wild creatures ▬ t a l i a

Identité : Ambrosys, de par son père anglais, pureté du sang que rien ne vient souiller, veines qui charrient le plasma hautain ; Talia Esmeralda, héritages féminins d'ancêtres antiques.

Date et Lieu de naissance : 30 juin 1996, Accra (Ghana, Afrique), ce qui fait 27 années à la demoiselle, presque trois décades qui effleurent à peine son minois.

Statut civil : Célibataire, Talia n'a pas le temps pour s'énamourer de quiconque et même si elle espère un jour trouver une personne pour partager sa vie, l'élu n'a toujours pas fait vibrer son myocarde.

Scolarité : Elle aura fait ses 3 premières années à Uagadougou, puis entrera en quatrième année à Poudlard. Ancienne Serdaigle, elle détestait trop le quidditch pour faire partie d'une équipe, et n'a jamais été si sage que le rôle de préfet lui soit alloué. Une élève comme les autres, en somme, qui allait nuitamment aux cuisines pour piquer les cookies.

Profession : Magizoologiste dans un parc qui sert de réserve naturelle aux créatures diverses et variées, et même certaines pensantes comme des lycans, elle est directrice adjointe et assiste le directeur qui n'est autre que son père, Aloïs Ambrosys.

Habitation : Londres coté magique.

Baguette magique : Si elle possède bien une baguette magique en bois de charme, 28 centimètres, au coeur de plume de phoenix, elle s'en sert peu et il lui arrive même de l'oublier.

Famille : Aloïs Ambrosys, son père, sang-pur sorcier directeur de la réserve magique où elle travaille ; Assa Ambrosys, sa mère, sorcière travaillant à Saint-Mangouste comme guérisseuse ; Essira, sa soeur, cadette de trois ans, en études de droit magique.

Hérédité du sang : Pureté du sang, mais cela n'a pas particulièrement de valeur de là où vient sa mère, et son père n'a jamais élevé ses deux filles dans l'élitisme particulier des sang-purs anglais.

Particularité magique : Magie sans baguette, héritée de sa patrie solaire où cette particularité est très répandue. Elle a apprit à s'en servir auprès de sa mère, elle-même sorcière issue de Ouagadougou. (niveau 3 ; culturel et maîtrisé.)

Caractère : Fière ; téméraire ; butée ; généreuse ; cynique ; volontaire ; souvent en retard ; passionnée ; exigeante, surtout envers elle-même ; optimiste ; curieuse ; intelligente ; impatiente ; sensible ; émotive ; impulsive ; fidèle ; désorganisée.

Patronus : Un guépard.

Miroir de Risèd : elle, dirigeant la réserve magique d'une main ferme, sa famille reconnaissant la ferveur de son travail.

Epouvantard : Une étendue d'eau noirâtre qui se referme sur elle - la demoiselle a failli se noyer étant petit et craint toujours l'eau, ne sachant pas nager.

Particularités : ▬ cheveux très courts, qui oscillent entre le blond platine et le noir d'ébène naturel.
▬ connaît très bien le monde moldu pour s'y être intéressée plus jeune ; elle adore la technologie et est notamment une grande cinéphile.
▬ a de nombreuses cicatrices dues à ses soins aux créatures qui étaient assez récalcitrantes ; elle est fière de les arborrer comme des cicatrices de guerre.
▬ peut être extrêmement coquette, voire femme fatale, comme ne pas avoir peur de se salir les mains et les vêtements pour venir en aide à une bestiole.
▬ possède plusieurs petits tatouages magiques à des endroits que les regards curieux ne peuvent voir. si vous tenez à en découvrir la teneur, à vos risques et périls. elle a aussi un anneau au nez, il est enchanté et lui permet de ne jamais attraper froid et être malade.
▬ extrêmement douée pour les sortilèges et la métamorphose, elle a d'ailleurs une magie flamboyante, très explosive, héritée de sa mère ; gare aux bombarda si vous la mettez en pétard !
▬ préfère souvent les animaux aux humains ; son appartement magique est un véritable refuges pour chiens, chats, chinchillas, souris. et ils lui obéissent globalement au doigt et à l'oeil.
▬ chante comme une casserole sous la douche, mais a un certain sens du rythme.
▬ milite pour les droits des créatures, notamment celles pensantes comme les lycans ou les centaures.

Qui es-tu ? : Tu peux dire ici le pseudo que tu utilises, ton âge si tu le veux, ton pronom, ta zone géographique, etc. C'est totalement libre ! Tu peux même nous raconter ta vie !

Faceclaim & Crédits : tatie gabrielle ; @hayleyhstuff.

Trigger Warnings : Ce sont l'ensemble des sujets qui peuvent être sensibles mais que vous êtes susceptibles d'aborder dans le cadre du développement de votre personnage.

Comment avez-vous connu le forum? : via pub rpg design.

Un petit plus ? :    

A titre indicatif, cette zone servira de base pour noter les événements les plus importants dans la vie de votre personnage, étudiants ou adulte. Vous êtes bien sur libre de rajouter des dates clés de son histoire.
30 juin 1996 : naissance à Accra, au Ghana, en Afrique.
8 juillet 2000 : elle marche et court à peine qu'elle aide déjà son père dans la réserve magique que possède Uagadougou ; elle tombe d'un éléphant ailé et ne voudra plus jamais voler, trop boudeuse pour ça.
7 décembre 2003 : alors que ses parents se chamaillent, elle et sa soeur se glissent hors de chez elles pour aller jouer dehors ; quand leurs parents les prennent en flagrant délit quand elles reviennent, Talia s'envole jusqu'au plafond, premiège manifestation magique chez elle.
11 septembre 2007 : à 11 ans, elle rentre à Uagadougou en première année. Elle y fera trois ans avant que son père soit muté comme directeur de The Wild Valley, une réserve naturelle magique à Londres.
12 décembre 2010 : elle entre en plein semestre à Poudlard, chez les Serdaigle. elle finira à Poudlard sa scolarité.
aout 2013 : après sa sortie de Poudlard, elle vient travailler avec son père à la réserve ; une voie toute tracée pour elle.
janvier 2017 : son père la hausse au rôle d'assistante directrice ; au-delà de leur complicité, Talia est extrêmement douée pour se faire obéir des créatures et pour les amadouer. plus douée avec les bestioles qu'avec les humains.





« Père ? Elicosto est malade. Je reste avec lui cette nuit. »

Talia remonta les manches de son uniforme ignifuge. Le dragon avait attrapé des parasites et souffrait atrocement. La sorcière refusait de laisser Elicosto seul ; ils trouvaient l'un et l'autre du soutien de leur présence mutuelle. Aloïs jeta un regard par-dessus ses lunettes à sa fille et observa la flamme dans son regard ourlé de longs cils. L'adolescente, dans le soleil couchant d'Afrique, semblait faite du même matériau que le dragon, aussi brute et fière que le saurien. Il hocha la tête et Talia accourut jusqu'au Croc-Venin d'Algérie. La sorcière s'assit et, se penchant pour prendre la pommade contenue dans une jarre de terre cuite, l'appliqua consciencieusement sur le ventre gonflé du dragon. Puis, s'allongea près de la tête de son compagnon animal, elle regarda le firmament se piqueter d'étoiles.

Son père était parti et elle pouvait à présent s'épancher de ce qui lui apesantissait le coeur.

« Nous allons partir. J'ai entendu Père et Mère en discuter. Père a été muté dans une réserve Londonnienne. Je vais donc quitter Uagadougou et mes amis. Et tous mes chers animaux » soupira t-elle en gratouillant le dragon sous la machoire, retirant quelques saletés des écailles sous son ronronnement à l'odeur de souffre. « J'ai peur. J'ai peur car nous arriverons en fin d'année ; que vais-je faire si les anglais ne m'aiment pas ? Et puis, je vais devoir utiliser une baguette. Pourquoi faire ? Mère n'en utilise pas. Je n'en ai pas besoin. » Elle poussa un nouveau soupir et d'un geste, activa magiquement un levier : Elicosto leva sa tête et attrapa un énorme morceau de viande qui lévitait vers lui. Talia ferma les yeux, pensive. Elle était chez elle, ici ; verrait-elle jamais Londres autrement que comme un ersatz de son foyer originel ?




« Vous mériteriez que je vous explose. »

Sa voix était grondante. Elle apaisa le demiguise d'une main sûre avant de jeter un sortilège au braconnier. Sous l'appel du sortilège, des liens apparurent pour ligoter l'homme qu'elle avait désarmé. Elle laissa le demiguise s'accrocher à son épaule et pointa un index vers l'inconnu ; de son ongle flamboya une flamme verte.

« Les braconniers dans votre genre souillent le genre humain. Le monde se porterait mieux sans vous. Qu'est-ce qui m'empêche de vous donner à manger à mes dragons ? »
« C'était sensé être un coup sans problème, par Circé. Capturer le demiguise et revendre ses poils au marché noir ... Ok, vous m'avez attrapé, mais vous êtes pas assez mauvaise pour me tuer, hein ? »
Talia voyait sa peur et s'en moqua d'un regard cynique, avec un rire méprisant.
« Tu n'as aucune idée de ce dont je suis capable pour protéger mes chères créatures ... »

Elle soupira et laissa le demiguise descendre ; elle lui demanda d'aller chercher son père. Le braconnier avait hélas raison ; elle aurait aimé être assez dure, assez brute pour pouvoir le faire disparaître. Des hommes de son espèce, qui pénétraient le sanctuaire pour essayer de capturer les créatures qui y avaient élu domicile, il y en avait légion. Les poils de demiguise étaient utiles à la fabrication de cape d'invisibilité, les crocs ou les écailles de dragons se revendaient à prix d'or.

Son père arriva rapidement dans un transplanage d'urgence. Le braconnier fut envoyé aux autorités et Talia se tourna finalement vers son géniteur qui avait les bras croisés, l'air soucieux.

« J'irais remettre en place les protections. Il va nous falloir trouver des charmes plus puissants, on dirait qu'ils se sont passé le mot ... »
« Tu penses encore à l'enlèvement de Sultan ? »

Il s'agissait d'un phénix dont Talia avait été très proche. Elle soupira et haussa les épaules ; son précieux volatile et comparse d'or et de flammes avait été enlevé et elle n'avait aucune idée d'où il se trouvait. Elle espérait qu'il allait bien. Imitant son père, elle croisa les bras sur sa frêle carurre, le regard noir.

« Je vais finir par vraiment en blesser un ... Bon, dis-moi, est-ce que la réunion au ministère tient toujours ? »
« Oui, on va pouvoir participer. Militer pour les droits des créatures, et notamment les créatures conscientes, c'était trop important pour toi pour que je laisse passer ça. »
« Merci, papa. »

Mais tout cela avait un goût amer, après sa prise de la journée. Combien de braconniers essayeraient encore de venir capturer les créatures libres de la réserve ? Elle songea à avertir les Scamander, célèbres magizoologistes ; peut-être auraient-ils quelques astuces. Elle s'éloigna en agitant une main alors que des Dirico approchaient pour être nourris.

Essira la rejoignit chez elle comme elles le faisaient, une fois par mois. Sa soeur cadette était en études de droit magique et elles adoraient papoter autour d'un verre de vin. Allanguies sur le canapé, elles riaient, doucement ivres. Cette soirée avec sa soeur permettait souvent à Talia de se libérer de ses démons - de vider son sac, comme on disait.

« Une future avocate magique, eh ben. Tu m'inviteras dans ta villa quand tu auras arrêté tous les braconniers qui menacent la réserve et gagné douze milliards de gallions ? » rit Talia en finissant son verre.
Essira claqua de la langue et changea de sujet, le regard pétillant.
« Maman m'a encore demandé si tu avais quelqu'un dans ta vie. Je sais que c'est motus et bouche cousue, et que je ne suis pas sensée l'encourager à te pousser à te caser, mais ... tu vois encore ce joueur de quidditch dont tu m'avais parlé ? »
Essira éclata de rire devant l'air outré de sa grande soeur ; Talia leur resservit du vin le temps d'assembler ses arguments. Faisant tournoyer le liquide sombre, elle fronça les sourcils, pensivement.
« Non, on n'a pas gardé contact. Et puis, ce n'était rien de sérieux, tu sais. Ni lui ni moi n'avions de temps pour une vraie relation. Arrête de me faire des clins d'oeil ! Ca me va très bien comme ça, ça a duré le temps que ça a duré. Je sais que toi et Jason, vous faites la fierté des parents, mais pour le moment, je n'ai pas trouvé mon âme soeuuuur » fit-elle en mettant sa main sur son front théâtralement.
Elles éclatèrent de rire, complices.
« Je sais que tu es une bourreau de travail, mais regarde papa et maman : ils ont beau travailler d'arrache-pied, ça ne les a pas empêché d'être heureux. T'as vraiment envie de trouver personne ? »
« Disons que je fais plus facilement confiance aux bêtes qu'aux hommes » soupira t-elle.
« Tu peux peut-être te trouver un loup-garou sexy. Je suis sûre que le côté loup, ça doit te plaire ! »
Talia s'exclama à nouveau, et elles finirent la bouteille de vin en continuant de papoter. Elle adorait Essira et la soutenait du plus profond de son coeur ; elle n'était nullement jalouse de voir que sa chère soeur, fiancée à son petit ami de longue date, rayonnait et que leurs parents semblaient la presser de plus en plus pour qu'elle trouve quelqu'un.
Comme si elle avait une date d'expiration.
Elle maugréa et alla se coucher, laissant Essira dormir sur le canapé sous le plaid.
Zeus dormait déjà - son chien tout blanc, à moitié loup, avachi sur le lit. Elle se pelotonna contre lui et sourit.
Sa vie était très bien comme ça.