Tout le monde veut devenir un cat (Charline)

Un sourire s’afficha sur les lèvres de Charline, serait-elle plus Moldus que Gabriel ? Sans doute un peu. Il faut dire qu’elle mettait un point d’honneur à ne pas lâcher ses racines. Pour elle, elle était Moldus avant d’être sorcière. Heureuse de sa présence, son meilleur suffisant à la mettre de bonne humeur, elle commença à se lancer dans un dessin fait directement sur lui. «  Tes ? » demanda-t-elle en essayant d’énuméré dans sa tête les tatouages qui recouvert le corps du jeune homme. «  Montre » dit-elle en tirant sur son tee-shirt, elle aussi pour l’embêter. Un rire passa sur ses lèvres alors qu’il essayait de deviné les deux silhouettes qui les représentés tout les deux. «  Hey ! » Elle leva la main pour lui donner une tape mais il esquiva le geste, la connaissant par cœur. Elle lui adressa un air sévère alors qu’il affichait une moue adorable. Elle fondait comme neige au soleil.  Elle pencha la tête sur le côté pour observer le «  concombre ».

«  Je crois que le célibat à des effets néfaste sur mon imagination » dit-elle avant de se redresser, grand sourire aux lèvres. Gabriel prit alors le feutre et le bras de la blonde. Elle éclata de rire en voyant ce qu’il venait de faire. «  C’est nous !!! » dit-elle fièrement très sûre d’elle. «  Oh mon dieu j’ai une de ses bouche » dit-elle en se penchant pour voir l’œuvre d’un peu plus près. Ding Dong. « Tu crois que c’est déjà le livreur ? » Elle lui voulait presque d’avoir était aussi rapide. Il était en train d’interrompre un bon moment ! Et si ce n’était pas le livreur ?

"Par Merlin, je ne sais même pas qui sait ! " dit-il, presque un peu dépitée de n'avoir même pas pu lui faire deviner qui s'était, se retrouvant avec une "Crystal Reed" dont il n'y connaissait rien. Sauf si c'était un extraterrestre ?

Au fond, il aurait eu plus de chance avec une case Disney, Charline étant une professionnelle en la matière et qui avait très largement contaminé sa fille au passage. Il soupira alors que sa meilleure amie s'était déjà approchée de lui pour dessiner par dessus son propre bras. Il l'observa avec un certain sourire alors que la pointe du feutre lui chatouillait clairement le bras.

"Je ne sais pas si je dois être content que ça parte ou si tu tiens à rivaliser avec certains de mes tatouages." taquina-t-il alors qu'il tournait la tête pour observer les deux personnages qu'elle avait dessiné.

Fronçant les sourcils, il prit le parti de la facilité pour ce soir et préféra lui dire tous ce qu'il avait en tête, rien que pour gagner quelques points en plus.

"Aurore et toi. Deux yétis dont un qui a volé une jupe. Ou je dirais, des allumettes avec une jupe." décrit-il rapidement en jugeant allègrement le dessin d'enfant qu'elle venait de lui faire. Evitant de se faire taper sur le bras pour ces bêtises, Gabriel fit une légère moue. "Je sais que tu as faim mais ... c'est pas un concombre ça?" il tapota l'un des deux bonhommes et prit le feutre des mains de la jeune femme avant de lui dessiner aussi dessus. "T'es pire que moi. Réfléchis aussi tiens, tu devines ça et je te donne un de mes makis. " Et c'est ainsi que grossièrement, il lui dessina sur le bras un personnage de monsieur et madame piqués de la collection de sa propre fille, une petite patate rose avec la bouche grande ouverte qui semblait beaucoup, beaucoup parler.

Charline avait abandonné la feuille, préférant se servir du bras de son meilleur ami pour ses dessins. C’était un support bien plus inspirant. «  Tu en a des nouveaux ?! » Charline tira sur le tee-shirt de Gabriel pour essayer de découvrir les tatouages. Elle finit par le lâcher pour lui laisser deviner le dessin. «  Hey ! » protesta—t-il alors qu’il la traitait de yéti sans le savoir. Anticipant la tape qu’elle allait lui donner, il évita son geste en lui faisant une petite moue adorable. «  Ooooh » lâcha-t-elle attendrie, ayant une grande envie de lui faire un calin. Mais chaque chose en son temps ! Elle pencha la tête sur le côté pour observer le «  Concombre » qui lui évoquer plutôt autre chose.

«  Je crois que le célibat a un effet néfaste sur mon imagination. » dit-elle en grimaçant quelque peu, se redressant. «  Deux ! » négocia-t-elle avant de devenir à son tour une feuille de dessin. «  C’est nous !!! » déclara-t-elle sûre d’elle avec enthousiasme. «  C’est une de ses bouche ! » déclara-t-elle surprise. Un coup de sonnette retentit. Le livreur de Sushi ? Déjà ? A moins qu’il ne s’agisse pas de lui.

Alors qu'elle le questionnait sans gêne sur d'éventuels nouveaux tatouages, Gabriel se rendit compte que Charline faisait bien parti de ces rares personnes avec qui il pouvait être comme il l'était, sans l'étiquette du chef des Aurors bien trop protocolaire qui le poursuivait parfois jusqu'à sa vie personnelle.

"Non mais j'ai un projet en cours." dit-il avec un fin sourire

Relativement mystérieux, Gabriel eut un sourire bien plus franc alors qu'elle semblait se reconnaître sur son propre dessin. Il faillit pourtant s'étouffer à la mention du concombre déplacé et fut heureux de ne rien avoir en bouffe pour ne rien avoir à recracher. Certainement bien plus pudique qu'on ne le pensait, il était loin d'aborder des sujets aussi intime même avec sa meilleure amie et ferma les yeux comme pour se protéger des images qui n'avait pas à affluer dans son esprit.

"Mais non, c'est toi et ... je dessine vraiment aussi mal?" râla-t-il alors qu'il tournait le dessin de l'autre coté.

Dans les bureaux, il était capable de retracer à la main levée des plans de bâtiments avec une facilité déconcertante mais lorsqu'il s'agissait de dessiner des illustrations aussi rudimentaires, même sa propre fille le battait depuis l'âge de trois ans. La sonnette le coupa dans son élan de vouloir recommencer et il se leva, la main sur son porte feuille pret à régler la commande qu'il avait passé quelques minutes auparavant, légèrement surprit de constater que le livreur arrivait avec bien plus d'avance que d'habitude.

"Bonjour Charl... oh"

Il fit face au livreur qui ne tenait pas seulement leur commande mais également une petite fleur entre ses mains et Gabriel arqua les sourcils un instant en regardant le jeune homme, le visage soudainement un peu plus fermé. Déjà, il appelait son amie par son prénom mais en plus, il semblait avoir eu la ferme intention de vouloir son attention.

"Bonsoir, votre commande monsieur."

Réglant rapidement la commande sans un mot, Gabriel ne manqua pourtant pas de politesse silencieuse en le saluant d'un simple geste du menton, s'assurant par la même occasion que le livreur ne reviendrait pas de sitôt en se présentant ainsi. Charline méritait bien plus qu'une seule fleur au milieu d'un plat japonais. Fermant la porte avant de regagner le canapé, il observa un instant sa meilleure amie avant de lui poser la question malgré lui.

"Tu es sur que tu n'attendais personne? Parce que tu ne dois pas voir la foule de prétendant à ta porte."

«  Oh dis moi ! Enfin si tu a envie de me le dire, je ne veux pas que tu sente obligeait parce que je suis ta meilleure amie et que ça me briserais totalement le cœur d’apprendre que quelqu’un d’autre le sait avant moi. Tu es tout à fait libre de choisir de me le montré ou pas. Sans pression. » Elle appuya ses lèvres l’une contre l’autre pour faire un «  poh » bruyant, essayant de prendre un air désinvolte, comme si elle s’en fichait totalement. «  Pleaaaase dit le moiiii. Je laverais tes chaussette » dit-elle en couinant, penchant la tête sur le côté avec un air adorable.

Le pictionary prit alors une part importante dans l’interaction entre Gabriel et Charline, bien que leur jeu soit coupé par un coup de sonnette. Ce fût Charly qui se retrouva devant la porte, ce petit jeune qui était venu plusieurs fois la livré depuis la mort de Coton où elle peinait à se faire à manger. Ils avaient rigolé parce qu’ils avaient «  le même prénom ». Tiens c’était quoi cette fleurs dans ses mains ? Elle lui adressa un sourire et un signe de la main et laissa Gabriel réceptionner la commande. Il était plus froid qu’une porte de prison. Même au Ministère, Gaby ne semblait pas aussi solennel. Elle savait qu’il pouvait effrayer les nouvel recrus, certain ayant même leur épouvantard à son effigie, mais là, même elle le trouvait flippant.

Elle avait l’étrange impression qu’elle ne reverrait plus jamais Charlie. Gabriel revient alors vers elle, plein de question. Etait-il en train de sous entendre qu’elle… plaisait aux livreurs ?! «  Ne dis pas de sottises. Il a sûrement emmené une fleur parce que je lui ai dit de garder la monnaie la dernière fois, c’est tout. »  Charline attrapa de nouveau le stylo quand la sonnette retentit de nouveau. Elle poussa un soupir. Elle voulait profiter de la présence de Gabriel, ils n’allaient pouvoir manger leur Sushi tranquille ! Elle se leva alors et ouvrit à la volée.

«  C’est très gentil d’être revenu pour me donner cette fleurs Charly mais je suis en train de passé une agréable moment avec mon meilleur ami, on s’amuse et je suis retrouve le moral grâce à lui parce qu’il est le centre de mon univers alors c’est vraiment important pour moi de ne pas être interrompus toute les deux minutes par ce bruit agaçant de sonnette qui me rappelle l’alcool que j’ai bu quand elle résonne en écho dans ma tête comme si une cloche avait élu domicile à l’intérieur !! » Sauf que derrière la porte ce n’était pas Charly…

«  Oups » lâcha-t-elle en le réalisant, captant enfin qui était derrière la porte quand elle eut finit son monologue. «  Mme Philliiiips » commenta-t-elle en s’efforçant de sourire alors que la vieille voisine désagréable la regardait comme elle était une vieille banane pourris. Elle se pencha au dessus de Charline de façon tout à fait malpolie et inspecta l’intérieur de l’appartement. «  Il est où ? » Charline la regarda interdite. «  Qui ?! » «  Et bien Chris Pratt ! Je jurerais l’avoir vu ici. » Oh mince. «  Euh… Je crois que vous avez oublié de prendre vos médicaments Mme Philips. Bonne soirée. » Charline referma la porte derrière elle et poussa un soupir de soulagement. «  On en était où ? »

Il eut à peine le temps de se dire qu'il pourrait répondre à sa curiosité concernant ses tatouages qu'il la vit se lever d'un bond au moment où la sonnette retenti de nouveau, le prenant de court en allant ouvrir la porte dans la ferme intention de repousser un autre livreur. Il se retourna cependant au moment où il entendit la voix d'une femme prétextant vouloir voir un certain Chris Pratt dans l'appartement de Charline. Alors que cette dernière lui fermait la porte au nez, Gabriel ne put s'empêcher de rire malgré le discours fort qu'elle avait sorti juste avant, louant les bienfaits d'un meilleur ami à ses cotés.

"Et c'est qui ce Chris Pratt? " demanda-t-il en la taquinant alors qu'elle revenait sur le canapé.

Il avait eu le temps de déballer les plats et les couverts, mélangeant les makis et les petites salades fait maison qu'il avait pris en plus des desserts déjà rangés dans le congélateur.

"Mais bien sur que si tu te fais aborder par un tas d'homme seulement tu le vois pas." soupira-t-il, même si sans le vouloir, il était entrain de lui rappeler qu'elle ne voyait probablement pas les bonnes personnes.

Cependant, loin de vouloir remuer le couteau dans la plaie, il prit un maki au concombre avant de le plonger dans la sauce soja avec un peu de wasabi sur le bout.

"Allez mange petite crevette et je te montrerais le début de mon tatouage si tu as dessoulé." taquina-t-il en lui rappelant le beau discours qu'elle avait servi à sa voisine.

«  Gaby il faut vraiment que tu te documente sur les célébrité Moldus ! »

D’abord Crystal Reed, maintenant Chris Pratt ! Peut-être que maintenant que le livreur et la voisine était partit ils allaient enfin pouvoir se concentré sur le jeu. Ou plutôt non ! L’estomac de la blonde se mit à grogner. Sale traitre ! C’est sûr qu’en voyant les sushis elle ne pouvait qu’avoir faim. Gabriel prépara gentiment les plats et elle le regarda faire sourire aux lèvres. Elle se mit à rire nerveusement alors qu’il évoquer le fait qu’apparemment elle était devenu un top model sans le savoir.

«  C’est faux. Je vois très bien quand on essaye de me séduire. »

Généralement c’est dans le sens inverse que ça coincer, Charline n’était pas capable d’être suffisamment explicite, se cachant souvent derrière les sourires. Courageuse en amour ? Pas vraiment. Sans doute parce qu’elle avait un flot d’ex que Gabriel qualifier de… cas sociaux ?  A croire qu’à ses yeux personne personne n’était assez bien pour elle.

«  J’ai déjà dessoûlé, tu me montre ? » demanda-t-elle en sautant sur l’occasion.

"Oui mais y'a que chez toi que je regarde la télévision. Et quand je viens, c'est Aurore qui a la priorité sur les dessins animés donc ..." il haussa les épaules, loin d'être un accro à la télévision depuis son plus jeune âge. Préférant encore jouer aux jeux vidéos sur console, il avait toujours eu un poste connecté à une manette, objet qui avait fini d'ailleurs dans un box comme la plupart des affaires qu'il avait déménagé de l'ancienne maison de sa mère. Lui qui habitait dans un quartier magique, aucun des équipements moldus présents chez Charline fonctionnait chez lui.

"Non tu ne le vois pas." rectifia-t-il rapidement alors qu'il se tournait entièrement vers elle. "Idriss, un de nos voisins quand on avait huit ans, il en pinçait pour toi et je suis certain que tu ne l'as jamais remarqué. Et pourtant, c'était pas faute de te tirer les cheveux."

Il lâcha un rire au moment où elle lui demanda de lui montrer le début de son nouveau tatouage et il posa son doigt sur le nez de sa meilleur amie, la repoussant légèrement en lui montrant l'assiette.

"D'abord tu manges."

Alors qu'il commençait à se servir également, il se demanda si Charline avait déjà eu envie de se faire tatouer. Si tous les tatouages de Gabriel était caché sous les plis de ses chemises, bien que Charline avait déjà vu ceux de son avant bras ou même celui qui pouvait dépasser de ces simples t-shirt en été.

"Tu n'as jamais eu envie d'en faire tiens?"

Regarde la télévision était un bien grand mot. La plupart du temps Charline commentait les moindres actions du film. Elle ne se contentait pas de regarder, elle le vivait pleinement. Genoux replier contre son torse, bol de pop corn pour diminuer le stress, elle était une vraie boule de nerf qui ponctué le programme de «  non fait pas ça ! » «  Mais quel sombre idiot » ou autre «  ooooh c’est trop mignon ». Aussi dans un sens il était assez compréhensible que Gabriel ne retienne pas les noms des acteurs. D’ailleurs elle le soupçonner de plus la regarder elle que le programme télé à ses moments là, comme si les émotions exacerbé de sa meilleure amie avait plus d’intérêt.  

«  Si je le vois ! » dit-elle en étant pas vraiment convaincu elle-même, mais Gabriel avait des arguments. Il avait toujours des arguments ! «  Oh c’était pour ça qu’il me tirait les cheveux ?! » demanda-t-elle penaude. «  Okays je ne l’avais pas vu » Les garçons a huit ans avait quand même une curieuse façon de montré leur affections ! Elle grimaça quand il posa son doigt sur son nez, protestant qu’elle devait manger avant de voir son tatouage.

«  Elever mon taux de glycémie ne satisfera pas ma curiosité. » Elle attrapa toutefois un maki et fermer les yeux une seconde, laissant échapper un «  hum » de satisfaction. Bon elle avait peut-être un peu faim, Gabriel avait raison. «  Pour quoi faire ? » Charline ferma les yeux pour e concentré et quelque seconde plus tard le dessin d’une fleur apparut sur son cou. Elle rouvrit les yeux. «  Je peux me modifier comme je veux. Tu te rappelle ?  »  

Charline l'avait toujours surpris dans ces mimiques, notamment parce qu'elle contrôlait parfaitement son don tout en oubliant jamais de rester elle-même au delà des apparences. La preuve était qu'elle l'avait accueillit sous les traits d'un homme alors que ses airs l'avaient trahit au delà de ça.
Satisfait de voir qu'elle mangeait, autant pour élever ton taux de glycémie que pour baisser son taux d'alcoolémie, Gabriel mangea un peu plus sereinement alors qu'elle commençait à comprendre toutes les occasions qu'elle manquait déjà lorsqu'ils étaient plus jeunes. Et au fond, il savait que sans le vouloir, elle avait repoussé de nombreux garçons même à Poudlard, simplement en sortant avec d'autres.

"J'ai toujours raison." taquina-t-il alors qu'elle lui prouvait une nouvelle fois qu'elle pouvait se marquer à sa convenance de manière éphémère. Son don était assurément intéressant mais il secoua la tête.

"Non je te parle d'un vrai, un de ceux qui ne s'enlèverait pas d'ailleurs quand tu changes d'apparence."

Il parlait là de tatouage à encre magique, comme la plupart de ceux qu'il avait. Il lui montra alors un de ses premiers tatouage à l'avant bras, le même qui faisait rire @Sorcha MacGregor déjà à Poudlard parce qu'il pouvait surprendre chez un homme mais qui amusait littéralement Aurore à chaque fois qu'elle passait le doigt dessus. Relevant la manche de sa chemise, il fit doucement glisser l'étui qui sa baguette magique pour lui montrer une fraise qui bougeait et qui semblait se réveiller à la lumière du salon comme libérer du tissus dans lequel elle dormait depuis des heures.

"Un de ceux qui bouge et qui reste à vie pour te rappeler à quel point on ne devrait jamais boire avant d'en faire un."