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Head of Dragon. (Rhys)
2 participants
Expertise : Vulnera Sanentur !
Sortilège de Niv.5
Expertise : Sectumsempra !
Sortilège de Niv.7
Expertise : Protego Diabolica !
Sortilège de Niv.6
INFOS
Messages : 55
Faceclaim : Hugh Jackman
Âge : 49
Sang : Sang-Pur
Particularités : Animagus Lynx (Non déclaré)
Profession : Fabricant de baguette - Chasseur
Côté Cœur : Veuf
Multis : Luke Mich Alej Fergus Ebe Iseult
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Expert (80%)
Maturité Magique (MM):
(50/100)
Education Magique (EM):
(80/100)
Potentiel Magique (PM):
(70/100)
Rigueur Magique (RM):
(70/100)
Expérience Magique (XM):
(80/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Expert (80%)
Maturité Magique (MM):
(50/100)
Education Magique (EM):
(80/100)
Potentiel Magique (PM):
(70/100)
Rigueur Magique (RM):
(70/100)
Expérience Magique (XM):
(80/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
7 Mars.
Penchée sur la silhouette de Lancelot, je me contentais de vérifier ses constantes avec l’aide de ma baguette. Galaad, mon seul et unique petit frère m’observait faire dans un silence critique. Hormis Morana, il était le seul autorisé à voir ce sinistre spectacle. Alors que les râles de l’enfant s’apaisaient, je terminais d’appliquer la nouvelle lotion que je venais de mettre au point, qui était à base de mon propre sang et de ma propre énergie le visage fatigué et un peu plus émacié qu’à l’accoutumé.
« Tu… tu n’aurais pas du faire ça. » dit-il en passant lui aussi sa baguette contre le front de Galaad pour maintenir son esprit hors douleur en stase.
Je relevais le visage vers mon frère. Sans sourire, sans rien, ni aucune émotion positive. Tout était parti dans Lancelot de toute manière. Le fixant dans les yeux, je perçais légèrement ses défenses mentales, grâce à cette malédiction que la nature m’avait offert.
« Tu ne le penses pas Galaad. Alors si tu ne le penses pas, ne le dit pas et contente toi d’appliquer la stase. »
Je terminais les soins, puis, épuisée je me redressais. Vacillant légèrement sur la gauche, je repris appui sur le petit lit. Galaad amorça un mouvement mais je levais la main pour l’empêcher de faire un pas de plus.
« Concentre toi sur la stase. » répétais-je cette fois-ci avec une plus grande fermeté et conviction.
Me redressant, je me dirigeais vers le petit évier situé dans la pièce à côté. Je revoyais encore les rites et les ingrédients de cette sinistre potion. Il n’y avait d’effets négatifs que pour celui qui la préparait et qui sacrifiait un bout d’énergie vitale à chaque fois. Observant mon visage dans le miroir, je me rendis compte que cette fois-ci c’était moi qui avait besoin de soin. Si je ne rectifiais pas le tir rapidement, je ne serai plus en capacité de prendre soin de mon propre fils.
« Surveille le, et dis moi comment il réagit. »
Je me dirigeais vers la remise. La petite maison n’était pas bien grande, au vu du nom que je portais, mais elle était suffisante pour nous trois et c’était tout ce qui comptait à mes yeux. Arrivant devant les potions, que j’avais toute préparé avec soin et talent, je remarquais qu’il n’y avait plus de philtre revigorant simple. Il y a quelques années, l’armoire en débordait, mais devenant inutile pour Lancelot, elles avaient fini par réduire, et aujourd’hui disparaître.
Je revenais dans la chambre.
« Je vais au village, je n’ai plus de philtre revigorant. » dis-je d’une voix un peu perdue. « Je préfère y aller moi même pour vérifier la qualité de ce qu’on achète. Est-ce que tu peux veiller sur lui ? »
Galaad me regarda de son air inquiet, comme à son habitude. Je vis sa paume d’Adam se contracter de tristesse. Ce n’était pas dans mes habitudes d’acheter mes remèdes, au vu du talent et de la qualité que j’arrivais à produire. Mais, les années à Ste Mangouste étaient déjà loin derrière moi, et la vie de Lancelot était devenu ma priorité. Il me regarda étrangement, comme un boulanger allant chercher son pain ailleurs.
« Bien sûr. »
Il se plaça à côté de lui, et prit le relai sur l’évaluation de la nouvelle lotion. Après tout, il était interne maintenant à l’hopital, et il commençait à avoir de la bouteille. Certes, pas assez pour que je lui fasse pleinement confiance. Mais c’était largement suffisant pour me permettre de sortir quelques heures.
Attrapant mon manteau en daim soyeux et noble, je l’enfilais avec lenteur et fatigue, mais avec toujours cette classe et ce style propre aux gens de mon sang. Arrivant devant la porte, je jetais un dernier coup d’oeil en arrière. Comme à chaque fois, l’inquiétude de le retrouver mort à mon retour planer au dessus de ma tête.
***
L’hiver était en train de s’éteindre, et je ne m’en étais même pas rendue compte. La dernière fois que j’avais du sortir de ma tanière la neige recouvrait encore Pré-Au-Lard de son manteau blanc. Aujourd’hui, on entendait le chant des oiseaux et les morsures du froid étaient beaucoup moins mordantes. Combien de temps avais-je passé à l’intérieur ?
Fort de ce constat, je refermais quand même mon petit manteau pour travers Pré-Au-Lard. La boutique de potion, où je n’avais jamais mis les pieds n’était qu’à quelques pas de chez moi. Croisant quelques étudiants, je me contentais de regarder la route. Le visage blafard et perdu dans le vide, la fatigue empêchait mon don de rester à sa place. Fièvre d’une petite amie. Match de Quidditch raté. Mauvaise note en Botanique…
A ce souvenir que j’avais arraché par accident à une élève de Poufsouffle qui me regarda étrangement, j’avais décoché un petit sourire en pensant à la femme de ma vie qui lui avait infligé cette si petite souffrance de l’existence. La tête tournée, et concentrée sur elle pour essayer d’en savoir un peu plus sur ma femme et sa vie là bas, je ne me rendis pas compte de la silhouette qui se dirigeait vers moi et que je percutais de plein fouet.
Digne, j’accusais le coup. Mon don se rompit avec la Poufsouffle, et je fermais immédiatement mon esprit pour faire face à celui qui venait de me percuter. Passant une main sur mon épaule, avec grâce et élégance, je me contentais de simplement dire au jeune homme qui devait être un peu plus jeune que mon frère :
« Désolée. Je ne regardais pas où j’allais. »
Je me penchais pour ramasser son sac. Avec calme, je lui tendis, observant les armoiries de sa maison sur ses vêtements. Un léger sourire passa sur mes lèvres, bien contente d’avoir percuté un Rouge et Or.
« C’est toujours douloureux de se cogner à un Gryffondor visiblement. »
Les remèdes. Lancelot. Je devais rentrer, et ne pas traîner. Mais… quelque chose au fond de moi me fit rester immobile. Comme lorsqu’on sentait que la destinée venait de frapper volontairement.
« Il n’y a rien par ici hormis des chaumières. Vous ne devriez pas aller dans l’autre sens ? » dis-je avec un léger sourire en coin.
Je relevais le nez, et plus loin sur la colline je les vis. Quatre à cinq Serpentards arrivaient, rouge comme des bœufs. Lorsqu’ils me virent avec le jeune homme, ils s’arrêtèrent et commencèrent à murmurer.
« Je crois que vos compagnons vous attende. » dis-je avec un brin de sarcasme. « Mais mon petit doigt me dit que vous préférez la compagnie d’une noble dame à celle d’un nid de Gnome des Jardins. »
Penchée sur la silhouette de Lancelot, je me contentais de vérifier ses constantes avec l’aide de ma baguette. Galaad, mon seul et unique petit frère m’observait faire dans un silence critique. Hormis Morana, il était le seul autorisé à voir ce sinistre spectacle. Alors que les râles de l’enfant s’apaisaient, je terminais d’appliquer la nouvelle lotion que je venais de mettre au point, qui était à base de mon propre sang et de ma propre énergie le visage fatigué et un peu plus émacié qu’à l’accoutumé.
« Tu… tu n’aurais pas du faire ça. » dit-il en passant lui aussi sa baguette contre le front de Galaad pour maintenir son esprit hors douleur en stase.
Je relevais le visage vers mon frère. Sans sourire, sans rien, ni aucune émotion positive. Tout était parti dans Lancelot de toute manière. Le fixant dans les yeux, je perçais légèrement ses défenses mentales, grâce à cette malédiction que la nature m’avait offert.
« Tu ne le penses pas Galaad. Alors si tu ne le penses pas, ne le dit pas et contente toi d’appliquer la stase. »
Je terminais les soins, puis, épuisée je me redressais. Vacillant légèrement sur la gauche, je repris appui sur le petit lit. Galaad amorça un mouvement mais je levais la main pour l’empêcher de faire un pas de plus.
« Concentre toi sur la stase. » répétais-je cette fois-ci avec une plus grande fermeté et conviction.
Me redressant, je me dirigeais vers le petit évier situé dans la pièce à côté. Je revoyais encore les rites et les ingrédients de cette sinistre potion. Il n’y avait d’effets négatifs que pour celui qui la préparait et qui sacrifiait un bout d’énergie vitale à chaque fois. Observant mon visage dans le miroir, je me rendis compte que cette fois-ci c’était moi qui avait besoin de soin. Si je ne rectifiais pas le tir rapidement, je ne serai plus en capacité de prendre soin de mon propre fils.
« Surveille le, et dis moi comment il réagit. »
Je me dirigeais vers la remise. La petite maison n’était pas bien grande, au vu du nom que je portais, mais elle était suffisante pour nous trois et c’était tout ce qui comptait à mes yeux. Arrivant devant les potions, que j’avais toute préparé avec soin et talent, je remarquais qu’il n’y avait plus de philtre revigorant simple. Il y a quelques années, l’armoire en débordait, mais devenant inutile pour Lancelot, elles avaient fini par réduire, et aujourd’hui disparaître.
Je revenais dans la chambre.
« Je vais au village, je n’ai plus de philtre revigorant. » dis-je d’une voix un peu perdue. « Je préfère y aller moi même pour vérifier la qualité de ce qu’on achète. Est-ce que tu peux veiller sur lui ? »
Galaad me regarda de son air inquiet, comme à son habitude. Je vis sa paume d’Adam se contracter de tristesse. Ce n’était pas dans mes habitudes d’acheter mes remèdes, au vu du talent et de la qualité que j’arrivais à produire. Mais, les années à Ste Mangouste étaient déjà loin derrière moi, et la vie de Lancelot était devenu ma priorité. Il me regarda étrangement, comme un boulanger allant chercher son pain ailleurs.
« Bien sûr. »
Il se plaça à côté de lui, et prit le relai sur l’évaluation de la nouvelle lotion. Après tout, il était interne maintenant à l’hopital, et il commençait à avoir de la bouteille. Certes, pas assez pour que je lui fasse pleinement confiance. Mais c’était largement suffisant pour me permettre de sortir quelques heures.
Attrapant mon manteau en daim soyeux et noble, je l’enfilais avec lenteur et fatigue, mais avec toujours cette classe et ce style propre aux gens de mon sang. Arrivant devant la porte, je jetais un dernier coup d’oeil en arrière. Comme à chaque fois, l’inquiétude de le retrouver mort à mon retour planer au dessus de ma tête.
***
L’hiver était en train de s’éteindre, et je ne m’en étais même pas rendue compte. La dernière fois que j’avais du sortir de ma tanière la neige recouvrait encore Pré-Au-Lard de son manteau blanc. Aujourd’hui, on entendait le chant des oiseaux et les morsures du froid étaient beaucoup moins mordantes. Combien de temps avais-je passé à l’intérieur ?
Fort de ce constat, je refermais quand même mon petit manteau pour travers Pré-Au-Lard. La boutique de potion, où je n’avais jamais mis les pieds n’était qu’à quelques pas de chez moi. Croisant quelques étudiants, je me contentais de regarder la route. Le visage blafard et perdu dans le vide, la fatigue empêchait mon don de rester à sa place. Fièvre d’une petite amie. Match de Quidditch raté. Mauvaise note en Botanique…
A ce souvenir que j’avais arraché par accident à une élève de Poufsouffle qui me regarda étrangement, j’avais décoché un petit sourire en pensant à la femme de ma vie qui lui avait infligé cette si petite souffrance de l’existence. La tête tournée, et concentrée sur elle pour essayer d’en savoir un peu plus sur ma femme et sa vie là bas, je ne me rendis pas compte de la silhouette qui se dirigeait vers moi et que je percutais de plein fouet.
Digne, j’accusais le coup. Mon don se rompit avec la Poufsouffle, et je fermais immédiatement mon esprit pour faire face à celui qui venait de me percuter. Passant une main sur mon épaule, avec grâce et élégance, je me contentais de simplement dire au jeune homme qui devait être un peu plus jeune que mon frère :
« Désolée. Je ne regardais pas où j’allais. »
Je me penchais pour ramasser son sac. Avec calme, je lui tendis, observant les armoiries de sa maison sur ses vêtements. Un léger sourire passa sur mes lèvres, bien contente d’avoir percuté un Rouge et Or.
« C’est toujours douloureux de se cogner à un Gryffondor visiblement. »
Les remèdes. Lancelot. Je devais rentrer, et ne pas traîner. Mais… quelque chose au fond de moi me fit rester immobile. Comme lorsqu’on sentait que la destinée venait de frapper volontairement.
« Il n’y a rien par ici hormis des chaumières. Vous ne devriez pas aller dans l’autre sens ? » dis-je avec un léger sourire en coin.
Je relevais le nez, et plus loin sur la colline je les vis. Quatre à cinq Serpentards arrivaient, rouge comme des bœufs. Lorsqu’ils me virent avec le jeune homme, ils s’arrêtèrent et commencèrent à murmurer.
« Je crois que vos compagnons vous attende. » dis-je avec un brin de sarcasme. « Mais mon petit doigt me dit que vous préférez la compagnie d’une noble dame à celle d’un nid de Gnome des Jardins. »
Joueur.se de Quidditch pour Gryffondor
Vous êtes joueur.se de Quidditch pour Gryffondor
Préfet.e de Gryffondor
Vous êtes Préfet.e de Gryffondor
INFOS
Messages : 283
Faceclaim : Tom Holland
Sang : Né moldu
Profession : 6eme année et travaille à Honeydukes en job étudiant.
Côté Cœur : Perdu
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Amateur (50%)
Maturité Magique (MM):
(22/100)
Education Magique (EM):
(40/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Amateur (50%)
Maturité Magique (MM):
(22/100)
Education Magique (EM):
(40/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Head of Dragon.
Pré-Au-Lard
Head of Dragon.
No dragon can resist the fascination of riddling talk and of wasting time trying to understand it.
La chevalerie, c'était sans doute un des principes qui fascinait le plus le jeune Gallois. Il avait grandi bercé par les histoires du Roi Arthur et de ses chevaliers. Bien sûr, c'était la version moldu qu'on lui contait quand il était enfant. Son père lui expliquait à chaque fois ce qu'il se cachait derrière ces histoires, quelles morales il fallait retenir. Par exemple sur l'amour courtois, sur les vertus d'un dirigeant, le problème de l'ambition, la nécessité de savoir demander, de ne pas rester dans l'ignorance... Son oncle en revanche, les rares fois où il passait à la maison, insistait sur l'héroïsme des chevaliers, leur bravoure au combat. Il y avait toujours quelque chose de magique, en plus des versions de son père, quand il lui narrait les histoires. Cependant, le garçon était assez mauvais dans le fait de coller à ses idoles d'enfance. Il était brave sans doute, mais il y avait quelque chose de corrompu en lui, une sorte d'ambition rusée qui avait pris racine dans son besoin constant de reconnaissance. Finalement, le chevalier auquel il ressemblait le plus était Mordred...
Un monstre contre-nature en somme. Pourtant, parfois, il essayait. Comme en ce jour où, prenant un verre avec des copains à lui, il vit une fille se faire emmerder par cinq Serpentard. Bien sûr, son premier réflexe aurait été de se lever pour mettre un pain aux langues de vipères un peu trop insistantes dans leur séduction. C'était d'ailleurs ce qu'il avait commencé à faire le Gallois avant de se souvenir de la promesse qu'il avait faite à Madame Miller. Certes, ce n'était pas Poudlard, mais les actes de violences pouvaient avoir des conséquences plus dérangeantes pour le château. Après tout, si les commerçants commençaient à se plaindre au château des violences d'un préfet... Ceci étant dit, il voulait agir, il ne voulait pas accepter son impuissance. Il devait réfléchir, s'il ne pouvait agir en Gryffondor, alors il devait agir autrement.
Choisissant une voie qu'il commençait à trop arpenter, il se rapprocha des messieurs, prenant deux d'entre eux dans une accolade avant de rire comme un lion rugissait. En regardant la demoiselle, alarmée, ennuyée et qui avait visiblement peur de l'attroupement autour d'elle.
« Oh, ne vous affolez pas mademoiselle ! Mes amis ici présents sont venus en nombre, car ils n'ont pas l'habitude avec les demoiselles. Depuis que le Chelsea Express a fait mention de leur record de cinq second au lit... Eh... Ils ont plus trop la côte. Mais si vous voulez bien faire de l'humanitaire, vous verrez que ce sont de chics gars. Bien au fond d'eux même... Plus haut fond qu'ils ne pourraient aller... Mais bref, vous voyez l'idée. »
Il avait parlé assez fort pour attirer l'attention de tout le monde, faisant un clin d’œil à la demoiselle à la fin. Le tout avait été dit sur le ton léger d'une blague. Malheureusement, les Serpentard ne le prirent pas comme ça et il ne fallut que quelques secondes avant qu'il ne soit propulsé contre le mur du bar. Le coup avait un peu sonné le Gryffondor qui n'avait plus l'habitude de ruser sans se battre derrière. N'ayant pas porté le premier coup, ce fut le groupe de consanguins qui eut le plaisir d'être congédié. Acceptant leur sort non sans foudroyer du regard l'inconscient, le barman ne tarda pas à le réveiller pour l'inviter à partir. La voix était conciliante, mais aussi malin que le mouvement avait été, il avait créé du grabuge...
Cela, le bar ne pouvait pas l'accepter. Alors qu'il sortait, il se demandait ce qu'il aurait pu faire différemment. Se battre aurait été bon pour ses nerfs, mais le résultat aurait été encore moins bon. Demander aux garçons d'arrêter en les interpellant était une idée tentante... Mais là, ça risquait de mettre la demoiselle dans une position délicate. La stratégie du "la demoiselle n'est pas dérangée" avec une pression sociale assez forte de cinq mecs contre elle, aurait suffit à rendre impuissant le Gallois. Non définitivement, il avait fait du mieux qu'il pouvait.
Alors qu'il quittait le bar, Rhys aperçu du coin de l’œil cinq silhouettes. Cela lui rappelait la primaire, quand avant de se battre en retour, il se contentait de fuir. Un combat de rue pouvait le défouler, mais là encore... Trahir la confiance de Madame Miller, ainsi que celle du directeur n'était pas une option. Tant qu'il pouvait éviter le combat... Au moins, il avait évité à une demoiselle de vivre dans une peur qu'elle n'aurait pas su contrôler. Lui, il avait l'habitude. Il était le diable qu'ils avaient oublié. Alors il commença à courir à toute hâte, utilisant sa baguette pour chahuter la course-poursuite faisant tomber quelques objets sans dégrader le mobilier. Qui allait se plaindre de la chute d'un tonneau tant qu'il ne se brisait pas ? Bien sûr, le tout sous sortilèges informulés qui fonctionnaient une fois sur deux. Réussissant à bien les distancer, il finit sa course en percutant quelqu'un.
« Oups... Pardon Madame... »
Il n'avait pas regardé devant lui, trop occupé à semer ses poursuivants pour qui il nourrissait une haine intarissable. Les sangs-purs, ces consanguins corrompus, tous les mêmes. Ils pensaient que le monde leur était dû et écrasaient ceux qu'ils voyaient comme inférieur. Les né-moldu, les hybrides... C'était révoltant. Mais ce qui l'était encore plus, c'était de devoir se contenir, il n'aspirait qu'à une chose, y retourner pour les combattre. Il perdrait sans doute, à cinq contre un, même un génie aurait du mal. Mais s'il pouvait en blesser un ou deux assez sévèrement peut-être qu'ils y repenseraient à deux fois avant de s'en prendre de nouveau à une demoiselle ou à quelqu'un qui ne leur revenait pas... Après tout, s'il acceptait ce genre de scène juste pour assurer son confort... Comment pourrait-il se dire chevaleresque et gentleman ? Ceci étant dit, la fuite ne l'était pas beaucoup plus. Sauf qu'il avait fait une promesse. Jamais il n'aurait dû accepter ce poste de préfet, ce n'était pas fait pour lui. Chassant ces idées, il en revint à la demoiselle pour qui il culpabilisait de l'avoir dérangé.
« Quand noblesse et charme vont de pair, je serai un goujat de refuser ! Puis-je faire quoi que ce soit pour vous aider et vous remercier pour votre... Compagnie ? J'avoue avoir fait assez de jardinage pour aujourd'hui. »
Si cela avait été une élève, il aurait refusé, mais dans des enfantillages, jamais ils n'oseraient s'en prendre à une sorcière qui n'appartenait pas à Poudlard juste pour un "sang de bourbe". Comme quoi, pensa-t-il, à défaut d'être fidèle au dragon gallois, il n'aurait pas à courir encore pendant des dizaines de minutes. La fille qu'il avait aidée, elle, n'aurait qu'à rester en sécurité au bar où les Serpentard n'étaient plus les bienvenues... Et avec de la chance des amies à elle viendraient et la raccompagnerait en toute sécurité. Est-ce que là encore, Madame Miller trouverait-elle des conséquences désagréables à souligner ? Enfin, ce n'était plus important là... D'ailleurs il essayait d'être le plus courtois et souriant possible pour enfouir au plus profond de lui sa colère et son envie de combat. La personne avec qui il était ne méritait pas de souffrir de ses humeurs.
« Oh, excusez mes manières. Je ne me suis pas présenté... Rhys Ddraig ! Je suis en effet de Gryffondor, vous êtes une ancienne élève ? »
Expertise : Vulnera Sanentur !
Sortilège de Niv.5
Expertise : Sectumsempra !
Sortilège de Niv.7
Expertise : Protego Diabolica !
Sortilège de Niv.6
INFOS
Messages : 55
Faceclaim : Hugh Jackman
Âge : 49
Sang : Sang-Pur
Particularités : Animagus Lynx (Non déclaré)
Profession : Fabricant de baguette - Chasseur
Côté Cœur : Veuf
Multis : Luke Mich Alej Fergus Ebe Iseult
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Expert (80%)
Maturité Magique (MM):
(50/100)
Education Magique (EM):
(80/100)
Potentiel Magique (PM):
(70/100)
Rigueur Magique (RM):
(70/100)
Expérience Magique (XM):
(80/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Expert (80%)
Maturité Magique (MM):
(50/100)
Education Magique (EM):
(80/100)
Potentiel Magique (PM):
(70/100)
Rigueur Magique (RM):
(70/100)
Expérience Magique (XM):
(80/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
7 Mars.
Toujours droite comme la justice, je fixais le jeune garçon dans les yeux et je l’écoutais me parler avec un accent et un langage qui m’était familier. Qui donc avait bien pu éduquer ce jeune garçon aussi bien ? Un petit sourire amusé passa sur mes lèvres. Risquant une légère intrusion dans son esprit, assez douce et assez calme pour ne pas être découvert, comme un cocon chaleureux, je cherchais ses souvenirs immédiats, afin de savoir ce qu’il avait fait. La vision d’une jeune femme entourée des cinq Serpentards qui attendait encore en haut de la petite colline passa dans mon esprit. Ainsi donc il l’avait sauvé. Et ils avaient, quand à eux, mal agis. Mais rien d’étonnant pour des gens de leur maison. Je sortis alors ma baguette. Une très ancienne baguette qui n’était pas droite mais ondulée. Le Diffindo partit à la vitesse d’une balle de fusil et explosa un rocher juste à côté d’eux. Par réflexe, ils se mirent à hurler et prirent leurs jambes à leur cou l’instant suivant. Avec grace, je rangeais ma baguette, qui autrefois ne faisait que le bien mais aujourd’hui se servait du mal pour le bien de mon propre fils.
« Il serait effectivement impoli de refuser. Et je me dois aussi de les empêcher de vous tailler la croupière mon jeune ami, prenez mon bras et acceptez donc d’accompagner une dame qui s’en va juste faire une course. »
Mon visage se tira en un sourire léger, alors que je tendais le bras. Depuis combien de temps n’avais-je pas souris à quelqu’un ? Plusieurs mois, peut être même des années. Oh, j’avais bien souris à Morana, mais avec elle, c’était différent. Il fallait rester digne, garder la confiance et lui apporter la sérénité qu’elle peinait à trouver. Là, le sourire avait été spontané, naturel et sincère.
« Je me nomme Elaine, Elaine Pendragon. Et je suis ravi d’entendre une partie de mon nom dans votre patronyme. »
J’avais toujours le bras tendu, j’attendais quelque chose de précis. Il parlait comme ceux de ma famille, mais… avait-il reçu l’éducation qui allait avec ? Savait-il conduire une Dame à destination, avec l’élégance et la démarche juste. Celle qu’il fallait ? Morana se serait certainement moquer de moi si elle m’avait vu ainsi, à réduire ma condition féminine à une telle aberration ancestral. Mais, pour moi, c’était un jeu. Jamais je n’aurai sincèrement permis à quelqu’un de prendre mon bras. C’était la servitude de mon sexe, que je ne pouvais que trop détester. Mais… Je voulais quand même balayer un soupçon.
« Et pour répondre à votre interrogation, jeune Rhys, effectivement j’étais bien à la Maison Gryffondor. Cela ne se voit donc pas ? Hm. Vous, vous auriez pu être nu comme un ver que je l’aurai deviné. » dis-je d’un air amusé.
Puis, comme il ne savait pas que j’avais eu le don de naissance de voir une partie des esprits et des âmes, je pris une mine interrogée, et toujours bras tendu je lui demandais.
« Et que vous voulez donc ces coquards et serpents, aux héritages offerts et non gagné par mérite ? »
Toujours droite comme la justice, je fixais le jeune garçon dans les yeux et je l’écoutais me parler avec un accent et un langage qui m’était familier. Qui donc avait bien pu éduquer ce jeune garçon aussi bien ? Un petit sourire amusé passa sur mes lèvres. Risquant une légère intrusion dans son esprit, assez douce et assez calme pour ne pas être découvert, comme un cocon chaleureux, je cherchais ses souvenirs immédiats, afin de savoir ce qu’il avait fait. La vision d’une jeune femme entourée des cinq Serpentards qui attendait encore en haut de la petite colline passa dans mon esprit. Ainsi donc il l’avait sauvé. Et ils avaient, quand à eux, mal agis. Mais rien d’étonnant pour des gens de leur maison. Je sortis alors ma baguette. Une très ancienne baguette qui n’était pas droite mais ondulée. Le Diffindo partit à la vitesse d’une balle de fusil et explosa un rocher juste à côté d’eux. Par réflexe, ils se mirent à hurler et prirent leurs jambes à leur cou l’instant suivant. Avec grace, je rangeais ma baguette, qui autrefois ne faisait que le bien mais aujourd’hui se servait du mal pour le bien de mon propre fils.
« Il serait effectivement impoli de refuser. Et je me dois aussi de les empêcher de vous tailler la croupière mon jeune ami, prenez mon bras et acceptez donc d’accompagner une dame qui s’en va juste faire une course. »
Mon visage se tira en un sourire léger, alors que je tendais le bras. Depuis combien de temps n’avais-je pas souris à quelqu’un ? Plusieurs mois, peut être même des années. Oh, j’avais bien souris à Morana, mais avec elle, c’était différent. Il fallait rester digne, garder la confiance et lui apporter la sérénité qu’elle peinait à trouver. Là, le sourire avait été spontané, naturel et sincère.
« Je me nomme Elaine, Elaine Pendragon. Et je suis ravi d’entendre une partie de mon nom dans votre patronyme. »
J’avais toujours le bras tendu, j’attendais quelque chose de précis. Il parlait comme ceux de ma famille, mais… avait-il reçu l’éducation qui allait avec ? Savait-il conduire une Dame à destination, avec l’élégance et la démarche juste. Celle qu’il fallait ? Morana se serait certainement moquer de moi si elle m’avait vu ainsi, à réduire ma condition féminine à une telle aberration ancestral. Mais, pour moi, c’était un jeu. Jamais je n’aurai sincèrement permis à quelqu’un de prendre mon bras. C’était la servitude de mon sexe, que je ne pouvais que trop détester. Mais… Je voulais quand même balayer un soupçon.
« Et pour répondre à votre interrogation, jeune Rhys, effectivement j’étais bien à la Maison Gryffondor. Cela ne se voit donc pas ? Hm. Vous, vous auriez pu être nu comme un ver que je l’aurai deviné. » dis-je d’un air amusé.
Puis, comme il ne savait pas que j’avais eu le don de naissance de voir une partie des esprits et des âmes, je pris une mine interrogée, et toujours bras tendu je lui demandais.
« Et que vous voulez donc ces coquards et serpents, aux héritages offerts et non gagné par mérite ? »
Joueur.se de Quidditch pour Gryffondor
Vous êtes joueur.se de Quidditch pour Gryffondor
Préfet.e de Gryffondor
Vous êtes Préfet.e de Gryffondor
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Profession : 6eme année et travaille à Honeydukes en job étudiant.
Côté Cœur : Perdu
FICHE DE PERSO
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Situation actuelle:
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(40/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Amateur (50%)
Maturité Magique (MM):
(22/100)
Education Magique (EM):
(40/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Head of Dragon.
Pré-Au-Lard
Head of Dragon.
No dragon can resist the fascination of riddling talk and of wasting time trying to understand it.
Rhys eut un regard d'admiration quand il vit le sort de la dame faire voler en éclats le rocher. Le Gryffondor était orgueilleux, fier et arrogant. D'ailleurs, il avait du mal à voir la différence entre les trois, car pour lui, la fierté menait forcément aux deux autres. Cependant, même dans sa pire arrogance, il ne mésestimait pas les autres, il savait reconnaître leur force. Or, quelque chose lui disait qu'il était face à une sorcière plus puissante que lui. Ce n'était pas seulement le Diffindo qui lui indiquait ça, ce sort était accessible à toute troisième année. En revanche son utilisation, sa capacité à se décider rapidement et surtout à viser une cible si lointaine... Il fallait ajouter à cela son calme Olympien, qui semblait en plein contrôle de la situation. C'était la différence entre quelqu'un de dangereux et quelqu'un de bruyant. Le danger n'avait pas besoin de bruit pour exister, il contrôlait toujours la situation. Alors que la dame lui proposa son bras Rhys alla pour l'accepter avant de s'arrêter.
Quelque chose n'allait pas. Y avait-il un mal à accepter son bras ? Non, en soi, pourquoi pas ? Pourtant, tel un souvenir douloureux, il se souvint de ses discussions avec son oncle. Le Ddraig n'aimait pas penser à cette famille qui l'avait abandonné, rejeté tel un monstre. Pourtant, il y pensait chaque jour. Là, c'était une discussion qu'il avait eue avec le frère de son père. Ce dernier lui avait appris de grandes leçons... Enfin, certains moins grandes que d'autres, comme quand il s'amusait à dire qu'il était important de fréquenter des femmes mariées, car au moins, on connaissait le futur père de son enfant. En revanche dans toute sa débauche, c'était ce même oncle qui avait bâti le charme et la galanterie du garçon. Il disait toujours qu'un homme devait être assez fort, car celui qui se tenait au bras d'une dame, ne méritait rien d'autre qu'être une dame lui-même. Cette phrase avait assez mal vieillie, mais Rhys préférait être machiste que goujat.
Alors qu'il allait refuser poliment son bras, la dame se présenta à son tour. Elaine était un joli prénom, mais plus important, le nom Pendragon. Des étoiles se mirent à scintiller dans le regard du Gryffondor qui savait ce que ce nom représentait. Il savait bien l'héritage glorieux qu'il portait en lui. Même si elle n'était pas une descendante directe, elle avait de la noblesse à la fois dans sa tenue, mais aussi dans son nom. Pourtant, il n'eut pas le temps de commenter qu'elle lui demanda l'histoire avec les Serpentard. Un peu gêné, Rhys secoua la tête décidant de traiter une chose à la fois. Sans décliner son bras, il lui proposa plutôt le sien.
« Excusez-moi Madame Pendragon, je ne voudrais pas être discourtois... Mais si je venais à accepter votre bras, je devrais revoir toutes mes leçons de galanterie. Si cela ne vous gêne pas, acceptez plutôt le mien et vous me guiderez là où vous voulez aller. »
Le langage courtois du garçon avait été longuement pratiqué, au départ justement pour s'amuser. Puis, il avait pris goût à cela. Si bien qu'on pouvait le retrouver à faire preuve de la pire des vulgarités à faire preuve de la plus grande des courtoisies. Une de ses principales forces était de savoir s'adapter au contexte social. Son pire défaut était ce qu'il considérait être une adaptation, comme le prouvait son dossier disciplinaire qui était plus long que la liste des défaites de Serpentard à la coupe des quatre maisons. Maintenant son interrogation sur les Serpentard, il lui devait bien une petite explication, elle qui l'avait sortie d'affaire.
« Erm... Comment dire ça ? Disons juste que j'ai un souci avec les Serpentard doublé de sangs-purs... Ils ont tendance à croire que le monde est à leur service... Ils se voient déjà à la tête du ministère, du bureau des aurors ou des trucs comme ça. Alors que moi, je vois très bien mon poing dans leur figure. Alors forcément, quand on échange nos visions du monde, la mienne est plus... Percutante ? Je suppose ! Et je suis étonné que vous sachiez si bien me reconnaître comme Gryffondor. Normalement, on ne fuit pas les batailles... Même si j'ai mes raisons pour le coup. »
Certes, il aurait pu raconter l'histoire avec la demoiselle, mais une partie de lui était mal à l'aise à se vanter de ça. Il ne fallait pas se méprendre, Rhys adorait se vanter, il adorait être au centre de l'attention. Cependant, il n'aimait pas dire qu'il sauvait la veuve de l'orphelin. Car au fond de lui, tout au fond, son pire aspect lui murmurait qu'il ne faisait ça que pour se donner bonne conscience. Or, ce n'était pas totalement faux. En soi, il n'avait pas d'intérêt pour la demoiselle qu'il laissait désormais seule. Alors quand il se vantait, il aimait parler de lui, de sa force au combat, de sa répartie qui n'avait rien à envier à ses talents de duellistes. Bref, il préférait passer pour une brute ou un agitateur que pour un chevalier qu'il n'était pas. Ou du moins qu'il ne sentait pas digne d'être. Attendant que la dame prenne son bras ou le repousse, il s'attarda de nouveau sur son nom de famille. Pendragon...
« Et votre nom est... Prestigieux. Vous descendez vraiment de la lignée royale ? Mon... Enfin... Ma famille aurait tendance à dire que nous devons être cousins... Car selon eux, le nom Ddraig n'est rien d'autre qu'un hommage aux Pen Ddraig... Bon, je n'y crois pas trop, ne prenez pas ombrage ! Surtout que je suis né-moldu, donc c'est très impossible. C'est juste que la légende arthurienne a bercé mon enfance et encore maintenant ces livres sont à mon chevet. Surtout les histoires de Gareth... Je pense que de tous les chevaliers, il était mon préféré. »
Expertise : Vulnera Sanentur !
Sortilège de Niv.5
Expertise : Sectumsempra !
Sortilège de Niv.7
Expertise : Protego Diabolica !
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INFOS
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Faceclaim : Hugh Jackman
Âge : 49
Sang : Sang-Pur
Particularités : Animagus Lynx (Non déclaré)
Profession : Fabricant de baguette - Chasseur
Côté Cœur : Veuf
Multis : Luke Mich Alej Fergus Ebe Iseult
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
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(80/100)
Potentiel Magique (PM):
(70/100)
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(70/100)
Expérience Magique (XM):
(80/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
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Dossier du Ministère
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Potentiel Magique (PM):
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Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
7 Mars.
Je l’observais, un petit sourire ravie et amusée passa sur mes lèvres. Qu’aurais-je aimer que mon propre fils devienne ainsi ? Certes avec ces petits défauts mais si… fort. L’image de Lancelot souffrant revint en ma mémoire, et je me renfermais un peu. Mon sourire disparut et je pris le bras de Rhys sans me faire prier. Le regardant d’un peu air amusé tout de même, je dis d’une voix avec un petit fond de malice et pleine de noblesse.
« Et je vois qu’il n’est pas sot avec ça. Savez vous aussi qu’il est fort impoli de reprendre une noble Dame sur une erreur de langage. Mais avec toutes ces galanteries, on ne sait plus quelle conduite avoir et ligne suivre. Vous avez bien agi. C’est par là bas. »
Je le regardais en diagonale en lui désignant l’Apothicaire. Je me contractais un peu à son bras, à vrai dire je n’allais pas souvent à Pré-Au-Lard et je n’étais jamais rentré dans cette boutique. Etant réputée excellente potioniste, c’était presque une honte de passer en ses lieux. L’espace d’un instant, l’idée me trotta à l’esprit d’y envoyer le jeune homme à place. C’était puéril, mais je devais quand même vérifier la qualité des onguents et filtres.
« Le nom ne fait pas la noblesse, c’est le coeur qui la dicte. » dis-je avec un petit sourire amusé « Ils ne sont pas tous ainsi, votre jugement est trop dur je le crains. Mais je vous comprends. Je n’ai jamais eu ce soucis du fait de mon nom de famille, même si notre lignée n’est pas assez pure à leurs yeux. Ce sont de vieilles croyances, qui sont dur à déconstruire. Pour y arriver, ce n’est point les muscles qu’il faut utiliser, mais votre verve jeune homme. »
Nous étions à quelques pas. Je ralentissais le pas exprès, l’orgueil de faire quelque chose d’aussi simple étant plus forte que moi. L’orgueil d’être jugée, prise de haut parce que je n’avais jamais osée mettre les pieds dans cette petite échoppe… C’était fort stupide, mais finalement je continuais d’avancer avec une allure plus régulière pour qu’il ne se doute de rien.
« Mais parfois un serpent sans tête est le plus brave des serpents. »
J’arrivais enfin de la boutique. Mais je ne voulais pas paraître impolie et couper la conversation. Mes yeux se posèrent vers lui et j’écoutais attentivement sa question et ce qu’il me disait derrière. Mes sourcils se froncèrent un peu. C’était peut être la raison pour laquelle il m’avait paru si familier.
« Oui, je suis l’une des dernières héritières de cette lignée. » dis-je quand même flattée par son intérêt. « J’aurai tendance à dire l’inverse, que la probabilité est aussi forte même si vous êtes né-moldu. C’est le coeur, qui choisit chez les Pendragon. Pas le sexe, la couleur du sang ou l’origine. »
Je lui fis un léger clin d’oeil amusé. Je venais de lui révéler une partie de ma vie sans qu’il ne le sache. Restant devant la boutique, je tardais un peu l’instant, car j’avais envie d’en connaître un peu plus. Je me mis à sourire et je continuais un peu à le tourmenter.
« Et vous avez bon goût. Un rôle que tout le monde pense mineur, mais qui a lancé la destinée de ma lignée à franchir une grande étape. »
Je le regardais droit dans les yeux. Pensant un instant me plonger dans son esprit pour essayer d’en découvrir un maximum sur lui sans qu’il ne s’en rende compte mais… mon honneur était trop grand et le jeune homme bien trop chevalresque pour que je me risque à pareil magie.
« Mais c’était il y a des centaines d’années. Désormais nous vivons comme tout le monde, et c’est mieux ainsi. D’ailleurs je n’ai pas à prétendre à plus d’honneur et de prestige que vous, jeune Ddraig. Je n’ai tué aucun monstre légendaire ni sauvé aucun Royaume. J’ai eu une vie somme toute banale comme la votre, enfin cela je l’ignore et j’aimerai en savoir plus. Quelle est le nom de votre mère ? Parfois la magie vient de là où l’on ne s’y attend pas vraiment. »
« Et je vois qu’il n’est pas sot avec ça. Savez vous aussi qu’il est fort impoli de reprendre une noble Dame sur une erreur de langage. Mais avec toutes ces galanteries, on ne sait plus quelle conduite avoir et ligne suivre. Vous avez bien agi. C’est par là bas. »
Je le regardais en diagonale en lui désignant l’Apothicaire. Je me contractais un peu à son bras, à vrai dire je n’allais pas souvent à Pré-Au-Lard et je n’étais jamais rentré dans cette boutique. Etant réputée excellente potioniste, c’était presque une honte de passer en ses lieux. L’espace d’un instant, l’idée me trotta à l’esprit d’y envoyer le jeune homme à place. C’était puéril, mais je devais quand même vérifier la qualité des onguents et filtres.
« Le nom ne fait pas la noblesse, c’est le coeur qui la dicte. » dis-je avec un petit sourire amusé « Ils ne sont pas tous ainsi, votre jugement est trop dur je le crains. Mais je vous comprends. Je n’ai jamais eu ce soucis du fait de mon nom de famille, même si notre lignée n’est pas assez pure à leurs yeux. Ce sont de vieilles croyances, qui sont dur à déconstruire. Pour y arriver, ce n’est point les muscles qu’il faut utiliser, mais votre verve jeune homme. »
Nous étions à quelques pas. Je ralentissais le pas exprès, l’orgueil de faire quelque chose d’aussi simple étant plus forte que moi. L’orgueil d’être jugée, prise de haut parce que je n’avais jamais osée mettre les pieds dans cette petite échoppe… C’était fort stupide, mais finalement je continuais d’avancer avec une allure plus régulière pour qu’il ne se doute de rien.
« Mais parfois un serpent sans tête est le plus brave des serpents. »
J’arrivais enfin de la boutique. Mais je ne voulais pas paraître impolie et couper la conversation. Mes yeux se posèrent vers lui et j’écoutais attentivement sa question et ce qu’il me disait derrière. Mes sourcils se froncèrent un peu. C’était peut être la raison pour laquelle il m’avait paru si familier.
« Oui, je suis l’une des dernières héritières de cette lignée. » dis-je quand même flattée par son intérêt. « J’aurai tendance à dire l’inverse, que la probabilité est aussi forte même si vous êtes né-moldu. C’est le coeur, qui choisit chez les Pendragon. Pas le sexe, la couleur du sang ou l’origine. »
Je lui fis un léger clin d’oeil amusé. Je venais de lui révéler une partie de ma vie sans qu’il ne le sache. Restant devant la boutique, je tardais un peu l’instant, car j’avais envie d’en connaître un peu plus. Je me mis à sourire et je continuais un peu à le tourmenter.
« Et vous avez bon goût. Un rôle que tout le monde pense mineur, mais qui a lancé la destinée de ma lignée à franchir une grande étape. »
Je le regardais droit dans les yeux. Pensant un instant me plonger dans son esprit pour essayer d’en découvrir un maximum sur lui sans qu’il ne s’en rende compte mais… mon honneur était trop grand et le jeune homme bien trop chevalresque pour que je me risque à pareil magie.
« Mais c’était il y a des centaines d’années. Désormais nous vivons comme tout le monde, et c’est mieux ainsi. D’ailleurs je n’ai pas à prétendre à plus d’honneur et de prestige que vous, jeune Ddraig. Je n’ai tué aucun monstre légendaire ni sauvé aucun Royaume. J’ai eu une vie somme toute banale comme la votre, enfin cela je l’ignore et j’aimerai en savoir plus. Quelle est le nom de votre mère ? Parfois la magie vient de là où l’on ne s’y attend pas vraiment. »
Joueur.se de Quidditch pour Gryffondor
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Préfet.e de Gryffondor
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La présence de la dame était en quelque sorte apaisante. Bien sûr, elle restait une inconnue qu'il ne comptait pas revoir. Sa rencontre n'était que le fruit d'un hasard chanceux. Pourtant, il se sentait bien à ses côtés pendant qu'elle lui prenait le bras, comme s'il était à sa place. Bien qu'elle ne lui souriait pas, elle gardait cet air amusé. D'ailleurs, ses traits, qui respiraient la noblesse, avaient en eux une certaine malice, ce qui lui rappelait son propre sourire. Oh, son sourire à lui n'avait rien de noble, il était charmeur, sans doute chevaleresque parfois, mais on pouvait lire toute sa malice sur le coin de ses lèvres. C'était d'ailleurs ce qui avait fait vaciller Thalia quand il la considérait encore comme une princesse. Prenant note de sa petite leçon de galanterie, il eut un petit rire, qu'il aimait souvent comparer au rugissement d'un lion, ou du moins d'un lionceau. Cependant, le rire se calma alors qu'elle évoquait le jugement un peu trop fort qu'il avait contre les Serpentard. En temps normal, il aurait levé les yeux au ciel, mais ça n'aurait pas été très galant, malgré son agacement.
« Je sais bien qu'il existe des Serpentard de sang-pur qui sont... Tolérables dirons nous. Finn, Siobhán... Ou encore @Lheina Sanderson... »
Il eut un petit sourire à la pensée de ces trois personnes. Finn était un de ses meilleurs partenaires de soirée. Sa sœur, elle, avait gagné son respect et l'avait "gentiment" recadré. Serpentard avait de la chance d'avoir une préfète comme elle. Et Lheina... Que dire de Lheina ? Elle était un ange. Pas le même type que Circé. Circé aussi avait les traits angéliques, elle rendait ce monde pur et presque innocent. Lheina le rendait excitant, avec elle, la vie était une aventure qui valait d'être vécue peu importe la tempête qui la parcourait. Cependant, en vérité, le garçon les aimait malgré leur sang. Son affection subissait toujours le poids de sa haine et de son mépris.
« Malheureusement, les exceptions ne font pas la règle. La vérité est que le monde sorcier est, à bien des égards, pourris jusqu'à la moelle en raison de la décadence sang-pur... Je veux dire... La plupart des chefs de notre monde sont de sangs-purs, au pire sang-mêlé. Tous se prennent pour des chefs, car ils ont vécu pendant des générations, ne serait-ce qu'avec une partie de leur lignage, ici. Mais ils oublient la qualité principale d'un chef. »
S'il s'était orienté en politique, ce n'était pas pour rien. Il considérait l'élite comme une bande d'incompétents notoires qui cherchaient plus leur gloire personnelle à la véritable évolution de la communauté. On mettait en place des registres... Certains c'était par racisme. Et eux... Il les détestait. Ils étaient des déchets, mais on pouvait trouver une raison à leur infamie. En revanche, la pire des choses était ceux qui soutenaient les registres et les exactions pour donner un gage d'action à la communauté internationale ou à des fins purement électorales. Certes, ces gens-là n'étaient pas des haineux racistes, mais ils étaient complices de ces derniers par leur simple lâcheté... Or, il n'y avait pas de raison à la lâcheté, pas aux yeux de Rhys Ddraig.
« Un vrai chef, c'est quelqu'un qui se bat pour la dignité des faibles. Personne ne se bat pour eux au Ministère. Ils ne sont que des enjeux de pouvoir, une ressource sur laquelle il faut compter. »
On pouvait ressentir toute la hargne du garçon. Certes, tous n'étaient pas à mettre dans le même panier, mais qui s'occupait du panier des pauvres et des miséreux ? Des hybrides et des cracmols ? Personne. Les débats, actuellement, étaient sur le secret magique et on troquait la liberté des uns contre un morceau de sécurité des autres. Finissant par dériver sur un autre sujet, notamment celui de la famille, Rhys garda le silence sur le mérite... Sa combativité y compris que sa bonne humeur l'avait quitté. Si la famille se basait sur le mérite, alors qu'avait-il mal fait pour se retrouver seul, sans aucune personne ne voulant être responsable de lui ? Le soir, il lui arrivait encore de rêver de son père le traitant de monstre. La seule chose qu'il gardait des Ddraig, c'était ce nom puis cet amour pour le Pays de Galle.
Cela passait d'ailleurs par son choix de chevalier. Comme le disait la Dame Pendragon, Gareth avait joué un rôle mineur. Beaucoup d'enfants auraient voulu être un Lancelot, Perceval ou Gauvain. Pourtant, Rhys voyait les choses autrement. Gareth était un chevalier simple qui avait accepté d'être méprisé et moqué comme un garçon de cuisine alors qu'il sauvait une dame... Il avait toujours fait son devoir en épargnant le plus de vie possible. Le Gallois était certain d'une chose... Ce n'était pas la haine ni le méprit qui avaient poussé ce chevalier à affronter Lancelot qui voulait libérer Guenièvre, uniquement le devoir. D'ailleurs, à bien des égards... Si Gareth avait gagné, Lancelot serait peut-être encore en vie et il aurait sans doute réussi à convaincre le roi... C'était du moins l'histoire alternative qu'il aimait s'imaginer quand il était plus jeune. Cependant, il n'eut pas vraiment l'occasion de trop se replonger dans cette histoire, car sa question sur sa famille lui fit comme un poignard dans le cœur. Il ne parlait pas de sa famille. Ou presque pas. Et surtout, il ne mentionnait jamais individuellement ses parents... La seule personne à qui il avait ouvert cette partie de sa vie était Apolline. Ceci dit, elle l'avait encouragé à s'ouvrir un peu plus et surtout, la dame Pendragon était la première personne à vraiment lui demander. Alors d'une fois qui trahissait celle d'un animal blessé, il se contentait de répondre.
« Ma mère... S'appelle Jane Jones... Mon père, c'est Rhodri Ddraig... Son prénom vient... De Rhodri, le Grand, je crois... Le premier roi à unifier le Pays de Galle dans les livres moldu... Bref... Ne cherchez pas trop de passif dans ma famille... Même nous, on ne sait pas ce qu'elle était avant les années 1930... Le premier Ddraig connu des registres, c'est Gauvain Ddraig, qui a épousé Lilith Lloyd. Tout ce truc d'héritage, c'est inventé. Si ça se trouve c'était un Irlandais qui fuyait la misère ou un Anglais qui a emménagé. Même si ça, ça m'ennuierait un peu. Mon oncle m'a juste dit qu'il avait fui sa famille, refusant un héritage qu'il ne voulait pas pour pouvoir épouser sa belle... Mais ce ne serait pas la première conn... Invention que me raconterait mon oncle... Bref, voulez-vous que je me rende en boutique ? Je vois que nous attendons devant, si quelque chose vous gêne, je me ferai une joie de vous aider. »
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7 Mars.
Toujours accrochée à son bras, je l’écoutais me parler de prénom que je ne connaissais pas du tout. Il était étrange de constater à quel point il pouvait se confier à moi aussi vite et aussi rapidement. J’accordais ce point à mon statut de Médicomage, qui entraînait souvent ce genre de chose, additionné à ma Légilimancie. J’étais de nature très empathique, voir trop. Bien que ces dernières années avec les soins de Lancelot, cela avait été bien plus complexe. Je pensais que ce petit don s’était effacé, mais j’étais en réalité ravie qu’il n’en soit rien.
« Il n’y a pas que dans le monde des sorciers que cela fonctionne. Vous qui êtes Né-moldu, vous devriez le savoir. Et prétendre de tel généralité sur les familles ne fait qu’accroître leur influence mentale sur les autres. Considérez les simplement pour ce qu’ils sont. Des Sorciers au même titre que vous et moi. Bien que si je dois suivre votre propos à la lettre, ma famille fait parti du petit sac que vous adorez secouer... »
Je lui tendais un regard pétillant de malice. Ce n’était pas vrai car les Pendragon n’était pas du genre à choisir leurs compagnons en fonction de leur famille ou de leur nature. Morana en était la preuve. Tout ce qui devait subsister pour nous, c’était notre nom et notre héritage. Se mêler avec des Né-Moldus n’étaient pas interdit, mais il fallait quand même veiller à ce que le sang ne le soit pas trop afin de continuer à produire des sorciers. L’adoption était aussi une piste, comme nous l’avions fait pour Lancelot. Car notre nom se transmettait avant tout par les faits et les actes de courages.
« Je vous tourmente mon jeune ami. »
Toujours à l’arrêt devant cette porte, je le regardais et je lisais simplement en lui pour savoir s’il mentait ou non. Les noms ne m’étaient pas inconnus, mais ils ne m’étaient pas familier pour autant. Plissant des yeux, je me jurai intérieurement de faire quelques recherches sur le sujet une fois rentré. Beaucoup prenaient nos prénoms et des parties de noms autrefois sans vraiment y avoir été convié. Cela apportait à l’époque du prestige. Mais si ce qu’il racontait été vérifiable, ils se pouvaient que nous soyons du même lignage. De toute manière, son physique et sa façon dont il avait été éduqué le laisser à penser.
« Voyez vous, il s’agit d’un simple orgueil personnel et non d’une question de courage. Je suis de formation Médicomage Potioniste à Ste Mangouste. Mais pour des raisons personnelles, j’ai du me retirer du service. J’ai tellement été accaparé ces derniers temps, que je n’ai pas eu le temps de concocter suffisamment de Philtres Revirogant pour l’utiliser sur moi même. J’ai tendance à m’oublier. Et comme j’ai besoin d’en avoir expressément, et que les temps de création sont assez long, je fais comme n’importe quel sorcier. Je viens en acheter. »
Je regardais alors la boutique. Mon égo était encore tirailler entre faire demi tour et souffrir comme il se devait, c’est à dire dignement, et oublier ce genre de chose pour rentrer et acheter tout simplement mes Philtres. Sans entrer, je me contentais de répondre :
« Et vous ne croyez pas votre oncle ? Pour quelles raisons ? »
J’entrais finalement dans la boutique. A vrai dire, je m’étais attendu à quelque chose de plus farfelu et des regards bien plus étonné. Au final, je m’étais absenté depuis tellement de temps dans le village que mon visage n’était pas reconnu. Je le savais, car je pourrai lire dans l’esprit du potionniste qu’ils ne nous connaissaient pas tous les deux. J’étais soulagée.
« Quatre philtres revigorants je vous pris. Et… Ajoutez-y une Solution de Force. Hmm… Elles ont l’air d’avoir beaucoup de coffre et d’emprunts. » dis-je d’un air expert.
J’étais satisfait de la qualité des breuvages. Captant une pensée du vendeur, à savoir si nous étions ensemble puisqu’il nous avait vu arrivé bras dessus bras dessous, je rajoutais d’un air amusé.
« Oh, et si je dois répondre à votre regard interrogatif, nous ne sommes pas ensemble. Il pourrait être mon fils. Enfin je pense. Combien de cycle solaire avez vous mon jeune compagnon ? » dis-je d’un air enjoué.
Je revivais un peu. Prenant tout ce qu’il y avait à prendre dans cette pause salvatrice entre deux râlements souffrants de Lancelot.
« Il n’y a pas que dans le monde des sorciers que cela fonctionne. Vous qui êtes Né-moldu, vous devriez le savoir. Et prétendre de tel généralité sur les familles ne fait qu’accroître leur influence mentale sur les autres. Considérez les simplement pour ce qu’ils sont. Des Sorciers au même titre que vous et moi. Bien que si je dois suivre votre propos à la lettre, ma famille fait parti du petit sac que vous adorez secouer... »
Je lui tendais un regard pétillant de malice. Ce n’était pas vrai car les Pendragon n’était pas du genre à choisir leurs compagnons en fonction de leur famille ou de leur nature. Morana en était la preuve. Tout ce qui devait subsister pour nous, c’était notre nom et notre héritage. Se mêler avec des Né-Moldus n’étaient pas interdit, mais il fallait quand même veiller à ce que le sang ne le soit pas trop afin de continuer à produire des sorciers. L’adoption était aussi une piste, comme nous l’avions fait pour Lancelot. Car notre nom se transmettait avant tout par les faits et les actes de courages.
« Je vous tourmente mon jeune ami. »
Toujours à l’arrêt devant cette porte, je le regardais et je lisais simplement en lui pour savoir s’il mentait ou non. Les noms ne m’étaient pas inconnus, mais ils ne m’étaient pas familier pour autant. Plissant des yeux, je me jurai intérieurement de faire quelques recherches sur le sujet une fois rentré. Beaucoup prenaient nos prénoms et des parties de noms autrefois sans vraiment y avoir été convié. Cela apportait à l’époque du prestige. Mais si ce qu’il racontait été vérifiable, ils se pouvaient que nous soyons du même lignage. De toute manière, son physique et sa façon dont il avait été éduqué le laisser à penser.
« Voyez vous, il s’agit d’un simple orgueil personnel et non d’une question de courage. Je suis de formation Médicomage Potioniste à Ste Mangouste. Mais pour des raisons personnelles, j’ai du me retirer du service. J’ai tellement été accaparé ces derniers temps, que je n’ai pas eu le temps de concocter suffisamment de Philtres Revirogant pour l’utiliser sur moi même. J’ai tendance à m’oublier. Et comme j’ai besoin d’en avoir expressément, et que les temps de création sont assez long, je fais comme n’importe quel sorcier. Je viens en acheter. »
Je regardais alors la boutique. Mon égo était encore tirailler entre faire demi tour et souffrir comme il se devait, c’est à dire dignement, et oublier ce genre de chose pour rentrer et acheter tout simplement mes Philtres. Sans entrer, je me contentais de répondre :
« Et vous ne croyez pas votre oncle ? Pour quelles raisons ? »
J’entrais finalement dans la boutique. A vrai dire, je m’étais attendu à quelque chose de plus farfelu et des regards bien plus étonné. Au final, je m’étais absenté depuis tellement de temps dans le village que mon visage n’était pas reconnu. Je le savais, car je pourrai lire dans l’esprit du potionniste qu’ils ne nous connaissaient pas tous les deux. J’étais soulagée.
« Quatre philtres revigorants je vous pris. Et… Ajoutez-y une Solution de Force. Hmm… Elles ont l’air d’avoir beaucoup de coffre et d’emprunts. » dis-je d’un air expert.
J’étais satisfait de la qualité des breuvages. Captant une pensée du vendeur, à savoir si nous étions ensemble puisqu’il nous avait vu arrivé bras dessus bras dessous, je rajoutais d’un air amusé.
« Oh, et si je dois répondre à votre regard interrogatif, nous ne sommes pas ensemble. Il pourrait être mon fils. Enfin je pense. Combien de cycle solaire avez vous mon jeune compagnon ? » dis-je d’un air enjoué.
Je revivais un peu. Prenant tout ce qu’il y avait à prendre dans cette pause salvatrice entre deux râlements souffrants de Lancelot.
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No dragon can resist the fascination of riddling talk and of wasting time trying to understand it.
Les paroles de la dame avaient une sagesse en elles. Certes, le Gryffondor avait quelques raisons de mépriser les sangs purs. Si la magie soignait les blessures, son corps se souvenait encore des meurtrissures qu'il avait subi. En première année, il avait plusieurs fois servi de sac de frappe à des Serpentard plus âgés. Il n'avait pas demandé à devenir qui il était. Il était la réponse de la haine. Sang pour sang, il n'était rien d'autre qu'un instrument de vengeance pour ceux qui ne pouvaient plus pleurer. Néanmoins, c'était ce qu'il disait. Or, la vengeance était creuse, vide de sens et les généralités dans lesquelles il tombait n'étaient plus légitime. Il n'était plus le première né-moldu de première année. Il avait aujourd'hui des amis, des gens qui le rattachaient à ce monde. S'il avait perdu sa famille, il en avait gagné une nouvelle en quelque sorte, même si rien ne pouvait remplacer les liens du sang qui lui manquaient cruellement. Les sangs-purs qu'il méprisait étaient pour certains devenus amis et amants... En plus d'ennemis. Alors elle avait raison, même si elle se jouait de lui ce qui ne manqua pas de lui arracher un gloussement.
« Oh... Je sais que vous vous moquez, mais je sais qu'il y a une part de vrai dans ce que vous dites. Après, j'arrive à faire du cas par cas... Je suis amis avec une Dunn... C'est dire. Donc même dans les familles les plus racistes on trouve des perles rares. »
C'était peu dire. Être ami avec la fille de l'ancien ministre était un vrai défis en soi. Rien ne présentait les deux à se rapprocher. Et plusieurs fois, ils avaient failli se séparer. Pourtant, de tous ses amis, @Apolline Dunn en était la plus précieuse. Pas parce qu'elle était meilleure, mais elle était celle qui lui avait fait le plus découvrir la magie à Poudlard. Malgré les différences sociales, de sang, d'âge, de vision politique... Ils avaient réussi à devenir de très bons amis... Il prenait ce qu'il y avait de mieux chez demoiselle et laissait le pire à son conjoint. Enfin, il allait éviter de le dire à voix haute, ce dernier pourrait être vexé.
Le Gallois écouta attentivement les problèmes de la dame. Ah l'orgueil... Il aurait pu en dire long sur ça... Il était aussi un carburant qu'un poids quand il n'était pas utilisé avec soin. Il permettait à n'importe quelle volonté de devenir inflexible et à n'importe quel courage de devenir de la bêtise profonde. Un point qui les rassemblait, car lui aussi avait du mal à se défaire de cette carapace.
« Je comprends, même si en tant que duelliste... J'ai moins ce problème. »
Non, le problème qu'il avait, c'était de ne pas se lancer dans des affrontements perdus d'avance et apprendre à abandonner avant de finir à l'infirmerie. Ce qui, présenté comme ça, rendait l'orgueil de la dame Pendragon bien moins problématique que le sien, mais il se garderait bien de préciser ce point. Alors qu'elle le relançait sur sa famille, son cœur se serra de nouveau. Repenser à tout ça était particulièrement déplaisant. Il pouvait encore entendre le rire de sa mère alors qu'elle reprochait tendrement à son oncle de ressasser le passé. Non définitivement, il valait mieux laisser le passé enterré. Mais... Qu'est-ce que ça coûtait de répondre à la dame ? Ce n'était pas comme s'il aurait l'occasion de la revoir... Oui, juste une fois, comme si ça lui faisait du bien malgré la douleur de parler de sa famille.
« J'adorais mon oncle... Mais il a cette... Tendance à extrapoler ? Pour ne pas dire mentir... Il suffit de voir son chevalier préféré, lui, c'était Mordred, qu'il trouvait être un héros tragique écrasé par un héritage trop important pour lui. »
Certes, toutes les œuvres ne présentaient pas le fils incestueux bâtard du roi comme étant profondément mauvais, mais... Il avait du mal à accepter le fait qu'il ait pu être un héros. Il avait trahi son souverain, son père, son pays... Tout ça pour quoi ? Combler un vide ? Comme si sa colère, son ambition et sa ruse étaient suffisantes... Ou alors c'était parce qu'il n'aimait pas qui il était lui-même qu'un personnage qui faisait autant écho à une partie de personnalité le rebutait...
« Et puis... Le coup du mec qui fuit sa famille, son héritage dans les années trente... J'y crois moyen. Non, c'était sans doute un pauvre type qui avait des dettes de jeux élevées, mais qui était bon menteur... Il s'est réinventé une vie en prenant un nom un peu classe en le disant d'origine royale à ses héritiers sur son lit de mort pour partir en beauté... Et ils y ont cru parce que les gens pensent avoir besoin d'un héritage pour être spécial car tout simplement leur volonté ne leur suffit pas pour se propulser eux-mêmes vers leur propre grandeur, ils ont besoin de monter sur les épaules de quelqu'un d'autre. »
Rhys savait bien de quoi il parlait, au fond de lui, il avait ce même besoin de se rattacher à une grande histoire. La principale différence avec son oncle, c'était qu'il cherchait à lutter contre cette partie de lui. Là où son modèle avait toujours assumer, se laisser aller à ses mauvais côtés, à savoir sa ruse, sa tendance à manipuler, à tromper, le garçon avait toujours chercher à être meilleur qu'il n'était vraiment. Cela ne lui donnait pas une meilleure image de lui, mais il voulait sincèrement être quelque chose de positif dans la vie des gens qu'ils aimaient et pour ça, il devait lutter contre ses propres démons. Perdu dans ses pensées, il manqua de s'étouffer dans la dame Pendragon interpréta le regard du vendeur. Pardon ? Effectivement, elle était bien trop vieille pour lui. Déjà, Urielle, sa tutrice, était trop vieille... Alors une dame de son âge... Non, définitivement impossible. Ceci étant dit, il avait l'habitude des mauvaises interprétations, étant assez charmeur et avenant, on lui prêtait souvent des intentions qu'il n'avait pas.
« Hum... Si vous demandez mon année à Poudlard, je suis en sixième année, si possible pour entrer en politique ou être juge. Sinon, si c'est le nombre d'années à étudier dans le monde magique... C'est depuis mes huit ans... Donc je dirai bientôt quinze ans environ. »
Ce qui était assez rare pour un né-moldu... Donc en plus d'un charmeur, assez souvent, on le prenait pour un sang-mêlé... Peut-être était-ce pour cela que Thalia s'était trompée à son jugé... Entre autres chose. Comme pour détourner sa propre attention de la charmante chasseuse, il se contenta de regard l'échoppe en quête de Felix Felicis pour en connaître le prix. Cela ne devait pas être donné, mais ce serait un beau cadeau pour Lheina pour Noël ou son anniversaire... Après tout, elle en avait besoin vu sa chance naturelle... Ou son absence. Et sans doute Sobek aussi, pour qu'il ose enfin parler à une fille.
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7 Mars.
Je restais silencieuse tout en payant les remèdes. Fébrile, je me retournais pour aller vers la sortie et je sentis mes forces me quitter légèrement. Faisant aurevoir d’un signe de tête au vendeur, je passais le pas de la porte et je me raccrochais au bras de Rhys, cette fois-ci en m’y appuyant un peu plus. Tout en flanant dans l’esprit du vendeur, je perçus enfin ce que je ne voulais pas percevoir. Il voyait en moi quelqu’un de distante, qu’il n’avait jamais vu dans une attitude bourgeoise. Autant dire que ces pensées envers moi n’étaient pas positive. Sortant de sa tête, je restais un peu plus appuyé sur Rhys et je me contentais de poursuivre simplement, tout en essayant de parler pour rester debout.
« Je vous demandais simplement votre âge, mais je suis heureux d’en apprendre plus sur vous avec cette maladresse. Vous ne seriez pas le premier tireur de baguette à partir pour cet instance mon jeune ami. C’est peut être gâché, car ils ont bien trop souvent les pieds et mains liés par le Ministère. Croire que la justice est impartiale est une utopie, et si vous suivez cette voie là, j’ai bien peur que vous ne le supportiez pas. »
Je lui adressais un léger sourire. Je n’étais pas sa mère après tout. Je me devais simplement de lui donner quelques conseils ; afin qu’il ne se perde pas en chemin. Les erreurs de parcours étaient si fréquentes dans le monde des sorciers, et il était toujours plus difficile pour quelqu’un de son sang d’arriver à ses fins. Que la crainte de le voir s’épuiser à la tâche venait simplement ternir un peu plus les idées que je me faisais de l’avenir. Avançant dans la grande allée, je poursuivais.
« Peut être qu’au lieu de penser qu’il ne vous disait que des calembredaines, vous devriez chercher par vous même cette vérité. A moins que la peur de la déception ne soit trop forte, et que vous ne vous accrochiez à cela que comme… un certain espoir. De vous dire, qu’au milieu de toutes ces frasques, il y a une part de vérité et une certaine fierté à être de ce sang là. »
Je l’observais et il n’y avait pas besoin de fouiller dans son esprit pour deviner que c’était certainement ça qui l’empêchait de vérifier par lui même. M’appuyant un peu plus sur lui, je marmonnais :
« Et vous voilà désormais obligé de raccompagner une pauvre femme chez elle, je le crains. » dis-je avec gravité car il m’était impossible d’avancer par mes propres moyens désormais.
Tout en le serrant un peu contre moi pour ne pas tomber, je regardais devant moi. Au final, je savais que cet instant volé au temps allait cesser, et que j’allais revoir Lancelot et ses cris de douleurs. Les rituels fonctionnaient de moins en moins. Même les plus sinistres et les plus terribles d’entre eux qui me rendait dans cet état.
« C’était un homme éclairé. Les idiots ne voient en lui que parjure et félon. Mais la vérité est toute autre, personne ne naît mauvais. Le mal ne nous habite pas à la naissance. Ce sont les autres qui le construisent. Mon ancêtre a cloué sa propre destinée en voulant le tuer. Il en fait tôt, un bras de vengeance et de calomnies. Alors que s’il l’avait simplement aimé pour ce qu’il était, aucune tragédie n’aurait eu lieu. Au final, il est plus à plus à plaindre qu’autre chose, et il nous rappelle que la vérité est en chacun de nous. A savoir un long chemin au milieu de la noirceur, qu’il nous faut comprendre, pour mieux lutter contre elle. »
Je m’appuyais encore un peu plus et finalement j’achevais mon discours en arrivant à un croisement.
« Et je lui rendrais honneur en vérifiant par mes soins ce soit disant lignage quand je consultais les archives familiales. Si vous n’en avez pas la hardiesse, j’en ai au moins la curiosité. »
« Je vous demandais simplement votre âge, mais je suis heureux d’en apprendre plus sur vous avec cette maladresse. Vous ne seriez pas le premier tireur de baguette à partir pour cet instance mon jeune ami. C’est peut être gâché, car ils ont bien trop souvent les pieds et mains liés par le Ministère. Croire que la justice est impartiale est une utopie, et si vous suivez cette voie là, j’ai bien peur que vous ne le supportiez pas. »
Je lui adressais un léger sourire. Je n’étais pas sa mère après tout. Je me devais simplement de lui donner quelques conseils ; afin qu’il ne se perde pas en chemin. Les erreurs de parcours étaient si fréquentes dans le monde des sorciers, et il était toujours plus difficile pour quelqu’un de son sang d’arriver à ses fins. Que la crainte de le voir s’épuiser à la tâche venait simplement ternir un peu plus les idées que je me faisais de l’avenir. Avançant dans la grande allée, je poursuivais.
« Peut être qu’au lieu de penser qu’il ne vous disait que des calembredaines, vous devriez chercher par vous même cette vérité. A moins que la peur de la déception ne soit trop forte, et que vous ne vous accrochiez à cela que comme… un certain espoir. De vous dire, qu’au milieu de toutes ces frasques, il y a une part de vérité et une certaine fierté à être de ce sang là. »
Je l’observais et il n’y avait pas besoin de fouiller dans son esprit pour deviner que c’était certainement ça qui l’empêchait de vérifier par lui même. M’appuyant un peu plus sur lui, je marmonnais :
« Et vous voilà désormais obligé de raccompagner une pauvre femme chez elle, je le crains. » dis-je avec gravité car il m’était impossible d’avancer par mes propres moyens désormais.
Tout en le serrant un peu contre moi pour ne pas tomber, je regardais devant moi. Au final, je savais que cet instant volé au temps allait cesser, et que j’allais revoir Lancelot et ses cris de douleurs. Les rituels fonctionnaient de moins en moins. Même les plus sinistres et les plus terribles d’entre eux qui me rendait dans cet état.
« C’était un homme éclairé. Les idiots ne voient en lui que parjure et félon. Mais la vérité est toute autre, personne ne naît mauvais. Le mal ne nous habite pas à la naissance. Ce sont les autres qui le construisent. Mon ancêtre a cloué sa propre destinée en voulant le tuer. Il en fait tôt, un bras de vengeance et de calomnies. Alors que s’il l’avait simplement aimé pour ce qu’il était, aucune tragédie n’aurait eu lieu. Au final, il est plus à plus à plaindre qu’autre chose, et il nous rappelle que la vérité est en chacun de nous. A savoir un long chemin au milieu de la noirceur, qu’il nous faut comprendre, pour mieux lutter contre elle. »
Je m’appuyais encore un peu plus et finalement j’achevais mon discours en arrivant à un croisement.
« Et je lui rendrais honneur en vérifiant par mes soins ce soit disant lignage quand je consultais les archives familiales. Si vous n’en avez pas la hardiesse, j’en ai au moins la curiosité. »
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Perturbé comme il avait été par le commentaire sur sa relation avec la dame, il n'avait pas entendu le solaire, mais bien le cycle scolaire. Certes, personne ne demandait le cycle scolaire de la personne... Mais personne ne demandait non plus le cycle solaire, en général, on demandait l'âge directement. C'était une excuse de mauvaise foi qui ne l'empêchait pas de passer pour un idiot, surtout qu'il ne revint pas sur son erreur. Cependant, au-delà de cette erreur, c'était le discours de la dame Pendragon qui le gênait. Déjà certaines personnes semblaient le voir meilleur qu'il n'était réellement. Qui a dit qu'il était quelqu'un de versé dans l'utopie ? Certes, c'était un idéaliste, mais il était aussi désabusé. Il savait bien qu'il n'aurait pas forcément gain de cause en étant quelqu'un de bon et de pur. Il admirait la pureté héroïque de certains, mais il savait qu'il ne l'était pas. On lui avait déjà dit qu'il allait dans un nid de vipères qui faisait les règles... Néanmoins, qui a dit que celui qui faisait les règles ne pouvait pas changer ?
« J'essayerai, je ferai de mon mieux... Mais... Vous savez, même si on suppose que la justice et la politique sont arbitraires... Rien ne m'empêche d'essayer d'imposer un autre arbitrage... Je ne dis pas que je réussirai... Je dis juste que je me battrai pour ceux qui ne le peuvent pas. »
Car pour lui, c'était ça la politique, un autre combat qui ne nécessitait pas forcément un grand talent magique, mais en revanche une rage de vaincre et une volonté inébranlable. Si sa dernière phrase pouvait sembler noble, il savait bien que ce genre de combat ne se faisait pas en suivant des règles. Ce n'était pas un problème d'être une mauvaise personne, tant que c'était contre ceux qui avaient eux aussi embrassaient la lâcheté ou la corruption.
Alors qu'ils discutaient du pourquoi, il n'avait pas poursuivi plus loin, la dame Pendragon s'appuya un peu plus sur le Gallois ce qui le surpris. Loin de la repousser, il essayait de s'adapter à son besoin d'appui du mieux qu'il pouvait. Elle n'avait pas l'air malade... Juste fatiguée. Rhys secoua la tête avec un sourire qui se voulait rassurant quand elle lui évoqua son "obligation" de la ramener chez elle. Cette dame avait une certaine fierté et le sens de la formulation, ce n'était rien de le dire.
« Vous parlez d'obligation comme si cela me pesait, mais ce sera avec plaisir que je vous raccompagnerai. Après tout, mes amis à la langue fourchue pourraient encore être dans le coin ! »
La manœuvre était assez grossière, mais l'objectif était simple, préserver l'orgueil de cette noble dame qui s'était déjà fait violence pour entrer dans la boutique. Après tout, demander de l'aide n'était jamais facile, en revanche, aider quelqu'un à éviter le danger, c'était bien plus acceptable. Visiblement, la dame se portait assez bien pour débattre et lui expliquer son point de vue sur Mordred.
Il était assez éclairé, mais Rhys ne pouvait l'accepter. Bien sûr, il ne pouvait pas nier la vérité de son analyse, mais il n'irait pas jusqu'à le qualifier de chevalier et d'anti-héros comme le faisait son oncle. Une chose l'avait toujours gêné quand il se remémorait les aventures du félon... Il avait toujours couru après l'amour et la reconnaissance, sombrant dans la violence pour avoir ce qu'il avait toujours voulu. Quelle était la différence avec lui-même ? La différence était claire et surtout, il n'y en avait pas qu'une. Rhys n'était pas de sang royal, il n'était pas né de l'inceste, il avait des gens autour de lui qui l'aimaient même s'il était incapable de le voir, plusieurs mains lui étaient tendues... Néanmoins, aux yeux d'un garçon qui se sentait isolé et rejeté, il ne voyait en Mordred qu'un reflet de ce que la corruption pourrait le faire devenir. C'était cette peur qui le forçait à rejeter ce chevalier avec tant d'énergie.
« Il n'est peut-être pas aussi mauvais que ce que la légende raconte... Mais ce n'est pas un anti-héros. Je veux dire... Arthur avait bien des défauts tout comme certains des chevaliers... Mais ils avaient une pureté en eux, au moins à un moment donné de leur vie. La corruption a différents degrés, mais la pureté est quant à elle absolue... Mordred ne l'a jamais eu. Il a toujours été rongé par l'envie et ce besoin d'être aimé... Et ce n'est pas grave... »
Il marqua une pause, cherchant à cacher du mieux possible les sentiments qui jaillissaient. Non, ce n'était pas grave de vouloir être aimé quand on était qualifié de monstre. Ce n'était pas grave de vouloir être reconnu quand on pointait du doigt son ascendance comme des voleurs de magie... Il essayait au fond de se rassurer en se disant que tout ce qu'il y avait de mauvais en lui n'était pas de son fait. Après tout, il y avait aussi du bon. Il était un ami loyal, il faisait de son mieux pour aider les autres, il canalisait sa rage pour défendre les faibles et les démunis... Rhys était peut-être hypocrite, mais il le vivait bien, car il savait au fond que quand il aidait un cracmol à se défendre des harceleurs, la victime ne se demandait pas s'il était sincère... Il était juste soulagé que les violences prennent fin. Même si cela supposer que le garçon arrivait à améliorer les choses, ce que Madame Miller avait bien point du doigt comme incertain.
« Ce qui est grave, c'est d'avoir laissé ça le conduire sur une voie où il ne pensait qu'à lui et à ses besoins... On peut critiquer le roi Arthur, mais ce qu'il faisait, c'était pour les autres. Peu importait qu'il soit hypocrite ou non, il voulait la paix pour son peuple. Mordred voulait l'amour pour lui-même... C'est ça pour moi la vraie faute et la trahison de l'héritage qu'il réclamait... »
Il valait mieux parfois naître sans héritage que trahir celui qu'on avait. Cependant, même si le Gallois était aussi hostile, il n'arrivait pas à être totalement méprisant vis-à-vis de Mordred. Était-ce en raison de son oncle et de sa façon de lui narrer ses épopées magiques ? Ou était-ce parce qu'au fond, il savait qu'il ne pourrait pas le comprendre ? Si la légende Arthurienne était composée de sorciers en plus de Merlin... Alors l'histoire prenait une autre tournure... Peut-être que Mordred n'était pas que le fils du roi et de sa sœur... Il était le fils du roi et d'une fée... Encore le côté incestueux était normal chez les sangs-purs, même si c'était rarement fraternel, mais une hybridation ? Peut-être que l'héritier n'avait pas du mal uniquement à s'intégrer à cause de sa bâtardise incestueuse, mais plus à cause d'un racisme encore présent de nos jours. Enfin, c'était en supposant que Morgane était bien une fée au sens hybride du terme.
« Cependant, je suppose que vous avez en partie raison. Il était au moins une... Sorte de victime, je suppose. Et il mérite en ce sens un minimum de compassion, pour ne pas dire d'empathie. M'autoriseriez-vous à vous accompagner dans vos recherches ? »
Ce n'était pas tant qu'il voulait voir la dame voir à quel point elle se trompait, car elle se trompait, mais il s'inquiétait pour elle. Vu son état, la raccompagner était une chose, mais il ne voulait pas non plus la laisser seule chez elle... Pas tant qu'on pourrait lui venir en assistance si elle venait d'avoir un accès de faiblesse.
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