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Elffin { 'Cause everything is never as it seems
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Maeve Cynfeirdd
Jameson Clearwater
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INFOS
FICHE DE PERSO
Dossier Confidentiel - n° 11-75-42
elffin cynfeirdd
"Chaque génération a son mouton noir. J'ai simplement décidé d'en être un particulièrement créatif."
Dossier Administratif
Identité : Cynfeirdd, s'il est encore besoin de les présenter. Et si son père n'est pas ravi de ce qu'il est devenu, ne se cachant jamais de ce que son activité principale lui inspire, il en est un jusqu'au bout des ongles, surtout en pleine chasse. Mais Elffin a su se faire un nom à lui seul, signant du bout de la baguette certains de ses travaux, en boucles ressemblant à s'y méprendre aux rouages qu'il affectionne particulièrement, et qu'il comprend sans le moindre effort apparent.
Date et Lieu de naissance : Elffin a vu le jour le 3 mars 1985, lui faisant atteindre les 37 ans cette année. Comme le reste de sa famille, il est né à Caer Cynfeirdd, au Pays de Galles, demeure familiale dont les murs semblent encore porter les cris de tous les nouveaux nés, se mêlant aux rires des vivants et aux chansons séculaires, comme autant de sympathiques revenants qui l'habitent pour toujours.
Statut civil : Célibataire endurci, sa famille n'ayant jamais insisté pour que ses descendants se passent la corde au cou, pardon, la bague au doigt, Elffin n'a pas eu à subir une quelconque pression de ce côté. Ce qui ne veut pas dire qu'on ne le voit pas régulièrement en charmante compagnie, quelle qu'elle soit (il dit avec un sourire que ce sont les personnes qui lui plaisent, pas les organes génitaux, quelle idée révolutionnaire, je sais, avec un clin d'oeil). On trouve bien des explications pour ce comportement, une aventure avec un mercenaire s'étant fait tuer, une jolie rousse qui lui aurait brisé le coeur en en choisissant un autre... Pour une fois, personne n'est proche de la vérité. "Je n'ai jamais rencontré la bonne personne, tout simplement", avec un sourire désinvolte. Et non, ce n'est pas un encouragement à venir voir dans ses draps si cela pourrait être vous. Mais si vous insistez, pourquoi ne pas essayer ? Il semblerait cependant que dernièrement, on l'ait surpris une fois ou deux à repousser des avances pourtant plus que prometteuses, ce qui n'est, de l'avis général, pas dans ses habitudes. On murmurerait également qu'on l'a surpris avec un discret sourire aux lèvres, toujours dans la même rue, plusieurs fois en quelques semaines. Bien malin celui qui saura dire ce qui se trame dans le crâne de l'homme... ou bien ailleurs.
Scolarité : C'est Poufsouffle qui l'a accueilli au début de sa scolarité et il porte toujours de temps en temps le jaune et noir, par jeu ou tout simplement par nostalgie. Sa scolarité a été une des périodes préférées de son existence, où il a été de beaucoup de soirées, sans toutefois négliger ses études. C'est là qu'il est tombé amoureux pour la première fois, qu'il a eu un autre type de coup de foudre pour un cours qui n'était pourtant pas fait pour lui. C'est là qu'il a étreint une batte, qu'il l'a maniée pendant de longues années, connu pour ses coups foudroyants, mais aussi pour son fairplay et les Bierraubeurres qu'il amenait aux blessés à l'infirmerie. Elève juste au-dessus de la moyenne, plus par manque d'envie que de talent, il n'a jamais brillé qu'en mécamagie.
Profession : Mecamage ou une alliance parfaite entre intangible et matériel, entre l'abstraction de la magie et la réalité des mécanismes. C'est loin d'être la voie qu'on aurait choisie pour lui, mais il vous dira que c'est elle qui l'a choisi, et il ne pourrait pas en être plus heureux. Ce n'est pas ronflant et ce n'est pas exactement tape-à-l'oeil mais pour tout dire il n'en a rien à faire. Il s'est fait un nom - le sien - dans le milieu, extrêmement doué et attentif, minutieux à l'extrême. Il prend des commandes en privé, ayant son propre atelier, mais est également à l'oeuvre à l'I.D.E.M. comme Conservateur, se délectant de ce qu'il apprend à entretenir d'anciennes pièces et appliquant ses nouvelles connaissances dans ses propres travaux. Il lui arrive également de donner des masterclasses pour les élèves de Mécamagie à Poudlard.
Il est également moins officiellement Chasseur, secret de polichinelle de sa famille, ajoutant mercenaire à son emploi du temps déjà extrêmement rempli. On ne peut pas dire que ce soit expressément une passion, il s'agit simplement d'une tradition familiale. Beaucoup de familles vont à la chasse ensemble depuis des générations, les leurs sont simplement ... différentes. Et il sait qu'ils ont besoin de lui et de ses manières de faire différentes, et qui n'aime pas se sentir nécessaire ?
Baguette magique : Comme le reste de sa fratrie, c'est de la vitrine du trésor familial que la sienne est venue. Fabrication Ollivanders, elle est mesure 25 centimètres, et renferme du ventricule de coeur de dragon. Ce qui en fait un objet atypique, c'est son bois, le Sycomore. A savoir si Elffin ne cesse de se challenger pour que sa baguette ne dépérisse jamais, ou si sa baguette l'a choisie justement parce qu'elle savait que rien ne pourrait lui arriver entre les mains de ce sorcier plus que curieux... c'est une excellente question à laquelle il n'existe probablement pas de réponse tranchée.
Famille : On ne choisit pas sa famille, c'est une certitude. Et pourtant, malgré les reproches incessants, verbalisés ou non de Geraint, Elffin n'en changerait pour rien au monde. La relation qu'il entretient avec son père est des plus particulières, mais leur convient en réalité à tous les deux. Il lui fallait bien un rejeton imparfait duquel se plaindre, et il lui a fourni cet exutoire. La lignée des Cynfeirdd a ce qu'il faut de fascinant pour plaire à l'esprit fantasque du jeune homme, connaissant beaucoup des légendes entourant leur nom et leur demeure sur le bout des doigts - en inventant quelques unes également. Il s'inscrit dans l'arbre généalogique d'une manière qui lui est tout à fait propre, en marge du reste de sa fratrie. Né trop tard, il ne jalouse pourtant pas les liens qui unissent ses aînés, ne manquant pas de provoquer Bron juste pour le plaisir de le voir partir au quart de tour. La relation qu'il entretient avec Maeve est différente, soutien qui ne manque pourtant pas de la pousser dans ses retranchements quand il estime avoir une vision plus claire des choses. Il sait cependant ménager la chèvre et le chou et ne va jamais trop loin, sachant où s'arrêter. Et si certains vous diront qu'il a sans doute plus de points communs avec leurs bardes d'ancêtres que les chasseurs sanguinaires qui l'ont précédé, c'est qu'ils ne l'ont jamais vu de sortie avec le reste du groupe. Et tant mieux. Cela n'a rien de particulièrement beau à voir.
Hérédité du sang : Pur. C'est un choc, si vous tombez sur l'information, étant donné qu'ils ne se comportent pas vraiment comme on l'attendrait de personnes de ce rang. Ce qui le fera éclater de rire si vous le lui faites remarquer. Avant de vous demander si vous voulez qu'il se coupe pour qu'il vous montre le bleu qui s'écoulera de ses veines. Eh oui, c'est un marrant.
Particularité magique : Celle d'avoir toujours raison, d'attendre que vous le remarquiez vous-même et de vous gratifier d'un grand sourire - sisi, c'est de la magie.
Date et Lieu de naissance : Elffin a vu le jour le 3 mars 1985, lui faisant atteindre les 37 ans cette année. Comme le reste de sa famille, il est né à Caer Cynfeirdd, au Pays de Galles, demeure familiale dont les murs semblent encore porter les cris de tous les nouveaux nés, se mêlant aux rires des vivants et aux chansons séculaires, comme autant de sympathiques revenants qui l'habitent pour toujours.
Statut civil : Célibataire endurci, sa famille n'ayant jamais insisté pour que ses descendants se passent la corde au cou, pardon, la bague au doigt, Elffin n'a pas eu à subir une quelconque pression de ce côté. Ce qui ne veut pas dire qu'on ne le voit pas régulièrement en charmante compagnie, quelle qu'elle soit (il dit avec un sourire que ce sont les personnes qui lui plaisent, pas les organes génitaux, quelle idée révolutionnaire, je sais, avec un clin d'oeil). On trouve bien des explications pour ce comportement, une aventure avec un mercenaire s'étant fait tuer, une jolie rousse qui lui aurait brisé le coeur en en choisissant un autre... Pour une fois, personne n'est proche de la vérité. "Je n'ai jamais rencontré la bonne personne, tout simplement", avec un sourire désinvolte. Et non, ce n'est pas un encouragement à venir voir dans ses draps si cela pourrait être vous. Mais si vous insistez, pourquoi ne pas essayer ? Il semblerait cependant que dernièrement, on l'ait surpris une fois ou deux à repousser des avances pourtant plus que prometteuses, ce qui n'est, de l'avis général, pas dans ses habitudes. On murmurerait également qu'on l'a surpris avec un discret sourire aux lèvres, toujours dans la même rue, plusieurs fois en quelques semaines. Bien malin celui qui saura dire ce qui se trame dans le crâne de l'homme... ou bien ailleurs.
Scolarité : C'est Poufsouffle qui l'a accueilli au début de sa scolarité et il porte toujours de temps en temps le jaune et noir, par jeu ou tout simplement par nostalgie. Sa scolarité a été une des périodes préférées de son existence, où il a été de beaucoup de soirées, sans toutefois négliger ses études. C'est là qu'il est tombé amoureux pour la première fois, qu'il a eu un autre type de coup de foudre pour un cours qui n'était pourtant pas fait pour lui. C'est là qu'il a étreint une batte, qu'il l'a maniée pendant de longues années, connu pour ses coups foudroyants, mais aussi pour son fairplay et les Bierraubeurres qu'il amenait aux blessés à l'infirmerie. Elève juste au-dessus de la moyenne, plus par manque d'envie que de talent, il n'a jamais brillé qu'en mécamagie.
Profession : Mecamage ou une alliance parfaite entre intangible et matériel, entre l'abstraction de la magie et la réalité des mécanismes. C'est loin d'être la voie qu'on aurait choisie pour lui, mais il vous dira que c'est elle qui l'a choisi, et il ne pourrait pas en être plus heureux. Ce n'est pas ronflant et ce n'est pas exactement tape-à-l'oeil mais pour tout dire il n'en a rien à faire. Il s'est fait un nom - le sien - dans le milieu, extrêmement doué et attentif, minutieux à l'extrême. Il prend des commandes en privé, ayant son propre atelier, mais est également à l'oeuvre à l'I.D.E.M. comme Conservateur, se délectant de ce qu'il apprend à entretenir d'anciennes pièces et appliquant ses nouvelles connaissances dans ses propres travaux. Il lui arrive également de donner des masterclasses pour les élèves de Mécamagie à Poudlard.
Il est également moins officiellement Chasseur, secret de polichinelle de sa famille, ajoutant mercenaire à son emploi du temps déjà extrêmement rempli. On ne peut pas dire que ce soit expressément une passion, il s'agit simplement d'une tradition familiale. Beaucoup de familles vont à la chasse ensemble depuis des générations, les leurs sont simplement ... différentes. Et il sait qu'ils ont besoin de lui et de ses manières de faire différentes, et qui n'aime pas se sentir nécessaire ?
Baguette magique : Comme le reste de sa fratrie, c'est de la vitrine du trésor familial que la sienne est venue. Fabrication Ollivanders, elle est mesure 25 centimètres, et renferme du ventricule de coeur de dragon. Ce qui en fait un objet atypique, c'est son bois, le Sycomore. A savoir si Elffin ne cesse de se challenger pour que sa baguette ne dépérisse jamais, ou si sa baguette l'a choisie justement parce qu'elle savait que rien ne pourrait lui arriver entre les mains de ce sorcier plus que curieux... c'est une excellente question à laquelle il n'existe probablement pas de réponse tranchée.
Famille : On ne choisit pas sa famille, c'est une certitude. Et pourtant, malgré les reproches incessants, verbalisés ou non de Geraint, Elffin n'en changerait pour rien au monde. La relation qu'il entretient avec son père est des plus particulières, mais leur convient en réalité à tous les deux. Il lui fallait bien un rejeton imparfait duquel se plaindre, et il lui a fourni cet exutoire. La lignée des Cynfeirdd a ce qu'il faut de fascinant pour plaire à l'esprit fantasque du jeune homme, connaissant beaucoup des légendes entourant leur nom et leur demeure sur le bout des doigts - en inventant quelques unes également. Il s'inscrit dans l'arbre généalogique d'une manière qui lui est tout à fait propre, en marge du reste de sa fratrie. Né trop tard, il ne jalouse pourtant pas les liens qui unissent ses aînés, ne manquant pas de provoquer Bron juste pour le plaisir de le voir partir au quart de tour. La relation qu'il entretient avec Maeve est différente, soutien qui ne manque pourtant pas de la pousser dans ses retranchements quand il estime avoir une vision plus claire des choses. Il sait cependant ménager la chèvre et le chou et ne va jamais trop loin, sachant où s'arrêter. Et si certains vous diront qu'il a sans doute plus de points communs avec leurs bardes d'ancêtres que les chasseurs sanguinaires qui l'ont précédé, c'est qu'ils ne l'ont jamais vu de sortie avec le reste du groupe. Et tant mieux. Cela n'a rien de particulièrement beau à voir.
Hérédité du sang : Pur. C'est un choc, si vous tombez sur l'information, étant donné qu'ils ne se comportent pas vraiment comme on l'attendrait de personnes de ce rang. Ce qui le fera éclater de rire si vous le lui faites remarquer. Avant de vous demander si vous voulez qu'il se coupe pour qu'il vous montre le bleu qui s'écoulera de ses veines. Eh oui, c'est un marrant.
Particularité magique : Celle d'avoir toujours raison, d'attendre que vous le remarquiez vous-même et de vous gratifier d'un grand sourire - sisi, c'est de la magie.
Bilan psychologique
Caractère : Etre un peu décalé est dans la nature d'Elffin. Ce que vous ignorez probablement, c'est qu'il en joue aussi. Il y a toujours de l'enfant rêveur qu'il a été, quand ses yeux se perdent dans le lointain, esprit vagabondant dans des questionnements allant de "pourquoi ont-ils choisi du vert pour cette enseigne?" à "quel est le sens de l'existence?" en passant par "que vais-je manger ce soir?". Il écrit un peu de poésie à ses heures perdues, mais il est réellement déconseillée de la lire, ce n'est pas du Shakespeare. Son esprit est plus créatif que littéraire, sa spécialité étant "think outside the box", autrement dit avoir des idées plus farfelues les unes que les autres, avec option "en vrai ça marche". Parce qu'il est d'une logique implacable, que des années d'études ont ancrée dans la réalité, surtout depuis qu'il les réalise sous forme mécanique. Et si on vous dira que c'est sans doute sa seule profondeur, c'est qu'il n'offre à la vue de tous que ce qu'il veut bien donner. Sa façade des plus sympathiques, mâtinée d'humour et de provocation est l'image même d'une vitrine : c'est effectivement entre autres ce qu'il y a l'intérieur de cette boutique bien mystérieuse qu'est Elffin, mais il y a davantage si l'on pousse la porte. On pourrait y trouver sa loyauté à toute épreuve, dont ses amis n'ont que de bonnes choses à dire - il est en un clin d'oeil à leurs côtés si le besoin s'en fait sentir. Son application quand une tâche difficile se dessine, et sa patience légendaire qui lui sert notamment quand son père entreprend de lui dire en long en large et en travers à quel point il est déçu (ce qu'il termine pourtant généralement en partageant un verre avec son fils). Ce ne sont que certains des multiples trésors disponibles sur les rayonnages. Mais si vous arrivez vraiment à vous entendre avec le propriétaire, il vous montrera peut-être l'arrière-boutique, où il y a en réserve un fond de romantisme et un idéalisme qui ne sont pas évidents, quand on le regarde. La boucle est bouclée. Il est, et restera toujours ce petit garçon, le nez en l'air, regardant les étoiles en se demandant s'il peut les décrocher, et les offrir. Always.
Patronus : Il s'agit d'une très encombrante baleine qui surprend la première fois qu'il vous l'envoie ... et puis celles d'après également, il faut bien l'avouer. Ca n'a rien de vraiment étonnant, il a toujours raconté en avoir vu nager au large des côtes galloises. Et que ce soit des craques ou non, son esprit l'a suffisamment associé à ses souvenirs d'enfance paisibles pour que cela reste ancré en lui.
Miroir de Risèd : Personne n'en sait rien, mais il y verrait son reflet, tentant un linge enveloppant avec soin son premier né. Et il y a un autre visage, dans cette glace. C'est d'ailleurs de lui dont il parle, avec un petit air nostalgique, quand on lui pose la question. Aux traits floutés, à ce qu'il raconte, ce qui laisse une porte grande ouverte aux interprétations. Un mensonge éhonté, un de ceux qu'il tisse sans en avoir l'air. Mais pour être honnête, cela ne regarde que lui.
Epouvantard : Geraint, barbouillé de sang s'écoulant de crocs, sur le point de se jeter sur lui. Il faut y voir la matérialisation des heures de "formation" de son père, et de certains récits l'ayant particulièrement marqué. Parce que malgré la promesse qu'il lui a faite il y a des années, il sait très bien qu'il ne pourra jamais faire "ce qui doit être fait", si le pire survenait.
Particularités : Des parties de chasse innombrables auxquelles il a participé, il a ramené un nombre incalculable de blessures. Et chaque cicatrice est restée, apposée sur sa peau. Il aurait pu s'en débarrasser, mais les conserve précieusement, comme autant de marques de respect pour ceux qu'il chasse. Un hommage étrange, à sa façon. Certains disent cependant que c'est parce que ça fait son petit effet auprès de ses conquêtes et participe à la légende de sa famille. Quelle explication est la bonne ? Allez savoir.
Patronus : Il s'agit d'une très encombrante baleine qui surprend la première fois qu'il vous l'envoie ... et puis celles d'après également, il faut bien l'avouer. Ca n'a rien de vraiment étonnant, il a toujours raconté en avoir vu nager au large des côtes galloises. Et que ce soit des craques ou non, son esprit l'a suffisamment associé à ses souvenirs d'enfance paisibles pour que cela reste ancré en lui.
Miroir de Risèd : Personne n'en sait rien, mais il y verrait son reflet, tentant un linge enveloppant avec soin son premier né. Et il y a un autre visage, dans cette glace. C'est d'ailleurs de lui dont il parle, avec un petit air nostalgique, quand on lui pose la question. Aux traits floutés, à ce qu'il raconte, ce qui laisse une porte grande ouverte aux interprétations. Un mensonge éhonté, un de ceux qu'il tisse sans en avoir l'air. Mais pour être honnête, cela ne regarde que lui.
Epouvantard : Geraint, barbouillé de sang s'écoulant de crocs, sur le point de se jeter sur lui. Il faut y voir la matérialisation des heures de "formation" de son père, et de certains récits l'ayant particulièrement marqué. Parce que malgré la promesse qu'il lui a faite il y a des années, il sait très bien qu'il ne pourra jamais faire "ce qui doit être fait", si le pire survenait.
Particularités : Des parties de chasse innombrables auxquelles il a participé, il a ramené un nombre incalculable de blessures. Et chaque cicatrice est restée, apposée sur sa peau. Il aurait pu s'en débarrasser, mais les conserve précieusement, comme autant de marques de respect pour ceux qu'il chasse. Un hommage étrange, à sa façon. Certains disent cependant que c'est parce que ça fait son petit effet auprès de ses conquêtes et participe à la légende de sa famille. Quelle explication est la bonne ? Allez savoir.
Derrière l'écran
Qui es-tu ? : Hello, appelez-moi Bakuhteh (she/her), je vis sur le continent asiatique donc bear with me pour le décalage horaire (et le franglais, ça y est, ça commence). J'adore les hérissons et la glace menthe chocolat, écrire jusqu'à me mettre en retard pour le boulot... et puis voilà !
Faceclaim & Crédits : Sam Claflin, crédits avatar CORVIDAE; icons SKATE VIBE
Trigger Warnings : Violence, pour la chasse.
Comment avez-vous connu le forum? : Un petit oiseau s'est posé sur le bord de mon discord avec un scéna de qualité
Un petit plus ? : ça fait un petit bout de temps, j'espère que je ne suis pas trop rouillée !!!
Faceclaim & Crédits : Sam Claflin, crédits avatar CORVIDAE; icons SKATE VIBE
Trigger Warnings : Violence, pour la chasse.
Comment avez-vous connu le forum? : Un petit oiseau s'est posé sur le bord de mon discord avec un scéna de qualité
Un petit plus ? : ça fait un petit bout de temps, j'espère que je ne suis pas trop rouillée !!!
INFOS
FICHE DE PERSO
Dossier Confidentiel - n° 11-75-42
elffin cynfeirdd
"Oyez oyez, l'histoire du troisième enfant, le second fils, dont la destinée aurait pu être faite de gloire, et qui a choisi la fantaisie et le vice."
Histoire de (Cynfeirdd, Elffin)
Boogeyman
I'll make a man out of you
« Geraint. » « Non. » Si seulement le jeune Elffin avait prêté un peu plus attention aux discussions des adultes un peu plus tôt dans la journée, sans doute aurait-il pu anticiper les événements de la nuit. Seulement à huit ans, il n’y a pas grand-chose qui l’intéresse en-dehors d’observer les branches des arbres en se demandant comment elles repoussent, à chasser les papillons pour les observer avant de les relâcher ou encore de se plonger dans un dessin particulièrement alambiqué de cercles se rencontrant pour mieux se déliter. C’est d’ailleurs ce qu’il était en train de faire quand cette altercation entre ses parents s’est déclenchée. Mais, allongé à plat ventre sur l’un de ses tapis préférés – celui du salon d’étude, avec cette odeur particulière de vieux livre, il a préféré faire la sourde oreille. C’est son activité préférée. Son frère et sa sœur sont à l’école, ils ont peut-être fait des bêtises. Et dans tous les cas, ce n’est pas son problème. C’est donc sans se soucier de quoi que ce soit qu’il dîne, avec un de ses cousins, avant de regagner son lit. Ses rideaux sont ouverts, il n’a jamais aimé le noir et ce soir, la Lune est pleine, baignant l’endroit d’une lumière surnaturelle. Il n’a qu’à se laisser porter par les ombres mouvantes, jouant avec les rayons du bout des doigts, avant de trouver le sommeil.
Et d’en être brutalement tiré. Il n’a pas le temps de comprendre ce qui se passe. Ses yeux s’ouvrent alors qu’il sursaute. Ses lèvres s’écartent, mais sont maintenues en place par une main fermement plaquée sur son visage, le privant de parole. Pas un son, mais il y a une violence sans nom dans ce mouvement, jusqu’à ce qu’une baguette ne s’agite et que le bâillon ne devienne superflu. La poigne tire les couvertures brutalement. Son esprit ne parvient pas à analyser ce qui se passe, alors qu’il est projeté hors du lit sans ménagement. Ses jambes s’emmêlent et pourtant, le sol ne le cueille pas. Un sort l’a rattrapé, et l’envoie dans le couloir. Et si la peur fait trembler ses membres, il ne pense même pas à se débattre. Il ne peut pas réfléchir, alors que les couloirs défilent. Les marches de pierre de l’entrée. Et il sait ce qu’il y a, plus loin. La forêt. Le sentiment explose dans sa poitrine. Terreur sans nom. Si l’astre plein lui plaît, du confort de sa chambre, il n’est pas ignorant et sait ce qui se réveille, en pareille nuit. Il n’a pas moyen de lutter. Les branches qu’il admirait, plus tôt dans la journée, lui font l’effet de mains griffues, tendues vers lui pour l’attraper, le happer et l’engloutir tout entier. Et on l’y dirige, sans ménagement. L’obscurité se referme sur lui alors qu’il continue d’avancer, mu par la magie qui ne diminue que lorsque ses pieds touchent le sol, dans une clairière. Il n’a pas le temps de se rattraper et embrasse l’humus, sentant l’humidité s’infiltrer dans le tissu de son pyjama. « Now fight your way home. »
Les feuilles crissent alors que les pas s’éloignent. Interdit, choqué, le petit garçon ne peut pas bouger pendant quelques secondes. Minutes. Son cœur battant la chamade est tout ce qu’il entend, alors que les paroles de son père résonnent à ses oreilles. C’est un cauchemar. S’il s’en convainc suffisamment, peut-être se réveillera-t-il dans son lit. Ses paupières se ferment et se crispent alors qu’il murmure une prière en gaélique, supplication que tout ceci ne soit pas réel. Jusqu’à ce qu’un hurlement se fasse entendre. C’est un réflexe, son corps qui se ramasse sur lui-même pour se relever. Qui cherche, à tâtons, quelque chose, n’importe quoi, pour se protéger. Elffin pense aux multiples lames, qu’il a vues à la maison. A la baguette de son père, qu’il a déjà empruntée pour s’amuser. Mais tout ce qu’il a à portée de main, c’est une vulgaire brindille qu’il brandit devant lui. Sa main tremble tellement qu’elle fait vibrer les bourgeons qui y sont attachés. L’ennemi est quelque part. L’ennemi est quelque part et il n’a qu’un bout de bois pour se défendre. Fight your way home. La maison n’est pas loin. S’il y arrive… Finalement, ses pieds se mettent en action. Et il part, devant lui. Les épines des conifères l’égratignent, mais il ne s’arrête pas. Il n’a pas entendu d’autre avertissement lupin. Alors il fonce, sans se retourner, sans hésiter. Les sentiers se ressemblent, mais il n’a pas le temps de faire le point. Il se contente de courir, trébuchant, se relevant. Il y a un goût métallique, dans sa bouche, auquel il ne fait pas attention. Parfois, l’obscurité gagne et il change de direction, parfois la lumière revenue lui fait voir des formes qui font s’affoler son cœur. Rentrer. Il n’a que ça en tête. Et il s’y emploie, sans avoir la moindre notion du temps qui passe.
Le noir d’encre se fait marine, avant de se déliter en nuances violettes teintées d’orange, ne ralentissant pourtant pas sa cavalcade. Et quand il se prend de nouveau les pieds dans une racine, qui l’envoie bouler en bas d’une pente douce, c’est le matin qui l’accueille, sur l’herbe perlée de rosée jouxtant le flanc de la demeure familiale. Le soulagement déferle enfin, mais ne parvient pas à ralentir le rythme cardiaque de l’enfant. Il lui faut quelques secondes pour reprendre son souffle, pour se relever. Pour gravir les degrés, épuisé, menant au hall, vide. Les escaliers lui tendent les bras, sa chambre n’est pas loin. Ses pas résonnent dans les couloirs de pierre, quand il passe devant plusieurs pièces. Dont l’office de son père, ouvert. Une pause est marquée, et le visage d’Elffin se tourne vers l’intérieur, où Geraint se trouve, posé dans son fauteuil, en train de siroter son café. Et il ne le regarde même pas alors qu’il énonce : « La Pleine Lune n’est que ce soir. » La morsure de la honte n’est même pas sentie tant la fatigue prime sur le reste. Et le fils ne fait que se détourner, ne s’arrêtant même pas alors que son père le prévient : « La prochaine fois, tu ferais bien d’être prêt. »
Vocation
You're gonna go far kid
« ’Fiiiiiiiiiiiiin, bouge, on va être en retard. » Le jeune garçon si violemment interpelé par la voix plaintive de sa meilleure amie relève la tête vers elle, alors qu’il est en train d’éponger ses bêtises sur la paillasse de potions. Et le mucus de Veracrasse est absolument répugnant, causant des spasmes au niveau de son estomac, pas encore habitué à ce genre de choses. « Tu m’excuses Hannah, mais ton… » « JE NE T’ENTENDS PAS JE SUIS DEJA PARTIE RETROUVE MOI DANS LA GRANDE SALLE ! » Et la traîtresse disparaît, le laissant récurer jusqu’au chaudron, qu’elle a aussi brûlé. Plus jamais il ne jouera le nettoyage à pierre feuille ciseaux. La plupart des troisième années ont déjà fichu le camp pour aller déjeuner, et il fait partie de ceux qui ne sont plus si impressionnés par les banquets magiques de la Grande Salle. Sans compter que cette tâche des plus ingrates est réellement en train de lui couper l’appétit pour de bon. Peut-être devrait-il juste faire un passage pour récupérer de quoi grignoter plus tard. Ce n’est après que de longues minutes cependant qu’il peut ranger ses affaires et prendre le chemin de la sortie des cachots. Ce n’est décidément pas son endroit préféré, personne ne peut réellement apprécier cet endroit humide, et sombre, et glauque. Bien sûr, qu’il en a vu d’autres, mais pour celui qui ne dort plus jamais sans un minimum de lumière, l’obscurité n’est pas engageante. Rajustant la bride de son sac, il s’enfonce pourtant dans le labyrinthe, marchant d’un pas vif vers ce qu’il sait être la sortie. Mentalement, il compte, encore vingt pas et il y est, encore…
Un juron étouffé lui parvient, et il entend une cavalcade venant de la droite. Son premier réflexe est de s’effacer, se plaquant contre le mur. Il n’y a pas de créatures dans les couloirs de Poudlard. Et pourtant, qui sait ? Après tout, les cachots semblent être le parfait endroit pour dissimuler … de nombreuses choses. Et c’est la voix de Geraint dans son crâne, lui soufflant qu’il n’a pas élevé un pleutre, et que c’est son devoir qui met son corps en marche. Il n’a pas vu la personne s’enfuyant, mais parvient sans mal à regarder la légère traînée rouge maculant le sol. Du sang ? Il ne se penche cependant pas pour vérifier, préférant avancer. Sa baguette a trouvé place dans sa main, alors qu’il se répète les sorts de base qu’on lui a enseignés. La piste semble s’arrêter devant une porte entrouverte sur laquelle il pose sa main, le cœur tambourinant dans sa poitrine. Et il la pousse, déjà prêt à…
… attaquer une horloge de grand-mère. La surprise le laisse interdit quelques secondes, avant que ses réflexes ne reprennent le dessus. Où est la créature ? Son regard balaye l’endroit, recherchant le moindre mouvement suspect. Et il y en a énormément. Mais aucun d’origine organique. A perte de vue, des objets divers et variés, exhalant de la fumée, toussotant, tournant sur eux-mêmes. Pas la moindre trace d’une créature. Ses épaules se détendent quelque peu. Et c’est la curiosité, un vilain défaut qui n’est pas habituel chez lui qui le pousse à s’avancer. Le bazar hétéroclite l’interpelle, et il marche entre les rangs de ce qui semble être une salle de cours, regardant avec fascination le faisceau lumineux violet qu’un briquet semble émettre, s’arrêtant devant un qui s’est mis à jouer seul, avant de se stopper, de reprendre, de se stopper. « Il était aussi impeccable que le plus grand virtuose du monde. » Le sursaut n’est pas digne d’un chasseur aguerri dirait Bron, mais tout à son exploration, il n’a absolument pas surveillé la porte (et il n’a que treize ans). Pivotant, l’élève fait face à un homme qu’il a aperçu une fois ou deux, dans la Grande Salle, pendant les banquets officiels : « Désolé, professeur… ? » « Carmichael. L’homme est longiligne, et ses traits juvéniles semblent amusés, bien que toujours constellé de rouge. Qui ne semble définitivement pas être du sang. « Tu es un peu jeune pour être un de mes étudiants. » « J’ai entendu du bruit… » La voix s’efface doucement, peu intéressé par une conversation, mais plutôt par l’homme qui s’est approché de l’objet du délit, sur ce qui doit être son bureau. Il n’a jamais rien vu de pareil, entouré d’outils, de fioles. L’homme se saisit de sa baguette et de ce qui ressemble à un petit couteau à la lame très fine. « Cela ne va pas être beau à voir, tu ferais bien de retourner avec tes camarades. » Mais Elffin ne bouge pas, et l’enseignant n’insiste pas, le laissant l’observer pendant de longues minutes. Jusqu’à ce que la sonnerie annonçant le premier cours de l’après-midi ne retentisse. Et ce n’est que quelques minutes plus tard, avec une invitation à revenir que le Poufousffle retrouve une Hannah survoltée par le carrot cake dont elle lui a amené une part, le pressant de questions. Auxquelles il ne répond pas, alors qu’ils s’asseyent en cours d’Histoire de la Magie. Et sur le parchemin, à la place des dates marquantes de la guerre des trolls, c’est un dessin de tête de ce qu’il vient de voir qui s’esquisse. Et cela le fait sourire.
Out
What the heart wants
« Attention, Cyn ! » L’avertissement n’est pas nécessaire, le joueur a déjà fait volte-face et c’est le bois de sa batte que rencontre le Cognard qui lui était pourtant clairement destiné. Un sourire rayonnant l’accueille et il se tourne vers son adversaire, lui décochant un clin d’œil avant de fondre en piqué à la poursuite du second, menaçant leur attrapeur. Les gradins sont en folie mais il n’entend que le vent à ses oreilles. Ils devraient le savoir, depuis les années qu’il fait partie de l’équipe, que son air parfois ailleurs ne l’empêche pas d’être en réalité à fond dans le jeu. Il se meut avec aisance entre ses coéquipiers, distribuant de vigoureux coups à longueur de match. Il se joue de l’air, les yeux plissés pour mieux visés. Le jaune de son uniforme flashe sur le bleu, et contraste avec le rouge des Gryffondors, qu’ils sont en train de battre, lentement, mais sûrement. Cela fait partie des petites joies de la vie. Depuis le changement de capitaine, ils s’entraînent davantage et les résultats sont là. Les fans de la discipline diront aussi que c’est sans doute ce qu’il a mangé cet été qui est en cause, ajoutant une puissance certaine à chacun de ses coups. S’ils savaient, les heures passées à s’entraîner, sous l’égide d’un père toujours insatisfait et d’un frère s’amusant à lui faire recommencer les parcours, le tirant du lit à l’aube pour aller courir. Il ne s’en est pas plaint sur le coup, et ne le fera certainement pas maintenant qu’il peut exercer ses nouveaux talents sur le Terrain. Un éclair doré et c’est terminé. Le poing se lève en signe de victoire et il fonce avec les autres vers leur Attrapeur, regagnant le sol dans un enchevêtrement de membres et de cris de joie. La victoire sera célébrée comme il se doit, mais d’abord… Ils s’extirpent tous finalement de ce joyeux bazar, pour se tourner vers leurs adversaires qui avancent vers eux en ligne. Les poings sont tendus pour la salutation post-match, cuir contre cuir, avec différents commentaires. Elffin n’est jamais le plus bavard, mais ne manque pas de sourire à chacun, jusqu’à Jake, le dernier de la ligne. Et c’est un clin d’œil qu’il lui envoie, notant : « Je t’avais dit que je m’étais entraîné. » « Je devrais peut-être demander un contrôle anti-dopage. » « Mais avec plaisir. Tu sais où me trouver. » Et il est poussé par Hannah, qui n’a qu’une envie, rentrer se doucher, l’éloignant des Gryffondors : « C’est bon, tu as fini ton numéro ? »
Les Poufsouffles s’égayent dans les vestiaires, chansons à leur gloire résonnant entre les murs. Et quand ils sont enfin douchés, ils peuvent prendre la direction du château. Hannah a élu domicile sur le dos d’Elffin, qui se retrouve à faire la course avec un des autres Poursuiveurs, malgré son chargement. C’est le premier match de la saison, de cette sixième année qui s’annonce des plus prometteuses. Et la vie est facile, à Poudlard. L’adolescence bien avancée rend certains regards plus insistants, et comme ses camarades le font remarquer … « Allez, on n’aura que l’embarras du choix ce soir. » Des petites victoires qui font plaisir, alors que son amie lui ébourriffe les cheveux : « Est-ce que tu vas enfin accorder un peu d’attention à Darleen ? » « Darleen ? » La surprise n’est pas feinte, alors qu’Elffin pense à la Serdaigle, avec laquelle il a été en binôme plusieurs fois en cours. Et c’est bien ce qui fait s’eclaffer le reste du groupe : « Elf, t’es vraiment un crétin. Elle ne fait que te regarder depuis quoi, la troisième année ? » « Tu lui as brisé le cœur en invitant Martha au Bal l’année dernière. » Les événements se rejouent dans la tête du jeune homme, se rendant compte qu’il a peut-être effectivement manqué de discernement. « Oy, proteste-t-il quand on lui frappe l’arrière du crâne, « okay okay, je lui dirai que je suis désolé, je ne m’en étais pas rendu compte. » « Dude, tu as pris dix centimètres en un été, sans compter ton tour de bras. Il va falloir que tu commences à ouvrir les yeux. » Une perspective qui ne l’avait jamais effleuré. C’était Bron qui avait du succès, à l’école, il n’était que le deuxième fils, pas forcément extrêmement populaire et ça lui allait très bien. Un peu décontenancé par l’échange, il n’en poursuit pas moins son chemin, alors que Hannah ne lâche pas l’affaire, les bras autour de son cou, se penchant: « Allez, elle est adorable et intelligente et mignonne. Pourquoi ne pas essayer ? » « Parce que c’est son cousin qui me plaît. » La déclaration est spontanée et semble arrêter le petit groupe quelques secondes alors qu’ils atteignent les marches du château. Pas concerné le moins du monde, Elffin les gravit au petit trot et son amie finit par hausser les épaules : « C’est une bonne raison. » Et quand ils arrivent, on les célèbre, et la première heure passe à la vitesse de l’éclair. Ce n’est qu’après cela qu’il peut effectivement attraper Jake dans la foule. Et si c’est à l’écart qu’il l’entraîne pour finalement l’embrasser, c’est uniquement par respect pour Darleen. Les rumeurs qui commencent à se répandre le lendemain comme une traînée de poudre ne l’embêtent pas le moins du monde. Oui il y a des réflexions, des regards, des questions. Mais ce n’est vraiment, vraiment pas son problème.
Hunt
In my family portrait
Les nuits sans Lune sont celles qu’Elffin préfère pour la chasse. Ce n’a pas toujours été le cas, le souvenir de son père le tirant du lit pour l’abandonner en pleine nature le poursuivant toujours de temps à autres. Cependant, les choses ont changé, depuis l’obtention de ses ASPICs, depuis qu’il commence à toucher à des sujets qui l’intéressent, et qu’il emmène avec lui. Les lunettes qu’il a sur le nez sont la raison de cette nouvelle passion pour les parties sans lumière, même si elles attirent l’attention des autres et surtout, les moqueries de son frère. « Tu as l’air stupide. » « Moins que toi quand tu te seras pris les pieds dans la racine juste devant toi. » Et cela ne manque effectivement pas. S’il est un bon chasseur, son aîné perd de temps en temps son objectif de vue, surtout si c’est pour se moquer de lui. Et le Poufsouffle esquive sans le moindre mal le coup qu’il veut lui assener, avant qu’ils ne se fassent tous les deux rappeler à l’ordre par un de leurs oncles. L’index sur ses lèvres pour indiquer qu’il a compris se change en deux autres doigts qu’il montre à Bron, avant de se remettre en route. La meute est légèrement tendue, cette nuit-là, et ce n’est pas habituel. Ils sont tous rodés au danger, les blessures ne leur font pas peur et ils savent tous ce qu’ils font. Cependant il est certaines créatures qui, même pour eux, relèvent d’un niveau de danger qui fait planer une certaine tension dans l’air. Une fois n’étant pas coutume, c’est un officiel qui est venu trouver un des membres du clan, offrant une somme indécente en échange de la résolution d’un problème mettant en danger le secret magique. Le dossier qu’on leur avait fait lire à tous était assez clair : un Dissimuleur est à l’œuvre dans la campagne écossaise. Ce qu’il fait là, pourquoi, comment n’est pas leur problème. On leur a demandé de s’occuper de régler le problème. Et c’est bien ce qu’ils comptent faire. Les ordres ont été clairs : le capturer vivant serait un bonus non négligeable, plusieurs parties de lui étant particulièrement chères sur le Marché aux Trolls. Mais la sécurité de chacun passe avant tout. Ils sont sept, à avoir pris le Portoloin en début de soirée. Un dîner suffisamment consistant pour tenir toute la nuit dehors, pas d’alcool cette fois, de quoi savoir que l’affaire était sérieuse.
Les doigts autour de sa baguette, Elffin tente de ralentir son rythme cardiaque. Juste un peu du pelage de la créature serait une prise de choix, pour ses projets à Poudlard. Les propriétés d’invisibilités sont difficiles à obtenir, et ce serait un plus non négligeable. Il a plusieurs instruments, dans la bourse sans fond qu’il a accrochée à sa ceinture, qui ne font pas le moindre bruit. Il n’a pas eu beaucoup de temps pour se préparer, et malheureusement, ces verres sont les seuls dispositifs qu’il ait pu perfectionner. Non contents de lui offrir une vision parfaite dans l’obscurité, ils sont supposés pouvoir lui permettre de percevoir… Il se stoppe. Ce n’a été qu’un bref éclair argenté, en lisière de son champ de vision, qui a disparu immédiatement derrière un tronc. Il tend la main pour arrêter son frère, lui indiquant d’un mouvement du menton la direction prise par la créature. Il y a une seconde de flottement, pendant laquelle le jeune homme semble se demander s’il doit réellement écouter quelqu’un ayant une tête d’ahuri avec ce qui ressemble plus à un bandeau qu’à des lunettes autour du crâne. Et finalement, il se met en mouvement. Trop tard. L’éclair apparaît de nouveau et c’est à un de ses cousins qu’Elffin fait signe. Cette fois, tous entendent le bruit. Ils sont repérés. Et la créature s’enfuit. Comme un seul homme, le groupe se met à courir. Il ne s’agit plus d’être silencieux, mais d’être efficaces. Quelques sorts fusent, principalement à l’aveuglette, sans jamais toucher leur cible qu’ils ne parviennent pas à rattraper. Les directions données par Elffin sont suivies avec de plus en plus de précision, mais ce n’est pas suffisant. Les feuilles craquent, la forêt entière semble se mettre en mouvement. Pas un moment de répit, jusqu’à ce qu’il ne le perçoive plus. Une main se lève, pour ordonner l’arrêt. Les respirations rapides occupent tout l’espace sonore et il tourne sur lui-même, lentement, essayant … « BRON ! » Son frère comprend immédiatement. La volte est parfaite, tout comme l’arc de sa baguette, le rayon rouge percutant quelque chose qui apparaît bientôt à la vue de tous. Quatre sorts de plus fusent, sur la créature qui a atterri sur le torse du Cynfeirdd. « De l’aide ? » La carcasse est soulevée, et c’est la main d’Elffin qui se tend, et est prise. L’autre s’époussette avant de grogner : « Pas mal. Mais tu as toujours l’air stupide. » « Pas autant que toi sur la photo que j’ai pu prendre. » Une petite addition à ses lunettes, qu’on essaye de lui arracher après un juron sonore. Et c’est de bien meilleure humeur que tout le monde prend le chemin du retour, malgré toutes les précautions prises, le cliché d’un Bron expirant sous l’impact passant de main en main. Et si le Mécamage sourit dans son coin, ce n’est pas simplement parce que cet essai a été un succès. C’est surtout parce que, dans le dos de la bête, un grand carré de pelage manque. Et se trouve bien au chaud, dans sa besace.
INFOS
FICHE DE PERSO
Dossier Confidentiel - n° 11-75-42
elffin cynfeirdd
"Oyez oyez, l'histoire du troisième enfant, le second fils, dont la destinée aurait pu être faite de gloire, et qui a choisi la fantaisie et le vice."
Histoire de (Cynfeirdd, Elffin)
Heartbreak
Where's the "good" in "goodbye"?
Les draps bruissent et c’est ce qui fait lentement émerger Elffin. Le visage à moitié caché par l’oreiller il sourit, alors que les premiers rayons du soleil caressent sa joue. Ils n’ont pas pris le temps de tirer les rideaux hier en arrivant – ils avaient des choses bien plus intéressantes à faire. Le dîner s’était bien passé, cuisiné par ses propres soins dans l’appartement qu’un ami lui avait prêté. Il prendrait bien sûr soin de tout nettoyer, mais plus tard. Pour l’instant, son corps fourmille déjà, lui demandant d’obtenir ce qui lui manque – un baiser. Qui aurait du arriver, alors que la chaleur qui l’enveloppait jusqu’alors diminue. Etouffant un grognement, il laisse sa main glisser à côté de lui, cherchant … Le poids se déplaçant sur le matelas lui indique qu’elle a bougé, trop loin pour qu’il ne puisse l’atteindre. « El… » Sa voix porte encore les accents du sommeil alors qu’il tente de se mettre en mouvement, ses muscles protestant contre le traitement qu’il leur a fait subir. Enchaîner l’entraînement et cette soirée n’était sans doute pas la meilleure idée. Mais depuis qu’il a décidé de poursuivre ses études en Mécamagie, Geraint ne lui laisse rien passer, chargeant Bron de s’assurer qu’il est toujours un des leurs, au moins dans un domaine. Il finit par parvenir à rouler sur le dos, puis sur le flanc. Ses yeux ont du mal à se décoller, et quand ils le font enfin, c’est pour voir la dame de ses pensées visiblement perdue dans les siennes. « Viens là.. » Assise sur le bord du lit, les cheveux ébouriffés, sans le moindre artifice, c’est ainsi qu’il la préfère. Cela fait quelques années déjà, depuis leur dernière du premier cycle à Poudlard, qu’ils se voient régulièrement. Et si aucun plan n’a été esquissé, il sait que c’est elle, comme on peut savoir ce genre de choses à vingt-et-un ans. Il la connaît par cœur. Aussi sait-il que quelque chose ne va pas, parce qu’elle ne répond pas, parce qu’elle n’est pas venue se lover contre lui, paresseusement, comme elle le fait d’habitude. Ses coudes s’enfoncent dans le matelas alors qu’il se redresse, demandant : « Qu’est-ce qu… » « Mes fiançailles seront annoncées aujourd’hui. »
Pause. Le Poufsouffle la contemple, les lèvres entrouvertes. Son esprit est suffisamment éveillé pour avoir saisi ce qu’elle vient de lui dire, ainsi que toutes les implications. Mais c’est la surprise qui prime. « Il me semblait que tes parents étaient contre une union arrangée ? » « C’est moi qui l’ai voulue. » Il n’a pas vu le coup venir. N’a pas anticipé la morsure, directement dans sa poitrine. Elspeth refuse de le regarder, et cette fois, il est incapable de comprendre. « Qu’est-ce que tu racontes ? Pourquoi … ? » « C’est simple, pourtant. Je ne veux pas passer ma vie avec toi. » Ses avant-bras tremblent et il se recule, pour s’adosser au mur. Interdit. Estomaqué. Et ne parvenant pas à saisir comment ils en sont arrivés là. Le film de la soirée de la veille repasse dans son crâne. Ses sourires. Son rire, à une de ses blagues pourtant minables, mais qui parviennent toujours à la séduire. Ses lèvres contre les siennes, et le reste… Cela n’a pas de sens. « Tu mens … que se passe-t-il réellement ? » Il doit y avoir un problème, quelque chose s’est passé. Il ne parvient pas à trouver une explication valable. Et quand elle soupire, dans un son ressemblant à s’y méprendre à un ricanement, c’est encore pire. « Est-ce que tu réalises qui tu es ? Et ce qu’une fille comme moi est en droit d’exiger ? » Elle se relève et commence à ramasser ses vêtements, les enfilant alors qu’elle poursuit : « Tu n’es pas membre d’une famille de Sang Pur de premier plan. La carrière que tu as choisi de poursuivre manque de panache. Tu vis dans la demeure de tes parents et n’a aucune intention d’en sortir. Tu risques ta vie pour de l’argent, sans aucune conscience de ce que tu as à perdre, simplement parce que ton père te dit de le faire. » Chaque attaque est une gifle, qu’il encaisse pourtant, sans rien dire. Il est trop occupé à garder les yeux secs, quand elle se tourne vers lui, entièrement rhabillée, mains sur les hanches : « You are simply not husband material. » Il ne la voit plus. En réalité, il n’est plus vraiment là, niant la douleur qui s’étale dans sa poitrine. Et cela semble la faire fléchir, l’espace d’un instant, alors qu’elle revient vers lui, un genou s’enfonçant dans le matelas. Sa main sur sa joue le brûlerait presque. Mais il ne bronche pas. « On s’est bien amusés, Elffin. Tu es un bon amant, et quelqu’un de bien. Mais ça ne suffit pas. » Ses lèvres ne répondent pas aux siennes et c’est le mur qu’il fixe, jusqu’à ce qu’elle s’en aille, et quelques longues minutes après. Quand il finit par bouger, c’est pour aller prendre une douche, une longue douche glacée, pour essayer de se convaincre que ce n’est pas arrivé. En vain. Les fiançailles sont annoncées dans la journée. Et il évite ses amis, pour quelques temps. Il n’en parlera jamais, agissant comme si ça ne faisait rien, comme s’il était au courant depuis le début. Se disant que s’il parvient à les convaincre, il arrivera peut-être à se dire, lui aussi, qu’après tout, c’était couru d’avance. Et pour le mieux.
Trouble
Welcome to the jungle
« Où penses-tu aller comme ça, pretty boy ? » C’est un regard un peu surpris qui cueille la sentinelle qu’Elffin n’avait pas vue. Ses descentes du côté du pont de Londres sont suffisamment fréquentes pour qu’il connaisse la chanson, et d’habitude, elle est sans fausse note. Ce n’est pas le premier endroit où on penserait à le chercher, et c’est sans doute pour cela qu’il s’y rend s’y souvent, ayant même fini par louer un petit atelier, fermé la plupart du temps, mais où on sait où le trouver pour un besoin pressant et pas forcément très légal. Aussi s’est-il fait un devoir de s’entretenir rapidement avec Brethen, pour être certain de n’avoir jamais de problème – et d’éviter de se retrouver à payer des sommes exorbitantes toutes les semaines. Quasiment tous les jours, depuis quelques temps. Aussi se demande-t-il qui peut bien être cette inconnue qui le toise avec suspicion – et un brin d’intérêt, à ce qu’il lui semble voir. Ce sont des signes qu’il a appris à percevoir, avec le temps. Mais il n’est pas le genre à en tirer profit, surtout pas quand normalement, son accord avec la Guilde est aussi clair. « Vous êtes nouvelle. » Un haussement d’épaules peu impressionné lui répond alors que la Warden se détache du mur, les mains dans les poches. « Ne me sortez pas l’habituel « j’aurais remarqué quelqu’un comme vous », le dernier qui a essayé a appris à nager un peu violemment. » Un rire amusé lui répond, alors qu’il secoue la tête, écartant les mains dans un geste clamant son innocence : « Cela ne me serait jamais venu à l’esprit … il y a vraiment des gens qui pensent que cela pourrait fonctionner ? » « Il y a un certain nombre de crétins dans le secteur, en effet. » Il ne va certainement pas essayer de la convaincre du contraire, étant donné le public qui fréquente le Marché aux Trolls. On ne peut pas dire que la fine fleur du Royaume-Uni s’y rend. « Et vous en faites partie, si vous pensez pouvoir entrer sans payer. » « A dire vrai j’ai déjà payé mon entrée pour le mois. » La baguette est dégainée à une sacrée vitesse, qu’il n’a pas anticipée, et ses mains se lèvent un peu plus haut. « Eh là, doucement. » « Crétin et avec un sens de l’humour douteux. Tu n’es pas vraiment a catch, pretty boy. » « On me le dit souvent,” admet-il dans une moue légèrement contrite. « Le prix vient de doubler. » « Si vous me laissez attraper ma bourse, je pourrai vous montrer. » Ses sourcils se soulèvent quelque peu, en quête de l’assentiment de la coriace demoiselle. Qui finit par lever les yeux au ciel et baisser sa baguette. Avec une lenteur étudiée, Elffin baisse les mains, défait les premiers boutons de son manteau – l’air froid de Londres caressant sa gorge n’est jamais très agréable et extirpe un Gallion marqué d’un sceau bien reconnaissable, qu’il lui montre. Plissant les yeux pour mieux voir, elle s’approche tendant la main pour le prendre, mais il le met hors de sa portée. « Je ne suis pas si stupide, » s’amuse-t-il. « J’ai fourni des bourses enchantées pour tous les Gardiens, afin de limiter les vols et en échange, j’ai un accès illimité au Marché. » Son sourire a l’air de l’exaspérer mais elle finit par pincer les lèvres : « C’est vous « l’illuminé des rouages ». » Le sourire du Cynfeirdd ne diminue pas, haussant une épaule : « J’ai eu pire. » « Il y a un problème de place dans la mienne. » Leurs regards s’accrochent alors que la pièce disparaît. L’étonnement n’est pas de mise : « Vous avez l’air meilleure négociatrice que les autres, ce n’est pas surprenant. Passez à mon atelier. Je verrai ce que je peux faire. » Un vague grognement lui répond et finalement elle s’efface, pour le laisser passer. Et Elffin sifflote, sur le chemin de sa tanière. Il va falloir qu’il trouve une autre invention pour rester dans les bonnes grâces des Wardens, dans quelques temps. Mais ce n’est pas comme s’il manquait d’idées, et il venait peut-être de se faire une nouvelle amie qui pourrait l’aider, question réponse à la demande.
Pretend
All the right moves
S’il est là, c’est pour sa mère, se rappelle-t-il alors qu’Elffin entre dans le bâtiment. Il n’a pas eu à tenir la porte, on l’a ouverte pour lui. C’est également ce qu’il s’est répété, comme un mantra, alors qu’il achetait ce costume hors de prix, la semaine passée, chez un des meilleurs tailleurs sorciers de Londres. Qu’il s’est seriné, quand il l’a enfilé, quand il a vérifié sa coiffure dans le miroir avant de descendre. Quand il a rejoint la famille dans le hall d’entrée, essuyé une réflexion de Geraint sur l’état de ses cheveux. Ces soirées ne sont absolument pas la tasse de thé du jeune homme, mais ils souffrent généralement en famille, pour ce genre d’occasions. Et il s’agit en l’occurrence d’une levée de fonds pour la création d’un nouvel hôpital, jumelé avec Sainte Mangouste, au Pays de Galles. Et c’est un but suffisamment noble pour qu’il ait réellement envie de s’y associer. Mais il faut se rendre à l’évidence : les apparitions des Cynfeirdd dans ce genre de soirées, et surtout au grand complet, sont rares, et cela va faire jaser toute la sainte journée. Sans compter qu’il y a quelqu’un qu’il n’a aucune envie de croiser. Il y a une main, qui vient se poser dans son dos et il gratifie sa mère d’un petit sourire rassurant : Je vais bien. Tout va bien. Cela semble lui suffire car elle se laisse entraîner plus loin, trouvant déjà d’éminents praticiens avec lesquels s’entretenir. Et bientôt, ils s’égayent également. C’est assez étrange comme ça, de se retrouver tous au même endroit habillés de manière saugrenue pour ceux qu’ils sont, alors si en plus ils avancent en bandes, il est bien certain que les réflexions vont arriver plus rapidement que prévu. Son frère et lui se retrouvent au bar improvisé, prenant chacun un verre – un whisky Pur Feu pour Bron, une liqueur de Cornouiller pour lui avant de se retourner pour observer les lieux. En silence, pendant un long moment.
« Elle n’est pas là. » « De qui tu parles ? » Le soulagement est dissimulé dans une gorgée prise, évitant soigneusement le regard de son frère. Il est cependant bien content qu’ils s’adonnent toujours à ce repérage, les deux mercenaires n’ayant aucun mal à analyser l’intégralité de l’assistance en quelques secondes, ce qui s’avérait toujours utile. « C’est ça. Joue au crétin. » « Mafalda est là, elle. » L’aîné étouffe un juron : « Tu ne pouvais pas me le dire plus tôt ? » Et il vide bientôt les lieux alors qu’une sorcière beaucoup plus jeune qu’eux semble se matérialiser à la place qu’il vient de quitter. « Bonsoir Elffin… il me semblait avoir vu ton frère ? » « Mafalda… étrange, il n’est pas venu ce soir. Veux-tu que je jette un œil à tes lunettes ? » L’œil acéré de celle qui n’a jamais réussi à se remettre de son crush d’adolescence semble essayer de le transpercer, mais ne trouve que l’air un peu dans la Lune qu’Elffin arbore au naturel. « Je le trouverai. » « Bonne chance… et bonne soirée. » « Elffin. » Et pour le coup, cest lui qui n’a pas vu le coup venir. Mais cette surprise est plutôt agréable : « Tante Rowene… tu es partie avant nous. » « Je devais m’entretenir avec le comité avant mon apparition. » Déposant sa flûte pour qu’elle soit remplie, la femme observe son neveu d’un œil critique, redressant son nœud papillon d’un coup de baguette, changeant la couleur de sa pochette et de sa chemise avant de s’arrêter : « Mieux. Tu es joli garçon, profites-en pour bien nous représenter. » Il n’y a bien qu’elle pour avoir l’œil pour ce genre de choses – et l’art et la manière de faire obéir Elffin. « Comme tu n’as pas de cavalière, tu m’escortes ce soir. Viens. » Et c’est de bon gré qu’il offre son bas à la femme, et qu’il la laisse le traîner dans un nombre incalculable de conversations qui l’ennuient ou ne le concernent pas, se contentant de donner son avis de temps à autres, pour lui faire plaisir. Que ne ferait-il pas pour la famille.
Change
I can feel it coming in the air
Le Veritaserum est toujours particulièrement animé en fin de semaine. En réalité c’est le cas quasiment tous les soirs, mais certains n’en trouvent le chemin que sous couverture d’after work avec des collègues ou autres. Ce sont ceux qu’Elffin préfère - les soirs, par les sorciers propres sur eux venant se mêler à la racaille, comme certains aiment à le claironner. Il y a des étudiants, ce jour-là, sans doute une sorte de bizutage et cela le fait sourire. Il est à sa table, toujours la même, dans un coin, appréciant l’ambiance et la possibilité de boire un verre, tout en travaillant sur un nouveau projet. Le déroulement de ce genre de moments est toujours le même – ou en tous cas, très souvent. Il parvient généralement à avoir environ une heure de tranquillité, le temps que l’alcool, le ton et la musique montent un peu. Ce n’est clairement pas le genre d’endroits où les gens cherchent forcément à en rencontrer d’autres, et pourtant, immanquablement … « Je peux ? » Le sorcier qui lui fait face ne lui est pas inconnu, loin de là. Ils se sont déjà croisés dans cet endroit, à plusieurs reprises. Plus grand que lui, la trentaine à peine passée et des mains en disant long sur sa profession d’orfèvre, il l’a longuement regardé, de loin. Elffin a été le premier à sourire, de l’autre côté de la pièce, pas pressé de tenter la moindre chose. Il a attendu, que l’autre se décide, finalement, à d’abord lui répondre, lever son verre dans sa direction et finalement, le rejoindre, comme il le fait ce soir-là. L’impression de déjà-vu est extrêmement forte, et ne s’arrêtera sans doute pas là. « Bien sûr, » lui répond le chasseur avec aisance, ramenant de son côté de la table ses multiples croquis aux allures de labyrinthe. Il peut encore dessiner quelques minutes, le temps que l’autre termine son verre, pour lui demander : « Je t’en amène un autre ? » « Mmh. » C’est généralement suffisant pour un oui, quand c’est assorti d’un petit sourire dont il a le secret. Il ne feint pas l’indifférence, il est simplement encore concentré. Il va sortir progressivement du brouillard mécanique dans lequel il s’est enfoncé, refermant le carnet pour tout rempocher. Ensuite, il lèvera les yeux vers le bar pour le voir revenir avec deux verres. Sourire, alors que la chope est posée devant lui. « Tu sais que je ne bois quasiment pas de bière. » « Tu avais l’air adorable pourtant, la dernière fois, avec la mousse au coin des lèvres. » Tous les voyants sont au vert plutôt rapidement. Cela sera simple, il n’y aura qu’à sortir, sans doute céder à la tentation de l’embrasser un peu sur le chemin, le ramener à son atelier et…
Une silhouette entrant dans son champ de vision stoppe brutalement le film qui ressemblait à s’y méprendre à une prémonition, aidée par les souvenirs de sa dernière rencontre avec Jack. Dennis ? Cela n’a en réalité pas grande-importance. Ses yeux la suivent alors qu’elle s’avance, et il finit par détourner le regard, se passant la langue sur les lèvres en secouant la tête. L’autre homme se méprend, tendant la main pour se poser sur la sienne : « Tu veux y aller maintenant ? » « Non ! » La réponse est honnête et il le regarde dans les yeux, juste pour dire : « Bonne soirée Nick. » « C’est Heath ! » Il ne l’entend même pas, capacité qu’il a à compartimenter et laisser son esprit ignorer les parties de fiction ou de réalité qui ne l’arrangent pas. Sa besace est déjà sur son épaule et il s’est levé, se frayant un chemin parmi les consommateurs, de plus en plus nombreux. Pourtant rien ne semble pouvoir entraver son avancée, alors qu’il débouche finalement au bar. Il prend le temps de poser ses avant-bras sur le comptoir, de faire un signe au barman pour récupérer un verre de sa liqueur préférée avant de se tourner vers [ i]elle[/i] : « Saskia… Bonsoir. Fancy seeing you here. » Le sourire est arboré au coin des lèvres alors qu’il la contemple un instant. Ce soir encore, il rentrera seul, alors qu’on se proposait de réchauffer joliment son lit. Et ce soir encore, ça ne le dérangera pas. Ainsi va la vie, et il l'a accepté. Sans conditions.
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Merci Professeur
J'ai été Professeur à Poudlard
Ministère
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Patente : Philtre revigorant !
Patente de Niv.3
Expertise : Revelio !
Sortilège de Niv.5
Expertise : Protego Duo !
Sortilège de Niv.7
Expertise : Fulgŭris !
Sortilège de Niv.4
Expertise : Finite Incantatem !
Sortilège de Niv.4
INFOS
Messages : 1208
Faceclaim : Jeffrey Dean Morgan.
Âge : 53
Sang : Sang mêlé.
Profession : Directeur du Dpt. des Mystères.
Côté Cœur : Maeve Cynfeirdd.
Multis : Zion Webb ; Dilshad Zaman ; Saúl Ochoa-Reyes
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle: Rien à signaler
Dé utilisé: Dé Expert (80%)
Maturité Magique (MM):
(49/50)
Education Magique (EM):
(80/100)
Potentiel Magique (PM):
(80/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(80/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle: Rien à signaler
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Maturité Magique (MM):
(49/50)
Education Magique (EM):
(80/100)
Potentiel Magique (PM):
(80/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(80/100)
Témoins de l'Histoire:
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Inventaire:
BONJOUR ET BIENVENUE
Nous allons bien nous amuser avec ce qui se trame chez Cynfeirdd
Hâte d'en savoir plus en tout cas
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INFOS
FICHE DE PERSO
Bienvenue sur le forum et courage pour ta fiche.
Hate de voir ce que tu vas faire
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Participation au All Hallow Fest
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Unicorn Fest
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Administrateur
B1єnv3иuз ɐu Лдrch3 ѧu∝ trѳl|ꙃ
INFOS
Messages : 503
Faceclaim : katheryn winnick
Sang : pur
Particularités : aucune
Profession : Directrice de Serpentard (temporairement), rentière, occasionnellement barde { officieusement chasseuse de monstres }
Côté Cœur : en couple avec @"Jameson Clearwater"
Multis : Sheraz, Aphrodite, Urielle, Ana
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Expert (80%)
Maturité Magique (MM):
(44/50)
Education Magique (EM):
(80/100)
Potentiel Magique (PM):
(70/100)
Rigueur Magique (RM):
(90/100)
Expérience Magique (XM):
(90/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Expert (80%)
Maturité Magique (MM):
(44/50)
Education Magique (EM):
(80/100)
Potentiel Magique (PM):
(70/100)
Rigueur Magique (RM):
(90/100)
Expérience Magique (XM):
(90/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Bienvenue à toi
il est déjà parfait cet Elffin !
Je sens que le paternel va s'arracher les cheveux
INFOS
FICHE DE PERSO
Ohhhhh un nouveau personnage qui se profile ici ! Bienvenue sur le forum ! Bon courage pour la suite de cette fiche, c'est @Maeve Cynfeirdd qui doit être très heureuse de t'avoir toucher le pactole !
C'est tellement rare d'avoir un joueur du continent asiatique, aucun soucis pour le décalage, nous avons aussi quelques québécois parmi nous et surtout, des lèves tôt et couche tard ahaha
Note : un joueur inscrit avec une fiche en cours a également pris Olivier en FC, nous n'avons pas de règles par rapport à qui le prends en premier par rapport à une fiche terminée ou non. Nous vous laisserons en discuter ensemble pour trouver un accord si cela coince quelque part :) il s'agit de Halston
C'est tellement rare d'avoir un joueur du continent asiatique, aucun soucis pour le décalage, nous avons aussi quelques québécois parmi nous et surtout, des lèves tôt et couche tard ahaha
Note : un joueur inscrit avec une fiche en cours a également pris Olivier en FC, nous n'avons pas de règles par rapport à qui le prends en premier par rapport à une fiche terminée ou non. Nous vous laisserons en discuter ensemble pour trouver un accord si cela coince quelque part :) il s'agit de Halston
INFOS
FICHE DE PERSO
Ce perso a l'air tellement chouette
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche, hâte de voir ce que tu vas faire de ce perso
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche, hâte de voir ce que tu vas faire de ce perso
INFOS
FICHE DE PERSO
Je me permet un passage sur ta fiche même si je ne suis pas validé, étant donné que je suis le fameux inscrit avec le FC que tu as également choisi
N'hésites pas à m'envoyer un mp pour qu'on puisse en discuter et que l'on trouve une solution, je suis pas particulièrement pour la compétition dans ce genre de situation et si l'on peut trouver une solution qui satisfait les deux parties ça serait parfait !
J'en profite quand même pour te souhaiter la bienvenue et une bonne rédaction de ta fiche
N'hésites pas à m'envoyer un mp pour qu'on puisse en discuter et que l'on trouve une solution, je suis pas particulièrement pour la compétition dans ce genre de situation et si l'on peut trouver une solution qui satisfait les deux parties ça serait parfait !
J'en profite quand même pour te souhaiter la bienvenue et une bonne rédaction de ta fiche
Bêta Testeur
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Ministère
Vous êtes Employé du Ministère
Expertise : Stupefix !
Sortilège de Niv.4
Expertise : Expelliarmus !
Sortilège de Niv.2
Expertise : Spero Patronum !
Sortilège de Niv.5
Expertise : Lumus Solem !
Sortilège de Niv.1
Expertise : Protego Duo !
Sortilège de Niv.7
INFOS
Messages : 597
Faceclaim : Brenton Thwaites
Sang : Sang Mêlé
Particularités : Occlumens
Profession : Auror
Côté Cœur : Fiancé
Multis : Michel-Ange / Luke / Diego / Alejandra / Ellie
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(32/50)
Education Magique (EM):
(50/100)
Potentiel Magique (PM):
(65/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(70/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(32/50)
Education Magique (EM):
(50/100)
Potentiel Magique (PM):
(65/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(70/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
C'est beau cet altruisme ! Vous etes au bon endroit !
Bienvenue ! Je joue Luke, le beau-frère de Maeve :brax: on va bien se marrer ahahah
Bienvenue ! Je joue Luke, le beau-frère de Maeve :brax: on va bien se marrer ahahah
Même si le coq ne chantait pas, l'Auror viendrait.
A little story.
Clearwater
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