(apolline) i should to tell you something, he's gone.

INFOS FICHE DE PERSO

i should to tell you something, he's gone. ft. @apolline dunn

coincé entre la frustration et le remord, tu n'arrives pas à comprendre sa position. sans doute égoïste de ta part, de vouloir la voir retenir celui qui compte beaucoup pour toi.
aurais-tu fait autant de vague si c'était apolline qui venait à s'échapper loin de vous ? bien sûr que non. et tu te rends compte de la monstruosité du moment.
tu viens de flirter avec la femme qu'aime ton meilleur pote, tu viens littéralement de lui faire plaisir et de la voir nue, même l'as-tu découverte un instant avant de t'abandonner aux remords. et après avoir créé la frustration chez elle - mais aussi chez toi -, tu lui demandes de retenir l'homme qui la fait souffrir et qui vient de détruire cette relation simple et sans sentiment que vous entreteniez depuis longtemps.
tu fais n'importe quoi.

mais tu ne concèdes pas sur le monde tordu qui les régit, ces sangs purs. comment peut-on forcer l'amour par un mariage ? tout cela pour que le sang reste soit disant pur. n'est-ce pas les cœurs qui doivent l'être ?
en tous les cas, même si tu avais été un sang pur - ce que tu ignores -, tu n'aurais jamais été pur de cœur, ou pur tout court.. et rien ni personne ne t'aurait obligé à aimer qui que ce soit. surtout quand cette notion t'échappe.
tu fais une moue sarcastique quand elle affirme avoir - peut-être - encore le titre de comte. « wahoo. » que tu finis par dire en la regardant s'affairer à se rhabiller.
ce n'est pas parce que tu ne la prendras plus dans tes bras que tu ne peux pas regarder une dernière fois ses courbes nues se dandiner devant toi.
« un point pour toi, dunn. » que tu dis quand elle parle d'un amour plus fort que tout. « mais je te l'accorde seulement parce que je ne sais pas ce que c'est, contrairement à toi. » lobotomisée par une tradition ancienne qui vient à la faire souffrir, même si elle jure que par sa famille.
mais tu es sage et écoutes sans plus la couper. tu sens la pointe d'amertume et de jalousie qui la transperce quand elle parle de @céleste delacroix. voilà pourquoi elle ne veut pas être désolée, elle se sent trahie à son tour.
c'est un cercle vicieux, ils n'en sortiront jamais... et tu ne sais même pas pourquoi ni comment tu as fait pour te retrouver pris dans l'engrenage. c'est tellement plus simple quand on ignore les sentiments des autres.
plus simple quand on ne sait pas qui souffre.

tu te tiens toujours près du pied du lit, et l'observes une dernière fois avec envie avant que son jean ne comble la dernière parcelle de peau. mais ton sourire s'étire davantage alors qu'elle claque sa sentence. « pourtant ton choix a été fait. » que tu dis calmement en t'approchant de la porte de la chambre. « tu as choisi ta famille. » haussant les épaules, tu finis par ouvrir la porte avec l'envie de t'engouffrer dans les ténèbres de dunn et de rentrer chez toi. « donc ne parle pas de choix, dunn. vu qu'il est déjà fait, vu que tu as choisi d'écouter la raison plutôt que le cœur... je vais effectivement essayer de le retenir tout seul. » tu te tournes pour la regarder une dernière fois. « c'est dommage de se mentir autant. et de croire que l'on a raison en plus. » ton sourire espiègle donnerait à n'importe qui l'envie de t'en mettre une.
mais tu sais au fond que tu as raison. son choix elle l'a fait... c'est sa famille, ses traditions et sa raison à la con qu'elle a choisi. alors pourquoi faire croire le contraire ?
parce qu'elle culpabilise. c'est ce que tu te dis. « je suis pas un enfant de cœur, mais au moins, je dis ce que je ressens vraiment. »

I should to tell you something, he's gone.

@Milo Clearwater & Apolline Dunn

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Avait-elle réellement fait son choix ? Apolline n’était pas d’accord avec Milo. Si son choix avait été réellement fait, elle aurait définitivement enterrée ses sentiments, son amour pour Michel-Ange. Pourtant ce n’était pas le cas. Peut-être parce qu’elle n’y arrivait pas car elle n’en avait pas envie. Tout était beaucoup trop compliqué dans son cœur et dans son esprit. Pourquoi cela ne pouvait-il pas être aussi simple que les études et les cours ? Apolline soupira en écoutant les piques de Milo. Elle fronça les sourcils, montrant à quel point elle n’appréciait pas ce qu’il lui disait.

« Ça c’est ton avis. Mais je ne pense pas que ce soit la vérité. » répondit-elle avec beaucoup moins de calme que Milo.

Le regard d’Apolline se posa sur la main de Milo qui se trouvait sur sa poignée de porte. Il allait partir. Et en posant ses yeux sur le beau brun, Apolline ne put s’empêcher de ressentir la frustration revenir à grand galop. A croire que lui, ça ne lui faisait rien. Comme si Michel-Ange n’était pas l’unique raison de sa décision de stopper tout ce qui les liait. Le sourire espiègle que Milo lança après une nouvelle pique fit montrer la moutarde. Apolline se leva brusquement avec la furieuse envie de le taper. Ce qu’elle fit ! Se rapprochant de nouveau de lui, Apolline lui donna une petite tape sur le torse…ce torse qu’elle appréciait tant. Elle se mordit la lèvre, refoulant la furieuse envie de lui enlever de nouveau ce morceau de tissu. Mais heureusement, la dernière pique de Milo baissa la température. Apolline laissa échapper un grognement. Bien loin des soupirs de plaisirs qui l’animait quelques dizaines de minutes auparavant. Elle plaqua sa main sur celle de Milo qui se trouvait sur la poignée de la porte puis elle tourna avec lui cette poignée, ouvrant la porte.

« Eh bien vas ressentir ailleurs, merci. » lança-t-elle en poussant Milo hors de sa chambre.

Elle lui ferma la porte au nez, complètement énervée et frustrée. Jusqu’à se souvenir que…Milo n’avait peut-être pas son permis de transplanage. Alors, toujours furieusement, Apolline rouvrit la porte.

« Si tu sais pas retourner chez toi tout seul, tu as qu’à aller en bas, il doit bien y avoir une servante qui traîne dans le coin. »

Evidemment, il était hors de question qu’elle le raccompagne. Elle n’avait clairement pas envie. Déjà, elle lui proposait une solution, c’était bien gentil de sa part. Sans attendre une quelconque réaction ou réponse de sa part, Apolline referma de nouveau brusquement la porte.

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