(EVENT) Bodies crumble

je suis un PNJ

A peine avait-elle réussi à mettre un pied dans cet endroit qui abritait la personne qu’elle désirait voir à cet instant qu’une personne qu’elle connaissait depuis maintenant des années se planta devant elle. Andra sursauta légèrement avant de reprendre contenance. Depuis quand se trouvait-elle à Londres ? Que se soit @Naïri Romanez ou @Aram Romanez, aucun des deux n’avait pris le soin de la prévenir ce qui la blessait légèrement dans son égo. Elle croisa les bras et s’apprêtait à dire quelques mots pour seulement se faire entrainé en dehors du Marché aux trolls. « Moi aussi, je suis vraiment dès plus ravie de te voir Naïri. » Elle se retient d’ajouter un ‘surtout que je n’ai pas reçu de nouvelle depuis deux mois’. « Cependant, je suis à Londres pour voir Aram. Truc à voir avec lui. » termina-t-elle en agitant sa main libre, puisque son autre poignet était toujours captif de la poigne de son amie qui la trainait, elle ne savait ou. Elle ne connaissait pas les quartier moldus après tous. Elle pourrait se rebiffé et courir dans l’autre direction, mais elle décida de suivre sagement la brune. Cela faisait un moment qu’elles n’avaient pas conversé ensemble. Andra était donc curieuse de savoir pourquoi Naïri se trouvait dans le coin.

Rapidement, elles se retrouvèrent dans un pub moldus, cela ne dérangeait pas tellement l’indienne, mais son regard remarqua directement la présence d’un Auror, @Fergus Clearwater, elle avait déjà été confronté à lui, enfin pas de manière incivilisé non plus. Elle renifla légèrement avant de tourner sa tête vers sa comparse pour lui dire que ce n’était peut-être pas une si bonne idée. Seulement, elle était déjà partie. Andra s’assit lourdement devant Naïri. « Depuis quand es-tu à Londres ? » souffla-t-elle d’une voix pas trop audible, il n’était pas nécessaire d’alerter l’auror de sa présence. « Co… » Sa phrase n’avait même amorcé un mot qu’une fracas contre la vitre la fit se retourner rapidement vers la source du bruit. Elle analysa rapidement la situation avant de légèrement écarquillé des yeux en voyant l’homme dernière planté deux crocs.

« Ce n’est pas bon. » lança-t-elle à Naïri en se massant la tête avant d’activer silencieusement ses bracelets magiques. Elle imaginait déjà Aram lui faire la morale de se mettre encore dans une situation pas possible. Elle avait le chic pour que les ennuis lui tombent dessus quand elle mettait un pied dans cette ville. Elle remarqua l’auror sortir en trombe de l’établissement. Puis se tourna finalement vers Naïri. « On se jette dans la mêlé ou protection ? »

présentation de Andra Sekha-Balog

Sorcière dont le sang est inconnue. Elle a grandit au sein de l'endaja Balog avant d'aller faire son apprentissage chez les Romanez. Amie de Naïri et Aram.

Bodies crumble

Shakespear's Head - London - 7th february

La soirée était déjà entamée quand je suis tombée sur Andra au milieu du campement. Un sourire espiègle aux lèvres, je l’ai interceptée, sachant très bien vers qui la jeune tsigane se dirigeait. Si Aram est resté aveugle si longtemps, ce n’est pas le cas de tout le monde. Andra le couve avec ses yeux de merlan frit depuis qu’elle est entrée dans nos vies, ado elle n’avait que son prénom à la bouche et les choses n’ont visiblement pas beaucoup changé. Alors que je l’entraîne joyeusement dans mon sillage, des éclats de rire m’échappent quand elle prononce son prénom une fois de plus.

« Oui oui oui, il n’y en a toujours que pour le petit prince avec toi… »

C’est le visage souriant et en chantonnant que je l’emmène dans le Londres moldu, là où les décrets n’existent pas, où la magie n’est que la création de l’imaginaire. Les rires, les voix enjouées, les verres qui tintent, j’inspire longuement, respire la bonne humeur qui plane dans le pub et nous trouve rapidement une table libre, nous commandant deux grandes pintes au passage.

« Je suis arrivée un peu avant le solstice. Ordre du Congrès. » Je hausse les épaules et ne vois pas l’utilité d’en dire plus, elle sait pertinemment qu’on ne discute pas les ordres de mission et qu’on n’est pas censé trop en parler. « Et toi ? Qu’est-ce qui t’amène ? Ne me dis pas que t’es juste là pour le… »

Au premier cri qui perce les conversations qui nous entourent, je me fige, pinte levée, proche des lèvres. Excès de joie ? D’ivresse ? Je ne suis pas la seule à tendre l’oreille, intriguée par ce son qui réveille un instinct primitif, ancré au plus profond de mon être. Si les autres repartent dans leur discussion, je ne peux oublier ce son et ne parviens pas à me détendre. Quand d’autres coupent à nouveau les voix des clients, je repose mon verre et bondis de mon siège quand la femme frappe à la vitre. Par réflexe, je pose une main qui se veut protectrice sur le bras d’Andra bien que la jeune femme soit à même de se protéger seule désormais. J’étrécis mon regard que je pose sur l’agresseur. Ses crocs montrent bien que ce n’est pas un simple humain aussi ma mâchoire se crispe. Les histoires qui ont bercé mon enfance me reviennent, un frisson parcours mon échine alors que je lâche dans un sifflement :

« Un strigoï… »

A distance je n’en ai aucune certitude mais c’est la première chose qui me vient en tête à la vue de ces dents anormalement longues et luisantes. Pouvant moi-même être qualifiée de monstre par d’autres, j’ai toujours été fascinée par les créatures rejetées de la société, me suis nourrie des histoires que je pouvais trouver dans les livres, abreuvée des contes transmis oralement les soirs au coin du feu. Avoir vadrouiller plusieurs années dans la Roumanie profonde n’est pas étranger au terme qui m’est naturellement venu pour désigner l’assaillant. Strigoï et sorcières roumaines étaient étroitement liés par leur vénération pour Siscoï, le Seigneur du Sang… Aussi, si j’ai vu juste, s’il est bien question d’un… vampire, nous aurions affaire là à l’une de ces créatures de cauchemar dont j’apprécie moyennement la compagnie.

« Se jeter bêtement sur crocs pointus ? Non merci… Laissons le héros autoproclamé s’en charger. »

Un rictus moqueur s’empare de ma bouche alors que j’observe l’homme filer vers le danger. Seul. Idiot ! Prévenir le Ministère… Je n’aime pas cette idée, ce ne sont pas de grands fans de notre communauté et j’ai une image plutôt mauvaise de ses membres. Plus ils sont loin et mieux je me porte, généralement. Je parcours le pub de mes prunelles sombres, observe les visages apeurés, les mains qui se glissent dans les poches intérieures, les quelques baguettes qui se pointent vers la façade du pub. Si les sorciers présents dans l’assemblée commencent à prendre conscience de la nature du danger, les moldus, eux, ne voient là qu’une simple agression.

« Assurons-nous d’abord que personne d’autre ne soit blessé. » Je me précipite vers la devanture, lance un regard désolé à la victime enlacée par la créature dont je croise le regard. Mes doigts tracent rapidement des runes sur le verre alors que je psalmodie l’invocation de protection, consolidant la vitre qui vibre doucement sous le bout de mes ongles. « Ils cuisinent, ici, ils doivent bien avoir de l’ail… peut-être que c'est efficace pour repousser ces ordures ? »

Résumé:

Bodies crumble

Shakespear's Head - London - 7th february

Libérée depuis Noël du poids que j’ignorais avoir autant sur les épaules, cette crainte de tomber un jour sous le joug du lycan qui a fait de moi une louve, j’avançais plus légère et confiante. Les derniers essayages de la merveilleuse robe de mariée confectionnée par la talentueuse @Vicky G. Graham effectués, j’attendais nerveuse et impatiente les jours qui me séparaient de la cérémonie. Les fantômes du passé se faisaient plus discrets, flous, comme effacés par l’avenir radieux que je voyais se dessiner. Cette année serait-elle synonyme de joie, de bonheur ? Laisserais-je enfin les chapitres sombres de ma vie derrière moi ? Je l’espérais de tout cœur.

Aussi, lorsqu’une amie d’enfance, Isla James, depuis longtemps exilée de l’autre côté de l’Atlantique, m’a annoncé être de passage et vouloir célébrer ses trente-huit bougies devant de nombreux verres, je n’ai pas hésité. Une petite évasion le temps d’une soirée, loin du Marché aux Trolls, loin de l’oppression du Ministère, est toujours appréciable. Alors qu’on rigole au souvenir de la révolte que nous avions lancé du haut de nos neuf ans pour avoir le droit de porter nous aussi des pantalons d’uniforme et non des jupes qui nous retiraient une certaine liberté de mouvement à moins de vouloir exposer nos sous-vêtements aux garçons de la classe, un hurlement d’horreur vient me glacer le sang. Mon ouïe s’y accroche au point que je n’entends pas la question de mon amie qui doit me toucher le bras pour retrouver mon attention.

« Pardon, Isla, je… »

Mais d’autres cris ne tardent pas à suivre. Mon sang ne fait qu’un tour lorsqu’une femme vient frapper à la vitre. La détresse de son regard me prend aux trippes et je saute de mon tabouret lorsque son agresseur l’attrape.

« Isla, ne bouge pas ! Reste là, loin de l’entrée, cache-toi sous la table ! FAIS CE QUE JE TE DIS ! »

Je lui aboie mes consignes avec une telle assurance qu’elle en cligne des yeux avant de se laisser glisser de son siège. Je me fraie un passage entre les clients paniqués jusqu’à l’entrée où je trouve une silhouette familière qui s’affaire sur la porte qui me sépare de la rue. @Aram Romanez !

« Aram ?! » La surprise est vite remplacée par un soulagement. Une tête connue mais surtout une personne de confiance à qui je dois la vie. Je fronce les sourcils alors que je regarde ses mains posées sur la porte, me doutant qu’il use de la magie tsigane. « Je… J’aurais besoin de passer. Tu n’auras qu’à… tout verrouiller derrière moi. Je ne peux pas la laisser seule ! »

Mes yeux se pose cette fois sur la victime qui perd peu à peu de ses couleurs alors que la créature la draine du liquide si précieux qui coule dans ses veines. Je perçois les battements de son cœur qui ralentissent malgré la peur qui semble la paralyser dans les bras puissants du vampire. Je sors ma baguette de la poche intérieure de ma veste et, impatiente et déterminée, décale mon ami du passage. J’ouvre la porte, me glisse dans l’entrebâillement et referme aussitôt derrière-moi. Je me précipite vers la victime toujours aux mains de la créature, tente le tout pour le tout.

« STUPEFIX ! »

Résumé:

Spoiler:

je suis un PNJ

La vie, en Grande-Bretagne, était radicalement différente de ce que j'avais connu jusque là. J'étais née à Kyōto, dans la probable sécurité d'une okyia gérée par ma grande tante à une époque où ma famille paternelle pouvait encore prétendre avoir pignon sur rue au niveau de ses activités illicites. J'avais ensuite fait mes premières années d'études à Mahoutokoro, avant de décider de les finir à l'étranger. Il fallait bien commencer quelque part mes recherches d'un oncle disparu et dont j'avais peu de souvenirs. Ce n'était pas ma mère qui allait m'aider - malgré tout le respect que je lui doit parce que c'est ma mère, justement - et avec mon père toujours dans sa geôle, il ne pouvait, lui non plus, pas grand chose pour moi! Et il fallait bien que je commence quelque part. Si j'avais voulu fuir les autorités de ma terre natale, j'aurai probablement fui le plus possible. Pourquoi commencer par partir étudier à l'école de sorcellerie anglaise?
Parce que mon oncle était né sur une archipel et que la Grande-Bretagne était, elle aussi, une île. Si j'avais dû fuir, j'aurais sans doute aucun essayé de m'installer sur une partie du globe qui s'avérait elle aussi être une île, comme l'endroit où j'étais née. Un peu comme Napoléon né en Corse et exilé à Ste-Hélène jusqu'à ce que mort s'en suive. Même si, à titre personnel, je n'avais pas l'intention de mourir sur les terres de Richard Cœur de Lion!
Malgré tout, avec toutes les restrictions qui avaient pu voir le jour, depuis la mise en place de la politique de Dunn; cumulé au fait que l'on doive impérativement se confiner dans un village sorcier si l'on avait le malheur de ne pas avoir de port d'attache sur ce patelin de terre ayant érigé le trèfle en emblème avec Astor, pourquoi m'obstiné-je à continuer mes recherches sur ce qui semblait clairement être un fruit pourri?
Je ne savais pas trop. Une intuition que je n'avais pas fait fausse route en demandant à finir mes études à Poudlard plutôt qu'à Mahoutokoro et en restant pour le travail. Et puis, si je me montrais discrète, j'avais l'espoir de pouvoir faire quelques excursions en zone Moldue pour approfondir mes recherches...

Ce soir-là, vêtue "à l'occidentale" pour passer inaperçue dans les rues londoniennes, je m'étais rendue au Shakespeare's, un bar Moldu. L'endroit était bruyant, mais c'était un peu le but, n'est-ce pas?
J'étais tout juste arrivée qu'un cri à réveiller les morts se fit entendre, à l'extérieur. Silence, tout aussi mortel, qui suivit. Puis, comme sortie tout droit des enfers, une scène que l'on aurait cru peu probable de voir un jour dans un quartier Moldu: une fille vint s'écraser contre la vitrine du shop, une sangsue bien décidée à la vider de son sang accrochée à son cou. S'en suivi un joyeux méli mélo vous noterez le cynisme où la foule se mit à paniquer. Certaines personnes tentaient de fuir, tandis que d'autres restaient paralysées par la peur ou... d'autres encore de demander qu'on prévienne le Ministère de la Magie (@Fergus Clearwater) ou de lancer des sorts pour tenter de libérer la victime (@Zoey Woods et @Améthyste Miller), preuve ultime que je n'étais pas la seule à être dans l'illégalité en ne respectant pas l'obligation de rester dans l'un ou l'autre des villages sorciers.
Et moi, dans tout ça, au milieu de ce grabuge sans nom?
J'avais hésité à repartir aussi vite que j'étais arrivée, mais... allez savoir pourquoi, je me décidais quand même à faire ce que le grand type avait dit de faire: envoyer un Patronus au Ministère. Et alors que je regardais l'animal à la blancheur écarlate sortir de ma baguette pour quitter l'établissement et se fondre dans la nuit, je restais planté là où j'étais à me dire que j'avais vraiment fait ça! J'avais vraiment décidé d'envoyer un Patronus au Ministère à la demande d'un parfait inconnu qui aurait très bien pu le faire lui-même...!

Résumé:

présentation d'Hanae Mori

25 ans/En quête des membres de sa famille que le Ministère nippon n'a pas réussi à arrêter en 2002/Sang-Pure ou Sang-Mêlée/Japonaise/Respectueuse (dans une certaine mesure), déterminée, rancunière, sait se faire oublier, lorsqu'il le faut/FC d'illustration: Ahn So Hee

Lien du pré-lien

Résumé: