(EVENT) We are one

We are one

proposé et animé par @The Wizarding World

We are one

Anarchy in the UK

01.03 Quelques tracts avaient circulés dans les rues du Marché aux Trolls pour annoncer l'existence d'une voix qui osait se dressait contre le ministère de la magie et sa politique castratrice à l'égard de la communauté hybride et magique du Royaume-Uni. Cette voix qui annonçait la fin du pouvoir sorcier au profit d'un monde plus juste, plus égalitaire, d'un monde voulu par l'Enchanteresse Morgane le Fey, dont le principal objectif était son avènement.

Si les choses pouvaient effectivement sembler étranges, elles l'étaient. Mais l'actualité sorcière donnait du crédit à ces pamphlets anarchistes. Doucement, l'idée faisait son chemin jusqu'à ce que finalement un peut-être n'émerge entre les pensées les plus réfractaires pour ensuite devenir une douce lueur d'espoir dans le cœur des marginaux.

Ce soir-là, quasiment un an après le vol du Sceptre de Morgane devant les portes même de Gringott's, quelques rumeurs prévoyaient un spectacle un peu particulier sur cette place du Tisseur, un endroit un particulier du Marché aux Trolls où l'on trouvait la taverne de l'Elfe notamment.

Il est environ 21h lorsqu'un groupe commence à se former sur la place du Tisseur.

→ Tout le monde est le bienvenu à condition que ce soit raccord avec son bg.
→ N'oubliez pas que la principale protection du Marché aux Trolls réside dans le fait qu'on ne peut le nommer à l'extérieur de celui-ci.
→ Si vous êtes un agent du ministère de la magie, gardez en tête que vous ne pourrez rien tenter contre le Marché aux Trolls en lui-même sous peine d'être éjecté de ce dernier. C'est une zone de non-droit pour l'Etat dont seuls ses individus (donc certains agents) peuvent s'y rendre.
→ C'est une animation plutôt chill (ayez en tête qu'aucun combat n'est censé avoir lieu), néanmoins... Si ça dérape... Vous verrez ainsi les protections du Marché aux Trolls, comme ça.
→ Pas de tour prévu pour le moment. Il sera indiqué s'il doit y en avoir un.

Notes ::

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Compte MJ.

N'hésitez pas à interagir avec moi.

We are one

Mars 2024, 21h

Les tracts avaient envahi les ruelles du Marché aux Trolls, porteurs d’un message de rébellion contre la politique répressive du ministère de la Magie. Une voix s’élevait, promettant un futur où le pouvoir ne serait plus aux mains des sorciers, mais où l’égalité régnerait, un monde inspiré par les idéaux de l’Enchanteresse Morgane le Fey.

Ce soir, la place du Tisseur était le théâtre de ce renouveau annoncé. Un an après le vol du Sceptre de Morgane, la rumeur d'un événement extraordinaire avait attiré une foule hétéroclite, tous impatients de découvrir ce qui allait se passer. Il était environ 21h, et l'atmosphère était électrique.

Je restais en retrait, observant l'agitation grandissante. Vêtue de ma cape noire en plumes de corbeau, je ressentais la douce caresse de chaque plume, me rappelant mon pouvoir et mon mystère. Mon regard perçant balayait la foule, capturant chaque détail, chaque mouvement. Autour de moi, ma garde personnelle se tenait prête, une présence imposante et rassurante.

Le murmure de la foule s'amplifia jusqu'à devenir un silence respectueux alors que je faisais mon entrée. Chaque pas résonnait comme un écho de mon autorité. Les sorciers et les créatures s'écartaient pour me laisser passer, formant une allée. Ma garde, composée de créatures imposantes, m'entourait, créant un rempart de protection. Leur vigilance et leur loyauté étaient évidentes dans chaque geste, chaque regard.

Les insectes nocturnes se dissipaient sur mon passage, comme guidés par une force invisible. Une légère brise faisait danser les plumes de ma cape, accentuant mon allure impériale. Accroché à mon poignet, un bijou délicat en forme de ruche rappelait discrètement mon affection pour les abeilles, symboles de mon jardin florissant.

Arrivée au centre de la place, je m'arrêtais, dominant la scène de toute ma hauteur. Ma garde se positionnait stratégiquement autour de moi, formant une barrière infranchissable. Mon regard froid et calculateur balaya l'assemblée, captant chaque visage, chaque expression. La lumière des torches jouait sur mes traits, créant des jeux d’ombres et de lumières qui renforçaient mon aura mystique.

Sans un mot, je levais une main ornée de bagues en forme de griffes, imposant le silence d’un simple geste. L’atmosphère se figea, comme si le monde entier retenait son souffle. Je restais là, une figure de pouvoir et de détermination, scrutant les réactions de la foule.

En arrière-plan, les bruits du marché reprenaient doucement, mais l’attention restait fixée sur moi. Les tracts avaient éveillé l’espoir et l’anticipation parmi les marginaux. Et ce soir, presque un an après le vol du Sceptre de Morgane, ces espoirs prenaient forme devant leurs yeux.

Je suis prête. Bien que je ne sois pas celle qui a rassemblé cette foule, ma présence parle d’elle-même. Je suis la représentante des hybrides et des créatures magiques, une figure d’inspiration et de défi dans ce monde en quête de justice.

PrettyGirl

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Marché aux Trolls - Londres – 1er mars 2024

On est venu nous prévenir qu’il allait se passer quelque chose place du Tisseur, que c’était probablement en lien avec les récents évènements et donc avec les restrictions toujours plus grandes que nous impose le Ministère. Jeter de l’huile sur le feu ça les connait d’autant qu’ils sont ceux à l’origine de l’étincelle qui a tout déclenché. Est-ce que ces abrutis apprennent de leurs erreurs ? Que nenni ! C’est à se demander si tout ceci n’est pas volontaire de leur part, s’ils ne cherchent pas tout simplement à tout cramer pour repartir sur de bonnes bases ! Oui, peut-être est-ce là le but, un bûcher pour réduire en cendres les hybrides qui tachent leurs précieuses lignées de sorciers…

Pour vivre dans l’un de ces brasiers allumés, je décide d’aller voir des mes yeux ce qui se trame. Après avoir juré de me montrer prudente, je laisse mon écossais à son travail et me glisse jusqu’au point de rassemblement ou la foule est déjà là, à attendre, électrique, bourdonnante tel un essaim. Je salue les visages connus mais n’ai pas le cœur à la discussion. J’entends mon nom prononcé par certains, des regards fuyant quand je les croise… Ce qui m’extirpe un sourire en coin. En plus d’être la mégère de l’Ensorceleur, on parle désormais de la louve qui a affronté des vampires et ça, pour quelqu’un de peu sociable comme moi, ça n’a pas de prix ! Un peu en retrait, appuyée contre un poteau et bras croisés sur la poitrine, je préfère observer, étudier. Je guette le moindre mouvement de foule indiquant une quelconque intervention.

Puis ils arrivent, les gros baraqués, se déplaçant dans une manœuvre parfaite, un rempart mouvant plongeant les personnes dans le silence. Enfin, je la vois. Il n’y a pas à dire, entre sa beauté froide et le pouvoir qu’on peut sentir se dégager d’elle, la vélane est captivante, intimidante !

Résumé:

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Cause you can be hurt by love or healed by the same.

Timing is everything.

La Meute n’était plus. Prise en tenaille dans sa tanière de Près-au-Lard, elle n’avait pas réussi à prendre la fuite. Le Ministère, sous couvert de sécurité nationale, y avait assassiné un grand nombre de ses membres. La Meute, telle que tu l’avais toujours connue, était à terre. Beaucoup de tes frères et de tes sœurs étaient morts, ce fameux soir. Les quelques rares survivants – parce qu’ils n’avaient, tout comme toi, pas participé à la soirée du sept février – avaient soit disparu tu ne savais pas où, soit s’étaient réfugiés sur le Marché aux Trolls où vous aviez toujours été chez vous et on ne vous jugeait pas. Le Lupanar, que tu avais toujours connu sous la houppette de la Meute était laissé quasiment à l’abandon. Si ce pub considéré comme mal famé par certains faisait toujours partie des enseignes de cette ville sous la ville, cela restait à confirmer.

Si tu n’avais jamais approuvé les manières parfois brutales de la Meute, elle avait toujours été là pour toi. Elle avait su recevoir tes parents pour répondre à leurs interrogations pour savoir comment s’occuper de toi, le jeune louveteau qu’ils avaient adopté. Et depuis lors, elle t’aidait à apprendre à maîtriser tes transformations. Ce n’était toujours pas ça, mais ça tendait à aller vers le mieux. Elle t’avait également fait une place derrière le comptoir du Lupanar pour que tu puisses t’investir, à ta façon, dans ses rangs. D’une certaine manière, la Meute était autant de ta famille que pouvait l’être Malise, Kamîle et les Mishra. Tu avais donc perdu une partie de toi, ce soir-là. Tu avais encore l’impression d’entendre les cris de douleur et l’odeur de sang et de feu qui, de loin, avaient réussi à te parvenir jusqu’à la fenêtre de ton dortoir. Inutile de préciser que tu n’avais pas réussi à dormir, cette nuit-là…

Presque un mois après, tes cours du vendredi terminés, tu avais quitté Poudlard, de quoi avancer tes devoirs sous le bras, pour un week-end en famille. Personne ne te reprocherait de ne revenir entre les murs de l’école deux soirs plus tard pour ça, n’est-ce pas?
De plus, ça faisait un moment que, lorsque tu passais sur le Marché, tu voyais passer des tracts et entendais des murmures au sujet de se réunir sur la place du Tisseur pour s’organiser contre la politique tyrannique et anti-hybrides du Ministère. Tu n’avais jamais été un adepte de la violence, malgré la bête en toi qui ne demandait que ça, pas plus que tu avais toujours du mal à assumer ton état d’hybride, fusse-t-il de naissance, faisant que tu ne t’étais jamais inscrit sur aucune liste de recensement ministérielle – tu n’avais pas pu passer à côté de la dernière en date, dont tu ne savais trop quoi faire, pour une fois – tu t’étais rendu sur la dite place pour voir ce qui s’y dirait et s’y ferait.

Résumé:

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Hati Abercombi

“Qui recherche la lune, ne voit pas les étoiles.”

KoalaVolant

We are one

Marché aux Trolls - Londres – 1er mars 2024

J’ai beau voyager régulièrement, la colère qui couve dans ce pays me contamine doucement. Je suis habituée à être ciblée par les gouvernements, on nous voit toujours d’un mauvais œil, nous, les fils et filles du vent, on nous rejette. Nous sommes des boucs émissaires tellement facile à désigner. Au sein même de ma communauté, je peux déranger de par ma nature hybride, de par la malédiction qui coule dans mes veines. Mais ici, je ressens comme un condensé de haine pure à peine dissimulé. Un spécisme décomplexé, autorisé et nourrit par les décrets d’un Ministère vieillissant.

Si je ne suis là que pour observer et ronger mon frein malgré l’implication claire de Saul, je me suis retrouvée impliquée, il y a une lune de ça, face à des paires de crocs affamées. Un étrange sentiment de frustration s’est emparé de moi depuis. Celui de ne pas avoir déployé mes ailes, de ne pas leur avoir calciné leur face dégoulinante du sang de leurs victimes. Les moldus n’ont rien demandé ! Ils ne devraient pas avoir à payer les décisions de sorciers dont ils ignorent l’existence. J’ai l’impression d’être le cul entre deux chaises. Car si je comprends pourquoi le vase déborde, pourtant ils en viennent à la violence, je ne comprends pas l’emploi qu’ils en font ! Je suis loin d’être paix et amour malgré mon sourire avenant et mes petites chansons, mais l’attaque à laquelle j’ai assisté était d’une gratuité effarante.

Alors quand j’ai su que quelque chose d’autre se préparait, je me suis pointée. Cela fait une bonne heure que je tourne sur la place, que j’échange avec les passants, que je commerce, quand, enfin, ça s’agite. La bande de gros bras ouvre la foule laissant place à une reine sans pareille. Son aura chante à mes oreilles, me berce, m’appelle, je reste suspendue à ses gestes, à ses lèvres. Aethelia !

01 Mars 2024 Event

We are one

Les rues sombres semblaient plus agités qu’à leurs habitudes… Bercés d’illusions et de rêveries trompeuses par des tracts aux promesses de guerre. J’observais la scène à distance, curieuse de voir ce qui causait autant d’agitation ces derniers temps… La foule s’était formé sur la place, subjugués par des idéaux funestes tout autant que par cette silhouette blonde qui apparaissait bien accompagnée. Elle était séduisante, avec des courbes parfaites qui pouvaient laisser songeur et son regard de glace hypnotisant qui laissait transparaître sa détermination. Si les femmes m’auraient intéressée, cette magnifique créature blonde aurait pu être invité à passer la nuit avec moi malgré ses airs peu avenants… Malheureusement elle n’était pas là pour ça, et je n’étais pas censé être attirée par une femme ! Wtf ..!

Je marmonnais en Grec, détournant mon regard pour observer les personnes présentes… J’étais chez moi ici, et plusieurs têtes m’étaient familières surtout pour les affaires. Certains étaient des bons combattants que je n’avais pas spécialement envie de voir mourir hors de l’arène pour avoir suivi cette femme… Ce serait une perte d’argent considérable… Mais je devrais plutôt m’inquiéter de cette l’ambiance aux allures de guerre civil qui se préparait ici. A l’abri des regards extérieurs. J’avais quelqu’un à protéger maintenant…

Enflammant le bout de ma cigarette, je tirais une taffe dessus, songeuse. Mon regard continuait de filtrer en même temps les personnes présentes avant de se poser sur une autre demoiselle blonde que je connaissais, @Zoey Woods . Elle aussi était là .. ? Je me rapprochais finalement d’elle pour me mettre à côté tandis que l'un de mes propres gars restait non loin de moi. Un léger sourire en coin, je lui murmurais doucement :

▬ Avoue, t’as un faible sur son garde à gauche… Tu crois qu'il est tatoué sur tout le corps, ou juste les bras ...?

Effacés par la présence éblouissante de leur patronne, ces gardes du corps n’étaient pas en reste pour autant et ils semblaient plus que bien foutus ! Même si sourire semblait optionnel, de peur de finir avec des rides plus tôt que prévu….

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Tyler Argyros

Le réveil avait été difficile. Harot n’était pas du genre à se plaindre – le Don Obscur coulait depuis bien trop longtemps dans ses veines pour qu’il ne ressente une autre émotion qu’une forme de langueur exacerbée, langueur qui avait fini par lui gâter tous les plaisirs de la vie, lui que l’on appelait pourtant l’Hédoniste – mais il fallait dire que ses infants avaient été particulièrement catastrophés, au point de le sortir de son sommeil.

Entouré de deux de ses filles, à savoir Sanguine et Sambre, l’homme s’était arrêté en silence dans un petit coin de la place. Si ses trois infantes avaient l’air de croire que la situation était inédite. Le Sire, quant à lui, se fit la réflexion – celle d’un vieillard – que les choses n’avaient finalement jamais vraiment changé. En plusieurs siècles, Harot avait pu voir les hommes se déchirer, se faire la guerre, par hybris, par envie. Toujours pour une bonne raison, selon eux.

Lui n’avait jamais été un homme de guerre, quoi qu’on lui eût parfois forcé la main et qu’il avait fallu défendre sa famille contre des chasseurs ou au cours de disputes familiales stupides. Harot se serait même plutôt décrit comme un homme d’amour, pour ce qu’il était né pour être de ces êtres qui sont l’époux de tous.

Les jeunes gens avaient désormais sur les lèvres de multiples termes pour décrire un homme comme lui. Lui avait fait de sa qualité principale son prénom et son titre : Harot.

Et c’est ainsi que, l’Hédoniste qu’il était, observait d’un œil critique la petite scène, en se demandant exactement l’ampleur de la situation. Il n’avait pas particulièrement peur – il était bien trop vieux pour ça – mais il tenait encore assez à ses enfants pour accepter de les perdre sans ne serait-ce que tenter de résister.

Sans l’inquiétude de ses filles, sans doute n’aurait-il pas même vu ce quart de siècle-là et aurait-il dormi jusqu'au suivant…

MADE BY @ICE AND FIRE.

Le soleil brillait loin à la surface, Miller s'imaginait qu'ailleurs, les oiseaux devait chanter dans de beaux champs de fleur. C'était une bonne journée pour une parade militaire.

L'organisation que sa femme semblait avoir co-fondé controlllait déjà le marché. C'était une évidence même. Leur victoire n'avait aucun doute, le ministère leur avait offert la loyauté des rejetés de la société sur un plateau en or. Et sa femme s'en était saisi avec une facilité déconcertante.

Ce n'était pas sa victoire, ses conditions de victoire n'était pas exactement les mêmes que ceux de sa femme. Mais il ne pouvait que venir admirer le spectacle. Sa sœur, ses cousins et certains de ses proches se tenaient derrière Aethelia pour l'escorter. Mais ce n'était pas son genre, Miller était un homme de l'ombre.

Alors, il avait mobilisé ses hommes et il les avaient positionnés stratégiquement autour du quartier, armes et prêt à exécuter toute forme d'opposition avant même que les protections du marché ne se déclenchent. Il ne lui restait donc plus qu'à se fondre dans la foule des innocents, il prenait un grand plaisir à observer les réactions de chacun, la terreur et la fascination que sa femme provoquait chez eux tous. Il était temps pour Aethelia de s'exposer à la lumière du jour, pendant que Miller continuait à aiguiser ses lames sous son ombre.

Il se voit déjà débouchonner leur plus belle bouteille de champagne

01 Mars 2024 Event

We are one

Etait-ce que c’était une bonne idée ? Très certainement que non. Je n’avais pas spécialement envie de me joindre à cette « fête » si on pouvait appeler ça ainsi. J’avais toujours été la grande pacifiste et je le serais toujours, sûrement pour ça que j'étais haïs dans ma famille, en plus d'être maudite. Je ne mettais pas souvent les pieds sur le marché aux trolls au contraire de ma cousine @Eynaelle Sanderson et c'était uniquement pour elle que je faisais l'effort d'être là ce soir. Ils avaient enfermé ma cousine à Azkaban, ils s’en étaient prit à elle.. Et je n'avais même pas eu le droit d'aider… Alors j'étais juste là ce soir, pour accompagner ma famille une dernière fois.

Avec d’autres, je me glissais parmi ces rues où je me serais très certainement perdue sans avoir l’aide d’un cousin pour me guider, tout en me gardant à bonne distance des autres, évidemment.

L’attention était totalement tourné et captivé au passage de la silhouette de la mère de ma cousine. Mes pas arrivèrent enfin jusqu’à la fameuse place et je commençais à me glisser parmi la foule pour me faire discrète. Du moins je tentais de me faire discrète… Vêtue simplement d’un jean et d’un haut recouvert d’une veste chaude, j’avais opté pour des baskets pour éviter le coup du talon qui se casse. J’avais pensé à tout, du moins je le pensais jusqu’à ce que je trébuche sur la chaussée et m’affale par terre, mais avec malgré tout la grâce d’une vélane qui me valu d’être rapidement remise sur pied par un homme à coté de moi. J’esquissais un sourire en remerciant l’inconnu…

▬ Merci Monsieur..

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Lheina Fahey

En cette fin de semaine de cours, Thalia avait reçu un hibou de sa mère lui demandant de venir la rejoindre à la boutique. D’après les rumeurs, les rues du Marché au Troll serait très animés en cette soirée du 1er Mars. Aussi, Nathasha Böhmersheim, voulait de l’aide à La Caverne du Spunkie. Il s’agissait de la boutique que sa mère avait racheté en arrivant à Londres. Ce commerce ne payait pas de mine mais il permettait à la famille Böhm de continuer à faire ceux pourquoi ils était bons : revendre des ingrédients rares, notamment récolté lors de leurs chasses mais également vendre d’excellentes potions réalisée par la sorcière avec ces mêmes ingrédients. Elle n’avait pour le moment pas réouvert sa petite affaire de nécromancie, pour ne pas compromettre la famille. Mais lorsque l’on voyait où ils étaient installés, il y avait largement de quoi faire. Le Marché au Troll surfait sur l’illégalité.

Mais le Marché aux Trolls c’était aussi énormément de créature, d’hybride…parfois même ceux que chassaient les Böhm. C’est pourquoi, ils se devaient de se fondre dans la masse. Ce soir-là, la boutique tournait à plein régime. Heureusement que Thalia était venue épauler sa mère. La foule à l’extérieur sembla soudainement se mouvoir dans une direction bien précise. Intriguée, Thalia s’avança jusqu’à la vitrine de la boutique, tentant d’en savoir plus tout en restant dans la boutique. C’était cause perdue, évidemment. Aussi, elle jeta un coup d’œil à la boutique et remarqua qu’il n’y avait plus que quelques clients. Sa mère saurait gérer, non ?

Sans l’avertir, Thalia sortit de la boutique et suivit le mouvement de foule. Non loin de la place, c’est la que l’Allemande l’aperçut. Cette femme – pour le peu qu’elle en voyait – était hypnotisante. Thalia ne savait pas qui elle était, mais la seule chose qu’elle attendait c’était qu’elle se mette à parler. Son attention entière lui appartenait….jusqu’à ce qu’une personne tombe à côté d’elle (@Lheina Sanderson). Thalia l’observa, fronçant les sourcils. Pas besoin de l’aider, quelqu’un était en train de le faire déjà. Mais sa tête ne lui était pas inconnue.

« T’es à Serpentard toi non ? »

Oui oui. Elle se souvenait de cette soirée du nouvel an dans la salle commune des serpents. C’était elle qui avait lancé le jeu de l’action ou vérité. Le Marché aux Troll était bien le dernier endroit où elle s’attendait à la voir. La vie était pleine de surprise.

INFOS FICHE DE PERSO