Vacances au Magenmagot
Vacances au Magenmagot
Les examens étaient enfin finis. C’était les vacances, plus de copie à corriger, plus d'élève casse-pieds à punir par simple plaisir, plus de classes bruyante a surveiller, plus ces interminables couloirs à traverser, plus, ces escaliers rebelles à attendre. Rien que moi, la moto, la route et la vitesse. Bref, c'était le pied total et j'étais bien décidé à en profiter un maximum comme tout les été.
Un sac contenant le strict nécessaire et mon équipement sur le dos, je me dirigeais tranquillement vers mon véhicule. J’avais dans l’idée de me faire un petit road trip à l’ancienne dans les fjords norvégiens loin de tout. Je ne partais pas les mains dans les poches non plus.
À peine avais je mis la clef pour démarrer ma moto, qu’un type vint me demander si elle était bien à moi. Pour qui me prenait-il ? Pensait-il vraiment qu’à mon âge, je m’amusais à voler des motos ? Irrité, je lui répondis par l’affirmative. Après un contrôle de papier qui semblait à première vue routinier, je me fis stupéfier. Je ne pus même pas demander des explication un bloclang suivit de peu le premier sortilège.
Après un voyage inconfortable, sans que personne ne m’adresse la parole, j’arrivais en vue du magenmagot. Cette histoire commençait vraiment à puer. Sans vraiment plus d’explication quant à ma situation, on m’enferma dans une cellule. Heureusement qu’il eurent la bonté d’enlever leurs maudits sorts pour que je puisse passer mes nerfs à les insulter.
Je ne sais combien de temps se passa avant qu’un de mes geôliers qui étaient au passage aussi aimable qu’un Troll viennent me chercher. Je pus enfin savoir pourquoi on était venu me chercher de la sorte alors que je m’apprêtais à profiter de mes vacances.
La coïncidence voulait qu'un type ayant exactement le même modèle de Harley que moi ai enfreint le secret magique en s’amusant autour d’un avion. Bien qu’énerver que l’on ai pu me confondre avec un débile de cette trempe, je pus enfin me détendre. Je n’avais rien à craindre, j’allais très certainement être rapidement relâché et pouvoir partir comme prévu en Norvège.
Actuellement, je me trouvais à mon bureau qui n’était pas très loin de ma capitaine de secteur, elle n’était pas présente, certainement qu’elle avait été appelée sur une affaire. J’en suis un peu jalouse, je l’avoue. « Argh, ça me frustre, vivement que ces moi interminable de grossesse se termine. » m’exprimais-je en prenant un peu brusquement le prochain dossier à traiter. Est-ce qu’une personne extérieure à la BPM m’avait entendu ? Oui certainement, vu comment ma voix venait de porter à cet instant et surtout le fait que les bureaux soient vides à par ma brillante présence, ce qui fait que cela résonne un peu. Par réflexe, je me retourne pour être sûr que je ne serais pas l’affiche des ragots du ministère demain avant de me reconcentrer sur le dossier. Lisant attentivement, je remarque qu’il est question de sureté national, un malavisé c’est imaginé qu’il serait amusant de faire de la moto volante autour d’un avion moldus. Quelle idée saugrenue que de faire cela. Mettre en péril le secret magique et finir dans une potentielle chasse aux sorcières . Très peu pour moi. Je n’ai rien contre les moldus, mais je préfère qu’ils vivent dans leur monde quand ils n’ont pas de raisons valables pour savoir que la magie existe.
Bien, il semblerait que la personne soit dans une des cellules situées dans le ministère non loin du Magenmagot. Autant s’y rendre pour en savoir plus. C’est un contrôle de routine qu’il faut faire avant de porter jugement. L’arrestation a été tellement rapide qu’ils en ont oublié de vérifier qu’il s’agissait de la bonne personne. Prenant le dossier contre à hanche avec l’une de mes mains, je prends la direction de la cellule, il est temps d’avoir une petite discussion. Arrivé auprès de la cellule, je parle distinctement pour la personne qui se trouve de l’autre côté des barreaux. « Bonjour monsieur, je présume que vous connaissez l’infraction qui vous incommode et ce que vous encourez en conséquence ? Avez-vous idée de l’anicroche que vous avez créée ? Voler autour d’un avion avec une moto. Voulez-vous créer un incident diplomatique. » Je ne prends la peine de regarder la personne qui s’y trouve, je fais juste un rappel des faits qui l’on conduit ici. Je sens déjà le mal de crâne arriver. Heureusement que les oubliators ont réussi à effacer la mémoire de tous les moldus de l’avion.
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Expert (80%)
Maturité Magique (MM):
(40/50)
Education Magique (EM):
(80/100)
Potentiel Magique (PM):
(70/100)
Rigueur Magique (RM):
(90/100)
Expérience Magique (XM):
(80/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
A la cafétéria du Ministère, les ragots allaient bon train. Ima Soninké n’y trainait pas souvent, exécrant le genre d’histoire qu’on pouvait y entendre. En tant que Président du Mangemagot, il devait cependant tenir un double-standard: éviter d’être vu en train de participer au commérages, tout en se montrant cependant proche de ses collègues, et non enfermé dans sa tour dorée. Aussi, il s’obligeait à y passer régulièrement remplir une tasse de café, et saluer les uns et les autres par leurs noms qu’il avait tenu à apprendre par cœur.
Cette fois-ci cependant, un échange attira immédiatement son attention. Un employé de la BPM se targuait d’avoir arrêté le motard fou qui avait nécessité une intervention d’urgence auprès des passagers moldus d’un avion. Ce genre d’incident arrivait de plus en plus souvent, attisant dangereusement la tension entre magiques et non-magiques. Mais une phrase en particulier résonna dans l’esprit du sorcier.
- Ce vieux cinglé à l’âge d’être mon grand-père ! Figures-toi qu’il porte un blouson en cuir avec écrit « chevaliers de l’apocalypse » au dos ! Ahaha !
Ima se redressa et se tournant vers celui qui avait énnoncé ces propos en se tordant de rire. Chevalier de l’apocalypse ? Est-ce qu’il s’agissait de son vieux cinglé à lui ? A sa connaissance, ils n’étaient pas nombreux à porter cette inscription au dos de leur blouson et il pouvait très certainement s’agir d’Arthwr Cynfeirdd. Ima avait régulièrement bénéficié de ses conseils plus ou moins avisés en tant que Professeur d'étude des moldus, afin de connaître l’impact de leur loi sur les non-magiques. Sa connaissance du monde moldu était en effet un atout important pour la société magique anglaise. De plus, sa position particulière de non-magique né de parents sorciers le plaçait dans une position intéressante - ayant pleinement expérimenté les discriminations à l’égard des non-magiques.
S’étant enquis de l’emplacement de sa cellule, Ima s’y dirigea avec une inquiétude non dissimulée. Arthwr pouvait-il avoir commis cette folie en foulant du pied le silence magique qui leur était imposé ? C’était en réalité tout-à-fait possible. Le vieux bougre s’était plus d’une fois retrouvé dans des situations bien plus abracadabrantes. Malheureusement, une employée de la BPM l’avait devancé, commençant son interrogatoire sans même prendre la peine de sortir le détenu - considéré dangereux - de sa cellule. Ima se composa un masque des plus avenants, correspondant au rôle qui était le sien. Un examen rapide de l’employée - visiblement enceinte - lui indiqua sans grande difficulté de qui il s’agissait, bien qu’il ne l’ai jamais rencontrée.
- Cléophée More, c’est bien ça ? Il lui tendit la main avec un grand sourire. Enchanté, Ima Soninké, Président du Magenmagot. Bien que son portrait soit souvent affiché dans la Gazette, il ne présumait jamais qu’on le reconnaîtrait pour autant. Un regard à la cellule lui confirma l’identité de son occupant.
- Est-ce que vous savez que vous avez devant vous Arthwr Cynfeirdd, le si renommé Professeur d'étude des moldus ? Il doit très certainement s’agir d’une erreur.
Bien qu’Ima n’en soit pas persuadé, il se devait cependant de défendre au moins la dignité du vieil enseignant.
- Sans vouloir interférer dans la procédure, pensez-vous pouvoir au moins le mener dans un bureau ? Nous n’avons pas affaire à un dangereux malfrat. Je me porte garant de votre sécurité.
Il posa un regard bienveillant sur l’employée, cherchant à la mettre en confiance avant de se tourner vers le détenu.
- Vous êtes d’accord avec moi Arthwr ?
Après avoir moisit une éternité dans une cellule encore moins accueillante qu’une auberge de seconde zone d’un bled paumé en pleine cambrousse, une femme ayant une brioche au four. Allongé sur ce qui me servait de banquette, je relevais la tête nonchalament. Après un discours qui me semblât tout aussi interminable que l’attente, je pus enfin en placer une. Rongeant difficilement mon frein, je commençais poliment : Ma grande, je n’ai pu commettre cette infraction, j’étais à Poudlard.
Je me relevais pour m’asseoir commençant à m’exaspérer. Je n’avais commis aucun de ces actes je n’avais rien n’a craindre si ce n’étais d’envenimer la situation en ne faisant comme à mon habitude pas preuve de patience. Bien que je n’étais pas réputé pour mon sang-froid, je continuais un peu moins calmement : écoute ma belle, il y a erreur sur la personne.
Je ne savais même pas si elle m’écoutait ou si elle faisait semblant. Elle semblait prendre des notes sur son carnet sans prendre la peine de me regarder. J’avais l’impression que pisser dans un violon aurait été plus productif. Il n’en fallait guère plus pour me faire sortir de mes gonds. Je finis par m’énerver devant l’impassible bonne femme : Gwiri…
Une voix que je connaissais bien vint me stopper avant que je ne commence à traiter cette bonne gravide de tous les noms d’oiseau possible et inimaginable en gallois. Ima ! L’accueillais je oubliant mon exaspération précédente. Ce n’était pas la première fois que l’on se retrouvais avec des barreaux entre nous. Je m’attendais à ce qu’il donne un ordre et que je sois libéré sur-le-champs, mais l’affaire semblait vraiment sérieuse. Je ne m’avais jamais mis dans une situation aussi compliquée.
Par respect à un homme qui prenait les considérations moldu très a cœur, je fis silence le temps qu’il déblatère avec sa subordonnée. Heureux de pouvoir momentanément quitter mon palace, je remerciais mon bienfaiteur : Merci Ima. À mon âge ? Tu rigoles? on m’a pris ma pétoire et mon épée que veux tu que je fasse ? Je l’avais toujours tutoyé, comme je l’appelais toujours par son prénom, ce qui venant de ma part était déjà un signe de profond respect. De plus, je tutoyais tout le monde et l’importance du rang m’importait peu.
Je me relevais remettant mon blouson de cuir sur le dos. Je me gardai bien d’émettre tout commentaire pour qu’elle se presse d’ouvrir la porte. J’attendais avec impatience de pouvoir me dégourdir un peu les jambes. L’idée même de tenter quoi que ce soit pour m’enfuir ne me vint même pas à l’esprit.
Doucement je vais pour regarder l’homme derrière les barreaux que j’aurais très bien pu fusiller des yeux au passage pour m’avoir interpellé de la sorte. Seulement, une présence supplémentaire se fait assurément ressentir dans l’air. Alors, je tourne lentement ma tête vers la source de cette voix, posé, calme qui a l’air de faire sentir le respect à travers lui. En conséquence au lieu de regarder l’homme en arrestation, je tourne mon regard vers l’homme qui travaille au ministère. Dès que mes prunelles se posent dessus, je le reconnais instantanément. Ima Soninké le président du Magenmagot, rien de plus ni moins. Que fait-il ici ? Qu’un avocat se déplace je peux le comprendre, il est normal de parler à son client, mais le président directement.
Je le regarde du coin de l’œil attendant de savoir ce qu’il va faire. Je ferme d’ailleurs le dossier et croise les bras contre ma poitrine. Il prend la parole, me tend la main. Autant l’attraper non. Je ne vais pas le snober il pourrait bien ruiner ma carrière derrière, il a des liaisons hautes placées. « De même, bien que votre nom ne soit pas inconnu au ministère monsieur le président. » répondis-je en lui serrant la main avant de la lâcher ne disant rien, attendant la suite. Parce qu’il avait forcément quelques choses à dire. Je lève un sourcil à l’entende ce qu’il dit. Arthwr Cynfeirdd ? Ce nom me rappelle vaguement quelques choses. J’avais un professeur de ce nom, se pourrait-il que ? Je n’ai pas besoin de me poser la question plus longtemps, il vient de le confirmer par la suite de sa tirade.
Erreur, erreur c’était vite dit, si on pouvait me laisser effectuer mon travail, je pourrais en conclure rapidement s’il s’agit d’une erreur ou pas. En attendant, il ne faut pas croire que je vais être gentille et bienveillante parce que c’est mon ancien professeur. L’a-t-il seulement été avec moi durant ma scolarité ? Non, il m’a jugé d’après mon nom de famille et je déteste cela. Cependant je prends sur moi pour réprimer mes pensées et mon humeur massacrante pour hocher la tête en direction du président du Magenmagot. « Soit. » fis-je avant de rajouter. « Je peux éventuellement consentir à mener cette entrevue à mon bureau au service de la BPM, seulement si j’entends une seule parole manquant de respects ou autres je le ramène ici avant qu’il ne puisse dire quidditch. »
Après quoi, j’ouvre la cellule en jetant un coup d’œil à l’homme âgé. « Un seul mot de travers vous revenez ici, je ne suis pas d’humeur en ce moment. » articulais-je sur un ton posé, cependant je m’abstiens de dire, jusqu’à la naissance. Me tournant vers l’homme aux robes de sorcière couleur pourpre. « Je présume que vous venez avec nous monsieur Soninké. » intimais-je avant de prendre la direction des bureaux de la BPM suivirent des deux autres personnes.
Arrivé au niveau du bureau. J’indique une place pour le détenu alors que j’invoque une chaise pour l’homme à la tête du Magenmagot avant de prendre place moi-même. Posant le dossier doucement sur le bureau, je décide d’affronter le regard de mon ancien professeur. « Bien monsieur Cynfeirdd, vous affirmez que c’est une erreur, seulement vous possédez bien une moto volante Harley hydra glide de 57 immatriculée M512 KLO ? » arquant un sourcil à ma question attendant une réponse de sa part.
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Inventaire:
La lieutenante sembla immédiatement reconnaître Ima, alors que son regard s’illuminait d’une lueur de compréhension. Pourtant, elle resta des plus professionnelle, répondant à son salut avec un sobre respect que le sorcier apprécia tout particulièrement. Alors que le président le défendait, Arthwr de son côté répondit avec toute la gouaille qui le caractérisait, indiquant qu’il était clairement inoffensif sans les armes qu’on lui avait confisqué. Ima connaissait cependant bien toute l’étendue des dégâts qu’il pouvait causer, même sans magie. Le vieil homme était aussi coriace qu’acariâtre et mieux valait ne pas s’en faire un ennemi. Il espérait qu’il saurait pour cette fois se montrer raisonnable.
En tournant son regard vers l’employée de la BPM, Ima se rendit compte qu’elle venait de le reconnaître en tant que son ancien enseignant de Poudlard. Cependant, cette nouvelle ne semblait pas forcément pencher en sa faveur. Arthwr était en effet loin de faire l’unanimité et ses méthodes professorales étaient parfois considérées comme dépassées. Sans doute que la jeune Cléophée More en avait fait les frais durant sa jeunesse. Tout n’était donc pas gagné pour le vieux professeur qui avait remis son blouson, se pensant sans doute déjà tiré d’affaire.
La lieutenante More consentit cependant à accéder à sa requête, afin de mener son interrogatoire dans son bureau, à condition d’avoir tout le respect qui était dû à son rang. C’était une demande censée; la sorcière semblait sérieuse et rigoureuse. Voilà qui était plutôt un bon point pour espérer voir Arthwr retrouver le plus rapidement possible sa liberté. A condition qu’il se tienne à carreau. Il fallait simplement éviter qu’elle ne le prenne en grippe. Ima fut autorisé à les accompagner, et ce dernier remercia la délicate attention d’un signe de tête déférent.
L’improbable trio prit donc le chemin des bureaux de la BPM, croisant au passage quelques sorciers qui leur jetaient des regards plus qu’étonnés. Parvenu dans le bureau de la lieutenante, Ima s’installa en retrait, observant l’interrogatoire d’un air qui pouvait sembler presque désintéressé. Il était au contraire plus qu’attentif au déroulé de ce dernier, se tenant prêt à intervenir en cas de débordement d’un côté comme de l’autre. Le Soninké souhaitait cependant rester discret, et se faire presque oublier afin de ne pas faire percevoir son intervention comme une preuve de favoritisme envers le vieux Cynfeirdd.
A la question de Cléophée More, il se tourna vers le vieil homme, espérant qu’il puisse au moins prouver qu’il était à Poudlard au moment où les faits s’étaient déroulés. Du moins, c’était le message que son regard sur lui souhaitait faire passer. Car quelqu’un avait malheureusement très bien pu dupliquer sa plaque d’immatriculation. Un coup de malchance, ou bien même une volonté de discréditer le seul enseignant cacmol de Poudlard. De manière faussement distraite, Ima se leva pour remplir deux verres d’un pichet d’eau placé sur un meuble derrière lui.
- Un verre d’eau lieutenante ?
Il posa un verre devant la sorcière avec un sourire respectueux, ainsi qu’un autre devant Arthwr. A l’aide d’un sortilège informulé, il changea son eau en café noir très serré, comme le vieux motard les aimait. Ce breuvage l’aiderait à se montrer plus pondéré dans ses propos - du moins il l’espérait.
Au regard que la jeune femme me lança, je sus qu’ elle me connaissais. Très certainement une de mes anciennes élèves. Cela ne sembla pourtant pas la rendre plus affable à mon égard. Et pour cause, le nom de Moore ne m’était pas inconnu.Très certainement du au hormones, mai si elle vouait se montrer désagréable, je pouvais très bien jouer à ce petit jeux avec elle. Sous un faux air de politesse, je lui répondis en insistant sur le dégoût que m’inspirait sa réaction: Bien madame Moore.
Fut un temps pas si lointain, où de simple regard moqueur comme ceux qui me dévisageaient alors qu’on se dirigeait jusqu’au bureau de mon hôtesse leurs auraient valut de se recevoir mon poing dans la gueule. Je pouvais encore très bien lui faire ravaler son sourire à ce jeune bleu bite tout juste sortie des bancs de classe. Je détournais le regard, les jointures des poings blanchis et la mâchoire serrée, regrettant le temps ou mon groupe était encore au complet.
J’avais eu de la chance qu’Ima me juge pour un des délits mineurs que j’avais pu commettre avec la bande. Par la suite, il m’avait plusieurs demander mon point de vue sur certaines questions relative au monde moldu. Sans ça, on ne se serait sûrement jamais rapproché.
En premier lieu, je goûtais le café, avant de me tourner vers Ima pour le remercier de son geste. Cette petite manœuvre avait pour but d’énerver mon interlocutrice en l’ignorant. Noir et bien serré, merci Ima commentais je à son attention après avoir porté le breuvage à mes lèvres.
Je finis tout de même par reporter mon attention sur ma tenancière pour répondre à ses questions. Un vrai petit bijoux de collection n’est ce pas ? Je l’entretiens moi-même lui répondis je en parlant de la moto. J’autorisais que peu de monde à la monter et encore moins à la bidouiller. C’est bien l’immatriculation en effet continuais je plus sérieusement devant tout de même répondre à sa question, malgré mon envie de la faire tourner en bourrique.
Vu que vous savez tout, vous devriez savoir qu’elle n’a pas quitté le garage depuis plusieurs mois. Demandais-je avec un cynisme non caché. Et pour cause, je venais à peine de finir de la réviser. Je ne prenais même pas la peine de mentionner les examens de fin d’année et les centaines de copies à corriger à la main vu que je ne pouvais pas lancer un sort pour le faire à a place. Elle m’avait reconnu et devait forcément savoir que la fin d’année à Poudlard ce n’était pas de tout repos.
Le trajet vers mon bureau, c’était fait relativement dans le silence ou du moins personne ne me parlait et c’était mieux ainsi, le fait d’être enfermé h24 dans ses bureaux me rendait un peu irascible, je devais bien l’avouer, chose totalement en désaccord avec ma personnalité. Il fallait garder son sang-froid, j’ai une foutue formation militaire derrière ce n’est pas un vieux grincheux non magique qui va me faire perdre mes moyens tout de même. J’avais débuté le questionnement doucement en demandant confirmation sur la moto, si elle lui appartenait bien et maintenant j’attendais une réponse de sa part, main croisé sur la table. Afin d’éviter de faire passer mes nerfs de façon très démonstrative en pianotant sur la dite table avec mes doigts de plus en plus vite, c’était un autre tic de ma personnalité quand j’étais contrarié par une chose lorsque je travaillais sur un dossier, je tapais vite du doigt quand je ne trouvais pas la réponse. Cela remonte à Poudlard, j’avais le même problème lorsque je faisais mes devoirs.
Jetant un regard en direction du l’homme haut placé au ministère de la magie anglaise, je hochais simplement la tête en l’entendant demander si je désirais un verre d’eau. « Je vous en remercie. » Verre d’eau, combien je payerais pour avoir un whisky pur feu ou encore un rhum groseille en cette instant. Cependant, d’une on ne boit pas durant les heures de travail et de deux je suis enceinte et on m’en voudrait atrocement d’avoir rendu mon enfant avec un problème à cause de l’alcool. Puis j’y tiens à cette enfant, c’est le fruit de notre amour, enfin le deuxième pour être exacte puisque Liam est aussi notre fruit d’amour mais interdit, Samuel l’ignore et Liam ne le sera peut-être jamais. Revenant de mes pensées, je me concentre sur mon interlocuteur aux cheveux grisonnant/blanc. Je notais dans un coin de ma tête que c’était bien l’immatriculation de sa moto.
Autant aborder le vif du sujet maintenant et révèle pourquoi il a été arrêter par un membre de l’effectif qui n’est pas fichu de regarder convenablement s’il s’agit de la bonne personne. Enfin bien que cela je l’avais déjà mentionné avant de venir ici. « Dans ce cas, monsieur pouvez-vous m’expliquer la présence de votre moto volant autour de l’avion de ligne moldu ? Pas moins de 200 personnes à oublietter pour préserver le secret magique et surtout éviter un problème avec le ministère Américain, puisque cela s’est passé dans les espaces aériens internationaux moldus. Alors permettez-moi de vous demander monsieur à qui avez-vous prêter votre moto dernièrement si vraiment ce n’est pas vous sur votre moto au moment des faits ? » J’avais vraiment besoin de comprendre comment sa moto pourrait se trouver dans cet endroit sans sa présence, la seule solution envisageable serait qu’il est vraiment prêté sa moto. De plus il a été rapporter que la personne le même blouson que lui. Oh je sens que ce dossier va me donner une migraine à n’en plus finir.
J’attendais sagement plume en main pour noter ses réponses. Quoi, que je rajoute après un petit laps de temps. « N’osez pas me dire que c’est faux, nous avons des témoignages bien précis où votre immatriculation de véhicule est bien visible. Et je tiens à rajouter que la personne aperçue portait exactement la même veste que vous. » Ce qui donnait encore un indice allant contre lui. Mais si vraiment il était à Poudlard, cela voudrait dire qu’une personne se fait passer pour lui.
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
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Inventaire:
Arthwr répondait à la lieutenante avec un sourire en coin qui ne présageait rien de bon. Il acceptait pour l’heure de répondre à ses questions, mais avec une mauvaise volonté palpable. Un rien pouvait le faire basculer dans l’outrage à agent et dans ce cas-là, il retournerait directement en prison. L’employée More avait en effet l’air passablement agacée, bien qu’elle paraissait vouloir se montrer avant tout professionnelle. Ima avait l’habitude de lire les visages des différentes parties prenantes dans les affaires qu’il avait à juger. Et Cléophée - tout autant qu’Arthwr bien que dans un style différent - semblait à deux doigts d’imploser. Ima se détourna légèrement, redoutant l’échange qui allait se dérouler sous ses yeux. Qui de l’un ou de l’autre craquerait en premier ?
La plaque d’immatriculation de la moto correspondait bien à celle qui avait été aperçue volant aux côtés d’un avion moldu. Mais selon le professeur, son engin n’avait pas quitté son garage depuis un bon moment. Ima posa le regard sur lui en tentant de jauger jusqu’où le vieux roublard était capable d’aller. Ce n’était pas la première fois qu’il flirtait avec la légalité. Cependant, il paraissait peu probable qu’Arthwr ait ainsi mis en danger la vie d’innocents moldus, risquant un mouvement de panique au sein de l’appareil qui aurait pu mener droit au crash.
La lieutenante voulut savoir si le vieux professeur n’avait pas pu prêter la machine volante, ce qui aurait fait de lui le complice direct ou indirect de l’affaire. Mais sa dernière phrase attira particulièrement l’attention du président du Magenmagot. On avait repéré sur le dos du criminel la même veste que celle qu’arborait Arthwr ? Voilà qui était des plus incriminants… Même veste, même moto… En creusant un peu, on pouvait même facilement trouver un mobile: agacer les autorités magiques. Il fallait à tout prix trouver un alibi.
- Excusez-moi lieutenante, pouvez-vous nous dire quand a eu lieu l’incident ? Nous pourrions vérifier l’emploi du temps du professeur Cynfeirdd…
Pourvu que le crime ait eu lieu lors d’un des cours d’Arthwr, ou encore mieux, pendant une séance de travail au Magenmagot. Cela permettrait de mettre en avant le travail mené par l’enseignant pour améliorer les rapports entre moldus et sorciers. Ce n’était clairement pas l’attitude d’un fou sur deux roues qui mettait en péril le secret magique… Restait à régler la question de la veste et de la plaque similaire…
- Votre moto est toujours dans votre garage professeur ? Nos experts pourraient l’examiner. Si elle n’a effectivement pas bougé depuis de longs mois, cela sera facile à vérifier…
Même jeune, à peine sorti des bancs de classe, on n'aurait pas été aussi con que ça. Faire peur à un touriste pilotant un petit coucou en solitaire, très probablement. Mais depuis, j'avais grandis et ce genre de connerie stupide ne m'amusait plus. Il fallait être vraiment inconscient et incroyablement stupide pour ça. Par contre voir réussi à trouver ma plaque d'immatriculation et le blouson révélait du génie. Je me suis rangé il y a bien longtemps protestais je. Mes dernières parutions fasse à la justice ne datait que d'anciens délits datant de cette période.
Peut-être un ancien étudiant, cherchant à se venger d'un possible renvoi ou alors d'une punition. Je crois qu'on veut me faire porter le chapeau dis je pensif. Il ne me semblait pas en avoir fait renvoyer depuis qu'un petit merdeux avait voulu draguer Maève quand elle n'était encore qu'une étudiante. Ça me semblait peu vraisemblable, ça devait donc être un élève plus récent. Je tombais des nues, je n'avais aucune autre explication à fournir.
L'affaire s'annonçait bien plus mal que ce que je pensais quelques minutes auparavant. Heureusement pour moi qu' Ima était là pour toujours poser les bonnes questions. Bonne idée, contactez donc la directrice. dis je en soutenant la proposition d'Ima. Même si elle ne m'appréciait guère, elle confirmera que j'étais occupé à rendre les copies en temps et en heure.
Effectivement, ce serait simple à vérifier. Toute la moto était flambante neuve. Si ce n'était pas Ima qui avait eu cette idée, je n'aurais même pas réfléchi avant de m'y opposer fermement. Ce n'était pas ces incapable qui allait poser leurs sales mains sur ma moto. Ils ne savaient déjà pas faire la différence entre un cracmol et un sorcier, certain qu'ils allaient la bousiller. Seulement sous ma surveillance. Concédais-je alors que je n'étais pas vraiment en mesure de négocier. Elle pouvait très bien décréter que ma moto était devenue une pièce à conviction. Si tel était le cas, il se pourrait bien que je ne puisse la revoir avant un bon moment. Mes vacances en seraient fichues, surtout que devrais tous revérifier avec Eilfin, pour s'assurer qu'aucun enchantement ou dispositif avait été rajouté.
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