Kim Mallet

Identité : MALLET, Kim

Date et Lieu de naissance : 31 janvier, Lieu inconnu (Londres sur le papier), 29 ans.

Statut civil : célibataire

Scolarité : Poufssoufle - n'a aucun souvenir de son passé d'étudiante, peut-être que Poufssouffle n'a jamais été sa maison et Poudlard son école.

Profession : Détective

Habitation : Londres

Baguette magique : bois de saule - plume d'oiseau tonnerre, 25cm

Famille : N'ayant plus un seul souvenir, Kim part du principe qu'elle est orpheline. Au fond d'elle-même néanmoins, elle souhaiterait pouvoir se souvenir d'eux.

Hérédité du sang : sang mêlé

Particularité magique :  Animagus (si possible) en souris

Caractère : Kim est une jeune femme pleine de vie, d’entrain et d’optimiste. Elle sourit à la vie et la vie lui sourit. Du moins, celle qu’elle s’est créée depuis les sept dernières années. Pétillante, fraiche, sa principale occupation sociale consiste à faire tourner les têtes des messieurs, des truands et des intellectuels. Bien qu’elle ne soit pas attachée aux gens, elle aime s’entourer, se sentir aimée et convoitée. Ne lui parlez surtout pas si vous avez l’intention d’arriver à l’heure à un quelconque rendez-vous, elle pourrait vous accrocher sans aucun scrupule jusqu’à mort s’en suive. Ne vous fiez pas à son petit minois, elle sera parfaitement consciente du temps qu’elle vous aura fait perdre, mais jouera l’innocente. Manipuler par son charme, elle aime ça !
Malgré tout, Kim n’est pas une mauvaise personne. Fidèle, honnête et franche, elle n’hésitera pas à vous signaler que vous avez du poil au nez si elle considère que ce fait peut vous mettre dans l’embarras avec un tiers. Dans le fond, elle cache sa part de timidité et de sensibilité dans une « effervescence » de laves d’un volcan en éruption. Parfois maladroite, elle ne tiendra pas rigueur des catastrophes qu’elle pourra engendrer mais pourra se concilier, seule, dans les méandres de ses pensées durant des jours entiers si jamais elle en venait à écraser une fourmi par mégarde.  
La jeune femme est très intelligente, brillante même, mais elle ignore d’où lui vient son savoir. Parfois, il lui arrive de se lancer dans un discours hypothétiquement long sur un sujet qu’elle ne se souvient pas avoir appris. Sûrement que ce phénomène est lié à son ancienne vie, celle qu’elle a perdue il y a de ça sept ans et dont elle a oublié les moindres détails. Ainsi, on pourrait la qualifier d’amnésique, mais n’allait jamais le lui dire, elle vous assurera dur comme fer qu’elle sait qui elle est et d’où elle vient et pourrait terminer son discours en vous balançant une de ses chaussures en pleine face. Ne pensez pas pouvoir l’éviter, elle vise particulièrement bien.
On pourrait croire que la sorcière est bien trop frivole et ne prend la vie assez au sérieux, cependant, lorsqu’il s’agit de sa profession, elle perd un peu de folie et s’adonne corps et âme à son métier. Depuis les sept dernières années de sa vie, Kim s’est mise à son compte pour rechercher les personnes disparues. Ce travail lui demande beaucoup d’efforts, de temps et l’incite à se déplacer dans le monde entier afin de trouver les indices nécessaires pour retrouver les malchanceux, les  égarés, les défunts, les laissés pour compte ou les écœurés.
Néanmoins, derrière son caractère pétillant de malice, Kim est parfois dépassée, subjuguée par les événements de sa vie et son côté particulièrement émotif l’entraine vers une instabilité qui la pousse à de violentes crises de larmes.


Patronus : Renard

Miroir de Risèd : se revoit petite entourée de ses deux parents

Epouvantard : elle-même

Particularités : cheveux souvent bouffants et détachés. De nature joviale et expressive, Kim se déplace tel un ouragan dans son quotidien.

Qui es-tu ? : une personne de type féminin qui se remet depuis peu à l'écriture et de ce fait aux RPG :)

Faceclaim & Crédits : lilly evangeline

Trigger Warnings :

Comment avez-vous connu le forum? : annuaire des forums via Google

Un petit plus ? :

2016 : Rencontre avec "lui"
2020 : Réussite à l'examen de détective




Sept ans, c’est le nombre d’années où je me suis reconstruite, le nombre d’années dont je me souviens avoir vécu. Avant cette date : le trou noir.
Mon premier souvenir date de cette nuit où je suis retrouvée, naviguant sous une pluie torrentielle. Une douleur maladive dans ma boite crânienne. Qui étais-je ? D’où venais-je ? Qu’est-ce que je faisais dans ces rues malfamées pourtant si familières. J’apercevais quelques boutiques dont  « Barjow et Beurk ». Oui, je reconnaissais vaguement l’endroit.
Ce jour-là, je le découvris. Lui, cet homme étrange habillait de noir. Il m’observait, il semblait être capté par ma présence. Je me souviens d’avoir eu très peur, de lui, mais de moi-même aussi. Quelle attitude devais-je aborder ? Qui était la femme que j’avais été ? Larguée, c’était bien le mot qui me venait à l’esprit à ce moment-là. J’étais paumée, anéantie, lâchée à moi-même, abandonnée.

J’ai fait la première chose que toute femme vulnérable aurait faite dans ce moment présent. J’ai couru… Je ne me suis pas retournée une seule fois, mon souffle s’accélérait, mes jambes s’engourdissaient, mais je ne pouvais pas m’arrêter.  Vous savez ce que c’est que de ressentir une telle frayeur, cette sensation quand votre corps se raidit, se met à frémir puis à trembler, que l’adrénaline vous pousse bien au-delà de vos limites les plus inattendues ? C’est exactement ce que j’ai vécu. J’étais une proie, je me sentais traquée et je savais que ma cavale me rendait encore plus vulnérable et alléchante. J’étais l’agneau, il était le loup. Celui qui te suit, sans relâche, t’observe jusqu’au moment où tu ne sens plus la force de te battre, signant alors ton arrêt de mort.

Lui, il m’avait pris dans son étreinte, il me serrait. Trop fort, bien trop fort. Je devais me débattre, je devais fuir, mais je ne le pouvais plus. J’étais piégée…  Puis soudain, je compris son langage, ses mots, si doux, si paisibles. Ils ne ressemblaient en rien à un grognement effrayant. « Calme-toi, je vais t’aider ! ».

Ma pression se relâcha, il me libéra. Son sourire se voulait rassurant, compréhensif, les traits de son visage semblaient vieillis, fatigués.

«  N’ais pas peur et dis-moi si tu te souviens ? »

Non, bien sûr que non, je ne me souvenais pas. J’ai soudain eu envie de l’étrangler, de le secouer, je voulais comprendre, je voulais savoir qui j’étais. Je lui sautais dessus mais j’étais bien trop chétive. Il me serra contre lui, quelques larmes perlèrent sur ses joues.

« C’est toi qu’il l’a voulu. Tu voulais tout recommencer de zéro. Kim Mallet, c’est ainsi que tu voulais qu’on t’appelle… Tu es Kim Mallet désormais. Laisse-moi te guider Kim »

Une partie de moi était déchirée de cette décision. Je ne pouvais pas avoir été aussi radicale avec moi-même, pourtant, aussi étrange que cela pouvait paraître, je sentais qu’il avait raison, que c’était mon choix, qu’il m’avait appartenu.

Depuis ces sept années, je m’investis dans ma nouvelle vie et vous savez quoi ? Je l’aime, j’en raffole. Je suis comme une petite folle folâtrant dans les merveilleuses prairies de coquelicots et de fleurs de champs en tout genre. Il y a eu des moments difficiles, des situations délicates. Des personnes qui semblaient me reconnaître bien que mon physique se soit légèrement modifié. J’ai perdu le contact avec « Lui ». Il m’a beaucoup aidé, soutenu, mais j’étais différente. Je le voyais à son regard. Je n’étais plus celle qui l’avait connue avant. Il n’a jamais souhaité évoquer cet autre moi, c’était impossible, disait-il, nous avions fait un serment inviolable avant mon amnésie. Et puis, un jour, il disparut. Il partit de ma vie comme une larme déferlerait sur votre joue. Délicatement, en silence, sans faire de vague. C’est ainsi que c’était prévu. Il s’en est allé, c’était le dernier élément de mon ancienne vie.

Depuis, je me suis lancée corps et âme dans ma carrière et mes loisirs. Retrouver les personnes disparues, j’étais douée pour ça. « Lui » m’avait formée, il avait falsifié mon nom, mes résultats scolaires pour que je puisse exercer. Il me disait que de toute manière, j’avais toujours été brillante et que ça ne changerait pas grand-chose, juste un nom sur une couverture. Il n’avait pas tort, ma profession, je l’aimais. Je rencontrais toute sorte de personnes, de la plus désespérée à la plus cruelle. J’étais attendrie par ces personnages et j’éprouvais le besoin d’en savoir plus, toujours plus. L’avantage de ma profession, c'est que poser des questions personnelles est primordiale. Alors, je les écoute chanter, pleurer ou rager sur leur vie et j’aime ces émotions, la vie qui émane de ces gens.
Trop émotive, c’est mon défaut, mais peut-être est-ce une part de moi-même qui m’envahit ? Il m’arrive parfois, très brièvement, de me demander encore qui j’ai été et de souhaiter retrouver ses souvenirs disparus. Cette envie s’évapore aussi vite qu’elle est apparue. Il y a bien trop à découvrir, à vivre, à rencontrer dans le présent. Pourquoi s’encombrer quand on peut juste s’envoler.