(apolline) i should to tell you something, he's gone.

INFOS FICHE DE PERSO

i should to tell you something, he's gone. ft. @apolline dunn

le 7 juillet, 14h15.

ça y est, les cours étaient enfin terminés depuis une semaine. et tu étais plus que ravi que ce soit le début de l'été pour profiter des festivités estivales que tu adorais tant. toi, jeune enfant du soleil.
bien que londres soit souvent dépourvu de chaleur, tu avais fini par trouver un intérêt à l'été aux abords de la mer.
et si tu passes le plus clair de ton temps avec @israfel clearwater à edimbourg. tu t'échappes pour un après-midi en transplanant jusqu'à londres où l'air est étrangement lourd.
le réchauffement climatique qu'annonce les moldus devraient être réellement pris en considération. tout fout le camp en ce moment...

dans ta chambre, après avoir rigolé avec israfel, tu écris une petite missive à @apolline dunn où tu demandes à la voir en après-midi à la ménagerie magique sur le chemin de traverse.
il y a du monde, donc elle saura que ce n'est pas pour la peloter ou profiter de son corps ennivrant.
non, depuis la fin de l'année scolaire, cela te trotte dans la tête... comme une menace qui plane sur ta fatalité de rentrée. tu détestes le changement ou tout ce que tu ne contrôles pas... et le départ de @michel-ange grimm n'est clairement pas de bonne augure.
tant pis si tu dois jouer les trouble-fête... tant pis si tu trahis ton ami. tu dois tout lui dire... il n'y a que la princesse dunn qui peut retenir grimm à poudlard.

alors c'est tout heureux que tu arrives en avance à votre rendez-vous. un exploit pour toi, milo, le maître incontesté du retard. il paraît que c'est un trait très français mais aussi espagnol. aucun doute, t'es bien un enfant du sud.
arrivant devant la vitrine, tu poses ton front dessus pour regarder les créatures s'amuser dans leur cage.
et toi, tu t'attardes sur les chats qui te regardent avec un air attendri.

tu ne sais pas si tu vas supporter une nouvelle année à poudlard, mais @jameson clearwater a vite fait de te ramener à la raison et te forcer à continuer à étudier. peut-être qu'il serait temps de s'attarder sur ce que tu aimes... toi qui a une affinité avec les animaux, tu devrais pouvoir trouver un métier dans cette branche là.
ou sinon, tu deviendras gigolo. c'est bien aussi. mais en attendant, tu as peur de voir @israfel clearwater s'éloigner davantage avec sa fille du feu @norà millar, et ce drôle de sentiment qui tambourine ton bide quand tu penses à @queenie walker n'est clairement pas normal. d'ailleurs tu penses un peu trop souvent à elle.
alors tu préfères largement t'occuper d'une autre histoire qui te tourmente tout autant, le départ de ton meilleur pote... de celui avec qui tu fais les quatre cents coups.
alors quand tu vois la jolie chevelure de la brune, tu ne peux t'empêcher de sourire. tu la revois dans son plus simple appareil, avec ses courbes parfaites qui en redemande, ses cheveux ébouriffés qui lui donnent tout de suite des airs de lionne. mais tu chasses ces images parce que c'est devenu l'interdit. « holà dunn ! » que tu dis avec un accent craquant avant d'ouvrir la porte de la ménagerie. « aide moi à choisir un animal pour l'année prochaine. » et même si c'est étonnant, tu lui souris. « j'ai un aveu à te faire... et ça va pas te plaire. » en laissant la porte se refermer derrière vous, tu ajoutes : « pas du tout. » et te dirige instinctivement vers les chatons.

I should to tell you something, he's gone.

@Milo Clearwater & Apolline Dunn

◊ ◊ ◊

Le début de vacances était toujours un peu difficile pour Apolline. Elle aimait tellement les cours, travailler, apprendre et surtout Poudlard, que le retour dans le domaine des Dunn était pas évident. Il fallait qu’elle prenne un rythme plus cool et ça c’était difficile pour la jeune femme. Elle appréciait beaucoup trop être occupée. Cela lui évitait de ruminer les problèmes de sa vie. Et en cet fin d’année scolaire, la liste s’était allongée.

Aussi, lorsqu’Apolline reçu la petit missive de Milo Clearwater, elle ne put s’empêcher d’éprouver de la joie. Si le gryffondor était son ami, il était également son partenaire pour des plaisirs beaucoup plus charnel. Il lui permettait de se laisser aller de temps en temps, d’enfouir ses émotions et ses sentiments. Et elle n’était pas contre passer du bon temps avec lui. Néanmoins, le lieu de rendez-vous la laissa dubitative. Comment pouvait-il faire leurs affaires dans un endroit aussi bondé ? Est-ce qu’il s’agissait d’un rendez-vous galant ? La crainte que ce soit cela la crispa quelques instants. Avant finalement de se raisonner. Non. Milo Clearwater n’était pas quelqu’un qui était attaché à l’amour ou qui s’attachait à quelqu’un. Il était bien trop volage pour cela. Et tant mieux !

En réalité, il n’y avait qu’un seul moyen de savoir ce que Milo avait en tête. C’était de se rendre à ce rendez-vous. De toute façon, qu’avait-elle de mieux à faire ? Ce début de vacance était ennuyeux. Transplanant jusqu’au chemin de traverse, Apolline n’eut quelques pas à faire pour être devant la vitrine de la ménagerie magique. Un sourire s’afficha sur le visage de la brune tandis qu’elle voyait Milo non loin d’elle.

« Bonjour Clearwater ! » salua Apolline en s’approchant de lui, collant ses lèvres sur sa joue, dangereusement proche du coin des lèvres de Milo. « Ce n’est pas du tout le genre d’endroit où je pensais te retrouver. »

Et alors qu’elle allait lui demander si c’était une nouvelle envie, une sorte de fantasme, Apolline se recula brusquement en l’entendant lui demander de l’aider à choisir un animal pour l’année prochaine. Apolline fronça les sourcils, un peu déconcerté.

« Alors, oui, je m’ennuie en ce début de vacances. Mais peut-être pas au point d’avoir envie de passer du temps dans une boutique remplie d’animaux, quand même. »

La jeune femme observa derrière l’épaule de son ami la boutique. Elle leva les yeux au ciel avant de froncer de nouveau les sourcils quand il lui avoua qu’il avait un aveu à lui faire…et surtout que ça n’allait pas lui plaire. Ses sourcils étaient de plus en plus froncés, elle avait même plissé les yeux en observant Milo.

« Tu commences à me faire peur, Clearwater. »

Apolline le dépassa, alors que Milo se dirigeait vers les chatons. Elle tourna les talons et se retrouva face à lui. Pourtant elle ne s’arrêta pas. Non, elle continua sa marche, mais en arrière. Elle avait besoin d’observer Milo, dans son ensemble.

« Moi aussi j’ai un aveu. Je pensais pas du tout que tu me demanderais de choisir un animal pour la rentrée prochaine. Je pensais plutôt que tu cherchais un endroit…fun…si on peut qualifier cet endroit comme ça…pour…enfin j’vais pas te faire de dessins hein. » expliqua Apolline en lui adressant un regard taquin.

De toute façon, elle ne devait rien à personne. Elle était libre de faire ce qu’elle voulait, même si au fond de son cœur, elle hurlait de désespoir et de colère face à la fuite de Michel-Ange. Elle tentait de se dire que c’était mieux ainsi et elle tentait de mettre ça à application.

(c) oxymort

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Emotion is the engine of change.

INFOS FICHE DE PERSO

i should to tell you something, he's gone. ft. @apolline dunn

tw : langage grossier.

ce serait chouette un chaton. un roux comme la rousse de ton frère ou bien celui là, ce fléreur à la couleur crème qui te rappelle étrangement la blondeur de ta blonde @queenie walker. non, ce n'est pas ta blonde... non, non. vaut mieux se reporter sur le premier choix, le roux pour bien énerver @israfel clearwater. qui plus est que tu comptes le lui faire te l'offrir pour ton anniversaire.
et alors que tu tends la main pour t'apprêter à caresser l'animal, la voix d'apolline stoppe net ton élan.
tu avais ce sourire un peu taquin sur les lèvres même après lui avoir annoncer avoir un aveu. sa peur n'existait pas... elle était annihilée par un autre sentiment qui te rend étrangement perplexe.
pressée par des désirs charnels qu'elle te refusait depuis quelques temps... ou était-ce toi ? décidément cette blonde a eu le chic de foutre le bordel dans ton crâne depuis la soirée des remises de diplômes.
te redressant en abandonnant l'idée de caresser ta future amie (car ce sera une femelle.), tu regardes la brune en souriant. « parce que ce que j'ai à te dire risque de te couper l'envie de me ... » et puis tu fais une moue pour ravaler tes mots grossiers et soupire. « ... de me faire du bien. » que tu finis par dire en soupirant.
tu regardes le chaton roux qui lui aussi te perce de ses grands yeux dorés. « même si j'avoue que je te prendrais bien juste là. » détournant finalement le regard pour te rapprocher de la belle.

attrapant les hanches de la préfète trop parfaite des lions, tu finis par la pousser contre une étagère où un sorcier sursaute derrière sans pour autant vous voir. tu glisses ton nez derrière son oreille, approches tes lèvres de son lob, chuchote doucement. « et te faire hurler jusqu'à ce que tu me supplies d'arrêter. » un baiser léger sur son cou alors que tes doigts se baladent sur ses côtes, jusqu'à épouser la forme d'un sein alors que ton autre main vient emprisonner sa mâchoire. les dents sur ta lèvre inférieur, tu meurs de désir alors que ton dessein était tout autre.
putain de libido de merde.
si elle n'en avait pas parlé, tu ne jouerais pas plus avec le feu. tes lèvres viennent s'écraser furieusement sur les siennes, tu veux lui voler tout son souffle, sentir ses ongles s'enfoncer dans ta chair.
tu sens surtout le souffle chaud de la belle, et le sang tambouriner à des endroits inappropriés. tu pourrais presque transpirer d'adrénaline.
une de tes mains vient prendre son poignet en otage alors que tu la forces à valser jusqu'à un mur dépourvu de fourniture, tu la cognes peut-être un peu trop violemment contre. tes doigts glissent sous une fesse prêts à la porter jusqu'à ce que... « hé les jeunes ! les disputes c'est dehors ! » tu relâches immédiatement la lionne en souriant avec insolence. « nos disculpamos, señor. » tes doigts se lient à ceux de la belle avant de la faire sortir du magasin sans un mot de plus. « désolé. » que tu dis en regardant le magasin. « je voulais vraiment rester sérieux. »
tu tentes de cacher la naissance de ton envie en nouant ton blouson autour de ta taille. « bon, je te laisse le choix, dunn. » et tu lui souris.
ah, la jeunesse. que voulez-vous ? réfléchir ou agir ? tu as toujours été de la deuxième catégorie. ton désir passe avant la raison.
même si des sentiments naissants viennent nourrir ton sein, ils sont trop petits pour prendre toute la place... et tes travers viennent l'emporter sur ton combat intérieur. « je te baise et je te dis ce qui ne va pas ou je te dis juste ce qui ne va pas. » tu hausses les épaules.
c'est son choix après tout. c'est elle qui veut... elle qui a joué la première. toi qui es prêt à la faire crier pour la voir rager après.

mais n'oublie pas, milo... qu'il s'agit de ton meilleur ami. et que les limites sont déjà dépassées... et alors me diras-tu ? si c'est déjà enfreint, autant aller jusqu'au bout.
le perdre pour des désirs animaux. le perdre parce que tu sens déjà que tu l'as perdu... une façon pour toi de te venger de son abandon soudain.
alors ton sourire se veut taquin, insolent et tu tires sur sa main pour l'attirer à toi. « tu peux nous faire transplaner où tu veux, là où tu pourras crier de tout ton soul. »
et si c'est étrangement dangereux de t'afficher avec dunn dans les rues bondées du chemin de traverse. tu t'en amuses davantage.

I should to tell you something, he's gone.

@Milo Clearwater & Apolline Dunn

◊ ◊ ◊

A côté d’eux, une sorte de box où se trouvaient plusieurs chats. Le regard d’Apolline s’était finalement posée sur le chat roux dont Milo approchait sa main. Il était donc réellement sérieux dans son projet d’après-midi. Apolline soupirait intérieurement. Mais lorsqu’elle aperçut Milo qui se stoppa dans sa course aux caresses, Apolline arqua un sourcil de surprise et d’incompréhension. Est-ce qu’il avait peur de toucher un chat ? Non. C’était totalement autre chose. La sorcière ne put s’empêcher de froncer les sourcils face à la révélation de Milo. Qu’est-ce qui pourrait couper l’envie d’Apolline ? Mis à part un énorme stop de Milo ? Cependant, cela ne semblait pas prêt d’arriver. Pas après son deuxième aveu. Là, un sourire amusé naquit sur ses lèvres.

Elle aurait voulu dire quelque chose, ou même lui adresser un autre style de sourire. Mais Apolline fut prise de court. Elle qui pensait devoir trouver un animal de compagnie à Milo ne s’attendait pas à se retrouver pousser contre une étagère. Etouffant un cri de surprise, elle ferma les yeux en sentant les mains de Milo sur ses hanches, en sentant son souffle chaud à l’oreille. Des frisons parcoururent entièrement le corps d’Apolline, réveillant ses pulsions les plus animales. Le baiser de Milo dans son cou lui fit pencher la tête, lui laissant un plus grand angle d’action tandis qu’elle expira doucement de plaisir.

« Excellent projet. » arriva-t-elle à lui dire avant que Milo n’attrape sa mâchoire.

Apolline planta son regard brûlant de désir dans celui de Milo. A la vue de sa tête, il semblait en avoir autant envie qu’elle. Et finalement, leurs lèvres se collèrent dans un baiser sauvage. Le bras d’Apolline vint autour du cou de Milo, tandis que l’autre parcourrait sa chevelure de manière tout aussi sauvage. Elle sentit que ça s’accélérait lorsque Milo prit son poignet en otage pour emmener contre un mur. Même si le choc est assez violent, Apolline était bien trop prise dans le feu de l’action pour se plaindre.

Finalement, tout se stoppa assez brutalement par le gérant de la boutique qui leur demanda gentiment d’aller se disputer dehors. Apolline laissa taper sa tête en arrière contre le mur, frustrée d’avoir été stoppé dans ce genre d’action. Elle soupira légèrement en suivant Milo en dehors de la boutique. Sortis de là, Apolline ne put s’empêcher d’avoir un sourire amusé, même un rire étouffé lorsque Milo s’excusa.

« Voyons, on sait tous les deux que rester sérieux est quelque chose de très difficile pour toi. » taquina Apolline qui porta son regard sur le blouson noué autour la taille du gryffondor. « Ce serait dommage… »

De ne pas aller plus loin, de le laisser sur la béquille, de ne pas assouvir l’envie qu’il avait immiscé en elle. Face au choix que Milo lui donna, Apolline arqua un sourcil avant de lever les yeux au ciel, un sourire amusé sur son visage.

« Toujours le vocabulaire aussi fleuri. » fit remarquer Apolline avant de froncer les sourcils, réfléchissant sérieusement.

Certes, maintenant elle avait plus qu’envie de continuer ses petites affaires avec Milo. Mais d’un côté elle ne savait pas s’il saurait mettre de côté ce qu’il n’allait pas pour passer du bon temps avec Apolline. Et puis, même s’ils aimaient faire des galipettes ensemble, ils étaient amis. N’était-il pas de son rôle d’être une oreille attentive avant tout ?

Toujours dans ses pensées, Apolline se sentit attirée vers Milo. La jeune femme se colla à lui, un sourire malicieux sur les lèvres.

« T’es sûr que ce que tu veux me dire ne t’empêchera pas tout ça ? » demanda Apolline avec un air de défi et taquin mais qui se voulait sérieux aussi.

Mais Apolline ne lui laissa même pas le temps de répondre qu’elle mit ses bras autour du cou de Milo et transplana dans le premier endroit qu’Apolline avait en tête. Ils se retrouvèrent à l’entrée du domaine des Dunn, rendu intransplanable grâce à de nombreux sortilèges de protection…surtout depuis le début de la campagne ministérielle.

« Bienvenue chez moi. »

Un sourire malicieux sur les lèvres, Apolline s’éloigna de Milo sans se retourner. Elle resta dos à la demeure jusqu’au moment où il fallut ouvrir la porte d’entrée.

« Aucune inquiétude. Mes parents travaillent tous les deux et mes compagnons de vacances sont parti faire un tour de leur côté. »

En effet, Apolline passait ce début de vacances en très bonne compagnie. Elle avait décidé d’inviter sa cousine Lyssa et leur ami, Lev, à passer quelques jours entre amis avant qu’ils ne partent en Norvège. Mais Apolline, qui connaissait la relation ambiguë entre Lyssa et Lev les avait laissé tous les deux seuls, pour profiter de leur journée comme ils l’entendaient. Apolline poussa la porte et s’engouffra dans le grand hall d’entrée avant de se retourner vers Milo.

« On en était où déjà ? »

Question rhétorique à laquelle Apolline répondit en lui sautant à moitié dessus. Elle passa une main dans sa chevelure brune alors qu’elle avait capturé ses lèvres. Elle l’obligea à se déplacer avec elle…prenant la direction de sa chambre. La lionne avait une folle envie de lui enlever immédiatement ses vêtements mais elle préférait être dans un lieu avec plus d’intimité…et surtout, elle ne voulait surtout pas que ses parents découvrent des vêtements éparpillés un peu partout dans la maison. Apolline n’avait pas envie de prendre une soufflante de la part de ses parents. Et puis ce n’était pas ainsi qu’on l’avait éduqué. Elle arriverait à se retenir jusqu’à attendre sa chambre…se trouvant à l’étage.

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tw : détails sexuels (cachés sous hide).

quelque part, tout au fond du cœur, tu t'en veux de ce que tu t'apprêtes à faire. cette pensée qui ne cesse de résonner de façon presque imperceptible, te rappelle que tu es en train de trahir ton meilleur ami.
mais est-ce qu'un meilleur ami abandonne ses amis pour une fille ? même si tout ton respect va droit à apolline, tu t'es toujours dit que michel-ange méritait quelqu'un de plus stable.
les filles comme la lionne sont bonnes pour toi, pas pour quelqu'un d'aussi doux et romantique que lui. elle a besoin de sauvagerie, de nouveauté, de spontanéité... et même si michel-ange coche beaucoup de ses cases, ses attaches ont tendance à faire un peu flipper. même à toi, si tu vivais la situation de dunn.
ceci dit, elle est bien la seule à pouvoir le retenir. cette once d'espoir que tu espérais quand tu l'as fait venir à londres. et voilà que le scénario le plus redouté venait de prendre forme... et tant pis.
oui, tant pis pour tes mots, tant pis pour ta conscience... l'envie bien trop présente. l'envie d'oublier dans un plaisir des plus intenses.
rien, non, vraiment rien ne pourra te détourner de ce chemin que tu as décidé de suivre. dangereux mais si envoûtant.
« même la mort ne m'empêchera pas de te faire du bien, dunn... et puis ... » alors ce n'était certainement pas cette foutue nouvelle qui te faisait du mal qui allait te couper l'envie de voir dunn grimacer de plaisir sous tes coups de hanche.

mais tu ne finis pas ta phrase, tu es emmené au delà du chemin de traverse et atterri face à une bâtisse des plus somptueuses. quoi qu'un peu austère, loin du charme du domaine de tes parents. tu observes l'opulence avec curiosité mais tu finis par reporter rapidement ton attention sur la plus belle des brunes qui t'accueille chaleureusement chez elle. « je ne m'attendais pas à ce que l'on vienne ici. » n'importe où, mais pas ici.
si l'adrénaline d'être surpris dans le magasin s'était atténuée, une nouvelle venait prendre place entre tes seins. mais elle te rassure aussi vite que tes pensées fusent. « oh, dommage... ça aurait été drôle de te voir étouffer quelques soupirs. » que tu lui dis en la taquinant, pinçant sa hanche.
entrant dans le grand hall, tu restes quelque peu abasourdi mais les attentions de la belle te ramène à ton dessein.
sa question te tire un sourire malicieux alors que tu la vois s'approcher de toi, tu entoures sa taille de tes bras et lui rends son baiser avec un désir fiévreux.
tu suis ses mouvements, sens ton souffle se faire plus lourd plus court à mesure que le baiser s'éternise. tu pourrais littéralement la bouffer toute entière. un grognement s'échappe d'entre tes lèvres quand tu continues d'être tiré jusqu'à, surement, sa chambre.
l'impatience te bouffe petit à petit jusqu'à te rendre presque fou... la conscience bien loin de cet instinct animal qui te consume.
quand enfin la chambre est trouvée, la porte s'ouvre à la volée et tu te détaches de la brune pour fermer la porte avec plus de délicatesse, tentant par la même occasion de reprendre ton souffle.
tu observes la chambre et pousses la reine des lionnes sur le lit, retirant ton t-shirt que tu laisses tomber au sol.

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@Milo Clearwater & Apolline Dunn

◊ ◊ ◊

Face à la remarque du beau brun, Apolline jeta un coup d’œil derrière elle. A quel endroit s’attendait-il ? Peut-être aurait-il voulu quelque chose de plus exotique, de plus original ? Apolline avait bien pensé à la Cabane Hurlante mais elle était impénétrable. Alors elle s’était rabattue sur quelque chose de plus logique, de plus conventionnel. Cela semblait avoir surpris Milo. Avait-il peur de tomber sur le père d’Apolline ? Surement le futur ministre de la Magie ? C’était quelque chose dont elle n’avait même pas pensé. Mais finalement, la deuxième remarque de Milo chassa cette hypothèse de la tête d’Apolline. Il n’avait clairement pas froid aux yeux. Il était presque déçu et cela faisait sourire Apolline.

« Et ça aurait été drôle de te voir t’étouffer en voyant mon père. » rétorqua-t-elle avec un air taquin.

Mr Dunn aurait probablement étouffé Milo devant Apolline. Quoi que…Clearwater n’était pas un né moldu. Fort heureusement pour Apolline. Cela lui permettait de profiter de ces moments charnels sans avoir à penser aux conséquences si cela se savait. De toute façon…cela se savait déjà. Les taquineries et les rapprochements n’étaient jamais réellement cachés au grand public. Il était totalement aisé de tirer des conclusions.

Oubliant presque la conversation initiale qu’Apolline devait avoir avec Milo, la brune l’entraîna avec fougue dans sa somptueuse chambre. Mais elle n’était clairement pas là pour lui faire visiter. Ou alors, seulement le lit. C’est d’ailleurs sur ce dernier qu’Apolline atterrit alors que Milo s’était rapidement retrouvé torse nu.

(c) oxymort

INFOS FICHE DE PERSO

i should to tell you something, he's gone. ft. @apolline dunn

tw : détails sexuels (cachés sous hide).

quand les mains de la lionne viennent jouer avec ton intimité, tu souffles un instant, perdant petit à petit pied. l'excitation entre à son paroxysme et tu es prêt à la faire grimper aux rideaux, maintenant, tout de suite. de l'entendre hurler ton nom dans tout le manoir dunn, jusqu'à en imprégner les murs.
ses doigts qui viennent te titiller t'arracher un soupir d'extase alors que tes doigts continuent d'entretenir le plaisir de la belle.
mais voilà qu'elle s'échappe à toi, tu restes un instant surpris. habitué à avoir le lead du début à la fin, tu l'observes, persuadé qu'elle viendrait au dessus de toi te rendre le plaisir donner, prêt à sentir ses lèvres glisser sur toi mais au lieu de quoi sa chaleur s'échappe.
tu te redresses sur les coudes en l'observant en silence. tu suis du regard la courbe de son dos qui se courbe quand elle abaisse le vêtement superflu.
te mordant la lèvre comme un animal affamé, tu ne tiens pas la provocation qu'elle te fait en se retournant à peine pour te regarder.
une fois à sa hauteur, tes mains viennent glisser sur sa peau porcelaine et les laisses glisser le long de ses épaules et de ses bras, déposant des baisers au creux de la nuque pendant que tu te défaits de tes bas.
une fois nu comme un ver, tu t'approches d'elle, collant son dos à ton torse, tu la serres dans tes bras, embrasses sa joue, son oreille alors que tes mains viennent caresser son cou puis ses clavicules avant de danser sur les seins, de glisser doucement le long de ses côtes et d'empoigner avec force ses hanches que tu fais entrechoquer avec les tiennes, sentant ton membre se raidir davantage quand ses fesses viennent épouser la forme.
tu souffles comme un bœuf quand tu sens sa peau contre la tienne.

perdant patience, tu attrapes doucement son épaule et la tournes vers toi. ta langue se lie à la sienne et tu la pousses sur le lit, t'immisçant entre ses cuisses pour prendre la place qui te vient de droit. tes doigts jouent un instant dans ses cheveux avant de se poser sous une fesse pour la surélever légèrement. « tu vas pouvoir crier de tout ton soul, maintenant. » que tu taquines avant de donner un léger coup de rein pour pénétrer en elle avec douceur.
puis te vient en tête tout ce qui te perturbe depuis quelques temps. tu tentes de les chasser en te concentrant sur le plaisir d'apolline puis sur le tien... mais rien n'y fait. la voix de michel-ange vient te hanter, et des regrets viennent s'insinuer jusque dans ton cœur.
tu t'arrêtes instantanément. « je ne peux pas. » que tu soupires en te retirant finalement.

détourné de son corps nu qui n'appelle que toi, tu remets ton caleçon et t'assois sur le bord du lit, les mains sur le visage, horrifié parce que tu viens de faire. « j'ai promis. » que tu finis par concéder comme explication.
et tu t'en veux pour d'autres raisons qui t'étonnent autant que cette drôle de culpabilité que tu n'avais jamais ressenti jusque là. chassant @queenie walker de ton esprit et te concentrant sur @michel-ange grimm. « si je t'ai fait venir, ce n'était pas pour... » tu regardes rapidement les draps et soupires à nouveau. « ça. » tu secoues la tête en regardant tes pieds comme un enfant qui vient de faire une bêtise. « michel-ange s'en va. » et tu ébouriffes tes cheveux pour ne pas laisser les émotions trop prendre le dessus. « il quitte poudlard pour partir en échange aux états-unis, à ilvermorny. et ... il n'aime pas qu'on fricote ensemble. » tu attrapes ton pantalon du bout des doigts et commences à l'enfiler. « c'est mon meilleur pote, dunn... et si j'ignorais la nature de ses sentiments à ton égard avant, je suis un putain de connard de ... » et ton regard se porte sur la porte de chambre comme une issue de secours à tout ton bordel, mais tu décides d'assumer. « un putain de connard à continuer à jouer de la sorte avec toi, en sachant tout ça. » car même si tu souhaites te venger de son abandon, ce n'est pas de cette façon que tu obtiendras gain de cause. « je suis désolé, apolline. » tu souris en retrouvant ton tshirt et le jette à la brune pour qu'elle se couvre. te rasseyant sur le lit près d'elle, tu ouvres tes bras pour t'excuser davantage. « on doit mettre fin à nos jeux... je n'aurai plus le plaisir de t'entendre hurler mais... pour michel-ange, je suis prêt à ce sacrifice. »
peiné de cette trahison dont tu t'es rendu coupable, tu espères secrètement qu'apolline saura mettre cette dernière frasque sous silence. « tu es la seule capable de le retenir. »

I should to tell you something, he's gone.

@Milo Clearwater & Apolline Dunn

◊ ◊ ◊

Provocant plus que jamais Milo, Apolline ne put s’empêcher d’afficher un sourire satisfait en le sentant s’approcher contre elle. Les caresses et les baisers que Milo lui prodiguait ne faisait que monter encore un peu plus l’excitation. Elle fut encore plus forte lorsqu’Apolline sentit le membre dur contre ses fesses. Un soupir s’échappa. Et Apolline fut ravie de voir que Milo perdait patience. Elle n’opposa aucune résistance à son camarade lorsqu’il la retourna vers lui. Jouant de sa langue avec celle de Milo…ce n’est seulement que lorsqu’il la pousse de nouveau sur le lit que les deux amants se quittent…pour mieux se retrouver.

« Je n’attends que ça. » sussura Apolline à l’oreille du gryffondor.

Comme si ses désirs avaient été exaucés, Apolline lâcha un râle de plaisir en sentant Milo unir totalement leur corps. Il était hors de question qu’elle lui laisse tout faire. Alors Apolline commença à bouger son bassin, tentant de procurer encore plus de plaisir. A elle et à son partenaire. Mais se rendant compte qu’elle ne semblait être plus que toute seule à participer, Apolline s’arrêta tout aussi net que Milo. Elle fronça les sourcils, déçue et dans une incompréhension la plus totale.

« Qu’est-ce que tu dis ? » demanda Apolline qui peinait à comprendre pourquoi il s’arrêtait aussi soudainement dans cette partie de jambe en l’air.

La frustration était à son comble et Apolline ne put s’empêcher de tomber complètement sur le lit, soupirant. Cette fois-ci, son soupir était loin d’être celui de plaisir mais plutôt un soupir agacé. Se redressant sur un coude, restant encore un peu allongé, Apolline observa Milo qui venait de se rhabiller de son caleçon et qui prenait sa tête dans ses mains. Et la seule explication qu’elle eut, en premier, c’était qu’il avait promis.

« Et toi tu as dit que même la mort ne t’empêchera pas de me faire du bien. A croire qu’il y a quelque chose de plus important que la mort. » s’agaça la lionne qui ne bouge pas d’un centimètre, toujours nue sur le lit.

Pourtant…la suite de ses propos étaient cohérents avec le début de leur entrevue. Milo ne l’avait pas réellement fait venir pour ça. Il lui avait clairement dit qu’il avait quelque chose à lui annoncer et qu’elle n’aimerait pas. Au vu de la situation, Apolline commençait à comprendre de quoi il en retournait. Cependant, la gryffondor ne s’attendit pas du tout à entendre le prénom de @Michel-Ange Grimm dans la bouche de Milo. Pourquoi parlait-il de lui ? Fronçant encore plus les sourcils, Apolline lâcha un nouveau soupir, toujours d’agacement.

« Je sais. Il me l’a dit à la fin de l’année. » expliqua-t-elle avant de clarifier un autre point essentiel. « Je vois pas en quoi ça le concerne avec qui je fricote. Il est bien sorti avec cette Française lui, @Céleste Delacroix. Il en est tombé amoureux même ! Ce qui n’est absolument pas mon cas. Moi, JE NE SUIS TOMBEE AMOUREUSE DE PERSONNE D'AUTRE ! Alors franchement, ce qui lui plait ou non dans mes actions, c’est bien le dernier de mes soucis. » termina-t-elle, d’un ton particulièrement tranchant et sec.

Ce n’était pas tout à fait exact. Mais Apolline tentait de s’en convaincre, de garder ses sentiments pour le poufsouffle enfoui. Il avait pris sa décision, en considérant que c’était mieux pour eux deux. Alors Apolline tentait d’avancer, tentait de l’oublier. En vain. Concernant les insultes que Milo s’infligeait à lui-même, Apolline fit une petite moue désolée. Il était vrai que de faire ça à son meilleur pote était la pire des choses. Mais…était-il le seul responsable dans l’histoire ? Certainement pas.

« Qu’est-ce que ça fait de moi alors ? Continuez à m’amuser avec les garçons en sachant que Michel-Ange m’aime ? Tu n’es pas un putain de connard. Ou alors…tu n’es pas le seul. »

Apolline l’était surement aussi. Mais c’était mieux ainsi. Peut-être que Michel-Ange rencontrerait une fille qui en valait la peine en Amérique. Une fille qui ne soit pas une pâle copie d’Apolline, comme pouvait l’être Céleste. Non. La jeune femme attrapa son tee-shirt qu’elle posa directement sur le lit. Elle n’était pas d’accord avec tout ça et elle comptait bien le montrer à Milo.

« Arrête de t’excuser. C’est inutile. Je comprends même pas pourquoi tu fais ce sacrifice comme tu dis…pour quelqu’un qui a décidé comme un grand de partir loin de nous. » grogna Apolline.

Elle se détourna de Milo, se plaçant sur l’autre côté de son flanc, le bras sous sa tête.

« Non. Tu as tort. Je suis la seule raison pour laquelle il a décidé de partir. » avoua-t-elle, les lèvres pincés, retenant l’humidité qu’elle sentait dans ses yeux.

Brusquement, Apolline se leva du lit, toujours aussi nue. Elle se dirigea vers la fenêtre, dont les volets étaient entrouverts. Elle fixa un point dans le petit horizon qu’elle parvenait à voir sans réellement le regarder. Elle croisa les bras contre la poitrine.

« A quoi cela servirait-il que je le retienne ? Je le fais souffrir. Et il ne mérite pas ça. Puis de toute façon, mes parents donneront bientôt ma main à quelqu’un. Quand les élections seront passés, quelques soit le résultat…mes parents voudront réaliser de puissantes alliances. Je ne pense pas que la famille Grimm soit dans leur plan. » expliqua tristement Apolline, qui leva les yeux au ciel pour empêcher des larmes de couler. « Tout ça pour dire que c’est mieux pour lui, cette opportunité. »

Cette vérité lui déchirait le cœur. Encore plus en l’évoquant à haute voix. Mais c’était peut-être mieux ainsi. Au moins pour Michel-Ange.

(c) oxymort

INFOS FICHE DE PERSO

i should to tell you something, he's gone. ft. @apolline dunn

sans doute que tu aurais du aller jusqu'au bout de l'action. sentir les griffes de la lionne dans ton dos, et l'entendre soupirer ton nom pour pouvoir avoir cette drôle illusion d'être un être particulier et unique aux yeux de ceux qui éprouvent plaisir à te sentir en eux.
mais finalement, tu te rends surtout compte que tu n'es pas prêt à faire ce genre de chose en ayant conscience de certains sentiments.
et cela te tue d'avoir cette foutue culpabilité... où sont les années passés où l'innocence ne t'arrachait pas un soupçon de remord ?
oui, tu comprends apolinne, les torts du poufsouffle sont nombreux... mais. tu n'es finalement au courant que d'une infime partie de ce qu'il se passe entre eux.
pis encore, tu t'es rendu compte à quelle point @michel-ange grimm était piqué pour vouloir complètement et refaire le portrait. malgré l'alcool présent, tu as senti la détresse et le mal qui l'avaient fait tellement souffrir.
et toi ? tu ne t'étais rendu compte de rien. égoïste, dans ton monde où personne ne pouvait vraiment atteindre ton cœur. alors tu avais compris... compris qu'il était temps de lever le bouclier, de ressentir aussi ce qui lui faisait tant de mal. sa fougue t'avait touché, autant que sa tristesse... pis encore, tu avais compris que si tu étais dans sa situation, jamais tu n'aurais abandonné, jamais tu ne serais parti.

tu l'écoutes et tu te rends compte que le mal que michel-ange ressent est doublement ressenti par la préfète.
ils se détruisent à tel point qu'ils sont prêt à continuer à faire voler en éclats ce qui semblent pourtant si évident.
baissant la tête pour ne pas affronter le regard ni la colère d'apolinne, tu commences à rassembler nombreux morceaux de puzzle. « vous êtes aussi con l'un que l'autre. » c'est tout ce que tu arrives à trouver.
parce que ça te semble si aberrant tout ce bordel pour des sentiments réciproques. et quand elle annonce ses futurs fiançailles imposées tu soupires d'agacement. « franchement votre monde est tordu. » parce que tu ne comprends pas qu'on puisse forcer l'amour pour une pureté d'un sang déjà rendu impur. « manquerait plus que ton sang soit bleu. » te levant pour faire les cent pas, tu la regardes, la douce féline toujours nue. « vous êtes fous l'un de l'autre mais vous préférez vous rejeter les fautes à la gueule plutôt que d'assumer les réels sentiments que vous ressentez. » et tu prends conscience avec tes mots que c'est tout à fait ton cas. « je suis pas le mieux placé pour dire ça, car j'ai toujours fui ce que vous vivez mais... c'est tellement clair pour vous que c'en est ridicule. » et tu t'approches d'elle, grimpe sur le lit et récupères ton tshirt pour l'enfiler.
oui, tu sais que quelqu'un commence à semer une graine dans ton crâne, et qu'il est peut-être temps d'écouter ce que les sentiments ont à dire. « je suis désolé surtout pour michel-ange, pas pour toi ou moi. » ton ton est grave mais tu tiens tout de même à être clair sur un point. « je ne dirai rien d'aujourd'hui, parce que je pense que vous avez suffisamment souffert... et si tu penses qu'il part pour te fuir, c'est surtout parce que tu as peur qu'il parte pour te fuir. » tu fronces les sourcils. « retiens le, c'est tout. pour une fois, laisse ton palpitant parler et ... juste garde le en angleterre. » parce que si @israfel clearwater est celui que tu aimes plus que tout et est sans doute le meilleur frère et ami du monde, michel-ange n'en reste pas moins ton meilleur pote, celui avec qui tu peux faire des glissades d'armure dans les escaliers de l'école et te balader en slip dans les couloirs sans honte. « s'il-te-plaît, apolinne, mettez vos égos de côté... je veux pas qu'il parte. » et tu la devances avant qu'elle ne rétorque. « ce n'est pas ta faute, ni la mienne... mais tu peux encore faire en sorte qu'il reste, je le sais. » et tu dégaines ton sourire charmeur. « même si c'est pour mieux vous séparer, clôturez votre histoire ou continuez là. » et qu'ils restent près de toi.
pas trop près non plus. tu doutes que michel-ange te reparle s'il apprend tes frasques de cet été avec la brune. « t'es okay ? » tu te fiches des célestes, des wendy ou encore des américaines. tu sais qu'une seule continuera de faire battre son cœur.

I should to tell you something, he's gone.

@Milo Clearwater & Apolline Dunn

◊ ◊ ◊

Apolline secoua la tête face à l’insulte que Milo venait de lui lancer. Peut-être qu’elle était conne, conne de passer à côté d’une histoire d’amour qui avait tout pour être belle. Mais dans l’esprit d’Apolline, sa famille passait avant ainsi que l’image qu’elle renvoyait avec son nom.

« Notre monde n’est pas tordu. » siffla-t-elle enfin. « Il est seulement traditionnel. » expliqua Apolline avant d’avoir un sourire amusé face à la dernière remarque de Milo. « Eh bien, crois le ou non, mais mes ancêtres étaient des Comtes. Je crois que nous avons toujours ce titre, d'ailleurs »

Mais ça n’avait plus réellement d’importance dans le monde actuel. Ce n’était qu’un titre qui ne valait plus rien. Néanmoins, Apolline avait trouvé cela drôle de le notifier. Son léger sourire amusé montrait qu’elle disait cela sous le ton de la légèreté. Mais quand finalement, Milo envoya toute la vérité en pleine gueule de la préfète, cette dernière se referma, resserrant encore plus l’étreinte de ses bras croisés. Elle soupira longuement et bruyamment.

« Il faut être complètement naïf et niais pour croire que l’amour est plus fort que tout. » répondit simplement Apolline, d’un ton sec et cassant.

Elle avait parfaitement conscience de ses sentiments pour Michel-Ange mais elle devait les étouffer. Pour leur bien-être. C’était paradoxal mais pourtant bien réel. Apolline observa Milo chercher ses vêtements et les enfiler. Il était peut-être temps qu’Apolline fasse de même. Alors elle fit comme Milo, cherchant les différents morceaux de tissus éparpillés un peu partout autour du lit. Tandis qu’elle remettait ses sous-vêtements, Apolline écouta les excuses de Milo.

« Je vois pas en quoi tu devrais être désolée pour Michel-Ange. Je pense qu’il a passé de très bons moments charnels avec Céleste…puis qui sait, avec d’autres filles aussi. »

Ramassant son tee-shirt, Apolline l’enfila rapidement, soupirant légèrement à entendre le flot de parole de Milo. D’ailleurs, la préfète continuait à se rhabiller sans rien répondre. Elle se contentait d’écouter, de lever les yeux au ciel et de souffler.

« Ça n’a rien à voir avec nos égos. » argumenta-t-elle avant de continuer pour lui donner quelques explications. « Imagine que je laisser mon palpitant parler comme tu dis…que je me lance corps et âme dans une nouvelle relation avec Michel-Ange. Et que dans 6 mois, un an, ou demain que sais-je, mes parents m’annoncent mes prochaines fiançailles avec un autre sang pur ? Qu’est-ce que je fais hein ? Je serais incapable de choisir entre Michel-Ange et ma famille, entre l'amour et la raison. Je le sais. »

Le jean couvrant de nouveau ses jambes, Apolline le boutonna avant de s’asseoir sur le lit, la mine décomposée.

« Alors je suis désolée mais non, je ne suis pas ok. Tu n’as qu’à tenter de le retenir toi. »

Apolline ne pouvait pas. Même si elle le voulait, elle ne devait pas.

(c) oxymort

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