"tout le restant m'indiffère j'ai rendez vous avec vous"

Fidèle à eux même la famille d’Avalon avait été une des premières à se présenter aux portes du château des Ombe-moires. Les deux lignées de sorciers n’ont rien en commun si ce n’est la nature de leurs sangs. Le vieux manoir défraîchit des d’Avalon aurait pu passer pour une maison hanté comparé à la somptueuse demeure des Longerbanes. Pourtant vêtu de leurs plus beaux habits maintes fois reprisés leur unique elfe de maison, ils auraient pu ressembler à des mendiants à côté de leurs hôtes.

Ils furent rapidement délaissés par les maîtres de maison qui se faisaient un devoir d’accueillir de nouveaux arrivant toujours plus nombreux. Pour Antor William d’Avalon, il était temps d’aller tenir la promesse qu’il avait faites à @Artémisia MacKintosh.

Bien trop angoisser à cette idée, pour rester en place, il partit flâner dans les luxueuses allées qui composaient le jardin de la demeure. Toute cette splendeur ne faisait qu’exacerber la honte qu’il éprouvait envers la misère qui caractérisait les siens.

En ce début de soirée, le jeune homme aurait pu longtemps s’extasier sur le paysage enchanteur qui se dévoilait à es yeux : tels de milliers de petits diamants, des stalactites brillant de mille feux irisés sous les pales rayons d’une lune blafarde habillaient les branches dénudées des grands aulnes tandis qu’une légère brise sculptait dans la brume dansante au-dessus du lac d’éphémère formes féeriques s’animant sous la froide clarté de l’astre nocturne et qui de par leurs vies illusoires changeaient constamment le décor.

L’interminable attente oppressait Will. Il en voulait toujours à Eynaelle de lui avoir forcé la main. Plus le temps passait plus son courage s’atrophiait. Maintes fois, il eut l’idée de retourner dans le hall pour se noyer dans la foule, mais il ne pouvait renier ses principes.

Puis soudain elle lui apparu sa tenue de soirée semblant occulter par sa simple présence le cadre bucolique dans lequel il évoluait. Aucun mot, aucun vers, aucune poésie aurait pu lui rendre hommage. Le jeune d’Avalon resta ébahi par le charme indescriptible de la demoiselle de son cœur tant et si bien qu’il faillit oublié de lui envoyer la note de service qu’il avait emprunté à son père en lui rendant visite au ministère.

Quelques vers plié en forme de chouette voletèrent en direction d’Artémisia. Si elle cherchait l’auteur du message, il était non loin de là, la regardant, se tenant légèrement à l’écart du chemin principal pour éviter de perturber les invités.

Ma parole vous a été donnée.
Vous vouliez connaître mon nom,
Celui qui vous écrit en secret,
C'est moi: Antor William d’Avalon.

Antor & Artémisia - 21 décembre 2024

@Antor William d'Avalon

Artémisia s’était rendu au bal de Yule organisé par les Longerbane en compagnie de son grand-oncle, Lord MacKintosh. Bien qu’au début il tenait vraiment à ce qu’elle arrive avec un cavalier au bras pour éviter qu’elle se retrouve dans une course contre la montre pour des fiançailles. Après le fait qu’elle n’était pas sang-pur l’aidait en quelques sortes à ne pas être en haut des listes, ce qu’il la rassurait dans un sens, mais on n’était jamais trop certain. Cependant, elle était heureuse d’avoir réussi à convaincre son grand-oncle qu’elle avait déjà un cavalier et qu’il l’attendrait sur place, ce qui fit marmonner Lord MacKintosh dans sa barbe que ce jeune homme n’avait pas de bonne manière visiblement. On escorte depuis le début ou point. Elle avait simplement répondu avec un petit sourire que nous étions au 21ème siècle et qu’il était temps de vivre avec son temps.

En arrivant, elle avait salué les hôtes avant de rester près de son oncle à se tortiller les doigts nerveusement. Rencontrer l’auteur des lettres lors d’un bal où se trouvait le beau monde, elle se demandait si c’était une bonne idée finalement ? Sa famille devait avoir un certain poids dans une mesure s’il était possible qu’ils soient invité. Les premières danses commencèrent rapidement et Misia se tenait toujours auprès de son grand-oncle, évinçant un ou deux demandes de danses. Au bout d’un petit moment, elle prétexta d’avoir trop chaud pour aller prendre l’air un peu dans le jardin des lieux.

La brise légère lui frappa le visage, mais cela ne la fit pas frissonner pour autant. Elle ferma juste les yeux pour en apprécier la fraicheur. Muni de sa cape sorcière par-dessus sa robe de soirée, elle n’avait pas vraiment froid puisque sa cape avait un sortilège chauffant sur elle. Doucement, elle s’avança dans l’escalier pour descendre vers les jardins principaux. Un léger bruit de froissement lui fit lever la tête et elle remarqua une petite note volante. La poufsouffle prit le soin de la déplié délicatement et d’en lire le contenue, elle tourna ensuite sa tête de tous les côtés pour apercevoir l’auteur du petit mot.

Après un moment de recherche, elle l’aperçue enfin. Elle hésita à faire un pas vers lui. Après tous, elle était un peu déçue non pas par la personne, mais juste par le fait qu’il lui est dit qui il était par une missive plutôt que de se présenter devant elle. Elle remit une mèche rebelle derrière son oreille avant de se diriger vers son camarade de maison d’un pas déterminé. « Salut. » fit-elle une fois en face de lui. « Je pensais que tu serais venu directement en face de moi. » ajouta-t-elle d’une petite voix avant de faire un petit sourire. « Tu vas bien ? »

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- Artémisia Brynhildr MacKintosh -

Comme dans un songe, Artemisia s'approcha de lui, sa cape semblant flotter dans la brise lui donnait des allures de déesses. Sa démarche était légère et gracile. Pour Antor cet apparition rivalisait avec les plus belles des vélanes. Durant un instant qui lui parut, une éternité, son cœur semblât cesser de battre.

Il n’arrivait pas à y croire. Peut-être qu’Eynaelle Sanderson avait eu raison de lui forcer la main finalement. Il avait tant rêvé de ce moment, du jour où elle poserait les yeux sur sa personne. Pour lui qui se considérait comme un des pires élèves que poudlard n’avait jamais eu, c’était inespéré.

Il s’était attendu à ce qu’elle ignore la missive après l’avoir lu et avoir eu connaissance de l’auteur des lettres, de son nom. Il s’était imaginé bien des choses, mais qu’elle s’approche de lui, qu’elle vienne lui parler dépassait ses attentes les plus folles.

Pourtant, un doute subsistait, une peur insidieuse s’empara de lui. Il n'avait jamais caché son handicap, mais Artémisia l’avait t’elle déjà entendue bégayer ? Ne risquais t’elle pas de lui tourner le dos et l’ignorer dès qu’il aurait prononcé un mot.

Son air béat, qu’il avait à l’approche de la demoiselle, finit par se dissiper laissant place au stress et à la hantise. Triturant ses doigts, mordillant ses lèvres et n’ayant de toute façon pas vraiment le choix, il finit par prendre son courage à eux mains.

Made_demoi_moise_selle Ma_cki_kint_tosh vous me_me voi_voyez ra_ravi de_de mo_m’hono_norer de vo_votre pr_présence.

Les dès étaient jeté. Son estomac était noué par l’angoisse. Il se voulait aussi respectueux que possible, mais avait l’impression d’écorcher le nom de la jeune femme, de l'insulter malgré lui. Rougissant de honte, il n’osait pour le moment pas regarder la réaction d’Artémisia.

Je v_vous p_prie de m_m’exc_cuser, je ne_ne sou_souhaitait pas v_vous emba_barrasser.

Son incapacité à parler convenablement l’enrageait et plus encore à cet instant précis. Les mots avaient beau sonner clairement dans sa tête, il avait eu beau les répéter des dizaines de fois, mais il n’y avait rien à faire sa prononciation restait toujours saccadée.

J_je v_vous p-prie, re_restez !

Ses yeux étaient suppliants et son attitude respirait la crainte de la voir partir, s’en retourner dans la grande salle pour y chercher un cavalier convenable.

INFOS FICHE DE PERSO

DEC.23-FEV.24

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