See What's On The Inside

See What's On The Inside

 @Jameson Clearwater ; @James Grey & Apolline Dunn

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Projetée violemment sur le côté par James, Apolline tomba lourdement sur le sol de cette cuisine imaginaire. Elle n’eut même pas le temps de se relever qu’Apolline aperçut des sortilèges sortir de la baguette de James. Elle resta figée, par terre, sur le flanc, les bras la retenant d’être couchée sur le sol. Ses yeux prirent la même direction que le premier sortilège de James. Impuissante, elle aperçut John s’étendre sur le sol, lacéré par le sort. Puis un autre, et encore un autre.

« ARRÊTE ! JAMES !! ARRÊTE » hurla Apolline, les yeux humides face une telle violence gratuite qui regardait désormais son camarade, d’un air grave, mais également d’un air apeuré.

Pourtant, il ne s’arrêta pas. Les larmes d’Apolline coulèrent alors que son regard se posa sur ce qu’il restait de John…Pratiquement rien. La scène était insoutenable. Elle dû faire énormément d’effort pour ne pas vomir les restes de son dernier repas. Une main contre sa bouche entrouverte, un regard effrayé, tant d’indice qui pouvait montrer qu’Apolline était choquée voire même traumatisée de la scène.

« MAIS T’ES COMPLETEMENT MALADE JAMES ! » s’énerva Apolline, qui se releva presque d’un bond, prête à lui mettre une claque pour qu’il reprenne ses esprits.

Sauf qu’au moment où Apolline se releva, James, lui tomba au sol. Alors qu’au début seul son nez saignait abondement, là, il semblait saigner de beaucoup d’autres endroits.

« James ! » paniqua la jeune femme en allant vers lui.

C’est à ce moment-là que le décor changea radicalement, faisant disparaître l’illusion. Apolline tourna sa tête tout autour avant de s’arrêter sur Jameson, la baguette en main. Si l’illusion semblait avoir pris fin, derrière lui, de nombreuses traces dans la pierre était visible, comme si quelqu’un avait essayé de la découper. La lionne n’eut pas réellement le temps de comprendre ce qui venait de se passer. Elle se laissa tomber sur les genoux à côté de James, dont les blessures étaient belles et bien réelles. Elle frôla les flèches qui venaient de transpercer le Serpentard. Mais elle eut un moment de recul, de peur même. Elle…avait peur de subir la même chose que ce qu’il avait fait endurer à ce pauvre John. Cependant, elle ne pouvait pas le laisser dans cet état.

« Si tu tentes de me faire quoi que ce soit, je te garantie que je t’enfonce une de ses flèches dans ton cœur. » avertit Apolline d’un ton sec.

Elle ne se laisserait pas faire, pas comme ce pauvre John. Le regard mauvais, Apolline arracha les flèches assez brutalement et sans réellement faire attention, sans doute à cause des émotions ou de la rancoeur qu'elle éprouvait à cet instant pour James par rapport à ce qu'il avait fait. Quoi qu'il en soit la Dunn n’était clairement pas une médicomage à en devenir. Par contre, elle connaissait un sortilège. Mais elle ignorait si elle le maîtrisait parfaitement ou non. Cependant, vu la quantité de sang qu’il perdait, la jeune femme n’avait pas réellement le temps de réfléchir.

« Vulnera Sanentur…Vulnera Sanentur…Vulnera Sanentur. » répéta plusieurs fois Apolline tandis qu’elle passait sa baguette – qu’elle avait retrouvé ! – le long des profondes plaies de James. « Vul… »

Une voix la stoppa dans sa bonne action du moment, alors que ça ne réussissait malheureusement qu’à moitié. Ce n’était pas une langue qu’Apolline connaissait mais ça n’avait pas l’air très accueillant ou rassurant. De plus, cette voix était forte. Ça n’augurait rien de bon. Apolline tourna la tête vers un Jameson qui semblait en avoir bavé dans son illusion. Elle lui adressa un regard qui lui demandait de l’aide. Elle n’y arriverait pas toute seule. Et il ne fallait pas qu’ils restent là, elle n’avait pas envie de tomber nez à nez avec ceux qui étaient entrés.

Bouche bée, Apolline assista à la destruction du pont de pierre, laissant place à des mains de cadavres ou de spectres qui semblaient vouloir sortir de là. La tête d’Apolline tournait dans tous les sens, essayant de chercher une issue de secours. Le seul moyen de continuer à avancer semblait être un escalier qui s’enfonçait encore plus dans les entrailles de la terre.

« J’crois qu’on a pas le choix… » soupira Apolline.

Avec l’aide de Jameson, ils soutinrent James pour progresser vers l’escalier. La descente fut fastidieuse et lorsqu’ils arrivèrent dans une salle circulaire où la chaleur était épouvantable, Apolline lâcha James. Elle mit une main sur son col, le tirant pour tenter d’avoir de l’air…Elle avait tellement chaud. Finalement, Apolline décida de laisser tomber son manteau chaud pour être mieux. Intriguée par cette piscine de lave intérieure, la préfète s’y approcha doucement…tout en restant prudente. Elle n’avait pas quitté sa baguette de la main.

Naturellement, son regard se posa sur l’horizon de ce lac. En plein milieu il y avait une sorte d’îlot. Alors qu’elle tenta de chercher aux alentours un moyen pour s’y rendre, une barque magique ou je ne sais quoi…le regard d’Apolline fut attiré par un gros mouvement dans la lave. Quelque chose se trouvait dans cette lave. Apolline n’arrivait pas du tout à déterminer ce que c’était…mais elle parvenait à identifier que c’était très très gros.

« Je…je pense...qu’on devrait pas rester là. » avertit Apolline qui recula instinctivement de quelques pas, sans quitter l’endroit de la lave où il y avait eu du mouvement.

(c) oxymort