(EVENT) Bodies crumble

Bodies crumble

Shakespear's Head - London - 7th february

Je le sens approcher avant même de le voir, reconnaissant sa signature magique entre toutes. Le petit prince vient de nous rejoindre dans le chaos qui s’installe. C’est un regard sombre que je pose sur lui alors qu’il se charge de sécuriser la porte. Mon regard se fait plus dur quand il nous fait part de ses projets immédiats. Se casser ? Et laisser tous ces gens à la merci du strigoï ?!

« Nu sunt o lașă !* » Que je lui réponds sèchement alors que mes doigts continuent de tracer des runes protectrices sur la vitre. « C’est laquelle de nous deux que tu fliques comme ça ? »

Parce qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une QI élevé pour remarquer la trop grosse coïncidence de son arrivée avec le danger qui nous menace. Si son aide n’est pas de trop, je reste agacée qu’il joue autant les protecteurs. Et il ferait bien mieux d’être plus attentif à cette porte au lieu de laisser sortir ces sorcières ! La dernière sort si rapidement que je ne la reconnais qu’une fois qu’elle est devant le pub et qu’elle affronte le strigoï. @Améthyste Miller !

« Le joyau ! » Un visage aussi familier face au vampire ne fait que conforter mon envie de rester. Je la désigne du doigt avant de lancer un regard furieux à mon frère de cœur. « Et donc tu veux fuir alors que ta femme affronte la créature ? » J’observe un animal brumeux traverser la porte avant de regarder la scène qui a lieu de l’autre côté de la vitre et serre les dents. « On ne peut pas les laisser seuls dehors, je crois que d’autres vampires approchent ! » Je serre les poings et m’avance vers la porte, m’arrête devant  @Aram Romanez avant de lancer un regard entendu aux deux tsiganes. « Les Romanez n’abandonnent pas les leurs. »

Résumé:

Bodies crumble

Shakespear's Head - London - 7th february

Je pourrais sauter au cou de la sorcière de joie quand son sort me sauve la peau. Car j’en ai conscience, le regard que m’a lancé la créature était parlant, ma gorge aurait été la prochaine cible si sa bouche n’avait pas disparue !

« Miller, je t’aime ! »

Que je lâche dans un soupçon d’euphorie devant le danger qu’elle a écarté de ma personne. En revanche, je grimace au ton qu’emploie le type qui se la joue autoritaire. Son attitude trahie son appartenance au Ministère et il ne m’en faut pas plus pour me faire une mauvaise opinion de lui. C’est idiot quand on sait que mon oncle fait lui-même partie de cette institution, mais le sang pardonne tout. Ou presque. Je suis brièvement éblouie par le filet de lumière qui jaillit de la baguette du sorcier avant d’acquiescer à l’idée d’@Améthyste Miller. Je mets toute ma conviction dans cet autre sortilège toujours sur notre premier vampire qui recule, alors que la professeure de potion s’avance jusqu’à la pauvre victime tombée au sol. J’aimerais autant achever cet enfoiré, m’assurer qu’il ne fera plus aucun mal ce soir, avant de m’attaquer au reste du troupeau !

« LUMOS SOLEM ! »

Un rayon de lumière intense sort de l’extrémité de ma baguette et vient frapper le vampire de plein fouet. Ragaillardie par cette réussite, je rejoins le sorcier, baguette brandie devant moi, prête à réitérer le sortilège à la vue du moindre croc.

« Depuis quand ils se payent un buffet chez les moldus ?! »

Résumé:

je suis un PNJ

Elle s’apprêtait à répondre à sa comparse quand elle entendit sa voix, Andra se retourna à vive allure vers lui en écarquillant un peu des yeux. D’où sortait-il ? Elle finit par reprendre contenance et se concentra de nouveau sur le fait d’aider Naïri dans la sécurisation des lieux, non sans avoir fait un petit sourire en direction du tsigane, bien qu’elle était toujours remonté un peu contre lui au vu de leur dernière rencontre qui avait fini en éclat. Seulement, Andra revenait toujours vers lui, elle devait avoir un côté masochiste pour toujours revenir vers l’homme qui la rendait triste et qui ne la calculait même si ce n’est comme une sœur.

« Fugi ? » laissa-t-elle échapper alors que Naïri enchainait déjà auprès d’Aram pour justement affirmer le contraire. « După cum spune ea. » Andra n’avait pas l’intention de fuir la situation, elle était différente maintenant, elle venait en aide volontiers aux personnes qu’elle ne connaissait pas. Une réaction survenu après le décès de sa grand-mère adoptive, elle avait fait la promesse d’être plus sociable, plus altruiste. Ce fut très compliqué au début, mais c’était un mécanisme automatique maintenant. Elle se tourna vers @Naïri Romanez. « Je vais chercher l’ail dans la cuisine. » La brune ne savait pas si cela fonctionnerait, mais contre des vampires a par couper la tête elle ne connaissait pas vraiment d’autre méthode. Et a moins qu’elle place un diffindo parfait au niveau de la nuque et bien tranchant, elle n’était pas certaine d’y arriver.

Elle se rendit donc dans la cuisine pour fouiller et trouver de l’ail. Après un petit moment à chercher, elle finit par trouver un seul ail qui trainait. Elle souffla, elle n’avait jamais été très douée avec le sortilège de duplication. Elle se concentra pour le lancer, mais sa première tentative échoua. Elle se mordit la langue pour ne pas jurer avant de se concentrer une deuxième fois. Un petit sourire satisfait se forma sur son visage alors qu’elle regardait l’ail se dupliquer encore et encore. Elle les assembla en sorte de collier et guirlande avant de revenir dans la salle principale du pub charger d’ail.

Alors qu’elle revenait, les mots qu’elle entendit lui firent lâcher prise. « Sa quoi ? » s’exclama-t-elle les yeux écarquillés et la voix un peu trop forte. Il ne fallait pas s’énervé, elle ferma les yeux pour inspirer, ce n’était pas le moment de faire une crise de jalousie, plus tard cela serait mieux. Elle ramassa ce qu’elle avait fait tomber avant de poser sur une table. Elle en prit qu’elle posa autour du coup de Naïri. « Si mademoiselle veut bien. » @Aram Romanez ? Il pouvait se débrouiller seul, elle n’avait plus vraiment envie de lui parler. La dernière fois, il sortait avec une fille, maintenant il était marié. Puis après quoi ? Il allait nous sortir un enfant de 10 ans. D’ailleurs elle lança un regard furibond à Aram où l’on pouvait aussi voir également qu’elle était blessée. Puis se tourna vers la jeune femme avec qui elle était venu dans ce pub. « Tu veux faire quoi ? Je te suis. » dit-elle alors qu’elle accrochait du mieux qu’elle pouvait la guirlande au-dessus de la porte et fenêtre de manière moldus pour ne pas éveiller de soupçons. Enfin avec l’attaque de vampire c’était un peu foutu maintenant.

présentation de Andra Sekha-Balog

Sorcière dont le sang est inconnue. Elle a grandit au sein de l'endaja Balog avant d'aller faire son apprentissage chez les Romanez. Amie de Naïri et Aram.

Fugi? = Fuir
După cum spune ea = Comme elle dit.
Sortilège duplication = 1er lancé loupé, 2eme lancé réussi

je suis un PNJ

“Put...” Que je commençais à jurer dans ma langue maternelle, alors que je voyais un sort tenter de dévier mon Patronus.
Déjà que je ne comprenais pas pourquoi je l'avais fait - surtout que les grands airs de petit chef que prenait la grande asperge (@Fergus Clearwater) me faisait grincer des dents -, mais si en plus j'avais bien malgré moi obéis pour rien, ça aurait été vexant. Mais mon juron se perdit dans le vent, alors que mon Patronus reprenait sa route, évitant le sort qui voulait le supprimer d'un bon sur le côté, se perdant définitivement là-bas, dans la nuit et les entrailles de la capitale. Viendrait le moment où, si tout allait bien, il s'enfoncerait dans les entrailles de la ville pour rejoindre le bâtiment ministériel. Et une fois son but atteint, avec de la chance - ou de la malchance, ça dépendait du point de vu - l'on verrait arriver une armada d'Aurors, de membres de la BPM, d'Oubliators et d'autres sbires à la solde du Premier Ministre pour remettre un peu d'ordre dans tout ça.

Désormais assurée que mon Patronus était bel et bien parti - que je m'en inquiète, ça aussi, ça m'étonnait -, je réalisais qu'@Améthyste Miller et @Zoey Woods étaient toutes deux dehors à prêter main forte au petit chef: pour certaines, elles lançaient des sorts de lumière, faisant que la rue se trouvait être aussi éclairée que si le soleil avait été haut dans le ciel et pas de l'autre côté du globe, lorsqu'elles ne tentaient pas de venir en aide à la victime inanimée du vampire qui n'avait désormais plus de bouche. La jeune femme était-elle morte?
Si non, y avait-il encore une chance de la sauver?
Etait-ce seulement important qu'elle vive?
Quitte à passer pour un monstre d'égoïsme, j'aurai des tendances à répondre que non: pour la moment, la priorité, c'était nos vies et celles des quelques Moldus apeurés et encore agglutinés dans le bar. Bar à l'intérieur duquel les seuls sorciers encore présents semblaient être @Jade d'Aragon, @Aram Romanez qui sécurisait la porte avec ses runes - c'était pas plus mal, si ça pouvait minimiser le risque pour ceux qui étaient parfaitement incapables de se défendre sans magie présents dans le lieu), @Naïri Romanez et Andra (@Artémisia MacKintosh) qui revenait des cuisines avec de l'ail qu'elle s'activa à multiplier. Ce n'était pas bête, comme idée, ça, malgré l'espèce de tension que je pouvais sentir entre les trois derniers protagonistes cités. J'espérais juste qu'ils sauraient faire la part des choses. Car si les grands airs que Clearwater se donnaient m'étaient insupportables, je ne pouvais que lui donner raison sur une chose: l'importance de rester grouper. Il était dehors avec la blonde et la directrice de Gryffondor, j'étais dedans avec les trois tziganes et la française. D'une certaine manière, nous étions groupés sans l'être: le groupe de sorciers présent ce soir-là c'était, semble-t-il, réparti plus ou moins - quoi que moins que plus, si l'on voulait être précis- équitablement entre l'intérieur et l'extérieur du bar et il aurait été con que l'un d'autre nous se fasse vider de son sang à cause de tensions intestines. “Si je peux me permettre: quitte à être là, autant rester pour leur donner un coup de main, que ce soit en continuant de s'occuper de la sécurité du bar ou en sortant dézinguer ce qui nous attaque.” Que je me permets de proposer, désignant le trio présent à l'extérieur, mon accent trahissant plus que nécessaire le fait que la lange de Shakespeare n'était pas ma première langue.
Le fait de rester ne m'enchantait guère, l'idée de voir la cavalerie ministérielle débarquer encore moins - séquelles liées au fait qu'avec mon passif familial, si j'espérais pouvoir passer entre les mailles du filet en me rendant en zone Moldue, là, j'allais être bien dans la merde pour expliquer pourquoi je jouais avec le feu en étant anticonstitutionnelle -, mais je n'étais pas suffisamment lâche pour fuir. Surtout maintenant que l'on m'avait clairement vu!
Ma baguette toujours en main - sait-on jamais -, je me tourne vers les Moldus pelotonnés derrière le comptoir. Je leur offre un visage que je veux rassurant pour leur dire: “Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire, Messieurs, Dames, mais ne vous en faites pas: on contrôle la situation et vous pourrez bientôt rentrer chez vous!”
Visage et ton rassurants dans lesquels ne trahissent nullement le fait qu'en réalité, je ne savais pas s'ils allaient tous pouvoir rentrer chez eux et dans quelle mesure nous allions vraiment pouvoir gérer la situation. Ils ne devaient pas être dupes non plus, face à la gravité de ce qu'ils avaient entre les yeux, mais il y a une chose dont j'étais belle et bien certaine: c'est que pour ceux qui auraient la chance de s'en sortir vivants, ils pourraient s'en retourner chez eux sans aucunes séquelles psychologiques, les Oubliators pouvant parfois faire un travail remarquable, à ce niveau-là, même si ça m'en coutait de l'admettre.

Résumé:

présentation d'Hanae Mori

25 ans/En quête des membres de sa famille que le Ministère nippon n'a pas réussi à arrêter en 2002/Sang-Pure ou Sang-Mêlée/Japonaise/Respectueuse (dans une certaine mesure), déterminée, rancunière, sait se faire oublier, lorsqu'il le faut/FC d'illustration: Ahn So Hee

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Bodies crumble

Shakespear's Head - London - 7th february

Alors qu’un nouveau venu scelle le sort de l’un des vampires en lui tranchant la tête, mon regard est attiré par des mouvements sur les toits des bâtiments. Des silhouettes, baguettes en main, se rapprochent et un miroitement me pousse à étrécir mes prunelles de louve. Un grognement m’échappe alors que je comprends ce que j’ai sous les yeux. Je ramasse une vieille cannette de soda abandonnée sur le trottoir et la lance aussi fort que nécessaire contre ce dôme invisible qui se forme. La cannette est déviée de sa trajectoire, confirmant mes craintes.

« Ces enfoirés sont en train de nous isoler. »

Les sorciers apparaissent parmi les suceurs de sang et leurs yeux s’intéressent bien trop à notre petite troupe. Baguette toujours en main, je lance un nouveau sortilège en direction du premier vampire qui s’approche d’un peu trop près.

« Lacarnum Inflamarae ! »

Un jet de flammes bleues sort de l’extrémité de ma baguette et vient enflammer les vêtements de ma cible. Malgré cette réussite, le grondement qui sort de ma gorge se fait plus animal alors que je retire mon manteau dans lequel je range ma baguette et que je laisse tomber au sol. L’adrénaline qui parcoure mes veines et le danger imminent qui nous fait face m’incitent à laisser sortir la louve malgré les personnes qui m’entourent, d’autant que certains font clairement partie du Ministère auquel je cache l’existence de mon autre. C’est un coming out pour lequel je ne me sens pas prête cependant l’urgence de la situation ne me laisse pas vraiment d’autre choix. Je me sais limitée en matière de magie contrairement à mes camarades d’infortune. Ma force est autre et autant puiser dedans.

« Que personne ne m’attaque, s’il vous plait, mes crocs ne sont destinés qu’à ces sangsues et à leurs saloperies de chaperons... »

Je m’écarte du petit groupe que l’on forme désormais et me concentre sur ce qu’Isaac m’a enseigné. Déterminée, je libère la louve alors que je me laisse tomber au sol. Contrairement aux transformations que j’ai subis durant ces dernières années, sous les conseils de mon futur beau-frère j’ai appris à mieux maîtriser la douleur mais surtout le temps de la métamorphose. Alors que nos assaillants fondent sur nous, la lune éclaire mon pelage doré et je galope vers le premier vampire avant de bondir à sa gorge. Malheureusement il dévie mon attaque et je roule sur le bitume avant de me reprendre aussitôt et de m’écarter rapidement de toutes attaques, lâchant un nouveau grondement, de frustration cette fois.

Résumé: