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Closer than those of blood and family are the bonds of Friendship.
INFOS
FICHE DE PERSO
Closer than those of blood and family are the bonds of Friendship.
La sorcière observait le domaine à travers les fenêtres victoriennes qui donnaient sur l'avant du Manoir. Une tasse réconfortante dans la main, elle avait abandonné l'ambre du whisky depuis quelques jours. S'embrumer l'esprit était tout sauf une bonne idée. Elle devait ralentir ses compensations alcooliques pour pouvoir reprendre le contrôle de ce qui se terrait en elle. Depuis des jours, Morrighàn n'avait pas émergé. Loin de la rassurer, le silence de son double pouvait être synonyme de future crise.
Elle l'avait sentie fébrile lors de la visite au Manoir des Millers. La rencontre avec @Zoey Woods et leur hôtesse @Améthyste Miller l'avait plus qu'ébranlée. L'écarlate n'avait pas la réponse à ses questions, mais de nouvelles interrogations. D'autres carnets maudits existaient, ils n'étaient pas similaires dans leur nature blasphématoire mais tout aussi dangereux. De ce qu'elle avait compris, ils étaient codés.
Agrippine s'était emparée de celui de sa mère, et au vue, de sa fuite, une chose était sûre, elle ne l'avait pas - encore - déchiffrer. Ce qui inquiétait Amaranth, c'était celui qu'elle avait laissé sur le sol froid du château de Bamburgh. La promesse faite à Glenn devenait de plus en plus difficile à tenir. Si jamais, l'un de ses " parents " ou membres de leur confrérie radicale mettait la main sur l'autre morceau d'âme de Morrighàn.. Cela en était finie pour elles deux.
Mais le récupérer, signifier tout autant de danger. Elle songea à @Nathanael E. Pierce avec une tendresse exceptionnelle. Garder l'hocruxe signifiait rester loin de lui. Elle ne pouvait pas prendre le risque de lui imposer la complétude de Morrighàn. A l'image de deux aimants, la partie qui vivait en elle aspirait à rejoindre celle du journal pour être unie de nouveau. Sous quelle forme ? Avec le corps d'Amaranth.. Ou un autre ? Rassembler deux morceaux d'une seule âme était un acte digne d'un nécromancien. Et la magie des morts était interdite.. et inconnue à moins que.. @Aram Romanez
Lui seul pourrait la conseiller. Mais, elle ne savait plus vraiment si elle devait faire appel au Prince des Tsiganes. Pour faire quoi exactement ? Trouver un cadavre frais, et se séparer de son double dans un procédé qui manquerait de la tuer. Mh, en voilà une bien brillante idée Amaranth, songea t elle avec amertume. >
Mortelle, mais peut être une solution.. Mh, la sobriété la faisait bien trop réflechir. Son humeur sombre fut interrompue par le son cristallin d'une clochette qui trônait au dessus de la porte d'entrée.
Quelqu'un venait de transplaner aux abords du Domaine. Et cet invité possédait une des cartes d'Amaranth, cela signifiait qu'il devait la connaitre.
La louve Woods ? Le professeur Miller ? Aram ? Non, il pouvait entrer dans la maison directement, tout comme Nathanael. Les deux étaient des privilégiés et ce dispositif ne répondait qu'au sang de la sorcière. Agrippine ? La sorcière serra les dents brusquement. Il valait mieux pour la Goule, qu'elle n'ose pas revenir ici.
Toute le Domaine, jusqu'aux serres et plantes étaient liées à ce qui coulait dans ses veines, Magie rouge, ancestrale et dégénératrice. La sorcière posa sa tasse, jetant un coup à sa main sombre. Elle s'agitait.. Il n'y avait qu'une chose qui pouvait réveiller Morrighàn malgré elle. Un hybride voir un lycan. Amaranth réajusta son bandage et sortie de sa demeure.
Pieds nus, et sans manteau, elle parcouru l'allée de sa demeure à la rencontre de l'imprudent qui troublait l'écarlate, l'héritière de la grande et noble famille des Empoisonneurs de Bamburgh. Merlin, il valait mieux pour l'inconnu qu'il soit un allié.
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FICHE DE PERSO
Les mains couvertes de sang, je regardais partir le Loup que je venais de soigner. Une attaque de Chasseur sur l’Allée des Embruns, et fort heureusement, il n’y avait aucune trace d’argent dans son sang. Avec calme, j’avais pansé ses plaines avec ma main, mais j’avais du utiliser mes mains pour faire compression tellement l’hémorragie avait été étendue. Inquiète, je le fixais de dos. Pas un merci, rien. Mais en même temps… Est-ce que je faisais ça pour ça ?
Rentrant dans la roulotte de fortune que m’avait prêté Aram, je commençais à me nettoyer les mains, tout en réfléchissant si mon diagnostic et les méthodes utilisés pour le soigner avait été les bonnes. Je faisais toujours ça : un bilan, afin de revenir sur ma pratique et vérifier que j’avais pas fait d’erreur. Me repassant la liste des onguents et sortilèges utilisés, j’estimais ne pas être dans l’erreur…
Tout en rangeant, je remis la main sur le courrier de réponse que m’avait envoyé ma mère. C’était poignant, mais la fin avait été plus que troublante. « N’oublie pas ta famille. » avec une carte étrange, d’un lieu que je ne connaissais pas glissé à l’intérieur. Prenant cette dernière, je passais ma petite tête afin de vérifier que j’étais bien seule, et qu’aucun patient n’arrivait. Alors, dans un soupire, je me mis en marche vers la sortie du Marché aux Trolls pour transplaner.
***
J’avais eu du mal à trouver l’accès à ce domaine. Mes petits doigts étaient encore refermés sur la carte qu’on m’avait fourni. Aucune annotation supplémentaire, hormis le nom de famille propriétaire de l’endroit. Et… ca ne me disait rien du tout. Qu’est ce que ma mère avait bien voulu me dire par là ?
Marchant dans l’allée, j’observais la beauté de l’endroit. La nature était maîtrisé, ici, et l’on voyait que l’homme et la magie l’avait manipulé. Rien qu’un coup d’oeil aux serres pour s’en rendre compte immédiatement. Faisant fi de ça, je continuais d’avancer, le nez collé à ma carte, quand une femme s’approcha alors de moi, sortant de l’endroit. Pieds nus, donc visiblement pressée.
Immédiatement, la Louve en moi me hurla de m’arrêter et de me tenir prête à un éventuel combat. Mais… il n’y avait aucune arme sur elle, et elle ne ressemblait pas aux chasseurs que j’avais pu croiser par le passé. Méfiante donc, je m’arrêtais et… j’observais la femme d’un age incertain en face de moi.
« Euh… bonjour ? »
C’était bien ça, comme première approche non ? Etrangement, je remarquais dans sa couleur de cheveux, bien plus forte que la mienne cependant une certaine ressemblance au niveau de la teinte. Le contour de ses yeux étaient un peu proche des miens. Ca s’arrêtait là, mais le contenu de la lettre de ma mère m’appela à la plus grande méfiance.
« C’est bien ici, le Domaine des Mapleleafs ? »
Alerte. Encore. Je ne bougeais pas d’un pouce et je calmais la louve en moi, qui appelait la nature à reprendre ses droits. Passant une main un peu gênée par ce que je ressentais derrière ma nuque, je me mis simplement à dire :
« Je… je suis Ellie Yard. Je viens de la part de Lily. C’est ma mère, vous la connaissez ? »
Voilà une bonne entrée en matière.
« C’est joli chez vous. » mentis-je car même si c’était impressionnant, ce n’était pas du tout à mon goût.
Rentrant dans la roulotte de fortune que m’avait prêté Aram, je commençais à me nettoyer les mains, tout en réfléchissant si mon diagnostic et les méthodes utilisés pour le soigner avait été les bonnes. Je faisais toujours ça : un bilan, afin de revenir sur ma pratique et vérifier que j’avais pas fait d’erreur. Me repassant la liste des onguents et sortilèges utilisés, j’estimais ne pas être dans l’erreur…
Tout en rangeant, je remis la main sur le courrier de réponse que m’avait envoyé ma mère. C’était poignant, mais la fin avait été plus que troublante. « N’oublie pas ta famille. » avec une carte étrange, d’un lieu que je ne connaissais pas glissé à l’intérieur. Prenant cette dernière, je passais ma petite tête afin de vérifier que j’étais bien seule, et qu’aucun patient n’arrivait. Alors, dans un soupire, je me mis en marche vers la sortie du Marché aux Trolls pour transplaner.
***
J’avais eu du mal à trouver l’accès à ce domaine. Mes petits doigts étaient encore refermés sur la carte qu’on m’avait fourni. Aucune annotation supplémentaire, hormis le nom de famille propriétaire de l’endroit. Et… ca ne me disait rien du tout. Qu’est ce que ma mère avait bien voulu me dire par là ?
Marchant dans l’allée, j’observais la beauté de l’endroit. La nature était maîtrisé, ici, et l’on voyait que l’homme et la magie l’avait manipulé. Rien qu’un coup d’oeil aux serres pour s’en rendre compte immédiatement. Faisant fi de ça, je continuais d’avancer, le nez collé à ma carte, quand une femme s’approcha alors de moi, sortant de l’endroit. Pieds nus, donc visiblement pressée.
Immédiatement, la Louve en moi me hurla de m’arrêter et de me tenir prête à un éventuel combat. Mais… il n’y avait aucune arme sur elle, et elle ne ressemblait pas aux chasseurs que j’avais pu croiser par le passé. Méfiante donc, je m’arrêtais et… j’observais la femme d’un age incertain en face de moi.
« Euh… bonjour ? »
C’était bien ça, comme première approche non ? Etrangement, je remarquais dans sa couleur de cheveux, bien plus forte que la mienne cependant une certaine ressemblance au niveau de la teinte. Le contour de ses yeux étaient un peu proche des miens. Ca s’arrêtait là, mais le contenu de la lettre de ma mère m’appela à la plus grande méfiance.
« C’est bien ici, le Domaine des Mapleleafs ? »
Alerte. Encore. Je ne bougeais pas d’un pouce et je calmais la louve en moi, qui appelait la nature à reprendre ses droits. Passant une main un peu gênée par ce que je ressentais derrière ma nuque, je me mis simplement à dire :
« Je… je suis Ellie Yard. Je viens de la part de Lily. C’est ma mère, vous la connaissez ? »
Voilà une bonne entrée en matière.
« C’est joli chez vous. » mentis-je car même si c’était impressionnant, ce n’était pas du tout à mon goût.
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FICHE DE PERSO
Closer than those of blood and family are the bonds of Friendship.
Le regard orageux de l'héritière se posa sur ce qui semblait être une femme. Une sorcière ? Elle empestait le sang à plein nez, et autre chose. Sans pour autant détailler son visage pour l'instant, inconnu. Amaranth s'attarda sur l'une de ses cartes qu'elle tenait entre ses doigts. Quelqu'un lui avait confié celle-ci. Retroussant ses lèvres pour dévoiler un sourire froid, elle s'interrogea sur la silhouette maladroite et la présentation timide de l'invitée surprise.
- C'est bien ici, et c'est une demeure privée, rappela t elle d'un ton autoritaire presque professorale. L'enseignement lui manqué parfois, mais l'intimité de sa demeure n'avait pas de prix. A Poudlard, les murs avaient des oreilles, et pire encore. Elle songea à cet imbécile de Korrigan, ces exploits amoureux lui parvenaient même dans cette région. Poudlard n'était plus ce qu'elle était.
S'approchant encore un peu, les doigts dansant malgré eux sous la manche de son chantail venant de la garde de robe d'un certain médicomage, elle découvrit une faciès pas totalement inconnue. L'avait elle déjà croisé ? A Poudlard ? Marché aux trolls ? St Mangouste, une de ses empotées d'infirmières qui rodent aux alentours du bureau de @Nathanael E. Pierce.
La surprise se figea sur le visage froid de l'écarlate. Yard, Ellie. Une des enfants de Lily. La fameuse soeur de l'Alpha, celle de l'hôpital. Que faisait elle ici. Sa tante lui avait confié la carte que la rousse lui avait fait parvenir. Elle ne répondit pas au faux compliment, l'art du mensonge était une qualité chez les Mapleleafs. Et son domaine n'avait rien de Joli. Il était majestueux mais en pleine nuit, il offrait des perspectives bien moins réjouissantes.
- Ellie, répéta t elle d'une voix moins dure. Je connais ta mère, en effet.. C'est moi qui lui ai confié cette carte. De sa main valide elle désigna le bout de papier ensorcelé.
Elle ne pouvait décemment pas l'inviter à rentrer sans lui donner une raison de lui faire confiance. La louve grognait déjà, et Morri également. Si elle n'était pas son frère, elle l'avait la réputation d'être un esprit lucide, du moins c'est ce qu'il se disait. Amaranth ne comptait pas sur les racontards, et préférer s'assurer du consentement de la situation.
- Je suis la fille de Varda Maclean Mapleleaf, commença t elle. Une pointe de nostalgie s'enroulant autour de sa voix. La soeur cadette de Lily Maclean Yard. Elle marqua une pause. Je suis Amaranth Mapleleaf, ta cousine.
Et la cause de bien des escapades de son frère ainé. Du silence pesant de ses dernières semaines, les articles, la maison des Macleans, Mélusine et les hybrides. Tout était lié, en un seul point, et un mot : Mapleleaf. C'était ça le secret qui demeurait entre Glenn et Elle. Et maintenant, la petite soeur débarquait. Ama ne savait pas vraiment quoi ressentir, le mutisme de son coeur et les liens de sang l'épuisaient.
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FICHE DE PERSO
« Ah. »
Je mis les mains dans les poches de ma veste, prenant bien soin de garder la carte que ma mère m’avait offert, par peur qu’elle ne le reprenne. J’avais la très nette impression de ne pas être la bienvenue, et j’avais connu des accueils plus chaleureux par des gens qui n’était pas de ma propre famille.
« Ma cousine. »
Je hochais la tête plusieurs fois de manière affirmative et à la fois suspecte. Pourquoi maman ne m’en avait jamais parlé ? On ne savait que très peu de chose sur sa famille, hormis qu’elle avait voulu plus ou moins l’oublier avec papa. C’était une des raisons supplémentaires pour rester méfiante.
« Et bien… enchanté Amaranth. »
Un silence assez pesant s’installa. Je n’avais pas grand-chose à dire de plus. A vrai dire j’encaissais la nouvelle, mais je comprenais mieux certains traits physiques semblables. Mes sourcils se plissèrent et je brûlais de lui poser mille question sur le côté maternelle de ma famille.
« Donc tu avais l’air au courant… Mais je ne t’ai jamais vu à Noël… Donc je comprends pas pourquoi ma mère m’a envoyé ici. Ca n’a rien de logique. »
Je restais un long moment, les mains dans les poches, et soudain, une question me brûla les lèvres. Bien plus immédiate, bien plus importante et bien plus pertinente à mes yeux que le fait de lui demander comment cela se faisait qu’au final, on ne se connaissait pas.
« Tu y es pour quelque chose ? Vis à vis du départ de la Meute Yard ? »
Mes yeux se plissèrent et mes mains se serrèrent à l’intérieur de mon ancienne veste de Médicomage. Je restais là, en silence à attendre sa réponse. Car en réalité, c’était une des possibilités. Peut être que ma mère me lançait sur la piste qui les avait obligé à fuir, à disparaître sans aucune logique. Peut être que j’allais avoir réponse à mes questions. J’avais du flair non ?
« Et je ne comprends pas pourquoi personne ne m’a mis au courant de ton existence. Oh, et rassure toi, je ne crois pas à ce qui est dit dans les journaux. Ce qui m’intéresse, c’est la parole des gens. La vérité. »
Je plissais encore un peu plus des yeux, à cause de l'éclat des étoiles du rare ciel clair d'hiver tapant sur mon visage et également au fait que j’étais entièrement concentré sur ce qu’elle allait dire.
Je mis les mains dans les poches de ma veste, prenant bien soin de garder la carte que ma mère m’avait offert, par peur qu’elle ne le reprenne. J’avais la très nette impression de ne pas être la bienvenue, et j’avais connu des accueils plus chaleureux par des gens qui n’était pas de ma propre famille.
« Ma cousine. »
Je hochais la tête plusieurs fois de manière affirmative et à la fois suspecte. Pourquoi maman ne m’en avait jamais parlé ? On ne savait que très peu de chose sur sa famille, hormis qu’elle avait voulu plus ou moins l’oublier avec papa. C’était une des raisons supplémentaires pour rester méfiante.
« Et bien… enchanté Amaranth. »
Un silence assez pesant s’installa. Je n’avais pas grand-chose à dire de plus. A vrai dire j’encaissais la nouvelle, mais je comprenais mieux certains traits physiques semblables. Mes sourcils se plissèrent et je brûlais de lui poser mille question sur le côté maternelle de ma famille.
« Donc tu avais l’air au courant… Mais je ne t’ai jamais vu à Noël… Donc je comprends pas pourquoi ma mère m’a envoyé ici. Ca n’a rien de logique. »
Je restais un long moment, les mains dans les poches, et soudain, une question me brûla les lèvres. Bien plus immédiate, bien plus importante et bien plus pertinente à mes yeux que le fait de lui demander comment cela se faisait qu’au final, on ne se connaissait pas.
« Tu y es pour quelque chose ? Vis à vis du départ de la Meute Yard ? »
Mes yeux se plissèrent et mes mains se serrèrent à l’intérieur de mon ancienne veste de Médicomage. Je restais là, en silence à attendre sa réponse. Car en réalité, c’était une des possibilités. Peut être que ma mère me lançait sur la piste qui les avait obligé à fuir, à disparaître sans aucune logique. Peut être que j’allais avoir réponse à mes questions. J’avais du flair non ?
« Et je ne comprends pas pourquoi personne ne m’a mis au courant de ton existence. Oh, et rassure toi, je ne crois pas à ce qui est dit dans les journaux. Ce qui m’intéresse, c’est la parole des gens. La vérité. »
Je plissais encore un peu plus des yeux, à cause de l'éclat des étoiles du rare ciel clair d'hiver tapant sur mon visage et également au fait que j’étais entièrement concentré sur ce qu’elle allait dire.
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Closer than those of blood and family are the bonds of Friendship.
L'écarlate arqua un de ses sourcils impérieux. La situation n'était pas enviable. Une louve soupçonneuse sur son parvis, et l'humeur massacrante de son double. Elle n'était pas vraiment dans le mood d'expliquer le noeud du destin qui relié les Mapleleafs, les Yards et les Macleans.
- Il n'était pas nécessaire d'informer toute la meute.. toute vérité n'est pas bonne à entendre ou à dire Ellie. Précisa t elle, en grimaçant à l'entente de la plainte de la sorcière. Pourquoi n'en avait elle pas parler à sa fille ? Parce qu'il était question de vie ou de mort. Et dans cette affaire, l'anonymat et la discrétion avaient jusque là sauvés la vie des deux protagonistes principalement.
- Lily avait juré de ne parler d'aucun membre de sa famille, si cette dernière - les Macleans - se tenaient à distance d'eux. C'était le deal. Voilà, pourquoi tu n'en as jamais entendu parler. Elle marqua une pause, observant la tempête qui s'approchait du domaine. La mer du Nord était déchainée ce soir.
Si sa tante avait rompu l'accord, cela signifiait qu'une chose que les Macleans savaient. Et qu'ils enverraient bientôt ses chasseurs récupérer leur précieuse descendance ou expérience. Ce qu'elle redoutait était en train de se passer.. Agrippine ne marchait pas toute seule, et sa première tentative - timide - de faire enfermer sa petite fille signifiait deux choses. Qu'ils avaient des contacts au Ministère et que les Macleans comptaient bien jouer à leurs tours.
La dernière des Yards devait être prudente. Seule, elle était une cible à son tour. Amaranth entendait déjà les mots de Glenn, que ce qui comptait c'était la famille et qu'il fallait la protéger à n'importe quel prix. Elle soupira malgré elle, et qu'est ce qu'on pouvait faire lorsque ceux qui partageait votre sens, essayer de vous tuer, ou pire encore.. Elle regretta son cousin et ses sages paroles. Mais force de constater qu'elle n'avait pas le luxe des principes mais bien l'enfer de la réalité. Ellie devait être protégée, si ce n'est des Macleans, mais aussi d'elle même et de sa réputation.
- Ce n'est pas une conversation que l'on doit tenir dehors. Je ne suis pas à l'origine du départ de ta meute, mais je suis un élément déclencheur malgré moi.. Disons ton frère et moi avons découvert une partie de la vérité.. Et ce maudit journal a fait le reste. Elle l'invita à la suivre d'un geste élégant et détaché. Rentrons, si tu veux bien.
Amaranth attendit l'approbation de la louve, pour l'inviter dans sa demeure. Elle lui indiqua un de ses salons dont le plafond de verre floutait presque toute frontière avec l'extérieur et lui proposa de prendre place dans un de ses sofas.
- Que puis je t'offrir à boire ? Demanda t elle avec politesse.
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FICHE DE PERSO
Les mains toujours dans les poches de ma blouse, je fis une petite grimace, tout en regardant la tempête approchée. J’étais quand même bien, sous les étoiles et sous la lune qui commençait à reprendre ses droits, plutôt qu’à l’intérieur avec un toi. Je fronçais les sourcils d’un seul coup :
« Très bien et… en fait, je ne vois pas en quoi ça me concerne. Je suis plus au fait des informations et des décisions de l’Alpha de la Meute. Puisqu’elle est partie. D’ailleurs je remarque au passage que toi tu as plus d’informations sur ma famille que moi sur la tienne. »
J’étais extrêmement curieuse, et c’était surtout cette curiosité, un peu malsaine qui m’obligeait à rester. Finalement, je la suivais, d’un air distrait. Qu’est ce que c’était que ce bourbier dans lequel je m’engageais ? Je ne pouvais pas simplement transplaner, disparaître, laisser tout ça derrière moi et essayer de remettre ma propre vie en ordre ? Non. Parce que c’était ma mère qui me l’avait demandé. C’est qu’il y avait bien une raison, et je me devais de respecter cette volonté. Marchant vers le manoir, je marmonnais un vague :
« Un thé suffira. »
Je n’avais pas tellement envie de prendre un petit apéro avec ma nouvelle cousine. Déjà, l’ambiance n’était pas au beau fixe pour ce genre de chose, et en plus elle semblait… Très éloigné de moi en terme d’éducation. Je l’entendais à sa manière assez distinguée et gracieuse de me parler, deux qualités que je n’avais absolument pas. Arrivant sur le seuil de la porte, je ne pus quand même m’empêcher de continuer la conversation :
« Ca veut quand même dire qu’elle a visiblement rompu sa promesse en me mettant au courant. Donc il doit y avoir une certaine forme d’urgence. »
Je passais dans l’un des salons, au plafond de verre. J’étais bien sûr émerveillé et ça n’avait rien à voir avec notre salon, au domaine qui était plus pratique, plus chaleureux, plus petit et surtout beaucoup plus bordélique que ça.
Restant debout toujours méfiante car au moins si un pépin arrivait, je pouvais partir ou pire me servir de ma baguette, la louve en moi me hurlait de partir d’ici. Mais j’avais besoin de réponse.
« Et toi ? Pourquoi tu n’as jamais essayé de me contacter ? »
C’était une question assez idiote puisqu’elle y avait plus ou moins répondu auparavant. Mais un pacte, ça se rompait. Je venais de me rendre compte que par le faute de je ne sais qui, j’avais raté la moitié de ma famille. Je plissais des yeux, et j’essayais de me détendre. J’étais jamais fan des surprises dans ce genre là.
« Pardon, j’aurai pas du poser cette question. Hm.. Tu sais ce que ma mère voulait me transmettre comme message en venant ici ? »
« Très bien et… en fait, je ne vois pas en quoi ça me concerne. Je suis plus au fait des informations et des décisions de l’Alpha de la Meute. Puisqu’elle est partie. D’ailleurs je remarque au passage que toi tu as plus d’informations sur ma famille que moi sur la tienne. »
J’étais extrêmement curieuse, et c’était surtout cette curiosité, un peu malsaine qui m’obligeait à rester. Finalement, je la suivais, d’un air distrait. Qu’est ce que c’était que ce bourbier dans lequel je m’engageais ? Je ne pouvais pas simplement transplaner, disparaître, laisser tout ça derrière moi et essayer de remettre ma propre vie en ordre ? Non. Parce que c’était ma mère qui me l’avait demandé. C’est qu’il y avait bien une raison, et je me devais de respecter cette volonté. Marchant vers le manoir, je marmonnais un vague :
« Un thé suffira. »
Je n’avais pas tellement envie de prendre un petit apéro avec ma nouvelle cousine. Déjà, l’ambiance n’était pas au beau fixe pour ce genre de chose, et en plus elle semblait… Très éloigné de moi en terme d’éducation. Je l’entendais à sa manière assez distinguée et gracieuse de me parler, deux qualités que je n’avais absolument pas. Arrivant sur le seuil de la porte, je ne pus quand même m’empêcher de continuer la conversation :
« Ca veut quand même dire qu’elle a visiblement rompu sa promesse en me mettant au courant. Donc il doit y avoir une certaine forme d’urgence. »
Je passais dans l’un des salons, au plafond de verre. J’étais bien sûr émerveillé et ça n’avait rien à voir avec notre salon, au domaine qui était plus pratique, plus chaleureux, plus petit et surtout beaucoup plus bordélique que ça.
Restant debout toujours méfiante car au moins si un pépin arrivait, je pouvais partir ou pire me servir de ma baguette, la louve en moi me hurlait de partir d’ici. Mais j’avais besoin de réponse.
« Et toi ? Pourquoi tu n’as jamais essayé de me contacter ? »
C’était une question assez idiote puisqu’elle y avait plus ou moins répondu auparavant. Mais un pacte, ça se rompait. Je venais de me rendre compte que par le faute de je ne sais qui, j’avais raté la moitié de ma famille. Je plissais des yeux, et j’essayais de me détendre. J’étais jamais fan des surprises dans ce genre là.
« Pardon, j’aurai pas du poser cette question. Hm.. Tu sais ce que ma mère voulait me transmettre comme message en venant ici ? »
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Closer than those of blood and family are the bonds of Friendship.
La remarque sur la meute fit grimacer la sorcière, qui n'était pas non plus la plus à l'aise concernant la décision de Glenn. Mais elle comprenait ses motivations, il avait des principes. Celui de la sécurité et de l'anonymat. Son rôle était de les protéger, et non de combattre un système entier. Son choix c'était tourner sur la sécurité des siens.
Ellie n'avait pas connaissances des Mapleleafs, qu'elle s'estime heureuse. Amaranth constata l'étrange naiveté qui régissait ses reflexions. La vie n'avait rien d'une suite d'événements manichéens, tout était nuance et complexité.
Et sa famille en était un exemple particulier. La grande famille des Empoisonneurs, c'est ainsi qu'elle avait été nommée à une autre époque. Rien à voir avec les Yards et leur serment d'accueillir et de protéger les lycans. Tout les opposées.
Notamment les manières et l'éducation. Amaranth était habituée à la discrétion et à la compréhension mutuelle avec son cousin. Mais sa soeur était faite d'un bois tout à fait différent. On pouvait saisir une rousseur presque commune, la chevelure de l'écarlate étant bien plus intense et disciplinée en un chignon élégant. Peut être quelques rides expressions autour des lèvres ou du regards. Mais rien qui laissait deviner un lien du sang.
- Tu n'as pas à craindre mon mobilier, déclara t elle avec un sourire presque mutin. Le premier sincère depuis leur rencontre. Amaranth ne se révélait pas chaleureuse avec les étrangers. Elle gardait sa tendresse pour ses proches.
- Ce n'est pas ça que tu dois craindre Ellie, Une thérière impétueuse vint servir deux tasses d'une tisane odorante. Elle l'invita à s'asseoir pour la deuxième fois, plongeant son regard orage dans le liquide savoureux, avant d'en boire quelques gorgées.
Elle observa avec plus de précision, sentant son double grinçait des dents.
- La louve qui sommeille en toi, doit être particulièrement agitée ce soir, remarqua l'héritière avec un regard sous entendu. Grognant, suppliant que tu la laisses sortir.. Une douleur s'est emparée de ta nuque, et un étrange sentiment de tes entrailles. Ce n'est pas la Lune, Yard. Non, c'est moi.
Lentement, elle défait les bandelettes qui couvraient les doigts de sa main gauche. Dévoilant ses extrémités blessées, avec quelques plaies encore rouges. Hônnetement, il y avait de l'amélioration, ses doigts n'étaient plus noircis comme ils avaient été. Quelques jours, elle retrouvait presque entièrement sa mobilité et la couleur de sa peau. Cela dépendait de @Nathanael E. Pierce et de son effet immédiat sur elle. Amaranth se gardait bien de lui en parler pour l'instant, c'était trop tôt.
- La première fois que j'ai rencontré ton frère, cela a fini dans un bain de sang. Le contrôle nécessitant d'une mutilation pour ne pas qu'on s'égorge mutuellement. Glenn s'est retenu et ça a manqué de le rendre fou. L'idée de rencontrer toute la famille des lycans était donc exclue.
Ton double est un loup, le mien est quelque chose de bien moins " naturelle " et elle s'éveille dés que ma route croise un hybride, en particulier un lycan.
Elle marqua une pause, lui offrant à la vue, ses doigts déjà tremblants.
- Si je n'avais pas appris à me contrôler.. elle tue la fin de sa phrase, annoncer à sa cousine qu'elle aurait été capable de l'éventrer quelques mois auparavant n'était pas l'entrée en matière la plus délicate.
- Ce que je veux dire, c'est que je ne suis pas ce que je semble être. Noble, raffinée ou en possession de tous mes moyens.. Elle toussota de gêne. Si le secret de ma parentée a été tenue par ta mère et son fils, c'est parce qu'une relation avec moi est dangereuse.
- Les mois ont passés, certaines rencontres m'ont permis de mieux gérer ce qui vit en moi. Nathan a toujours été.. Elle s'interrompu brusquement, le prénom de son cher et tendre s'était échappé de ses lèvres. @Nathanael E. Pierce et elle n'avaient pas vraiment décidé s'ils souhaitaient révéler leur amour avec le reste de leur entourage.
- Aujourd'hui si Lily t'a confié ta carte, c'est qu'elle a confiance en moi pour te protéger de ce qui menace de nous tomber dessus.. Une tempête si terrible qui faisait frémir le coeur de la sorcier, elle reprit contenance en ajoutant. Ce que je ferais uniquement avec ton accord.
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Je restais toujours debout, les mains dans les poches. Certes je n’avais pas à crainte de la demeure en elle même mais peut être devais-je craindre la propriétaire des lieux. Ma louve me hurlait encore et encore de partir, et c’était jamais bon signe. Je restais ici uniquement dans l’optique d’attendre des réponses à mes questions, parce que je n’avais qu’une crainte : c’était que ma mère soit en danger.
« Pardon ? » dis-je un peu brusquement
Parce qu’elle venait de confirmer, qu’effectivement il y avait danger. Qu’effectivement, elle savait très bien que la louve en moi ne demandait qu’une chose c’était d’apparaître pour lui sauter à la gorge et fuir le plus loin possible d’ici. Mes yeux se plissèrent et je sortis mes mains de mes poches pour rapprocher ma main gauche (ma main directive) de ma baguette magique, sans la prendre bien évidemment.
« Je ne suis pas mon frère. Même s’il était Alpha, il avait quelques lacunes concernant la Lycanthropie. »
Mes dents se serrèrent. Elle remuait tout, et je commençais à me demander si elle ne le faisait pas exprès. Toujours debout, je la regardais et j’écoutais son petit discours. Ma concentration était à son maximum, parce que j’avais toujours su retenir la louve en moi dans mes accès de colère. De toute la Meute j’étais celle qui prenait le plus soin des autres, et donc, ça signifiait avoir une parfaite maîtrise de soit. Car il fallait se connaître soit même, et ses limites, pour aider au mieux les autres. C’était ma formation de Médicomage qui m’avait appris ça.
« Je suis seule ici aujourd’hui. Pas grand-chose me menace, et si c’est le cas, ça sera plus difficile que prévu. » dis-je avec un ton presque de défi. « Tu connais Nathanael ? »
Je m’étais un peu adouci, même si cela me torturait encore de ne pas déchirer mes vêtements pour passer en forme Louve. J’essayais de fuir son regard et je restais là, en posture d’attente. Les yeux dans les yeux, je continuais sur la même lancée que depuis que j’étais arrivé.
« Ca sent plus le traquenard qu’autre chose. J’ai l’impression que tu es à la fois le problème et la solution. Et mon père m’a toujours dit de me méfier des personnes qui pensaient ainsi. Donc il va falloir être plus explicite dans tes propos, avant que je ne m’engage dans quoi que ce soit. »
Déjà, j’étais une scientifique donc avant de prendre une décision, il me fallait des faits. Ensuite, j’avais du mal à m’engager dans tout ce que j’entreprenais donc je me voyais mal écouter ma nouvelle cousine, dire oui oui et aller avec elle dans un terrain à la fois inconnu et contre nature visiblement. En fait, la seule chose qui faisait que j’étais encore debout face à elle c’était Nathanael et ma mère.
« Je t’écoute donc. Développe... »
Je passais une main derrière ma nuque et je fis une grimace. J’estimais tenir encore 15 minutes avant que la bête ne prennent le dessus sur la femme que j’étais.
« Pardon ? » dis-je un peu brusquement
Parce qu’elle venait de confirmer, qu’effectivement il y avait danger. Qu’effectivement, elle savait très bien que la louve en moi ne demandait qu’une chose c’était d’apparaître pour lui sauter à la gorge et fuir le plus loin possible d’ici. Mes yeux se plissèrent et je sortis mes mains de mes poches pour rapprocher ma main gauche (ma main directive) de ma baguette magique, sans la prendre bien évidemment.
« Je ne suis pas mon frère. Même s’il était Alpha, il avait quelques lacunes concernant la Lycanthropie. »
Mes dents se serrèrent. Elle remuait tout, et je commençais à me demander si elle ne le faisait pas exprès. Toujours debout, je la regardais et j’écoutais son petit discours. Ma concentration était à son maximum, parce que j’avais toujours su retenir la louve en moi dans mes accès de colère. De toute la Meute j’étais celle qui prenait le plus soin des autres, et donc, ça signifiait avoir une parfaite maîtrise de soit. Car il fallait se connaître soit même, et ses limites, pour aider au mieux les autres. C’était ma formation de Médicomage qui m’avait appris ça.
« Je suis seule ici aujourd’hui. Pas grand-chose me menace, et si c’est le cas, ça sera plus difficile que prévu. » dis-je avec un ton presque de défi. « Tu connais Nathanael ? »
Je m’étais un peu adouci, même si cela me torturait encore de ne pas déchirer mes vêtements pour passer en forme Louve. J’essayais de fuir son regard et je restais là, en posture d’attente. Les yeux dans les yeux, je continuais sur la même lancée que depuis que j’étais arrivé.
« Ca sent plus le traquenard qu’autre chose. J’ai l’impression que tu es à la fois le problème et la solution. Et mon père m’a toujours dit de me méfier des personnes qui pensaient ainsi. Donc il va falloir être plus explicite dans tes propos, avant que je ne m’engage dans quoi que ce soit. »
Déjà, j’étais une scientifique donc avant de prendre une décision, il me fallait des faits. Ensuite, j’avais du mal à m’engager dans tout ce que j’entreprenais donc je me voyais mal écouter ma nouvelle cousine, dire oui oui et aller avec elle dans un terrain à la fois inconnu et contre nature visiblement. En fait, la seule chose qui faisait que j’étais encore debout face à elle c’était Nathanael et ma mère.
« Je t’écoute donc. Développe... »
Je passais une main derrière ma nuque et je fis une grimace. J’estimais tenir encore 15 minutes avant que la bête ne prennent le dessus sur la femme que j’étais.
INFOS
FICHE DE PERSO
Closer than those of blood and family are the bonds of Friendship.
Amaranth arqua un sourcil face à la remarque sur les lacunes potentielles de Glenn, avant d'observer sa main s'avancer vers sa baguette. Etait elle surprise, pas vraiment. Agacée peut être bien, qu'à Morrighàn, elle hurlait à se rendre presque douloureuse.
Le fait que le prénom de son compagnon se soit échappée de ses lèvres trop bavardes n'arrangeaient rien. Elle n'avait pas non plus envie de donner des détails sur leur relation. Alors elle se contenta d'un modeste et presque timide
- Oui, c'est mon compagnon. Elle reporta son attention sur la notion de traquenard. Et le fait est qu'elle était à la fois le problème et la solution. Si la description simpliste de sa personne ajoutait du mécontement à l'échange, Amaranth avala sa fierté, et tenta de poursuivre avec le plus de détachement possible. Rien ne servait d'en venir aux mains ou du moins aux crocs. Après tout elle était la soeur de Glenn, sa cousine et une .. amie ? De @Nathanael E. Pierce. Elle se voyait mal lui annoncer qu'après des mois de contrôle, elle avait céder et réduit le dernier espoir des Yards à l'état de charpie sur son tapis iranien.
Essayant de ne pas paraitre plus antipathique qu'elle l'était déjà. Oui, elle n'était pas dupe.
- Ellie, tu es libre de quitter ce manoir. Aucun mal ne te serait fais, aucune menace. Ce n'est pas un traquenard.. Je prends sur moi, de t'expliquer - avec plus ou moins de difficulté - la complexité de la situation. Elle marqua une pause, épuisée par ce contrôle permanent et l'attitude de la Louve. Je vais donc utiliser des mots... simples. Tu es en danger, les membres de la famille maternelle de ta mère, maintenant que le pacte est rompue, vont chercher à te " récupérer " Et il ne s'agira pas d'une réunion de famille chaleureuse. Malheureusement pour toi, tu as fais le choix de ne pas suivre les Yards. Lily t'a adressé cette carte, parce qu'à l'heure actuelle, je suis celle qui en sait le plus et qui est en mesure de comprendre leurs intentions.
Elle fit quelques pas dans son salon, lui offrant sa silhouette de dos. Intention particulière veillant à lui montrer qu'elle était " volontairement " à sa merci.
- Si tu maitrise aussi bien ta louve, sache que de mon côté je n'ai pas ce luxe.. Ton frère m'aidait dans cette apprentissage. A l'heure actuelle, ce sont mes compétences en botanique qui me permettent de vivre tranquillement, tandis qu'elle est neutralisée la plus part du temps. Elle revint lui faire face, ôtant son lourd chandail pour laisser entrevoir les stries qui empoissonnaient l'albatre de sa peau. Amaranth espérait que cet aveu de bonne volonté traduirait ses bonnes intentions malgré la tension palpable dans la pièce
- Aucun pair ne me ressemble, tout comme aucun enemi n'est plus fatal que soi même. Voilà ce que m'inflige mon double, lorsque je subis des crises. Certaines de ses plaies ne pourraient jamais guérir, elle s'était presque habituée à l'idée. Même si la plupart s'aténuait en fonction de sa relation avec son tendre.
- Entre nous deux, je suis celle qui m'expose le plus au danger en te recevant chez moi. Rencontrez un loup et ne pas céder a failli me couter la vie, plus d'une fois. Si je le fais ce soir, c'est parce que j'ai une dette envers ton clan, et qu'on le veuille ou non, nous sommes du même sang.
INFOS
FICHE DE PERSO
Toujours debout, je n’avais pas bougé. Je n’avais toujours pas daigné m’asseoir, pour la simple et bonne raison que je n’avais pas confiance pour que ça pour le moment. J’avais toujours écouté ma louve intérieure, et je faisais un effort surhumain pour rester. Parce que je voulais en réalité savoir si ma famille était en danger ou non. Pour moi, je m’en foutais royalement à vrai dire. J’y prendrais même certainement un plaisir malsain, comme un rédemption pour tout le mal que j’avais commis ces derniers jours.
« Ah, cool, et bien je sais pas comment on dit alors félicitations. Ca devait être donc toi l’autre jour quand je suis aller chez lui. On aurait pu être présenté plus tôt mais… comment dire.. La situation était un peu compliqué. »
Il y avait de l’aigreur dans ma voix. Pas contre elle, mais bien contre moi même. Parce que je n’avais pas cherché à savoir plus que ça comment allait mes amis durant le départ de la meute et les jours qui avaient précédé avec tous ces préparatifs. J’avais même fait exprès, de négliger ces relations parce que le départ serait douloureux. Comme si les ignorer quelques jours voir semaines allait mieux faire passer la pilule. Alors que pas du tout.
« Ca me fait pas peur, et ça me change pas de d’habitude. J’ai passé ma vie à me terrer et à me cacher de ceux qui voulaient notre peau. Ca doit être du même ordre que les chasseurs Ministériels. Donc pour le moment c’est largement surmontable. Et si j’ai fait le choix de rester, c’est parce que notre terre, et notre objectif est ici. Chez nous depuis des générations. On s’occupe des mordus, on donne un sens à leurs vies et on leur fait comprendre qu’ils ont un don, et pas une malédiction, mais ça visiblement je suis encore la seule à m’en soucier. »
La pauvre prenait un peu pour tout le monde. Mais en même temps, je trouvais ça un peu facile de sortir de pareils arguments alors que de une, on ne s’était jamais rencontré, certes à raison, et de deux ce n’était pas elle qui avait fait l’effort de venir me contacter, mais ma mère qui m’avait poussé à venir la voir. Je n’arrivais pas à saisir l’ensemble des données de toute manière, j’étais trop perdu sur ma propre existence pour avoir une vision d’ensemble du tableau. Mais en même temps, survivre, c’était ce que je savais faire de mieux.
« Oui, je vois bien que le temps nous ait un peu compté. Chez moi aussi, c’est pas la fête. »
Je lui montrais ma poitrine, là où était la louve tapis en moi. Je fis une horrible grimace, et cette fois-ci, je mis mon cerveau de Médicomage en action pour aller à l’essentiel, comme pour établir un diagnostic.
« Donc j’aimerais savoir ce que je peux faire pour t’aider. Si je peux t’aider déjà. Si tu es avec Nathanael, tu es déjà entre d’excellente mains. Je ne vois pas comment mon frère pouvait t’aider, mais si tu m’expliques rapidement, alors je pourrai peut être reprendre le relais. J’ai un doctorat en Médicomagie et je suis spécialisé dans les blessures de guerre. Mais j’ai quelques notions sur les Malédictions en tout genre. »
Je marquais une pause, prenant un peu de recule, comme si un peu de distance allait e soulager de l’envie de me transformer pour lui arracher le coeur.
« Si j’ai pas l’ensemble des symptomes, je peux pas établir de diagnostic, et de protocole. Si tu veux que je t’aide, ou que j’aide ma mère dans ce qu’elle m’a demandé, il va falloir être plus explicite. Parce que, qu’une bande de fou furieux veuille me tuer c’est pas suffisant, ça c’est déjà vu plusieurs fois par le passé et ma mère le sait très bien. Donc je veux savoir pourquoi ils en veuillent aux Yards, et surtout quels objectifs ils ont derrière la tête in fine, si tu le sais. Après, j’aviserai pour essayer de prendre les devant. »
Parce que c’était ce que faisait les Bêta dans les Meutes. Ils avançaient en éclaireur pour flérer les danger. Venaient ensuite les enfants, les vieillards et les malades. Puis l’Alpha, toujours derrière à surveiller l’ensemble de la Meute.
« Ah, cool, et bien je sais pas comment on dit alors félicitations. Ca devait être donc toi l’autre jour quand je suis aller chez lui. On aurait pu être présenté plus tôt mais… comment dire.. La situation était un peu compliqué. »
Il y avait de l’aigreur dans ma voix. Pas contre elle, mais bien contre moi même. Parce que je n’avais pas cherché à savoir plus que ça comment allait mes amis durant le départ de la meute et les jours qui avaient précédé avec tous ces préparatifs. J’avais même fait exprès, de négliger ces relations parce que le départ serait douloureux. Comme si les ignorer quelques jours voir semaines allait mieux faire passer la pilule. Alors que pas du tout.
« Ca me fait pas peur, et ça me change pas de d’habitude. J’ai passé ma vie à me terrer et à me cacher de ceux qui voulaient notre peau. Ca doit être du même ordre que les chasseurs Ministériels. Donc pour le moment c’est largement surmontable. Et si j’ai fait le choix de rester, c’est parce que notre terre, et notre objectif est ici. Chez nous depuis des générations. On s’occupe des mordus, on donne un sens à leurs vies et on leur fait comprendre qu’ils ont un don, et pas une malédiction, mais ça visiblement je suis encore la seule à m’en soucier. »
La pauvre prenait un peu pour tout le monde. Mais en même temps, je trouvais ça un peu facile de sortir de pareils arguments alors que de une, on ne s’était jamais rencontré, certes à raison, et de deux ce n’était pas elle qui avait fait l’effort de venir me contacter, mais ma mère qui m’avait poussé à venir la voir. Je n’arrivais pas à saisir l’ensemble des données de toute manière, j’étais trop perdu sur ma propre existence pour avoir une vision d’ensemble du tableau. Mais en même temps, survivre, c’était ce que je savais faire de mieux.
« Oui, je vois bien que le temps nous ait un peu compté. Chez moi aussi, c’est pas la fête. »
Je lui montrais ma poitrine, là où était la louve tapis en moi. Je fis une horrible grimace, et cette fois-ci, je mis mon cerveau de Médicomage en action pour aller à l’essentiel, comme pour établir un diagnostic.
« Donc j’aimerais savoir ce que je peux faire pour t’aider. Si je peux t’aider déjà. Si tu es avec Nathanael, tu es déjà entre d’excellente mains. Je ne vois pas comment mon frère pouvait t’aider, mais si tu m’expliques rapidement, alors je pourrai peut être reprendre le relais. J’ai un doctorat en Médicomagie et je suis spécialisé dans les blessures de guerre. Mais j’ai quelques notions sur les Malédictions en tout genre. »
Je marquais une pause, prenant un peu de recule, comme si un peu de distance allait e soulager de l’envie de me transformer pour lui arracher le coeur.
« Si j’ai pas l’ensemble des symptomes, je peux pas établir de diagnostic, et de protocole. Si tu veux que je t’aide, ou que j’aide ma mère dans ce qu’elle m’a demandé, il va falloir être plus explicite. Parce que, qu’une bande de fou furieux veuille me tuer c’est pas suffisant, ça c’est déjà vu plusieurs fois par le passé et ma mère le sait très bien. Donc je veux savoir pourquoi ils en veuillent aux Yards, et surtout quels objectifs ils ont derrière la tête in fine, si tu le sais. Après, j’aviserai pour essayer de prendre les devant. »
Parce que c’était ce que faisait les Bêta dans les Meutes. Ils avançaient en éclaireur pour flérer les danger. Venaient ensuite les enfants, les vieillards et les malades. Puis l’Alpha, toujours derrière à surveiller l’ensemble de la Meute.
INFOS
FICHE DE PERSO
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