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A place where I can go to take this off my shoulders { Lennox
INFOS
FICHE DE PERSO
La victoire a un goût délicieux, et la fait sourire d’un air crâne. Bianca est satisfaite, et pas seulement parce que c’est une mauvaise perdante (ainsi qu’une tricheuse et une mauvaise joueuse), mais simplement parce que Lennox va passer la nuit dans son lit. Et qu’il le mérite. Le moment est précieux, où ils peuvent jouer d’insouciance l’un et l’autre et c’est sans doute ce qui la fait rayonner aussi pleinement. Hombre lui-même semble conquis par l’ambiance, venant finalement lécher le visage de sa maîtresse – au lieu d’aller dévorer ses chaussures, malgré les instructions pourtant précises du maître des lieux. « Buenas noches, Lennie. » Il ne lui faut pas longtemps avant de dégoter les draps et autres couvertures dont son ami se serait servi sur son propre canapé, restant sur ses gardes un moment, au cas où il aurait dans l’idées d’essayer de se venger et de venir contre-attaquer, mais rien de la sorte n’est prévu. Et Bianca se couche, sa petite boule de poils sur le ventre, souriant aux sons de l’eau qui coule, des portes qui se ferment. C’est à cela que ça ressemble, le quotidien avec quelqu’un. C’est une chose qui lui manque atrocement, tous les jours, depuis que son ex-mari a claqué la porte de leur ancien appartement. C’est ce qu’elle cherche chez tous les amis chez lesquels elle s’échoue, pour une nuit, pour plusieurs. Et c’est d’autant plus vrai quand c’est chez le MacGregor. Elle est venue chercher la présence fantomatique de son ami, pensant dormir entre ses draps. Elle a obtenu beaucoup plus, quelques précieuses minutes en sa compagnie, et une nuit sur le canapé – sur lequel, en réalité, elle dort beaucoup mieux que sur son propre lit. Et elle s’endort en un temps record, bercée par les petits ronflements de son chiot, qui n’a pas attendu pour s’assoupir, ravie de la soirée qu’il vient de passer.
[***]
La nuit a été paisible, malgré la petite surface sur laquelle elle a dormi et les va et viens incessant de la peluche, qui visiblement ne savait pas trop avec qui elle avait le plus envie de dormir. Chaque réveil a été court, les paupières se refermant immédiatement en se rappelant où elle se trouvait. Home. Cela y ressemble plus que sa propre demeure. La couverture dans laquelle elle s’est enroulée est douce, et c’est sa caresse qui finalement la réveille, ainsi que la lumière filtrant au travers des rideaux. C’est paresseusement qu’elle s’étire, notant qu’il est sans doute beaucoup plus tard qu’il ne devrait – mais n’est-ce pas le weekend ? Impossible de s’en souvenir, sur le moment. « Hombre ? » Le fait que son animal de compagnie ne soit pas là à son réveil est étonnant, et la fait se lever, continuant de faire jouer chacun de ses muscles sur le chemin. Pas de chiot, mais pas de Lennox non plus, comme une rapide inspection de la chambre le lui indique. Un peu de temps devant elle, donc pour passer sous la douche – plus spacieuse que la sienne, et contenant déjà son propre produit, depuis le temps. C’est reposée, rafraîchie qu’elle sort donc de la salle de bains, rhabillée, pour découvrir une scène qui a tout de l’attendrissant, et qu’elle observe deux secondes, appuyée à l’encadrement de la porte de la cuisine. Lennox, en train de préparer le petit déjeuner. Et Hombre, jappant joyeusement entre ses pieds, essayant d’attirer son attention pour des caresses – ou un peu de nourriture.
« Don’t get fooled by the little monster, he gets plenty of food on a daily basis, » Le petit être semble enfin se rendre compte de sa presence et se dirige vers elle, queue frétillante pour avoir droit à son bonjour. Il est ramassé, alors que Bianca se dirige vers son ami. Sa main libre ébouriffe ses cheveux avant de venir déposer un baiser sur sa tempe : « Thank Merlin you’re not here often, i would have to exercise twice as hard not to put on weight. » Une manière à la Bianca de le remercier pour le petit déjeuner, dont elle éloigne les babines avides du chien, qui est reposé par terre dans un couinement outré. Ce serait sans doute mieux qu’elle se nourrisse comme ça tous les jours, c’est certain, cela étant. Se perchant sur une chaise, elle s’enquiert : « So, how did you sleep ? Your bed is better than your couch, no ? » Quand elle pensait qu’il avait faille ne même pas en profiter, cela la rendait chèvre. Se saisissant d’une mandarine, elle commence à l’éplucher, divisant les quartiers entre lui et elle. En tailleur sur la chaise, elle pointe son index sur lui : « And no work, you said ? » Oui, si elle ne pouvait pas être a pain in his ass, ce n’était pas drôle – et surtout, qui s’assurait qu’il allait bien, si ce n’était pas elle ?
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