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Achilles Come Down
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Vous êtes Employé du Ministère
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Expertise : Protego Duo !
Sortilège de Niv.7
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Messages : 259
Faceclaim : Noomi Rapace.
Sang : Sang-mêlé, issue de l'aristocratie magique norvégienne et suédoise.
Particularités : Métamorphomage, appelée Voleuse-de-peau dans son pays, ce qui est vu comme quelque chose de profondément sombre.
Profession : Cheffe du bureau des Aurors.
Côté Cœur : Grimm Dark.
Multis : Morana, James, Jack, Brynn, Maddox et Circé.
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Expert (80%)
Maturité Magique (MM):
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Potentiel Magique (PM):
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Achilles Come Down
Ce qu'on appelle une raison de vivre est en même temps une excellente raison de mourir. @Ellie Yard
17.12.2023
La gamine dans les bras, Ryan avançait au milieu du Marché au Troll dans un silence de mort. Rare était ceux qui restait devant lui, encore plus quand il était talonné par plusieurs représentants de sa race. Comme une masse informe et imposante, l’animal avançait d’un pas rapide, ses doigts baignant dans la chaleur du sang qui s’échappait de plus en plus dangereusement de l’enfant. C’était la dernière de la tanière – il fallait la sauver.
Traversant une ruelle puis deux, le Loup s’enfonça dans une petite cour arrière et atteignit sans mal une porte dérobée, gardée par deux molosses peu commodes. Cette dernière s’ouvrit dans un bruit de pierre qui râpe sur le sol, donnant derrière sur un boyau sombre dans lequel les loups n’avaient pour autant aucun mal à voir.
Ryan avança, jetant un regard par-dessus son épaule.
« Elle est en route ? »
« Reed devrait la ramener d’ici peu. »
Un petit humpfr sortit du Loup alors qu’il terminait de monter un long escalier dans une pièce sobre, où on trouvait un lit et de nombreuses potions. Il la déposa doucement sur le matelas, alors que deux loups revenaient avec des potions sanguines dans l’espoir que ce ne fut pas trop tard. La pauvre enfant avait été touché par un sectumsempra particulièrement vicieux, et la blessure, malgré tous les sortilèges de soin, ne semblaient pas guérir.
Elle ne guérirait jamais, pensa Ryan. Elle laisserait une trace indélébile, comme il en avait autant sur lui aussi. Ryan s’écarta, jeta un regard sévère à l’ensemble, et finalement se détourna de la scène, l’air fermé.
« Faites-lui bon accueil et emmenez-moi la quand elle a fini. »
Sans un mot de plus, le Loup Noir quitta la pièce en silence.
(…)
Dans le salon privé de Ryan Malhorn Renfield, tout semblait sortir d’un magazine de design. Ce n’était ni vivant ni particulièrement beau, et il avait cette façon de s’en foutre surtout. Assis dans le canapé, les jambes croisées à regarder les derniers papiers qui s’étaient empilés sur son bureau durant sa courte absence, il patientait le temps de savoir si la gamine s’en était sortie.
Même ainsi, le Loup semblait démesuré, beaucoup trop grand dans un corps d’homme, trop épais pour être pourtant si rapide. Parangon de la force physique, véritable titan de la nature, on n’avait rarement vu un spécimen comme Ryan, et si c’était la nature qui l’avait ainsi doté, ne devait-il pas lui rendre ce qu’elle avait bien voulu lui offrir ?
Ryan se vouta un instant, venant écrire sur un parchemin flanqué d’un corbeau noir ce qui s’était passé aujourd’hui. La mort de Peeira ne devait pas rester impunie, ni pour les Loups, ni pour les Fées. Que ce fut un crime de haine ou seulement une opportunité pour un chasseur indépendant, Ryan s’en fichait bien. La Meute avait toujours été sa priorité, et ce n’était pas pour en arriver là qu’il avait dû trimer toutes ses années auprès de Thanatos. Faire des pieds et des mains, en être quasi réduit à n’être qu’un chien – tout ça pour quoi ?
La porte s’ouvrit sur le visage de Cleg qui la referma poliment dès lors que la Louve était entrée.
Ryan releva sur elle son visage, ne se donnant pas la peine de se lever. La bête était sage, détendue, mais ses mains étaient encore tâchées du sang de l’enfant. L’odeur métallique ne le lâchait plus de toute façon, qu’il se lave ou non la peau. Qu’il s’écorche ou non les os. Il avait fini par accepter le Monstre qu’il était. Le monstre que le petit orphelinat de Bristol avait fini par fabriquer, bien malgré eux.
« Est-ce qu’elle s’en est sortie ? »
La question était sincère.
Un verre glissa sur la table, et plusieurs bouteilles de divers alcools se présentèrent à la Louve, sans un mot de plus de la part du mâle.
MADE BY @ICE AND FIRE.
INFOS
FICHE DE PERSO
Dans une des chambres de l’endroit où l’on m’avait affecté, j’oeuvrais au maximum. Le visage concentré, j’exerçais plusieurs Vulnera Sanantur. Puis, je lui fis une perfusion de Purification Sanguine pour enlever toute trace de magie noire. Et enfin, je recommençais avec ma baguette, inlassablement… Il était hors de question qu’une enfant, louve ou pas, meurt aujourd’hui. Le visage blême, car l’énergie que demandait le sortilège de soin commençait à taper dans mes réserves, je m’appliquais, encore et encore. Couverte de sang, comme d’habitude, mon visage était plus que concentré. Après encore quelques onguents et manipulations, je m’effondrais enfin sur la chaise, observant désormais la gamine respirer, de façon certes irrégulières. Mais… au moins, elle respirait. Je me tournais alors vers le loup qui m’escortait.
« Tenez, ce sont des philtres revigorants et des onguents cicatriciels. Il faudra lui appliquer tous les jours. Je reviendrai moi même le faire, de toute façon. Surveiller là, et si elle s’arrête de respirer, venez me chercher. Normalement, cela fera l’affaire. »
***
Chancelante, j’entrais, toujours escortée par un des hommes de mains de l’Alpha. J’avais entendu bien des rumeurs à son sujet. Et, dans ma famille, on avait toujours considérer que c’était quelqu’un à éviter. Parce qu’il était en désaccord avec nos principes, et que, d’après mes frères, il était plus un boucher qu’un Loup véritable. Mais, à travers cette requête qu’il m’avait envoyé, je ne pouvais désormais voir qu’un être comme les autres. Faillibles, qui… tenait aux siens. Et qui avait tout fait pour sauver un enfant. L’innocence incarnée, qui avait été victime des idéaux des sangs purs. Tremblante de fatigue, je m’avançais, et je m’écroulais alors dans un des fauteuils en face de lui.
« C’est encore trop tôt pour le dire. » dis-je simplement. « Mais c’est en bonne voie, je viendrais tous.. tous les jours pendant une semaine pour appliquer un protocole. Et… non merci. Si je bois, je m’effondre. »
J’eus un léger haut le coeur en désignant l’ensemble des bouteilles qu’il m’offrait. Je pris alors simplement une bouteille d’eau, et je commençais à la boire comme si ma vie en dépendait. Transpirante, ma respiration était saccadée. Toujours couverte de sang, je déclarais d’un ton alors assez timide au final, parce qu’après la chute d’adrénaline dont j’étais victime, tout se remettait en place et je me rendais compte que j’étais face à un être de mon espèce plus qu’impressionnant :
« Désolé pour la tenue et l’odeur. »
D’une main tremblante, je regardais ma baguette, elle aussi couverte de sang. Elle avait déjà des tâches que je n’avais pas réussi à enlever dans d’autres manipulations et opérations. Terminant la bouteille d’eau, je pris le visage dans mes mains et j’inspirais à fond pour essayer de reprendre un peu d’énergie.
La louve en moi oeuvrait déjà, comme toujours. A ce que la Nature m’offre ce qu’elle avait de meilleur… Relevant mes yeux vers Malhorn, cette dernière se mit à ronronner doucement. C’était… un beau mâle. Rien d’étonnant à ce que j’en sois déboussolée. Nous cherchions toutes le plus fort, en terme de reproduction et là, j’étais en face très certainement d’un don de la nature en la matière. Passant ma main dans mes cheveux, mon humanité reprenant le dessus, je déclarais cette fois-ci sans appel.
« Qui lui a fait ça ? »
Je le regardais. Je soutenais son regard. Après l’épuisement et la fatigue lié à la chute d’adrénaline, venait la colère. Sourde, étouffante. Qui était assez fou pour s’en prendre à une innocente ?
« Je ne savais pas que nous étions devenus des parias au point que les louveteaux soient ciblés. Enfin, je m’en doutais mais… entre le savoir et le vivre, il y a une différence. Je… excusez moi. Je suis assez impressionnée. On ne m’a pas dépeint un portrait très reluisant et positif de vous. »
Je le regardais toujours dans les yeux.
« Mais il faut croire qu’on m’a menti encore une fois. Vous avez eu la bonne réaction en m’appelant. Ca devrait aller pour elle. »
Mes mains se contractèrent sur la bouteille d’eau vide. A tel point qu’elle explosa dans mes doigts tellement la rage de me venger de ceux qui avaient fait cela à une innocente coulait dans mes veines. Mes pupilles s’agrandirent, preuve que je ne contrôlais que trop peu la Louve qui était en moi dans un moment pareil.
« Il vaut mieux que je n’en sache pas plus sur ceux qui ont commis cette atrocité, finalement. »
D’une main tremblante, j’enlevais les bouts de verre dans mes doigts à la va vite te je fit un reparo sur la bouteille, assez faible mais quand même réussi.
« Tenez, ce sont des philtres revigorants et des onguents cicatriciels. Il faudra lui appliquer tous les jours. Je reviendrai moi même le faire, de toute façon. Surveiller là, et si elle s’arrête de respirer, venez me chercher. Normalement, cela fera l’affaire. »
***
Chancelante, j’entrais, toujours escortée par un des hommes de mains de l’Alpha. J’avais entendu bien des rumeurs à son sujet. Et, dans ma famille, on avait toujours considérer que c’était quelqu’un à éviter. Parce qu’il était en désaccord avec nos principes, et que, d’après mes frères, il était plus un boucher qu’un Loup véritable. Mais, à travers cette requête qu’il m’avait envoyé, je ne pouvais désormais voir qu’un être comme les autres. Faillibles, qui… tenait aux siens. Et qui avait tout fait pour sauver un enfant. L’innocence incarnée, qui avait été victime des idéaux des sangs purs. Tremblante de fatigue, je m’avançais, et je m’écroulais alors dans un des fauteuils en face de lui.
« C’est encore trop tôt pour le dire. » dis-je simplement. « Mais c’est en bonne voie, je viendrais tous.. tous les jours pendant une semaine pour appliquer un protocole. Et… non merci. Si je bois, je m’effondre. »
J’eus un léger haut le coeur en désignant l’ensemble des bouteilles qu’il m’offrait. Je pris alors simplement une bouteille d’eau, et je commençais à la boire comme si ma vie en dépendait. Transpirante, ma respiration était saccadée. Toujours couverte de sang, je déclarais d’un ton alors assez timide au final, parce qu’après la chute d’adrénaline dont j’étais victime, tout se remettait en place et je me rendais compte que j’étais face à un être de mon espèce plus qu’impressionnant :
« Désolé pour la tenue et l’odeur. »
D’une main tremblante, je regardais ma baguette, elle aussi couverte de sang. Elle avait déjà des tâches que je n’avais pas réussi à enlever dans d’autres manipulations et opérations. Terminant la bouteille d’eau, je pris le visage dans mes mains et j’inspirais à fond pour essayer de reprendre un peu d’énergie.
La louve en moi oeuvrait déjà, comme toujours. A ce que la Nature m’offre ce qu’elle avait de meilleur… Relevant mes yeux vers Malhorn, cette dernière se mit à ronronner doucement. C’était… un beau mâle. Rien d’étonnant à ce que j’en sois déboussolée. Nous cherchions toutes le plus fort, en terme de reproduction et là, j’étais en face très certainement d’un don de la nature en la matière. Passant ma main dans mes cheveux, mon humanité reprenant le dessus, je déclarais cette fois-ci sans appel.
« Qui lui a fait ça ? »
Je le regardais. Je soutenais son regard. Après l’épuisement et la fatigue lié à la chute d’adrénaline, venait la colère. Sourde, étouffante. Qui était assez fou pour s’en prendre à une innocente ?
« Je ne savais pas que nous étions devenus des parias au point que les louveteaux soient ciblés. Enfin, je m’en doutais mais… entre le savoir et le vivre, il y a une différence. Je… excusez moi. Je suis assez impressionnée. On ne m’a pas dépeint un portrait très reluisant et positif de vous. »
Je le regardais toujours dans les yeux.
« Mais il faut croire qu’on m’a menti encore une fois. Vous avez eu la bonne réaction en m’appelant. Ca devrait aller pour elle. »
Mes mains se contractèrent sur la bouteille d’eau vide. A tel point qu’elle explosa dans mes doigts tellement la rage de me venger de ceux qui avaient fait cela à une innocente coulait dans mes veines. Mes pupilles s’agrandirent, preuve que je ne contrôlais que trop peu la Louve qui était en moi dans un moment pareil.
« Il vaut mieux que je n’en sache pas plus sur ceux qui ont commis cette atrocité, finalement. »
D’une main tremblante, j’enlevais les bouts de verre dans mes doigts à la va vite te je fit un reparo sur la bouteille, assez faible mais quand même réussi.
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Achilles Come Down
Ce qu'on appelle une raison de vivre est en même temps une excellente raison de mourir. @Ellie Yard
17.12.2023
Un petit sourire moqueur échappa à Ryan. Quel genre de loup s’effondrait pour un peu d’alcool mêlé à la fatigue ?
« C’est rassurant, alors. »
Si la petite vivait, il aurait au moins réussi à faire ça. Bien sûr il faudrait qu’elle vive avec sa haine, avec ses peines et ses traumatismes, mais les loups n’en avaient-ils pas tous un ? N’avaient-ils tous pas payé le prix de leur sang dans ce monde – lui le premier ? Dans ses cauchemars la nuit, il se revoyait si jeune et déjà attaché aux fers de l’immonde orphelinat.
Sa main se suspendit au-dessus du parchemin, puis finalement il continua, alors qu’Ellie Yard s’excusait pour l’odeur. Un nouveau sourire amusé passa sur le visage du Loup.
« Ne t’excuse pas, j’ai senti pire que ça. »
Un carnage dans le nord de l’Afrique lui revint en souvenir, où ses sens s’étaient retrouvés submerger par l’odeur infecte de la fosse et le son d’un million de mouches rendues à faire disparaître tout ce qui pouvait être consommé des corps.
La mort avait une odeur bien particulière. Les hommes et les loups étaient bien différents sur ce point d’ailleurs. Le cortex des humains ne pouvait être malléable, aussi ils ne s’habituaient jamais vraiment à l’odeur de la mort et plus sérieusement à celle de la décomposition. Même des médecins légistes en attestaient : le cerveau lui-même réagissait et hurlait à n’importe qui de fuir.
Pour les loups, la chose était un peu différente. En tant que prédateur, les effluves de carcasse faisandée étaient excitants, surtout pour leur alter. Ryan, pour ce qu’il était un né-loup, n’avait jamais pensé à séparer l’homme de l’animal. Il n’avait jamais eu du mal avec cette odeur, pas plus qu’avec l’odeur du sang. Ryan avait tué l’homme en lui ; il ne restait plus que la bête.
Avec un petit soupir, Ryan termina d’écrire la lettre qui s’enroula sur elle-même, pour finalement se transformer en un magnifique corbeau noir. Ce dernier s’envola sans un bruit, traversant même la fenêtre sans se soucier que celle-ci soit fermée.
« Nous n’avons aucune information pour le moment sur qui ça pourrait être. On aura une idée plus précise dès que les corps seront rapatriés et examinés » répondit d’une voix traînante et chaude Ryan, alors qu’il relevait enfin sur Ellie son regard sombre. « Probablement des chasseurs. De ce que j’en sais, Lua avait reçu un courrier de la Confédération concernant plusieurs moldus qui auraient aperçu ses loups dans les environs… J’imagine qu’ils ont fini par prendre des mesures. » Ce n’était qu’une hypothèse pour l’heure, mais Ryan la traitait avec beaucoup de sérieux. « Je leur avais dit de rejoindre la Meute ici, mais les petites meutes aiment généralement leur tranquillité et leur indépendance. Elles ne s’imaginent pas le danger qu’elles encourent en restant à la surface… »
Le Loup Noir croisa doucement les bras sur son torse, d’un air visiblement agacé et déçu. C’est vrai qu’il ne cessait de tenter de ramener les siens jusqu’au Marché, mais ce n’était jamais que pour leur sécurité. Tous les loups n’étaient pas taillés pour résister à un Ministère tout entier, et nombre d’entre eux ne cherchait que la paix. Mais la paix n’était plus une option, et plus depuis Dunn maintenant. Trop de sang avait été versé. Ce sang devrait être payé tôt ou tard.
Ellie semblait touchée par la situation. Ryan ne se montra pas plus ému que ça. Ce n’était jamais que le quatrième campement qu’ils tentaient de sauver, et à chaque fois, les survivants s’étaient comptés sur un peu moins que les doigts d’une main. Autant dire, rien.
Forcément, c’était facile quand on s’en prenait à des meutes familiales qui n’avaient rien de guerrières. La chose serait différente le jour où ils se trouveraient sur le chemin de véritables tueurs.
Devant la franchise d’Ellie, Ryan ne put empêcher un rire de franchir ses lèvres, un rire ressemblant à un grognement sourd et grave. Il pencha la tête en la détaillant d’un regard long et insistant, habitué sans aucun doute à ces approches hésitantes.
Ryan allait répondre calmement, mais la bouteille éclata entre les doigts du médecin. Le Loup Noir releva le menton, l’odeur du sang réveillant chez lui un appétit démesuré, mais au lieu de ça, il resta quelques instants à regarder Yard sans un mot, comme plongé en pleine réflexion.
Quand elle eut terminé de débarrasser sa main des bouts de verre, le loup déplia calmement ses jambes qu’il avait croisées depuis le début et glissa sur le rebord du canapé. Il tendit sa main vers la sienne, comme l’examiner. Elle dut comprendre puisqu’elle lui permit de la prendre, sans violence mais sans tendresse.
« On ne t’a pas menti. Ce n’est pas parce que j’ai sauvé une petite louve que je suis un ange. »
De son autre main, il glissa un index dans le creux de sa main. Les plaies s’étaient déjà refermées mais le sang n’avait pas encore séché. Le Loup retira l’index seulement lorsqu’il le trouva assez rouge pour lui, et vint le lécher, comme pour appuyer son point. Ce n’était a priori pas un jeu d’acteur ; Ryan ne surjouait pas, il ne jetait pas de regard menaçant à la Louve, pas plus qu’il ne grognait ou ne prenait un plaisir incroyable. C’était naturel chez lui, de la même façon qu’un sourire vrilla ses lippes au moment où il gouttait l’hémoglobine.
« Un grand homme français a dit un jour : ne craignez pas de vous faire des ennemis, si vous n’en avez pas, c’est que vous n’avez rien fait. »
Cette fois, il leva la main d’Ellie vers lui et la lécha directement. L’odeur du sang était incroyablement forte, et douce à la fois. Cela lui rappelait toujours des souvenirs lointains. Des jeux d’enfants à l’orphelinat. Avait-il eu une seule journée où ce fichu parfum ne lui avait pas collé à la peau ?
Il relâcha enfin, et calmement, la main de Yard.
« Je sais que ta famille n’est pas une grande fan de moi, et encore moins de mon œuvre. Surtout ton frère… » Un sourire moqueur fila sur ses lèvres, alors qu’il venait essuyait du pouce la commissure de ses lèvres, où il sentait qu’il y avait un peu de sang encore. « Et je ne me cache pas d’être un grand salopard. Je ne connais pas la demi-mesure… »
Force était de constater que tout semblait démesuré chez lui. De son attitude dominante jusqu’à sa stature, jusqu’aux mesures prises envers et contre ce Ministère maltraitant.
« Je suis un excellent allié et un terrible ennemi, mais j’accepte de bon cœur que les loups ne fassent pas de choix… Ce n’est pas dans notre nature de nous allier les uns aux autres après tout. La seule chose que je te demanderais, c’est de ne pas me trahir. Je ne supporte pas les traîtres à leur sang... » souffla-t-il finalement.
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FICHE DE PERSO
Je restais assise dans le canapé, un peu paralysée. Ce qu’il disait faisait tellement sens chez moi que je me demandais si la remarque ne m’était pas directement et personnellement adressé. Savait-il pour Yara quand il parlait de la CIS ? Parlait-il de nous, les Yards, quand il prononçait le mot « Petites meutes » en déclarant que tot ou tard, leurs indépendances seraient mise à mal. Ma main serra un peu fort le cuir du canapé et je le regardais dans les yeux sans sciller. Il semblait savoir, de quoi il parlait, lui. Et il ne semblait pas non plus fuir. Ce qui faisait un point commun avec moi, et une différence notable et non négligeable avec ma famille.
« C’est intenable. Ils… ils nous empêchent juste de vivre comme on a toujours vécu. »
C’était une rage assez vive, et qui manquait de cohérence, je le savais. D’ailleurs, je me sentais ridicule face à lui et je commençais à me tapir sur le canapé. La louve en moi, quand à elle, flaira protection et force. Je me contentais de l’approuver, intérieurement et sans un mot, fermant les yeux et régulant ma propre respiration.
Quand il se mit à rire, je fronçais les sourcils, parce que je ne trouvais pas la situation drôle du tout. Peut être qu’il en avait connu des pires, mais ce n’était pas une raison pour se moquer. La louve en moi appela à l’apaisement aussi ; je préférais rester silencieuse. Quand sa main attrapa la mienne, quelque chose se produisit et mes joues s’empourprèrent. J’eus un très léger mouvement de recul, car la Nature appelait toujours à aller vers le plus fort, et c’était ce qui était en train de se produire.
« Arrêtez, s’il vous plaît. »
Je me reculais légèrement quand il lécha le sang. Un souvenir, avec Jack revint en ma mémoire. Celle des Loups dévorant d’autres Loups, d’après la rumeur : les Wendigos. Est-ce que j’avais affaire à l’un d’eux ? Est-ce qu’il était en chemin pour en devenir un ? Non. C’était bien un Loup que j’avais en face de moi. Et pas n’importe lequel. Mais… cette attitude était déroutante.
« Je ne suis pas une traître à mon sang. » dis-je brusquement.
De louve écrasée et fuyante, j’étais devenue brusquement plus forte et prête à l’affront. Voir au combat. S’il y avait bien quelque chose qu’on n’avait pas le droit de me dire, c’était bien cela. Tourte ma vie, j’avais oeuvré pour justement protéger mes semblables. Les guérir, les éduquer, vers la voie que je semblais la meilleure, et les protéger. Tous les Loups qui étaient passé par le domaine avait été sous ma protection, pour éviter qu’ils ne soient offert au Ministère. Alors, je voyais cela comme une injure. D’ailleurs, j’étais déjà debout.
« J’en ai rien à faire de ce que pense ma famille. Il n’y a plus que moi, de toute manière. » dis-je d’un ton sans appel.
Et les barrières tombèrent. Il pouvait voir désormais au fond de mes pupilles, la même attitude qu’avaient les loups errants, sans famille, sans meute, sans but et sans objectif de vie. Une attitude solitaire, et funeste. Car un loup seule était condamné à mourir. Un Loup seul était incapable de chasser convenablement, et de se sociabiliser. C’était ce que les autres ne comprenaient pas. Les non-Loups. Ils voyaient juste l’attitude étrange d’une sorcière perdue. Mais c’était une blessure bien plus profonde que cela. Y compris Zoey. Elle ne pouvait pas le voir, car elle n’avait jamais eu de Meute à part entière et elle n’était pas encore prête à cela.
« Je n’ai pas peur de vous. Si je suis là c’est parce que je suis utile, point. Et j’ai fait un choix, à l’instant même où j’ai posé mon pied sur le Marché aux Trolls. Il faut être folle ou stupide pour venir ici, sur votre territoire avec une attitude hostile envers vous. Non… Je cherche... »
Mes yeux se détournèrent de lui. J’entendais encore et encore la louve pleurer les siens. Depuis le jour où les Yards étaient partis, elle n’avait cessé de pleurer. Et toutes les nuits, c’était elle, à travers moi, qu’Aram entendait tous les soirs.
« Je cherche juste un but. Continuer à accomplir ce qu’on accomplissait autrefois, mais en mieux. En plus grand. Il est hors de question qu’une goutte de mon sang tombe encore sur le sol. Il est hors de question que l’on se fasse chasser, comme ils disent. Ce sont eux, les proies. Ce sont eux, qui, dans leur ignorance et leur égocentrisme n’ont jamais cherché à nous comprendre. C’est la peur de cette différence qui les a toujours poussé à agir ainsi, et il est temps que ça se termine. »
Paniquée, par ce que je venais de dire et des choix que je venais de faire sans le savoir, je cherchais des yeux la sortie. Il fallait que je m’en aille.
« Il… il faut que je parte. » commençais-je alors sans véritable conviction.
« C’est intenable. Ils… ils nous empêchent juste de vivre comme on a toujours vécu. »
C’était une rage assez vive, et qui manquait de cohérence, je le savais. D’ailleurs, je me sentais ridicule face à lui et je commençais à me tapir sur le canapé. La louve en moi, quand à elle, flaira protection et force. Je me contentais de l’approuver, intérieurement et sans un mot, fermant les yeux et régulant ma propre respiration.
Quand il se mit à rire, je fronçais les sourcils, parce que je ne trouvais pas la situation drôle du tout. Peut être qu’il en avait connu des pires, mais ce n’était pas une raison pour se moquer. La louve en moi appela à l’apaisement aussi ; je préférais rester silencieuse. Quand sa main attrapa la mienne, quelque chose se produisit et mes joues s’empourprèrent. J’eus un très léger mouvement de recul, car la Nature appelait toujours à aller vers le plus fort, et c’était ce qui était en train de se produire.
« Arrêtez, s’il vous plaît. »
Je me reculais légèrement quand il lécha le sang. Un souvenir, avec Jack revint en ma mémoire. Celle des Loups dévorant d’autres Loups, d’après la rumeur : les Wendigos. Est-ce que j’avais affaire à l’un d’eux ? Est-ce qu’il était en chemin pour en devenir un ? Non. C’était bien un Loup que j’avais en face de moi. Et pas n’importe lequel. Mais… cette attitude était déroutante.
« Je ne suis pas une traître à mon sang. » dis-je brusquement.
De louve écrasée et fuyante, j’étais devenue brusquement plus forte et prête à l’affront. Voir au combat. S’il y avait bien quelque chose qu’on n’avait pas le droit de me dire, c’était bien cela. Tourte ma vie, j’avais oeuvré pour justement protéger mes semblables. Les guérir, les éduquer, vers la voie que je semblais la meilleure, et les protéger. Tous les Loups qui étaient passé par le domaine avait été sous ma protection, pour éviter qu’ils ne soient offert au Ministère. Alors, je voyais cela comme une injure. D’ailleurs, j’étais déjà debout.
« J’en ai rien à faire de ce que pense ma famille. Il n’y a plus que moi, de toute manière. » dis-je d’un ton sans appel.
Et les barrières tombèrent. Il pouvait voir désormais au fond de mes pupilles, la même attitude qu’avaient les loups errants, sans famille, sans meute, sans but et sans objectif de vie. Une attitude solitaire, et funeste. Car un loup seule était condamné à mourir. Un Loup seul était incapable de chasser convenablement, et de se sociabiliser. C’était ce que les autres ne comprenaient pas. Les non-Loups. Ils voyaient juste l’attitude étrange d’une sorcière perdue. Mais c’était une blessure bien plus profonde que cela. Y compris Zoey. Elle ne pouvait pas le voir, car elle n’avait jamais eu de Meute à part entière et elle n’était pas encore prête à cela.
« Je n’ai pas peur de vous. Si je suis là c’est parce que je suis utile, point. Et j’ai fait un choix, à l’instant même où j’ai posé mon pied sur le Marché aux Trolls. Il faut être folle ou stupide pour venir ici, sur votre territoire avec une attitude hostile envers vous. Non… Je cherche... »
Mes yeux se détournèrent de lui. J’entendais encore et encore la louve pleurer les siens. Depuis le jour où les Yards étaient partis, elle n’avait cessé de pleurer. Et toutes les nuits, c’était elle, à travers moi, qu’Aram entendait tous les soirs.
« Je cherche juste un but. Continuer à accomplir ce qu’on accomplissait autrefois, mais en mieux. En plus grand. Il est hors de question qu’une goutte de mon sang tombe encore sur le sol. Il est hors de question que l’on se fasse chasser, comme ils disent. Ce sont eux, les proies. Ce sont eux, qui, dans leur ignorance et leur égocentrisme n’ont jamais cherché à nous comprendre. C’est la peur de cette différence qui les a toujours poussé à agir ainsi, et il est temps que ça se termine. »
Paniquée, par ce que je venais de dire et des choix que je venais de faire sans le savoir, je cherchais des yeux la sortie. Il fallait que je m’en aille.
« Il… il faut que je parte. » commençais-je alors sans véritable conviction.
Ministère
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Sang : Sang-mêlé, issue de l'aristocratie magique norvégienne et suédoise.
Particularités : Métamorphomage, appelée Voleuse-de-peau dans son pays, ce qui est vu comme quelque chose de profondément sombre.
Profession : Cheffe du bureau des Aurors.
Côté Cœur : Grimm Dark.
Multis : Morana, James, Jack, Brynn, Maddox et Circé.
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Expert (80%)
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Potentiel Magique (PM):
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Rigueur Magique (RM):
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Témoins de l'Histoire:
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Inventaire:
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[quote="Nott Tyrfing"]
17.12.2023
« Je n’ai pas dit que vous l’étiez » nota Ryan, sur un ton calme.
Mais la réaction de la louve était amusante et intéressante après tout, puisqu’elle semblait piquée au vif à l’idée d’en être une. Il était vrai que les Yard avaient œuvré, à leur façon, à ce que les loups soient protégés des exactions du Ministère. Cela, Malhorn ne pouvait le contredire, et ça avait été d’une certaine façon une aide précieuse. Stratégiquement, l’existence des petites meutes avait permis d’étaler sur plusieurs endroits l’oeil du gouvernement et donc, par extension, de passer inaperçu certains mouvements. Ce n’était pas le plus sécurisé, mais Ryan voulait bien mettre une pièce sur l’arrogance lycane si cela pouvait lui permettre d’avancer ses pions sans être dérangé.
En revanche, à la remarque d’Ellie Yard sur sa solitude, l’Alpha haussa un sourcil curieux. Les bras croisés sur le torse, il contemplait le profil bousculé de la louve. Sa meute l’avait-elle laissée derrière ? C’était étonnant. Ou alors avait-elle fait le choix de rester ? Cela demandait une sacré dose de courage que de rompre le lien puissant d’un Alpha avec sa meute.
Un sourire désolé passa finalement sur les lippes du Loup Noir, alors qu’elle lui jetait un petit regard, tentant de rattraper le mal être qui s’insinuait et débordait d’elle. C’était un appel silencieux, ou peut-être se trompait-elle. Il était tard pour lui aussi, tard et ses nerfs étaient encore en pelote après l’attaque sur la meute de Lua.
Il sentit qu’Ellie était fragile, vulnérable. Comme n’importe quel loup rendu seul.
Ryan renacla un peu, venant se gratter la nuque d’un air ennuyé. Il n’avait jamais été un grand psychologue, mais il la comprenait. Il la comprenait puisque ç’avait été toute son enfance, où réduit à l’état de bête, attachée dans les caves du vieil orphelinat de Liverpool, il avait attendu en vain qu’on ne vienne le chercher. Ses hurlements avaient tenté en vain d’être entendu, et plus il hurlait, plus il s’était abîmé, jusqu’au moment où le disque était devenu rouillé.
Le Loup Noir avait bien grandi depuis, et la peine s’était effacée. Elle l’avait conduit à la haine, petit à petit, et à la violence ensuite. Se sentait-il mieux désormais qu’avant ? Sans doute, oui.
« Ellie », appela calmement la voix du Loup alors qu’il se levait doucement du canapé, lui tendant sa main. Elle avait besoin de se raccrocher à quelque chose, mais il n’était pas certain de pouvoir le lui offrir dans l'effervescence de la fatigue qu'elle subissait. « Je sais. Tu fais tout ce que tu peux pour nous aider, et ce soir, quoi qu’on en dise ou en pense, tu as sauvé une enfant. »
D’un regard vers la porte, il lui indiqua qu’elle était libre de partir. En revanche, ses yeux se reposèrent sur elle, la détaillant de toute sa hauteur. Elle semblait encore plus petite comme ça, même debout face à lui.
« Si c’est une place qu’il te faut, j’en aurais toujours une pour quiconque veut se montrer utile à la Meute. Pour protéger les nôtres, pour les réparer de la folie des hommes... » Il pencha la tête, tentant de lire en elle le flot de sentiments qui la rendait si confuse, si brouillonne. « Mais je sais aussi que ce n’est pas une place aisée à prendre. Alors, rentre chez toi, et pense-y. Ma porte te sera toujours ouverte, si tu veux qu'on en reparle, avec tout ce que ça implique... »
Achilles Come Down
Ce qu'on appelle une raison de vivre est en même temps une excellente raison de mourir. @Ellie Yard
17.12.2023
« Je n’ai pas dit que vous l’étiez » nota Ryan, sur un ton calme.
Mais la réaction de la louve était amusante et intéressante après tout, puisqu’elle semblait piquée au vif à l’idée d’en être une. Il était vrai que les Yard avaient œuvré, à leur façon, à ce que les loups soient protégés des exactions du Ministère. Cela, Malhorn ne pouvait le contredire, et ça avait été d’une certaine façon une aide précieuse. Stratégiquement, l’existence des petites meutes avait permis d’étaler sur plusieurs endroits l’oeil du gouvernement et donc, par extension, de passer inaperçu certains mouvements. Ce n’était pas le plus sécurisé, mais Ryan voulait bien mettre une pièce sur l’arrogance lycane si cela pouvait lui permettre d’avancer ses pions sans être dérangé.
En revanche, à la remarque d’Ellie Yard sur sa solitude, l’Alpha haussa un sourcil curieux. Les bras croisés sur le torse, il contemplait le profil bousculé de la louve. Sa meute l’avait-elle laissée derrière ? C’était étonnant. Ou alors avait-elle fait le choix de rester ? Cela demandait une sacré dose de courage que de rompre le lien puissant d’un Alpha avec sa meute.
Un sourire désolé passa finalement sur les lippes du Loup Noir, alors qu’elle lui jetait un petit regard, tentant de rattraper le mal être qui s’insinuait et débordait d’elle. C’était un appel silencieux, ou peut-être se trompait-elle. Il était tard pour lui aussi, tard et ses nerfs étaient encore en pelote après l’attaque sur la meute de Lua.
Il sentit qu’Ellie était fragile, vulnérable. Comme n’importe quel loup rendu seul.
Ryan renacla un peu, venant se gratter la nuque d’un air ennuyé. Il n’avait jamais été un grand psychologue, mais il la comprenait. Il la comprenait puisque ç’avait été toute son enfance, où réduit à l’état de bête, attachée dans les caves du vieil orphelinat de Liverpool, il avait attendu en vain qu’on ne vienne le chercher. Ses hurlements avaient tenté en vain d’être entendu, et plus il hurlait, plus il s’était abîmé, jusqu’au moment où le disque était devenu rouillé.
Le Loup Noir avait bien grandi depuis, et la peine s’était effacée. Elle l’avait conduit à la haine, petit à petit, et à la violence ensuite. Se sentait-il mieux désormais qu’avant ? Sans doute, oui.
« Ellie », appela calmement la voix du Loup alors qu’il se levait doucement du canapé, lui tendant sa main. Elle avait besoin de se raccrocher à quelque chose, mais il n’était pas certain de pouvoir le lui offrir dans l'effervescence de la fatigue qu'elle subissait. « Je sais. Tu fais tout ce que tu peux pour nous aider, et ce soir, quoi qu’on en dise ou en pense, tu as sauvé une enfant. »
D’un regard vers la porte, il lui indiqua qu’elle était libre de partir. En revanche, ses yeux se reposèrent sur elle, la détaillant de toute sa hauteur. Elle semblait encore plus petite comme ça, même debout face à lui.
« Si c’est une place qu’il te faut, j’en aurais toujours une pour quiconque veut se montrer utile à la Meute. Pour protéger les nôtres, pour les réparer de la folie des hommes... » Il pencha la tête, tentant de lire en elle le flot de sentiments qui la rendait si confuse, si brouillonne. « Mais je sais aussi que ce n’est pas une place aisée à prendre. Alors, rentre chez toi, et pense-y. Ma porte te sera toujours ouverte, si tu veux qu'on en reparle, avec tout ce que ça implique... »
MADE BY @ICE AND FIRE.
NOTT TYRFING
Put me back together
Or separate the skin from bone
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INFOS
FICHE DE PERSO
C’était une proposition. Mes jambes en tremblèrent car visiblement, il pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert. Etait-il Légilimens, ou étais-je tellement perturbée que ma garde et mes défenses étaient en train de chuter. Je n’avais jamais été très douée pour cacher ce que je pensais. D’ailleurs, j’exprimais toujours ce que j’avais sur le coeur à voix haute, donc il avait du en comprendre bien plus que je n’avais voulu lui en dire. J’ouvrais la bouche, un instant pour parler, mais aucun son ne sortit de cette dernière. Puis, reprenant mon calme je répondais simplement :
« D’accord. »
J’avais du temps. Finalement, je n’étais pas dans la gueule du Loup. Ou alors il savait que ça allait me travailler et que tôt ou tard, je reviendrais. Parce que j’avais besoin de vie collective. Parce que j’avais besoin d’aider les miens. Et qu’il n’y avait qu’ici, au sein du Marché, où j’aurai un réel impact. J’avais sauvé une petite… Cette idée me mit du baume au coeur. Parce que c’était le serment que j’avais prêté…
« Je… je vais y réfléchir Ryan. Car c’est une décision qui ne se prend pas à la légère. Si je fais un pas vers vous, je sais qu’il n’y aura pas de retour possible. Car je devrais me donner corps et âme à la cause. »
Mes yeux se posèrent sur lui, et je le regardais droit dans les yeux. C’était l’aspect criminel de la Meute qui me dérangeait en réalité. Mais… N’était-ce pas le démon qu’ils étaient devenu à cause du Ministère ? N’était-ce pas l’oppression, vécue au fil des jours, des semaines des mois et des années, qui faisaient qu’ils étaient devenu plus agressifs ? Car le territoire était quelque chose de fragile, et que, il fallait parfois s’amener à faire preuve d’agressivité pour le défendre. Et le leur… s’était étendu, puis réduit. Mais, il avait toujours été bafoué par les hordes ministérielles. Alors que j’en étais certains, ils n’aspiraient qu’à la paix.
Confuse, je mis une main à ma tempe et je me dirigeais vers la sortie.
« Je vais vous laisser. Vous pouvez toujours faire appel à mes services si vous avez une urgence de ce genre, ça n’a aucun lien avec la Meute. Je sauve qui doit être sauvé, et mes semblables sont en haut de liste. »
Je lui fis un léger sourire, puis, sans cérémonie, je passais devant les gorilles qui servaient de sécurité. Une fois à l’extérieure, j’inspirai te j’expirai une énorme bouffée d’air.
J’allais devoir faire des choix.
« D’accord. »
J’avais du temps. Finalement, je n’étais pas dans la gueule du Loup. Ou alors il savait que ça allait me travailler et que tôt ou tard, je reviendrais. Parce que j’avais besoin de vie collective. Parce que j’avais besoin d’aider les miens. Et qu’il n’y avait qu’ici, au sein du Marché, où j’aurai un réel impact. J’avais sauvé une petite… Cette idée me mit du baume au coeur. Parce que c’était le serment que j’avais prêté…
« Je… je vais y réfléchir Ryan. Car c’est une décision qui ne se prend pas à la légère. Si je fais un pas vers vous, je sais qu’il n’y aura pas de retour possible. Car je devrais me donner corps et âme à la cause. »
Mes yeux se posèrent sur lui, et je le regardais droit dans les yeux. C’était l’aspect criminel de la Meute qui me dérangeait en réalité. Mais… N’était-ce pas le démon qu’ils étaient devenu à cause du Ministère ? N’était-ce pas l’oppression, vécue au fil des jours, des semaines des mois et des années, qui faisaient qu’ils étaient devenu plus agressifs ? Car le territoire était quelque chose de fragile, et que, il fallait parfois s’amener à faire preuve d’agressivité pour le défendre. Et le leur… s’était étendu, puis réduit. Mais, il avait toujours été bafoué par les hordes ministérielles. Alors que j’en étais certains, ils n’aspiraient qu’à la paix.
Confuse, je mis une main à ma tempe et je me dirigeais vers la sortie.
« Je vais vous laisser. Vous pouvez toujours faire appel à mes services si vous avez une urgence de ce genre, ça n’a aucun lien avec la Meute. Je sauve qui doit être sauvé, et mes semblables sont en haut de liste. »
Je lui fis un léger sourire, puis, sans cérémonie, je passais devant les gorilles qui servaient de sécurité. Une fois à l’extérieure, j’inspirai te j’expirai une énorme bouffée d’air.
J’allais devoir faire des choix.
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