire, j’acceptais avec joie son café. J’allais encore en boire des litres, comme à chaque fois que la pleine lune se terminait.
« Avec joie ! »
Je pris mon mug et je relevais immédiatement les yeux vers elle. Ces derniers se plissèrent et je déclarais de manière calme, posée et rassurante :
« Tu as meilleure mine. Je suis contente. »
On avait vécu un moment… plus qu’étrange. Non seulement, elle s’était confié sur des sévices corporels qu’elle avait subi, puis Léandre était apparu, jouant les vierges effarouchés pour voir sa belle, et enfin j’avais établi un diagnostic plutôt sinistre. D’ailleurs…
« Je suis encore désolé sur la façon dont je t’ai annoncé tout ça hier. J’ai manqué de tact, j’espère que tu me pardonneras. »
J’avais levé des petits yeux timides vers elle, sans rien dire de plus. Si j’avais eu encore mes oreilles de louve, je les aurais certainement baissé et un peu couiné de honte vis à vis de ma réaction froide et professionnelle vis à vis du diagnostic établi.
« On est pas obligé d’en reparler, si c’est ça que tu veux. Mais… Sache que tu pourras toujours compter sur moi ma chérie. Enfin ça tu le sais déjà… Mais je préfère le préciser. Léandre a réussi à te métamorphoser l’endroit cette nuit ? »
Je l’observais toujours aussi inquiète et… toujours aussi convaincu que la place de Zoey les soirs de pleine lune, c’était dehors, sous les étoiles et les nuages. Et avec moi.
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« Ce n’est pas franchement compliqué, je devais ressembler à un macchabé quand je suis tombée dans les pommes... »
Pâle comme un linge, inanimée… Oui, ça n’a pas dû être une vision très rassurante. Je m’en veux d’avoir pu lui faire une pareille frayeur et m’agace quand elle s’excuse, comme la veille. Je balaie son manque de tact d’un geste. Il n’aurait plus manqué que ça, qu’elle y foute les formes !
« Il ne faut pas t’en vouloir. Je n’aime pas qu’on prenne des pincettes, tu le sais. Et ce n’est pas tant le ton que le fond qui m’a fait flipper. Et ça, tu n’y es pour rien. Tu as fait le travail que je t’avais demandé et je t’en remercie. Je ne suis pas en sucre, même si j’ai pu t’en donner l’impression en tombant comme une merde. »
Je me verse de mon côté une grande tasse de thé brulant et me réchauffe les mains sur la porcelaine alors que je mets à genou sur le tapis élimé, accoudée à l’assise du canapé près de ses jambes.
« Oui et la nuit en forêt a été agréable, merci beaucoup. Ca faisait longtemps que je ne m’étais pas autant dégourdie les pattes. »
Je prends une profonde inspiration et me frotte le visage d’une main tandis que je m’apprête à aborder le sujet qui m’avait valu leur inquiétude à tous.
« Je le sais, tu as toujours été là pour moi, Ellie. Je ne sais juste pas quoi te dire de plus. Mes souvenirs sont flous. Peut-être que j’ai tellement voulu me persuader qu’il ne s’était rien passé de si grave que j’y suis arrivée ? Que j’ai gobé mes propres conneries ? »
Ce n’est pas si invraisemblable quand on me connait. Après tout, j’ai longtemps cru les conneries de mon père concernant son boulot alors qu’avec du recul c’était flagrant qu’il n’était pas marchand d’art, ses drôles d’amis ne collaient pas au décor.
« Je me rappelle de l’endroit, de cette putain de cave. Que ce n’était pas une cure thermale, clairement. Je me souviens qu’ils ont fait des expériences, que c’était tellement sympa que j’ai voulu crever… De ces deux connards aussi. Mais de ça on s’en fout. Les deux sont six pieds sous terre, maintenant. »
J’ai eu un doute à son arrivé, doute qui ne me quitte pas depuis qu’elle s’est installée à côté de moi. Je me penche et renifle ostensiblement ses cheveux, ses vêtements. Je m’écarte d’elle, les yeux écarquillés. Je reconnais certaines odeurs pour les avoir déjà senties, je peux même y associer quelques visages.
« Je rêve ou tu as passé la nuit dans nos rues ?! Glenn était avec toi ? »
Je renifle une nouvelle fois les cheveux de mon ami et secoue la tête, n’y retrouvant pas l’odeur de l’alpha.
« Ellie, c’est pas sérieux de t’y balader sans lui ! Tu aurais pu avoir beaucoup moins de chance et tomber sur les mauvais loups ! Ou pire. »
Terminer dans la cage d’un cinglé, entre autres. Je sens la colère monter à l’idée qu’elle aurait pu connaître un sort aussi sombre que celui dont j’essaye encore de me défaire.
« Tu aurais pu me demander de t’accompagner, bordel ! Seule c’est vraiment une connerie ! »
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INFOS
FICHE DE PERSO
Je buvais mon café en écoutant ce qu’elle avait à me dire sur cette fameuse cave. Mes yeux se plissèrent et j’écoutais avec attention ce qu’elle avait à me dire sur le sujet. Mais bien évidemment, je n’osais pas lui demander des détails supplémentaires. C’était mon amie et c’était à elle de m’en parler si jamais elle voulait. J’allais pas forcer. Je me contentais simplement de répondre, compatissante :
« C’est horrible… Ils ont eu ce qu’ils méritaient très certainement. »
Je me renfermais dans ma tasse, me disant intérieurement qu’il y avait deux personnes de moins sur les listes de personne que je devais éliminer. Observant Zoey par dessus ma tasse, je me ratatinais un peu quand elle comprit que j’étais aller dehors, cette nuit, au marché au troll sans elle et sans Glenn.
« J’te l’ai proposé. Mais madame préférait tourner en rond dans une pièce. »
Oui, rejeter la faute sur les autres était la meilleure des argumentations possibles. Quand à mon frère, je roulais un peu des yeux et je me mis à dire calmement en posant ma tasse :
« Non, il n’était pas là, et non, il n’est pas au courant. Mais il va s’en douter. Ecoute, j’ai fait ça pour vérifier que tu étais en sécurité. Et ce qui est fait est fait. Et crois moi, je suis pas du genre à me laisser faire sous forme humaine, alors sous forme de Louve, tu n’as pas de soucis à te faire. »
Je lui tapotais l’épaule en lui faisant un petit clin d’oeil rassurant. Voilààà, comme ça c’était dernière nous cette petite mésaventure. Du moins c’est ce que j’espérais lui faire comprendre. Je m’installais à nouveau dans le fauteuil en prenant place sans un mot. Finalement, je tentais une approche sur le sujet :
« Tu préférais que j’aille à Poudlard ? Rejoindre le beau professeur de potion dont tu ne m’as que si tardivement mentionné l’existence… Tu sais que c’est un fou ce gars ? Au premier rendez-vous, il m’a parlé de faire des louveteaux. J’ai eu peur, et je suis parti un peu vite. En fait, il devait parlé de lui mais… tu sais… S’il avait deviné Zoey. »
Je fis une petite grimâce. Je n’avais pas envie que ma particularité soit connue. Parce que même si les Lois Dunn étaient moins forte aujourd’hui, elles étaient encore bien présentes et la société sorcière ne nous aimait toujours pas, pour ce que nous étions… Des dons de la nature.
« J’ai pas voulu prendre de risque. Et puis ! Il est trop bien pour moi ! Il est trop bien tout court. Si tu veux mon avis, ça cache quelque chose. Personne n’est aussi beau, intelligent et gentil. Tu peux pas avoir ces trois qualités. Et puis t’as vu ses yeux ? Non, sans déconner. Je pouvais pas soutenir ses beaux yeux plus de deux minutes. Tu veux que je me transforme en jeune fille toute mièvre ? Non. Non non, c’est sans façon. Mais merci du tuyau… De toute façon il restera pas longtemps célibataire. Si ça se trouve il me voulait juste dans son lit ! J’aurai pu aller vers là… Mais tu sais que c’est pas mon truc et… et j’en parle beaucoup trop non ? »
Qu’est ce qui se passait ?
« C’est horrible… Ils ont eu ce qu’ils méritaient très certainement. »
Je me renfermais dans ma tasse, me disant intérieurement qu’il y avait deux personnes de moins sur les listes de personne que je devais éliminer. Observant Zoey par dessus ma tasse, je me ratatinais un peu quand elle comprit que j’étais aller dehors, cette nuit, au marché au troll sans elle et sans Glenn.
« J’te l’ai proposé. Mais madame préférait tourner en rond dans une pièce. »
Oui, rejeter la faute sur les autres était la meilleure des argumentations possibles. Quand à mon frère, je roulais un peu des yeux et je me mis à dire calmement en posant ma tasse :
« Non, il n’était pas là, et non, il n’est pas au courant. Mais il va s’en douter. Ecoute, j’ai fait ça pour vérifier que tu étais en sécurité. Et ce qui est fait est fait. Et crois moi, je suis pas du genre à me laisser faire sous forme humaine, alors sous forme de Louve, tu n’as pas de soucis à te faire. »
Je lui tapotais l’épaule en lui faisant un petit clin d’oeil rassurant. Voilààà, comme ça c’était dernière nous cette petite mésaventure. Du moins c’est ce que j’espérais lui faire comprendre. Je m’installais à nouveau dans le fauteuil en prenant place sans un mot. Finalement, je tentais une approche sur le sujet :
« Tu préférais que j’aille à Poudlard ? Rejoindre le beau professeur de potion dont tu ne m’as que si tardivement mentionné l’existence… Tu sais que c’est un fou ce gars ? Au premier rendez-vous, il m’a parlé de faire des louveteaux. J’ai eu peur, et je suis parti un peu vite. En fait, il devait parlé de lui mais… tu sais… S’il avait deviné Zoey. »
Je fis une petite grimâce. Je n’avais pas envie que ma particularité soit connue. Parce que même si les Lois Dunn étaient moins forte aujourd’hui, elles étaient encore bien présentes et la société sorcière ne nous aimait toujours pas, pour ce que nous étions… Des dons de la nature.
« J’ai pas voulu prendre de risque. Et puis ! Il est trop bien pour moi ! Il est trop bien tout court. Si tu veux mon avis, ça cache quelque chose. Personne n’est aussi beau, intelligent et gentil. Tu peux pas avoir ces trois qualités. Et puis t’as vu ses yeux ? Non, sans déconner. Je pouvais pas soutenir ses beaux yeux plus de deux minutes. Tu veux que je me transforme en jeune fille toute mièvre ? Non. Non non, c’est sans façon. Mais merci du tuyau… De toute façon il restera pas longtemps célibataire. Si ça se trouve il me voulait juste dans son lit ! J’aurai pu aller vers là… Mais tu sais que c’est pas mon truc et… et j’en parle beaucoup trop non ? »
Qu’est ce qui se passait ?
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« Non. Ils méritaient bien pire. Leur place était à Azkaban, derrière des barreaux, à attendre leur dernier souffle. Un juste retour des choses. »
Ou dans cette cave, à subir autant de sévices qu’ils m’en avaient infligée, à souhaiter la mort comme ils l’avaient fait avec moi, comme ils m’avaient poussée à la chercher et m’avaient empêchée de l’atteindre. Mais ça, je préfère le garder pour moi. Je tire sur les manches de mon pull, les remonte pour cacher des cicatrices invisibles. Je sens une caresse qui me frôle la cuisse et voit Grincheux qui se frotte à ma jambe. Je passe une main dans son pelage si particulier et marmonne plus qu’autre chose en observant le matou.
« Ils m’ont stérilisée comme si j’étais un chat errant, bordel… »
La distraction du comportement inconscient de mon amie est salvatrice bien qu’elle fait renaître la peur en mon cœur. Ce n’est pas pour rien que je préfère le sous-sol aux rues du Marché aux Trolls les nuits de pleine Lune ! Je m’y étais essayée les premiers temps, j’avais également cherché la compagnie d’autres loups mais certaines meutes étaient agressives et n’appréciaient pas les louves solitaires.
« Non, tu voulais me ramener au Domaine. Et je n’étais pas d’humeur à donner le change. Si j’avais su, je t’aurais accompagnée et mordu quelques flans avec joie. »
Pour avoir eu à me défendre dans ces rues, pour avoir même dû régler quelques comptes avec mes poings humain, elle peut dire ce qu’elle veut, elle ne me fera pas gober qu’il n’y a aucun risque à se balader avec des loups qu’on ne connait pas.
« Ils n’ont pas tous un code d’honneur, Ellie. Certains sont loin d’être des enfants de chœur, il y a des sales cabots dans le tas qui en auraient eu après ta croupe. »
Je me redresse et me penche sur la table basse pour picorer quelques fruits frais et rectifie assez vite la matière qu’enseigne Ayden.
« Prof de soins au créatures magique… »
Et alors que je reprends une gorgée de thé chaud, je le recrache aussitôt à la mention des louveteaux. Je manque de m’étouffer et tousse pour recracher le liquide qui s’est trompé de voie. Tasse posée, je tape sur ma poitrine et grimace en reprenant un souffle douloureux alors qu’elle continue, se confiant sur cette première rencontre que j’avais maladroitement mise en place. J’ai été bête, vraiment ! Si j’avais pris le temps de parler de l’un à l’autre, de préparer le terrain… Ayden n’aurait pas fait preuve d’autant de maladresse ! Et j’ignorais aussi qu’Ellie flippait autant… Damn ! Je me penche vers mon amie et pose une main sur son genou.
« Beau, intelligent et gentil… C’est pas si improbable. J’en ai bien trouvé un qui correspond à cette définition et qui en pince pour moi. Pourquoi pas toi ? Surtout que ces mots te correspondent bien, aussi, Madame la Médicomage. Sous tes airs de campagnarde tu peux faire preuve d’une grande douceur et d’une incomparable gentillesse. Et, bien que tu refuses de la voir, ta beauté est sans égale. Un jour ça finira par rentrer dans ta caboche. »
J’arque un sourcil et lui lance un regard appuyé. Ce que son manque de confiance peut m’agacer parfois !
« Ayden est quelqu’un de bien, je t’assure. Sinon je ne t’aurais pas jetée dans ses pattes. Il n’est pas toujours très doué dans son approche. Là il a même sacrément merdé, je te l’accorde ! Je ne t’ai pas parlé de lui avant parce que j’étais moi-même persuadée que le célibat était suffisant à mon bonheur. Sauf que depuis quelques temps je découvre ce que c’est que d’avoir le palpitant qui s’emballe. Et tu sais ce que c’est, quand une personne est amoureuse, elle veut contaminer tout son entourage… Je me saoule moi-même, rassure-toi. »
J’inspire longuement avant d’enchaîner. J’appréhende un peu sa réaction quant à ce qui va suivre car je sais que c’est un sujet délicat. Qu’aux regards de certains j’aurais même dû envisager une solution radicale pour éviter que ma lycanthropie ne s’ébruite…
« Quand bien même il viendrait à deviner, Ellie… Callaghan est au courant pour moi. Je ne lui ai rien dit à ton sujet, ne t’en fais pas ! Mais ça fait une dizaine d’année, au moins, et il ne m’a pas balancée, il comprend ce secret. »
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FICHE DE PERSO
J’essayais de garder mon calme et mon sang froid. Même si je n’avais pas eu de tact la première fois avec elle quand je l’avais examiné, c’était parce que normalement, il devait y avoir un rendez-vous juste après pour lui expliquer un peu mieux le diagnostic et arrondir les angles. D’abord on donnait la stricte vérité et ensuite on donnait un peu d’espoir en expliquant toutes les solutions possibles s’il y en avait.
« Ce n’est pas vrai. Tu n’es pas totalement stérile. Ca sera compliqué, mais pas irréalisable au vu de ta condition de Lycan. Et si on applique des traitements adaptés, il y a peut être un espoir. »
Je buvais tranquillement en la regardant dans les yeux sans dire quoi que ce soit d’autre. Je me contentais de poser ma main sur son épaule. Si ça avait été mon cas, j’en aurai eu que faire car je ne voulais pas de louveteaux. Mais… On n’était jamais sur de rien dans la vie et puis… c’était quelque chose de difficile à entendre, je le savais. Et quand bien même, on ne faisait pas ça.
« Oui oui… je sais… C’est bon, t’es pas ma mère... »
Je grommelais derrière ma tasse de thé sans rien rajouter, laissant un silence pesant s’installer. Effectivement, ça n’avait pas été prudent. Mais en même temps, je ne faisais pas encore assez confiance à Léandre pour lui laisser la bonne garde de Zoey quand elle était souffrante et en pleine période de pleine lune qui plus est.
« Prof de ci, prof de ça… C’est la même chose non ? Joue pas sur les mots ! »
Je m’étais redressé brusquement. Bien contente qu’elle ait encore la force d’aborder ce sujet pour m’embêter. Mes joues s’empourprèrent et je fis une grimace en parlant dans ma tasse comme si j’allais m’y noyer dedans. Ce que je disais était pas très compréhensible, mais ça racontait que pour moi, un prof, ça restait un prof. Pas de quoi argumenter réellement face à Zoey, donc ma tasse en guise d’interlocutrice était suffisant
« Il t’a payé pour sa défense ? Est-ce qu’il t’a fait signé un contrat magique ? »
Je roulais des yeux, et je commençais à m’emporter pour… aucune raison. Ou du moins, si. Elle disait la vérité et elle me la mettait sous le museau en me mettant la tête dedans et ça ne me plaisait pas du tout. Et aussi parce que le problème, je le savais, c’était moi. J’avais peur du changement et de l’engagement. Et Ayden représentait les deux actuellement.
« T’es amoureuse de Léandre ? »
Je me penchais en plissant des yeux. Ca devenait sérieux. Et j’étais bien contente qu’elle devienne le sujet principal de cette discussion. Et puis… rah. J’étais à cours d’argument. Je me mélangeais les pinceaux, je passais pour une gourde. Mes joues toujours aussi rouge, je posais ma tasse sur la table basse, un peu fort.
« J’espère que tu sais ce que tu fais ! T’es amoureuse bien vite, mais si t’es heureuse, qui je suis pour empêcher ton bonheur ma chérie. »
J’avais les joues de plus en plus rouge. Parce que c’était la dernière. La dernière de mes amis et connaissances à ne pas rentrer dans le moule du conformisme. De la femme libre, sans attache et qui vivait pour elle. La preuve en était avec cette histoire de pleine lune, elle avait fait des concessions. Des compromis. Et j’allais certainement un jour être aussi le sujet d’un de ces compromis avec Léandre. Oh c’était presque rien, une soirée entre copine annulée pour aller avec Léandre… Ou un petit week-end entre fille pour rejoindre Léandre. Au fond c’était pas grand-chose mais… J’allais disparaître de sa vie, peu à peu. Comme toutes les autres. Finalement, c’était moi le problème.
Mes yeux se remplirent un peu de larme et je ramenais mes jambes sur le canapé, et ma tasse au niveau de mon visage. Les hormones étaient en chute libre dans mon corps après la Pleine Lune comme à chaque fois, et j’étais plus fragile que la normal. Et fatiguée.
« La vraie raison, c’est que je ne le mérite pas. Les louveteaux, le dîner qui s’est mal passé. C’est des conneries, ça s’est très bien passé. C’est ma faute. J… j’ai peur. Il a l’air d’être un gars bien, et il ne mérite pas quelqu’un qui lui mentira toute sa vie parce qu’elle doit protéger sa famille et son secret. Il ne mérite pas quelqu’un qui passera la plupart de ses nuits à sauver des vies, qui ne pourra pas construire un foyer. Qui ne rentrera pas dans le moule de la société. »
Au mot société, j’avais serré si fort ma tasse qu’elle avait explosé dans mes mains. Le visage embrumé de larme, je sortais ma baguette d’une main tremblante :
« Je… désolé… je vais tout ré..réparer... Tu… tu me confies des trucs sur ta vie et… regarde moi, je me mets à pleurer pour une idylle à deux balles.. Tu.. Zoe.. Reparo. »
Je n’étais pas assez concentré pour que le sort fonctionne, et je fondis en larme.
« Ce n’est pas vrai. Tu n’es pas totalement stérile. Ca sera compliqué, mais pas irréalisable au vu de ta condition de Lycan. Et si on applique des traitements adaptés, il y a peut être un espoir. »
Je buvais tranquillement en la regardant dans les yeux sans dire quoi que ce soit d’autre. Je me contentais de poser ma main sur son épaule. Si ça avait été mon cas, j’en aurai eu que faire car je ne voulais pas de louveteaux. Mais… On n’était jamais sur de rien dans la vie et puis… c’était quelque chose de difficile à entendre, je le savais. Et quand bien même, on ne faisait pas ça.
« Oui oui… je sais… C’est bon, t’es pas ma mère... »
Je grommelais derrière ma tasse de thé sans rien rajouter, laissant un silence pesant s’installer. Effectivement, ça n’avait pas été prudent. Mais en même temps, je ne faisais pas encore assez confiance à Léandre pour lui laisser la bonne garde de Zoey quand elle était souffrante et en pleine période de pleine lune qui plus est.
« Prof de ci, prof de ça… C’est la même chose non ? Joue pas sur les mots ! »
Je m’étais redressé brusquement. Bien contente qu’elle ait encore la force d’aborder ce sujet pour m’embêter. Mes joues s’empourprèrent et je fis une grimace en parlant dans ma tasse comme si j’allais m’y noyer dedans. Ce que je disais était pas très compréhensible, mais ça racontait que pour moi, un prof, ça restait un prof. Pas de quoi argumenter réellement face à Zoey, donc ma tasse en guise d’interlocutrice était suffisant
« Il t’a payé pour sa défense ? Est-ce qu’il t’a fait signé un contrat magique ? »
Je roulais des yeux, et je commençais à m’emporter pour… aucune raison. Ou du moins, si. Elle disait la vérité et elle me la mettait sous le museau en me mettant la tête dedans et ça ne me plaisait pas du tout. Et aussi parce que le problème, je le savais, c’était moi. J’avais peur du changement et de l’engagement. Et Ayden représentait les deux actuellement.
« T’es amoureuse de Léandre ? »
Je me penchais en plissant des yeux. Ca devenait sérieux. Et j’étais bien contente qu’elle devienne le sujet principal de cette discussion. Et puis… rah. J’étais à cours d’argument. Je me mélangeais les pinceaux, je passais pour une gourde. Mes joues toujours aussi rouge, je posais ma tasse sur la table basse, un peu fort.
« J’espère que tu sais ce que tu fais ! T’es amoureuse bien vite, mais si t’es heureuse, qui je suis pour empêcher ton bonheur ma chérie. »
J’avais les joues de plus en plus rouge. Parce que c’était la dernière. La dernière de mes amis et connaissances à ne pas rentrer dans le moule du conformisme. De la femme libre, sans attache et qui vivait pour elle. La preuve en était avec cette histoire de pleine lune, elle avait fait des concessions. Des compromis. Et j’allais certainement un jour être aussi le sujet d’un de ces compromis avec Léandre. Oh c’était presque rien, une soirée entre copine annulée pour aller avec Léandre… Ou un petit week-end entre fille pour rejoindre Léandre. Au fond c’était pas grand-chose mais… J’allais disparaître de sa vie, peu à peu. Comme toutes les autres. Finalement, c’était moi le problème.
Mes yeux se remplirent un peu de larme et je ramenais mes jambes sur le canapé, et ma tasse au niveau de mon visage. Les hormones étaient en chute libre dans mon corps après la Pleine Lune comme à chaque fois, et j’étais plus fragile que la normal. Et fatiguée.
« La vraie raison, c’est que je ne le mérite pas. Les louveteaux, le dîner qui s’est mal passé. C’est des conneries, ça s’est très bien passé. C’est ma faute. J… j’ai peur. Il a l’air d’être un gars bien, et il ne mérite pas quelqu’un qui lui mentira toute sa vie parce qu’elle doit protéger sa famille et son secret. Il ne mérite pas quelqu’un qui passera la plupart de ses nuits à sauver des vies, qui ne pourra pas construire un foyer. Qui ne rentrera pas dans le moule de la société. »
Au mot société, j’avais serré si fort ma tasse qu’elle avait explosé dans mes mains. Le visage embrumé de larme, je sortais ma baguette d’une main tremblante :
« Je… désolé… je vais tout ré..réparer... Tu… tu me confies des trucs sur ta vie et… regarde moi, je me mets à pleurer pour une idylle à deux balles.. Tu.. Zoe.. Reparo. »
Je n’étais pas assez concentré pour que le sort fonctionne, et je fondis en larme.
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Âge : 38
Sang : Sang mêlé
Particularités : Lycan niveau 2
Profession : Bras droit à l'Ensorceleur
Côté Cœur : Hamilton' wifey to be
Multis : Matthew & Naïri
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Amateur (50%)
Maturité Magique (MM):
(37/100)
Education Magique (EM):
(60/100)
Potentiel Magique (PM):
(60/100)
Rigueur Magique (RM):
(50/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
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J’éclate de rire alors que je lui envoie une pichenette sur la cuisse. Je trouve ça tout de même culotté de la part de la femme qui passe son temps à me dire ce que je dois faire ou non. L’autre juste retour des choses arrive quand elle aborde le sujet d’Ayden et que je ne vais pas dans son sens.
« Ayden est mon ami, Ellie, évidemment que je prends sa défense. Et te connaissant tu n’as pas dû être la plus délicate non plus dans ton approche. Ce qui fait ton charme ! »
Que je me dépêche de rajouter avant de me prendre un coup. Je me doute qu’elle a dû y aller avec ses gros sabots et, connaissant le brun, ça n’a pas dû lui déplaire. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai voulu leur faire ce coup foireux, il y a un potentiel énorme inexploité entre les deux. C’est d’ailleurs ce qui peut clocher avec Ellie. Un crétin sans cervelle aurait merdé sur autre chose et elle s’en serait foutu. Là, elle a besoin de se confier…
« Ce n’était pas clair l’autre jour ? Oui, je l’aime. Et comme je te l’ai déjà dit, ce n’est pas rapide, on se voit quasiment tous les jours depuis plus de dix ans, Ellie. Quand t’étais avec tes médicomages à l’autre bout de la Terre, c’est lui qui était présent pour les coups durs. Ce n’est pas un mec rencontré au coin de la rue. C’est… mon âme sœur. »
Je roule moi-même des yeux face à cette expression mais elle est si juste, à vrai dire, maintenant que ce lien est établi entre nous, que je ne vois pas comment décrire ça autrement. Après avoir avalé un autre fruit, j’ajoute dans un clin d’œil :
« Ne sois pas étonnée si je t’annonce mes noces avant 2025 maintenant que je suis lancée ! »
Je perds mon sourire devant la couleur que prend son visage et hoquète à la naissance des larmes. Merde ! Je me lève rapidement et viens m’asseoir à ses côtés, caresse doucement son dos d’une main, pose l’autre sur son genou.
« Shhhh shhhh ! Ce n’est qu’une tasse, laisse tomber. »
J’attrape ma baguette et d’un mouvement je nettoie le café dont elle s’est couverte. D’un nouveau coup, je répare la tasse mais la lui retire des mains pour la poser sur la table de salon. Enfin, je prends mon amie dans mes bras et la berce doucement.
« Ellie. On s’en fout du moule de la société. »
Quelle ironie de la part d’une femme qui se fait justement un sang d’encre à cause de ce que cette putain de société nous dicte.
« Les moules c’est bon pour les productions en série. Tu es bien trop exceptionnelle pour ça ! On l’emmerde cette société autant qu’elle nous emmerde, nous, les hybrides ! »
Je ne m’attendais pas à ce qu’un simple rendez-vous arrangé la mette dans un état pareil ! J’étais à mille lieues de penser que ça l’affecterait autant et je me sens bien nulle comme amie.
« Ne te mets pas tant de pression, ma puce. Boire un verre, manger un morceau, ça ne t’engage à rien. Un autre rendez-vous non plus. Et si vraiment tu ne le sens pas, si tu ne te sens pas prête… eh bien ne le fais pas. Se forcer ne mène à rien de bon. »
Ses craintes de ce que Ayden mérite ou non, de ce que ça impliquerait dans sa vie de faire partie de la sienne… tellement de suppositions dans sa voix qui me ramènent à une conversation que j’ai eue il y a quelques semaines avec mon écossai, à ce que ça signifiait de me mettre en couple avec lui…
« Mais ne décide pas tout de suite ce qu’il mérite ou non. C’est un grand garçon, tu sais, il peut faire ses propres choix, non ? Au pire, un bon coup d’oubliette et on n’en parle plus… »
Je préfère conclure sur une blague nulle dans l’espoir de lui faire retrouver un peu le sourire.
« Je ne pense pas que ce soit une idylle à deux balles qui te mette dans cet état. Peu importe ce qui se passe dans ta tête… Si ça va trop vite, lève le pied. »
Cause you can be hurt by love or healed by the same.
Timing is everything.
INFOS
FICHE DE PERSO
Je m’enfermais sur moi même et j’encaissais lourdement la réflexion sur le fait que j’avais été absente pour une période trop importante de sa vie ? Je la regardais ramasser mes dégâts sans rien dire et en essuyant discrètement mes larmes. J’étais nulle au possible. Quand elle m’annonça des noces, même si c’était en plaisantant, une boule à mon estomac commença à grandir. Noces, enfants. Tout allait aller si vite et j’allais progressivement disparaître de sa vie, me laissant… seule, comme une louve solitaire. Ces paroles me réchauffèrent quand même le coeur et me donnèrent l’espoir que tout n’était peut être pas perdu. Dans ses bras, je gardais un long silence et finalement… je déclarais comme une gamine :
« Tu m’abandonneras jamais ? »
Parce que c’était le spectre qui planait sur moi à longueur de temps. J’avais si peur de la solitude depuis que j’avais été capturé aux USA par Jack. J’en tremblais d’ailleurs légèrement. Non, il était encore bien trop tôt pour lui en parler. Et déjà, je culpabilisais : est ce que je n’étais pas un monstre de la conseiller sur ce qu’elle avait vécu sans lui avoir confié quoi que ce soit.
« Tu as raison, rien ne presse. » dis-je timidement.
Je restais là, contre elle sans rien dire et toujours en silence. Après les larmes venait toujours une très grande fatigue et… une certaine paix. J’étais rassurée par les paroles de ma meilleure amie et je m’étirais un peu pour m’allonger et rester lover contre elle. Comme un chat, qui était mon patronus à la plus grande surprise de tous.
« C’est si compliqué. Tout le monde me regarde bizarrement quand je dis que je suis pas en couple. Je… je me mets beaucoup de pression avec ça mais en même temps, j’ai tellement à faire et… je dis que c’est de sa faute, qu’il est aller trop vite. Mais c’est la mienne Zoey. J’ai la trouille de m’engager, parce que j’ai peur de tout perdre quand la personne sera là. »
C’était une pure idiotie. Mais c’était ça qui me mettait dans tous mes états. Quand on avait frôlé la mort comme moi autrefois, on avait plus peur de tout perdre d’un coup à nouveau, paradoxalement. C’était ça qui m’avait trotté pendant toute ma captivité et qui m’empêchait un jour d’avancer. Je restais là, sans rien dire pendant un moment puis…
« En tout cas, je suis très heureuse pour toi. J’espère que Léandre se rend compte de la chance qu’il aura de t’avoir. »
« Tu m’abandonneras jamais ? »
Parce que c’était le spectre qui planait sur moi à longueur de temps. J’avais si peur de la solitude depuis que j’avais été capturé aux USA par Jack. J’en tremblais d’ailleurs légèrement. Non, il était encore bien trop tôt pour lui en parler. Et déjà, je culpabilisais : est ce que je n’étais pas un monstre de la conseiller sur ce qu’elle avait vécu sans lui avoir confié quoi que ce soit.
« Tu as raison, rien ne presse. » dis-je timidement.
Je restais là, contre elle sans rien dire et toujours en silence. Après les larmes venait toujours une très grande fatigue et… une certaine paix. J’étais rassurée par les paroles de ma meilleure amie et je m’étirais un peu pour m’allonger et rester lover contre elle. Comme un chat, qui était mon patronus à la plus grande surprise de tous.
« C’est si compliqué. Tout le monde me regarde bizarrement quand je dis que je suis pas en couple. Je… je me mets beaucoup de pression avec ça mais en même temps, j’ai tellement à faire et… je dis que c’est de sa faute, qu’il est aller trop vite. Mais c’est la mienne Zoey. J’ai la trouille de m’engager, parce que j’ai peur de tout perdre quand la personne sera là. »
C’était une pure idiotie. Mais c’était ça qui me mettait dans tous mes états. Quand on avait frôlé la mort comme moi autrefois, on avait plus peur de tout perdre d’un coup à nouveau, paradoxalement. C’était ça qui m’avait trotté pendant toute ma captivité et qui m’empêchait un jour d’avancer. Je restais là, sans rien dire pendant un moment puis…
« En tout cas, je suis très heureuse pour toi. J’espère que Léandre se rend compte de la chance qu’il aura de t’avoir. »
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« Jamais ! Tu es ma meute, tu te souviens ? »
Déjà au Domaine, à l’époque, j’avais senti ce lien particulier entre nous deux. Je n’avais pas eu de réels atomes crochus avec les autres membres de la famille, si on oublie Glenn évidemment. Elaine, comme Ruben ou Hakura… Ils s’étaient montrés amicaux, présents, mais je n’avais pas eu la même facilité avec eux qu’avec Ellie. Rapidement j’avais gravité autour d’elle quand son ainé n’était pas dans les parages, même lorsqu’on se chamaillait toutes les deux et qu’elle en arrivait à m’agacer. Etant fille unique, j’ai supposé que c’était ça avoir une sœur. Alors non, je ne l’abandonnerais jamais.
Je resserre mon étreinte lorsque je sens son corps trembler avant de la laisser s’installer plus confortablement. De mon côté je me cale au fond du canapé pour être plus à l’aise et stable. Avant de l’écouter confier ses craintes. Je grimace une nouvelle fois.
« Quand tu n’es pas en couple, ça dérange. Quand tu es en couple mais sans enfant, ça dérange. Si tu es maman mais que tu ne travailles pas, ça dérange. Et au contraire, si tu travailles beaucoup mais que t’es maman, ça dérange. Etc. Franchement… On sera jugée, peu importe ce qu’on décidera. A nous de nous en foutre. »
C’est plus facile à dire qu’à faire, je le sais. A peine ma relation amoureuse entamée que je me focalise sur la possibilité de faire un enfant. Parce que, justement, c’est ce qui est attendu. Je vois donc très bien ce qu’elle veut dire même si la partie sur le célibat ne m’a jamais affectée. J’ai longtemps rejeté cette idée, me pensant trop cassée pour partager ma vie. Jusqu’à ce que je réalise que c’était déjà le cas, au fond…
« Ellie, tu es médicomage, tu dédies ta vie aux autres ! Si ça ne suffit pas à certaines personnes, tu les emmerde ! Et la trouille de l’engagement, je connais. »
Fuir une meute et famille d’adoption après près de trois ans par peur de m’enfermer dans une situation qui ne me correspond pas et donc de renoncer à qui je suis, oui, je suis passée par-là, je peux clairement comprendre ce qu’elle ressent.
« Vas-y en douceur, déjà. Un pas après l’autre. Et si vraiment quelque chose ne va pas, arrête tout. Personne ne t’oblige à quoi que ce soit. Et, je te conseillerais même d’en parler avec lui, si tu t’en sens capable. Il sait écouter. »
Je lui embrasse le front bien que je me doute que ce dernier conseil sera moins bien reçu. C’est peut-être trop direct d’en parler avec la personne qui met le doigt là où ça fait mal… Mais connaissant les deux protagonistes, je me dis que ce serait la meilleure solution. Je ris légèrement jaune quand elle repasse sur mon couple.
« Je ne suis pas tant que ça un cadeau, hein… Je ne lui ai toujours pas expliqué pour hier. Je ne sais même pas par quoi commencer. Ni jusqu’où aller… J’ai envie de vous raconter, à tous les deux. Mais, je ne sais pas… J’ai l’impression qu’en parler ça me ramènerait là-bas. Et pour l’instant je suis bien ici. »
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FICHE DE PERSO
Je me rasseyais et reprenais peu à peu mes esprits. Je me sentais de plus en plus gourde, de lui parler de mes petits problèmes alors qu’elle en avait un plus gros. Prenant mon thé, je m’écartais un peu d’elle, toujours honteuse d’avoir montré ma vulnérabilité, même si c’était Zoey. Je l’écoutais me parler avec sagesse et je hochais la tête avant de finalement dire la phrase qui m’écorchait toujours les fesses :
« Tu as raison. »
J’aimais pas dire ça, car ça signifiait qu’au fond, j’avais tort et que je faisais n’importe quoi depuis le début. Pensive, je l’écoutais enfin se confier et je gardais un silence pour dire :
« Et moi qui t’emmerde avec des problèmes d’adolescentes… J’suis une piêtre amie. »
Je pris ma tasse et lui tirais un léger regard désolé avant de boire quelques gorgées de thé avant de la poser pour reprendre avec courage mon rôle de meilleure amie du mieux que je pouvais.
« Tu n’es pas obligé de dire quoi que ce soit. Quand une personne commence à parler, des zones se débloquent dans le cerveau et il revit la scène avec… un réalisme assez dangereux. Ca sera une rude épreuve, mais elle est nécessaire pour avancer Zoey. »
Je repoussais le moment, mais je glissais quand même qu’il faudrait un jour en parler. Observant mon thé fumé, encore vaseuse d’avoir pleurer comme une gamine et honteuse de lui avoir fait ma petite comédie alors qu’elle souffrait bien plus que moi, je cherchais les mots juste.
« Et si ça ne t’était pas arrivé, notre relation n’aurait jamais été aussi forte et tu ne serais pas celle que tu es aujourd’hui. C’est un lourd sacrifice pour au final donner la femme la plus forte que j’ai jamais connue. »
Et c’était lourd de sens, car il y avait aussi ma mère que je considérais comme très forte, mais… Là avec ce qu’elle avait vécue, à mon sens Zoey était bien plus courageuse. Tournant ma tête vers elle, je posais ma main sur sa jambe et je poursuivais :
« Il va falloir avancer, et vivre avec. Mais le fait que ca ne soit plus un secret va déjà t’éviter que ça pourrisse à l’intérieur et tu te sentiras mieux. J’espère que Léandre ne va pas se montrer distant, en général les hommes ont du mal avec ça, mais il a pas l’air d’être ce type de mec. De toute façon, s’il te repousse pour ça, je le mange. »
Je relevais mes yeux vers elle, le regard pétillant de malice pour la taquiner.
« Et vu comment il brille, je suis sur qu’il a bon goût. »
« Tu as raison. »
J’aimais pas dire ça, car ça signifiait qu’au fond, j’avais tort et que je faisais n’importe quoi depuis le début. Pensive, je l’écoutais enfin se confier et je gardais un silence pour dire :
« Et moi qui t’emmerde avec des problèmes d’adolescentes… J’suis une piêtre amie. »
Je pris ma tasse et lui tirais un léger regard désolé avant de boire quelques gorgées de thé avant de la poser pour reprendre avec courage mon rôle de meilleure amie du mieux que je pouvais.
« Tu n’es pas obligé de dire quoi que ce soit. Quand une personne commence à parler, des zones se débloquent dans le cerveau et il revit la scène avec… un réalisme assez dangereux. Ca sera une rude épreuve, mais elle est nécessaire pour avancer Zoey. »
Je repoussais le moment, mais je glissais quand même qu’il faudrait un jour en parler. Observant mon thé fumé, encore vaseuse d’avoir pleurer comme une gamine et honteuse de lui avoir fait ma petite comédie alors qu’elle souffrait bien plus que moi, je cherchais les mots juste.
« Et si ça ne t’était pas arrivé, notre relation n’aurait jamais été aussi forte et tu ne serais pas celle que tu es aujourd’hui. C’est un lourd sacrifice pour au final donner la femme la plus forte que j’ai jamais connue. »
Et c’était lourd de sens, car il y avait aussi ma mère que je considérais comme très forte, mais… Là avec ce qu’elle avait vécue, à mon sens Zoey était bien plus courageuse. Tournant ma tête vers elle, je posais ma main sur sa jambe et je poursuivais :
« Il va falloir avancer, et vivre avec. Mais le fait que ca ne soit plus un secret va déjà t’éviter que ça pourrisse à l’intérieur et tu te sentiras mieux. J’espère que Léandre ne va pas se montrer distant, en général les hommes ont du mal avec ça, mais il a pas l’air d’être ce type de mec. De toute façon, s’il te repousse pour ça, je le mange. »
Je relevais mes yeux vers elle, le regard pétillant de malice pour la taquiner.
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