Ezekiel Rosewood : quand la perfection descend sur terre

Identité : Ezekiel Merlin Rosewood, un patronyme synonyme de voyance, des prénoms à forte connotation portés fièrement par le jeune homme. Sa mère a, de ses dires, eu une vision quand elle était adolescente à propos de son futur fils, et c'est ainsi qu'elle a su que sa famille à venir prendrait son nom de famille en lieu et place de celui de son mari. Celui-ci n'y a vu aucun problème, bonne pâte et heureux dans toutes situations, qu'elles soient graves ou minimes. Entre une mère névrosée et un père carpette, Ezekiel a vu le jour pour devenir ce que sa mère avait prédit.

Date et Lieu de naissance : Il est né le 27 mai au manoir familial, non loin de Londres, où sa mère s'était entourée de l'un de ses beaux médicomage, alors que son père riait avec euphorie devant la naissance de son second enfant, celui sur lequel sa femme avait eu moult visions. L'enfant prodige de la famille Rosewood est venu au monde en braillant, au milieu d'objets rituels et de matériel de voyance dans toute la pièce. Le sol était recouvert de runes, de statuettes venant de divers pays, des tentures recouvraient les murs et un voile magique entourait le lit lors de l'accouchement. Sa mère déblatérait des propos incompréhensibles en pleurant de joie, les yeux révulsés, alors que son mari l'encourageait avec énergie pendant tout le processus.

Statut civil : Célibataire, bien qu'il ne comprenne pas la raison de cet état. En effet, avec ses nombreuses qualités, son physique irréprochable et son langage relativement soutenu, Ezekiel a tout du bon parti ; un sang aussi pur que sa personne, de la richesse hérité de sa famille maternelle, un don de voyance transmissible de génération en génération ! Incompréhensible. Mais les demoiselles sont certainement intimidées par le jeune homme, c'est même logique.

Scolarité : Serdaigle, préfet-en-chef de 6ème année. Une maison qui lui sied à merveille, Ezekiel étant loin d'être bête et ses notes aussi soignées que son apparence. Quant à son statut de préfet-en-chef, Poudlard s'est seulement rendu compte de son devoir de mettre à contribution sa vaste liste de qualités. Il comprend, et il porte son badge avec fierté.

Profession : S'il a un métier, un job étudiant, officiel ou non.

Habitation : Son manoir familial réside à Stratford-Upon-Avon, le berceau Shakespearien par excellence, encore une fois une décision prise suite à une vision de sa mère.

Baguette magique : Sa baguette est faite en bois d'acacia, mesure 33 cm, et est inflexible. Elle contient une épine du monstre du fleuve blanc.

Famille : Issu d'une fratrie de trois, Ezekiel est l'enfant du milieu, mais le petit chéri de la famille, l'enfant prodige, l'enfant tant attendu par sa mère et adoré par son père - qui adorait tout, de toute manière. Son frère cadet est un cracmol, révélé par une vision d'Ezekiel, à la plus grande fierté de celui-ci.

Hérédité du sang : Comme tout ce qui constitue sa personne, le sang d'Ezekiel est pur, qui se fiche néanmoins du statut de sang des autres.

Particularité magique : Un voyant, rien que cela. En effet, c'est un don hérité de sa mère, et en dehors des rêves aux images floues et parfois incompréhensible, Ezekiel a appris à les rendre plus claires grâce à des rituels utilisant son sang et des runes. Il en est au stade deux.

Caractère : Égoïste sans s'en apercevoir, mais généreux avec ses proches ; égocentrique comme peu de monde ; très auto-centré ; intelligent, très scolaire ; obnubilé par les runes ; beau-parleur ; charmant ; maniéré ; très joyeux ; facile d'accès ; rancunier ; fier ; névrosé.

Patronus : Le patronus d'Ezekiel est un paon, à la surprise d'absolument personne. Un animal qui le caractérise sur bien des points, et qui a déjà attiré l'hilarité de ses pairs, sans qu'il ne comprenne pourquoi.

Miroir de Risèd : Sans surprise, Ezekiel se voit lui-même, actuellement, souriant. Certains en diraient qu'il en faut peu, mais au moins, son rêve actuel est réalisé.

Epouvantard : Il se voit lui-même, vieillir, et devenir un homme âgé. Sa plus grande crainte est, vous l'aurez compris, de prendre de l'âge, et il ne s'en cache pas.

Particularités : Ce serait un euphémisme que de dire qu'Ezekiel est névrosé. Il est égocentrique, sans se rendre compte de son auto-centrisme.

Qui es-tu ? : Je suis un 'il' qui réside en Belgique, j'ai 30 ans, et on peut m'appeler Denku

Faceclaim & Crédits : Dacre Montgomery, tumblr

Trigger Warnings : gore, violence, névroses

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Un petit plus ? : merci d'avoir accepté mon personnage  

L'histoire doit retracer le vécu de votre personnage afin de comprendre ses motivations et ses objectifs. Pour cela, la forme vous est laissée libre : soit une quinzaine d'anecdotes, soit une biographie retraçant son parcours, soit un/plusieurs RP qui permettent de visualiser globalement le personnage.


Ezekiel Merlin Rosewood. Je suis le fruit tant désiré d’une union aussi aimante que parfaite, à mon image. Ma mère est une voyante, de celles qui clament en hurlant les visions qui lui traversent l’esprit, s’accrochant au torse des hommes pour ne pas s’écrouler – toujours de beaux hommes, ma mère a du goût ! Ses yeux se révulsent si délicieusement alors qu’elle s’agrippe de ses ongles aux pectoraux des victimes comme si sa propre vie en dépendait. Elle adore s’entourer d’hommes plus jeunes quelle, la friponne, elle a conscience de la bonne compagnie qu’elle mérite, et mon père n’y voit pas d’inconvénient, pourquoi serait-ce le cas ? Lui préfère plaisanter autour d’un verre avec les beaux de ma chère génitrice, cette femme et sorcière formidable que tous envient. Je suis né dans le manoir familial, celui de ma mère, puisque mon père a pris son nom, bien entendu, elle était beaucoup plus éligible que celui-ci, sang-pur sans le sou, démuni, mais au faciès tout aussi magnifique que le mien. Mes parents sont tous deux de sang-pur, par ailleurs, mais personne ne pourrait en douter, tout ce qui touche à ma personne n’est que pureté est flamboyance. Ai-je déjà dit que j’étais un prodige né ? Je suis la fierté de Serdaigle, sans aucun doute, et la fierté de ma famille – j’ai un frère plus âgé et un plus jeune mais devant mon talent inné, c’est bien entendu moi qui suis devenu l’héritier de la famille Rosewood. Comment pourrait-il en être autrement, sérieusement ? La pureté, vous dis-je, la perfection faite homme, même si je n’aime pas me vanter – je ne fais que répéter ce que j’entends à longueur de journée, mes camarades étudiants font mes louanges chaque fois que je les croise, même si malheureusement, quelque chose semble les éloigner rapidement de moi ; des sottises qu’ils doivent accomplir, des rendez-vous de dernière minute, ou que sais-je, rien d’important, mais je leur pardonne. Nous partageons la même maison, ils sont les heureux élus qui partagent le plus de mon temps ! J’ai eu une enfance heureuse, j’ai été comblé de jouets, et d’amis, même s’ils changeaient souvent, à mon grand désarroi, mais l’existence est faite ainsi, les pauvres, je ne peux que déplorer ceux qu’ils manquaient, et ils ont certainement dû s’en rendre compte et s’en mordre les doigts, les malheureux. J’ai mon chat, une splendide maine coon dénommée Duchesse, une chatte blanche aux longs poils soyeux et au regard azuré aussi vif qu’intelligent. Elle est ma fidèle compagne depuis ma première année à Poudlard, elle m’écoute parler pendant des heures et des heures, quand je n’ai personne à qui mettre la main dessus. Tout le monde adore m’écouter déblatérer, je papote, je papote, et les heures filent aussi rapidement qu’en un claquement de doigts. Oh, et pendant que j’y suis, j’ai le don de voyance, hérité de ma mère, mais il me semble en avoir déjà parler. Pas assez, pas en profondeur ; bébé, la mère me promettait à un avenir hors du commun, et elle avait totalement raison ! Issu d’une illustre famille, je suis le troisième à porter ce flamboyant prénom, Ezekiel IIIème du nom. Mon arrière-arrière grand-père est mort en Egypte, piqué par un scorpion de feu, comme il l’avait prédit ! Si ce n’est pas du talent à l’état pur… Enfin, assez parler de lui, il est mort, et l’avenir glorieux promis par ma mère s’offre à moi. Le petit hic réside dans le fait que mon don ne s’est pas manifesté comme le sien, j’ai bel et bien eu les rêves, les bribes de compréhension, les images floues et vaseuses, mais le sang, le sang pulsant dans mes veines si vigoureuses, ce sang si pur ne demandait qu’à être exploité. C’est à la fin de la cinquième année, alors que les images se faisaient plus claires, que je compris ce que j’avais à faire. Je me voyais nu, au milieu de runes inscrites sur le sol à l’aide de sang, probablement le mien, et c’est là que toute l’ampleur de mon pouvoir pris enfin sens. Le lendemain, au réveil, ruisselant de sueur, je me suis levé et dirigé vers le dortoir ; j’ai reproduit les runes que j’avais vues, en remerciant mon superbe esprit et sa mémoire photographique, et j’ai sorti une lame que m’avait confiée ma mère. Cette lame devait me servir un jour viendrait, avait-elle dit, et elle avait raison ! Oh, mère, très chère mère, toujours aux petits soins pour son prodige. Et de cette lame ancestrale, oh oui, ancestrale, j’ai dessiné les runes sur mon torse, le sang a coulé, et s’est mêlé à celui sur le sol du dortoir, et alors que mes yeux ont pris une teinte blanchâtre, mes bras se sont mis à convulser, et mon dos s’est arqué en arrière. Et j’ai enfin pu voir nettement. J’allais être nommé préfet-en-chef en sixième année, et mon petit frère serait un cracmol. Je ne me souviens plus avec exactitude de mon réveil, mais je sais qu’en me relevant du bois contre lequel j’étais désormais allongé, les marques avaient disparu de mon corps, et un camarade hurlait au meurtre en m’arrachant les tympans par la même occasion. C’était insupportable, ces gens qui ne savaient fait peur de savoir vivre. J’étais peut-être nu et plein de sang, mais il y avait des limites à la bêtise des autres, à crier au loup avant de comprendre. Je leur avais dit, pourtant, que j’étais particulier, unique, et si je me vantais, parfait ! Concernant mon frère, je l’ai bien sûr averti le jour même par lettre, mais personne ne s’attendait à grand-chose de lui, ce pauvre garçon mal loti ; il a au moins le mérite de partager mon sang, mon nom, ma fratrie ! Ils ne sont que deux à pouvoir s’en réjouir ! Et depuis ce jour, ce cher Osiris essaie d’attendrir son petit monde en s’apitoyant sur son sort, comme si je n’avais pas déjà mes propres difficultés. On attendait beaucoup de moi, et il tentait d’attirer l’attention sur lui, comme toujours, mais cela ne fonctionnait qu’avec mon père, trop tendre, qui n’y voyait que du feu.


« Arrête de dire ça, arrête de dire ça ! » hurlait son jeune frère, alors qu’Ezekiel lui offrait un sourire rassurant, presque paternaliste. Un rire de connivence – qu’il ne partageait qu’avec lui-même sur l’instant sans s’en rendre compte – échappa le jeune homme qui posa la main sur son torse, près de son cœur. « Trésor, ne sois pas soupe au lait ; tu sais que je partage le même don que Mère, et je n’ai que ton intérêt à cœur ! Qui plus est, pourquoi en fais-tu toute une histoire ? Je t’aime comme tu es, c’est… c’est cela qui t’effraie ? La crainte que je te délaisse maintenant que nous savons que tu n’as pas de pouvoirs ? Oh, mon petit cracmol adoré, mais quelle importance ! Je veillerai toujours à ce que tu ne manques de rien, même si tu n’as jamais de carrière ou que tu ne trouves pas de compagne ! Ton grand-frère est là pour toi ! » Il s’avança, un sourire assuré sur les lèvres, cherchant à passer sa main dans la chevelure de son cadet mais celui-ci se débattit avant de reculer, et si des yeux pouvaient tuer, Ezekiel serait mort. Mais pourquoi donc ne pouvait-il pas comprendre qu’il ne lui voulait que du bien ? Mieux valait pour tout le monde acceptait la situation dès que possible, et de ce fait, si fier de la venue de sa vision, Ezekiel s’était hâté de prévenir toute sa famille, et il ne comprenait pas l’accueil loin d’être chaleureux dont il subissait les affres, enfin, de la part de son frère. Il devrait se montrer fou de joie suite à la tournure des évènements, le don de voyance du Serdaigle ayant fait une avancée, mais Ezekiel devait malheureusement admettre que son frère avait tendance à toujours vouloir attirer l’attention, et à se porter en victime quand personne ne lui valait du mal. C’était dépitant. Il soupira, secouant la tête avec une moue peinée, les mains sur les hanches, « Chaton, tu en fais des tonnes, comme d’habitude, mais pense à la chance que tu as ; tu vas pouvoir vivre chez moi plus tard, si personne ne veut s’occuper de toi ! Tout ce temps avec moi, et je te ferai partager chacune de mes visions ! Tu pourras même observer mon rituel, cher frère, n’est-ce pas merveilleux ? » Et son cadet tenta de lui donner un coup de poing, sa fureur visible sur son petit visage enfantin, tandis qu’Ezekiel se couvrait la bouche de ses doigts. « Cesse donc tes enfantillages ! N’as-tu aucun contrôle sur toi-même ? Et moi qui tente de t’offrir mon soutien, comme d’habitude, tu me repousses ! Je suis bien trop gentil, voilà le véritable drame ! » Ainsi Ezekiel se retrouva face à une porte claquée et les larmes de son frère, secouant la tête d’un air déçu.