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Les Rouilles Encagées
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Expertise : Sectumsempra !
Sortilège de Niv.7
B1єnv3иuз ɐu Лдrch3 ѧu∝ trѳl|ꙃ
Conseil International Sorcier
Vous êtes Employé du CIS
INFOS
Messages : 184
Faceclaim : Levi Stocke.
Âge : 38
Sang : Sang-pur américain.
Profession : Chasseur de créatures, Agent du CIS depuis 2023.
Côté Cœur : Célibatârd.
Multis : Nott, James, Brynn, Morana, Maddox.
FICHE DE PERSO
“Le chasseur rencontre le gibier là où ils n’ont pas pris rendez-vous.”
L
ES
ROUILLESENCAGEES
ROUILLESENCAGEES
@Jack Deschain & @Vicky G. Graham | 10.11.23
C’était la quatrième fois de sa vie qu’il recevait un courrier de la belle administration - c’était comme ça qu’il appelait tous les gouvernements car ils se valaient tous dans le fond.
La première fois il était marmot, et son père l’avait brûlé dans les braises d’un de leur campement. Les Deschain sont pas des chiens du Ministère. Ils vont pas à l’école pour s’abreuver de ce disent les guignols d’en haut. Des conneries, j’en dis assez comme ça, avait balancé John Deschain, l’air sévère. Jack n’avait jamais su si son père avait été ou pas à l’école, à Ilvermony ou ailleurs. Il n’avait jamais posé la question, et maintenant que le vieux reposait six pieds sous terre, ça aurait été bien compliqué de la lui poser.
Et maintenant quoi ? Ce n’était plus l’heure d’aller à l’école pour lui.
Jack pencha la tête, l’ouvrant lentement dans un petit coin d’une taverne sombre du Marché aux Trolls. Même si quelques regards curieux se posaient sur sa lettre toute neuve et toute blanche, il ne doutait pas que rien n’en ressortirait, tout du moins pas jusqu’à la surface. Il n’y aurait de toute façon pas grand chose à dire, car le papier soigneusement plié était presque vierge, sauf une petite phrase :
Les yeux sombres de Jack restèrent quelques longues minutes sur les lettres tracées sur la lettre. Dans sa caboche, ça n’arrivait pas à comprendre pourquoi il se retrouvait à devoir se présenter ou pas devant le CIS. Est-ce qu’il avait tué une mauvaise personne ? Non, si ç’avait été ça, ça aurait été une toute autre forme de convocation. Qu’est-ce qui avait changé...
Jack se gratta le menton d’un air suspect, avant de mettre le feu au document qui s’envola comme autant de petits flocons de poussière de plus sur le sol crasseux de l’auberge.
Une convocation...
Est-ce qu’il était un genre de chien pour se faire siffler ?
Il était entré comme s’il avait toujours connu l’établissement. C’était un peu le super pouvoir de Jack, ou un charme très américain. Certains y verraient de l’arrogance, lui n’y trouvait que la nonchalance de ses ancêtres. Il foula le parquet, jetant un regard curieux aux différents tissus.
Après avoir retourné tout son dressing, il s’était rendu à l’évidence : ses chemises blanches étaient toutes tâchées de sang ou trouées ou mâchées, et il n’avait rien que des jeans noirs pour accompagner. Autant dire que ça n’allait pas dans le sens de cette convocation, et il préférait plutôt faire bonne impression. Il avait déjà donné en terme de prison, et ne comptait pas y retourner de sitôt. La seule chose devant laquelle il voulait encore bien rendre des comptes, c’était celui des anges et de sa petite Mercy qui malgré l’odeur de gras sur les mains le trouvait beau.
« Est-ce que je peux vous aider ? »
« Un complet noir sur mesure », commenta Jack au tac-au-tac, alors qu’il se tournait vers le jeune homme qui s’adressait à lui sur le ton le plus formel et le plus chic qui soit. Tout ce qui l’énervait, en soit. Un sourire poli sur les lèvres, l’américain fut cependant surpris de voir derrière la caisse un visage tout à fait familier, visage qui lui tira d’ailleurs aussitôt un sourire amusé.
Vicky Graham.
Ça alors, s’il avait su qu’il retrouvait cette petite emmêlée ici...
Entre temps le jeune homme avait bien essayé de commencer à faire son travail, mais Jack n’avait pas l’oreille très attentive à ce qui ne l’intéressait pas. Au lieu de ça, il tendit la main, assez grossier le personnage, et pointa Vicky de l’index.
« Est-ce que je peux me faire servir par elle ? »
Son regard glissa sur le garçon.
« ‘rien contre vous, mais on s’est déjà rencontré, alors je préférerais que ça soit elle. »
Ça serait plus drôle, et au moins elle n’avait pas ce petit air qu’il détestait tant.
La première fois il était marmot, et son père l’avait brûlé dans les braises d’un de leur campement. Les Deschain sont pas des chiens du Ministère. Ils vont pas à l’école pour s’abreuver de ce disent les guignols d’en haut. Des conneries, j’en dis assez comme ça, avait balancé John Deschain, l’air sévère. Jack n’avait jamais su si son père avait été ou pas à l’école, à Ilvermony ou ailleurs. Il n’avait jamais posé la question, et maintenant que le vieux reposait six pieds sous terre, ça aurait été bien compliqué de la lui poser.
Et maintenant quoi ? Ce n’était plus l’heure d’aller à l’école pour lui.
Jack pencha la tête, l’ouvrant lentement dans un petit coin d’une taverne sombre du Marché aux Trolls. Même si quelques regards curieux se posaient sur sa lettre toute neuve et toute blanche, il ne doutait pas que rien n’en ressortirait, tout du moins pas jusqu’à la surface. Il n’y aurait de toute façon pas grand chose à dire, car le papier soigneusement plié était presque vierge, sauf une petite phrase :
« Merci de vous présenter à l’antenne de la Confédération Internationale des Sorciers le 1er décembre 2023 à 10h30. Tenue correcte exigée. »
Les yeux sombres de Jack restèrent quelques longues minutes sur les lettres tracées sur la lettre. Dans sa caboche, ça n’arrivait pas à comprendre pourquoi il se retrouvait à devoir se présenter ou pas devant le CIS. Est-ce qu’il avait tué une mauvaise personne ? Non, si ç’avait été ça, ça aurait été une toute autre forme de convocation. Qu’est-ce qui avait changé...
Jack se gratta le menton d’un air suspect, avant de mettre le feu au document qui s’envola comme autant de petits flocons de poussière de plus sur le sol crasseux de l’auberge.
Une convocation...
Est-ce qu’il était un genre de chien pour se faire siffler ?
(...)
Il était entré comme s’il avait toujours connu l’établissement. C’était un peu le super pouvoir de Jack, ou un charme très américain. Certains y verraient de l’arrogance, lui n’y trouvait que la nonchalance de ses ancêtres. Il foula le parquet, jetant un regard curieux aux différents tissus.
Après avoir retourné tout son dressing, il s’était rendu à l’évidence : ses chemises blanches étaient toutes tâchées de sang ou trouées ou mâchées, et il n’avait rien que des jeans noirs pour accompagner. Autant dire que ça n’allait pas dans le sens de cette convocation, et il préférait plutôt faire bonne impression. Il avait déjà donné en terme de prison, et ne comptait pas y retourner de sitôt. La seule chose devant laquelle il voulait encore bien rendre des comptes, c’était celui des anges et de sa petite Mercy qui malgré l’odeur de gras sur les mains le trouvait beau.
« Est-ce que je peux vous aider ? »
« Un complet noir sur mesure », commenta Jack au tac-au-tac, alors qu’il se tournait vers le jeune homme qui s’adressait à lui sur le ton le plus formel et le plus chic qui soit. Tout ce qui l’énervait, en soit. Un sourire poli sur les lèvres, l’américain fut cependant surpris de voir derrière la caisse un visage tout à fait familier, visage qui lui tira d’ailleurs aussitôt un sourire amusé.
Vicky Graham.
Ça alors, s’il avait su qu’il retrouvait cette petite emmêlée ici...
Entre temps le jeune homme avait bien essayé de commencer à faire son travail, mais Jack n’avait pas l’oreille très attentive à ce qui ne l’intéressait pas. Au lieu de ça, il tendit la main, assez grossier le personnage, et pointa Vicky de l’index.
« Est-ce que je peux me faire servir par elle ? »
Son regard glissa sur le garçon.
« ‘rien contre vous, mais on s’est déjà rencontré, alors je préférerais que ça soit elle. »
Ça serait plus drôle, et au moins elle n’avait pas ce petit air qu’il détestait tant.
MADE BY @ICE AND FIRE.
INFOS
Messages : 93
Faceclaim : Emilia Clarke
Âge : 33
Profession : Réceptionniste boutiquière
Multis : Selma Camaël Aram
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Novice (30%)
Maturité Magique (MM):
(32/100)
Education Magique (EM):
(40/100)
Potentiel Magique (PM):
(20/100)
Rigueur Magique (RM):
(30/100)
Expérience Magique (XM):
(30/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/100)
Inventaire:
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Inventaire:
Penchée sur ses boutons sauteurs, Vicky n’en menait pas large. Les petites piécettes étaient particulièrement sensibles à l’autorité des personnes qu’elles avaient en face d’elles ; et en tant que sorcière éternellement inadaptée à tout systèmes d’attache, la couturière en manquait cruellement. Il suffisait qu’elle se saisisse d’un bouton pour que les autres en profitent pour découdre leurs fils ; et quand elle attrapait son aiguille, ils lui sautaient au visage pour lui faire lâcher prise de surprise. Avec son corps inversé, l’apprentie habilleuse butait sur ses propres pieds pour tenter de la récupérer, et les clips cliquetaient avec vigueur en roulant au sol pour lui échapper, dans un son qui rappelait presque des petits rires mesquins.
Michel, le mannequin de bois une écharde trop protecteur vis-à-vis de sa maitresse sautillait vers elle pour lui venir en aide. Mais avec ses jambes en forme de pieds de chaises, il ne faisait qu’éparpiller un peu plus la meute de boutons qui se moquaient de plus belle. Comme pour la dixième fois depuis l’ouverture du magasin, la Graham trébucha contre Michel et manqua de tomber de tout son long. La coutière malhabile se raccrocha de justesse sur le comptoir, son regard croisant à la volée deux yeux pas si inconnus que ça. @Jack Deschain, le héros de la boulangerie !
En se redressant avec un grand sourire, Vicky se rendit compte que le sorcier la montrait du doigt, la demandant explicitement à la place de son frère. Brent Graham lança à sa sœur l’un de ses regards qui se passait de mots. Pour ce jeune beau, toujours apprêté de manière la plus élégante, se revendiquant trop sensible pour être compris, et cachant toutes les rancœurs de ses échecs derrière un masque de mépris qu’il ne cherchait même pas à camoufler ; la vision de cette sœur qui étalait toujours si bruyamment son handicap était toujours désagréable.
- Si c’est ce que vous voulez… C’est à vos risques et périls, marmonna-t-il du bout des lèvres avec un petit geste coquet de la main qui désignait Vicky, avant de s’éloigner dans superbe tournoiement comme si cet affront lui était égal.
Rien n’aurait pu plus faire plaisir à Vicky que d’être libérée de sa punition et elle s’élança un peu trop vivement pour venir à la rencontre de son client et lui serrer la main de son mauvais bras, qui retomba donc dans le vide. C’était l’intention qui comptait…
- Cage… Jack !... Je suis mère vent… vraiment contente de roux veux roi… vous revoir ! Vous ce mauvais… me sauvez encore finois… une fois d’une bien désagréable tissu station… situation !
Il fallait dire que la dernière fois que Vicky avait été chargée de tenir seule la boutique, l’intérieur avait été entièrement ravagé par un combat entre le capitaine @Diego Oliviera et un mage noir qui semblait vouloir en découdre avec lui. La Graham avait beau avoir tenté d’expliquer à sa famille que pour une fois, elle n’était pas à l’origine de la catastrophe, on l’avait reléguée à des travaux de raccommodage qu’elle peinait à accomplir.
- J’ai truite encore… cru entendre que vous recherchiez un non quelle poire… complet noir, est-ce que je peux montre… me trompe ?
La requête paraissait étonnante vu le style vestimentaire du sorcier, mais peut-être était-il convié à une cérémonie ou… un enterrement…
- Est-ce rond quête… qu’on reste uniquement dur nu soir… sur du noir, commença-t-elle avant qu’un bouton revanchard ne lui saute dans l’œil par pure méchanceté. Vicky se contenta de s’esclaffer en tentant de l’attraper avec la mauvaise main, refusant de voir en face la manière dont elle se faisait martyriser par ses accessoires.
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Âge : 38
Sang : Sang-pur américain.
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@Jack Deschain & @Vicky G. Graham | 10.11.23
A vos risques et périls -- la phrase le fit doucement ricaner d’un air sincèrement amusé, alors qu’il glissait un oeil vers la petite blonde qu’il avait spécifiquement demandé, de la même façon qu’il demandait souvent la même demoiselle quand il se rendait à la Maison de Dame Camilla. D’ailleurs, maintenant qu’il y pensait, elle était un peu comme Vicky, dans son costume de petite blonde maladroite mais avec ce petit côté angélique.
L’idée passa chez Jack aussi rapidement que ses sourcils se levèrent alors qu’elle lui tendait un bras, pas celui auquel il pensait, mais il aurait dû le prévoir, puisque Madame était montée à l’envers, tout comme sa morale à lui. C’était peut-être pour ça qu’il n’en prit pas ombrage, jetant un petit regard à la jeune femme.
« Si je peux t’aider... Je te débarrasse de l’autre grandiose quand tu veux », et il glissait un petit regard sur le jeune homme dont il ignorait qu’il s’agissait de son frère, tout en laissant tout sous-entendre, le pire comme le plus léger derrière un sourire de loup. Sa conscience, généralement endormie, eut un sursaut : n’était-ce pas exagérer de faire disparaître un homme juste pour une personne qu’il avait croisé une malheureuse fois dans une boulangerie ? Mais à cela, Jack avait toujours la bonne réponse, à savoir que ce n’était pas très grave, c’était comme s’il avait traversé la route et qu’il s’était retrouvé fauché par un carrosse de sombrals. Une triste affaire comme il y en avait tant à Londres ces derniers mois.
« Un complet noir c’est ça oui », c’est qu’il devait être beau pour son entretien d’embauche. C’était rare qu’il fasse cet effort, mais sans les accréditations, il savait qu’il resterait cantonner à la chasse aux petits gibiers. Ce n’était pas difficile mais ça ne rapportait pas gros, et l’inflation n’avait pas touchée que les moldus quand on voyait les prix d’une chambre d’hôtel ou d’un boui-boui. Certes ce n’était pas le choix du Ministère que de se cantonner à quatre pauvres villages, mais même pour une population magique très restreinte, on commençait à être serré.
Jack allait répondre à la sorcière quand il aperçut un bouton sauter jusqu’à lui faire visiblement mal. Il eut un petit rire malgré lui, avant d’avancer la main vers celui-ci. Coriace, le bouton dût se dire qu’il était sur une belle lancée, mais une pichenette bien placée de la part de l’américain l’envoya tout droit dans le bustier d’une grosse dame qui était en plein achat pour le Bal de Yule qui se déroulerait quelques semaines plus tard.
Elle se retourna, prête à vilipender quiconque, mais au lieu de ça, en croisant le regard soudainement froid du chasseur, elle se retourna pour quémander un peu d’aide à un elfe de maison plus que maladroit.
« Est-ce que ça va ? Ca vise foutrement bien un bouton. » commenta finalement, et simplement, Jack, pour ramener l’attention de Vicky sur lui. Il avança sa main jusqu’à son visage, mais se retint au dernier moment de le toucher. Des doigts faits pour les viscères n’avaient pas le droit de faire ce genre de chose, encore moins à une pauvre fille martyrisée par des boutons. « Il faut savoir se faire respecter par son matériel. Tout est dans le timbre de la voix. On a jamais vu des dresseurs de lion parlaient autrement qu’en allemand à leurs fauves. »
Du moins c’était ce que disait John, son père, à l’époque où ils avaient encore des discussions. Maintenant qu’il était six pieds sous terre, il n’imaginait pas John discutaillait avec les pâquerettes, ni les ronger. Il avait toujours dit qu’il dormirait quand il serait mort, alors c’est comme ça qu’il se l’imaginait -- enfin dans une sorte de repos du guerrier, implacable et immuable.
« Je peux pas faire disparaître tous les boutons du monde, mais je suis certain que si vous les menacez, ils seront peut-être plus obéïssants. Du genre... Continue comme ça, et je me sers de toi pour le bustier de... »
Et du pouce, il montra furtivement la grosse dame qui n’en pouvait plus de ne pas entrer dans son bustier qui avait pourtant été commandé aux bonnes mensurations la semaine passée.
L’idée passa chez Jack aussi rapidement que ses sourcils se levèrent alors qu’elle lui tendait un bras, pas celui auquel il pensait, mais il aurait dû le prévoir, puisque Madame était montée à l’envers, tout comme sa morale à lui. C’était peut-être pour ça qu’il n’en prit pas ombrage, jetant un petit regard à la jeune femme.
« Si je peux t’aider... Je te débarrasse de l’autre grandiose quand tu veux », et il glissait un petit regard sur le jeune homme dont il ignorait qu’il s’agissait de son frère, tout en laissant tout sous-entendre, le pire comme le plus léger derrière un sourire de loup. Sa conscience, généralement endormie, eut un sursaut : n’était-ce pas exagérer de faire disparaître un homme juste pour une personne qu’il avait croisé une malheureuse fois dans une boulangerie ? Mais à cela, Jack avait toujours la bonne réponse, à savoir que ce n’était pas très grave, c’était comme s’il avait traversé la route et qu’il s’était retrouvé fauché par un carrosse de sombrals. Une triste affaire comme il y en avait tant à Londres ces derniers mois.
« Un complet noir c’est ça oui », c’est qu’il devait être beau pour son entretien d’embauche. C’était rare qu’il fasse cet effort, mais sans les accréditations, il savait qu’il resterait cantonner à la chasse aux petits gibiers. Ce n’était pas difficile mais ça ne rapportait pas gros, et l’inflation n’avait pas touchée que les moldus quand on voyait les prix d’une chambre d’hôtel ou d’un boui-boui. Certes ce n’était pas le choix du Ministère que de se cantonner à quatre pauvres villages, mais même pour une population magique très restreinte, on commençait à être serré.
Jack allait répondre à la sorcière quand il aperçut un bouton sauter jusqu’à lui faire visiblement mal. Il eut un petit rire malgré lui, avant d’avancer la main vers celui-ci. Coriace, le bouton dût se dire qu’il était sur une belle lancée, mais une pichenette bien placée de la part de l’américain l’envoya tout droit dans le bustier d’une grosse dame qui était en plein achat pour le Bal de Yule qui se déroulerait quelques semaines plus tard.
Elle se retourna, prête à vilipender quiconque, mais au lieu de ça, en croisant le regard soudainement froid du chasseur, elle se retourna pour quémander un peu d’aide à un elfe de maison plus que maladroit.
« Est-ce que ça va ? Ca vise foutrement bien un bouton. » commenta finalement, et simplement, Jack, pour ramener l’attention de Vicky sur lui. Il avança sa main jusqu’à son visage, mais se retint au dernier moment de le toucher. Des doigts faits pour les viscères n’avaient pas le droit de faire ce genre de chose, encore moins à une pauvre fille martyrisée par des boutons. « Il faut savoir se faire respecter par son matériel. Tout est dans le timbre de la voix. On a jamais vu des dresseurs de lion parlaient autrement qu’en allemand à leurs fauves. »
Du moins c’était ce que disait John, son père, à l’époque où ils avaient encore des discussions. Maintenant qu’il était six pieds sous terre, il n’imaginait pas John discutaillait avec les pâquerettes, ni les ronger. Il avait toujours dit qu’il dormirait quand il serait mort, alors c’est comme ça qu’il se l’imaginait -- enfin dans une sorte de repos du guerrier, implacable et immuable.
« Je peux pas faire disparaître tous les boutons du monde, mais je suis certain que si vous les menacez, ils seront peut-être plus obéïssants. Du genre... Continue comme ça, et je me sers de toi pour le bustier de... »
Et du pouce, il montra furtivement la grosse dame qui n’en pouvait plus de ne pas entrer dans son bustier qui avait pourtant été commandé aux bonnes mensurations la semaine passée.
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Témoins de l'Histoire:
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Jack jeta un regard peu avenant vers le modéliste qui s’éloignait, marmonnant quelques mots qui firent éclater de rire Vicky. C’était bien une blague non ? Puisque qu’elle avait été dite avec un sourire, certes carnassier, mais un sourire quand même !
- Oh non, frêne est mon Berthe… Brent est mon frère ! Même si je le loup vais… voulais, je ne pourrais ma geais… jamais m’en baie ça rat dé… débarrasser, répliqua-t-elle avec un haussement d’épaule qui se finit par se rabaisser un peu bizarrement.
La famille était sacrée, surtout quand son unité était nécessaire pour maintenir le bon fonctionnement d’une entreprise toujours plus rentable. La patronne Alberta Graham orchestrait sa petite armée d’une poigne de fer. Et aucun de ses petits ne devait s’aviser de trahir cette si parfaite organisation. Tous les Graham avaient un rôle à jouer à la perfection, et Vicky venait de dévier légèrement du sien en volant le client de son frère. Comme si cela ne suffisait pas, voilà qu’à présent elle évoquait même la difficulté de s’en débarrasser… Une première craquelure dans les fondations de la vieille bâtisse qui avait vu plusieurs générations de Graham évoluer.
Le sorcier lui détailla sa commande avant de faire dévier d’un geste précis la route d’un bouton qui voulait lui sauter au visage. Impressionnée, Vicky en aurait eu la mâchoire décrochée si son inversion latente ne la crispa au contraire. Il avait des réflexes vraiment hallucinants ! Jack tenta de lui donner des conseils qui firent tristement sourire la couturière alors qu’elle dodelinait lentement de la tête pour acquiescer. Mais son sourire s’étira de nouveau et elle cacha son hilarité derrière sa main à l’annonce de sa menace.
- Oh non, pas la rat bonne… baronne Daugherty, c’est l’une de nos cuillères militantes… meilleures clientes, s’esclaffa-t-elle en lui attrapant la manche pour l’éloigner de la nuée de boutons enragés. Sare hippie… Par ici je proue vie… vous prie !
Le duo passa plusieurs allées où les rouleaux de tissus s’entassaient dans un joyeux désordre, entre les soies miroitantes d’eau perdues, et les velours aux propriétés fortifiantes en passant par la dentelle brodée de larmes de phénix. Dans le fond du magasin, elle les fit longer un mur de petits casiers où les bobines de fil roulaient doucement en reproduisant un océan multicolore. C’était le cœur de la boutique qui battait paisiblement, dans un doux bourdonnement étouffé. Enfin, ils parvinrent dans une pièce brillement éclairée par d’illusoires fenêtre. De lourds rideaux vert forêt cachaient plusieurs cabines boisées tandis que les étagères étaient couvertes d’étoffes sombres et brillantes.
Plusieurs mannequins de bois en costumes trois pièces se tournèrent à leur arrivée, s’empressant de les rejoindre de leurs bonds disgracieux pour les accueillir. Ils se pressaient autour de Vicky comme de petits insectes devant une flamme. Ils en oubliaient presque leur mission première de se pavaner devant les clients pour les inciter à choisir leur modèle qu’ils défendaient âprement.
- Peu Jens… Je pense que je rot nez… n’aurai jamais le vingt beurre trois… timbre de voix nécessaire pour me raie fesse paire thé… faire respecter des plus mères taie rez… téméraires, reprit la sorcière en époussetant l’un des costumes, faisant ainsi danser de joie son mannequin. J’ai qu’aux bouts… beaucoup de mal à nœud masser…menacer, et je ne roux paix… pourrai jamais par rendre… apprendre l’allemand… Mais mes mots zip art… bizarres et vin hersées… inversés ont d’autres souquez quand-ce… conséquences inattendues… J’ai un lien tare qui plier… particulier avec les canes mains… mannequins qui me sonde équerre… considèrent comme dune laideur… l’une des leurs par exemple… Top hêtre… Peut-être mon côté Randall et Brigitte… bancal et rigide… En soufflant un bref sourire, la tisserande releva le nez vers son client pour lui désigner les différents ensembles qui défilaient devant lui. Est-ce que train landau… l’un d’entre eux paitre rouet… pourrait être à votre cave énonce… convenance ?
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@Jack Deschain & @Vicky G. Graham | 10.11.23
Jack eut un petit rire devant la naïveté de Vicky, et en même temps il savait bien que c’était lui l’anomalie. Lui le gars qui pensait dans la vie que si on voulait s’arracher à quelque chose, il suffisait simplement de lui mettre une balle dans le corps.
La vie est pas une prison, lui avait dit John un jour, mais John avait pourtant été son esclave toutes ses années. De cette vie de labeur. Jack guetta le drôle de mouvement de ce corps qui ne répondait qu’à on-ne-sait-qui avec un amusement qu’il n’arrivait pas à contenir. Au début, ça avait été un peu de moquerie, mais avec du recul, cela l’amusait sincèrement. Pas comme un petit clown personnel, mais dans ce qu’il y avait de touchant, peut-être, à la voir si optimiste et si joyeuse alors que la vie avait preuve d’un mauvais humour pour la pauvre jeune fille.
« Je te suis alors » souffla Jack, alors qu’elle l’attrapait par la manche.
Son regard tomba sur cette toute petite main qui le tirait et l’emmenait comme s’il avait été incapable de la suivre autrement. C’était amusant, et il se laissa même frapper par quelques boutons.
Son regard glissa sur les nombreuses étagères qui affichaient autant de tissu qu’il y en avait peut-être dans ce monde. Lui n’avait aucune idée pour ce qu’il ne s’était jamais vraiment intéressé à ce genre de chose. Il aurait bien été incapable de faire la différence entre un organza et une tuile, mais Vicky semblait étonnement à l’aise pour quelqu’un d’aussi maladroit.
Comme un vieux meuble, même son accoutrement lui donnait l’impression d’appartenir au magasin. Il la regardait plus qu’il ne s’intéressait à son costume, qui serait de toute façon d’un noir simple, d’un noir sans relief, d’un noir qui n’inspire qu’à être sans couleur, alors qu’elle était pleine de couleurs, pleine de reliefs, toute cabossée à force de se cogner. L’idée le fit rire pour lui-même, et son sourire s’accrocha un peu plus à ses lèvres pas faites pour ça quand les mannequins vinrent chercher leur maîtresse comme des cabots excités.
Il la fixait elle plus que les morceaux de bois animés, alors qu’elle époussetait la poussière.
Jack eut une petite moue pensive, avant de jeter un regard aux trois mannequins. Il désigna du doigt celui qui était le plus à droite, principalement car il était sans fioriture.
« Celui-là, je pense, si je peux l’essayer », et en attendant qu’elle ne déshabille le mannequin, il reprit d’une voix simple : « Je ne te trouve pas si bancale ou rigide... Il faut avoir une sacrée souplesse pour vivre, de manière générale, mais encore plus pour, mh, surpasser les épreuves on va dire. Et ça doit pas être simple de se faire comprendre tous les jours, pourtant tu persévères. C’est bien, ça. Tout le monde aurait pas c’courage. »
Ça ne devait pas être facile tous les jours, du peu qu’il en avait vu à la boulangerie, mais Jack refusait de parler de handicap ou d’ajouter une couche. Il n’aurait pas aimé qu’elle s’imagine qu’il ait de la pitié. Ce n’était pas son genre de toute façon. Jack retira calmement sa veste qu’il déposa sur un des mannequins qui n’avait rien sur le dos, lui jetant un regard d’un air de dire « c’est pour toi mon pote », si naturel et sans gêne, même pour un américain.
« Ma mère avait pas beaucoup d’autorité non plus. Souvent pour nous remonter les bretelles elle faisait appel à not’ père. Au moins c’était vite fait, et ça filait droit là dedans. »
Faut dire que John avait la main leste et pas le temps pour leurs conneries de gamin. Avec du recul, Jack trouvait ça nul, et son enfance avait été plutôt merdique. Il avait l’honnêteté de le dire, et il comprenait que tous ses frères et soeurs aient choisi des voies différentes. Il n’y avait que lui avait persévéré, peut-être parce qu’après Mercy, il n’avait plus rien vu d’intéressant dans la vie. Même aujourd’hui, il vivait au jour le jour parce qu’il n’y avait pas vraiment de futur. Juste un jour de plus à cocher sur l’agenda.
Du côté de Vicky, c’était sans doute plus resplendissant, malgré qu’avec un peu d’analyse, Jack la trouvait un peu seule. Brent n’avait pas l’air de vouloir protéger sa petite sœur de ses boutons, et toute la petite famille qu’il imaginait vivre là-dedans tournait comme si Vicky n’était qu’un épiphénomène. Assez petite pour qu’on l’ignore, assez grande pour qu’elle puisse œuvrer pour la boutique. L’amour familial permettait de supporter les étourderies. Restait qu’il n’avait vu personne lui venir en aide avec ses boutons, sauf la petite blonde, plus jolie et fine, qui avait bien jeter un regard désespéré à son aînée.
La vie est pas une prison, lui avait dit John un jour, mais John avait pourtant été son esclave toutes ses années. De cette vie de labeur. Jack guetta le drôle de mouvement de ce corps qui ne répondait qu’à on-ne-sait-qui avec un amusement qu’il n’arrivait pas à contenir. Au début, ça avait été un peu de moquerie, mais avec du recul, cela l’amusait sincèrement. Pas comme un petit clown personnel, mais dans ce qu’il y avait de touchant, peut-être, à la voir si optimiste et si joyeuse alors que la vie avait preuve d’un mauvais humour pour la pauvre jeune fille.
« Je te suis alors » souffla Jack, alors qu’elle l’attrapait par la manche.
Son regard tomba sur cette toute petite main qui le tirait et l’emmenait comme s’il avait été incapable de la suivre autrement. C’était amusant, et il se laissa même frapper par quelques boutons.
Son regard glissa sur les nombreuses étagères qui affichaient autant de tissu qu’il y en avait peut-être dans ce monde. Lui n’avait aucune idée pour ce qu’il ne s’était jamais vraiment intéressé à ce genre de chose. Il aurait bien été incapable de faire la différence entre un organza et une tuile, mais Vicky semblait étonnement à l’aise pour quelqu’un d’aussi maladroit.
Comme un vieux meuble, même son accoutrement lui donnait l’impression d’appartenir au magasin. Il la regardait plus qu’il ne s’intéressait à son costume, qui serait de toute façon d’un noir simple, d’un noir sans relief, d’un noir qui n’inspire qu’à être sans couleur, alors qu’elle était pleine de couleurs, pleine de reliefs, toute cabossée à force de se cogner. L’idée le fit rire pour lui-même, et son sourire s’accrocha un peu plus à ses lèvres pas faites pour ça quand les mannequins vinrent chercher leur maîtresse comme des cabots excités.
Il la fixait elle plus que les morceaux de bois animés, alors qu’elle époussetait la poussière.
Jack eut une petite moue pensive, avant de jeter un regard aux trois mannequins. Il désigna du doigt celui qui était le plus à droite, principalement car il était sans fioriture.
« Celui-là, je pense, si je peux l’essayer », et en attendant qu’elle ne déshabille le mannequin, il reprit d’une voix simple : « Je ne te trouve pas si bancale ou rigide... Il faut avoir une sacrée souplesse pour vivre, de manière générale, mais encore plus pour, mh, surpasser les épreuves on va dire. Et ça doit pas être simple de se faire comprendre tous les jours, pourtant tu persévères. C’est bien, ça. Tout le monde aurait pas c’courage. »
Ça ne devait pas être facile tous les jours, du peu qu’il en avait vu à la boulangerie, mais Jack refusait de parler de handicap ou d’ajouter une couche. Il n’aurait pas aimé qu’elle s’imagine qu’il ait de la pitié. Ce n’était pas son genre de toute façon. Jack retira calmement sa veste qu’il déposa sur un des mannequins qui n’avait rien sur le dos, lui jetant un regard d’un air de dire « c’est pour toi mon pote », si naturel et sans gêne, même pour un américain.
« Ma mère avait pas beaucoup d’autorité non plus. Souvent pour nous remonter les bretelles elle faisait appel à not’ père. Au moins c’était vite fait, et ça filait droit là dedans. »
Faut dire que John avait la main leste et pas le temps pour leurs conneries de gamin. Avec du recul, Jack trouvait ça nul, et son enfance avait été plutôt merdique. Il avait l’honnêteté de le dire, et il comprenait que tous ses frères et soeurs aient choisi des voies différentes. Il n’y avait que lui avait persévéré, peut-être parce qu’après Mercy, il n’avait plus rien vu d’intéressant dans la vie. Même aujourd’hui, il vivait au jour le jour parce qu’il n’y avait pas vraiment de futur. Juste un jour de plus à cocher sur l’agenda.
Du côté de Vicky, c’était sans doute plus resplendissant, malgré qu’avec un peu d’analyse, Jack la trouvait un peu seule. Brent n’avait pas l’air de vouloir protéger sa petite sœur de ses boutons, et toute la petite famille qu’il imaginait vivre là-dedans tournait comme si Vicky n’était qu’un épiphénomène. Assez petite pour qu’on l’ignore, assez grande pour qu’elle puisse œuvrer pour la boutique. L’amour familial permettait de supporter les étourderies. Restait qu’il n’avait vu personne lui venir en aide avec ses boutons, sauf la petite blonde, plus jolie et fine, qui avait bien jeter un regard désespéré à son aînée.
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Vicky avait jeté un regard inquiet en direction de son client devant le comportement assez peu professionnel de ses mannequins. Heureusement, ces derniers semblèrent l’amuser, ce qui la rassura. Il fallait dire que la couturière était la première responsable de leur attitude déplacée, car elle ne réprimandait aucuns débordements d’affection, à la différence de certains de ses frères et sœurs. Au contraire, elle semblait même les appeler de ses vœux, répondant à leur ferveur par de petits gestes attentionnés à leur égard, remontant ici un pli disgracieux, ajustant là un nœud papillon, ou encore en plaçant un mouchoir à pois colorés dans la poche du dernier.
Sa logique avait tendance à agacer Brent en particulier, qui s’entêtait à lui répéter qu’il ne s’agissait là que de vulgaires assemblages de sortilèges qui n’avaient ni attaches, ni émotions. Rien n’était plus faux selon Vicky, qui reconnaissait chez eux différents caractères et savait précisément comment n’en vexer aucun, tout en étant récompensée par leur engouement à se mettre pour elle au travail. Certes leurs gestes emprunts de gaucherie créaient plus de catastrophe qu’autre chose, mais qui était-elle pour les juger ?
Alors qu’elle venait justement de relever leurs points de ressemblance de manière assez dépréciative, Jack vint au contraire pointer du doigt sa propre force. La tisserande suspendit son geste alors qu’elle retirait la veste du mannequin sélectionné en fixant bêtement son client. Ses pommettes rougissantes se mirent à jurer affreusement avec son uniforme coloré alors que sa bouche s’ouvrait sans qu’aucun mot n’en sorte.
- Mais… Chimère… Merci, finit-elle par bégayer, les yeux si exorbités qu’elle avait du mal à combler sa pudeur qui lui imposait de détourner le regard. Quoi qu’elle fasse, le sorcier semblait toujours se trouver dans un coin de sa vision ! Creux joie… Je crois qu’on ne m’a ma geais… jamais fait un biseau… si beau compliment !
L’habilleuse laissa au sorcier le soin d’enfiler sa veste sans réagir, tentant du mieux qu’elle le pu de reprendre le contrôle de sa carnation habituellement plus pâlotte. Ce ne fut que quand il se fut tourné vers elle après lui avoir révélé quelques bribes d'information sur sa propre enfance que la sorcière sortit de sa torpeur. Elle s’avança vers lui, observant la manière dont le tissu tombait sur son corps, lissant lestement une manche avant de tirer légèrement sur un coin de col.
- Oui… masse ensemble… ça me semble parfait, murmura-t-elle avec un sourire de ravissement. Vous êtes mère vent… vraiment très treize ans palpe…présentable ainsi… Braie tôt… Très beau ! Enfin, napperon… non pas que vous le métier… ne l’étiez pas avant sien bure… bien-sûr, mais cette signe loupe… ligne simple vous va rare varie… à ravir ! Vous l’avez zoïle… avez l’œil !
Se détournant, elle trottina jusqu’au mur d’étagère devant lequel elle fureta à sa gauche qui était à droite avant de revenir sur sa propre droite qui était à gauche. Quelques secondes plus tard et elle était de retour; une chemise blanche immaculée sur un bras, un pantalon sombre à coupe droit sur l’autre.
- Il faut masse beau lumen… absolument ail essai…essayer le costume plomb quai…complet ! Ça hippie… Pas ici bien-sûr, je vous lance et traie… laisse entrer en cabine !
Avec un rire gêné, elle désignait la petite pièce tapissée de bois camouflée derrière un lourd de velours vert. Quand elle se fut assuré que ce dernier soit bien refermé derrière le sorcier, la Graham lui tourna ostentatoirement le dos en piétinant sur place pour patienter.
- Nez choux… Chez nous, c’est plutôt reine ma… ma mère qui fait figure roto titré… d’autorité, et pont mère… mon père qui la fuit tout autant nœud cou… que nous, continua-t-elle avec un ton calme qui montrait la distance qu’elle prenait vis-vis de la hiérarchie familiale. Après tout, à son sommet, Vicky ne plaçait nulle autre que son adorable, tendre, blonde et si parfaite petite sœur Felicia. Le grincement du rideau qui s’ouvrit la fit brusquement se retourner et la sorcière ne put qu’ouvrir de nouveau la bouche d’épatement.
- Je n’ai la mais pot… pas les mots… Vous êtes serpent distant… resplendissant… Et je ne dis sapa… pas ça pour louve redent… vous le vendre ! Je ne sais pas tant myrrhe… mentir. J’ai déjà massé malade…assez de mal somme cas…comme ça à parler dure paire… pour perdre de l’énergie à dire chèque elle cause…quelque chose que je ne ramperai ça… penserai pas !
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“Le chasseur rencontre le gibier là où ils n’ont pas pris rendez-vous.”
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@Jack Deschain & @Vicky G. Graham | 10.11.23
Un nouveau rire fila sur les lèvres du Chasseur alors qu’il la trouvait plus bégayante que d’ordinaire. Il venait de toucher quelque chose de sensible sans même le vouloir vraiment. Vicky Graham était définitivement une sorcière assez naïve, mais ça faisait aussi parti du charme qui se dégageait d’elle - ou tout du moins, de ce qu’en percevait à ce moment-là Jack. Il la couva d’un regard amusé alors qu’elle lui tendait la veste. Il aurait dû dire quelque chose comme « je ne comprends pas » ou encore « c’est triste », mais au lieu de ça, cela lui faisait étonnement plaisir d’être celui ayant fait le plus beau compliment. Il n’en faisait que rarement, mais ils étaient sincères.
Au lieu de rebondir et de sorte à lui laisser de quoi respirer, car ses joues allaient bientôt faire rougir les feuilles cramoisies de l’automne, Jack enfila en silence la veste, l’ajustant sur ses épaules. Il roula des épaules alors qu’il continuait sur sa lancée, parlant pour une rare fois de sa mère et de John, son père. Ce n’était pas dans ses habitudes, mais Vicky Graham ne pourrait jamais lui faire du mal, et ce même si elle le désirait de toute son âme. Jack avait le nez pour les âmes trop pures pour ce monde, et il semblait que Vicky l’était.
Il posa son regard sur elle alors qu’elle approchait, levant un peu le menton. Son regard s’alluma un instant, lui faisant penser que son air nonchalant avec elle n’était autre que le fruit d’une vie sexuelle en jachère depuis trop longtemps. L’idée le fit rire intérieurement, et il ne put retenir un sourire fier quand elle le complimentait. Ce n’était jamais qu’un charabia commerçant et culbutant, mais Jack appréciait l’exercice, et la suivit du regard comme elle repartait presque aussitôt en trottinant.
Est-ce que Vicky Graham était toujours pleine de cette énergie solaire ? Il plissa doucement les yeux, se demandant ce qu’elle était exactement. Un rayon de soleil, très probablement, et une âme charitable du peu qu’il l’avait côtoyé. Mais alors pourquoi son frère - le grandiose Brent - la rabrouait au magasin ? Pour une question de maladresse, de gaucherie ? Elle avait l’air pourtant de maîtriser son sujet.
En la voyant revenir avec la chemise et le pantalon, le Chasseur jeta un œil à la cabine, qui était un peu plus loin.
« Je peux faire ça ici aussi », commenta-t-il, même s’il se doutait que ce n’était pas négociable. L’idée de voir le visage de Vicky en le voyant en caleçon dans son magasin lui donnait pourtant envie. Est-ce qu’elle pouvait devenir encore plus rouge que ce qu’elle avait été juste avant ?
Au lieu de ça, il se fit docile et se rendit derrière le velours vert. Calmement Jack retira la veste qu’il accrocha à un porte-manteau présent, puis il se déshabilla entièrement, écoutant d’une oreille les confessions décousues de la couturière. Sa voix calme et posée lui donnait envie de l’écouter encore et encore, et ce même si elle butait sur presque chaque syllabe. C’était comme autant de virages et de détours qu’un road trip au milieu de la Californie.
« Et toi, tu te places où par rapport à ta mère ? » souffla Jack de derrière le rideau, terminant de boutonner le pantalon et d’y rentrer sa chemise. Il avait l’impression de retourner quelques mois auparavant à l’enterrement de son père - la chemise en moins, celle-ci avait été noire pour l’occasion. L’idée le fit grimacer mais il chassa la pensée et tira le rideau, se retrouvant nez à nez avec Vicky.
Il la fixa un instant, avant d’avoir un rire bruyant, posant sa main dans l’encadrement de la cabine, l’épaule adossée de l’autre côté. Cela lui donnait un petit air de grand félin alors que la pauvre Graham en perdait davantage encore le sens. Le sourire du Chasseur se fit plus large. Il ne s’était même pas regardé.
« Tu vas finir par me faire rougir », se moqua-t-il avec jeu, « je vais finir par croire que tu t’intéresses à moi ! »
Cette fois, le rire de Jack fut plus franc, ne s’attendant à rien en retour. Au lieu de ça, il jeta un regard l’ensemble, sortant de la cabine pour faire quelques pas. Le tissu épousait parfaitement ses épaules et sa taille. Rien ne le gênait dans ses mouvements, tout du moins rien outre mesure, et la chemise ceinturait parfaitement son torse. En se regardant dans la glace, il hocha la tête d’un air satisfait :
« Tu as l’œil aussi, c’est parfait. Il faudrait juste mes initiales ici » commenta-t-il en zyeutant la poche de sa veste.
Il y avait même une petite poche sur le côté droit pour sa baguette. Rien ne manquait, sauf peut-être un petit quelque chose d’un peu personnel.
« Si avec ça j’obtiens mon job, je vais devoir t’inviter au restau’ pour te remercier » souffla Jack, en glissant un oeil vers Vicky. C’est fou ce qu’il adorait la voir se tordre ou tenter de se contenir, en vain. Son visage était bien trop expressif pour que ça échappe au prédateur.
Au lieu de rebondir et de sorte à lui laisser de quoi respirer, car ses joues allaient bientôt faire rougir les feuilles cramoisies de l’automne, Jack enfila en silence la veste, l’ajustant sur ses épaules. Il roula des épaules alors qu’il continuait sur sa lancée, parlant pour une rare fois de sa mère et de John, son père. Ce n’était pas dans ses habitudes, mais Vicky Graham ne pourrait jamais lui faire du mal, et ce même si elle le désirait de toute son âme. Jack avait le nez pour les âmes trop pures pour ce monde, et il semblait que Vicky l’était.
Il posa son regard sur elle alors qu’elle approchait, levant un peu le menton. Son regard s’alluma un instant, lui faisant penser que son air nonchalant avec elle n’était autre que le fruit d’une vie sexuelle en jachère depuis trop longtemps. L’idée le fit rire intérieurement, et il ne put retenir un sourire fier quand elle le complimentait. Ce n’était jamais qu’un charabia commerçant et culbutant, mais Jack appréciait l’exercice, et la suivit du regard comme elle repartait presque aussitôt en trottinant.
Est-ce que Vicky Graham était toujours pleine de cette énergie solaire ? Il plissa doucement les yeux, se demandant ce qu’elle était exactement. Un rayon de soleil, très probablement, et une âme charitable du peu qu’il l’avait côtoyé. Mais alors pourquoi son frère - le grandiose Brent - la rabrouait au magasin ? Pour une question de maladresse, de gaucherie ? Elle avait l’air pourtant de maîtriser son sujet.
En la voyant revenir avec la chemise et le pantalon, le Chasseur jeta un œil à la cabine, qui était un peu plus loin.
« Je peux faire ça ici aussi », commenta-t-il, même s’il se doutait que ce n’était pas négociable. L’idée de voir le visage de Vicky en le voyant en caleçon dans son magasin lui donnait pourtant envie. Est-ce qu’elle pouvait devenir encore plus rouge que ce qu’elle avait été juste avant ?
Au lieu de ça, il se fit docile et se rendit derrière le velours vert. Calmement Jack retira la veste qu’il accrocha à un porte-manteau présent, puis il se déshabilla entièrement, écoutant d’une oreille les confessions décousues de la couturière. Sa voix calme et posée lui donnait envie de l’écouter encore et encore, et ce même si elle butait sur presque chaque syllabe. C’était comme autant de virages et de détours qu’un road trip au milieu de la Californie.
« Et toi, tu te places où par rapport à ta mère ? » souffla Jack de derrière le rideau, terminant de boutonner le pantalon et d’y rentrer sa chemise. Il avait l’impression de retourner quelques mois auparavant à l’enterrement de son père - la chemise en moins, celle-ci avait été noire pour l’occasion. L’idée le fit grimacer mais il chassa la pensée et tira le rideau, se retrouvant nez à nez avec Vicky.
Il la fixa un instant, avant d’avoir un rire bruyant, posant sa main dans l’encadrement de la cabine, l’épaule adossée de l’autre côté. Cela lui donnait un petit air de grand félin alors que la pauvre Graham en perdait davantage encore le sens. Le sourire du Chasseur se fit plus large. Il ne s’était même pas regardé.
« Tu vas finir par me faire rougir », se moqua-t-il avec jeu, « je vais finir par croire que tu t’intéresses à moi ! »
Cette fois, le rire de Jack fut plus franc, ne s’attendant à rien en retour. Au lieu de ça, il jeta un regard l’ensemble, sortant de la cabine pour faire quelques pas. Le tissu épousait parfaitement ses épaules et sa taille. Rien ne le gênait dans ses mouvements, tout du moins rien outre mesure, et la chemise ceinturait parfaitement son torse. En se regardant dans la glace, il hocha la tête d’un air satisfait :
« Tu as l’œil aussi, c’est parfait. Il faudrait juste mes initiales ici » commenta-t-il en zyeutant la poche de sa veste.
Il y avait même une petite poche sur le côté droit pour sa baguette. Rien ne manquait, sauf peut-être un petit quelque chose d’un peu personnel.
« Si avec ça j’obtiens mon job, je vais devoir t’inviter au restau’ pour te remercier » souffla Jack, en glissant un oeil vers Vicky. C’est fou ce qu’il adorait la voir se tordre ou tenter de se contenir, en vain. Son visage était bien trop expressif pour que ça échappe au prédateur.
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La question du sorcier sur sa propre place dans la hiérarchie familiale fit pouffer du nez l’hôtesse-couturière et elle se contenta de secouer sa tignasse aux tons indéfinis, ce qu’il ne pouvait évidemment voir puisqu’il avait finalement accepté de se rendre dans la cabine.
- S’il y a un lait que conque... quelconque point sur cette nappe laite... planète le plus zoo eau paix... opposé à ma mère, ça doit être lard pas... par-là que je dois me vautrer... trouver, se contenta de répliquer Vicky avec un sourire tranquille avant de faire face à son client.
Jack semblait complètement différent dans son costume, et les compliments de l’habilleuse, dont le choc était renforcé par ses balbutiements, se firent sans doute bien trop appuyés pour être professionnels. L’homme ne manqua pas de le lui faire remarquer d’ailleurs, faisant piquer un nouveau fard à la sorcière. Jack en revanche, ne semblait pas le moins du monde gêné et l’observait avec le même air qu’un Boutefeu devant un Veaudelune. Il riait comme si cette pièce, ainsi que le reste du monde lui appartenaient. Une confiance et une assurance dont Vicky aurait même douté de l’existence si elle n’en était témoin à l’instant. Il fallait absolument qu’elle se reprenne ! La Graham choisit de d’imiter le rire de son client, bien que ce dernier sonnât très étrangement dans sa propre bouche.
- Oh non, ne vous nez me pré... méprenez pas, j’ai cette chat fuse... fâcheuse tendance à vous très... trouver absolument femme mimique... magnifique n’importe quelle serpe nonne... personne dans un mette vent... vêtement qui lui va à va rire... ravir ; et ce Giles ça cuisse... qu’il s’agisse d’un prends guère... grand-père ou bien or quand... encore de ma cécité peur... petite sœur. Bon, c’est un veau mais... mauvais exemple, ça meurt... ma sœur est la plus belle très à cure... créature n’ayant jamais loup fée... foulé cette terre. Vous valez lu... l’avez vue en entrant ? Dent soute... Sans doute que oui, qui poux renait... ne pourrait la remarquer…
Trottinant jusqu’au miroir dans lequel il s’observait enfin, Vicky l’imita, époussetant le vêtement pourtant aussi brillant que s’il sortait tout juste de l’atelier ; tirant la manche qui tombait sur son bras de manière très seyante. Oui vraiment, il lui allait parfaitement !
- Oh oui lait y jeu... j’ai l’œil, acquiesça-t-elle avec un sourire sincèrement fier. C’est ton théier mais... mon métier après tout ! Je peux qu'au pu mais... m’occuper de vos lit y natales... initiales ici-même, mais je queue proie n'a... ne crois pas connaître votre thon tant nié... nom entier…
Jack se fendit d’une nouvelle proposition qui l’aurait fait chanceler, se prendre les pieds dans ses propres jambes, s’enrouler dans le tapis et dévaler les différents escaliers qui menaient jusqu'à la rue si ce n’était pour le geste anticipateur de Michel, son plus fidèle mannequin qui la retint de son torse en bois. Décontenancée, Vicky partit d’un nouveau rire bien trop résonnant pour convenir à une élégante modiste avant de tapoter sur l’épaule de Jack comme s’il venait de dire la plus hilarante des plaisanteries.
- Vous êtes mère vent... vraiment drôle ! J’ai une zoro pissions... proposition bien plus à votre à ta venge... avantage à fou vert... vous faire. Que viriez doux... diriez-vous si je vous forêt... offrais…
Elle se détourna gauchement de son corps inversé pour se pencher dangereusement au-dessus d’un présentoir en bois afin de sélectionner un carré de soie d’un profond bleu de Prusse qu’elle plia délicatement dans sa poche.
- …ce choix moire... mouchoir, qui se marie fard bêtement... parfaitement avec zoo vieux... vos yeux ! Citons... Disons que vous ne me le sans bourre serez... rembourserez qu’avec votre pierre paix mais... première paie si vous nos beauté... obtenez votre job ! Tarez poux... Après tout, je doux vois... vous dois bien cela, après la narre amie... manière cavalière avec cale elle... laquelle vous m’avez fée dodu... défendu l’autre jour !
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@Jack Deschain & @Vicky G. Graham | 10.11.23
Le rire imité de la Graham le fit encore plus rire que le sien. Il ne revenait pas qu’une petite créature comme Vicky ait pu vivre aussi longtemps. Il haussa finalement un sourcil, l’écoutant avec quelques petites difficultés dans la longue tirade qu’elle lui offrait en guise de... en guise de quoi d’ailleurs ? D’excuses ? De justifications ? Deschain eut un fin sourire, plus large encore, comme un loup face à une brebis qui aurait tenté de lui expliquer qu’elle n’avait absolument pas pris le chemin des bois pour le voir, mais bien parce qu’il était plus court que celui serpentant le long de la montagne. Voilà qui était intriguant et plaisant à la fois, mais amusant surtout.
« Je crois l’avoir aperçu oui, mais je vous trouve très jolie, tout aussi jolie en réalité, qu’elle. Peut-être même plus » lança-t-il, pensif, bien qu’il ne se rappelait pas exactement du visage de la jolie Felicia qui était restée à la caisse, perdue dans ses pensées, faisant office de figure de proue angélique pour toute la petite famille.
« Et je ne dis pas ça parce que vous portez un vêtement, je suis même certain que je serais plus... assuré de ce que je raconte si vous n’en portiez pas. Je le dis car je le pense, et que j’ai tendance à dire tout ce qui me passe par la tête » commenta-t-il, se rendant compte que cela le rendait presque simplet dis comme ça, mais n’était-ce pas la vérité ? Jack parlait assez peu, il n’avait pas le temps d’enfariner la vérité, de l’arranger ou de la tordre. Il était d’une franchise brute, qu’il mettrait très gentiment sur le compte de sa naissance : n’était-ce pas le fort de tous les texans que d’avoir une grande gueule après tout ?
« Mais ne m’écoutez pas, je suis... de bonne humeur aujourd’hui. »
Et nécessairement, quand on était un peu heureux, on finissait toujours par dire des saloperies ou des conneries plus grosses qu’un éruptif. Il s’attendrait au retour de flamme, à la gifle ou au juron, mais Vicky Graham n’était pas ce genre de personne, pas vrai ?
« Jack Deschain, mais je préfèrerais que l’on inscrive R.D. C’est un surnom qu’on me donne », il lui fit un clin d’oeil, préférant ne pas s’épancher sur le pourquoi de ce fameux nom. Il enchaîna simplement sur une invitation au restaurant, sentant qu’il faudrait au moins ça pour dévier son attention, et puisque, comme il l’avait dit, il était d’excellente humeur aujourd’hui.
Aussi il la fixa en retour, alors qu’elle tentait de se défiler de son invitation. Un ricanement passa sur ses lèvres, ne prenant pas mal la tentative déguisée. Après tout, n’avait-il tendit la main pour la rattraper ? Mais Michel, ce fichu mannequin de bois, avait été plus rapide que lui pour rattraper la modiste modeste avant qu’elle ne chavire.
Elle revint vers lui, non sans un rire hilare qui aurait pu être blessant si seulement il n’était pas aussi communicatif, et Jack la laissa approcher. Ses yeux guettèrent le visage doux de Vicky Graham de tout près, ne faisant absolument pas attention au mouchoir qu’il aurait préféré rouge, mais à vrai dire, il hocha la tête.
« J’aurai préféré un restaurant » commenta simplement Jack, alors qu’il gardait un sourire lupin sur les lèvres. Sa main glissa sur le mouchoir, effleurant les doigts de la petite Vicky alors qu’il zyeutait le bleu de prusse qui ornait joliment le costume. « C’est vrai qu’il est beau... », avoua-t-il, après un moment de réflexion, et seulement parce que cela lui venait en tête.
« C’était cavalier de ma part ? Je pensais que j’étais chevaleresque ! » reprit-il, alors qu’il haussait un sourcil, se remémorant sans mal les petits bourgeois agacés par les interminables bégaiements de la pauvre modiste. « Ce qui serait cavalier, ça serait de revenir avec ma première paie pour payer le mouchoir et un restaurant, non ? Ce n'est pas de ma faute, j'adore manger. »
Oui, il insistait, puisqu’on disait jamais deux sans trois après tout.
« Je crois l’avoir aperçu oui, mais je vous trouve très jolie, tout aussi jolie en réalité, qu’elle. Peut-être même plus » lança-t-il, pensif, bien qu’il ne se rappelait pas exactement du visage de la jolie Felicia qui était restée à la caisse, perdue dans ses pensées, faisant office de figure de proue angélique pour toute la petite famille.
« Et je ne dis pas ça parce que vous portez un vêtement, je suis même certain que je serais plus... assuré de ce que je raconte si vous n’en portiez pas. Je le dis car je le pense, et que j’ai tendance à dire tout ce qui me passe par la tête » commenta-t-il, se rendant compte que cela le rendait presque simplet dis comme ça, mais n’était-ce pas la vérité ? Jack parlait assez peu, il n’avait pas le temps d’enfariner la vérité, de l’arranger ou de la tordre. Il était d’une franchise brute, qu’il mettrait très gentiment sur le compte de sa naissance : n’était-ce pas le fort de tous les texans que d’avoir une grande gueule après tout ?
« Mais ne m’écoutez pas, je suis... de bonne humeur aujourd’hui. »
Et nécessairement, quand on était un peu heureux, on finissait toujours par dire des saloperies ou des conneries plus grosses qu’un éruptif. Il s’attendrait au retour de flamme, à la gifle ou au juron, mais Vicky Graham n’était pas ce genre de personne, pas vrai ?
« Jack Deschain, mais je préfèrerais que l’on inscrive R.D. C’est un surnom qu’on me donne », il lui fit un clin d’oeil, préférant ne pas s’épancher sur le pourquoi de ce fameux nom. Il enchaîna simplement sur une invitation au restaurant, sentant qu’il faudrait au moins ça pour dévier son attention, et puisque, comme il l’avait dit, il était d’excellente humeur aujourd’hui.
Aussi il la fixa en retour, alors qu’elle tentait de se défiler de son invitation. Un ricanement passa sur ses lèvres, ne prenant pas mal la tentative déguisée. Après tout, n’avait-il tendit la main pour la rattraper ? Mais Michel, ce fichu mannequin de bois, avait été plus rapide que lui pour rattraper la modiste modeste avant qu’elle ne chavire.
Elle revint vers lui, non sans un rire hilare qui aurait pu être blessant si seulement il n’était pas aussi communicatif, et Jack la laissa approcher. Ses yeux guettèrent le visage doux de Vicky Graham de tout près, ne faisant absolument pas attention au mouchoir qu’il aurait préféré rouge, mais à vrai dire, il hocha la tête.
« J’aurai préféré un restaurant » commenta simplement Jack, alors qu’il gardait un sourire lupin sur les lèvres. Sa main glissa sur le mouchoir, effleurant les doigts de la petite Vicky alors qu’il zyeutait le bleu de prusse qui ornait joliment le costume. « C’est vrai qu’il est beau... », avoua-t-il, après un moment de réflexion, et seulement parce que cela lui venait en tête.
« C’était cavalier de ma part ? Je pensais que j’étais chevaleresque ! » reprit-il, alors qu’il haussait un sourcil, se remémorant sans mal les petits bourgeois agacés par les interminables bégaiements de la pauvre modiste. « Ce qui serait cavalier, ça serait de revenir avec ma première paie pour payer le mouchoir et un restaurant, non ? Ce n'est pas de ma faute, j'adore manger. »
Oui, il insistait, puisqu’on disait jamais deux sans trois après tout.
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Education Magique (EM):
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Potentiel Magique (PM):
(20/100)
Rigueur Magique (RM):
(30/100)
Expérience Magique (XM):
(30/100)
Témoins de l'Histoire:
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Inventaire:
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Jack ne montrait pas un seul signe d’agacement face à la modiste dont les rires effrayaient jusqu’à ses pantins pantois et dont la langue semblait aussi pendue que décidée à détricoter chacun de ses mots. Généralement, après avoir passé plus d’un quart d’heure en sa compagnie, les clients se lassaient d’elle et de ses bottines inversées, fatigués de l’écouter babiller à tort et à l’envers. L’un de ses frères ou l’une de ses sœurs volait alors à leur rescousse, arguant qu’il valait mieux chercher une aiguille dans une bobine de soie plutôt qu’un sens à tout son charabia.
A l’inverse, le sorcier montrait un intérêt patient, l’écoutant balbutier, buter sur la moindre syllabe, rapiécer ses petits bouts de phrases pour tenter d’en former un patchwork de mots plus ou moins cohérents. Et même, il semblait la comprendre puisqu’il lui répondait, allant même jusqu’à rajouter un gallion pour relancer la machine. Éperdue de bonheur à l’idée d’aller enfin au bout d’une vente – au lieu de perdre tous ses clients et de voir toutes les primes lui passer le nez – Vicky se voyait déjà signer de son nom inversé le registre des ventes de la journée : Ykciv.
Mais ça, ce fut avant d’entendre Jack la traiter de jolie – qu’elle soit habillée ou nue comme un bombyx du mûrier. La vendeuse se figea, son teint passant par tant de couleurs qu’elle aurait pu facilement se camoufler au milieu de montagnes de rouleaux d’étoffes. Pour une fois, sa langue se colla à son plafond, l’empêchant d’émettre moindre répartie. Le sorcier continuait à lui répondre, ne se doutant pas de l’effet qu’il venait de produire chez elle – ou bien s’en moquant aussi royalement que le bleu de son mouchoir. Il lui répondait, corrigeait son vocabulaire hasardeux, avant de s’attaquer de nouveau à elle avec sa proposition d’invitation.
- Oh… se contenta d’exhaler la sorcière en le fixant de ses yeux comme deux boutons ne reflétant que la brillance du vide qu’ils colmataient.
Jack Deschain comme il venait de se présenter voulait véritablement l’inviter au restaurant ? Venait-il de lui effleurer la main ? Et il la trouvait plus jolie que sa sœur ? Sans doute plus encore sans ses vêtements ?
- Oh, répéta bêtement Vicky, se sentant transpirer l’équivalent de plusieurs dés à coudre, ruinant son doute à jamais son bel uniforme démodé. Il n’y avait plus rien dans l'esprit de la couturière qui lui permettait de se lancer dans une nouvelle inversion. Rien que ce « Oh ! » qui avait l’avantage de pouvoir se répéter à l’infini.
- Oh, radota-t-elle en se grattant l’arête du nez.
- Oh, insista-t-elle avec surprise en s’apercevant que son doigt s’était tâché de rouge.
- Oh, reprit-elle en se le bouchant en comprenant qu’elle venait de se mettre à saigner du nez.
La Graham arracha le joli mouchoir prussien de sa poche pour se le fourrer dans le nez avant de se rendre compte avec horreur du sacrilège de ce geste qui lui ferait perdre à coup sûr sa vente, comme sa prime.
- Oh non, se lamenta l’habilleuse avant de relever les yeux vers le sorcier. Pourquoi avait-il fallu qu’elle s’imagine un peu trop bien la teneur des propos sucrés-salés de son client ?
- Je sexe muse… m’excuse je… Je vais curé rapé… récupérer votre veste pour pommée cul… m’occuper de broder vos tiny balls… euh… initiales… Vous pouvez roi le veste… voir le reste auprès de sa mœurs… ma sœur au guichet, je vous tripote… apporte votre vêtement d’ici un dard cœur… un quart d’heure. Vallée et sapera… Lavé et repassé. Je serai babillée… habillée, euh… Non, c’est pas ce que je deux vire… veux dire. Vous pourrez sauterant… restaurant, euh… repartir… euh…
La sorcière s’emmêlait si bien les blaireaux, confondant tout entre fantasmes de lavage et règles délurées qu’elle finit par se taire bel et bien. Mouchoir dans le nez et aiguilles en poche, elle s’empara sans demander son reste de la veste de costume pour s’enfuir clopin-clopant jusqu’à l'atelier de l'arrière-boutique ou elle espérait s’enfermer et ne plus ressortir avant que l’humanité ne se soit éteinte, à plus ou moins un quart d'heure près.
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