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Noma Karma
Ministere

Ministère
Vous êtes Employé du Ministère
Expertise : Protego Diabolica !
Sortilège de Niv.6
Expertise : Sortilège de Désillusion !
Sortilège de Niv.6
Participation au All Hallow Fest
Vous avez participé au All Hallow Fest
Unicorn Fest
Vous êtes un.e adepte du Unicorn Fest !
Noma Karma
   
INFOS
Messages : 1278
Âge : 36
Profession : ❝ Tireur d'élite de baguette magique à la division Sud (Angleterre & Pays de Galles)„ enquêteur à la BPM et membre de la faction V (Valkyrie), spécialité protection et escorte.
Côté Cœur : ❝ Hétérobataire„ il enchaîne les réveils difficiles après des nuits passées à écoper les fonds de bouteilles aux côtés d'une silhouette inconnue.
FICHE DE PERSO

Dossier du Ministère

Situation actuelle
: ❝ Agent du chaos.

Dé utilisé
: Dé Expert (80%)

Maturité Magique (MM)
:
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Education Magique (EM)
:
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Potentiel Magique (PM)
:
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Rigueur Magique (RM)
:
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Expérience Magique (XM)
:
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Témoins de l'Histoire
:
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Inventaire
:


A Death WishAll Hands On Deck
I stand, with both arms, folded, under my chest 'cause I know, I won't stop, 'til I'm the last one left. Fighting 'til I'm dead, eating 'til I'm fed, never gonna stop 'til I catch my breath. And then I'll do it all again. ( Fourth of July → Sufjan Stevens ) ••• L'ennui. Une idée préconçue profitant à la créativité et à l'introspection, de biens pompeux mots d'esprit pour celui qui ne lui reconnaissait aucun attrait. L'américain en homme d'action, n'en avait jamais été friand, encore moins client. Pour cela, il s'était toujours dit que tout le loisir de goûter au millésime de la monotonie le prendrait lorsque la mort l'aura cueilli au détour d'une existence bien remplie. Aussi, de son vivant, il ne voulait ni de l'ennui, ni de tout le bénéfique qui pouvait l'accompagner. Il s'était fermé à tout prétexte le menant droit dans les bras de ce tourment, occupant plutôt son esprit par de longues nuits de recherches, que son cerveau, submergé par un trop plein d'informations, n'était plus à même de traiter convenablement et que l'éthanol finissait par laver. Un acharnement solitaire qui ne le menait qu'au-devant d'un mur infranchissable. Il aurait bien mis sur le dos de l'épuisement, mais par pur excès d'orgueil, il s'était pensé capable de tout gérer en solitaire. Il s'était trouvé incapable de déléguer les tâches les plus rudimentaires à ses condisciples qu'il méprisait peut-être autant que les criminels qu'il chassait. Ô par le passé, cela avait donné lieu à ses plus belles enquêtes, des réussites telles qu'elles en furent extrêmement gratifiantes. Mais également à des échecs personnels si cuisants qu'il avait du mal à les cacher à sa hiérarchie.  

Et maintenant, voilà des mois que cette affaire le torturait et rompait le cou à un sommeil qui lui aurait été profitable. Peut-être avait-elle métamorphosé sa manière d'aborder certains aspects du monde dans lequel il évoluait. Il ne saurait le dire. Pourtant, ses humeurs plus volatiles lui avaient joué des tours. Son traditionnel sang-froid s'était ainsi sublimé en des élans colériques. Et de cette emphase irascible était né le péché de méthodes proscrites n'ayant guère échappé au connétable. Sans s'en rendre compte, il s'était coupé de tous, plébiscitant la solitude de ses mémento à de longs échanges sans saveur. Le temps où il se pavanait tel un paon dans les couloirs semblaient si lointains… mais pourtant la tête haute, il prenait son parti d'avoir autant de squelettes dans son placard, que tout un dressing pouvait bien contenir. Aussi préférait-il sourire au fatalisme, cachant les doutes qui parfois, venaient le tenailler comme tout à chacun. Et à force d'insomnie, il avait du se rendre à l'évidence, l'inconnu et ses lyres embrumaient toutes hypothèses jusqu'à n'en plus discerner que le mirage de pistes inenvisageables.

Croit ce qui te permet de mieux dormir la nuit. ❞, lui avait un jour dit son ancien mentor. Il voulait y croire, mais ne dormait pas mieux pour autant. La responsabilité de cette enquête l'écrasait et au détour de paupières closes, il revoyait sans cesse les visages des oubliés de cette majestueuse société. De jeunes sorciers sans noms, fauchés dans la fleur de l'âge et que l'institution magique ne s'était pas plus donnée de peine à identifier. Alors avec toute la naïveté du monde, il avait envie de croire qu'un jour, une mère éplorée viendrait à briser le silence de cathédrale de la brigade. Dans les sifflements des parchemins, des rapports qu'on retourne machinalement, elle s'époumonerait d'un déchirement au soupçon de dernier au revoir. En vain, il avait beau y croire tout cela relevait d'une fable fanée qu'il se répétait pour apaiser cette grogne intestine.

Craquant ses doigts, il soupira, regardant avec un sourire satisfait la pile parfaitement droite de ses dossiers achevés. Les aiguilles de l'horloge n'indiquaient pas une heure très avancée, en tout cas, pas autant qu'elles auraient pu l'être. Analysant sommairement l'empilement impeccable de documents, il décréta que s'en était assez pour aujourd'hui. Dans une petite impulsion crâneuse, il fit tourner sa plume dans les airs d'un geste anecdotique de la main, pour qu'elle puisse se poser seule dans son étui. À la volée, il arracha ses maigres possessions du secrétaire en noyer. Son carnet de notes personnelles enfoui dans son havresac qu'il jeta par-dessus son épaule que son long manteau recouvrit de sa nappe noire. En un coup d’œil, il devina la sieste de son voisin, bien que celui-ci soit passé maître pour la dissimuler.

D'un soupir fade, les lèvres pincées d'une grimace masquée, il dévisagea ses collaborateurs. Il n'en détestait pas la majorité parce que c'était plus simple de choisir la haine à une quelconque forme de respect. Le franc-tireur ne parvenait tout simplement plus à se reconnaitre à travers eux. Il était le premier à convenir que le régime de Dunn avait durement écrémé le bureau londonien et le Ministère dans son grand ensemble, si bien qu'il ne restait plus grande noblesse chez les partisans de la force publique. Ainsi, au fil des semaines, des mois et de l'année écoulée à s'acquitter d'une besogne subversive, Karma avait vu la flamme éternelle de la Justice s'éteindre dans certains yeux, - et lorsque celle-ci brillait encore avec timidité, sa lueur creuse se doublait des nuances du remord et de la culpabilité.

Sans un bruit, sans une politesse, le tireur d'élite se glissa hors de la pièce. Tandis que la porte se fermait sur son ombre le voltigeur serra son emprise sur la lanière de son sac. Il accueillit l'affluence étouffante du département de la Justice avec un enthousiasme en demi-teinte. Il était pour sûr appréciable de se libérer des bureaux mornes de la brigade, mais quitter une jungle pour une autre lui apparut comme une idée discutable. Il ne s'y attarda pas une seconde de plus et traversa l'avenue la plus passante d'un pas rapide, jouant des coudes pour s'extraire de la haute effervescence avec l'agilité d'un félin. Seul dans l'ascenseur, il éprouva un frisson poignant, paroxysme d'une anxiété accumulée. Prenant donc le contre-pied de cette destination saugrenue que fut l'Atrium, il chercha l'âtre sombre d'une cheminée sans arrières pensées. Elles se dessinèrent puis se peaufinèrent au fur et à mesure de cette balade qui devient finalement relaxante, jusqu'à ce qu'une main lourde ne l'agrippe violemment par le bras, manquant de faire sauter toute retenue.

« Karma ! C'est pour vous, en provenance de la division nord !, à bout de souffle et aussi délicat qu'un éruptif en chaleur, son supérieur lui broya la cage thoracique d'une paume grossière cachant un papier violet. Sérieusement, la journée était bien assez pourrie pour croiser votre tête toujours aussi joyeuse avant la débauche ! », et comme il était arrivé, le vieux ronchon décampa au pas de course.

L'arête du nez plissée, l'attaque gratuite piqua l'insulaire au vif, mais il abandonna aussitôt cette colère mangeant sa maigre bonne humeur. Loin d'en rougir ou de se décontenancer, il se para de son plus beau sourire tandis que ses doigts se rabattaient sur la note de service.

« Merci Lieutenant ! », répondit-il d'un ton mielleux frisant l'insolence. L'haleine récriminant son agacement, l'agent déplia l'imprimé mauve. À la lecture d'une unique ligne rédigée dans l'urgence, les lèvres de l'asiatique accusèrent une moue amusée et amaigrie par l'asthénie. Si ses plans pour la soirée semblaient s'éloigner de la bouteille de pur feu et du verre qu'il s'était promis, une fierté dominante illumina les amandes ballonnées du né-moldu.    
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À son arrivée, le froissement de l'éther se noya aussitôt au creux d'un silence saisissant. Une chape de brume épaisse recouvrait le village sorcier. Sans surprise, les officiels cherchaient à étouffer un énième incident au grand public en masquant d'un artifice l'étendue des dégâts. Un soupir morbide lécha l'épine dorsale de l'américain et à travers cette tranquillité précaire, il lut la tension en suspens bénissant l'humain. Le pas lourd battant le pavé de l'artère principale, le misanthrope décocha une œillade stoïque aux innombrables statues de chair en faction tout au long de son chemin de croix. Rythmé d'un fourmillement de fond, Pré-au-Lard n'avait peut-être jamais connu pareil afflux ministériel depuis la marche des libertés et son raté sonnant. Où que l'œil s'asseyait, une silhouette statique - charriant les couleurs de la brigade et drapée de nimbes - montait la garde au coin d'une rue déserte ou sur le perron d'une façade éventrée.

Sous la semelle, le cri asphyxié des bris de verre et éclats de boiseries crépitait, mais jusque là, nulle trace du responsable de ce carnage inédit. Flanqué de ce décorum décousu, le sorcier identifia malgré lui l'odeur atypique d'un venin sournois ayant le pouvoir de soulever les estomacs les plus apprêtés. Le Kanaka décrocha un rictus vicelard et avant de pouvoir se targuer d'un "je vous avais prévenu" taquin, une ombre se greffa à sa randonnée esseulée. Le parfum entêtant reconnaissable entre mille excita son odorat. Le cliquetis d'une chaîne entremêlée à la cocarde de l'escouade d'élite irritait l'ouïe. Inclinant subtilement la tête sur le côté, le métamorphomage jugea cette dégaine débraillée qui l'avait fait sortir de ses gonds deux années durant. Déambulant sur ses talons, l'air soucieux et grave, son ex-partenaire calqua rapidement son rythme au sien, avant de le doubler et mener la danse.

L'allure négligée de Levesque et cette pointe diffuse d'appréhension brusquant le calme notoire du métisse ne pouvait être une simple coïncidence. En son fort intérieur, le sammy commençait à redouter la nature de cette requête tardive. Et si sa curiosité maladive lui commandait de prendre le pouls de la situation, le yankee se contenta de maintenir une apparence sage et tranquille. D'un mouvement sec de la tête, le britannique invita son coéquipier à le suivre dans cette pâle doublure bruineuse.

En un tournemain, le pavé urbain se fit argile poussiéreux puis pâturage rocailleux. Où diable l'embarquait-il ? Baigné du frimas automnal, le duo avait prit ses distances avec le centre-ville pour se frayer un chemin à travers la nature indomptée. Dans leur dos, les courbes enchanteresses de Poudlard dominaient le hameau chatouillant ses pieds vaporeux. Le tableau aurait été des plus charmants si ce n'était ce mutisme cosmique lourd et étouffant. Filant avec le panache d'un fantôme, le Sigyn se comportait d'une manière bien sauvage, évitant tout contact visuel et se dérobant à toute approche.    

« Zander… Ne me dis pas que je vais avoir le droit à un chaperon ?, articula-t-il en insufflant un trait d'humour froid. Le Karma se tenta à une approche plus civilisée, quasi fraternelle. Ne le prends pas mal, mais j’ai passé l’âge d’avoir une babysitter. » Il se força à étouffer un rire de moitié à la recherche d'un réchauffement ambiant. Une paume légère effleurant l'épaule de son égal, si l'hawaïen refusait de l'admettre ouvertement, revoir un visage amical au beau milieu de ce chaos le mettait à l'aise.

« Désolé Noma, ordre du directeur -, à ses mots soufflés d'une voix nouée, les lignes d'ébènes de son minois esquissèrent une bouderie sincère que l'obscurité ne parvint à maquiller. A contrario de son aîné, Levesque avait toujours eu le plus grand mal à dissimuler ses sentiments. On lisait ainsi en ses expressions les plus menues tout le poids d'opinions bien tranchées. Il t'attend sur la crète… » Le doigt levé vers l'à-pic se dressant noblement jusqu'au firmament, il désigna les profils corvidés taillés à même les étoiles.

Il n'était plus question d'escorte et de surveillance, le départ tout en subtilité de son camarade scellait un tête-à-tête privilégié avec le haut-représentant de l'ordre. Abandonné au milieu de la campagne Écossaise, le choix ne lui appartenait plus. La lippe fauchée d'une simagrée mouchant une protestation interdite, un bref instant l'enquêteur laissa ses doigts vagabonder entre ses mèches de charbon. Les poumons gonflés d'une bille sépulcrale, il entama d'un pas ferme son ascension de la saillie rocheuse. Et plus il gagnait du terrain, plus les messes basses s'élevaient en tâches blanches coiffant la clandestinité de cet entretien.

Sur le seuil de ce point culminant nu, une macabre scénographie attendait le voltigeur. Trépas et vivant s'étaient installés en vison-vu et se toisaient sans égard. Jeté sur l'aiguille pétrée, un jeune homme gisait là. Perché au dessus de sa coquille vidée de toute vitalité, le sculpteur de son funeste destin semblait se délecter de cette saynète.

Loin d'en être à son premier rodéo, le fin limier marqua un temps d'arrêt. Il n'avait jamais vraiment su apprivoiser cette proximité ponctuelle qu'il entretenait avec la mort. Pourtant, face à l'inéluctable, il s'était  toujours montrer humble, s'efforçant d'apporter une once de dignité au défunt que la Grande Sorgue s'apprêtait à embarquer pour un ultime voyage. Défait de sa pélerine, glissant d'une foulée aérienne, le Kahuna s'approcha de la victime. Un genou au sol, la gorge prise des émanations acides, l'asiatique sutura le voile de chair sur des yeux vacant de toute âme. Le bouillon de l'opium bleue maraudait au-dessus de la dépouille de ce gamin à peine sortit de l'adolescence. Et à la lumière de pareilles circonstances, même un cœur bien accroché ne suffisait à masquer le tragique d'un fin si prématurée. Aucun vaisseau n'était parvenu à résister au fléau de cette came. La nécrose bien installée était typique d'une overdose ou d'une montée en gamme du produit. L'avant-bras en masque devant ses narines, Noma se pencha sur le cadavre et enveloppa ce visage blêmis de sa cape.

« Une attaque de loup-garou isolée, ce pauvre homme n'a pas supporté la transformation et s'est rebellé contre les agents venus l'aider. Il est mort durant l'affrontement. Nous nous en tiendrons à cette version. Entendu Karma ? » -, son nom sonna comme une insulte des plus disgracieuses. Ravis de l'imposture établie, le vétéran s'apprêtait à fausser compagnie à son agent favoris, mais ce dernier ne semblait pas plus emballé par la supercherie.

« Je suis toujours fasciné d'observer la protubérance obscène de vos ambitions, Directeur -, le titre coula sur sa langue avec la même douceur factice que s'il souhaitait flatter l'ego d'un enfant en lui donnant l'air d'un adulte - Je suppose que vous ne m'avez pas fait traverser la moitié du pays de nuit dans le but de vanter vos talents de metteur en scène, je me trompe ? , son sourcil s'arqua. L'amerloc avait beau haïr tout ce que cette goule décrépit représentait, il n'en restait pas moins un administrateur judiciaire, en conséquence, le détective fit preuve d'un flegme fébrile. ... mais je dois reconnaître que vous vous êtes surpassés. Vous envisagez peut-être de vous lancez dans la compétition du magouilleur de l'année face à notre bon vieil Adair ? Bien que pour cela, il vous faudrait faire une effort supplémentaire, je ne le crains. », son esquisse navrée accompagna un geste de la main faussement défaitiste et dramatique. Il n'était pas parvenu à se contenir, crochet inéluctable afin de faire valoir cette fragmentation entre les entités supérieures et le premier échelon de cette machine avalant l'innocent.

« Assez ! aboya-t-il. Son subordonné à sa complète merci, le bureaucrate enorgueilli se fit plus menaçant, si bien qu'il manqua de s'éborgner en gesticulant sa baguette à vau-l'eau. Néanmoins, la Valkyrie avait saisit que la clémence de ce politicard en plein power trip avait atteint un solde nul. « Vous inoculez la peur et instillez un climat anxiogène avec vos histoires farfelues. Malgré cela, il semblerait que vous ne mettiez pas assez de cœur à l'ouvrage Karma, l'âme de ce freluquet en en soit témoin. La pointe de son hochet magique pressée contre le sternum de son subalterne, ce crétin en col blanc osait lui imposer une ligne directrice et le prendre de haut. À partir de maintenant vous ferez exactement comme il vous sera ordonné de faire. Finis les initiatives destructrices et les virées punitives !, le teint cramoisi du briscard jurait dans la pénombre et l'insulaire aurait parié sa solde qu'il frisait la crise de tachycardie. Hostile à tout ce que le Karma lui évoquait, le souffle e ce chien écorcha l'écorce de porcelaine de l'hirondelle. Vous avez perdu le soutien de la Brigade et du Ministère. Soyez conscient que le temps où les institutions magiques fermaient les yeux sur vos écarts déontologiques est révolu. » , charmé par l'écho de son palabre sénile et immobiliste, le politicien passé de mode se racla la gorge de la plus abject des manières.

Peut-être il y avait-il un accent de vérité dans cette pléiade de reproches. Peut-être avait-il réellement perdu la confiance du Ministère, mais qui était encore assez fou pour soutenir la politique d'un gouvernement désavoué par le congrès international ? Et par le biais de ce sorcier plein de soi, le département de la Justice Magique le mettait ouvertement en garde et se désolidarisait officiellement des loisirs sans foi ni loi auquel son petit soldat s'adonnait. Pour autant, loin de se laisser intimider, l'insolent s'humecta les lèvres, non pas en cherchant une réplique cinglante, mais plutôt pour se délecter de cet échange, qui finalement, devait être des plus agaçant du côté de son adversaire. En bon homme de troupe, l'insulaire secoua sagement le museau de haut en bas afin d'assagir son challenger. Satisfait et sa fierté repue, l'intendant se volatilisa dans un bruissement atténué par la brise.
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wand drawn, spells blazing, that’s what I do. and I would come after you, 'cause.
I NEVER STOP, FIGHTING