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#B Sons of Merlin [Fermé]
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Michel-Ange Grimm
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Sons Of Merlin
ft @Apolline Dunn @Adil Mesli @Asel Misra @Michel-Ange Grimm @Sean Clearwater @Yeleen Sô @Charles Graham
La petite armée qui venait d'interrompre la rixe avait u moins eu le mérite d'empêcher Charles d'utiliser le cube sur Apolline et Alister. Après avoir vu ce que la face jaune avait fait à la maison, le Serdaigle n'avait vraiment pas envie de découvrir ce qu'elle pouvait faire à un humain.
L'homme qui s'était avancé vers eux avait essayé de communiquer dans plusieurs langues qu'Alister reconnaissait à peine avant de finalement s'adresser à eux en anglais, et il réalisa que le conflit avec Charles venait de devenir tout à fait secondaire. Il rangea sa baguette avant de s'avancer, prenant la décision de parler pour tout le monde. Apolline n'étant clairement pas à même de remplir cette tâche puisqu'elle ne pensait qu'à massacrer Charles, c'était logiquement à lui de sauver la réputation internationale de son oncle préféré mise en péril par cet idiot de Charles Graham.
"Bonsoir. Je suis le neveu de Monsieur Dunn, je suis sûr que nous pouvons régler cette situation dans le calme. Je vous assure que nous ne voulions en aucun cas nous retrouver ici et troubler la tranquillité de votre pays. Nous avons été téléportés dans cette ruelle par un artefact pendant que nous essayions de se défaire des quatre mages noirs que vous voyez derrière mes amis et moi. Nous n'avions aucune intention de déplacer le combat chez vous, nous y avons été contraint."
Alister espérait sincèrement qu'il ne commettait pas d'impairs et qu'il allait pouvoir tirer tout le monde de ce mauvais pas.
"Si vous le souhaitez, nous pouvons vous remettre ces mages noirs qui ont assassiné le fils de notre Ministre, l'artefact, un mode d'emploi sur son utilisation ainsi que les plus plates excuses du Ministère britannique. Je suis certain que l'artefact saura attiser la curiosité de vos plus brillants sorciers quand vous aurez vu ce dont il est capable. Bien sûr, si vous avez plus de temps à m'accorder, je vous raconterai avec plaisir le détail de l'histoire, mais il faudrait s'installer dans un endroit plus confortable que cette ruelle, ça risque d'être un peu long. De même, si mes amis et moi pouvons faire quoi que ce soit d'autre pour vous, ce sera avec le plus grand des plaisirs. Je sais que les relations entre nos deux pays ne sont pas des plus cordiales, mais il n'est jamais trop tard pour faire un pas dans la bonne direction. Si ma proposition vous convient, vous pouvez considérer ça comme un cadeau du Ministère britannique dans une démarche d'amélioration des relations entre nos pays."
Alister n'avait pas vraiment le droit de promettre ce genre de choses au nom d'Adaïr, mais convaincre son oncle ne serait pas bien difficile si il lui laissait le choix entre accepter, ou refuser et voir sa précieuse Apolline en prison à l'autre bout du monde. Dans tous les cas, il pourrait régler ça dans un second temps. Pour le moment, la seule chose qui comptait, c'était de ramener ses amis en Angleterre en un seul morceau.
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Asel eut une petite moue contrariée en voyant que le petit objet de son ire se contenter de disparaître dans le décor. Elle aurait dû s'y attendre, cela dit, l'effet était tout de même là. Elle n'eut cependant guère de temps pour se gargariser de sa bonne idée, le cube revenait sur le devant de la scène et pas pour le meilleur apparemment.
Instinctivement, Asel glissa sa main dans celle d'Adil. Quoiqu'il arrive, elle ne voulait pas être séparée de lui. Au contact, leurs peaux dégagèrent cette fine poussière dorée qu'ils prenaient d'ordinaire grand soin de dissimuler au reste du monde mais vu l'urgence de la situation, c'était devenu un détail insignifiant. Asel dardait la scène du regard, baguette fermement tenue en main. Son regard se porta sur @Apolline Dunn et @Alister Dunn, anticipant le pire.
C'est alors qu'un rebondissement inattendu interrompit les projets de Graham. Asel regardait tout autour d'elle ces hommes sortis de nulle part. Des Guerriers Célestes ou elle ne savait plus trop quoi, en tout cas on lui avait déjà parlé de type en costumes rouges. Très rapidement, un cercle de flammes les tenaient en respect. Ils n'avaient plus intérêt de broncher. L'écossaise ne savait pas trop si c'était bon ou mauvais signe mais en tout cas, Charles et sa clique semblaient s'être calmés tout à coup.
Un énième bonhomme apparut, sans doute le chef (remarquez que le chef porte toujours un costume de couleur différente...), il prit la parole mais elle ne bita pas un mot, se contentant d'adresser un regard circulaire à ses compagnons et ennemis d'infortune pour voir si elle était la seule dans le cas. Apparemment pas. Finalement, le "chef" prit la parole en anglais. Il n'était pas ravi de recevoir apparemment. En même temps on pouvait le comprendre. Comme part hasard, les Dunn lui tapèrent dans l'oeil plus vite que les autres et Alister attrapa le vif au vol, faisant une petite démonstration de talents d'orateur qu'Asel ne lui connaissait pas. Elle écouta, bien sage et disciplinée, sa main toujours entrelacée à celle d'Adil, mais quelque chose la fit tiquer.
« Si j'peux me permettre. Celui-ci n'est pas à mettre dans le même panier. Déjà je crois que c'est un gars d'chez vous et de toute évidence, il a agi sous le coup d'une sorte de contrôle mental. Je crois que l'amulette est tombée dans le fossée quelque part par là. En tout cas vous seriez chics de lui donner un petit coup de boost. Il a morflé le pauvre. »
Ça avait nettement moins de gueule que les grands discours de négociateur d'Alister malgré un effort remarquable d'y mettre les formes. Fort heureusement, avec son accent à couper au couteau, il y avait tout de même très peu de chance que leurs hôtes aient compris un broc de ce qu'elle venait de dire...
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Le Capitaine des Guerriers Célestes écouta avec attention les propos du jeune homme. D’un signe de tête, il désigna l’artefact et l’un des guerriers s’approcha pour s’en emparer et lui amener. Il le fit tourner dans ses doigts à plusieurs reprises. Le cube passa du bleu, au jaune, au rouge puis au orange et enfin au blanc et au vert. Et il s’éteignit immédiatement après.
« Voilà un bien étrange objet, en effet. Et également un étrange personnage qui, je ne sais pas si c’est par courage ou naïveté, défend assez chèrement sa peau et celle de ses compagnons. »
Aucune émotion ne transparut et il fixa Alister dans les yeux. Son regard passa alors sur l’ensemble des protagonistes.
« Et, cher jeune homme, je pense que vous n’êtes pas en mesure de négocier quoi que ce soit. Ce sont des Mages noirs selon vos dire et vos critères d’occidentaux. Pourquoi devrais-je vous croire ? Tout ce que je vois, c’est un groupe d’individu brisant la paix et la tranquillité d’un Village Magique qui n’avait pas connu d’intrusion depuis 156ans. Vous jouez à un jeu dangereux, à vouloir représenter tout un Etat. Et si je prends votre argumentation, dois-je considérer que vous êtes là en tant que représentant du Ministère ? Que c’est une déclaration de Guerre ? »
Il le regarda gravement dans les yeux. Un silence pesant s’installa. Puis son regard s’orienta sur la jeune femme qui semblait avoir parler. D’un autre signe de tête, un des Guerrier amena l’amulette et un autre amena Ethex en le déposant sur le dos, au pied du Capitaine. Les mains sur l’amulette, il plissa les yeux un instant, la fit tourner dans sa main, et la rangea enfin dans un sac en soie brodé de d’incantation en mandarin. Il s’agenouilla, et observa le visage de plus près.
« Je ne comprends pas bien vos propos en détails. Ce « gars de chez vous » comme vous dites, est un ressortissant de notre Confédération. Et non l’un des votre. »
Visiblement, il n’avait pas compris ce qu’Asel avait dit en totalité. Il saisit l’avant bras d’Ethex et il montra un tatouage ancien et effacé en forme de Coq. Il se tourna vers ses guerriers.
« Amenez le à l’infirmerie et appelez moi quand il a repris connaissance. »
Il se tourna alors vers Gustave qui était encore figé dans le marbre, et vers Anatoki, ainsi que Charles qui eux ne bougeait pas.
« Capitaine. Il faut que vous m’écoutiez… J’étais en train de... »
« Assez. »
Sa voix était sec, directe et autoritaire. Elle faisait clairement comprendre qu’il n’y avait rien à redire. Avec une patience infinie, il se passa un léger moment avant que le Capitaine ne reprit la parole.
« Peut être que vous, les Occidentaux, avaient tous le temps de parler et surtout de vous écouter vous même parler. Mais nous ne procédons pas comme cela dans la Confédération. Nos jugements sont plus immédiats, expéditifs et ils assurent surtout une paix durable depuis des décennies. Allez me chercher le Jiu Wei Hu »
Les guerriers, qui normalement devaient être impassible tiquèrent légèrement. Certains se regardèrent d’un air assez inquiet. Chez d’autres on put voir quelques expressions satisfaites de cette décision express. Les mains dans le dos, le Capitaine observa l’ensemble du groupe.
« Le Jiu Wei Hu a le pouvoir de lire les coeur. Il se présentera face à vous. A ce moment là, regardez le dans les yeux sans dévier du regard. Lui seul pourra juger de votre véritable innocence, car il ne se trompe jamais. »
On attendit un peu. Charles fut très tendu, et il commença alors à essayer de se rapprocher de la baguette qu’il avait posé au sol. Un des Guerriers l’attrapa par le bras. Une espèce d’ambiance très lourde commença à planer. A l’extérieur du cercle de flamme, on entendit un hurlement étrange. Puis, un homme arriva avec en laisse un tout petit Renard à Neuf Queues, blanc comme la neige. La situation aurait pu être mignonne ou rigolote, si l’ensemble des guerriers n’étaient pas tendus à l’extrême.
- Rappel : avant dernier tour!
- le Capitaine réponds à Alister.
- Il ramène un Renard à Neuf Queues.
- AVANT DE POSTER : Venez me voir sur discord, je vous donnerai des choses à inclure dans vos rp (Vous inquiétez pas @Alister Dunn et @Asel Misra vous ne serez pas lésé!), de part son cursus; @Adil Mesli est le seul à savoir ce que fait cette créature magique très ancienne d'Asie centrale et d'Asie de l'est
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@Alister Dunn dévoilait des talents de diplomatie qui surprit le jeune Mesli. Un regard vers lui, puis vers @Apolline Dunn l'air de dire qu'il était bien plus Dunn qu'il ne le voulait, Adil semblait trouvé ça drôle. La commissure de ses lèvres pouvait en témoigner alors que le Kabyle tentait vainement de ne pas sourire devant le gouvernement chinois qui apparaissait devant.
Pour Adil qui ne connaissait rien de la Chine sinon ce qu'il avait pu voir au travers de dessins animés quand il était petit, il ne put s'empêcher de ressentir une excitation complètement débile qu'avaient ces fans de mangas lorsqu'ils arrivaient dans un pays asiatique. Il avait l'impression de se retrouver dans le générique d'Avatar : the Last Airbender, un excellent dessin animé qu'il regardait petit en mangeant des cornflakes chez Momo (parce qu'Amastan aurait préféré l'égorger comme un mouton plutôt que lui donnait ces céréales).
C'était grandiose. Vraiment. Dans ses yeux, il y avait cette petite pointe d'excitation qu'Adil ne pouvait réellement camoufler.
Alors quand le chef du village (il n’avait pas trop compris qui c'était sinon quelqu'un d'important), il ne put s'empêcher de penser à Shang-Chi, un superhéros qui se battait avec des anneaux sur un fond de magie chinoise. Adil retenait son souffle. L'idée de croiser San Goku lui traversa l'esprit, mais @Asel Misra le ramena sur terre grâce à son franc-parler.
L'avantage de tout cela, c'était que la haine qu'il ressentait pour Anoki avait diminué.
Cela ne sembla pas convaincre le sorcier. Adil fronça les sourcils, effleurant du bout des doigts la main d'Asel. Le chinois envoya péter Charles, tout en continuant ce qu'il avait à leur dire.
Lorsqu'il mentionna le Jiu Wei Hu, Adil sentit que son cœur tombait dans sa poitrine. Ses mains devinrent moites, sentant que sa transpiration perlait sur sa nuque. Le Gryffondor semblait perdre toute sa contenance, lui qui était effrayé à l'idée de voir Kyubi. Le renard à neuf queues avait cette capacité de lire le cœur des hommes. S'ils n'étaient pas purs, la créature les mangeait tout simplement.
Déglutissant péniblement, Adil fit un pas en avant, murmurant la Shahada au cas où sa dernière heure était arrivée. C'était stupide, il le savait. Mais il ne pouvait rester là à attendre que les choses se fassent. Puis... Puis, ça lui permettrait peut-être de savoir ce qu'il avait réellement en lui ? Jetant un bref regard sur la chaîne qui maintenait le renard au calme, Adil prit une profonde inspiration. Silencieusement, il montrait sa volonté de coopérer, en espérant que le renard ait un peu plus de pitié que ce qu'il avait étudié en cours.
Le renard s'avança pour planter son regard dans ses yeux. Adil avait la bouche pâteuse. Une perle de transpiration roula le long de son échine pour se perdre dans le tissu qu'il le recouvrait. Autour de lui, tout avait disparu.
Il se retourna pour voir s'il voyait Asel, mais non, rien. Tout était noir. Il se retourna vers le Jiu Wei Hu qui s'avança doucement vers lui.
À sa question de : Qu'est-ce qui te fait le plus peur ? Adil baissa aussitôt le regard. Il leva machinalement sa main sur sa poitrine, au niveau de son coeur. C'était de lui qu'il avait peur. Cette colère qu'il aimait ressentir, ce qu'il se sentait capable de faire pour les autres, cette noirceur qui lui chuchotait ce qu'il pourrait faire lorsqu'il était face à un cas où la violence pouvait être une réponse, c'était de ça qu'il avait peur.
Adil avait beau être rassuré par le meilleur des hommes (son oncle), il doutait continuellement de la pureté de son coeur.
Alors, en relevant la tête avec une petite pointe de défis, le Kabyle lui dit qu'il avait peur de lui-même. Le renard eut un petit rire, prenant aussitôt l'apparence du lion. Comme lors de l'anniversaire d'Apolline l'an passé, Adil voyait son propre reflet. C'était une expérience dont il ne se remettait jamais. Il vit son reflet lever sa main gauche, pour la lui montrer.
Au début, Adil ne vit pas du tout ce que le Jiu Wei Hu voulait lui montrer qu'il fallut que l'anneau qui ornait son annulaire étincelle d'une belle lumière pour sentir son coeur s'envolait. Un sourire profond se dessina sur ses traits berbères alors qu'il redressait son visage pour entendre le renard lui dire d'arrêter de perdre son temps.
Au moment où le renard reprenait forme, Adil leva la main, lui demandant d'attendre, qu'il avait une question.
Il inspira profondément avant de lui demander s'il voyait... S'il voyait l'obscurial. Mais le renard secoua la tête, lui assurant ne voir que lui. Pas comme pour l'autre.
C'était sur cette annonce qu'il réintégra le monde des vivants. C'était qui l'autre ?
Adil se recula, cherchant la main d'Asel à tâtons, avant de la serrer avec force. Il ne quittait pas la créature de son regard. Néanmoins, on voyait une sorte d'apaisement sur la face olivâtre de l'algérien. Nul ne saurait dire si c'était sa vision ou si c'était le fait d'en être ressorti vivant qui lui procurait cette émotion.
Aux contacts des doigts d'Asel avec les siens, l'espèce de lumière qui les unissait semblait s'intensifier un peu plus.
Pour Adil qui ne connaissait rien de la Chine sinon ce qu'il avait pu voir au travers de dessins animés quand il était petit, il ne put s'empêcher de ressentir une excitation complètement débile qu'avaient ces fans de mangas lorsqu'ils arrivaient dans un pays asiatique. Il avait l'impression de se retrouver dans le générique d'Avatar : the Last Airbender, un excellent dessin animé qu'il regardait petit en mangeant des cornflakes chez Momo (parce qu'Amastan aurait préféré l'égorger comme un mouton plutôt que lui donnait ces céréales).
C'était grandiose. Vraiment. Dans ses yeux, il y avait cette petite pointe d'excitation qu'Adil ne pouvait réellement camoufler.
Alors quand le chef du village (il n’avait pas trop compris qui c'était sinon quelqu'un d'important), il ne put s'empêcher de penser à Shang-Chi, un superhéros qui se battait avec des anneaux sur un fond de magie chinoise. Adil retenait son souffle. L'idée de croiser San Goku lui traversa l'esprit, mais @Asel Misra le ramena sur terre grâce à son franc-parler.
L'avantage de tout cela, c'était que la haine qu'il ressentait pour Anoki avait diminué.
Cela ne sembla pas convaincre le sorcier. Adil fronça les sourcils, effleurant du bout des doigts la main d'Asel. Le chinois envoya péter Charles, tout en continuant ce qu'il avait à leur dire.
Lorsqu'il mentionna le Jiu Wei Hu, Adil sentit que son cœur tombait dans sa poitrine. Ses mains devinrent moites, sentant que sa transpiration perlait sur sa nuque. Le Gryffondor semblait perdre toute sa contenance, lui qui était effrayé à l'idée de voir Kyubi. Le renard à neuf queues avait cette capacité de lire le cœur des hommes. S'ils n'étaient pas purs, la créature les mangeait tout simplement.
Déglutissant péniblement, Adil fit un pas en avant, murmurant la Shahada au cas où sa dernière heure était arrivée. C'était stupide, il le savait. Mais il ne pouvait rester là à attendre que les choses se fassent. Puis... Puis, ça lui permettrait peut-être de savoir ce qu'il avait réellement en lui ? Jetant un bref regard sur la chaîne qui maintenait le renard au calme, Adil prit une profonde inspiration. Silencieusement, il montrait sa volonté de coopérer, en espérant que le renard ait un peu plus de pitié que ce qu'il avait étudié en cours.
Le renard s'avança pour planter son regard dans ses yeux. Adil avait la bouche pâteuse. Une perle de transpiration roula le long de son échine pour se perdre dans le tissu qu'il le recouvrait. Autour de lui, tout avait disparu.
Il se retourna pour voir s'il voyait Asel, mais non, rien. Tout était noir. Il se retourna vers le Jiu Wei Hu qui s'avança doucement vers lui.
À sa question de : Qu'est-ce qui te fait le plus peur ? Adil baissa aussitôt le regard. Il leva machinalement sa main sur sa poitrine, au niveau de son coeur. C'était de lui qu'il avait peur. Cette colère qu'il aimait ressentir, ce qu'il se sentait capable de faire pour les autres, cette noirceur qui lui chuchotait ce qu'il pourrait faire lorsqu'il était face à un cas où la violence pouvait être une réponse, c'était de ça qu'il avait peur.
Adil avait beau être rassuré par le meilleur des hommes (son oncle), il doutait continuellement de la pureté de son coeur.
Alors, en relevant la tête avec une petite pointe de défis, le Kabyle lui dit qu'il avait peur de lui-même. Le renard eut un petit rire, prenant aussitôt l'apparence du lion. Comme lors de l'anniversaire d'Apolline l'an passé, Adil voyait son propre reflet. C'était une expérience dont il ne se remettait jamais. Il vit son reflet lever sa main gauche, pour la lui montrer.
Au début, Adil ne vit pas du tout ce que le Jiu Wei Hu voulait lui montrer qu'il fallut que l'anneau qui ornait son annulaire étincelle d'une belle lumière pour sentir son coeur s'envolait. Un sourire profond se dessina sur ses traits berbères alors qu'il redressait son visage pour entendre le renard lui dire d'arrêter de perdre son temps.
Au moment où le renard reprenait forme, Adil leva la main, lui demandant d'attendre, qu'il avait une question.
Il inspira profondément avant de lui demander s'il voyait... S'il voyait l'obscurial. Mais le renard secoua la tête, lui assurant ne voir que lui. Pas comme pour l'autre.
C'était sur cette annonce qu'il réintégra le monde des vivants. C'était qui l'autre ?
Adil se recula, cherchant la main d'Asel à tâtons, avant de la serrer avec force. Il ne quittait pas la créature de son regard. Néanmoins, on voyait une sorte d'apaisement sur la face olivâtre de l'algérien. Nul ne saurait dire si c'était sa vision ou si c'était le fait d'en être ressorti vivant qui lui procurait cette émotion.
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Dimanche 4 Décembre 2022
Les doigts noués avec ceux de Sean, Yeleen ne l'avait pas quitté d'un seul mètre tandis que le chaos tourbillonnant autour d'eux tentait de les engloutir. Au sortilège impardonnable prononcé par Adil, la Serdaigle serra doucement la main de son Gryffondor, lui intimant de ne pas sombrer dans le passé. Tout comme l'étrange emprise que le Samoan semblait avoir sur l'éclopé, Yeleen n'eut que l'envie de détourner l'attention de Sean afin de l'écarter toute possibilité de ressemblance entre sa situation avec Ryan. Mais lorsqu'ils furent ramener en terre inconnu, des guerriers venus d'une autre génération les sauvant de la situation délicate dans laquelle ils s'étaient retrouvés, Yeleen ne sut s'il était temps de souffler ou de se préparer à une autre attaque. Les maisons d'inspiration chinoises ainsi que l'accoutrement des sorciers qui avaient transplané sous leur yeux lui indiqua qu'ils étaient en Chine.
Observant les assaillants à terre, elle fut surprise par l'éloquence hors norme de son cousin, croisée par Asel et pourtant, entre la négociation et l'amnistie des étudiants et celui de l'éclopé, qui les avait ramené sur ses terres d'origines pour échapper à l'amulette, Yeleen remarqua que rien ne taisait les doutes du chef qui leur imposa soudainement une créature sous les yeux. La jeune femme se figea légèrement, n'ayant jamais été à l'aise devant les animaux, tout comme Apolline elle ne les comprenait pas et ne savait ni les soigner non plus. Avec une certaine appréhension, elle vit le renard s'approcher d'Adil très rapidement sans que rien ne se passe durant quelques minutes avant que celui-ci ne regagne sa place, près d'Asel, notant pour la première fois de fines particules autour de leur main liée.
Sans savoir pourquoi ses genoux s'entrechoquèrent à cet instant, les doutes lui parcourant le corps alors que le regard tournait son museau vers elle, Yeleen se sentit envelopper dans une brume intense jusqu'à ne voir que le regard de la créature magique se fixer dans le sien. La magie qui opéra à cet instant la fascina longuement, la poussant à tomber sur ses genoux sans ressentir le moindre mal.
"Penses-tu qu'un Nom faire de nous ce que nous sommes?"
Sursautant face à la soudaine intrusion, Yeleen gardait précieusement la chaleur de Sean dans le creux de sa paume avant de penser naturellement à une réponse qu'elle avait déjà dite à @Iris Faux-Orpin.
"Non, c'est notre cœur qui nous défini."
Cette ligne la liait à Nyéléni, à Sean, à cette famille qu'elle avait trouvé à Poudlard. Pure et envoutante, c'était l'ensemble de ces personnes qui construisaient sa vie sans le moindre doute et Yeleen se redressa légèrement au moment où la créature prit la forme de Henry de Clare. Tu es sure? Elle se figea, le souffle coupé par le regard de son père, couplé au précédent acte de violence du Samoan envers Ethex qui lui rappela ô combien elle n'avait jamais eu sa place ailleurs que parmi les étudiants présents autour d'elle. Si on lui demandait qui elle était, elle se définirait par eux.
"Toujours."
Pour la première fois, elle entendit le son de sa voix, sans aucun tremblement ni artifice. Se ressaisissant sur toute sa splendeur en se relevant, elle affronta son père avec toute la force que sa famille de cœur lui conférait.
Tandis que la nuit retombait autour d'elle, la Serdaigle croisa le regard de Sean, sereine au possible avant de sentir le museau de la créature sur sa main. Surprise par le geste, elle la vit passer sa langue sur ses doigts avant d'accepter qu'elle se tourne, à son tour, vers l'élu de son cœur.
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Après le discours d'@Alister Dunn, Sean posa un regard empli de respect sur lui. C’était la première fois qu’il voyait aussi clairement ce charisme indiscutable qui habitait les femmes et homme de pouvoir, et il n’y avait nul doute que le Serdaigle était de cette trempe. @Asel Misra prit la parole après lui, indiquant clairement – et au grand soulagement de Sean – que l’un des trois mages qui les avait attaqués semblait agir contre sa volonté. Mais leurs prises de paroles ne furent pas suffisantes pour les guerriers qui finirent par apporter avec aux eux une étrange créature aux nombreuses queues.
La bête s’arrêta dans un premier temps vers @Adil Mesli qui parut passer haut la main son test avec une posture droite et le regard fier que Sean lui connaissait et respectait tant. Le renard reprit sa marche pour se poster devant @Yeleen Sô et le Clearwater sentit la pression l’écraser alors qu’il ne lâchait pas la main de son amie, espérant lui insuffler son courage. Il n’avait cependant aucun doute sur la pureté de son cœur que le renard reconnut aussi facilement, symbolisant son respect en lui donnant un coup de langue sur la main.
La créature posa alors ses iris de feu sur lui et Sean se sentit tétanisé sous son regard. Lentement, le décor autour d’eux s’affaissa pour ne laisser qu’un vaste horizon sombre. Il n’y avait plus que lui et le renard assis devant lui. Alors que la bête restait immobile, Sean perçut distinctement une voix dans sa tête.
- C’est douloureux ? L’autre ?
Passé la surprise de sa voix – grave et teintée de sagesse – Sean fronça les sourcils en tentant de comprendre. Lentement pourtant, son front se parsema de gouttes de sueur, comme si son corps – lui – avait très bien compris de qui parlait le renard. Le jeune homme déglutit en secouant la tête.
- L’autre, répéta-t-il d’une voix blanche. Mais quel autre ?
Le renard lui rendit son regard, et tout en restant figé, sa voix retentit de nouveau dans la tête du sorcier.
- L’autre à côté de toi.
Soudain, Sean perçut une immense ombre à côté – pesante et terrifiante – dont il ne parvenait pas à voir la figure. Mais le temps qu’il tourne la tête vers elle, la silhouette avait disparu. Glacé d’effroi, il reporta son attention sur le renard pour remarquer qu’il avait changé d’apparence, prenant celle de son père : @Braxton Clearwater. Ce dernier tenait sa baguette levée vers lui – comme un écho de la scène aperçue dans la Pensine.
- Tu veux que j’arrête ta souffrance, lui demanda-t-il d’une voix dénuée de toute menace.
Malgré la panique créée par cette situation, une part de Sean lui criait d’accepter. Qu’enfin la peur et la douleur disparaissent pour ne laisser place qu’à la sérénité d’un repos sans heurts. Mais au fond de lui, une autre force se mit à bouillonner, protestant contre sa lâcheté. Il lui semblait presque que le Braxton en face de lui le suppliait muettement de se battre. Il pouvait presque entendre sa voix lui crier de trouver le courage en lui. Alors sa volonté se raffermit et il se tint droit devant son père qui le mettait en joue.
Non, lui cri a-t-il en réponse à sa question.
Braxton lui lança un clin d’œil avec un discret sourire avant de reprendre sa forme de créature à neuf queues. Peu à peu, le décor autour d’eux s’éclairci et Sean retrouva les formes du village dans lequel ils avaient atterri, ainsi que Yeleen à ses côtés. Le renard s’était approché de lui pour lui lécher les mains, sans s’arrêter, pendant un long moment. Sean l’observa faire en silence, encore paralysé par ce que le renard avait vu en lui, avant de resserrer sa main dans celle de son amie.
Bêta Testeur
Vous avez été là depuis le début et vous avez contribué à la Bêta Test. Merci pour tout !
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INFOS
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Particularités : Ce n'est pas une particularité magique, mais Apolline a une mémoire eidétique.
Profession : 7ème année et dernière année, double cursus Justice Magique & Civilisation Magique ; Préfète-en-chef
Côté Cœur : En couple avec Michel-Ange Grimm, depuis fin Décembre 2022.
Multis : Thalia Böhm
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(24/50)
Education Magique (EM):
(70/100)
Potentiel Magique (PM):
(65/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(55/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
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Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(24/50)
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(70/100)
Potentiel Magique (PM):
(65/100)
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Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Sons of Merlin
@Adil Mesli, @Sean Clearwater, @Alister Dunn, @Asel Misra, @Yeleen Sô, @Michel-Ange Grimm, @Charles Graham & Apolline Dunn
◊ ◊ ◊
Tout s’était passé très vite. L’arrivée de bons nombres de sorcier empêcha Apolline et Alister de finir prisonnier du cube peut-être à tout jamais. Et même si Charles s’était rendu, que tout le monde montrait patte blanche, Apolline ne pouvait quitter son regard du loup-garou. Elle était ravie de voir son entaille en dessous de l’œil. Mais lorsque le chef des sorciers nouvellement arrivés s’exprimant dans un anglais approximatif, Apolline détourna son attention et son regard sur lui. Apparemment, il savait qui elle était et immédiatement, Apolline comprit qu’elle allait avoir des problèmes. Pire, que cela pourrait retomber sur son père.
Ouvrant la bouche, Apolline n’arriva pas à répondre au sorcier. Heureusement, son cousin fut plus rapide qu’elle. La lionne observa, les yeux écarquillés, Alister qui faisait un magnifique tour de diplomatie. C’était dingue l’aisance avec laquelle il répondait. Ses mots semblaient pesés et choisis. Et finalement la seule chose qu’Apolline pouvait faire c’était hocher plusieurs fois la tête au fur et à mesure des explications d’Alister.
Elle détourna son attention sur Ethex dont parlait Asel. En effet, ce pauvre sorcier semblait être plus un dommage collatéral qu’un véritable ennemi. Apolline fronça les sourcils en entendant le capitaine des Guerriers. Elle l’observa, la bouche légèrement ouverte. Elle était choquée des propos qu’il tenait après cette démonstration de diplomatie d’Alister. Pourquoi ne les croyait-il pas ? Qu’avait-il besoin comme preuve ? La jeune femme sentit son sang bouillonnait, prête à rétorquer. Mais pour éviter d’envenimer la situation et pour éviter que toute cette histoire ne se transforme encore plus en incident diplomatique, Apolline se ravisa.
Elle resta silencieuse mais visiblement tendue. Et apparemment, elle n’était pas la seule. Lorsque le Capitaine annonça qu’il devait leur chercher le Jiu Wei Hu, une sorte de tension plana dans l’air. Apolline observa chacun de ses compagnons d’un regard intrigué, perplexe. Et quand le capitaine expliqua de quoi il en retournait exactement, le cœur d’Apolline s’emballa. Le stress commençait à monter. A l’heure actuelle, la lionne n’était plus sûre d’avoir bon cœur, d’être si innocente que cela. Elle le savait, elle avait envie de voir Charles six pieds sous terre. Son regard se dévia sur le loup-garou, qui semblait être lui aussi très stressé au point de vouloir reprendre sa baguette.
Le renard à neuf queues fit alors son apparition, entrant dans le cercle de flamme. Il se dirigea directement vers Adil. Le premier à passer. Malheureusement, tout semblait se passer dans l’esprit. Alors la jeune femme attendit. Le fait qu’il passe ensuite à Yeleen montrait qu’Adil avait réussi. Un léger sourire rassuré naquit sur ses lèvres. S’il y avait bien une personne sur qui elle stressait en plus d’elle, c’était Adil ! Après tout…il était parvenu à lancer un Doloris !
Concernant Yeleen, Apolline n’eut aucun stress. Il était évident qu’elle passerait haut la main. Et ce fut le cas. Nouveau sourire sur les lèvres d’Apolline avant d’avoir un léger stress pour Sean, à qui c’était le tour. Après tout ce qu’il avait vécu cet été, après le mal-être qui semblait le ronger depuis…Apolline ignorait comment ça allait se passer. Mais finalement, Sean semblait avoir réussi puisque le Renard se dirigeait vers Apolline.
Son cœur s’emballa immédiatement et lorsqu’elle croisa le regard de Renard, tout le décor changea autour d’elle. Tout le monde disparut. Il n’y avait plus que l’animal, elle et…les ténèbres. C’était froid, sombre, apeurant. Elle avait l’impression qu’il n’y avait plus rien. Qui est le plus doux ? Le miel ou la vengeance ?. Cette voix claire dans son esprit. Apolline leva la tête, avant de la tourner vers la gauche, vers la droite….Comme si elle était à la recherche de quelque chose. Cette question l’embêtait et cela se voyait. Elle fronça les sourcils.
« Quoi ? » s’indigna-t-elle. « Mais…c’est quoi cette question ? »
Si c’était ce genre de réflexion qui allait conditionner son test, Apolline ignorait si elle allait le réussir.
« Le miel ! » finit-elle par répondre, les sourcils toujours froncés.
Est-ce qu’elle donnait cette réponse parce qu’elle savait que c’était la bonne ? Ou est-ce qu’elle donnait cette réponse parce qu’elle en était convaincue ? Apparemment, le renard était vraiment très immiscé dans son esprit. Tu hésites ? Ou tu me mens ? »
« Le miel et la vengeance n’ont rien à voir ensemble. Ce n’est pas de l’hésitation et encore moins un mensonge. »
Si Apolline répondait du tac au tac, elle avait tout de même l’impression de ne pas partager à 100% ses réponses. Soudain le Renard changea d’apparence. Il prit d’abord celui de @Xris Andērson. La brune ne put s’empêcher de se souvenir de tous les moments qu’elle avait passés avec lui au cours du mois de Novembre. Puis il se transforma brusquement en Michel-Ange, en @Lyvan Gremlins puis Adair et même en Love, la mère d’Apolline. Tant de changement en si peu de temps qu’Apolline n’avait pas le temps de se remémorer tous les moments passés avec eux. Apparemment ce n’était clairement pas le but de l’opération. Alors à quoi tout cela servait-il ? Si ce n’est d’agacer un peu plus Apolline. Tu comptes faire souffrir encore beaucoup de monde en offrant à tous un masque d’une personne forte alors que tu es bien plus fragile que tu n’y parais ?. Ce questionnement tranchant brûla la lionne. Piquée au vif, Apolline n’arriva pas à contenir sa colère. Sa mâchoire se crispa, retenant les larmes de ses yeux.
« C’EST FAUX ! » hurla-t-elle alors qu’elle observa le Renard changer de nouveau d’apparence prenant cette fois-ci celle d’Ulysse, définitivement.
Les lèvres pincées, Apolline observa son défunt frère, impuissante. Elle avait envie de le prendre dans ses bras, de lui dire qu’elle était désolée. Désolée de ne pas avoir réussi à le protéger, désolée de l’avoir tiré de son sommeil éternel pour l’interroger, désolée d’avoir cette terrible envie de vengeance. Tu vas me venger ? Le cœur d’Apolline s’emballa de nouveau, elle frissonna face à la question. Si elle répondait oui, la créature allait-elle manger la brune ? Probablement. Pourtant, il lui était impossible de mentir, surtout pas à la créature.
« Il t’a tué. Il mérite pas de vivre. Il a détruit notre famille. » répondit-elle, les dents serrés alors qu’elle essuyait d’un revers de la main ses larmes.
Finalement, Ulysse disparut laissant place au Renard. Au fond, tu es plus triste que mauvaise. Prudence, de l’un à l’autre il n’y a qu’un pas. Et comme si Apolline avait retenu son souffle depuis le début, elle lâcha un soupir de soulagement en laissant ses larmes s’évacuer. Au même moment que le décor revint, Apolline s’effondra au sol. Elle se laissa tomber sur ses genoux et mit sa tête dans ses mains, pleurant à chaude larme. Elle relâchait la pression sans faire attention à toutes les personnes qui se trouvaient autour d’elle et encore moins à la retombée diplomatique/médiatique que cela pourrait avoir.
Ouvrant la bouche, Apolline n’arriva pas à répondre au sorcier. Heureusement, son cousin fut plus rapide qu’elle. La lionne observa, les yeux écarquillés, Alister qui faisait un magnifique tour de diplomatie. C’était dingue l’aisance avec laquelle il répondait. Ses mots semblaient pesés et choisis. Et finalement la seule chose qu’Apolline pouvait faire c’était hocher plusieurs fois la tête au fur et à mesure des explications d’Alister.
Elle détourna son attention sur Ethex dont parlait Asel. En effet, ce pauvre sorcier semblait être plus un dommage collatéral qu’un véritable ennemi. Apolline fronça les sourcils en entendant le capitaine des Guerriers. Elle l’observa, la bouche légèrement ouverte. Elle était choquée des propos qu’il tenait après cette démonstration de diplomatie d’Alister. Pourquoi ne les croyait-il pas ? Qu’avait-il besoin comme preuve ? La jeune femme sentit son sang bouillonnait, prête à rétorquer. Mais pour éviter d’envenimer la situation et pour éviter que toute cette histoire ne se transforme encore plus en incident diplomatique, Apolline se ravisa.
Elle resta silencieuse mais visiblement tendue. Et apparemment, elle n’était pas la seule. Lorsque le Capitaine annonça qu’il devait leur chercher le Jiu Wei Hu, une sorte de tension plana dans l’air. Apolline observa chacun de ses compagnons d’un regard intrigué, perplexe. Et quand le capitaine expliqua de quoi il en retournait exactement, le cœur d’Apolline s’emballa. Le stress commençait à monter. A l’heure actuelle, la lionne n’était plus sûre d’avoir bon cœur, d’être si innocente que cela. Elle le savait, elle avait envie de voir Charles six pieds sous terre. Son regard se dévia sur le loup-garou, qui semblait être lui aussi très stressé au point de vouloir reprendre sa baguette.
Le renard à neuf queues fit alors son apparition, entrant dans le cercle de flamme. Il se dirigea directement vers Adil. Le premier à passer. Malheureusement, tout semblait se passer dans l’esprit. Alors la jeune femme attendit. Le fait qu’il passe ensuite à Yeleen montrait qu’Adil avait réussi. Un léger sourire rassuré naquit sur ses lèvres. S’il y avait bien une personne sur qui elle stressait en plus d’elle, c’était Adil ! Après tout…il était parvenu à lancer un Doloris !
Concernant Yeleen, Apolline n’eut aucun stress. Il était évident qu’elle passerait haut la main. Et ce fut le cas. Nouveau sourire sur les lèvres d’Apolline avant d’avoir un léger stress pour Sean, à qui c’était le tour. Après tout ce qu’il avait vécu cet été, après le mal-être qui semblait le ronger depuis…Apolline ignorait comment ça allait se passer. Mais finalement, Sean semblait avoir réussi puisque le Renard se dirigeait vers Apolline.
Son cœur s’emballa immédiatement et lorsqu’elle croisa le regard de Renard, tout le décor changea autour d’elle. Tout le monde disparut. Il n’y avait plus que l’animal, elle et…les ténèbres. C’était froid, sombre, apeurant. Elle avait l’impression qu’il n’y avait plus rien. Qui est le plus doux ? Le miel ou la vengeance ?. Cette voix claire dans son esprit. Apolline leva la tête, avant de la tourner vers la gauche, vers la droite….Comme si elle était à la recherche de quelque chose. Cette question l’embêtait et cela se voyait. Elle fronça les sourcils.
« Quoi ? » s’indigna-t-elle. « Mais…c’est quoi cette question ? »
Si c’était ce genre de réflexion qui allait conditionner son test, Apolline ignorait si elle allait le réussir.
« Le miel ! » finit-elle par répondre, les sourcils toujours froncés.
Est-ce qu’elle donnait cette réponse parce qu’elle savait que c’était la bonne ? Ou est-ce qu’elle donnait cette réponse parce qu’elle en était convaincue ? Apparemment, le renard était vraiment très immiscé dans son esprit. Tu hésites ? Ou tu me mens ? »
« Le miel et la vengeance n’ont rien à voir ensemble. Ce n’est pas de l’hésitation et encore moins un mensonge. »
Si Apolline répondait du tac au tac, elle avait tout de même l’impression de ne pas partager à 100% ses réponses. Soudain le Renard changea d’apparence. Il prit d’abord celui de @Xris Andērson. La brune ne put s’empêcher de se souvenir de tous les moments qu’elle avait passés avec lui au cours du mois de Novembre. Puis il se transforma brusquement en Michel-Ange, en @Lyvan Gremlins puis Adair et même en Love, la mère d’Apolline. Tant de changement en si peu de temps qu’Apolline n’avait pas le temps de se remémorer tous les moments passés avec eux. Apparemment ce n’était clairement pas le but de l’opération. Alors à quoi tout cela servait-il ? Si ce n’est d’agacer un peu plus Apolline. Tu comptes faire souffrir encore beaucoup de monde en offrant à tous un masque d’une personne forte alors que tu es bien plus fragile que tu n’y parais ?. Ce questionnement tranchant brûla la lionne. Piquée au vif, Apolline n’arriva pas à contenir sa colère. Sa mâchoire se crispa, retenant les larmes de ses yeux.
« C’EST FAUX ! » hurla-t-elle alors qu’elle observa le Renard changer de nouveau d’apparence prenant cette fois-ci celle d’Ulysse, définitivement.
Les lèvres pincées, Apolline observa son défunt frère, impuissante. Elle avait envie de le prendre dans ses bras, de lui dire qu’elle était désolée. Désolée de ne pas avoir réussi à le protéger, désolée de l’avoir tiré de son sommeil éternel pour l’interroger, désolée d’avoir cette terrible envie de vengeance. Tu vas me venger ? Le cœur d’Apolline s’emballa de nouveau, elle frissonna face à la question. Si elle répondait oui, la créature allait-elle manger la brune ? Probablement. Pourtant, il lui était impossible de mentir, surtout pas à la créature.
« Il t’a tué. Il mérite pas de vivre. Il a détruit notre famille. » répondit-elle, les dents serrés alors qu’elle essuyait d’un revers de la main ses larmes.
Finalement, Ulysse disparut laissant place au Renard. Au fond, tu es plus triste que mauvaise. Prudence, de l’un à l’autre il n’y a qu’un pas. Et comme si Apolline avait retenu son souffle depuis le début, elle lâcha un soupir de soulagement en laissant ses larmes s’évacuer. Au même moment que le décor revint, Apolline s’effondra au sol. Elle se laissa tomber sur ses genoux et mit sa tête dans ses mains, pleurant à chaude larme. Elle relâchait la pression sans faire attention à toutes les personnes qui se trouvaient autour d’elle et encore moins à la retombée diplomatique/médiatique que cela pourrait avoir.
(c) oxymort
Emotion is the engine of change.
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FICHE DE PERSO
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Dossier du Ministère
Situation actuelle:
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Inventaire:
Le Renard à Neuf Queue passa ensuite à @Michel-Ange Grimm . L’échange sembla de courte durée, le Renard lui lécha la main et il se mit à éclater de rire d’un air totalement innocent, méprisant le danger comme à son habitude.
« Ahaha ! On peut l’emmener avec nous ?! »
Personne ne répondit. Une fois arrivé à Anatoki, il se produisit alors quelque chose d’étrange. Il changea de couleur, passant du blanc au rouge feu. Ses yeux étincelèrent et sa gueule s’ouvrit en grand pour essayer de le dévorer. Le Maître du Renard à Neuf Queue dû tirer dessus pour éviter qu’il ne le dévore, sous le regard froid du demi-géant.
Bien sûr, il en fit de même pour Gustave (qui avait été enlevé de sa forme de pierre). Et Charles.
Vint alors le tour d’ @Asel Misra . A la surprise de tous, dont le Maître, le Renard à Neuf Queue jappa de peur et essaya de s’enfuir le plus loin possible d’Asel. Le Maître dû tiré sur la laisse de chaîne enchanté pour le calme. A partir de ce moment là, il se mit en boule en fixant Asel tout tremblant et ne voulut plus coopérer. Laissant @Alister Dunn sans avoir subi le jugement du Renard.
Le Capitaine se tourna vers Asel, fronça des sourcils, puis un très léger sourire en coin apparut sur ses lèvres.
« Étonnant… Mais pas réellement surprenant. De toute façon j'en ai assez vu.»
Laissant planer le mystère, il continua de fixer Asel. Puis finalement il se tourna vers les prisonniers.
« Bien, arrêtez ces trois hommes. Rendez leurs baguettes aux autres. »
Aussitôt les Guerriers Célestes se déployèrent comme une même entité. Ils enchaînèrent les trois vilains et rendirent leurs baguettes aux étudiants.
« Nous allons contacter votre Ministère, ainsi que votre Ambassadeur. Vous serez rentrer chez vous d’ici quelques heures. Vous êtes priés de rester ici en attendant que des agents viennent vous chercher.»
Puis, sans cérémonie, il sortit du cercle de feu. Seul deux guerriers Célestes restèrent pour attendre les agents du Ministère Britannique en vu du transfert.
***
Plus tard.
Dans une salle du Ministère de la Magie Britannique.
Plusieurs lits avaient été placés dans cette salle de réunion. Deux Médicomage, dont @Thesus De Clare était présent et attendait l’arrivé des patients. D’autres agents du Ministère étaient également, eux étant plus en charge de la sécurité nationale.
Durant le voyage en autobus magique, les deux diplomates du Ministère avaient expliqués aux étudiants que Gustave Schöl et Anatoki étaient sous le joug d’un Mandat d’Arrêt Internationale. Anatoki, pour assassinat du Président du MACUSA en 2009, et Gustave Schöl comme étant un ancien Mangemort, dont des expériences ignobles avaient été mené sur les Moldus et les Né-Moldus de sa part. Ces deux là étaient restés dans la Prison de Cendre situé quelque part en Chine intérieure, dans l’optique d’être jugé par le Tribunal de la Confédération Magique Internationale.
@Charles Graham , pour sa part, allait être transféré après les étudiants, et confié au Département de la Justice Magique, afin d’être soumis au Véritasérum afin de vérifier si l’information comme quoi il était l’assassin d’Ulysse Dunn était vraie. L'artefact, pour sa paert avait été gardé par la Confédération du Milieu.
Le Bus Magique était donc arrivé très tôt, presque à l’aurore en Grande Bretagne. Plusieurs agents du Ministères avaient été déployés, et une cellule de crise avait été monté. Plutôt que d’aller à Ste Mangouste pour ébruité cette affaire, qui devait resté assez discrète étant donné les relations en la Grande Bretagne Magique et la Confédération du Milieu ; une cellule de crise avait été mise en place.
C’est donc dans une pièce assez austère, et sans fenêtre, que la compagnie arriva. Des lits, des chaises, du matériel sommaire était présents. Deux Médicomages et quelques infirmières étaient là, mais surtout plusieurs Langue-De-Plomb, Brigadiers et Aurors afin d’assurer la sécurité immédiate des ressortissants le temps que tout soit mis au clair.
@Adair Dunn n’avait pas fait les choses à moitié. Et on voyait que ce nouveau Ministère de la Magie était efficace et discret.
- C'était le dernier tour du MJ c'était super d'avoir fait avec vous ce TC ! Ca m'a permis de voir quelques trucs pour les futurs missions. Merci!
- Vous pouvez bien sûr poster à la suite avec le perso que vous voulez et également le nombre de fois que vous voulez.
- Des médicomages vous prennent en charge et des enquêteurs vous posent des questions.
- A l'issue de ce rp, il est important de retenir que le Ministère vous demandera de ne pas répondre à la presse si on vous pose des questions. Et que vous serez très certainement entendu pour témoigner au Procés de @Charles Graham.
- Si vous avez des questions... Vous savez où me trouver.
Compte MJ.
N'hésitez pas à interagir avec moi.
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FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
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Potentiel Magique (PM):
(70/100)
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(90/100)
Expérience Magique (XM):
(70/100)
Témoins de l'Histoire:
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Inventaire:
Nerveux, je réajustais ma blouse de Ste Mangouste. Faisant les cents pas dans cette salle austère, je n’avais pas arrêté de tourmenter les agents du Ministère…
« Vous auriez pu nous offrir des fenêtres. A moins qu’elles ne soient toutes dans le bureau de mon beau-frère. » avais-je dit d’un air agacé.
Ca ne coûtait rien de nous mettre des fenêtres magiques ! Durant l’attente, j’avais vérifier le matériel qu’ils avaient ramené de Ste Mangouste avec une grimace. On voyait bien que ce n’était pas des Médicomages qui avaient choisi quoi emmener. Montrant une fiole « Anti-Venin » de Basilic à un agent de la BPM, je déclarai :
« Vous avez eu vos MULOTS où vous ? Vous pensez qu’ils sont partis à la chasse aux B... »
Mais je n’eus pas le temps de finir ma phrase qu’ils arrivèrent. Sans réfléchir, je sortis de ma blouse ma petite lampe de poche et je me dirigeais droit vers Yeleen sans même lui dire bonjour.
« Ok, ils sont majoritairement choqués. »
Ma main se referma sur son poignet. L’espace d’un instant nos regards se croisèrent. Prenais-je son pouls ou était-ce un geste affectif ?
« Bien, Miss De Clare, tu peux aller avec les infirmiers, elles vont te fournir des calmants si tu les veux. Après tu pourras répondre aux idiots. Tu devras baissé ton niveau intellectuel à leur portée, je te préviens... » dis-je d’un air sarcastique.
Puis, je me décalais vers Apolline.
« Hop hop hop. On reste ici. Hmm voyons. »
J’avais fait les même gestes que pour Yeleen. Mais, contrairement à mon autre nièce, j’avais froncé les sourcils.
« Ils t’ont fait pleuré ? J’aurai dû venir vous chercher moi même... » marmonnais-je.
Je terminais les examens sur elle, et je lui ébouriffais les cheveux comme si elle avait huit ans pour lui dire d’un air amusé.
« Allez, ta mère est morte d’inquiétude. HEP LA MISRA ! ON S’ESQUIVE PAS ! T’es la suivante ! Si tout va bien pour toi tu vas m’aider. Ils ont choisi le personnel eux même et ils m’ont coltiné deux veracrasses en guise d’infirmiers ! Dépêche toi de venir ici ! »
Et, je fonçais vers elle pour briser les quelques mètres qui me séparait d’elle.
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Profession : Ministre de la magie
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FICHE DE PERSO
La boule aux ventres à l'idée de savoir sa fille et son neveu, dans la nature, sans savoir la moindre information sur l'endroit où ils pouvaient se trouver rendait le Ministre de la magie, Adair Dunn, particulièrement nerveux. Pour preuve, il en avait desserré sa cravate et son index ne cessait de tapoter son bureau d'un air sinistre. L'autre index était à la hauteur de ses lèvres, alors qu'il réfléchissait sur ce qui se passait dans un silence pesant.
Love était partie se réfugier chez les De Clare. Elle devait être entourée et ce n’était clairement pas lui qui pourrait y faire quoique ce soit. Le Ministre était attaqué, son pouvoir était remis en cause, il le savait. Il fallait se montrer fort, imperturbable et maître de ses émotions. Au côté de son épouse, de sa belle-sœur ou du reste de la famille (à l'exception de son frère), il risquait de se laisser aller aux émotions, ce qui n'était clairement pas de son goût.
Mais maintenant que son fils lui avait été retiré, Adair avait changé, il le savait. Son cœur se serrait rien qu'à l'idée qu'il puisse arriver quelque chose aux restes des enfants Dunn sans qu'il ne puisse rien faire pour éviter que cela ne passe pour de l'oppression, car oui, sa principale idée était de les mettre sous traceur magique ainsi que de leur attacher de nouveau un langue de plomb pour veiller à ce qu'ils ne souffrent de rien.
Il aurait peut-être du.
Adair se racla la gorge lorsque l'on tapa à la porte. La suite, vous la connaissez.
(...)
@Charles Graham allait lui être envoyé, donc. Un sourire mauvais avait pris place sur son visage alors qu'il se dirigeait à la rencontre des enfants. Une unité de Sainte Mangouste avait été récupérée pour s'assurer qu'ils n'aient rien, et l'idée d'avoir @"Thésus de Clare" était réconfortante. Au moins, ils seraient entre de bonnes mains.
Il se figea un temps devant la porte, prenant une profonde inspiration pour calmer l'excitation de retrouver sa fille. Il pensa à @Alister Dunn, puis il poussa la porte, arborant son visage habituel. Néanmoins, dans son regard, il ne pouvait cacher sa joie de les retrouver. Son regard balaya l'endroit, observant le visage des autres enfants qui les accompagnaient. Il y avait le fils Grimm, sa nièce, Yeleen (peu lui importait son changement de nom, elle avait du sang de sa femme dans ses veines), Sean, du clan Clearwater, et ces deux-là.
Le regard d'Adair observa rapidement @Asel Misra puis Adil, se rappelant les avoir entraperçus à l'enterrement de son fils. Il sentit que son cœur se serrait à cette pensée, regardant de nouveau sa fille vers qui il s'approcha.
Levant ses deux mains à la hauteur de son visage pour lui prendre avec douceur, il avança ses lèvres pour lui embrasser le front avant de se tourner vers @Alister Dunn pour le serrer brièvement contre lui.
Le ministre, toujours dans le silence, se recula quelque peu, pour laisser place aux guérisseurs de faire ce qu'ils avaient à faire.
« - Quand vous aurez fini, nous nous entretiendrons quelques instants dans mon bureau. »
Puis, sans ajouter un mot, il disparut, toujours accompagné d'un sorcier qui lui servait littéralement d'ombre.
Love était partie se réfugier chez les De Clare. Elle devait être entourée et ce n’était clairement pas lui qui pourrait y faire quoique ce soit. Le Ministre était attaqué, son pouvoir était remis en cause, il le savait. Il fallait se montrer fort, imperturbable et maître de ses émotions. Au côté de son épouse, de sa belle-sœur ou du reste de la famille (à l'exception de son frère), il risquait de se laisser aller aux émotions, ce qui n'était clairement pas de son goût.
Mais maintenant que son fils lui avait été retiré, Adair avait changé, il le savait. Son cœur se serrait rien qu'à l'idée qu'il puisse arriver quelque chose aux restes des enfants Dunn sans qu'il ne puisse rien faire pour éviter que cela ne passe pour de l'oppression, car oui, sa principale idée était de les mettre sous traceur magique ainsi que de leur attacher de nouveau un langue de plomb pour veiller à ce qu'ils ne souffrent de rien.
Il aurait peut-être du.
Adair se racla la gorge lorsque l'on tapa à la porte. La suite, vous la connaissez.
(...)
@Charles Graham allait lui être envoyé, donc. Un sourire mauvais avait pris place sur son visage alors qu'il se dirigeait à la rencontre des enfants. Une unité de Sainte Mangouste avait été récupérée pour s'assurer qu'ils n'aient rien, et l'idée d'avoir @"Thésus de Clare" était réconfortante. Au moins, ils seraient entre de bonnes mains.
Il se figea un temps devant la porte, prenant une profonde inspiration pour calmer l'excitation de retrouver sa fille. Il pensa à @Alister Dunn, puis il poussa la porte, arborant son visage habituel. Néanmoins, dans son regard, il ne pouvait cacher sa joie de les retrouver. Son regard balaya l'endroit, observant le visage des autres enfants qui les accompagnaient. Il y avait le fils Grimm, sa nièce, Yeleen (peu lui importait son changement de nom, elle avait du sang de sa femme dans ses veines), Sean, du clan Clearwater, et ces deux-là.
Le regard d'Adair observa rapidement @Asel Misra puis Adil, se rappelant les avoir entraperçus à l'enterrement de son fils. Il sentit que son cœur se serrait à cette pensée, regardant de nouveau sa fille vers qui il s'approcha.
Levant ses deux mains à la hauteur de son visage pour lui prendre avec douceur, il avança ses lèvres pour lui embrasser le front avant de se tourner vers @Alister Dunn pour le serrer brièvement contre lui.
Le ministre, toujours dans le silence, se recula quelque peu, pour laisser place aux guérisseurs de faire ce qu'ils avaient à faire.
« - Quand vous aurez fini, nous nous entretiendrons quelques instants dans mon bureau. »
Puis, sans ajouter un mot, il disparut, toujours accompagné d'un sorcier qui lui servait littéralement d'ombre.
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