c'est banal d'être sentimental {Apolline }

C'est banal d'être sentimental

@Lyvan Gremlins & Apolline Dunn

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Comme une bonne préfète en chef, Apolline venait d’accomplir une partie des tâches qui lui incombait en raccompagnant une première année de Serpentard dans sa salle commune. En plus de se trouvait dans les sous-sols de Poudlard, la salle commune de Serpentard n’était pas facilement trouvable dans ce dédale de couloirs. En 5 ans, Apolline avait largement eu le temps de les appréhender, de les connaître et de s’en rappeler sans aucun problème.

Une fois la nouvelle étudiante raccompagnée, Apolline se dirigea naturellement vers l’escalier qui remontait afin de retourner vers le rez-de-chaussée du Château. La gryffondor n’était pas très friand de cet endroit. D’autant plus qu’il y avait la salle commune des Poufsouffles ici aussi. Apolline n’avait pas recroisé @Michel-Ange Grimm depuis la rentrée mouvementée. Et la jeune femme ne savait pas trop comment elle réagirait si elle le croisait là, au détour d’un couloir. Elle était littéralement perdue avec lui. Il lui avait clairement fait comprendre qu’il l’aimait mais il lui avait également fait comprendre qu’il en avait marre d’attendre. Mais Apolline ne pouvait pas céder. Encore moins depuis que son père était ministre de la Magie. Elle ne pouvait pas aller à l’encontre de sa famille. Même si ses sentiments semblaient être de plus en plus durs à enfouir.

Pour ces raisons, Apolline marchait d’un pas pressé jusqu’à croiser Lyvan. Très rapidement il vint la rejoindre. La jeune femme lui adressa un large sourire. Elle aimait la présence du Serpentard. Son sourire se fit amusé lorsqu’il l’appela Dunn tout en s’expliquant. La préfète leva les yeux au ciel en secouant la tête. Mais elle avait bien envie de rentrer dans son jeu. C’était plus fort qu’elle, surtout avec lui.

« Oh. Mon cher Lyvan. » commença-t-elle, en jouant la comédie, faisant de grands gestes. « Je suis terriblement désolée » s’excusa-t-elle en mettant le revers de sa main sur son front. « Que pourrais-je faire pour recoller les morceaux de ton pauvre petit cœur de pierre ? » termina-t-elle avec une pointe de taquinerie.

Apolline fronça les sourcils en observant Lyvan qui semblait chercher quelque chose dans ses poches. A moins que cela soit un cadeau pour Apolline, ou sa baguette magique, Apolline ne voyait pas ce qu’il pouvait vouloir sortir, en plein couloir. Qu’importe. L’attention de la lionne se porta plutôt sur la question de Lyvan. Est-ce qu’elle allait bien ? C’était une bonne question. Mais en y réfléchissant, pour l’instant, il n’y avait rien eu de grave. Du moins, pas depuis la rentrée. Ce qui n’était pas réellement le cas depuis la fin Août.

« Hmmm…Tout dépend depuis quand. Mais si c’est depuis notre arrivée à Poudlard…alors oui, je vais bien. Et toi ? Cette rentrée s’est bien passée ? »

C’était une réelle question mais Apolline connaissait au moins une petite partie de la réponse. D’abord parce qu’elle voyait Lyvan sous ses yeux avec des vêtements qu’il n’avait pas l’habitude de porter mais en plus, elle avait été présente au moment où Adil avait utilisé la fameuse valise comme bouclier.

Et si Apolline avait voulu quitter rapidement les lieux pour éviter de croiser Michel-Ange, ce fut quand même le sujet qu’on lui imposa. Lyvan voulait des explications sur ce qui s’était passé dans le train. Apolline était passée à autre chose, contrairement à Lyvan. Mais comment lui en vouloir. Il était vrai que le poufsouffle n’avait pas été tendre avec le serpentard. Cependant, lorsque Lyvan termina sa tirade par la fameuse question, Apolline écarquilla les yeux, choquée d’un tel raccourci.

« Tu nous as vu proches ? Main dans la main ? Un bisou sur la bouche ? Ou même, nous as-tu vu partir ensemble dans la même direction ? » demanda-t-elle assez sèchement.

Parler de Michel-Ange avec Lyvan ne lui plaisait pas vraiment. Mais il semblait très curieux et connaissant le serpentard, elle était persuadée qu’il ne la laisserait pas tranquille. Alors Apolline soupira légèrement.

« Non. Ce n’est pas mon petit-ami. Aux dernières nouvelles, je suis célibataire. Pourquoi ? Tu es intéressé ? » lança-t-elle, d’un ton ironique.

Comment ne pas se souvenir des paroles de sa mère, du fait que Lyvan était sur la liste des potentiels prétendants d’Apolline. L’imaginait-il seulement ? En avait-il conscience ? Est-ce que la famille de Lyvan avait elle aussi établi une liste ? Apolline secoua la tête brusquement pour chasser les mauvaises pensées de sa tête. Ce n’était clairement pas le moment de penser à ses futures fiançailles.

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Lyvan Gremlins" & @Apolline Dunn

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Apolline était une briseuse d’ennui, voilà ce qu’elle était. Quelque mots échangé avec elle et il était certain de se retrouvé vif et l’esprit aiguisé. Elle le rendait créatif avec leurs joutes verbales et c’était toujours plaisant d’en échanger ensemble. Elle rentrait facilement dans son jeu et c’était un véritable régal. D’un point de vue extérieur, on pourrait presque croire qu’ils étaient en train de jouer une pièce de théâtre, tant l’un et l’autre jouait la comédie. Plaisant à regarder, plaisant à vivre. Lyvan y prenait plaisir et l’appréciait énormément. Un sourire passa sur ses lèvres. «  J’ai bien deux trois idée. Mais aucune d’entre elles exigent des vêtements. » S’il gardait en mémoire leur nuit passer ensemble, il était certain qu’Apolline également.

«  Plus ou moins. Il s’est passé un truc avec ma valise. Faut que j’me rachète la moitié de mes fringues. Je l’ai juste trouvé dans un sale état. Me demande pas pourquoi, j’ai rien pigé ! Mais sinon ça va, les cours promette d’être fun cette année. » Dit-il en se rappelant le dernier cours en date. Lyvan interrogea ensuite Apolline sur le fameux gars dans le train, celui qu’elle avait appelé Mich. Mich… Miche de Pain ? Peut-être bien. C’était principalement pour l’interrogeait à ce sujet qu’il était allé à sa rencontre. Dangereuse, Apolline sortit rapidement les griffes. Là c’était elle qui semblait prête à lui sauté à la gorge pour l’étripé.

«  Pourquoi j’ai la nette impression que si je répond de travers je vais brûler en enfer ? » demanda-t-il conscient qu’il avait touché une corde sensible. «  Oh soit clémente dangereuse Apolline, j’ai une femme et des enfants ! Ne soit pas si cruelle, laisse-moi la vie sauve ! » dit-il en posant une main sur son cœur, jouant les éplorés avant de se mettre à rire. Elle confirma ce qu’il avait déjà deviné, elle ne sortait pas avec. N’empêche que lorsque le sujet tourner autour de cet élève, elle voyait rapidement rouge.

«  Très intéressé. » dit-il en la scannant de haut en bas avec un sourire plein de sous entendu. «  Mais ça tu le savais déjà non ? Ou tu a subis un sort d’oubliette depuis Juin ? » Il parlait sexe évidemment ni plus ni plus moins. Les relations sérieuse à son sens ne menait qu’au désespoir. Pour lui ce n’était même pas une option. Sans compter qu’il ne donnait pas chère de la pauvre fille qui chercherait à sortir avec lui, si une certaine personne venait à l’apprendre.

«  Donc si j’comprend bien, Miche de Pain me déteste juste parce que j’te parle ? Waw. J’vais devoir respecter une distance de sécurité ? » Demanda-t-il en se rapprochant d’un pas, plantant son regard dans le sien. «  Oh fait. J’ai une nouvelle chambre. »

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@Lyvan Gremlins & Apolline Dunn

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Connaissant Lyvan, c’était une réponse à laquelle Apolline s’était attendue. Un sourire amusé se nicha au coin de ses lèvres tandis qu’elle levait les yeux au ciel tout en secouant légèrement la tête.

« J’ai dit recoller les morceaux de ton cœur de pierre, pas satisfaire tes envies bestiales. » rétorqua Apolline plus amusée qu’autre chose.

Après tout, sa nuit avec Lyvan avait été très sympathique et si ses sentiments pour @Michel-Ange Grimm ne se bousculait pas pour revenir sur le devant de la scène, elle aurait volontiers cédé à cet appel du pied. En réalité, elle était tiraillée entre son envie de combler quelques pulsions et une raison démesurée qui venait de débarquer comme une fleur.

« Ah…ta valise… » soupira Apolline qui en savait beaucoup plus que Lyvan ne pouvait se l’imaginer. « Je pense...enfin non, je suis sûre de connaître les raisons de son mauvais état. Pour être honnête avec toi, ta valise m’a sauvé la vie. » argumenta Apolline.

En réalité, elle édulcorait la situation. Ce qu’elle disait était vrai, de toute façon, Apolline n’était pas une menteuse. Mais elle omettait certains détails. Même si ce jour-là Michel-Ange avait été assez con dans sa manière d’agir et dans ses mots, Apolline tenait beaucoup trop à lui pour le mettre dans de sales histoires. Elle n’avait pas envie que Lyvan s’en prenne à lui (ou à @Adil Mesli qui était en partie responsable de l'état de la valise de Lyvan). Pourtant, elle n’avait pas non plus envie de discuter de Michel-Ange. Un véritable paradoxe. Et ça s’était entendu. Lyvan semblait l’avoir parfaitement comprit.

« Ne réponds rien et comme ça, tu prends aucun risque. » lança-t-elle, avec un léger sourire teinté d’un voile menaçant.

Pourtant quand Lyvan entra dans une nouvelle scène de tragédie, Apolline retrouva peu à peu son calme, semblant un peu plus détendue. Elle se laissa même rire de bon cœur face à ce rôle que reprenait le serpentard. La préfète lui donna un léger coup de poing sur l’épaule.

« Le jour où tu auras une femme et des enfants, toi ! » s’exclama-t-elle en rigolant à moitié avant de reprendre son sérieux en l’espace de quelques millièmes de secondes. « En parlant de ça, ta famille a déjà évoqué des potentielles fiançailles avec quelqu’un ? »

La lionne était très intriguée. Mais puisque ses parents avaient évoqué le serpentard. Peut-être que de son côté, il avait été de même avec Apolline ? Dans son malheur, une union avec Gremlins n’était pas une horrible possibilité. Ils s’entendaient bien, ils se connaissaient bien, ils avaient pas mal de points communs. La seule chose qui merdait, c’était ses sentiments à son égard. Jamais, ô grand jamais ce possible mariage pourrait devenir un mariage d’amour. Face à la réponse intéressée de Lyvan, Apolline leva une nouvelle fois les yeux au ciel en secouant légèrement la tête.

« Comment oublier cette si agréable soirée ? Même un sort d’oubliette n’y parviendrait pas je pense. » s’amusa-t-elle avant de reprendre une deuxième fois, radicalement son sérieux la seconde suivante. « Non. Je parle de réelle relation. Mais, je crois que toi, c’est quelque chose que tu ne connais pas. » lança-t-elle très sérieusement mais avec une pointe de taquinerie dans sa voix.

Apolline resta plantée à sa place, laissant Lyvan s’approcher dangereusement d’elle. La brune plissa les yeux en entendant le surnom qu’il venait de donner à Michel-Ange. Elle n’appréciait pas trop et ça pouvait se voir. Elle fit un dernier pas, celui qui les séparait encore. Son visage à quelques centimètres de lui, Apolline planta son regard plissé dans le sien.

« Ne l’appelle pas comme ça. C’est Michel-Ange. Et…tu fais bien ce que tu veux. Ah moins…que tu aies peur ? » le piqua-t-elle, alors que son regard venait de se baisser sur ses lèvres.

Sentant des pulsions qu’elle voulait calmer, Apolline remit immédiatement une certaine distance de sécurité, en s’éloignant de lui. Elle recula de deux petits pas. La lionne arqua un sourcil d’interrogation.

« Une nouvelle chambre ?? Pourquoi ça ? Je savais même pas que c’était possible de changer de chambre au cours de sa scolarité ! » s’étonna Apolline, les yeux légèrement écarquillés.

La jeune femme ne se voyait absolument pas partager sa chambre avec quelqu’un d’autre qu’@Asel Misra. Malgré leurs nombreuses différences, cette colocation forcée les avait complètement rapprochée et même si Apolline n’arrivait pas à mettre de mots sur leur relation, elle savait qu’elle pouvait compter sur la belle brune, tout comme cette dernière pouvait compter sur Apolline. Une meilleure amie pour faire simple.

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Lyvan Gremlins" & @Apolline Dunn

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«  Oups. J’ai dû confondre les deux »

Un petit rictus amusait apparut aux coins de ses lèvres alors que les souvenirs de leurs ébats effectivement «  bestial » lui revenaient en tête. Il faut dire qu’il n’en attendait pas moins d’une fille aussi sauvage qu’Apolline qui respirait la fougue et la liberté. Il aurait été déçu de se retrouver sous une demoiselle trop douce ou perfectionnant son imitation de l’étoile de mer. Il aimer quand sa compagne d’une nuit était pleinement active.

«  Ma valise t’a sauvé la vie ? » reprit-il en arquant un sourcil se sentant un peu largué sur le coup. Il ne savait pas du tout ce qui s’était passé et l’explication de ses vêtements en lambeaux, mais il était curieux d’en savoir plus. Apolline semblait être désolée. Il était surpris qu’elle en soit responsable. «  Je ne crois pas que ça ce soit la fonction première d’une valise. »

Le mystère restait entier, comme celui de savoir pourquoi ce Gryffondor s’était attaqué à lui dans le Poudlard express. Il comprit rapidement qu’Apolline en était principalement la cause, mais elle affirmait ne pas être sa petite amie.

«  Moi rester silencieux ? » Il baissa la tête et l’agita de gauche à droite, affichant une mine faussement déçue. «  C’est mal me connaitre » rajouta-t-il avec un petit sourire avant de poursuivre une scène théâtrale visant à se faire pardonner. Le rire d’Apolline parvint  à ses oreilles, le satisfaisant secrètement.  

« Le jour où tu auras une femme et des enfants, toi ! » «  Que Merlin me préserve de cet enfer ! » dit-il du tac-o-tac tout droit sorti du cœur, faisant un signe de croix comme pour conjurer le sort.

« En parlant de ça, ta famille a déjà évoqué de potentielles fiançailles avec quelqu’un ? »  Le silence retomba et Lyvan observa Apolline plusieurs secondes. «  Oh attends… tu veux dire que c’est une réelle question ?! » ça lui semblait si étrange qu’elle lui demande ça qu’il avait un instant à une plaisanterie, à un énième jeu entre eux. Lyvan restait très discret sur sa famille, aussi il profita de la première occasion pour changer de sujet et ne pas répondre.

«  Nope c'est vrai. Ce n’est pas pour moi être en couple. Je tiens à ma santé. » À son sens, c’était ce que faisait l’amour : il vous faisait perdre la tête ! On dit «  fou » amoureux, ce n’était pas pour rien. Il gardait toujours en mémoire le  sang qui se répandait sur le sol de la cuisine alors que sa mère c’était tranché les veines, désespéré d’avoir perdu l’homme de sa vie. C’est beau l’amour n’est-ce pas ? Ce genre de beauté, il préféré le laissé aux autres. Par contre… il n’était jamais opposé à un corps à corps, à un rapprochement physique. Il fit d’ailleurs quelque pas vers Apolline.

«  C’est toi qui l’a appelé Mich dans le train » Lui il n’avait fait qu’essayer de deviner son prénom en entier. « Attend c’est Michel-Ange son prénom ? Comme…Michel-Ange GRIMM ?!? » Le frère de @Léonard Grimm . Lyvan doucement à comprendre pourquoi ce type-là le considéré comme un ennemi. Alors qu’elle le mettait aux défis et regarder ses lèvres, Apolline finit par reculer. Il se mit à rire. «  J’ai l’impression que c’est toi qui a peur. » Il trouva alors bon de lui préciser qu’il avait une nouvelle chambre. «  Problème de compatibilité avec mon ancien coloc. Léonard… Grimm. »  

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@Lyvan Gremlins & Apolline Dunn

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« Oh oui, évidemment, il n’y a pas énormément de différence entre les deux. » lança Apolline d’un ton sarcastique.

Bien sûr que c’était totalement différent. Mais Apolline appréciait s’amuser dans ce genre d’échange verbal avec Lyvan. Tout comme elle avait apprécié sa nuit en sa compagnie. Néanmoins, même si l’envie était clairement présente, Apolline n’arrivait pas à céder à ses pulsions. Elle était comme relié, attaché à une raison et une morale face à ses sentiments pour @Michel-Ange Grimm qui refaisait petit à petit mais solidement surface.

La brune hocha plusieurs fois la tête pour répondre à la question de Lyvan. Oui, sa valise lui avait sauvé la vie. Et à l’entendre de la bouche de Lyvan, c’était étrange. Peu logique. Il méritait de vraies explications. Alors face à sa remarque concernant la fonction première d’une valise, Apolline ne put s’empêcher d’affiche une petite moue, presque contrariée et désolée.

« Oui…Je sais. Pour tout t’expliquer, je me suis retrouvée enfermée dans une des diligences. @Adil Mesli est venue à notre secours. Il a utilisé la première valise qu’il a trouvée, non loin de là. Et il s’avère qu’il s’agissait de la tienne. Ta valise a été utilisée en bélier pour défoncer la porte. J’en suis vraiment navrée. »

Une nouvelle petite moue désolée apparut sur son minois.

« S’il y a des vêtements perdus ou endommagés, au même titre que ta valise…Je suis prête à rembourser hein. C’est la moindre des choses. »

La famille d’Apolline roulait sur l’or grâce à l’entreprise familiale d’exportation de bois magique pour baguette et balai. Mais elle savait que la famille de Lyvan n’était pas à plaindre. Il s’agissait là d’un geste pour se faire pardonner.

Le sujet dériva rapidement sur les enfants et le mariage. Si Apolline l’abordait d’une manière très détachée en compagnie de Lyvan, elle n’en pensait pas moins. Surtout depuis la conversation qu’elle avait eue avec ses parents sur ce sujet. Lyvan lui, était complètement dans l’humour. Et lorsqu’il comprit qu’Apolline était sérieuse, Lyvan sembla perturbé.

« Bien sûr que c’est une réelle question. Nous ne sommes plus des enfants. Et tu sais comment sont nos familles. »

Ou alors Grimlins avait la chance de ne pas avoir de réels parents sang-purs souhaitant le meilleur mariage pour ses enfants ? C’était étrange, Apolline n’imaginait pas une seule seconde que Lyvan n’ait jamais eu vent de ce genre de discussion toute à fait sérieuse. Sauf s’il faisait comme s’il n’avait rien entendu et rien écouté ?

Un sourire amusé s’étira sur les lèvres d’Apolline tandis que Lyvan exprimait le besoin de rester en bonne santé et donc de ne pas être en couple. La préfète leva les yeux au ciel en secouant légèrement la tête.

« Roh, tout de suite. Ca n’a jamais tué personne d’être amoureux…Enfin je crois. »

Si Apolline était mauvaise dans un domaine, c’était bien celui-là : les relations humaines. Même si elle savait qu’elle avait été amoureuse de Michel-Ange, et qu’elle l’était certainement toujours à l’heure actuelle…elle ne parvenait pas à voir les conséquences possibles d’un tel amour. Mourir pour celui qu’on aime, par exemple. C’était des choses qui dépassaient totalement Apolline et auxquels elle n’avait jamais pensé.

« T’en connais beaucoup des Michel-Ange à Poudlard ? » s’interrogea Apolline d’un ton sarcastique. « Oui, c’est bien de Michel-Ange Grimm que je parle. Pourquoi ça te surprend ? »

La jeune femme fronça les sourcils face au rire de Lyvan. Oui. Elle avait reculé, préférant mettre une barrière de sécurité entre les deux. Il y avait encore de la tension entre eux, une tension qu’Apolline appréciait mais qu’elle savait mauvaise. Néanmoins, elle ne pouvait pas se montrer faible devant Lyvan.

« Moi, peur ? Laisse-moi rire. » rétorqua-t-elle alors qu’elle avança de nouveau vers lui.

Apolline restait une gryffondor. Elle était courageuse. Hors de question de faire la peureuse. Il fallait simplement qu’elle résiste à ses envies. Cela serait facile, non ? De nouveau proche de lui, Apolline arqua un sourcil d’interrogation, tandis qu’elle gardait son regard dans la sien. Il ne fallait pas regarder ses lèvres. En entendant le nom du frère de Michel-Ange, Apolline écarquilla les yeux avant de finir par froncer les sourcils, une nouvelle fois.

« Tu étais donc le coloc du frère de Mich. Mais…quel rapport avec Michel-Ange ? Qu’est-ce qui s’est passé avec @Léonard Grimm pour que vous ne soyez plus dans la même chambre ? » demanda Apolline dont la curiosité venait d’être piquée à vif.

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Lyvan Gremlins" & @Apolline Dunn

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« Okays » dit-il avec un léger rire alors qu’Apolline lui expliquer le destin tragique de sa valise. « Elle sera morte avec les honneurs » rajouta-t-il pas vraiment contrarié puisqu’il s’agissait de la sauver elle. Peut-être que s’il s’était agit de quelqu’un d’autre – quelqu’un dont il se fichait éperdument - Lyvan l’aurait pris différemment. Là… Il n’avait aucune idée de qui était Adil mais l’info ne l’intéressé pas plus que ça. « Non laisse tomber. J’suis pas à plaindre de se côté-là. » Son père avait beaucoup d’argent. Faute d’être dans sa vie, il envoyait chaque mois un gros chèque à sa mère, qui elle-même allait épouser un riche sang pur.

« Bien sûr que c’est une réelle question. Nous ne sommes plus des enfants. Et tu sais comment sont nos familles. » « Ah oui ? » Demanda-t-il en la regardant légèrement moqueur. Depuis quand Apolline savait comment était SA famille ? Apolline ne savait rien de rien ! Tout ce qu’elle voyait c’était une famille de sang pur. Elle n’avait pas la moindre idée des drames qui avait secoué sa vie. La mort de son frère ainé. La tentative de suicide et la folie de sa mère. L’absence de son père. Lyvan avait beau être sang pur, il n’avait sans nul pas la même famille qu’Apolline. « Je crois qu’avec son propre mariage à venir, ma mère a d’autre chose à penser qu’à marié son fils. Mais si jamais mettre un genou à terre devant tes jolies yeux est à l’ordre du jour, je t’envoi un hibou ! » Conclut-il avec un clin d’œil charmeur. Autant dire qu’il n’y croyait pas une seule seconde.

Aimer n’a jamais tué personne ? Oui c’est ce qu’elle croyait, Lyvan lui, avait la preuve de l’inverse. Sa mère avait frôlé la mort et les suicides pour cause de rupture ça arrivait tout les jours. «  Je passerait l’info à Roméo et Juliette » dit-il avant de lui faire un clin d’œil, écartant d’office la possibilité de ce confié d’avantage sur l’idée qu’il avait de l’amour.

Et voilà qu’Apolline se mettait à lui apprendre que le gars du train n’était autre que Michel-Ange Grimm, frère de Léo. Moqueuse, elle sauta sur l’occasion pour le chercher.

«   En fait je suis allergique aux autres élèves. Dés que j’me mets à m’intéressé à eux… je fais une crise d’urticaire !!! Pour ma santé, je préfère me tenir à distance. » Dit-il en prenant un faux air grave, finissant par afficher un sourire insolent. Sourire – ou plutôt lèves ! – qui semblait plaire à la demoiselle puisqu’il l’avait déjà vu loucher sur ses dernières. Nul doute qu’elle avait envie de l’embrasser ! D’ailleurs elle prenait ses distances et lui ça l’amusait.

« Moi, peur ? Laisse-moi rire. » « Oh mais je ris » dit-il avec toujours ce petit sourire insolent accroché à ses lèvres. Elle fit un pas en avant et il planta son regard dans le sien avec charme. «  Voilà qui est mieux. » Il pourrait presque voir dans ses yeux une flamme dansait, reflet de son caractère indomptable. Cette fille avait de la hargne, tout pour lui plaire.

« Il a cassé ma Barbie. La fin d’une grande amitié » annonça-t-il avec un air tragique. «  Qu’est-ce que je gagne si je répond sérieusement à ta question ? » Il n’y avait pas de petit profits.

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« On peut voir ça comme ça oui. » déclara Apolline en haussant légèrement les épaules, un petit sourire aux lèvres.

Apolline haussa une deuxième fois les épaules lorsqu’il lui répondit qu’il n’était pas à plaindre de ce côté-là.

« Comme tu veux. »

Après tout, c’était simplement une proposition, une marque de politesse. Mais évidemment, Apolline savait pertinemment que Lyvan avait bien assez d’argent pour se racheter une nouvelle valise et tout son contenu. Sa famille étant fortunée.

Justement, la discussion autour de la famille arriva rapidement sur le tapis. Un sujet essentiel pour Apolline mais qui ne semblait pas l’être pour Lyvan. Il semblait même se moquer d’Apolline. Cette dernière fronça les sourcils, visiblement vexée. Pour encore plus le montrer, elle croisa ses bras contre sa poitrine.

« Oui. Je me trompe peut-être ? » souligna-t-elle, l’invitant à s’exprimer pleinement sur le sujet.

Apolline leva les yeux en l’air en soufflant. Clairement, il ne prenait pas la situation au sérieux et ça agaçait Apolline. Pire ça l’inquiétait.

« Fais gaffe, ce sont des choses qui arrivent plus vite qu’on l’imagine. Et prends ça un peu plus au sérieux. » pesta-t-elle. « Mes parents ont évoqué ton nom, donc c’est qu’il y a eu ou qu’il y aura des discussion. »

Lorsque Lyvan évoqua deux personnes totalement inconnues aux yeux d’Apolline, cette dernière arqua un sourcil d’interrogation. Comme avait-on pu passer de l’amour n’a jamais tué personne à l’évocation d’un Roméo et d’une Juliette.

« De quoi tu parles ? Qui sont Roméo et Juliette ? »

Et pourquoi parlerait-il de leur discussion ? Cela dépassait totalement Apolline. Heureusement cette discussion qui semblait tourner en rond laissa place à de la taquinerie. Quelque chose qu’Apolline appréciait faire avec Lyvan. Apolline s’était avancée, osant effleurer le visage, la joue de Lyvan du bout de ses doigts.

« C’est bizarre dis donc. Je ne vois pourtant aucune trace d’urticaire alors que je suis là. » taquina Apolline, un sourire collé aux lèvres.

La proximité entre les deux était revenir. Apolline resta sur ses deux pieds. Or de question de céder face à Lyvan mais également hors de question de briser ces derniers centimètres. Apolline planta également son regard dans le sien, jouant avec ses sourcils pour le faire flancher et l’obliger à tourner les yeux.

« Oh. » répondit-elle, faussement touchée par la fausse excuse de Lyvan. « Tellement navrée pour…ton jouet j’imagine ? »

Comme la plupart des objets et coutumes moldus, Apolline ne connaissait pas les Barbies. Et la dernière question de Lyvan ne manquait pas de toupet. Apolline arqua un sourcil alors qu’elle avait toujours son regard planté dans celui du serpentard.

« As-tu vraiment besoin de tant de stratagème pour tenter d’obtenir ce que tu veux de moi ? » interrogea Apolline légèrement moqueuse. « Tu ne gagnes rien, à part le fait d’avoir discuté avec moi. »

C’était pas mal ça, non ?

« Ah moins que tu veuilles absolument quelque chose de moi ? »

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Lyvan Gremlins" & @Apolline Dunn

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« De quoi tu parles ? Qui sont Roméo et Juliette ? » «  J’en connais une qui devrais faire un tour au cour d’étude des Moldu » dit-il avec un sourire espiègle. Si Lyvan avait toujours trouvé ce cour totalement inutile – après tout ils étaient des sorciers pas des Moldus ! – une retenue qu’il avait effectué en Septembre avec Ulysse Dunn lui avait fait considérablement change d’avis. «  Trés utile ce cour ! Demande à ton frère. Il sera sans doute d’accord avec moi. » Ils s’étaient retrouvé ensemble sans baguette à devoir retrouvé le château seulement munis d’un GPS ! Apolline ignorait tout des célèbres «  Roméo et Juliette ». C’était peut-être mieux pour elle, qu’elle reste avec l’illusion que l’amour «  n’a jamais tuer personne ».

« C’est bizarre dis donc. Je ne vois pourtant aucune trace d’urticaire alors que je suis là. »  «  C’est parce qu’il se trouve plus bas » répondit-il du tact au tact, baissant son regard vers son pantalon. Hey oui ! Il supportait sa présence et même plus que cela : il l’appréciait. Si beaucoup d’élève avait du mal à supporter la préfète en chef des Gryffondor, Lyvan lui se sentait lui-même en sa compagnie. Prenant toujours un malin plaisir à échange quelque mots en sa compagnie, leurs répliques lui rester en mémoire même des heures après. Entre eux c’était fluide. Naturel. «  Tu veux voir ? » demanda-t-il avec insolence, ne pouvant pas s’en empêcher. Surtout quand il se retrouvait face à une femme aussi charmante. Caucasienne. Brune. Les cheveux longs. Totalement son type en bref.  

« Oh. Tellement navrée pour…ton jouet j’imagine ? » «  T’imagine bien » répondit-il, n’ayant pas la moindre intention d’expliquer à Apolline ce qui s’était passer entre Léo et lui . Enfin, à part si elle trouvait de quoi le motiver à bavarder et se livré d’avantage.

«  Je ne serais pas contre. Qu’est-ce qu’on dit déjà ? » Fit-il en faisant mine de réfléchir. «  Ah oui ça y est. Il n’y a pas de mal à ce faire du bien. » Et il gardait un bon souvenir de leur nuit passer ensemble en juin. Il savait évidemment que ce n’était que pour passer le temps, mais si c’était de façon agréable… Si tenter de séduire Apolline lui évitait de se confier sur Léo c’était tout bénef pour lui. Il gardait encore les évènements en travers de la gorge.

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@Lyvan Gremlins & Apolline Dunn

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La main se leva puis se baissa rapidement lorsque Lyvan évoqua le cours d’étude des Moldus.

« Ne m’en parle pas. Moi qui pensais que les pires disciplines étaient les potions et la botanique…J’en viendrais presque à les regretter face à l’étude des Moldus. »

Etudier les Moldus n’était pas chose aisée. Apolline était clairement en retard sur le sujet, contrairement à Adil ou bien même Lyvan apparemment. Comment cela se faisait-il qu’ils connaissaient autant la culture des moldus ?

« Et d’où tu sors ces connaissances toi ? »

Après tout, Lyvan faisait partie d’une famille de sang-pur. Est-ce que sa famille ne l’était plus tant que ça pour s’intéresser autant aux moldus ? Ou s’agissait-il simplement de curiosité de la part de Lyvan ? Si Apolline adorait découvrir de nouvelles choses, cela ne fonctionnait pas du tout pour le monde des moldus. Elle les trouvait inintéressant. Malheureusement, en raison de son cursus, Apolline allait devoir s’y intéresser et rattraper tout son retard.

Un sourcil s’arqua sur le visage d’Apolline, signe d’interrogation face à la remarque de Lyvan à propos de son frère. Aux dernières nouvelles, ce n’était pas une option choisie par Ulysse.

« Pourquoi mon frère ? Il n'a jamais suivi pas ce cours non plus. » demanda Apolline, les sourcils froncés désormais.

Mais elle ne resta pas très longtemps intrigué et perplexe, s’enfonçant un peu plus dans ce jeu dangereux qu’elle jouait avec Lyvan. Il ressemblait à Apolline, ce côté d’Apolline plus libre, sans filtre, sans attache. Une image qu’Apolline se donnait pour se réconforter face à l’image qu’on attendait d’elle. Un regard amusé s’installa sur son visage, tandis que ses lèvres se pinçaient dans un sourire taquin.

« Charmant. » lança Apolline. « Tu perds en qualité niveau drague hein. Qui serait tenté pour aller voir l’urticaire de quelqu’un ? » lança Apolline, d’un ton sarcastique. « Certainement pas moi. Mais bien tenté. »

Pourtant Lyvan ne semblait pas se démonter. Et Apolline appréciait plutôt cela. Une lueur de défi pouvait se lire dans les yeux d’Apolline. Elle avait envie de l’embêter.

« Hm…je vois totalement. » répondit Apolline alors que ses doigts pianotaient sur le torse de Lyvan, se dirigeant dangereusement vers le bas. « Mais… » continua-t-elle en s’arrêtant brusquement vers le nombril de Lyvan. « Va falloir faire mieux que ton histoire d’urticaire. »

Apolline enleva sa main, replaçant son bras le long de son bras. Allait-il continuer dans cette direction que prenait leur entrevue ?

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